Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

l y avait mille raisons qui pouvaient expliquer pourquoi cette dague se trouvait perdue ici mais Galanodel n'en retenait qu'une pour le moment. Il ne fallait pas être sorcier pour deviner cela. Il y avait une porte close, de la végétation tailladée, des inscriptions ésotériques et une dague à terre. Conclusion, il était arrivé quelque chose de pas très sympathique à quelqu'un qui avait essayé de dégager la porte avec cette lame, tellement pas sympathique que le bougre en avait laissé tomber son arme. Le magistrati s'avança lentement, chacun de ses pas tâtonnait le sol, le prêtre d'Azouth craignait de marcher sur les ossements du propriétaire de la dague à chacun d'entre eux. Il progressa jusqu'à ce que son bras tendu ne soit plus qu'à un mètre de la porte, sa main droite était fermement serrée sur la garde de son cimeterre, non pas que Galanodel fut prêt à se défendre, mais parce que l'excitation et la peur qui grandissait sans cesse en lui le crispaient au plus haut point. D'ailleurs il pensa à fuir l'espace d'un instant. C'était le moment ou jamais car sous la menace d'un danger mortel, il s'imaginait mal, ses vêtements trempés alourdis par la pluie, courir comme un beau diable dans cette forêt.

Le magistrati ne pouvait pas partir sans aucune information sur ce lieu. Il devait bien y avoir quelque chose d'intéressant inscrit sur cette porte qu'il pourrait déchiffrer et le renseigner sur ce qu'était cette bâtisse antique. Fort de ses connaissances et plus par curiosité que par courage Galanodel leva son bras pour éclairer la porte et rechercher une inscription. S'il ne trouvait rien de probant de cette façon, il chercherait une quelconque trace de magie en utilisant un nouveau sort. Après tout cela, il serait toujours temps de se demander si la porte pouvait s'ouvrir facilement et lui permettre de se mettre au sec...

Galanodel lance 'Détection de la magie'.

Apres avoir déambulé pendant quelques temps sur ce terrain, le colosse des montagnes ne fut pas mécontent de lui car son endurance et sa ténacité allaient enfin payer.

NOn loin de la lisière de la forêt, il aperçut une lueur semblable à une lanterne. Cependant, il n'avait pas encore la certitude que c'était ses compagnons mais en avait une intime conviction. Dans son esprit, il se sentait un peu vexé car personne ne l'avait réveillé ou avertit qu'il se passait quelque chose dans les parages. Il se demandait si c'était par peur de lui ou bien par le manque de confiance de ses nouveaux partenaires. Il essaierait d'en savoir plus.

Par mesure de précaution, il déploya tout en douceur sa hache dans le creux de ses mains et annonça sa venue avec une voix aussi diplomate que possible.

" Je suis Kran, est-ce vous mes compagnons ? Que faites-vous à cet endroit ? Je vous somme de répondre et de vous faire connaître"

Tout en parlant, le barbare s'avançait et commençait à distinguer des silhouettes reflétées par la lumière d'une lanterne. IL demeurait quand même sur ces gardes tout en essayant de prendre le chemin ou il serait le moins exposé dans le cas d'une embuscade.

Vivement interpellé par le discours de Giulia, le paladin s’apprêtait à répondre lorsqu’il jugea bon d’intervenir à l’étrange attitude de Valcor’darche et l’arrivée quelque peu agitée du Colosse des montagnes. Il traversa le groupe pour se diriger vers l’ensorceleur tout en avertissant Kran de son identité et de son intention.
¤ Il ne semble pas nous avoir reconnu, mieux vaut éviter toute méprise qui nous serait fatale.¤
- Holà, ami barbare ! Ce n’est que nous ! Tu as traîné la patte pour venir, tu es plus dur à réveiller qu’un ours en hibernation… Enfin j’imagine.

Dans l’obscurité, Kran ne devait pas le voir mais le servant du dieu brisé souriait de revoir cette force de la nature qu’était leur compagnon illuskien. Cependant, son attitude changea rapidement alors qu’il courait presque pour rattraper Valcor. Il l’agrippa par l’épaule afin de le retourner.
- Hé toi ! Où crois-tu donc aller comme ça ? Je trouve ta façon de faire plus que suspecte. Je ne sais pas ce qu’en pensent mes compagnons, mais je trouve très bizarre que tu sois venu à la suite de Mamon, seul, dans ce bois perdu et que finalement quand nous vous retrouvons, et certainement pas grâce à toi, tu décides de t’en aller comme cela avec comme excuse une abracadabrante histoire de soudain cousin à rejoindre… Tu veux que je te dise ce que je pense ? Je crois que tu n’avais peut-être pas des buts très avouables en ayant décidé de venir jusque là sans nous prévenir. Je ne sens pas le mal en toi, mais depuis le début je te perçois comme un égocentrique mégalomaniaque prêt à tout et à écraser tout le monde dans son rêve d’accéder au pouvoir. Alors partir comme ça, je ne crois pas non.

Dragan était ulcéré comme rarement il l’avait pu l’être de par le passé. D’habitude peu expansif, il lui tenait à cœur pourtant de protéger le petit groupe des tentacules perverses du mal qui avaient tendance à se faufiler par des ouvertures qu’on ne soupçonnait même pas. Théodus, au nom de Sildegarde Dundragon, lui avait confié la tâche d’éliminer les sources hostiles qui menacerait la mission et il entendait bien s’en acquitter. Coûte que coûte.

L’ensorceleur n’avait plus qu’une seul chose en tête, c’était de pouvoir repartir et de retrouver son cousin Luciole qui lui manquait tant. Il marchait d’un pas déterminé, prêt à ne pas se retourner quand il sentit une main l’attraper et le retourner. C’était Dragan.Celui-ci le sermonna et en fini par conclure qu’il voulait des explications. Valcor attendit quelque peut que Dragan est reprit son souffle, puis le fixant dans les yeux, lui souri d’un sourire égocentrique puis lui répondit calmement et lentement.
"Je m’attendait à une réaction de ta part, toi le sage Dragan. Laisse moi te dire tout d’abord que tes inquiétudes bien que stupides à mon égard, son tout à fait justifiés et normal.C’est pour cela que je vais prendre la peine avant de partir de t’expliquer, de vous expliquer le pourquoi de mon départ, même si je pensais vous l’avoir fait comprendre."

Le jeune mage marqua une pose, puis reprit d’un ton calme et serein dans une allure assez lente pour que tout le monde puisse le comprendre.
"Je ne suis pas venu par ici par hasard, oui tu a raison Dragan. J’ai suivit Mamon car je ne voulais pas le laisser seul, et surtout car je suis de nature très curieuse. Je t’avoue que j’essaye de ne rein faire dans le flou, pour toujours pouvoir en tirer quelque chose de positif. Je suis venu dans cette région pour m’entretenir et surtout apprendre le pouvoir des mages qui se trouve à Sundabar. Je n’ai atterrie dans cette région que par pur hasard ou dirais-je plutôt par pure idiotie de ma part. On ma expulsé de la caravane d’où je voyageais, et j’ai donc atterrie dans ce troue à rat ou j’ai pue faire l’agréable connaissance de Setuphan et de Giulia ici présente. Nous avons donc décidé de voyager ensemble pour survivre. J’ai accepté car je voulais découvrir cette région hostile, car comme tu l’a dit, tout ce qui peut rapprocher des hombres m’attire autant que ce qui rapproche de la lumière. Mon âme n’est ni mauvaise, ni bonne. Je ne vie que pour moi et mes ambitions, qui me regarde. Mais voyiez-vous, mes projets doivent se construire avec Luciole, car c’est ma deuxième partie. Je pensais avoir trouver la même chose en la personne de cet honorable Setuph, mais malheureusement il lui est arrivé malheur. Je ne cherche en aucun cas à vous nuire soyez en tranquille, c’es pour cela que je me retire à présent. Ma faiblesse est Luciole, et tant qu’il sera loin de moi, je me sentirais seul, avec seulement la moitié de ma force. Pour ce qui est de ta question Dragan sur mes buts, ils ne te seront en aucuns cas dévoilé, mais tu peux t’en rassurer, tout cela n’à rien avoir avec vous. J’aspire peut-être à de grandes choses, mais sachez tous que je vous ai appréciés tous autant que vous êtes. Mes compagnons, oui vous étiez mes compagnons, et pour moi cela signifie la même chose que vous. Mais arrive un moment ou les chose changes et ou la nécessité de changer de chemin se fait ressentir. Le temps est arrivé pour moi ou je dois vous quitter pour suivre mon chemin ailleurs. Mystra me guide et m’appel, je me doit de suivre son guide qui n’est autre que mon âme. Je n’ai en aucun cas l’intention de vous nuire, ce qui me serait d’ailleurs bien difficile."

¤Ils ne comprennent pas que mon temps par ici est révolu et que je ne demande qu’à partir sans embûche pour pouvoir suivre mon chemin. Mystra guide mes paroles pour que je puisse enfin rejoindre mon destin qui ne saurait m’attendre plus. ¤

"Mais bien sur, si tu pense que je suis mauvais et que mes intentions son de vous nuire, alors tue moi Dragan, tue moi de sang froid. Ton Dieux sera t’éclairer sur mon âme. Je ne suis ni bon ni mauvais, sur ce point tu as raison. Tout ce qui m’intéresse est ce que les deux peuvent m’apporter. Mais tuez moi si votre survie semble en dépendre, tuez moi, ou alors laissez moi rejoindre mon cousin Luciole en paix et en tout bien tout honneur. Mais sachez que mon désir est de ne pas partir en froid avec des compagnons que j’apprécie et respecte. Maintenant je vous die au revoir, ou plutôt à bientôt et que Mystra vous guide dans votre chemin…Prend soin de toi Giulia, et améliore les tires de tes flèches pour ne pas blesser notre belle Célestia."

Valcor afficha un léger sourire qui ne se vie pas sous sa capuche, mais qui lui permettait de partir le cœur tranquille. Giulia et Célestia les deux compagnons qu’il appréciait le plus étaient entre de bonnes mains.

Desserrant son étreinte du poing, libérant par ce geste l’ensorceleur, Dragan n’avait rien perdu de son sérieux et de sa fougue.
- Tu oses dire que mes propos sont stupides ? Et de quel droit critiques-tu mon intention de vouloir m’assurer que tu n’useras pas de félonie à notre égard dès que tu seras parti et que nous aurons tourné le dos ! Je t’ai dit que je ne te croyais pas mauvais mais tu es un arriviste, et ce genre d’homme n’est pas de confiance. Pourquoi dans ce cas accorderais-je crédit à tes paroles suaves ? Tu te permets de parler de mon Dieu alors que tu en ignores les fondements élémentaires et me propose de te tuer alors que tu sais pertinemment que ma charge de paladin envers mon clergé m’en empêche pour le moment, n’ayant pas démasqué ta vilenie !

Dragan reprit son souffle après son éprouvante tirade, puis il reprit avec véhémence.
- Non je ne fais pas confiance en tes intentions, Valcor’darche. Et je ne crois pas qu’avec tes désirs de puissance débridés tu ais plus accepté l’idée de mourir plus que la majorité d’entre nous. Je trouve terriblement suspect ce soudain désir de te retirer et tout ton verbiage ne saurait me convaincre de la véracité de tes propos ! Alors quoi ?! Je ne te laisserai pas partir sans l’accord de tous ici présent afin de ne pas me charger d’une dette trop lourde à porter pour mes épaules si tes actes nous nuisaient dans le futur. Non je ne vais pas te tuer, Valcor mais je puis t’empêcher de fuir ces lieux pour l’instant, le temps que tout le monde s’exprime et décide quoi faire de toi !

Il recula d’un pas manifestement prêt à faire usage de son écu en acier comme d’un assommoir si le besoin s’en faisait sentir. Aux aguets, Dragan ne sous-estimait pas la trompeuse apparence frêle de l’ensorceleur. Son corps chétif et malingre possédait des ressources magiques qu’il ne fallait pas négliger.

Valcor écouta les propose du paladin, puis sourit tout à coup l’aire décontractée.
"Héhéhé et bien soit mon chère. Attendons que chacun donne son avis. Mais je puis vous dire que ma décision est prise et que je partirais que cela vous plaise ou non. Votre arrogance et vos grands aires me déplaises fortement, mais ne voulant pas partir en froideur avec tout le groupe, j’attendrais donc leur avis. Mais ne te détrompe point Dragan, je partirait et promptement d’ailleurs."
L’ensorceleur souleva tout à coup sa capuche pour montrer son visage à son interlocuteur. Il arborait un large sourire sur de lui, et qui ne montrait aucun stigmate de peur.
"Mais ne t’en trompe point Dragan, je ne veux en aucun cas mourir, mais dit toi bien que cette même mort ne m’effraie pas, elle m’inspire, m'intrigue. Je ne tremblerais point sous tes grands aires de sauveur de l’humanité. Je ne dit pas que ta réaction est stupide, loin de là, mais te dit simplement que je n’en ai strictement rein à faire. Tout ce qui m’importe c’est de ne pas partir en froid avec le reste du groupe. Je sais très bien qu' en tant que Paladin tu es très méfiant, mais parfois le silence est la meilleur des choses. J’attendrais donc que tout le monde réponde, mais dit toi bien que je partirais, et je ne tarderais pas, ma déesse m’appel."

L’ensorceleur voyant le paladin se préparer à attaquer reculas quelque peut, histoire de ne plus être au corps à corps, puis attendit, ne voyant pas le besoin de se préparer à se battre, et ne voulant pas trop se fatiguer avant de partir, car le chemin seul s'annoncait ardue.

Giulia n'en croyait pas ses oreilles, alors qu'elle pensait devoir s'expliquer sur le compte d'Ollo, Valcor lui prouver pour une énième fois à quel point il pouvait être stupide : lorsqu'ils étaient à l'auberge et que Sept était encore en vie, ils étaient conscients des risques qu'il y aurait en traversant ces contrées. Et là d'un coup, le compagnon d'armes le plus stupides que Giulia ait eut, décide de repartir seul à l'aventure, en espérant que tout le monde le comprendra. Mais la roublarde n'avait pas envie de se laisser faire, jusque-là, elle avait dû subir son esprit beotien et égocentrique : il se prenait pour le plus grand des magiciens mais en réalité n'était qu'un débutant. Cela étonna même Giulia qu'il ne demande pas qu'on lui donne un cheval pour rejoindre Sundabar.

¤ Regardez-moi ça ! Son comportement m'étonnera toujours, je me demande s'il est stupide ou s'il a quelque chose derrière la tête, un stratagème sournois. À cause de lui, nous n'avons pu dormir correctement, on a failli se faire engloutir par la boue, et maintenant que nous sommes tous réveillés dans une forêt en pleine nuit, il se souvient qu'il a un cousin qui se promène dans le coin ou on ne sait où. Et maintenant il se décide à le rejoindre comme ça, comme s'il était facile de sortir de cette région hostile.¤

Mais la roublarde ne comptait pas en rester là, d'une part car cela lui permettait d'éviter toute discussion au sujet du cadavre au sol et d'une autre part, elle en avait plus qu'assez de cet apprenti magicien. Elle se tourna donc vers lui et lui adressa ces mots :

" - Reste où tu es Valcor ! Si tu dois partir alors tu me dois de l'argent, car à moins que tu es la mémoire courte, je t'ai payer une partie de ton équipement à l'auberge et si c'est pour nous lâcher en pleine forêt, alors je préfère récupérer ce qui est à moi. Donc si tu veux partir, donne-moi les 10 pièces d'or que tu me dois et nous serons quittes. De plus, nous n'avons pas toucher aux affaires de Sept, et je remarque à l'instant que tu as ramassé l'épée de cet homme qui est mort, même si tu comptes partir seul tu aurais pu demander avant. Quoiqu'il en soit, tu ne rejoindra jamais Luciole car la route est longue, dangereuse et que ta bêtise alliée à ton intelligence te conduira ta perte. Maintenant j'attends ce que tu me dois et je souhaiterais que cette épée reste à sa place ! Peut être qu'elle pourrait t'être utile mais elle fait partie de nos découvertes et nous devrons l'examiner !"

Giulia n'attendait plus que son argent, elle avait dit ce qu'elle pensait à cet homme, il n'était plus son compagnon d'armes, pire encore il devenait un ennemi possible. En effet, les hypothèses de dragan semblaient plausibles pour pour la demi elfe. Elle fixait à présent le futur déserteur, le lâche qui essayait de trouver une excuse pour son départ.

Mamon réfléchissait sur les traces de sabots quand la discussion entre Dragan et Valcor le tira de sa concentration. Il écouta attentivement leur parole, il comprit vite que le ton montait de plus en plus et ce décida à intervenir. Il s’approcha des deux protagonistes mis sa main droite sur l’épaule du paladin, la gauche sur celle du mage et dit.

-Calmez-vous! Cela ne sert à rien de vous énerver comme cela. Il parlait d’une voix douce qui se voulait apaisante. Il regarda Dragan droit dans les yeux et lui dit. Tu sais, personne ne peux obliger une personne à rester en un lieu ou il ne se plait pas. Sans laissez Dragan répondre, il tourna la tête vers Valcor et reprit aussi vite. Si ton cœur te dit de partir, part sans attendre et ne te retourne pas. Si c’est l’ennuie et le manque d’action qui te dicte cette conduite, alors la, je te demanderais de rester et de nous aider jusqu’au bout. Puis en s’adressant aux deux hommes il termina. Pour ma part je pense que chacun est libre de faire ce qu’il veut, de partir ou de rester avec nous, je ne m’interposerais jamais contre les décisions de chacun. mais rend l'argent que tu as enprinter car cela est normal.

Il enleva ses mains des épaules, retourna examiner les traces autour du corps, il fit un petit détour pour porter une caresse à son nouvel ami quadrupède. Avant de se remettre à genoux il lâcha une dernière phrase.

-une dernière chose. Je peux te promettre que si tu reste avec nous jusqu’au bout, je te promets de t’accompagner et de t’aider à rechercher ton cousin. Si tu décide de partir de suite je ne t’en voudrais aucunement et que si nos chemins se recroisent un jour je serais ravi de te payer une chope à boire.

Le genou à terre il regarda Céléstia, lui adressa un sourire, passa ses mains dans ses cheveux pour enlever les mèches qui lui couvraient les yeux.

-Alors que nous disent ses traces?

Narration MD

Galanodel
Test d’Art de la magie 2(Dé)+8(compétence)= 10

issant de sa main des symboles éthérés dans l’espace vide devant lui, le prêtre d’Azouth créa le complexe motif d’un sortilège de révélation de la magie. Aussitôt il ressentit l’afflux d’énergie mystique dans les environs alors qu’il faisait face à la grande bâtisse ensevelie sous la végétation. Galanodel poursuivit son examen, resserrant peu à peu les mailles de sa sensitivité magique. Soudain ce fut comme si tout l’édifice rayonnait d’une aura d’une force colossale, illuminant chaque pierre des murs, courant sur les dalles antiques du sol, jouant à cache-cache entre les feuilles de la vigne vierge. L’aura écrasait littéralement les sens du calishite au point de l’étourdir un instant.
Il n’aurait pu dire l’origine de cette magie, ni décrypter ces écritures sur la porte, mais il lui subsistait deux impressions après cette expérience troublante. Premièrement, l’individu qui en était à l’origine, le maître d’œuvre de cette source magique, devait être d’une puissance redoutable capable de déchaîner les forces les plus fantastiques. Deuxièmement, l’aura n’était pas à proprement liée à la porte elle-même mais au bâtiment entier.

Malgré la fraîcheur de la nuit, Galanodel se rendit compte qu’il était en transpiration. Au-delà de son cercle de lumière jaillissant toujours de la paume de sa main, les ombres du sous-bois exprimaient la quiétude de ce milieu d’automne. L’épaisse toison culminant au plus haut des hêtres majestueux n’était percée uniquement par quelques rarissimes rayons argentés et l’inlassable pluie qui martelait la région.
Regardant au dessus de lui, il vit que le préau flanqué de colonnades était suffisamment ombragé pour le mettre à la fois à l’abri du vent et de la pluie pour lui permettre d’établir un camp de fortune s’il ne désirait pour l’instant tenter de trouver refuge à l’intérieur.

L'ensorceleur en avait plus que mars de cette situation qui durai et qui lui faisait perdre du temps mais lorsqu'il allait répliquer, les propos sages de Mamon le firent taire et il eut tout à coup une grande estime pour ce personnage.
¤Oui cette homme est sage et droit. Je ne suis pas si idiot que ce que les gens peuvent penser, mais laissons les fabuler. Les propos de Mamon viennent de me toucher au plus profond de mon âme, et je lui suis très reconnaissant.¤

Valcor se retourna vers Mamon ne se préoccupant plus des autres et redevint tout à coup très calme.
"Les paroles que tu vient de prononcer Mamon son très sage, et de part ta parole, j'en conclue que tu es un homme respectable et honorable, et je t'en suis reconnaissant, pour m'avoir montrer qu'il reste des gens comme toi sur cette terre. Je serais ravie de même si nos chemins se recroises de te saluer et d'aller boire avec toi. J’espère que ton chemin sera éclairé par ton Dieux quelque qu’il soit aussi bien que tes paroles viennent d’éclairer cette discussion...Merci, mais comme tu dois t'en douter, ma décision est prise et je ne changerais pas d'avis, je veux retrouver mon cousin que ma montrer en rêve Mystra. Je ne réussirais qu’avec lui."
Puis l'ensorceleur lui afficha un léger sourire et se retourna vers les autres toujours avec sérénité. Puis il décrocha la bourse qu'il venait de prendre et la jeta à Giulia.
"J’espère que nous serons quitte oui. Je n'ai plus rien à dire et je m'en vais donc. Et pensez de moi ce que bon vous sembles, cela n'a pas d'importance. Je n'attendrais pas plus....Cependant, oui la stupidité...oui Giulia tu as raison, la stupidité, mais parfois les apparences sont parfois trompeuse, ne l'oublie pas. Je vous souhaite bon vent...Pour ce qui est de l'épée... je la garde...Bonne chance à tous...Et merci Mamon, tu es un homme honorable, et pour tes paroles, sache que tu viens de te faire un ami."

Sur ces mots, l'ensorceleur remit sa capuche et fit marche arrière, passant devant Kran il lui fit un signe de la main puis détala dans l'obscurité en direction de l'ancien emplacement du campement pour pouvoir se repérer et repartir au bonne endroit. Tout cela lui avait donné de l'énergie, oui de l'énergie à revendre...
Valcor retourna pour passer de motte d'herbe en motte d'herbe prêt à utiliser un de ces sorts s'il on lui courait après.


Valcor action en attente Saut.