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Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille
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Gardien des mystères
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Narration Valcor’darcheValcor revivait. Ayant ôté l’excédent de vêtements alourdis par l’humidité, il était assis au coin du feu et laissait la torpeur m’envahir. Bien sûr, il aurait dû se mettre entièrement nu pour avoir une chance de pouvoir sécher mais dans l’immédiat, il était content de ne plus recevoir plus d’eau sur le crâne. Des bruits de pas résonnèrent avant que la porte ne se rouvrit sur un homme gigantesque qui baissa la tête pour en passer le chambranle. Le gaillard très imposant, qui devait atteindre la quarantaine, s’avança d’un pas étonnamment léger en contraste avec sa corpulence. Sa physionomie et les traits de son visage buriné laissait à penser qu’il était d’origine illuskienne et devait avoir eu un passé aventureux ou militaire. Arrivé aux côtés du jeune homme il lui présenta un gobelet de métal et déboucha avec les dents une bouteille en tenant de l’autre main un gobelet qui semblait lui être destiné. - Je suis Irvag, surnommé ‘l’Ours’ par ceux qui me connaissent. Et toi qui es-tu ? Tu dois être un inconscient ou bien très fort pour oser braver seul les routes de ce coin désert. En attendant la réponse, il leur versa un bonne rasade d’un liquide blanc qui fleurait bon l’odeur de la jacinthe. "Tiens bois ça, ce tord-boyaux va te réchauffer." Giulia Granvent ( Etat préjudiciable : Fatiguée) Après avoir constaté avec quelque étonnement que si rien ne lui manquait dans ses affaires, ses vêtements sur la chaise n’étaient que très loin d’être secs. Un pantalon de toile et une simple tunique avait semblait-il été laissé à sa disposition en attendant. Après s’en être revêtue, Giulia gagna la seule porte visible de la petite chambre. Dans la pénombre elle n’avait pas prêtée attention à la note qui avait été empalée sur un clou sur le côté intérieur du battant. Elle parcourue rapidement celle-ci des yeux. « A votre réveil, vous pourrez trouver de quoi vous restaurer en tournant sur votre gauche dans le couloir et en prenant la première porte à droite. Là vous trouverez un escalier qu’il vous faudra emprunter jusqu’en haut. » A la simple évocation de victuailles, son estomac se contracta, tellement elle souffrait d’une perte considérable de forces.
Elle tourna le loquet et entrouvrit le battant, une légère brise caressait son visage. La porte donnait dans un petit couloir taillé dans la pierre de la même manière que la chambre et éclairé de torchères. A sa gauche comme à sa droite il faisait presque immédiatement un coude à angle droit. Face à elle plusieurs meurtrières laissaient apercevoir l’extérieur au travers de leurs longues ouvertures étroites. Le silence régnait en maître. NephisAprès avoir refermée sa chambre, la prêtresse d’Isis avançait dans le couloir de pierre faiblement éclairé de torchères. Comme elle l’avait fait déjà dans la nuit lors de son arrivée, elle gravit les marches de l’escalier la conduisant à la salle de cette bien curieuse auberge perdue en pleine nature. Contrairement à d’autres endroits de la même fonction, celle-ci avait le mérite d’offrir une tranquillité et une absence de clientèle mal famée. Ces pensées la transportèrent de nouveau dans le flot de ses souvenirs. C’est dans une auberge de Telflamme en Thesk qu’elle avait suivie la trace des trafiquants. Les hommes avaient visiblement pris contact avec d’autres individus suspects qui leurs avaient racheté l’objet du larcin. Plus tard elle apprit que ces nouveaux venus dans son enquête se présentaient comme des marchands venus de Mulhorande, ce qui pouvait être crédible puisque la majorité des hommes étaient mulans. ¤ Mais par la Déesse, pourquoi des Mulhorandis achèteraient-ils ici à Thesk des céréales volées dans leur propre pays ? ¤ Cette question ne l’avait quitté depuis qu’elle se l’était posée à ce moment là.
Ayant réussi à se faire accepter dans le convoi marchand, toujours sous le couvert de sa fausse profession, elle poursuivit la piste de cette énigmatique transaction. Elle avait parcourut tellement de chemin et la caravane s’était affrétée pour partir bien plus loin encore en Occident, dans un région portant le nom de ‘Marches d’argent’. Mais elle n’avait pas eu le choix, sa mission et sa dévotion envers son clergé devait passer avant tout.
Elle ouvrit la porte palière de l’escalier qui donnait dans la grande cuisine adjacente à la pièce principale. En entrant dans cette dernière elle retrouva la même atmosphère que précédemment. Le peu de lumière diffusée par la grande cheminée et le bois apparent des poutres donnaient un cachet exotique à ses yeux d’étrangère à la région et à ses coutumes. Pourtant cette fois-ci elle n’était pas seule dans la pièce. Près du foyer le colosse nommé Irvag, qu’elle avait rencontré en arrivant, était plongé dans une discussion avec un homme maigrichon à moitié dévêtu qui paraissait avoir subi les assauts de quelques intempéries. Ses cheveux longs collaient le long de ses joues, de son cou et sur son dos. Non loin d’eux, sur une chaise, étaient étalés des vêtements colorés et détrempés. Aucun des deux hommes n’avaient remarqué sa présence.
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Aventurier
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Valcor se ressentait revivre même si son envie de se dévêtir entièrement ne lui aurai pas déplu. Mais pour l’instant cela lui suffisait. Le moral était remonté avec les sensations de tous son corp. ¤Enfin de la chaleur. Hum que c’est bon sa…¤
Valcor prit le gobelet tendu par Irvag qui n’était pas à première vu une femme mais bel et bien un homme. En tout cas il portait bien son surnom de `L’Ours`. ¤Il est vraiment impressionnant ce gars là. ¤
-Merci Irvag. Je me nomme Valcor’Darche. Mais appel moi Valcor. J’étais parti pour rejoindre la ville de Sundabar. Et à défaut d’être inconscient je suis plutôt perdu. Merci pour le verre. Seriez vous que ce passe t-il dans cette région ? Je ne viens pas d’ici donc je n’ai pas eu ouie de ce qu’il se passait.
Valcor prit le verre et but à petit feu ce qu’on lui avait apporté en attendant la réponse de son interlocuteur.
Le bien, le mal peux m'importe. La mort est une force pour tous ceux qui savent l'accepter Réputation 9.5
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Aventurière
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Après avoir lu la note, l'idée de pouvoir manger était la seule chose à laquelle pouvait penser Giulia. Prenant le chemin indiquée, elle marcha d'un pas rapide malgré les douleurs encore existantes. La roublarde ne pris même pas le temps de regarder par les meutrières, elle se hata de prendre la première porte à droite et trouva un escalier comme indiqué. Elle monta donc les marches en imaginant la nourriture qu'elle pourrait manger et le bienfait que cela lui pourrait procurer. Elle rêva de voir des tonnes de viandes, des litres de bières et des fruits à foison. Son imagination divaguée dans des proportion gargantuesques.
Malgré l'intelligence et son habitude à prendre des décisions réfléchis, les pensées de Giulia n'était guère élévées.
¤ Manger ... Pleins de nourriture ... Manger !!! ¤
Et elle monta ainsi les escaliers sans jamais pensé qu'il puisse s'agir d'un piège ou d'une farce. Giulia, affamé par sa matinée, était aliéné par l'envie de manger
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Aventurière
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Tout en enroulant une mèche de jais entre index et majeur, Nephis glissait sur la pièce son regard mordoré. Elle observait le décor « rustique » tout en s’attablant à l’une des tables près de l’âtre, à distance raisonnable et courtoise du couple conversant. La prêtresse s’étira un peu puis adopta une position des plus confortables; légèrement vautrée sur la table qu’elle occupait et les jambes croisées. Un doux sourire s’esquissa de lui-même à la vue du pauvre homme détrempé, bien que l’humaine se retint de tout commentaire…
… Pour un moment du moins.
Elle se laissa enfin remarquer plus clairement en brandissant sa petite bourse de cuir tanné. Quelques piécettes s’entrechoquaient, couvrant de misère la conversation en cours : Nephis éleva la voix.
- Tenancier...?
Elle prit soin de saluer, en fin de course, les deux clients d’un sourire paisible quoi qu’amusé.
- Messire, reprit-elle, amusée, pour l’homme maigrichon, pardonnez-moi de vous interrompre, mais pourrais-je vous offrir un vin chaud pour vous épargnez les inconvénients du climat environnant?
Le Ciel sera l'épanouissement de toutes les beautés, la vie nous y conduit par un chemin dont nous ignorons la longueur, mais pourquoi m'attrister d'avancer sur cette route puisque la lumière est au bout.
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Gardien des mystères
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Narration Alors que le jeune ensorceleur s’empourprait lorsque l’alcool fermenté brûla son gosier avant de tomber dans son estomac, lui arrachant une quinte de toux et lui laissant les yeux humides, ‘l’Ours’ se passa une main dans sa grosse barbe tandis qu’il scrutait Valcor en fronçant les sourcils. - Ce qui se passe dans la région vous voulez dire ? Bah, je ne sais pas rien de spécial j’imagine. Enfin rien de plus que les choses habituelles… A l’exception que nous n’avons jamais eu autant de voyageurs paumés en même temps… Il s’apprêtait à poursuivre lorsqu’il fut interrompu par le tintement de pièces et la douce voix chaude féminine qui le héla. Se tournant sur son fauteuil, il fit face à son interlocutrice. Valcor remarquait maintenant qu’une jolie demoiselle à l’apparence exotique s’était attablée non loin d’eux sans qu’il ne l’entende. Elle avait parlé avec un accent qu’il avait déjà entendu il y avait peu de temps. Un flash le frappa alors, il reconnaissait cette jeune personne comme étant une des marchandes du convoi qui l’avait mené dans les Marches d’argent avant de misérablement l’abandonner à son triste sort dans la nature. Bien qu’il n’avait jamais discuté avec elle auparavant, il était sûr de ne pas se tromper tant son allure était aisément distincte d’une autre femme.
L’imposant tenancier s’était finalement levé pour rejoindre Nephis en murmurant à Valcor de bien vouloir l’excuser un instant. Il s’adressa à elle de sa grosse voix gutturale. - Bien le bonjour, dame. Vous avez réussi à vous reposer un peu ? Nous avons bâti notre établissement de façon à pouvoir résister aux assauts des orques et autres cochonneries mais il n’est pas étudié pour recevoir une personne de votre rang… Il lui avait dit cela pour lui être agréable et l’avait même gratifiée d’un large sourire. L’homme, debout, la dominait de toute sa magistrale stature dégageant un sentiment de force certaine. La prêtresse ne put s’empêcher de penser que de nombreuses femmes mulanes serraient ravies de se retrouver dans les bras protecteurs d’un si vigoureux homme. Vous devez avoir faim, c’est vrai. Que puis-je vous préparer ?
Obnubilée par la sensation de faim qui la tiraillait intérieurement, la voleuse parvint au sommet des escaliers comme on le lui avait indiqué et sans plus réfléchir qu’auparavant, en ouvrit la porte. Avant même de voir qu’elle avait atterri dans une cuisine, elle sentit le doux fumet d’un ragoût en train de cuire. Son estomac fit de nouveau une crise aiguë de suppliques incessantes. Giulia se rendit alors compte de la curieuse vision dont elle était témoin : Un nain boiteux en armure d’écailles avait passé un tablier par-dessus celle-ci et était en train de vaquer aux tâches culinaires. Lui aussi se rendit soudainement compte de sa présence, et ses joues rosirent tout à coup. - Hum, bon. Restez pas plantée là ! C’est pas un lieu pour les clients, faut passer à côté, j’vais vous apporter une assiette. Presque poussée au dehors de la cuisine, la jeune femme se retrouva dans une grande salle rappelant par son décor l’intérieur des auberges des grandes cités. Un imposant âtre auprès duquel se réchauffait un homme encore trempé diffusait une lumière intimiste. Seule une table était occupée par une jeune femme élégante devant laquelle se tenait un des plus grands hommes qu’elle ait vue à ce jour. Pourtant son allure puissante et guerrière contrastait avec l’amabilité qu’il semblait afficher sur son visage.
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La vision du nain en cotte de maille avec son tablier aurait fais hurler de rire Giulia si elle n'avait pas eu si faim. Elle s'exécuta et alla dans la salle de l'auberge.
Elle observa les gens présents dans la pièce, elle vit l'homme mouillé rejoindre la table de la jeune femme. Elle supposa qu'il s'agissait d'un groupe d'aventuriers comme elle en vit souvent dans les auberges, même si celle ci était différente de tout ce qu'elle avait vu auparavant.
Son estomac étant plus fort à cet instant que son esprit, elle préféra une table libre près de l'âtre plutôt que d'aller tailler la bavette avec le groupe.
Elle se dirigea donc vers une table pour s'asseoir et ainsi pouvoir manger assez pour faire taire son estomac.
Une fois assise, elle repensa au nain et espéra que ce serait lui qui viendrait la servir, histoire de nourrir son ventre et son esprit taquin.
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Aventurière
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Le sourire de la jeune humaine s’accentua davantage en réponse des manières amicales du colosse au sourire tendre. ¤À n’en point douter, cet homme souligne combien les mulans de mon pays peuvent me manquer… ¤ Elle rejeta derrière son oreille sa longue mèche aile de corbeau, se risquant à répondre.
- Votre établissement me plaît, son charme est rustique et vous êtes bon hôte, je vous assure. Je prendrais … Auriez-vous des épices originaire de l’est, pour ajouter à la cuisson? Sinon, un repas chaud pour trancher de la température, ainsi qu’une coupelle de vin de l’est aussi. Sans oublier le vin chaud pour le Messire, ajouta-t-elle en désignant son nouveau compagnon de table d’un mouvement de nez.
Malgré l’hésitation qui la tiraillait à présent, la prêtresse leva l’index pour ajouter une dernière requête à sa commande aux saveurs d’orient.
- Peut-être voudriez-vous vous joindre à nous pour poursuivre votre conversation, par la suite, Messire Ivrag? Je ne voulais surtout pas vous interrompre, veuillez, tout deux, pardonnez mon impolitesse. Vous parliez des environs, je crois? J’ai la vague impression d’être « tombée » au beau milieu de ces illustres marches du Nord…
Elle laissa un silence évasif à la fin de sa phrase, coulant ses mires ambrées sur les deux hommes, détaillant tantôt la finesse des plus humides de Valcor, tantôt la carrure rassurante du tenancier.
Le Ciel sera l'épanouissement de toutes les beautés, la vie nous y conduit par un chemin dont nous ignorons la longueur, mais pourquoi m'attrister d'avancer sur cette route puisque la lumière est au bout.
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Narration Semblant soudain gauche et embarrassé, le géant se passa nerveusement ses lourdes mains rugueuses l’une sur l’autre. - Euh, m’asseoir avec vous ? Eh bien, ma foi… euh, je crois cela possible… Bon je vais voir ce que je peux faire pour vous et ces épices, mais je ne vous promet rien. Nous sommes un peu retiré de tout par ici. Dans un air entendu il décocha un regard à Valcor afin de s’assurer qu’il ne s’était pas moqué de sa gêne furtive. Constatant avec soulagement que ce ne fût pas le cas, il lui demanda sur un ton agréable : "Je vous sers la même chose que la dame, je pense que vous en avez besoin." Puis sans attendre d’assentiment, il se préparait à rejoindre la cuisine lorsqu’il aperçut la petite demi-elfe qui attendait déjà assisse à une autre table près de la cheminée. Il s’avança en s’excusant d’un sourire auprès de ses autres clients. Giulia vit deux mains énormes se poser à plat sur le plan de la table, l’arrachant alors à ses pensées. - Eh bien, ma petite, je vous trouve bien meilleure mine que lorsque je vous ai ramassée au-dehors… Vous avez eu une sacrée chance que je sois sorti pour chasser plus tard que d’habitude. Les bonnes joues un peu rouges du colosse contrastaient avec l’anneau nasal en or qui brillait de mille feux des reflets de l’âtre proche. Un sourire chaleureux se fendit sur sa face massive. "Au moins l’affreux bougre n’aura pas eu le temps de vous faire de tort." Il laissa passer un instant de silence avant de poursuivre. "Vous aussi vous devez mourir de faim, je me trompe ?". Plus Nephis observait le fin visage de l’homme détrempé et plus elle avait la sensation de l’avoir rencontré auparavant, ce qui était somme toute assez étonnant lorsque l’on songeait l distance qui la séparait de son pays. La mine déconfite et dépenaillée qu’il affichait n’aidait cependant pas à la tâche d’identification de la prêtresse.
Cet effort de réflexion déclencha encore un afflux de souvenirs. La route qui l’avait amené de Telflamme avait été long et fastidieux et avait obligé la caravane à travers un étrange désert portant le nom d’Anauroch. Discuter avec les marchands receleurs du convoi lui avait appris qu’ils tentaient d’établir un nouveau trajet permanent entre l’Est et l’Occident, monopole qui serait des plus lucratifs selon l’estimation de la jeune femme. Que n’avait-elle remarqué durant ce long trajet la présence de mages dissimulés dans les gens de l’équipage. Tantôt elle avait surpris l’un d’entre eux entrain de mémoriser des sorts sans qu’il le remarquât ; une autre fois elle avait curieusement constaté la soudain accalmie dont avaient fait preuve des chacals du désert, pourtant en maraude de nourriture, sur le point d’attaquer la caravane. Mais plus le temps passait et plus elle avait la sensation qu’elle fût étroitement surveillée.
La nuit dernière, alors qu’ils avaient quitté le désert et qu’ils étaient a proprement parlé dans les Marches d’argent, Nephis se réveilla, tirée de son sommeil par un pressentiment. Scrutant alors le ciel enténébré, elle avait vu alors les deux oiseaux de proies diurnes se battre en plein vol dans la nuit étoilée. Il s’agissait d’un très mauvais présage, que la prêtresse d’Isis interpréta comme le besoin urgent de devoir quitter cette route sous crainte qu’il ne se passa^t quelque chose de terrible. Profitant de l’obscurité, elle s’était glissée hors de la caravane et avait gagné la seule bâtisse des environs, qui se trouvait être un auberge perdue en rase campagne.
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