Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

Après avoir été simplement bousculé alors qu'il venait juste de soigner le demi elfe qui visiblement était très proche d'elle, Kerlomar se mit à gromeller et sa mauvaise humeur se dissipa quand le guerrier blessé le remercia. Le druide n'aimait vraiment pas les gens, les elfes encore moins que les autres. Mais il savait apprécier les gens pour leur valeur et pour le moment, dans le petit groupe hétéroclique, seul le guerrier nain avait le droit à sa confiance.

Mais le temps de grogner comme un vieil ours mal léché passa quand le gardien reptilien qui était tombé se révéla être encore en état pour ennuyer les quatre anciens prisonniers et donc Kerlomar suivit les deux demi-elfes, son épée à la main. Il se mit de l'autre côté et abattit la lame sur la gorge de son adversaire dans l'espoir de le réduire très vite à néant et écarter la menace grandissante. Si jamais le géolier reptilien arrivait à crier et à donner l'alerte, d'autres viendrait et comme les quatre étaient insuffisament armés et très mal équipés, sans armures ni la moindre protection, le combat serait perdu d'avance. Il était donc partant pour une attaque groupée sans aucune pitié, c'était soi ce guerrier, soi eux et Kerlomar s'accorchait trop à sa vie pour la risquer en protégeant quelqu'un.

Mais le druide ne comprenait pas pourquoi le demi-elfe mâle restait un peu en retrait, il ne semblait pas comprendre qu'il fallait le frapper avant qu'il ne se relève et donc Kerlomar, dans un soupir, releva son arme et frappa de nouveau en visant de nouveau la gorge de son adversaire avat qu'il ne puisse se relever et le frapper le premier. Mais Kerlomar détestait tuer et tout en levant son arme, il récitait une prière des morts à Maïlikki pour l'âme de ce guerrier saurien. Pour nombre de personnes, Kerlomar était une personne étrange, ne tuant que par nécessité mais priant pour le repos de leur âme et leur accession aux royaumes des dieux de leur Panthéon. Il récitait la rière en druidique et en commun et quand elle finit, son visage se crispa et il frappa.

Kerlomar frappe du tranchant de l'épée et abat son arme sur la gorge du soldat reptilien pour le tuer sur le coup

Mais quand est-ce que les ennuis allaient s'arrêter ? Voilà la question qui passait et repassait dans la boîte crânienne du Nain depuis qu'il avait été capturé. Et maintenant, même libre, cette fameuse question était toujours présente.

¤Bon, ils ont tous pris des initiatives, parfait !¤ Cependant nous n'avons pas encore pu voir ce que valait ces créatures au combat, surtout en situation de surnombre de la part des adversaires... Inutile que je me jette moins aussi sur lui sans réfléchir... Peut-être est-il plus habile que mes compagnons ne le suppose.¤

Le Nain se mit alors en position de combat, légèrement recroquevillé sur lui-même, et attendit de voir comment tournait le combat. Il avait confiance en ses capacités d'analyse et serait capable de savoir s'ils avaient une chance de le vaincre ou non dès que les hostilités seront engagées. Alors qu'il était toujours en train de réfléchir, il vit Kerlomar vouloir achever la créature avant qu'elle ne se relève et termina sa réflexion à voix haute;

-Et puis non à la fin !!! L'humain a raison ! Profitons qu'il soit au sol pour l'y maintenir et l'achever !

Horïn se mit alors à courir vers le monstre et suite à une bonne impulsion, se jeta sans peur sur leur ennemi, comptant bien le maintenir au sol. Il avait déjà eu à lutter contre des Nains lors de bagarres dans les tavernes du Clan. Et Moradin est témoin que certains devaient sûrement être plus habiles que le lézard ! De plus, ce dernier ne pourra que difficilement utiliser son énorme cimeterre s'il parvient à l'agripper.

Cependant la course et l'impulsion fit ressurgir la douleur venant de sa jambe qu'il avait alors temporairement oubliée.

¤Je ne suis pas au meilleur de ma forme alors méfiance.¤

-Il est temps de prendre notre revanche !

Horïn se déplace vers le Yuan-Ti et se jette sur lui pour engager une lutte au sol.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de la Magie Sauvage

Célestia & Mamon

ound 6 (fin)
Célestia attaque Lézard III par Déluge de coups 8(Dé)-1+2(tenaille) = 9 >< CA 17 : Echec
Célestia attaque par déluge de coups 18(Dé)-1+2(tenaille) = 19 >< CA 17 : Touché
Lézard III encaisse 2 (d6) pts de dégâts
Lézard III attaque Célesta sur la défensive 13(Dé)+1 = 14 >< CA 20 = Echec

ound 7
Mamon lance Illumination ; Jet de Vigueur du Lézard III 19 : Réussite
Canthus attaque par morsure 9(Dé)+4+2(tenaille) = 15 >< CA 19 : Echec
Canthus attaque par griffes 12 (Dé)-1+2(tenaille) = 13 >< CA 19 : Echec
Canthus attaque par griffes 12 (Dé)-1+2(tenaille) = 13 >< CA 19 : Echec
Célestia attaque par déluge de coups 4(Dé)-1+2(tenaille) = 5 >< CA 19 : Echec
Célestia attaque par déluge de coups 4(Dé)-1+2(tenaille) = 5 >< CA 19 : Echec
Lézard III effectue une retraite


Narration MD

n pas de côté, et Célestia fut à portée du reptile ; il était déjà largement occupé par le lynx, au bord du puits, et blessé, ce qui rendait sa situation fort mauvaise. Cela se ressentait chez les Compagnons des Marches, qui reprenaient espoir et voyaient maintenant la victoire à portée de main... Mais que valait-elle quand deux compagnons étaient tombés ?

Le poing de la moniale s'écrasa dans le flanc de son adversaire, mais sans surprise, le monstre ne broncha pas. Célestia n'arrivait décidément pas à trouver un point sensible, un coup qui ferait vraiment pâtir ces tas de muscles. Celui ci répliqua brièvement d'un coup de cimeterre, mais Célestia n'eut qu'à se baisser pour éviter la lame ; il fallait dire que la chose cherchait plus à se défendre qu'à faire mal, à présent. La jeune femme ne se fit pas prier pour envoyer son coude dans la mâchoire de la bête, dont les dents n'eurent pas l'air d'apprécier.

Une éblouissante lumière le « frappa » tout à coup ; Célestia n'eut pas besoin de se retourner pour comprendre qu'il s'agissait d'un nouveau tour du prêtre. Mais le flash ne sembla pas incommoder le lézard outre mesure... En revanche Canthus, qui ressemblait maintenant à une grosse boule de poil bondissante et crachante, lui donnait du fil à retordre avec ses griffes et ses crocs qui le menaçaient sans cesse ! Sans relâche, la moniale frappa, mais avec une maladresse telle que ses poings manquèrent son adversaire. Il était grand temps que le combat se termine, car la fatigue se faisait ressentir dans les muscles et dans les esprits...

Comme répondant à cette logique, le puissant reptile bouscula Célestia et laissa le félin enragé derrière lui, pour s'échapper en quelques enjambées de cette pièce jonchée de cadavres. La bestiole était rapide, et personne n'avait eu le temps de l'arrêter...

La jeune femme s'enquit de son compagnon, qui avait à présent le teint cadavérique : ces efforts, et la perte de Galanodel et Dragan l'avaient presque achevé. Le regard qu'ils échangèrent fut lourd de d'accablement et de chagrin. Cela dit, sa volonté était plus forte que tout ; il se pencha au dessus du puits, et s'exclama plaintivement :

- Il n'est pas mort... ça n'est pas fini ! C'est un Yuan-ti, je crois...

Un simple coup d'oeil confirma ces dires à la combattante. C'était un monstre massif, et caparaçonné... bref, encore un adversaire de taille. Mais au moins, il était trente pieds plus bas.


Horïn, Gaënor, Aanehiel et Kerlomar


ound 1
Aanehiel retarde son action
Gaënor retarde son action
Kerlomar attaque Yuan-ti par épée brisée 17(Dé)+1-2(arme brisée) = 16 >< CA 14 : Touché
Kerlomar inflige 6(1d6+1) pts de dégâts
Horïn engage une lutte
Attaque d'opportunité par morsure de Yuan-ti 9(Dé)+4-4(à terre) = 9 >< CA 11 : Echec
Horïn tente de saisir le Yuan-ti 13(Dé)+4 = 17 >< CA contact 7 : Saisi
Test de lutte opposé, Horin 4(Dé)+4 = 8 >< 15 (6[Dé]+9) : Echec
Attaque d'opportunité de Kerlomar 15(Dé)+1-2(arme brisée)+2(tenaille) = 14 >< CA 14 : Touché
Kerlomar inflige 7(1d6+1) pts de dégâts
Attaque d'opportunité à mains nues de Horïn 3(Dé)+4+2(tenaille) = 9 >< CA 14 : Echec
Yuan-ti se relève



Narration MD

rofitant de la position désavantageuse de l'homme serpent, Kerlomar fonça et décrivit un large arc de cercle de son épée brisée vers le cou du monstre. Mais l'arme n'était guère aisée à maniée, car déséquilibrée ; il frappa l'épaule de point fouet, juste en dessous d'une plaque, et trancha profondément la chair. C'était un bon coup, mais loin d'être suffisant pour achever un tel adversaire !

Voyant cela, Horïn se jeta littéralement sur l'homme serpent : les deux cent dix livres du nain le heurtèrent de point fouet ; l'espace d'un instant, on aurait dit que le monstre avait tenté de mordre le nain, mais celui ci était arrivé si vite qu'il n'avait réussi qu'à le recevoir en pleine tête. Horïn tendit ses bras pour tenter de l'enserrer, mais l'autre le maintenait à distance de toutes ses forces grâces aux siens ; l'espace d'une seconde, le Vigoureux regarda son adversaire dans les yeux... Des yeux verts et fendus, effrayants de malveillance et de... stupidité. Et un visage écailleux, une bouche garnie de crocs acérés... d'où jaillit sans prévenir une longue langue fourchu qui vint lui titiller les narines.
Tout à coup, il sentit deux choses -c'étaient des pieds, en l'occurence- se placer au niveau de sa taille, et exercer brusquement une énorme pression, pendant que l'homme serpent continuait à maintenir ses bras. Horïn décrivit à son tour un magnifique arc de cercle au dessus de son ennemi, et s'étala de tout son long sur le dos en poussant un « Ouch ». Visiblement, en plus d'être bien armé, la Chose était habile à la lutte.

Et elle fit mine de se relever en s'aidant d'une main, tandis que l'autre cherchait la garde du cimeterre accroché dans son dos... Kerlomar tenta de l'en empêcher, et lui donna un violent coup de taille qui l'atteint en pleine poitrine ! Horïn lui, tenta de lui botter la figure, mais il vit trop court : s'il avait voulu toucher, il aurait dû avoir une jambe deux fois plus longue, car son pied ne frappa que l'air.

Malgré sa chute et ses deux blessures, le Yuan-ti se redressa, et dans un long et glacial grincement, son énorme lame courbée fut mise au jour...
Pendant ce temps, les deux demi-elfes étaient prêts à l'action, à quelques pas de là. Auraient-ils le courage de s'attaquer au monstre ?

Initiative
Aanehiel 17
Gaënor 15
Mamon 11
Célestia 11
Kerlomar 10
Horïn 7
Homme serpent 5



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 Plan_Delzoun_2.jpg

Kerlomar avait beaucoup espéré du coup d'épée qu'il allait donner et avait voulu abattre le combattant reptilien en un seul coup bien placé à la gorge. Mais le poids de l'arme fut traitre et il ne frappa que l'épaule du monstre, même si celui-ci semblait en souffrir. De plus, l'attaque du nain aurait pu renverser la situation, et quand la créature saurienne parvint à se relever après quelques échanges de coups, le druide avait poussé un soupir de découragement. De plus, il venait en plus de sortir un magnifique cimeterre que Kerlomar ne parvenait pas oublier pour deux raisons : parce qu'il voulait le récupérer à la mort du guerrier reptilien et aussi car il se disait qu'avec une telle lame, les dégats seraient sérieux.La créature semblait savoir parfaitement manier son arme, se qui pouvait se révéler très dangeureux très dangereux. Mais les deux blessures qu'il avait à l'épaule et à la poitrine pouvaient servir et il fallait frapper de partout pour l'affaiblir. Aussi Kerlomar porta t'il ses mains à sa bouche et imita un hullulement de chouette et quelques secondes après, une chouette brune battait des ailes pour arriver à sa hauteur avant de voler en cercle au-dessus du guerrier saurien, prêt à le frapper. Le druide se sentait un peu plus rassuré de voir son compagnon animal combattre à ses côtés.

-(druidique) Haridian, vises les yeux et la nuque !

Kerlomar en profita pour regarder l'emplacement de tous. Seul le nain était, comme lui, entré en contact avec la créature. Les deux demi-elfes se distinguaient de nouveau par leur courage et leur utilité, ils étaient tous deux plus loin et plus enclins à se protéger l'un l'autre plutôt qu'à venir aider à relever la situation mal engagée. Kerlomar fit un clin d'oeil au nain suivit d'un signe de tête, leva de nouveau son épée cassée et frappa, espérant que le guerrier nain allait en profiter pour attaquer le reptile qui, selon les plans du serviteur de Maïlikki, s'occuperait de lui comme de la première menace et ne ferait pas attention au nain désarmé .

Kerlomar et Haridian attaquent.

e lézard avait fini par fuir mais la victoire avait un goût amer. Ils n'étaient plus que deux membres du groupe. En plus il était évident que le fuyard allait prévenir ses petits copains pour se venger. La moniale s'assura de l'état de Mamon et de son compagnon félin et regarda à son tour dans le puit. Il restait encore quelqu'un à combattre. Une question se posait tout même. Comment descendre dans le puit sans risque ? Et fallait-il vraiment poursuivre le combat alors que des renforts pouvaient arriver à n'importe quel moment ? Comme deux avis valaient mieux qu'un, Célestia demanda conseil auprès de Mamon.

"(commun) Que fait-on ? On reste ici au risque de voir rappliquer toute la garde de lézard où on s'occupe de l'autre en bas ? Et puis pouvons nous abandonner nos compagnons perdu ?"

Elle attendait la réponse de Mamon avec impatience. Elle la redoutait mais elle se rangerait à l'avis d'un membre haut placé de la compagnie.

"(commun) Je commence à penser qu'on aurait mieux fait d'affronter les créatures nocturnes qui nous encerclaient. Et puis on ne peut pas laisser les secrets de la compagnie ici."

Suit la décision de Mamon après avoir récupéré les objets vitaux des morts.

Apparement, les sales bêtes étaient méchantes et habiles au combat. Si un seul arrivait à contenir un nain et un humain, ils ne seront pas trop de trois pour le vaincre. Et l'attention de la sale bête était détournée par le combat déjà en cours. On allait voir si les soins de l'humain étaient aussi efficaces qu'ils le semblaient. Si ce n'était pas le cas, il s'effondrerait au bout de deux minutes de combat.
La chouette posait d'autres problèmes à Aanehiel. Bien sûr, il avait entendu parlé des familiers des rôdeurs et des druides. Mais si l'humain espérait que la chouette blesse la sale bête alors que le nain n'y arrivait pas... A moins qu'il ne fusse un druide très puissant... Qui s'était fait capturé comme eux. Ca ne tenait pas la route. Ou alors ce n'était qu'une diversion ! C'est ça ! Il allait sacrifier ma chouette et... Sauf qu'il l'avait soigné, lui, Aanehiel. Ce ne collait pas avec l'idée d'un druide qui sacrifierait son familier. Non, décidement il ne comprenait pas.

Il jeta un regard à sa bien-aimée pour lui signifier qu'il se battait pour elle et qu'il était fier de le faire. Il était peu probable qu'elle ait compris mais il aurait tout le loisir de s'expliquer plus tard. Aaaah, les joies du couple... Il s'avança vers la sale bête et tenta de lui assener des coups de baton, à la tête pour ne pas blesser le nain.

Aanehiel effectue un pas de placement et attaque le lézard avec le bâton.

- Nom de nom ! Par Moradin tu vas voir ce que tu vas voir !!! Tous sur lui !!!

Le Nain avait été peu heureux de se retrouver à nettoyer le sol derrière le lézard avec sa barbe et comptait bien faire payer cet affront à cette maudite bestiole ! Se relevant aussi vite qu'il le pût, mais tout en surveillant les mouvements de leur redoutable adversaire, une lueur de rage commença à naître dans ses yeux.

¤Il faut lui faire lâcher son satané cimeterre ! Sinon il va finir par nous le planter entre les deux yeux !!! ¤

Se détendant comme il le pût, Horïn tenta d'attraper la main du lézard, bien décidé à lui faire lâcher son arme, ou tout du moins, à entraver ses mouvements. Faisant ce geste, il sentit sa jambe le lancer, une nouvelle fois et grimaça mais contint la douleur, restant concentré sur son objectif; cette grande lame bien aiguisée. Peut-être que les mouvements de ses camarades d'infortune, qui s'activaient eux aussi l'aiderait dans sa tâche... En tous cas une pensée pour son Dieu ne fût pas de trop...

Horïn tente un désarmement sur le lézard.

Les yeux écarquillés, Gaenor n’avait rien manqué de la résurrection de la chose. Elle qui semblait agonisante s’avérait être bien plus résistante qu’elle ne l’avait tout d’abord cru. Le nain, pourtant massif, se disait-elle, avait été projeté par la bête avec une déconcertante facilité. La jeune demi-elfe fut parcourue par un frisson glacé tandis que sa respiration s’accélérait. Tandis que le druide s’essayait à toucher l’ennemi, elle balaya la salle afin de trouver une issue ou au moins un refuge.
Cependant, le regard d’Aanehiel l’interrompit et elle en oublia, pour un bref instant, la situation dans laquelle tous les quatre se trouvaient : Il voulait la protéger. Elle en était sûre !

Tandis qu’il s’éloignait d’elle, Gaenor ne le quitta pas des yeux. Et seulement, elle réalisa que ces trois hommes, et non seulement son compagnon, risquaient leurs vie tandis… tandis qu’elle ne faisait qu’assister au triste spectacle de leur déroute. Certes, elle était une Dame et les Dames doivent être protégées…

L’orgueil et les principes, si profonds soient-ils, ne résistent pas longtemps face aux manifestations de l’instinct de survie. Le bon sens l’emportait enfin : Mieux valait se salir les mains et attaquer la chose à quatre plutôt que se laisser dévorer comme d’autres avant eux.

Après un regard fébrile porté à sa dague et avoir fermement ramené son bras gauche devant elle comme s’il s’était agi d’un bouclier, elle s’engagea, sans fougue ni exaltation, à la suite d’Aanehiel, déjà prêt à frapper la chose.
Arrivée à quelques pas de la bête seulement, elle vit le nain se précipiter sur elle. Gaenor se décala suffisamment pour se donner une chance de frapper ce qui tenait lieu de flanc à l’ennemi et cessa enfin de réfléchir à la fin atroce qui serait sûrement la leur.

Se décale sur le côté afin de ne pas être entravée par Aanehiel et tente de frapper le Yuan-ti.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - Année de la Magie Sauvage

Célestia, Mamon, Gaënor, Aanehiel, Kerlomar et Horïn

ound 2
Aanehiel attaque Yuan-ti par bâton 4(Dé)+2 = 6 >< CA 16 : Echec
Gaënor attaque Yuan-ti par dague 17(Dé)-1 = 16 >< CA 16 : Touché
Yuan-ti subit 2 (1d4-1) pts de dégâts.
Kerlomar attaque Yuan-ti par épée brisée 3(Dé)+1-2(arme brisée)+2(tenaille) = 4 >< CA 16 : Echec
Haridian attaque par serres 16(Dé)+5 = 21 >< CA 16 : Touché
Haridian inflige 1 (1d4-3) point de dégâts. Hors de combat
Horïn tente de désarmer le Yuan-ti
Attaque d'opportunité du Yuan-ti 11(Dé)+10 = 21 >< CA Horïn 11 : Touché
Horïn subit 6 points de dégâts. Pvs 14-6 = 8 pts de vie restants, -6 temporaires.
Yuan-ti perd 1 pt de vie : Mourant

Mamon fouille Dragan : prend une rapière de maître, arbalète légère et 20 carreaux
Célestia prend les armes du lézard : cimeterre et écu en acier



Narration MD

e jeune et brave demi-elfe fonça sur le monstre, décrivant un large cercle avec son bâton, avant de viser la tête ; mais -était-ce dû à la nature peu habituelle de l'arme ?- il n'y eut qu'un sifflement. Il était passé si haut au dessus du Yuan-ti qu'on pouvait se demander s'il avait vraiment eu l'intention de le toucher.
Alors, Gaënor surgit à la gauche de son compagnon, sa dague fermement serrée dans son poing, et asséna un coup d'estoc précis et rapide à l'épaule de son adversaire, perçant le cuir écailleux et la chair dure.
Après une chute et trois blessures, le monstre devait forcément faiblir ! Mais ses yeux sans expression, son faciès reptilien figé, et sa stature toujours fière et imposante ne laissaient percevoir aucune faille.

Kerlomar, après les deux habiles coups qu'il venait de porter, espérait bien que le troisième serait fatal. Il plongea son morceau d'épée vers l'abdomen du monstre, mais l'assaut était bien faible, et n'avait aucune chance de trouver un chemin entre les plaques qui le couvraient. La lame fut détournée, et manqua d'ailleurs de peu d'entailler la cuisse de la jeune demi-elfe.
La chouette, qui jusque là décrivait simplement de larges cercles dans la salle, fondit sur l'homme-serpent, et s'agrippa sur sa tête à l'aide de ses serres. De son bec, elle essaya sans succès de lui crever les yeux, et dû s'envoler de nouveau tant le monstre secouait la tête. Mais les serres avaient laissé de profondes marques sur la caboche de la bête !
Alors, Horïn, redoutant que leur adversaire ne se serve de son énorme cimeterre sur l'un d'eux, sauta à son bras pour tenter de lui arracher l'arme des mains. Mais le monstre vit la manœuvre, et avec une rapidité fulgurante, il abattit sa lame sur cette téméraire petite chose, le renvoyant au tapis avant même qu'il ne l'ait touché. Horïn roula au sol, se tenant le bras droit d'où jaillissait un véritable flot de sang.

Aanehiel allait tenter un nouveau coup de bâton, lorsqu'il vit les deux mètres du Yuan-ti lui tomber dessus ; croyant à une sorte de charge, il sauta par réflexe en arrière, et la chose s'écrasa lourdement sur les dalles. Anéantie.
Ses blessures avaient finalement eu raison de lui ! Le soulagement était énorme ; s'il avait eu le temps de placer un second coup, l'un d'eux serait probablement mort. A présent, elle n'était plus qu'un tas de muscle sanguinolent, et inoffensif.

Alors, une voix vint du puits.

- Ça va, en bas ?

C'était une voix masculine, mais un peu faiblarde. En levant les yeux, ils purent voir, éclairé par la lumière d'un feu, ou d'une torche, un visage humain, aux cheveux assez longs. Puis, une autre personne se pencha au dessus du puits. Une femme, aux cheveux couverts d'un bandeau vert.


C'était Célestia, qui de son côté, avait fouillé rapidement le cadavre de sa victime, sans rien trouver de particulier, excepté une curieuse marque au fer rouge sur sa poitrine, représentant un cobra dressé.
Elle se rabattit donc sur ses armes. Un remarquable cimeterre, ciselé sur tout le long de sa lame de motifs aériens. Des petits pierre rouges étaient incrustées dans la garde, et le tout était fait d'un acier bien poli. Ce genre d'arme était peu courant par ici, mais elle avait sans doute une valeur appréciable, et devait être fort utile en combat ; mais pas pour la moniale, certes, qui elle préférait les poings.
Le bouclier quant à lui, était plus classique. Un large cercle d'acier, bombé, avec une proéminence en son centre. Deux poignées accommodées de cuir permettaient de le tenir fermement. Il avait vécu, cela se remarquait à sa patine et à ses quelques bosselures et rayures.

Mamon quant à lui, récupéra les deux armes de leur compagnon tombé au combat, récitant au passage une très brève prière. Il était visiblement choqué par la vision de leur Frère ainsi décapité...

- Je crains que nous n'ayons pas le choix, Célestia... Nous devons avancer, et nous encombrer de son corps serait idiot. Mais nous pourrons peut-être revenir le chercher, si jamais nous sortons d'ici. Aidons d'abord ces gens, en bas !

Il courut jusqu'au puits, rejoint par la moniale. Le yuan-ti était déjà mort... et plusieurs personnes entouraient son cadavre. Des humains, probablement. Un grognement de douleur se faisait entendre, d'une personne invisible, de ce point de vue.



Ce message a été modifié par Gerbo le Blaireau le Mercredi 13 Février 2008 à 13h57

Décidemment, ce n'était vraiment pas sa journée ! Alors qu'il avait voulu faire de son mieux, il n'avait réussi qu'à recevoir un meurtrier coup de cimeterre au bras, lequel avait provoqué une bien vilaine blessure. Au moins avait-il pu voir leur ennemi tombé comme une masse sur le sol, mais cela ne lui apporta que peu de réconfort.

Horïn, étalé sur le sol, se tenant le bras de sa main libre, souleva rapidement celle-ci pour constater l'étendue des dégats. Sous le flot de sang qui survint alors, il se dépécha de remettre sa main afin de comprimer l'artère et de limiter un tant soit peu l'hémorragie. Le sang passait à travers ses doigts mais c'était toujours mieux que rien.

Mais soudain, la douleur qu'il ne ressentait pas encore vint d'un coup, bien plus intense et piquante que celle qu'il avait pu ressentir à la jambe. En quelques minutes il avait reçu deux blessures, c'était peu glorieux...

-Par Moradin !!! C'est que ça fait mal !!! Le premier qui m'dit que j'ai été vengé et que je dois pas me plaindre car j'aurais pu prendre ce coup en pleine gorge, je lui en mets une !

Ces paroles furent plus pour ne pas penser à la douleur et gueuler un bon coup qu'elles n'étaient pensées. Horïn tenta de s'asseoir mais la douleur était trop vive. Toujours allongé, il tourna alors la tête vers le corps du lézard, tout en grommellant un flot d'insultes continu, en Nain, à l'encontre de celui-ci.