۝ Le Livre dérobé ۝, Quête pour le Cercle de l'Ourobouros

Rondell fut assez surpris de trouver en dernier compagnon cette demoiselle. ¤Je vois que l'inconnu n'attire pas que les mâle, je suis curieux de voir comment se comporte cette humaine en compagnie des autres... J'hésite à l'accoster, son visage au premier regard chaleureux, vient de s'effacer pour laisser place à un masque, neutre, sans sentiment...¤ Rondell était curieux de nature, mais prudent de surcroit. Ce n'était pas le genre d'individu qui s'approchait facilement des gens. La solitude a été pour lui sa seule compagne de voyage et elle fut pour lui pas totalement désagréable. En tout cas, il prit l'habitude de rester discret. Sa petite taille et son allure fragile l'y aidait beaucoup. Peut être un peu trop, car comme il l'avait constater, les autres membres du groupe l'avait déjà catalogué. ¤Fragile, moi... Je leur montrerai... Croit-il vraiment que je ne puisse combattre à leur côtés ? Je ne serai pas un poids pour eux et ils le découvriront bien assez tôt...¤

Il monta sur le pont, s'inclina devant la nouvelle recrue et le capitaine Falastur. Puis il prit la parole pour se présenter comme le désirait les bonnes manières :
- Salutations, capitaine du "Fantome des mers", mademoizelle. Je me nomme Rondell Pierrefendu, recruté récemment par notre cher Rabat-joie. Mais vous pourrez m'appeler simplement Rondell. Si vous voulez bien m'excuser, je vais poser mes affaires... Je reviens pour connaitre la tâche que j'aurai à accomplir pendant le voyage..."

Sur ces mots, Rondell s'inclina une dernière fois et alla étudier le quart des invités. L'endroit était modeste et seulement quatre couchette était diposé en ces lieux. Rondell aquieça d'un sourire timide et remercit chaleureusement le marin qui parti terminer son travail. Rondell installa donc ses affaires dans un coin et après avoir verifié que tout était en ordre, remonta sur le pont chercher le capitaine Falastur pour que ce dernier lui donne ses ordres.

Mon idée ne marche pas, j'edit en fonction du plan du navire. Regarder les exilé de Luskan pour les details

¤Je m’attendais à trouver un nain ou un orque mais je ne m’imaginais pas que c’est cette jolie jeune femme qui nous accueille à présent sur ce bateau qui se trouve être notre équipière ! Allez Sam, referme ta bouche, arrête de baver et essaye de dire quelque chose de sensé !¤

-Mes hommages ma dame, Sam Heurtevent, prêtre et fidèle serviteur de Tempus. Je suis ravi de faire votre connaissance bien qu’étonné qu’une aussi ravissante personne se mêle à un tel équipage.

-Capitaine Falastur je suis honoré de pouvoir servir sur votre navire et sous vos ordre, même si je dois reconnaître que je risque d’être un bien piètre marin car je vous avouerai que ma seule expérience en la matière est un voyage en goélette de Padhiver à Luskan. Je vous assure cependant que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour mener à bien les taches que vous voudrez bien me confier.
- Ma seule exigence est de pouvoir me recueillir chaque jour au moins une heure avant chaque zénith afin d’accomplir mes dévotions en toute sérénité, pour le reste je vous laisse seul juge. Je vous indiquerais cependant que les nœuds n’ont aucun secret pour moi et que j’ai une certaine maîtrise des cordes, si cela peut vous être utile.
Le temps de me retirer pour déposer mes affaires et je suis à vous.

Sam s’étant ainsi présenté il se dirigea vers sa couchette afin d’y déposer une partie de son équipement.
De retour sur le pont il lissa machinalement les côtés de sa cape de laine en observant la jeune femme. Il savait par expérience que la beauté pouvait cacher bien des sombres secrets et il espérait que ce n’était pas le cas pour cette jolie…camarade de voyage.
Il avait été décontenancé lors de leur rencontre mais le sourire qui s’était effacé du visage de la jeune femme l’avait intrigué, tout comme ses propos.

¤Qu’a donc raconté Rabat-Joie à notre sujet et comment la description qu’il a faite de nous peut elle avoir influé sur le jugement qu’Ophélia porte maintenant ? Quels peuvent être ses compétences et l’assurance dont elle fait preuve est elle une marque d’expérience ou du même excès de confiance dont fait preuve ce drow ?¤

Perdu dans ses pensées le prêtre s’approcha du capitaine pour recevoir les consignes, souhaitant d'une part que ses compétences lui soient favorables et d'autre part qu'il n'aurait pas à utiliser lui-même les remèdes contre le mal de mer qu'il s'était procuré sur le port.

Une fois sur le bateau Garook croisa Ophélia qui se présentait, mais n'y porta que peu d'attention. Il ne savait pas quoi faire maintenant qu'il était sur le navire. Il attendit que l'un de ses compagnons ce dirigent quelque part, et ce fut Rondell qui pris l'initiative d'aller trouver sa cabine. Garook le suivis sans dire un mot. Il aimait bien ce petit bonhomme qui lui rappelait sa veille compagne d'aventure. Garook trouvait que les gnomes étaient rigolos, non seulement par leur petite taille mais aussi par la façon qu'ils s'exprimaient. ¤Ces petits bouts d'hommes parlent très vite! Sa être drole! Je pas trop comprendre quand eux parler, mais eux petite voix être rigolo! Et gnome toujours être très intelligent. Alors je suivre Rondell..¤ Garook suivi Rondell jusqu'au cabines, puis ensuite vers l'endroit ou ils dormiraient tous. Plus spacieux qu'il ne l'espèrait Garook se rendit dans un coin et empilla les trucs qu'il n'aurait pas besoin pour le moment. Il ne garda que son morgenstern bien attaché à son ceinturon.

Il alla ensuite explorer un peu le reste du navire, une fois retourner sur le pont principal, il se digirea vers la poupe. Ou la tête du dragon reigner en maître. Il s'assis sur le bord du navire et contempla la mer droit devant. Par ou croyait-il l'aventure les mènerais.

Ophélia ne l'interessait pas autant qu'a ses autre compagnons semblait-il. Le drow lui chuchota quelque chose a l'oreil. Et les autres restait la comme hypnotisé par cette femme, à croire qu'il n'en avait jamais vue. Elle était plus que normal cette femme se disait Garook. Rien de particulier qui puisse marquer personne... Mais bon il avait surment leur raison personnelle pour s'y attarder. Une bonne tarte au pomme était quand même plus apprécié que la vue d'une simple femelle pour lui... Humm la simple idée de la tarte fit apparaître un peu de bave sur le coin de sa bouche.

- Hummmmm, une tarte au pomme... Se dit-il tout en fixant la femme, mais son esprit était visiblement ailleur

Seph fut saisi de la puissance et de la beauté que dégageait le bâtiment. La tête de dragon à sa proue faisait office de sombre présage pour ceux qui oseraient s'attaquer à ce navire. Il fut également saisi d'une autre chose: Le fait que le dernier de ses compagnons était en fait "une" compagnon.
Après que les présentations ont étées faites par Rabat-joie, il fit un léger signe de tête vers le capitaine en guise de salut et fixa ensuite la jeune guerrière. Elle semblait plus jeune que le mercenaire mais elle dégageait une expression de mélancolie excessive, et la vie ne semblait pas avoir épargné la jeune femme. Il se rendit à sa couchette pour y déposer ses effets tout en gardant arme et armure sur lui avant de revenir sur le pont pour aller vers la proue du navire.

¤Cette brise marine est merveilleuse, voyons voir ce que vaut la vie en mer. Qui peut être cette femme, pourquoi n'était t'elle pas à la taverne lors de notre engagement commun...¤

Ayant vécu dans une compagnie de mercenaire depuis son enfance, le berserker n'avait pas souvent cotoyé des femmes, il s'approcha d'elle et lui lança...

-Guerrière non? Je voudrais voir ce que tu vaux en combat, non pas que je doute de tes capacités mais je n'ai encore jamais vu de femmes porter la lame, cela sera enrichissant pour tout deux. De plus, nous aurons beaucoup de temps à tuer sur ce navire, alors autant en profiter pour éviter de rouiller et avoir un aperçu des combats en mer. Pour ma part du moins, cela sera une première, qu'en est t'il de toi?

Il essayait d'amener la conversation sur un terrain qu'il connaissait, le combat. Cela serait le meilleur moyen de jauger la jeune fille et de faire plus ample connaissance. Il lui tendit donc un bâton qu'il tenait par une extrémité pour faire office d'épée en bois. Ainsi, il ne se blesserait pas sérieusement.

Arzhaelig respirait à plein poumon l’air frais chargé d’iode et de flagrances de poissons frais et autres denrées à peine déchargées. Il défit le bandeau lui enserrant son épaisse chevelure blanchâtre, souvenir d’un voyage qu’il n’oublierait jamais, pour le réajuster comme il se devait avant de se présenter devant le capitaine du navire.
¤ Je doute qu’aucun d’eux ait la moindre expérience de la navigation, profitons de cet avantage pour donner bonne impression. ¤

Le navire marchand qui l’avait déposé avait déjà levé l’ancre et pris une bonne distance. Aucun navire aquafondais ne restait jamais plus que nécessaire en eaux luskanne, l’inimitié des 2 cités était profondément ancrée et rares étaient les navires qui parvenaient encore à joindre les 2 ports.

Certains de ses compagnons avaient déjà embarqués sur le navire que le barde prenait encore le temps de l’admirer du quai. De bois noble et finement travaillé, la corvette faisait exemple en matière d’entretient et de finesse. Pour peu qu’il put l’estimer, tout semblait avoir été fait pour la rendre maniable et rapide. ¤ Magnifique … ¤

D’un pas rapide et sur, il embarqua, ne manquant pas de remarquer la dame qui s’emblait vouloir accueillir son équipée. ¤ Ophélia a-t-il dit ? ¤ Qu’une s’y trouve était peu commun mais malgré son jeune age, elle imposait d’une belle carrure et ne devait pas avoir eu trop difficile à justifier sa présence.

- Capitaine Falastur, Arzhaelig sous vos ordres, je vous fais compliment pour votre fabuleux navire. J’ai longtemps navigué mais jamais encore n’en avait croisé de tel. Soulevant son sac d’un main pour lui laisser voir qu’il n’avait pas encore rangé ses affaires : - « Je reviens de suite. » Il se tourna vers l’inconnue qu’il salua d’un « Madame » de circonstance avant de s’enfoncer dans la soute à la suite des autres.
Ne leur prêtant aucune attention, il prit place dans un coin dont les hamacs ne portaient aucune trace d’occupation, y déposa son sac, en sortit son arbalète qu’il attacha précautionneusement dans son dos, sa flûte fixée par 2 lanière de cuir à la jambe gauche, une dague de même à la droite ¤ une corde traître et un piège évitable ¤ et le reste du petit équipement savamment disposé dans les pochettes ornant sa ceinture.

Cela fait, il remonta quatre à quatre l’escalier menant au pont prêt à recevoir ses ordres.
Il savourait l’instant comme il le ferait de toute la traversée. ¤ Naviguer … ¤
Il devrait encore s’entretenir avec Rabat-joie mais cela pourrait attendre.

Arach'lynz n'était pas sorti de l'auberge, et quand il décida que le moment était venu pour lui d'aller sur le navire. En route le Drow s'arrêta pour prendre une paillasse. Arrivé devant le bateau, le Drow fit une grimace, et embarqua à bord du navire. Se tenait devant lui, Rabat-joie, une humaine, et un humain du nom de Falastur. L'elfe à la peau noir ébène s'inclina devant Rabat-joie, mais ne faisant aucun signe de politesse aux deux autres. Interrogant son recruteur, le Drow pris la parole :

- Alors c'est ça le 'Fantôme des Mers' ? Beau navire, je n'attendais pas moins de vous, lança t'il en direction de Rabat-joie. "Aha ! Une humaine en dernière recrue, nous tombons bien bas pour emmener ça avec nous. Arach'lynz fit tombé sa capuche en arrière, laissant voir ses long cheveux blanc, et son visage fin, mais marqué par la souffrance. Le Drow fixa l'humaine de ses deux yeux rouges, et lui lança quelques mots, "As tu déjà vu des elfes me ressemblant ? Je ne te fais pas peur au moins, je n'aimerai pas te mettre mal à l'aise alors que nous sommes sur le point de partir. Il s'approcha de l'oreille de la jeune humaine et lui murmura une phrase qu'elle se devait de ne pas oublier. "Ne t'endort pas tant que je ne le suis pas, sinon je risquerai de me délecter de ton sang, la souffrance est une bonne chose, c'est en souffrant qu'on apprend à vivre, la chose que tu redoute est ce bien la mort ? Je pourrais t'en montrer un aperçu, tu n'as qu’à le demander, et j'exécuterai ton souhait. Mais n'oublie pas, n'aie pas peur de moi, tu ne ferais que d'augmenter mon plaisir."

Le Drow se recula, sourit à l'humaine, et pris congé pour prendre place dans un coin seul du bateau. Il s'assit à l'avant du bateau, assis sur le rebord, un genou sur celui ci, et scruta la mer en attendant d'être appelé. ¤ Est ce donc cela la Mer, je ne l'avais jamais vu, ça me plait bien, j'espère n'être pas aller trop loin avec cette pauvre humaine, je n'aimerai pas faire mauvaise impression ¤ Cette pensée fit naître à nouveau un sourire, sourire des plus glacial, et des plus glauque...

Ophélia ne bougea pas d’un centimètre lorsque Seph lui tendit le bâton et qu’il lui proposa de "s’amuser" à tester ses compétences au combat.

*Et puis quoi encore ? En voilà un autre qui me prend pour un jouet ou une bête de foire. Ma main à couper que je suis la seule de l’équipée que ce "courageux" guerrier ait défié jusqu'à présent…que cherche-t-il à prouver ?*

L’humaine lança un regard glacial au barbare puis elle croisa les bras avant de lui lancer d’une voix beaucoup moins amicale que la foi précédente :

- Enrichissant pour nous deux ? Allons, ne prononce pas des mots que tu ne penses pas réellement.

Elle s’approcha de Seph de manière à mieux lui faire face, son expression changea, elle semblait de nouveau d’humeur égale voire même un peu euphorique :

-Tu n’as qu’a défier le demi-orque si tu t’ennuie à ce point, moi j’ais mieux à faire.

Elle voulu s’éloigner un peu mais c’est alors qu’Arach’Lynz fit son entrée et qu’il s’approcha d’elle pour lui parler directement dans l’oreille.

*Les propos de cet elfe noir sont de manière assez prévisible peu intéressant, au fond qu’attendre de plus d’une créature de cette race ? …Peut être une peu de classe ou du style ? Malheureusement ce drôle d’oiseau semble en être totalement dépourvu*

Ophélia fit un pas de coté à la première syllabe que le malotru voulu prononcer près de son oreille et elle afficha une grimace de dégoût tout en lui lançant presque immédiatement :

-Pas trop près, j’ais l’odorat sensible.

La jeune femme n’écouta quasiment rien des pseudo menaces d’Arach’Lynz car si c’est tout ce qu’il avait à lui dire autant ce boucher les oreilles (et le nez) et admirer l’océan.

Ophélia se rapprocha à son tour du capitaine pour attendre ses ordres et elle en profita pour lancer un regard complice à Sam qui se trouvait tout près.

*Prêtre de Tempus hein ? Voilà qui est intéressant ! Au moins avec lui je sure de ne pas tomber sur un psychopathe refoulé *

Seph fut légèrement décontenancé de la réaction de la jeune femme.

-Tu dois avoir raison, je n'en aurai rien tiré d'intéressant... Quand au demi-orc, je pense qu'il ignore la manière "douce" quand il s'agit d'un combat. J'espère au moins que tes capacités ne te feront pas défaut le moment venu.

Il lui rendit son regard avant de lui tourner le dos. Le mercenaire repartit vers la proue et contempla la vaste étendue bleue devant lui.

¤Je ne retrouverai jamais l'ambiance de ma compagnie, après le drow, voila qu'il va falloir se méfier de cette humaine trop arrogante.¤

Il posa son épée à côté de lui et resta en silence à contempler la mer en attendant le départ.

¤Ce bâteau... C'est étrange qu'un tel navire soit au service de ce Rabat-joie, il doit faire partie d'une flotte beaucoup plus importante.¤

uite ICI