Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

Ps: Deux choses les gars:
- Setuphan, même si ton don Dur à cuire te sauve la vie en stabilisant ton état, ne banalise pas ton état, si tu fais le compte de tes pvs, tu es à -7pvs... Tu es mal, tu as réellement les tripes à l'air comme je l'ai écrit, tu n'es pas que fatigué comme tu as l'air de le laisser croire dans ton post. Va falloir rentrer la tripe et cautériser tout ça. Et même après tu vas être pénalisé le temps de récupérer de la vitalité.
- Vous voulez déjà pioncer ? Il est 7h du mat, ça fait une heure que vous êtes partis. Une pause, ok. Mais pas dodo, vous avez pas encore sommeil. Bien sûr, rien ne vous empêche de passer la journée au bord de cette route, immobile sous la pluie. Rappel: en vous reposant 8h vous regagnez naturellement 1pv.

La chance était revenue avec Giulia, le combat avait tourné en sa faveur et, même si, elle ne l'avoue jamais, elle pensait mourir sur cette route. Elle remercia longuement son dieu pour ce combat et son dénouement favorable, même si l'un d'eux avait les tripes à l'air.
-" Setuphan, je te savais capable de m'offrir ton cœur juste par amour, mais je ne pensais pas que tu appliquerais cette expression au pied de la lettre. J'aurai bien aimé réparer cela mais la couture et moi on n'est pas ami."
La roublarde se sentait mise à l'écart, une bonne entente se formait entre Valcor et Setuphan, leurs esprits trop terre à terre ne comprenaient sûrement pas l'humour de l'aventurière, qui prit un ton faussement joyeux et compatissant.
-" Bon Setuphan a besoin de se reposer le pauvre, il a prit beaucoup de coup dans ce petit corps d'ange. Mais ne restons pas là trop longtemps, avec le sang qui coule de lui, il risquerait de nous ramener d'autres créatures affamées. Bravo Valcor tu es un grand combattant, après Setuphan tu es le meilleur."
Ne voulant pas montrer que les deux autres l'énervaient, s'envoyant des compliments mutuellement, la roublarde se dirigea vers le cadavre pour l'examiner tranquillement, avant que l'un eut une idée aussi brillante que toutes les précédentes.

Narration
Tout en tentant de se remettre au mieux des blessures qui le couvraient et surtout de la plaie béante qui le laissait éviscéré, Setuphan lorgna du côté de l’animal sur lequel il était affalé. Comme il aurait pu s’en douter, la bête ne possédait que sa fourrure grise et sale, couverte de boue.
Après s’être désaltéré avec satisfaction, et en attendant que Valcor ne donne le fruit de ses réflexions, le blessé reporta son attention sur la jolie brunette de Giulia, qui aussi agile en actes qu’en paroles, s’était souvenue de la charogne que semblait dépecer l’animal lorsqu’ils l’avaient dérangé. Il était difficile de dire ce que fut l’être qui eut ce funeste sort, à peine pouvait-on estimer qu’il ne fut pas de grande taille. Même les vêtements en lambeaux disséminés un peu partout n’étaient pas d’une grande aide pour l’identification de la victime. Evidemment, rien ne subsistait des poches de jadis, mais alors qu’elle fouinait des yeux parmi les traces boueuses et les pièces d’étoffe piétinées, la voleuse remarqua un objet manufacturé enfouit dans la vase du bord de route. S’étirant afin d’atteindre la chose sans s’enfoncer jusqu’au mollet dans la tourbe, elle parvint à attirer à elle au prix de quelques efforts ce qui avait tout lui d’être un coffret en bois d’une vingtaine de centimètre de long sur une quinzaine de large. Certainement le contenant était-il le vestige de ce que transportait le défunt voyageur. En l’attrapant dans les mains, la demi-elfe reconnue le son de ce qui se confirma en ouvrant la boîte : un monceau de pièces brillait maintenant devant ses yeux. Malheureusement, il ne s’agissait que de pièces de cuivre.

Setuphan tellement troublé par sa blessure avait d'abord pensé que la plaie était benigne mais après avoir tenté en vain de se relever, il s'aperçut qu'il n'en était rien... Nécessitant des soins urgent il appela à lui ses compagnons, en faisant bien attention de ne pas plier son Corp sur la plaie béantes, il s'assit sur un coin qui semblait stable, en ayant bien verifier avant qu'il en était effectivement ainsi.

-Écoutez moi tous, c'était un combat que nous n'aurions jamais du livrer.... Mais nous n'avons pas eu le choix... Alors il faut absolument que je reçoivent des soins, depuis très jeune je me suis entraîner à résister à la douleur, à toujours continuer le combat, quand bien même mes deux bras serait briser, mes jambes ayant connus le même sort, je me battrai pour protéger ceux qui je juge le mériter!
Malgré tout cette blessure est de loin la plus grave qu'il m'est était faite... L'un de vous peut il rapidement me prodiguer des soins efficace?
Sachant pertinemment que personne ne lui donnerai des soins pour son bon plaisir, ou alors ne ce précipiterez pas pour trouver une solutions, il continua de plus belle:
-Sans soin autre que le temps et le repos, il me faudra au moins huit jour pour retrouver mes capacités, et encore treize autres jour pour être en pleine forme...je doute que notre équipée puisse souffrir d'un tel retard.... Surtout si les lieux ne sont pas sur... Dans mon état, la morsure d'un chien ou simplement un coup de poing pourrait m'achever... Il faut trouver une solutions... Je vous en prie.
Il crispa sa main sur son ventre et gémis de douleur, les yeux fermés, le visage grimaçant, la douleur était sans précèdent....

je poste pour Valcor après qu'il ait réussi à m'envoyer par mail son texte suite à un problème de connection bas-débit.

Valcor'darche:
Valcor était songeur. La blessure de Setuphan était belle et bien grave même si le guerrier ne laissait pas paraître sa détresse. Valcor devait agir et depuis qu’il s’était approché de son compagnon, il en avait déduis qu’il fallait refermer la plaie béante.
Il sortit de ces songes et décida donc d’agir.

- Bien Setuph a raison, il va falloir lui prodiguer des soins et d’urgence. Il a déjà perdu beaucoup de sang et son état ne va pas aller en s’améliorant si nous ne faisons rien.
Valcor s’avança de Setuphan et examina la plaie. Il n’était pas médecin mais avait déjà procédé à une ou deux opérations dans son jeune age, même si ici cela le dépassait.
¤Je n’ais pas le choix il faut refermer la plaie. Allez, Valcor, maintenant c’est à toi de jouer.¤

- Giulia, ma chère Giulia, vient m’aider s’il te plait. Setuph est mal en point et il va falloir rentrer les tripes et cautériser tout ça. Je ne suis pas plus habile que toi mais à deux nous serons plus efficaces. Pourrais-tu commencer à monter la tente pour y installer Setuph ?
Puis il se retourna vers Setuphan et s’adressa à lui calmement d’une voix douce et amicale.
" Va falloir être fort mon gros. Je ne te promets rien mais je vais faire tout mon possible pour rentrer tout ça. Mord un morceau de ta tunique, ça risque de piquer un peu.
Giulia, tu n’aurais pas une trousse de premier secours par hasard ou quelque chose dans ce genre qui puisse m’aider un peu ? Et il nous faudrait trouver un moyen de faire bouillir de l’eau.
L’ensorceleur fit glisser sa petite dague jusqu’à sa main droite puis sortit son outre de peau et se pencha vers le corps pour l’examiner.

Giulia, qui se trouvait un peu plus loin du groupe, prit les pièces de cuivre discrètement et les cacha, elle se rapprocha des deux autres et leur montra le petit coffre.
"- On n'a pas de chance en ce moment, il n'y avait qu'un coffre vide à côté du joujou du chien, adieu les rêves de trésors magnifiques et de fortunes "faciles". En même temps, si cette créature a traîné sa proie sur plusieurs kilomètres, tout ce que ce dernier possédait à dû tomber le long de la route."
La roublarde haussa pour faire comprendre que ce n'était pas grave, histoire de faire passer son mensonge.
¤ En même temps, ce ne sont que quelques pièces de cuivre, j'ai donné à notre magicien un bon nombre de pièces pour son équipement, ce maigre magot me revient donc logiquement.¤

La demi elfe écouta la discussion des deux autres, un Setuphan en mauvaise état avouait sa fragilité tandis qu'un Valcor qui se sentait poussé des ailes avec tous les compliments qu'il avait reçus, jouait les apprentis docteurs - donneurs d'ordre. Giulia avait vraiment un sale caractère, la situation était classique mais elle n'aimait pas les ordres.
¤ Et dire qu'il me suffirait d'un petit coup de dague juste là, au niveau de ce gros morceau de chair et hop ! adieu Setuphan, au point où il en est, je ne sais pas si c'est mieux de le garder ou de l'achever. Valcor lui est fort dans sa discipline, il est impressionnant avec ses trucs qu'il fait mais ca sert à rien de lui faire des tonnes de compliments, nous sommes tous les trois doués à notre façon. Je ne comprends pas leur réaction envers moi, j'ai l'impression qu'il y a le groupe d'aventuriers : Valcor & Setuphan accompagné de leur servante Giulia.
S’ils croient que cela va se passer ainsi, je n'aime pas les machos. ¤

" Je n'ai pas de trousses de secours, c'est logique je suis habitué à voyager en solitaire et que je m'en suis toujours sorti entière. Que les choses soit claires, j'aimerais que l'on me considère comme membre du groupe à part entière et non pas comme celle qui donne de l'argent pour aider, ou qui monte la tente. Je ne lance peut-être pas de feux d'artifice avec mes mains mais je vous signale qu'une de mes flèches entre les deux yeux peut, elle aussi, faire très mal. Alors vous faites comme vous voulez, mais ce n'est pas en montant la tente que nous allons aider notre bouclier humain ! Alors soit, on le soigne vite fait ici, soit, on trouve quelqu'un pour le faire plus loin."

De nouveau un post de valcor

Valcor'darche:
Valcor avait ressentit le malaise que semblait ressentir Giulia et s’était attendu à cette réaction. Il avait toujours bien cerné les différents caractères des personnes qui l’entourait depuis ces 16 ans, résultat de l’enseignement de son ancien mentor.

¤ Et bien ma chère Giulia décide enfin de dire ce qu’elle ressent. Malgré ce qu’elle peut montrer, je sais pertinemment que le caractère qu’elle veut faire paraître d’elle n’est pas en réalité ce qu’elle est vraiment. Je pense que c'est plutôt une protection pour cette demoiselle. Mais laissons cela pour elle.¤

- Et bien ma belle Giulia, en réponse à ce que tu viens de me dire je ne ferai qu'approuver tes dires. Nous devons apporter le maximum de soins possibles à Setuph, si tu es d’accord avec moi bien sur. Pour ce qui est de ton intégration dans le groupe, je suis vraiment navré que tu te ressentes rejetée et accepte mes sincères excuses. Loin de moi et je pense que Setuph dira de même, l’idée de ne pas t’intégrer dans le groupe. Je crois même que tu es le pilier central de ce groupe. Tout ce qui m’importe pour le moment, c’est de revoir Setuph sur ses jambes et rien d’autre. Setuph est mal en point et est fatigué vu son état. Si nous réussissons à cautériser la plaie, il faudra tout de même rester une petite heure de plus pour qu' il puisse récupérer légèrement. Je ne veux pas m’imposer Giulia donc, je te laisse diriger notre groupe jusqu’à notre arrivée. Pour moi tu es une fille superbe et un compagnon indispensable à notre voyage tout comme Setuph. Pour ce qui est du reste je te laisse en juger par toi-même.
A oui au faite pour ce qui est du maniement de l’arc, je n’ai tout comme Setuph en aucun cas nié ton aisance avec celui-ci. Mais pour l’instant je serais formel, je ne laisserais pas Setuph dans cet état.

L’ensorceleur avait tout dit et avait été clair.
" Un de vous deux possède-t-il un chaudron ? Et quelque chose pour le chauffer ? Car cicatriser la plaie de Setuph sans pouvoir désinfecter ça ne me plait pas trop…

Valcor était quelque peut sceptique à l’idée de devoir cicatriser Setuphan tout seul mais il ne voulait pas n’on plus laisser son ami dans cette état. Il était quelque peut nerveux mais ne le laissait pas ressentir. Il ressentait les mêmes petits tremblements que sa première opération avec son ancien mentor, mais cela était sur un singe. Valcor esquissa un léger sourire de côté puis se ressaisit quelque peu.

Narration
Même si les allume-feu ne manquaient pas, le souci était le combustible, car où que se portait leurs yeux, rien ne leur paraissait suffisamment sec sous cette pluie battante pour pouvoir constituer un quelconque matériau utile à un foyer qui permettrait de faire bouillir ou rougir quoi que ce soit. Cautériser la plaie semblait soudain une mission impossible au trio. De toute évidence, il ne leur restait que deux alternatives, rebrousser chemin tranquillement jusqu’à l’auberge en soutenant comme ils le pouvaient leur compagnon blessé ou tenter de le recoudre ici même à vif, dans ce cas là Giulia trouverait bien à utiliser un de ses outils de cambriolage qui pourrait lui être exploitable en ce sens. Certes cela serait barbare, mais les risques d’attraper une infection ne serait pas plus importants que de continuer à se balader les tripes à l’air.

La douleur s'amplifiait etrien ne semblait pouvoir l'attenuer, ni les efforts psykologique de Setuphan, ni les efforts de ses compagnons, mais Setuphan continuait de resister, il evalua les quelques possibilités qu'il lui restait... Autant dire que son cas était desespéré.
Il s'appuya sur son épée comme sur une canne et tenta de se relever, aprés quelques efforts il parvînt à se courber en avant, serrant son épée de toutes ses forces...
Il regarda le chemin qu'il venaît de parcourir et le chemin qu'il leur restait encore à faire...
Certes, ils auraient pu retourner à l'auberge, si son état ne s'aggravait pas en chemin... Mais celà mettrait en peril leur expedition... Cependant, dans son etat, le temps ne jouait pas en sa faveur et il fallait choisir vite, il ferma les yeux un instant et reflechi du mieux qu'il put...
¤Nous avons mis une heure pour partir de l'auberge, nous en mettrons bien quatre pour y revenir dans mon etat... Mais si celà peut nous eviter des jours de retard et aussi ma... mort, c'est la meilleur solution parceque la seule....¤
Il se rapprocha de ses compagnons, et dans un souffle leur glissa:
-Nous pourrions aller chercher de l'aide à l'auberge... Je pense que je pourrais couvrir la distance en quatres heures avec votre aide, je sais que celà retarde notre equipée, mais quelques heures peuvent nous eviter un retard de quelques jour et peut être dans mon cas , de tut une eternitée.... Je n'entrevois pas d'autre moyen... Mais si vous en avez un, je vous ecoute...
Il eu une violente quinte de toux et se rattrapa de justesse pour ne pas tomber... Il regarda d'un air pathetique ses compagnons, et atendit ler reponse, regardant aux alentours, cherchant un prêtre vetu de blanc pour lui sauver la vie.... Ou peut être était-ce la blessure qui lui tourmentait le corp mais aussi a présent l'esprit....

Post de Valcor

La route était encore longue et le groupe ne pouvait se permettre de rebrousser chemin pour soigner Setuphan. Bien que Valcor appréciait beaucoup le guerrier, il n’était pas d’accord avec son idée de faire demi-tour et de rebrousser chemin vers l’auberge. De toute façon même une heure dans cet état, Setuphan ne tiendrait pas longtemps. Valcor se devait de prendre en main le groupe pour le moment car entre Giulia qui pleurnichait comme une enfant en disant qu’elle était mise à l’écart et Setuphan qui commençait à vouloir rebrousser chemin, Valcor sentait que le groupe avait besoin de recevoir un élan de sagesse.

- Giulia, ne possèdes-tu pas un quelconque attirail pour nous aider dans la besogne qui me parait la plus juste et qui n’est rien d’autre que de suturer la plaie de Setuph. Ecoutez mes amis, je ne veux en rien diriger notre groupe mais écoutez mes paroles. Si nous reculons sans nous occuper de toi Setuph, nous risquons ta mort avant même que nous soyons parvenus à l’auberge. Nous devons tenter de refermer la plaie Setuph et continuer d’avancer. Rien ne nous empêche de marcher d’un pas moins soutenu et de continuer notre chemin. Setuph récupérera plus vite le ventre refermé. Je propose que nous refermions la plaie de Setuph, quittes à ce que nous nous reposions quelques heures et que nous continuions de plus belle. Le climat sera peut-être plus clément lorque nous aurons laissé cette plaine derrière nous.

L’ensorceleur n’avait nulle envie de faire machine arrière et encore plus de traîner sur le chemin. Il prit donc les devant et donna ses directives sans faire attention à la réaction de ses compagnons. Il ne voulait pas moisir dans ce coin perdu et il espérait que ces compagnons ne verraient pas en lui un donneur d’ordre pur et dur mais plutôt comme la bougie qui éclaire les ténèbres.
¤ De tout façon peut m’importe comment ces deux là perçoivent mes dires. Il leurs faut ouvrir les yeux. Nous n’avons livré qu’un combat et tout le monde baisse les bras au premier obstacle.
Tout cela est pathétique et fastidieux. ¤