۝ Le Coup Du Siècle ۝, Quête de l'Ouroboros

Anno 1372, Année de la magie sauvage, Kythorn. Première Chevauchée


MD

Un craquement se fit entendre. Régulier, tranchant et terrible.
Des bœufs tiraient péniblement de lourds chariots, des hommes passaient leurs binettes dans les mottes de terre avec force, tandis que d’autres fauchaient le blé aussi pur que de l’or.
Une dague vint se ficher encore une fois sur le rondin de bois. L’homme apparut à la lisière du petit bois et avança à pas lents vers la cible criblée de couteaux. Sa bure couleur sable oscillait ostensiblement dans l’air environnant. Un masque qui semblait fait de bronze recouvrait entièrement son visage, et aucun fermier alentour ne semblait s’en soucier.

L’aube pointait seulement son nez en ce premier jour de Kythorn, l’air était chaud, et annonçait une bonne journée. Les lances de lumière timides pénétraient lentement les nuages pour venir s’abattre sur le sol terreux. Les paysans s’affairaient dans leurs tâches depuis déjà quelques heures, et l’inconnu masqué s’entraînait lui aussi depuis un moment.
A vrai dire, il surveillait patiemment le chemin qui menait à son habitation actuelle. Une petite grange à la lisière de Luskan, entourée de champs de blé et de houblons. La bicoque n’avait rien d’extraordinaire, mais profitait du camouflage des arbres environnants, et elle constituait un lieu de rencontre idéal pour les affaires.
Sans-Nom, car tel était sa nomination, leva la tête vers le soleil, se baignant de sa douce chaleur. Il avait prié quelques aventuriers, par l’intermédiaire d’un indicateur, de venir le rejoindre ce matin à l’endroit convenu : la grange.
Les aventuriers avaient été soigneusement observés et sélectionnés pour la mission qu’il allait leur confier. Une mission ardue qui allait en ravir plus d’un, pour qui voulait se spécialiser dans un métier de contrebande ou de vols… La perspective de récompenses offertes était attirante, mais ils gagneraient bien plus qu'une valeur matérielle une fois la mission réussie.

C’est sur un hochement de tête que Sans-Nom regarda le petit chemin, où il vit arriver la première recrue du rendez-vous. Les fermiers indiquèrent discrètement comment accéder à la grange, jusqu’au moine… tout le monde semblait de mèche…. Ou pas.

Cela faisait quelques moments que notre homme avait fais bond à Luskan, depuis les dunes de sables chauds de la Saiyaddar. Jusqu’ici, rien pour le décevoir et d’ors et déjà on suscitait ses talents pour un boulot quelconque. Guidé par l’appât du gain et nourrissant sa curiosité, Rosimar tâchait de trouver ce lieu précis en dehors de la ville avec les maigres indications qu’il avait alors reçu au préalable. Il fût un tantinet surprit de voir que certaines bonnes gens lui montrait le chemin, mais rien pour l’en déplaire, cela lui permettait d’épargner un certain temps… Emboîtant le pas sans trop d’attentes, entre les champs de blés et d’houblons sur le petit sentier qui menait à la dite grange, il contemplait les alentours, les pouces coincés entre sa ceinture et lui.

¤Ces gens du peuples et ces fermiers semblent complices, plutôt étrange. Je me demandais pourquoi d’ailleurs nous devions nous rencontrer en dehors de la ville. J’ai maintenant mes doutes. Au moins ça n’a pas l’air bidon, mais ne nous fions pas aux apparences. Pressons le pas!¤

Il vu alors l’individu masqué de bronze à qui il rendit la politesse d’un hochement de tête qui se voulais courtois. Il détailla rapidement ce dernier des yeux, lui, ainsi que l’habitat tout près qui n’impressionnait guère. Après ce court lapse de temps, il inspira profondément pour ensuite laisser s’échapper ses paroles d’un ton vigoureux, et tout ça en rafale : ''Rosimar le Gris, c’est l’nom! Et vous ètes?'' Les sourcils froncé sous les rayons du soleil, il se frottait le menton et la barbe de deux jours déjà toute raboteuse en attente d’une réponse de l’individu qu’il croyait alors être son hôte…

MD


Le moine observa attentivement Rosimar. Il le connaissait déjà, car il avait étudié sa fiche établie par son organisation. Mais il nota pour lui sa démarche, sa façon d’être et sa carrure… Quand il parla, il nota aussi l’apparente assurance dans ses propos, mais on pouvait dénoter un certain ennui dans le timbre de sa voix.

Sans-Nom

- Sans-Nom répondit simplement celui-ci. Sa voix grave et rocailleuse raisonnait étrangement dans le masque. Sur un signe de main, il invita Rosimar à venir le rejoindre dans la grange. Ensemble, ils passèrent le seuil de la porte, et l’humain pu découvrir ce à quoi il s’attendait. Une grange des plus simple, remplie de foin et d’avoine, d’outils de travail et même d’une petite forge. Sur la droite se trouvait une lourde table de bois brut, avec quelques chaises, bancs et autres tabourets. Des armoires et des étagères étaient accrochées sur le mur et une échelle menait à une mezzanine contenant encore d’autres outils. - Tu es le premier qui ait répondu à mon appel fit Sans-Nom de sa voix de baryton raisonnante. Et j’en suis ravi. J’espère que d’autres viendront compléter l’équipe, mais je sais que certains ne viendront pas.. Tu es plus.. robuste que je ne l'imaginais, c'est bien... Le moine gloussa doucement, on aurait pu aisément imaginer un sourire malicieux se dessiner sur son visage, si il en avait un. - Tu saura plus en détails la portée de cette mission, quand les autres seront là à leur tour, et j’espère fortement qu’ils ne seront pas en retard, cela serait très... déplaisant. Pour le moment, mets-toi à ton aise, je ne puis t’offrir que peu de choses, il y a un peu de pain, du fromage et de l’eau de source, ainsi qu’une bouteille de vin si l’envie t’en dit… Sans-Nom désigna la table de la main, en un geste ample et lent. La lumière filtrait à travers les montants de la grande porte, et même entre les planches des murs. L’air frais s’engouffrait à travers les quelques fenêtres ouvertes, provoquant de légers courants d’airs. - Si tu as des questions, ou si tu veux t’entraîner toi aussi, fais donc. -------------------- Immobile comme la pierre, et sage comme le Temps. On l'appelle Sans-Nom et personne n'a jamais vu son vrai visage.

William s'avançait d'un pas leste et silencieux sur le petit chemin qui menait à une maisonnette. Il attendait depuis longtemps une quête pour avancer un peu plus sur la route menant à la perfection de l'être. Ayant dormit à Luskan quelques nuit plus tôt, il avait trouvé un employeur assez mystérieux. Il ne savait pas vraiment en quoi consistait la quête qu'il aurait à accomplir mais si elle ne lui convenait pas, il repartirait simplement d'où il était venu.

Le moine était très grand mais aussi très mince. On aurait dit une grue. Il avait exactement le profil des moines servant Eldath, la déesse mineure des cours d'eau. Sa ressemblance avec la grue lui allait bien car sa technique de combat préférée était celle du même nom. Il pouvait semblé fragile mais s'était sans savoir que sous sa minceur se cachait un corps tout en muscle. William était un moine misant dans la vitesse plutôt que dans la force. Il n'avait pas son égal lorsqu'il s'agissait de courir ou de compattre à main nue. William avait décidé, à la surprise de ses maîtres, qu'il ne se battrait jamais avec une arme. C'est pourquoi il n'en portait aucune. Il ne portait qu'un bure de moine et allait pied nu. Il gardait ses cheveux rasés car il savait que s'était une prise pour un éventuel adversaire. Bien qu'il sache se battre, le Chondathien préférait parler avant de se battre. Pourtant, il était quelqu'un de réservé et ne parlait que très rarement. Il aimait beaucoup mieux se tourner vers la méditation lorsqu'il en avait le choix.

Arrivé à la chaumière, il vit que déjà deux hommes étaient en train de discuter. Il n'était pas en retard, d'ailleurs, il ne l'était jamais. Il fut un peu contrarié de voir que l'un des hommes portait un masque mais n'en laissa rien paraître. Il s'avança vers eux et arrivant à leur hauteur, leur dit :

-William Lamebleu, moine d'Eldath, je viens pour la quête proposée à Luskan.

Il avait le dont d'être bref dans ses paroles. L'humain était directe mais précis. William décida de rester debout les mains derrière le dos en attendant les instructions.

Sur l’invitation de Sans-Nom, le roublard ne s’était pas gêné pour bien s’installer à son aise. Le dos bien creusé contre le dossier d’une chaise longue et les pieds reposés sur la robuste table en bois, Rosimar faisait face à la porte qui laissait transparaître des rayons du soleil vers son visage bien rude, bien bronzé. L’inconnu s’avait montré plutôt généreux en lui offrant à manger et à boire, et cette offrande ne s’en allait pas inaperçu, buvant un peu de vin et croquant à belles dents dans la miche de pain, il restait muet attendant que les autres invités se montre le bout du nez…

¤Qu’est-ce donc que cette brebis galeuse? Le paysan à perdu l’troupeau d’vue, p’tête bien heh!¤ Rosimar fût tout de même surprit de voir le moine arriver comme tel, il n’avait pas l’air du genre de gars avec qui il croyait ‘travailler’… Il déposa la bouteille de vin au sol à côté de la chaise, et repoussa ses pieds de la table, pour ensuite déloger un sourire rigoleur au nouveau venu, tout en lui faisant un petit signe discret de la main. Le grand inconnu se présenta alors, et le roublard écouta tout en demeurant silencieux. Il s’attendait à ce que Sans-Nom fasse les présentations, si toute fois le moine était ‘vraiment’ à sa place!

¤Bon, finit le vin. Mieux vaut garder les idées claires pour le moment. Et qui c’est ce William au juste? En tout cas, il ne transporte aucune arme. Un simple vigile p’tête bien! Ou alors un contact parmi la populace local, enfin nous verrons bien…¤ Replaçant son ceinturon armé de petit poignards sur son épaule musclée et dénudée de droite, il renifla fortement et expira en un mince soupire, s’attendant à ce que l’masqué dise quelque chose, afin que le tout s’éclaircisse…

William savait en venant ici, qu'il allait travailler avec la pire racaille, pourtant ces hommes ne paraissaient pas si pire que ça. Sauve peut-être Sans-Nom qui l'indisposait avec son masque. Il éprouva un élan de dédain lui mais comme à son habitude, il était impossible de déceler la moindre émotion sur son visage. Puis il repensa à tout cela et se dit que si Sans-Visage ne disait pas se qu'était un moine au roublard qui avait l'air d'en avoir cure, il ne lui dirait pas non plus. Sa ne servait à rien de reprendre le roublard car il le voyait dans son visage, il ne comprendrai pas qu'un homme puisse se battre sans armes et triompher. ¤Les guerriers aiment les armes et les boucheries¤, pensa-t-il sombrement. Pour sa part, il savait bien que même très bien armé et équipé, la plupart des hommes avaient de la misère à lui tenir tête. Il avait entraîné son corps à toute sorte d'éventualités, même contre les armes. Il avait appris des techniques de combat qui lui permettait de sonner son adversaire ou de lui donner deux coups en un. Toutefois, se n'était pas une compétition qu'il menait contre l'individu, non il était bien au dessus de cela. Des hommes se croyant les plus forts, William en avait vu pour deux vies. Malgré tout se Sans-Nom l'intriguait au plus haut point. Il savait que s'était un moine, car il savait en reconnaître un lorsqu'il en voyait. À part ça, il ne savait rien d'autre à son sujet. Peut-être trouverait-il en lui un compagnon de profession...

William avait, de nombreuses fois, frayer avec les brigands. Jusqu'à présent, il avait été contre eux. À présent, il oeuvrerait pour eux. Ce n'était pas la richesse ni la gloire qu'il recherchait. En fait, tout l'argent qu'il gagnait et qui ne lui servait à rien, il la donnait au peuple. Il ne voyait pas l'utilité d'accumuler les biens matériaux et préférait que son argent servent à nourrir un enfant. C'est pourquoi il était venu ici, voler les riches pour donner aux pauvres. Se ne serait certainement pas se roublard qui ressentirait de tels sentiments, ni même tout ceux qui se joindrait à l'aventure.

Voilà j'espère que c'est mieux. Dites moi le sinon.



Ce message a été modifié par William Lamebleu le Lundi 06 Février 2006 à 21h36

MD


William arriva tel un courant d'air léger au seuil de la porte. Il pouvait dénoter une certaine ambiance pieuse et rassurante dans cette modeste grange. La tranquillité et le calme environnant détendait l'atmosphère de plus belle. Sans-Nom regarda William, calme et patient, jusque sa première erreur. Le jeune moine se voulait impassible, mais Sans-Nom était plus qualifié dans ce domaine, et il remarqua quelque peu les sentiments qui passaient devant lui..

Sans-Nom

¤ Que voilà une jeune recrue fougueuse... il devra apprendre à regarder autrement s'il veut entreprendre une voix pieuse comme la mienne ¤ - Allons, entres donc William, je t'attendais. Voici Rosimar, à la table fit-il en désignant l'humain d'un geste amble de la main. Puis, se retournant vers William, Sans-Nom approcha, lui mattant une main sur l'épaule pour le faire avancer à l'intérieur. - On m'appelle Sans-Nom ici, et c'est comme ça que tu devras m'appeler aussi. je suis heureux que tu ait pu venir te joindre à nous, car cette mission sera un complément pour ta dure formation, crois-moi. J'espère d'ailleurs que tout se passe bien pour toi n'est-ce pas ? Enfin, sache que notre cause est juste, et prends ceci comme un test.. Sans-nom laissa aller William seul, puis lui-même se retourna vers l’entrée, en attendant que d’autres convives arrivent, il espérait vraiment qu’un autre voleur mentionné puisse venir, sinon la mission s’avérerait très difficile pour Rosimar, beaucoup de choses dépendraient de lui. - Parlez ici sans craintes messieurs, et ne laissez pas les préjugés vous dévorer l’esprit, soyez francs, honorables et justes. Sur ces dernières paroles lourdes de significations, il inclina la tête respectueusement en mettant ses mains dans ses manches, puis il retourna au dehors… -------------------- Immobile comme la pierre, et sage comme le Temps. On l'appelle Sans-Nom et personne n'a jamais vu son vrai visage.

Alexan avançait encore et toujours savourant pleinement sa nouvel liberté, le contact du soleil, le chant des insectes, les odeurs de champs, constituait son nouveau monde, à chaque fois qu'il s'arrêtait s'était pour s'allonger dans les herbes folles et admirer les étoiles.
Mais il savait que tous cela ne pourrait continuer, pousser par des motivation plus terre à terre telle la nécessité de se vêtir et de manger il dépensa tout son argent et dut accepter le travail que lui proposa un homme qui sentait la fumée et l'alcool.
Et c'est ainsi qu'il arriva au détour d'un chemin dans ce curieux petit village qui devait être son point de rencontre avec un homme vêtue d'un masque et qui ne portait pas de nom.
Ne désirant pas déranger les payants, ni de perdre son temps, aussi il cherchât que faire et avisant un rondin remplie d'entaille fine et profonde, il se mit en quête de s'entraîner au lancer de dague, par des gestes quelque peu maladroits et tremblants.
Il devait en être à son dixième ou quinzième lancés quand il sentit une présence au loin, il récupéra sa dague, la replaça dans sa botte et replaçant son outre sur son épaule droite il se retourna pour faire fàce au nouveau venu, qui le mit mal à l'aise au premier coup d'oeil par sa façon de se tenir et le masque, quel secret pouvait cacher ce masque.

William toujours debout remarqua que Sans-Nom le dévisageait (avec intérêt ou pas, il ne savait pas avec se satané masque). Le moine lui présenta Rosimar et se présenta lui même. Sans-Nom... pourquoi ne voulait-il pas que nous sachions son nom. Puis celui-ci lui dit qu'il n'avait pas à s'en faire et que notre quête serait juste. Il lui avoua même qu'elle serait un bon entraînement vers la voie de la perfection. Cela rassura quelque peu William. Détournant les yeux de son hôte, il commença à détailler ce qui lui semblait être un guerrier. Évidemment il avait tout faux, mais les armes plutôt grande pour un roublard ne le désignait pas nécessairement. Il avait l'air de bonne fois et William se dit en son fort intérieur qu'il avait peut-être été un peu brusque avec lui. Il décida donc d'aller lui parler. Il ne s'assit pas pour autant car il considérait cela comme un signe de faiblesse.

-Bonjour à toi Rosimar, j'ai été un peu brusque tout à l'heure et je m'en excuse. Je suis un moine servant la déesse des cours d'eau. Peut-être en as-tu déjà entendu parler? Je suis venu pour vous aider, ainsi, je me suis dit que nous devrions peut-être connaître l'histoire de l'autre. Quand dîtes vous? Moi je viens des lointaines terres du Cormyr. Mon monastère d'origine s'y trouve. Mes maître ont décidé de m'envoyer en voyage pour que je me perfectionne dans mon art. C'est pourquoi j'étais à Luskan lorsque j'ai vu l'affiche. Je me suis dit que se serait un bon moyen de faire perdre un peu d'argent aux bourgeois et d'en redonner aux gens du peuples. Mais dîtes-moi, quelle est votre profession? Quelles sont vos motivations dans cette aventure?

Le moine trouvait leur conversation intéressante, toutefois, il ne se désintéressa pas complètement de leur employeur et le vit sortir à l'extérieur. Il se dit que s'était peut-être pour accueillir un autre membre. Le Chondathien, toujours vigilant, garda un oeil sur la porte pour voir lorsqu' arriverait leur nouveau compagnon. Comme il guettait cela, il apperçut au loin par la fenêtre, un homme lançant une dague avec adresse. Se disant que les paysans ne lançait pas de dague, il se pouvait que se soit leur coéquipier. Il attendit donc que Sans-Nom aille l'accueillir, lui même poursuivant sa conversation avec Rosimar.

Rosimar garda un œil sur le nouveau venu, tout en écoutant ce qu’il lui disait avec un très mince intérêt. Malgré tout, il esquissa un bref sourire en coin lorsqu’il perçu William s’excuser, et passa vers une moue déconfite quand ce dernier lui parla d’une certaine déesse des eaux ou quelques chose dans le genre. Déconcentré par les manières de l’homme qui l’intriguait un tant soi peu, il perdit le fil du ‘monologue’ à mi-chemin… ¤ Mais qu’est-ce qu’il a à rester debout, il à l’cul trop pur pour le bois du banc p'tête bien, heh?¤ Brusquement, il botta un des tabourets qui lui avait servit jadis de repose-pieds, en direction de son interlocuteur, pour ensuite s’adresser à lui d’une voix forte qui le caractérisait : ''mais allez, assieds-toi mon gars, ne te gêne pas!''

- Mon histoire n’a rien d’emballant et rien dont je ne veule vraiment parler pour le moment… Marquant une pause, Rosimar hésita, se remémorant ce qui l’avait poussé à se ramener si près de la mer des épées, un souvenir dont il n’était pas pour dévoiler au premier venu, c’était certain ! Il leva un sourcil vers William, et enchaîna quelques paroles : ''la profession je te la dirai, lorsque Sans-Nom m’aura précisé ce que j’ai à faire exactement, mon gars. Sinon t’as qu’à me considérer comme un mercenaire, ça suffira…''

-Et toi le moine, tu vas nous servir d’aumônier pour expier nos péchés haha ! Non je rigole, prenons le temps de voir ce que notre hôte nous propose comme boulot premièrement… Rosimar sourit alors amicalement à Lamebleu, tout en reprenant contact avec la bouteille de vin. Il ne savait toujours pas ce que le bougre en bure foutait là, mais il s’en moquait plus qu’autre chose, il le saurait bien assez tôt…