Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

L'ensorceleur en avait plus que mars de cette situation qui durai et qui lui faisait perdre du temps mais lorsqu'il allait répliquer, les propos sages de Mamon le firent taire et il eut tout à coup une grande estime pour ce personnage.
¤Oui cette homme est sage et droit. Je ne suis pas si idiot que ce que les gens peuvent penser, mais laissons les fabuler. Les propos de Mamon viennent de me toucher au plus profond de mon âme, et je lui suis très reconnaissant.¤

Valcor se retourna vers Mamon ne se préoccupant plus des autres et redevint tout à coup très calme.
"Les paroles que tu vient de prononcer Mamon son très sage, et de part ta parole, j'en conclue que tu es un homme respectable et honorable, et je t'en suis reconnaissant, pour m'avoir montrer qu'il reste des gens comme toi sur cette terre. Je serais ravie de même si nos chemins se recroises de te saluer et d'aller boire avec toi. J’espère que ton chemin sera éclairé par ton Dieux quelque qu’il soit aussi bien que tes paroles viennent d’éclairer cette discussion...Merci, mais comme tu dois t'en douter, ma décision est prise et je ne changerais pas d'avis, je veux retrouver mon cousin que ma montrer en rêve Mystra. Je ne réussirais qu’avec lui."
Puis l'ensorceleur lui afficha un léger sourire et se retourna vers les autres toujours avec sérénité. Puis il décrocha la bourse qu'il venait de prendre et la jeta à Giulia.
"J’espère que nous serons quitte oui. Je n'ai plus rien à dire et je m'en vais donc. Et pensez de moi ce que bon vous sembles, cela n'a pas d'importance. Je n'attendrais pas plus....Cependant, oui la stupidité...oui Giulia tu as raison, la stupidité, mais parfois les apparences sont parfois trompeuse, ne l'oublie pas. Je vous souhaite bon vent...Pour ce qui est de l'épée... je la garde...Bonne chance à tous...Et merci Mamon, tu es un homme honorable, et pour tes paroles, sache que tu viens de te faire un ami."

Sur ces mots, l'ensorceleur remit sa capuche et fit marche arrière, passant devant Kran il lui fit un signe de la main puis détala dans l'obscurité en direction de l'ancien emplacement du campement pour pouvoir se repérer et repartir au bonne endroit. Tout cela lui avait donné de l'énergie, oui de l'énergie à revendre...
Valcor retourna pour passer de motte d'herbe en motte d'herbe prêt à utiliser un de ces sorts s'il on lui courait après.


Valcor action en attente Saut.

Comment la situation avait pu dégénérer de cette manière. Valcor avait le don pour se mettre dans des situations des plus inextricables. Pour un peu on n’aurait pas besoin d'une mauvaise rencontre, on se débrouillerait très bien sans elle. Il fallait intervenir et Célestia n'était pas ce qu'on pouvait appeler une diplomate. Valcor voulait partir et même si ce genre d'attitude désespérait notre moinesse, le retenir aurait été une grossière erreur.

"Du calme les amis, rien ne sert de s'énerver de cette manière. Il veut partir et bien il faut respecter son choix. De toute manière il veut voyager seul et bien je lui souhaite beaucoup de chance car il va en avoir besoin. Voyager en solitaire dans ces contrées, c'est de l'inconscience pure et simple. Mais c'est pire qu'un âne qui ne veut pas bouger, lorsqu'il a une idée en tête il ne l'a pas ailleurs. Dragan inutile de perdre ton énergie pour cet homme là. Il est sans danger pour nous et la compagnie. Il l'était même presque plus avec nous d'une certaine manière. Et puis retenir un homme contre sa volonté n'amène jamais rien de bon."

Célestia espérait avoir trouvé les mots justes pour convaincre tout le monde. Elle était extrêmement déçue du comportement de Valcor, mais comment en vouloir à un homme qui ne croyait en rien sauf en lui même. Elle avait presque pitié pour lui comme si elle le voyait pour la dernière fois.

¤Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Cela devrait être sa devise ou peut être son épitaphe s'il continue comme ça.¤

Elle se ressaisit rapidement et se tourna vers Mamon.

"Pour les traces, tout ce que je peux dire c'est qu'il y a eu beaucoup de passage par ici. Par contre Giulia tu viens de me dire que tu connaissais les intentions de cet homme. Voilà qui est intéressant. Tu as bien fait de ne pas rester avec lui car c'est peut-être toi qui serait étendue devant nous. Par contre donne nous des détails sur le convoi que tu devais accompagner et sur tes assaillants si je peux m'exprimer ainsi. Cela nous aidera peut-être à comprendre ce qu'il s'est passé ici."

Célestia se demandait si Giulia n'avait rien à dire de plus. L'attitude qu'elle avait eu en voyant le corps laissait penser le contraire. D'après ce qu'elle pouvait voir il semblerait que le fameux convoi avait été attaqué.

"Bien je crois que nous devrions chercher d'où viennent ces traces s'il n'y à rien de particulier sur le corps. Il faudrait l'enterrer on ne peut pas le laisser comme cela."



Ce message a été modifié par Célestia le Vendredi 30 Juin 2006 à 09h43

La roublarde ramassa la bourse que le fuyard avait jeté devant elle et alors qu'elle s'apprêtait à regarder son contenu, elle se rendit compte que Celestia venait de lui parler et qu'une réponse s'imposait. Le moment tant redouté par Giulia venait d'arriver, elle s'adressa donc à ses compagnons d'armes.

" Comme je vous l'ai dit avant, Ollo m'avait engagé, il était donc mon employeur. Je devais escorter cette caravane avec d'autres hommes dont je ne connaissais pas l'identité. Maintenant que la situation est assez difficile je vous dois la vérité, si j'ai accepté cette mission, c'était pour avoir une information importante sur quelque chose qui n'est pas illégal et qui ne consistait en aucun cas à la mort de quelqu'un. Mon employeur n'était pas quelqu'un de très respectable et donc je ne peux garantir que ma mission se limitait à escorter la caravane mais heureusement pour moi, je n'ai pas eu le temps de savoir car nous sommes faits attaquer avant cela. Et si vous voulez tout savoir, voici les seules choses dont je me souviens, nous avons subi une attaque violente, j'ai beaucoup de chance si on puis dire, qu'un juste après cette attaque et alors que j'étais caché dans les herbes, j'ai pu voir le visage de nos attaquants : il s'agissait d'un groupe d'une douzaine d'orques. Grâce à mes petites jambes et à ma chance, j'ai pu leur échapper et c'est ainsi que j'ai rencontré Valcor et Feu Setuphan, dans une auberge dont le tenancier m'a sauvé la vie."

Toute cette histoire paraissait à la fois proche et loin pour Giulia, Sept était mort, Valcor venait de fuir face au danger et la chaleur de l'auberge semblait bien loin maintenant. Et alors que la demi elfe venait de finir son récit, elle pouvait maintenant regarder le contenu de la bourse.

Le regard sombre, Dragan avait regardé l’ensorceleur fuir leur petit groupe avec une vélocité qui ne lui présageait rien de bon.
¤ Mon Seigneur, pria-t-il, puisse le choix de mes compagnons de laisser partir cet homme ne pas nous coûter plus que le fait de l’avoir gardé à l’œil avec nous. ¤
Le paladin tenta de chasser les ombres et les craintes qui accaparaient son esprit comme une funeste prédiction d’un avenir proche. S’obligeant à écouter les paroles de la jolie demi-elfe, il remarqua que celle-ci était revenue sur le sujet des raisons qui l’avaient mené jusqu’ici.
Lorsqu’elle eut terminé son récit, il était tellement interloqué qu’il en avait presque oublié l’infâme scélérat de Valcor.

- Dame Giulia, ce que vous venez de nous conter est des plus intéressant. Je veux même bien croire que si nous l’avions su auparavant cela aurait pu éclairer nos lanternes d’une tout autre lumière. Pour cela, il faut que je vous explique les raisons de la mission initialement confiée au détachement qui partit de Sundabar il y a quelques jours et auquel je fus rattaché par le scribe Théodus par la suite. Un homme est venu pour nous mander afin que nous trouvions l’origine de la disparition de caravanes en provenance de l’orient traversant le grand désert de l’Anauroch. Une fois entrés dans la région des Marches d’argent, ces convois ont une fâcheuse tendance à se volatiliser au grand désarroi du conglomérat marchand. Ce qui d’ordinaire n’était pas quelque chose d’inhabituel dans cette contrée se transforme peu à peu en systématisation importante de mauvais augure. Le Conseil pensait qu’un danger important pouvait se terrer sous ces récidives de brigandage.

Il se tût pour regarder ses compagnons. Manifestement il avait capté l’attention de son auditoire.
- Je ne peux pas croire que cela ne soit qu’une simple coïncidence qui vous a mené jusqu’à notre rencontre, Dame Giulia. Ce… Ollo, vous dites qu’il n’était pas un individu des plus honnête. J’imagine que s’il avait accepté d’escorter le convoi dont vous faisiez partie, ce n’était pas pour les raisons évidentes de protection. Mais alors, lesquelles ?
Pensif, il s'arrêta, laissant l’occasion aux autres d’exprimer leur opinion qui s’avéreraient certainement très intéressantes.

La roublarde avait jusque là bien joué ses cartes, Dragan était intéressé par ces orques qui attaquaient les caravanes, et apparemment, cela ne dérangait personne que Giulia ai pu être une employée de Ollo, même si ce ne fut que l'espace d'un instant. Sans Dragan et ses compagnons, l'homme-sanglier serait peut être sorti victorieux de la bataille, la roublarde trouvait donc normal d'aider ces hommes. Après tout, peut-être que si elle leur parlait de tout, ils devraient rentraient à Sundabar et elle pourrait ainsi assister à la Grande Cabriole, si jamais elle réussissait à trouver le lieu exact.

-"J'ai une information qui confirme votre rapprochement entre mon histoire et votre mission : lorsque ma caravane fut attaqué, j'ai juste eu le temps de me cacher dans les hautes herbes. Le temps que je reprenne mes esprits et mon souffle, j'ai pu voir des orques qui nettoyaient les lieux, c'est surement pour cela que les caravanes semblent se volatiliser. Pour Ollo, comme je vous l'ai dit, il ne me semblait pas être avec moi dans la caravane, mon hypothèse est la suivante : peut-être que la caravane que j'escortais, transportais une pièce rare ou quelquechose d'important et ne nous voyant pas revenir, Ollo à décider de partir à notre recherche. Je ne dis pas qu'il était seul, il a dû venir accompagné mais les orques auraient très bien pu leur tomber dessus, et par chance si on puis dire, Ollo leur aurait échappé et serait arrivé jusque ici."

alanodel était stupéfait et restait bouche bée face à la découverte de ce lieu imprégné de magie. Cela accru la peur qui le taraudait depuis un moment mais aussi sa curiosité et son excitation... Peut-être était-il enfin parvenu à trouver ce qu'il était venu chercher si loin au Nord? Les mystères et les parchemins Nétherisse se trouvaient peut-être enfouis sous ses pieds! Les yeux écarquillés le prêtre et disciple du Seigneur des Sorts jubilait intérieurement, la peur l'avait définitivement quittée, tout au moins pour le moment et il contemplait l'aura de la bâtisse attendant que son sort se termine...

Il se frotta les mains, elle se refroidissaient déjà malgré l'afflux de magie divine qui les traversait depuis que le prêtre avait lancé ses sorts. Mettant ses mains dans les poches de son long manteau, il s'empressa de de rejoindre les colonnades pour se mettre à l'abri sous le préau. Il y verrai sans doute un peu plus clair demain matin, pour le moment Galanodel se contenterai d'allumer un feu, cela aurait été surprenant pour quelqu'un qui était doué de pouvoir magique de ne pas réussir assez vite.

Arrivé sur place il examina les lieux... Tout en faisant cela le magistrati était déjà en train de déballer machinalement ses affaires à un endroit qui lui semblait sec. Sa couverture épaisse était enroulée dans sa paillasse, il décrocha donc cette dernière de dessous son havresac et déroula le tout avant de s'installer le plus confortablement possible. Assis sur sa future couche Galanodel cogitait et inspectait les lieux du regard profitant des derniers instants de lumière que lui offrait son sort. Il avait en même temps et comme à son habitude enlevé son manteau, il lui servirait de seconde couverture... Le mauvais temps qui s'annonçait encore pour cette nuit valait bien cela. Il ôterai ensuite ses bottes pour les placer sous sa paillasse au niveau de la tête, même si cela n'était pas un oreiller de plume ça ferait office et au moins demain les bottes seraient chaudes et peut-être sèches...

Dragan avait écouté sans rien dire les propos de Giulia. Entendre sa jolie voix lui faisait du bien, apaisant son esprit de la colère qu’y avait fait naître Valcor. Quand elle eut terminé, il continua à livrer le fruit de ses réflexions.
- Cela aurait tendance à confirmer que les convois sont indifféremment attaqués qu’ils soient en provenance de l’orient ou de Sundabar. Je ne pense pas que la nature du chargement soit la raison qui pousse les auteurs de ses crimes à continuer leurs exactions. Il y a vraisemblablement peu de chance pour qu’autant de caravanes transportent des biens de même nature, surtout s’il s’agit d’objets rares.
Par contre le fait de savoir que des orques sont les brigands qui opèrent dans ces attaques est édifiant. Je ne crois pas que ces créatures dégénérées soient capables de plan d’action aussi élaboré. Ce qui implique donc que des individus plus intelligents orchestreraient la chose depuis de sombres coulisses.

Il se tourna vers la moinesse pour rechercher son approbation.
- Sœur Célestia, je crois qu’il est de notre devoir d’en apprendre plus sur la nature exacte de ces raids. De plus, mon appartenance à la phalange de la Licorne m’enjoint de tout faire pour y mettre un terme définitif. Ces traces nous conduiront jusqu’à leur camp je suppose. Je pense que vous tous, membres de la Compagnie des marches, vous adhérerez à mon avis. Dame Giulia, je crains que votre retour à Sundabar ne soit encore retardé, mais je suis sûr que vous trouverez une quelconque forme de compensation à nous suivre et nous aider dans notre mission. Après tout, ce ne serait que forme de salaire si vous récupériez quelques babioles dans les poches de scélérats dont vous auriez aidé la région à se débarrasser.

Célestia écoutait attentivement les différents propos de son entourage. Elle essayait d'y voir un peu plus clair dans toutes les informations qu'elle pouvait entendre. Elle était assez d'accord avec Dragan, les orques aussi doués soient-ils pour tendre des embuscades n'avait pas suffisamment d'organisation pour penser à nettoyer leurs traces. Ce qui laissaient donc penser qu'une conscience supérieure les dirigeait. Mais qui pouvait avoir assez de cran pour diriger des orques.

¤Un orque un peu plus costaud que les autres, peu probable. Un ogre serait un choix beaucoup plus judicieux. Mais il est rare qu'ils prennent des précautions pour ne pas se faire remarquer, ce serait même plutôt le contraire. Quelqu'un cherchant à détourner l'attention. C'est une hypothèse à ne pas écarter mais difficile à démontrer.¤

"Je suis bien d'accord avec vous frère Dragan. Il nous faut connaître pourquoi de telles exactions sont commises en ces contrées. Et je pense que Giulia ne verra aucun inconvénient à différer son retour vers Sundabar. En attendant que faisons-nous ? On suit la piste pendant qu'elle est encore fraîche ou bien attendons-nous le lever du jour ?"

La prudence aurait été bien sûr d'attendre le lever de l'astre flamboyant, mais le mauvais temps pouvait faire disparaître des indices importants. Un chose perturbait également Célestia. Pourquoi et comment cet homme s'était retrouvé ici ?

¤C'est étrange tout de même qu'il y ait ce corps ici. S'ils ne voulaient pas laisser des traces, celle-ci en est une de taille. Je me demande s'ils n'ont pas été dérangés, à moins qu'il ne s'agit de tout autre chose. Et puis ces convois disparaissent où ?¤

Célestia restait pensive, cherchant les plus petits indices qu'elle n'aurait pas vu autour du corps ou sur lui.

L’ensorceleur jeta un dernier coup d’œil au groupe, puis remit sa capuche, attrapa son bâton et se retourna. Il partit donc en direction de leur ancien campement, lieu où son véritable voyage vers Sundabar allait se lencer. Comme tout le monde le pensait, Valcor aurait un voyage difficile, mais il savait qu’il ne mourait pas en route, car ces plans lui interdisaient. Il pensait que ce qu’il avait dans la tête lui permettrait de survivre, en tout cas il l’espérait. Mais comme avait dit le groupe, Valcor savait que le voyage serait dur et qu’il n’aurait pas le droit à l’erreur, mais il comptait sur sa foie et sa force mentale pour le guider. Il partit donc vers l’emplacement de leur ancien campement où il pourrait mette à exécution son départ, comme il l’avait prévue.
¤Au revoir mes amis, même si mon départ ne vous a pas plu, j’espère pouvoir vous revoir plus tard, pour boire une chope…¤

En fait la question posait par Célestia n’était pas évidente. Les connaissances de Dragan en matière de dangers qui pouvaient les menacer en pleine forêt étaient presque nulles. Se grattant la tête sous son casque, il se mura dans un silence quelques secondes, et voyant que personne ne prenait la parole, il s’enhardit et poursuivit :
- Par goût personnel, l’idée ne séjourner une nuit sur les lieux d’une mort aussi violente n’est pas faite pour m’aider à trouver le sommeil. Donner une sépulture décente à cet homme va nous prendre du temps. Et je doute que par la suite qu’autant d’efforts nous plongent aisément dans le domaine des rêves. Tant qu’à être éveillés je suis d’accord de tenter de suivre les traces tant qu’elles sont visibles. Nous ne pourrons pas dire si demain elles le seront toujours.

Il regarda autour du petit groupe. Quelles horreurs de la nuit les menaçaient silencieusement dans l’obscurité au-delà de leur vision ? Dragan imaginait même que dans sa traîtrise Valcor’darche allait revenir accompagner de créatures malfaisantes pour leur tendre un piège afin d’en tirer un quelconque profit.
¤ Ce n’est ni le lieu, ni l’heure de divaguer. Garde tes sens affûtés, ton esprit ouvert et ta foi inébranlable.¤