Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

Délai de post : 72 heures

Célestia test de Survie 14(Dé)+3(compétence)= 17 Réussite
Mamon test de Connaissance (nature) 12(Dé)+2(compétence)= 14 Réussite
Valcor test de Connaissance (mystère) 8(Dé)+2(compétence)= 10 Réussite

Narration MD

oyant que la demi-elfe venait à bout de ses hésitations et que le barbare manifestait peu de désir de rester passif en ce moment d’incertitude quant à devenir de leurs camarades, Célestia n’eut plus aucune retenue. Elle qui s’apprêtait à s’engager dans les supposées traces du paladin, elle étudia une dernière fois rapidement le terrain et se jeta en avant. Heureusement, les touffes de grandes herbes fraîchement aplaties par Dragan peu de temps avant était un sillage assez facile à suivre, même pour quelqu’un d’inexpérimentée dans l’art du pistage comme l’était la moinesse. De plus, tant qu’elle ne voyait pas de signes contradictoires, il y a avait tout lieu de penser qu’il avait suivi un chemin relativement sûr. Bientôt, déchirant le ciel sombre, les frondaisons d'un bois se firent visibles.

Ce fut au terme de quelques minutes d’angoisse silencieuse que Dragan parvint à son tour jusqu’au bosquet. Bien qu’il ignorait totalement que ses deux compagnons s’y étaient engouffrés, il ne vit pas de direction plus indiquer où aller et s’y dirigea donc naturellement. Rapidement il prit pied dans le sous-bois. Dans un premier temps, il en éprouva la fermeté de sa botte, de peur du risque de pouvoir encore être englouti par le sol traître, mais ici la terre protégée par les arbres n’avait pas mué en quelque piège sournois. Non loin de lui se dressaient les silhouettes fantomatiques de Mamon et Valcor, auréolés de la lueur blafarde des insectes nocturnes.

Mamon et Valcor
Chacun à sa manière, les deux hommes percevaient toute le côté inhabituel de cette rencontre. Tandis que le prêtre de la Reine des forêts se rendait bien compte que l’attitude du lynx n’était pas celle qu’un animal devrait avoir envers un étranger, l’ensorceleur sentait que le félidé était réellement étrange. Quelle que fut la réalité, s’il s’agissait là d’un dangereux métamorphe, rien dans sa manière d’agir de pu étayer cette hypothèse ou l’infirmer.
Au bout de quelques instants l’animal se déplaça pour passer entre deux arbres et disparu de leur vue. Avant qu’ils ne décident quoi faire, les deux compagnons le virent réapparaître avant de refaire demi-tour et de nouveau se volatiliser. Excité par le désir qu’il manifestait d’en savoir plus, Mamon s’approcha de deux ou trois mètres et ne fut pas long à découvrir ce que le lynx avait certainement voulu leur montrer. Là derrière un épineux, le corps d’un homme gisait dans la pénombre. A ses côtés, le lynx s’était assis et se léchait indifféremment une de ses pattes postérieures.

Galanodel
Galanodel Masshran n’avait pas l’intention de laisser l’hostilité réputée des terres du Nord l’emporter sur sa soif de savoir, et accessoirement sur sa vie. Les images des derniers jours lui revenaient en mémoire tandis qu’il s’efforçait de trouver suffisamment de bois pour pouvoir se faire un feu indispensable pour résister aux éléments déchaînés qui s’abattaient depuis un moment sur la région.
Voilà maintenant deux chevauchées qu’il avait quitté la cité fortifiée de Sundabar. Après avoir contemplé Lunargent, le Joyau du Nord, il s’était dit qu’il aurait été bon de visiter l’une des plus grandes villes des Marches d’argent, bien connue pour être la pierre angulaire d’une alliance unique entre la race naine et celle des hommes. Sur place, il avait pu entendre parler d’un incroyable récit qui tout à la fois le terrifia et le fascina. Des rumeurs selon laquelle une ville volante aurait été aperçue aux abords du désert de l’Anauroch commençaient à circuler dans le cercle fermé des mages et des mystiques. Le Magistrati avait essayé d’imaginer la colossale énergie qu’il pouvait bien falloir pour réaliser pareil démonstration de puissance. On murmurait également qu’il s’agissait là du retour d’une cité très ancienne, une ville d’un peuple d’un royaume désormais disparu. L’empire Néthérisse. Le Nord recelait nombre de ruines perdues, vestiges de sa grandeur d’antan, cachant des secrets qui n’attendaient certainement que d’être découverts. Ces révélations plongèrent Galanodel dans une frénésie de recherches sur de potentielles ruines inexplorées. Après trois jours et deux nuits d’intenses lectures de textes anciens dans les bibliothèques encore intactes de Sundabar, il fut en mesure de supposer la position approximative d’au moins une ancienne citadelle Néthérisse. Aussitôt, il s’était mis en préparation de son expédition. De peur de se faire escorter par des gens peu scrupuleux dont il ignorait tout, il s’était muni d’une carte grossière de la région et de matériel et avait opté pour une approche plus individuelle. Malheureusement, trois jours après son départ, il s’était mis à tombé un déluge des cieux tel qu’il n’en avait jamais vu dans le Sud. Il avait été contraint et forcé de chercher refuge dans le seul bois qu’il avait croisé sur sa route en direction de l’Anauroch.
Il s’arrêta de penser au passé. Perdu dans un bois inconnu en pleine nuit avec la température qui descendait et le bois humidifié par les pluies des derniers jours, un feu devenait vital.

Mamon était donc parti du camp pour suivre ce lynx, guidé par la voie de sa déesse. L’ensorceleur se détendit quelque peut, et étira les muscles de son dos qui depuis la chute de la caravane avaient beaucoup souffert. Mamon parlait au lynx comme à un ami, comme à un semblable, et semblai porté toute confiance à cette animal, qui selon lui avait un message à lui délivré. Valcor analysa ce lynx, et ressentit que cette rencontre n’était pas comme les autres. Il avait l’impression que Mystra et la déesse du prêtre avaient envoyé toute deux cette animal mystérieux pour un but bien précis. L’ensorceleur sentait que le félidé était réellement étrange, mais ne paraissait pas sentir en lui la folle rage du métamorphe qui les avaient attaqué un peux plutôt.
¤Tout est étrange et tout est mystère. La sagesse serait de prendre Mamon par le bras et de le ramener de force au campement, mais une voie intérieur me pousse à rester et à suivre moi aussi ce mystérieux lynx.¤

Au bout d’un certain temps, l’ensorceleur allait demander à Mamon s’il pouvait converser, comprendre le lynx, mais celui-ci se déplaça pour passer entre deux arbres et disparu de vue. Valcor ne savait pas quoi faire, et attendait la réaction de Mamon à ce déplacement inattendu de la part du lynx. En effet, l’ensorceleur aurait pensé que l’animal aurait parlé, ce serait manifesté d’une manière plus magique, plus exceptionnelle. Coupant cour aux réflexions de l’ensorceleur, le lynx réapparut avant de refaire demi-tour et de nouveau se volatiliser. Ce n’était à ne plus rien y comprendre, comme si le lynx voulait leur dire quelque chose, les guidé ou les prévenir de quelque chose. L’ensorceleur n’avait jamais été doué pour comprendre les animaux, et ne c’était jamais intéressé à ceux-ci. Seul les créatures des ombres, les créatures difformes et ténébreuses avaient toujours attiré son attention. Dans sa ville, les puissants ensorceleurs ramenaient parfois ce type de créatures et réalisaient des expériences sur celle-ci. Valcor n’avait jamais été apprécié par ces semblables via sa tendance à n’inspirer ni la confiance, ni la trahison. Souvent il avait essayé d’entrer dans les cavernes ou ces semblables réalisaient les expériences sur les immondes créatures, mais il avait toujours été sorti à coup de pied, ce qui lui valut à ces 16ans une cicatrice dans la nuque par un maître ensorceleur qui lui jeta un sort à cause de ça trop grande curiosité.

Valcor suivit le pat de Mamon qui s’avança en direction du lynx. L’ensorceleur ouvrit de grands yeux lorsque qu’il aperçu le corps d’un homme qui gisait dans la pénombre, au travers des épineux. Le lynx c’était posté à ces côtés et venait d’entreprendre sa toilette. Valcor regarda le prêtre, puis lui fit signe qu’il allait s’approcher. Peut-être cela était un piège, mais comme l’avait dit Mamon ci cela avait été une attaque, on ne se serait pas donné l peine de les faire venir jusque là. L’ensorceleur se pencha donc sur le corps pour l’examiner de plus prêt. Le poignard de Valcor était prêt à être dégainé au cas ou une attaque surviendrait. Il se pencha donc, et tout en examinant le corps, appliqua ces doigts sur la gorge de l’homme pour lui tâter le pou et savoir s’il était en vie ou non.

Heureusement pour Célestia la route à suivre était simple à suivre. Des que le bois apparu, elle y eut un bref moment de déjà vue. Mais très vite elle se ressaisit. Il ne pouvait s'agir de la forêt de son enfance. Cette mystérieuse forêt où des créatures étranges vivaient en permanence. Elle balaya du regard à l'aide de sa lampe pour chercher la présence de ses compagnons. Elle vérifia aussi que les autres arrivaient à la suivre. Ce n'était pas le moment de se perdre. Elle chercha de nouveau des traces relativement fraîche, tout en sachant que la pluie et l'obscurité ne facilitait pas sa tâche. Elle espérait que ceux qu'ils recherchaient étaient tous au même endroit. Car en cas de séparation, c'était comme chercher un arbre au milieu de la forêt. Il ne fallait pas perdre de temps et poursuivre les recherches. Dragan ne pouvait être très loin. Elle voulu crier à nouveau pour permettre de les rejoindre mais se ravisa en se disant que s'ils avaient besoin d'aide ils pourraient se manifester par eux-même. Elle fit signe à Kran de dresser l'oreille et à Giulia d'observer ce qui se trouvait devant eux. Elle avait pu remarquer que la semi-elfe était gracieusement dotée par la nature avec son sens de la vue.

"Dragan ne doit pas être loin, il était à une dizaine de mètres de nous tout à l'heure. Il n'a pas pu aller beaucoup plus vite que nous. Mais que sont-ils aller chercher dans ce bois ? Quelqu'un voit-il quelque chose ?"

Elle avait conscience de la stupidité de sa question mais elle ne pouvait pas s'empêcher de la poser. Cela lui arivait parfois de parler pour ne rien dire ou au contraire de rester dans un mutisme alors qu'on attendait sa réponse de sa part. Elle se rapprocha un peu des arbres pour permettre de percer un peu l'écran opaque qu'ils formaient. Peut-être que leur amis se trouvaient à la lisière et qu'ils n'avaient pas osé s'aventurer plus profondément. En fait elle l'espérait sincérement.

Un peu stupéfait de voir ce corps à terre, le prêtre décida d’utiliser son pouvoir de communication animal afin de discuter avec le lynx. Il voulait savoir qui était cet homme et pourquoi l’avoir mener à lui.

Le semi-elfe ne fit pas attention au mage qui examinait le corps et parla à voix haute à l’animal sauvage. « Peux-tu m’apprendre qui est cet homme et pourquoi m’avoir mené jusqu’ici? Veu- tu que je le soigne? »

En attendent la réponse du félidé, il jeta un œil vers le lanceur de sorts pour voir ou il en était et lui demanda assez vite pour ne pas louper la réponse de l’animal. « Il est encore en vie? Ou est-il mort? »

Il reposa ses yeux sur le félin, attendit avec impatience sa réponse, si réponse il y avait. Il retourna dans sa tête la foi ou il avait utilisé son pouvoir pour comprendre ce que disaient des chiots et qu’il n’avait rien compris car ils étaient trop jeunes pour avoir une conversation. Il esquissa un sourire et laissa échapper un petit rire, il espérait que ce coup si cela lui servira à quelque chose.

l faisait noir à l'intérieur de l'abri que s'était trouvé Galanodel. A ce stade de son existence l'arbre sénescent présentait un ensemble de succession de fourches formées par les branches basses qui s'étaient affaissées au cours des années et faisaient de cet endroit un refuge idéal. Le prêtre d'Azouth ne pouvait pas tenir sous les branches à l'endroit où elles jaillissaient du tronc, elles formaient une sorte de niche d'autant mieux abritée que les rameaux les plus bas s'incurvaient jusqu'au sol. Le calishite ignorait le nom de cet arbre, il n'avait pas pour habitude de passer la nuit dans les bois. Mais il semblait que cela allait être agréable d'y dormir.

Néanmoins il y faisait tellement sombre que le magistrati avait du trouver un moyen pour tenir écarté les branches afin que les rayons de lune l'éclairent pendant qu'il utilisait son silex pour allumer le feu. Galanodel avait équipé rapidement le refuge d'un petit foyer en pierre mais jurait et ne se félicitait pas de n'avoir pas pensé à prendre une réserve de brindilles dans son sac, car la tâche s'annonçait difficile et même très difficile... Mais l'homme du sud ne désespérait pas, et il ne valait mieux pas car le froid qui engourdissait ses mains lui promettait une nuit mortelle s'il n'arrivait pas à faire prendre le bois le moins humide qu'il avait pu trouver. Il imaginait pour se réconforter voir apparaître rapidement une flamme qui fournirait au voyageur une lumière tremblotante puis un bon feu qu'il contemplerait en s'abandonnant à son agréable chaleur et en regardant la fumée s'évacuer en montant en spirale le long du tronc...

Giulia suivait Celestia, regardant partout à la recherche d'un indice pouvant les mettre sur la piste de Dragan. La pluie et le terrain difficile n'était pas là pour les aider et Giulia manqua plusieurs fois de glisser dans cette magnifique boue. Heureusement, le terrain avait déjà était piétiné et les risques étaient amoindris. La roublarde ne put s'empecher de regretter que Valcor ne soit pas là.

¤ Si cet "amateur" de magie était là, on aurait pu rigoler, un bain de boue lui aurait fait le plus grand bien. Cela l'aurait ramener sur le plancher des vaches, lui qui se prends pour un dieu.¤

Mais Valcor n'était pas là et la priorité était justement de retrouver tout le petit groupe avant de se retrouver face à un danger insurmontable. Ce sera pour après les retrouvailles, si jamais elles ont lieu, que la roublarde pourra se venger sur son compagnon d'arme - bouc émissaire. Pendant le trajet elle s'adressa à Celestia.

" Je ne sais pas pourquoi ils sont partis dans les bois ces trois uluberlus mais une chose est sure : je me serais bien passé de cette escapade nocturne. Valcor doit être encore derrière tout ça, il a toujours des idées déconcertantes."

Franchissant à grand pas les fourrés de l’orée du bois, Dragan se précipita jusqu’aux silhouettes spectrales du prêtre et à l’ensorceleur. Inquiet, il lançait tout autour de lui des regards nerveux. Il voyait dans chaque mouvement de branche, chaque craquement un danger potentiel prêt à leur fondre dessus comme l’aurait fait un aigle sur sa proie. Non qu’il ait eu peur pour sa propre vie mais il craignait de ne pas arriver à temps pour protéger les deux lanceurs de sorts. Dans un souffle, il harangua les deux hommes alors qu’il les atteignait.

- Mamon, Valcor ! Par tous les saints, qu’est-ce que vous faites donc ici ?! Pourquoi avoir quitté votre poste sans prévenir… Ses derniers morts moururent dans sa gorge lorsqu’il aperçut finalement le cadavre de l’homme derrière l’arbre. " Saint père !" Son angoisse explosa tandis qu’il se portait aux côtés de la dépouille. Il lui tourna le dos et releva son bouclier, sa lame fine reflétait les lueurs des lucioles tout autour d’eux. Le paladin fixait les ombres sans se préoccuper du corps.
¤ Avant de s’occuper des blessés, veillons à ce qu’il n’y en ai pas de nouveaux.¤

Il avait totalement occulté la présence du lynx à l’attitude amicale.
- Qu’est-ce que c’est que ça ? Pourquoi, comment êtes-vous arrivé jusqu’à ce bougre ?
Dragan continuait de ne pas regarder derrière lui en parlant, sécurisant le mieux possible le périmètre autour de la scène.

Délai de post : 72 heures

Valcor test de Premiers soins 15(Dé)+2(compétence)= 17 Réussite

Narration MD

nfin Célestia et Giulia posèrent leurs pieds délicats sur la terre plus ferme et sécurisante de la lisière du bois. Des fourrés d’épineux poussaient ça et là, de grands arbres sombres s’élevaient tels des colonnes d’un temple dédié à quelque divinité nocturne de la nature. L’endroit, bien que semblable à la quasi-totalité des forets du Nord que les jeunes femmes avaient pu traverser à ce jour, possédait une aura mystérieuse et inquiétante. Cependant, les ballades en plein nuit dans la forêt n’étant pas leur spécialité, il y avait tout lieu de croire qu’elles auraient été angoissées dans n’importe quel autre bois également. Ce fut malgré tout heureuses qu’elles quittèrent la plaine et dépassèrent les premiers buissons pour plonger dans l’obscurité. La semi-elfe capta rapidement les faibles lueurs qui lui révélèrent l’étrange scène dont Mamon, Valcor et Dragan étaient les témoins. Elle dirigea la moinesse dans cette direction jusqu’à ce que ses yeux d’humaine se soient habitués à la pénombre du sous-bois et la faible lumière des lucioles. Peu après, ils avaient rejoint les déserteurs du campement.

Mamon, Valcor et Dragan
Tandis que Valcor se penchait prudemment sur le corps, dague à la main, pour finalement constater qu’il ne lui restait plus une once de vie, le paladin d’Ilmater assurait une garde vigilante de la zone. Rien n’était moins sûr que ce qui avait mis cet homme dans cet état ne fut pas loin. Pour l’ensorceleur, les traces sur le cadavre étaient celles d’une arme blanche de taille moyenne, peut-être une épée courte. L’inconnu présentait plusieurs blessures superficielles signes de sa lutte pour sa survie mais le coup fatal lui avait été porté en diagonale de bas en haut légèrement sur l’arrière du flanc droit, passant traîtreusement sous sa cuirasse de broigne cloutée. Outre des éléments de son armure, l’homme ne conservait pas grand-chose du souvenir de sa vie. Une épée longue gisait à une trentaine de centimètres, partiellement dissimulé sous les feuilles. Sa ceinture à poches portait une boucle à laquelle pendait une bourse. Le vol ne semblait pas avoir été le mobile de ce meurtre.
Bientôt, le lynx cessa de faire ses ablutions et vint en ronronnant se frotter contre les jambes de Mamon. Le félin miaula à plusieurs reprises en redoublant de frottements affectueux.

Galanodel
Les espoirs du calishite ne restèrent malheureusement que des espoirs. Rapidement il prit conscience que la morsure du froid l’emporterait s’il restait, seul, inactif dans le froid et l’humidité au sein de ce petit abri arboricole de fortune. Malgré ces efforts redoublés, le bois refusait de prendre feu, gorgé qu’il était de l’eau qui tombait de la canopée. Avant de n’en avoir plus la force, il décida de s’extraire de ce refuge et d’en trouver un qui lui serait plus profitable. Après tout, il n’était pas illogique de penser que ce bois ne devait pas faire exception à la plupart des forêts du Nord quant à sa nature vallonnée et rocheuse. Des rochers, voilà ce qui lui conviendrait parfaitement pour se protéger des intempéries durant la nuit. Peut-être même pourrait-il y trouver quelques végétaux secs épargnés par la pluie. C’est avec cette idée qu’il marcha un moment au hasard de ses intuitions, priant Azouth de ne pas le délaisser. Bientôt, se dressèrent devant lui ce qu’il prit pour des arbres recouverts de vignes grimpantes dans l’obscurité. Ce ne fut que très près que les lueurs de quelques lucioles éparses lui révélèrent qu’il s’agissait là des colonnades d’une bâtisse plus importante. Visiblement ancienne, elle était quasiment intégralement enfouie sous une épaisse végétation.

Valcor palpa le pou de l’homme, mais celui-ci ne battait plus et était bel et bien mort. Son corps devenait flasque, et il semblait donc que ce qu’il venait de se passer par ici, ne datait pas de bien longtemps. L’ensorceleur leva les yeux en direction de Mamon, puis lui fit signe que l’homme était mort et qu’il n’y avait plus rien à faire.
"Il est mort. Nous devrions faire attention, car il me semble qu’il a été tué il n’y a pas si longtemps que ça. Il se passe des choses étranges par ici, et cela n’est pas pour me plaire. A première vue, le combat a due faire rage, en tout cas l’homme a certainement vendu chaire sa peau. Il y a différents coups qui lui ont été portés avant de recevoir le coup qui lui a été fatale qui est passé sous sa cuirasse qui est pourtant assez épaisse. Le coup qui lui a été mortel lui a à première vue été porté par une épée, oui…une épée courte il me semble. En tout as il est bel et bien mort. Soyons sur nos gardes."

L’ensorceleur se pencha sur le corps pour attraper l’épée qui était aux côtés de l'homme, puis dans le même temps, pendant qu’il attrapait l’épée de sa main droite, il fit glisser l'entement et habillement sa main gauche sous son corps voûté pour attraper la bourse qu'il avait aperçu pour que ces deux compagnons qui n’apprécieraient certainement pas le geste ne le voie pas. Il la prit discrètement en espérant que ces deux compagnons ne le verraient pas et la plaça dans la poche intérieur de sa robe ou il rangeait sa bourse tout en attrapant l’épée et en se relevant. La peur de mourir avait depuis la mort de Setuphan prit le cœur de l’ensorceleur, et une allié en plus ne ferait pas de mal. De plus, il devait commencer son entraînement. Sachant bien que s’approprier l’épée de l’homme ne plairait nullement à ces deux compagnons, Valcor prie les devant pour qu’il y ait le moins d’ennuies possible.
"Oui je sais ce n’est pas bien de m’approprier l’épée, mais elle ne lui servira plus à grand-chose, et de plus je n’ai pas d’arme pour me défendre. Mieux on est armée et mieux c’est. Et puis je suis certain que ce brave homme n’aurais pas voulue que ça belle épée ne tombe entre de mauvaise mains, et qu’il aurait préférer donc me la céder. Et puis bon, vue comme Setuphan a finit, je préfère m’armé le mieux possible, je n’ai pas envie de mourir dans ce contrés. De plus pour monter la garde ce sera mieux… Bon le lynx ne nous a certainement pas fait venir pour trouver cet homme mort. Tu devrais lui demander Mamon ne pense tu pas?"

Valcor se releva et enjamba le corps de l’homme, puis s’éloigna quelque peut pour examiner l'épée qui était en sa possession, en passant ces doigts sur la fine lame aiguisé et en essayant de la faire tournoyer dans la paume de ces mains.




Ce message a été modifié par Valcor'Darche le Dimanche 25 Juin 2006 à 21h54

écidement c'était une nuit bien étrange pour ce petit groupe. Mais enfin l'essentiel était là, tout le monde s'était retrouvé et c'était tout ce qui comptait. Célestia s'aperçue que Valcor était occupé avec un le corps d'une personner à terre. Pendant un moment elle craint qu'il ne s'agisse de l'un des leurs avant de voir que tout le monde était bien vivant. Elle éclaira les environs pour permettre à tous de mieux voir et ainsi éviter les mauvaises surprises. Puis après avoir tout balayer et s'il n'y avait rien de suspect, elle s'occuperait de la scène devant elle sui le besoin s'en faisait sentir. Elle pu voir également qu'un nouvel animal était en train de se frotter aux jambes de Mamon.

"Ah je vois que nous avons un compagnon de plus et un mort également. Décidement cette région mérite bien sa réputation."

Un souvenir ressurgit dans l'esprit de Célestia à propos de cet animal. Elle aussi avait fait une étrange rencontre il avait quelque temps déjà. Est-ce un signe ou une simple coïncidence ? Elle poursuivit son interrogatoire tout en continuant de balayer les alentours avec sa lampe.

"Regardez sur lui s'il ne porte aucune marque comme l'homme animal de tout à l'heure."

¤Cela m'étonnerait fortement vu qu'il porte une armure, mais si c'est le cas cela signifie que nous ne sommes pas tout seul ici et que je serais curieuse de savoir qui à pu l'occir de cette manière.¤

"Au fait tant que j'y pense, la prochaine fois qu'ils vous viens à l'idée de faire une escapade nocturne, prévenez-nous, cela évitera quelques inquiétudes inutiles."

Le ton qu'elle avait employé était volontairement assez dure et même plein de reproches, mais c'était nécessaire. La survie d'un groupe était basée sur la capacité de ses membres à bien s'entendre et à bien se coordonner, ce qui n'était pas vraiement le cas ici. Elle n'insista pas plus pour ne pas polémiquer davantage. Tout ce qu'elle avait à dire était contenu dans cette phrase pleine de sous entendus.