Sundabar - Quartier Marchand, Compagnons de Sundabar

Narration
Le visage du marchand sembla se figer dans la perplexité.
- Hum, mais…euh, non. Comme je vous le disais précédemment j’étais en attente de recevoir ses fameuses dagues, donc il est évident que je ne les ai pas. Et, euh… je ne veux pas que vous tabassiez qui que ce soit mais plutôt que vous déterminiez ce qu’il est advenu de mon commis dont je n’ai plus de nouvelles. C’est pour cela que je vous donne tous ces détails comme vous dites, car j’aimerai que l’affaire se traite le plus discrètement possible. Et euh, non donc je ne veux pas que vous livriez ma commande, juste que vous mettiez la main dessus.
Il regarda les deux guerriers en se grattant le crâne de manière insistante.
Mais je me demande si je m’adresse aux bonnes personnes en fait, peut-être n’êtes vous pas les mieux qualifiées pour user d’un, comment dire ? D’un certain doigté.

- Aahhh, mais voilà qui est beaucoup plus simple, il ne suffisait que de le dire clairement, car vous voyez, ces malfrats, à qui nous avons donner une bonne correction, et bien, ils vous ont dit d’aller chercher le lots de dague. Donc voila, je croyais que vous les aviez en votre possession, mais bon, passons.
Je sais être très discret quand l’on me le demande. Comme le renard…uuh, je me faufile là ou il le faut! Et comme le voleur je subtiliserais les dagues sans que personne en ai connaissance. Je serais de retour en un clin d’œil, dague en main.

Sa tentative de convaincre le marchand qu’il était la personne idéale pour ce travail avait été dites de façon plutôt boiteuse et donc peu convaincante. Le marchand visiblement non convaincu, il joua une autre carte.
" Mais bon, vous savez, il y a beaucoup de travail dans cette ville pour les gens qui le veulent bien. Es-ce que vous trouverez quelqu’un d’autre pour faire votre besogne par la suite ? Réfléchissez bien."
Il se croisa les bras et se calla dans sa chaise en même temps attendant la réponse de l’homme.

Le sourire en coin recevant quelques coups de Thorynass, le nain semblait quelques peux distrait tout à coup … Puis après un bon moment de silence, et après avoir usé les poils de son menton en frottant celui-ci, il prit finalement la parole.

-Ouais ouais d’accord mais… ton colporteur là ? On peut le trouver ou, car Sundabar est quand même une grosse cité. Et ça, à la condition qu’il si trouve…

-Il y à d’autre information qui pourrait nous être utile… J’sais pas moi, lieu d’la transaction, résidence du colporteur, des trucs comme ça.
Faut nous aider l’ami, hé hé !

Lui tapant l’épaule faiblement de son bras blessé. Puis se retourna vers Thorynass le regardant sourcil haussé.

-Ta une idée par ou commencer le grand ? Du coup, ta trouver quelques informations sur les corps de nos amis ‘’ les assaillants’’ ?

Se retenant pour ne pas rire…

Narration
Le marchand affichait maintenant un sourire, constatant que les deux guerriers semblaient réellement désireux de prendre son affaire en mains. Certes le style plutôt direct des deux personnages aurait certainement inquiété tout négociateur ‘classique’ mais la situation n’étant pas banale, elle exigeait des moyens extraordinaires. C’est donc sans réticences qu’il donna ses renseignements à ses employés du moment.
- Les dagues devaient arriver discrètement par un convoi, et mon commis les récupérer non moins discrètement. Vous comprendrez que par souci de confidentialité et afin de préserver son anonymat, je ne connais du coursier que le nom et l’endroit où il m’avait fixé rendez-vous pour récupérer les armes. Il se nomme Ulkir-un-œil et le lieu est une gargote dénommée ‘la sirène muette’ dans les bas-fonds de la ville.
Retrouvez moi la trace de l’homme et récupérez mon bien, je vous récompenserai alors grassement. Le commis à déjà reçu une belle avance, faites lui comprendre qu’au vu des désagréments qu’il me fait rencontrer notre accord est caduque et que ce qu’il a perçu lui suffira amplement pour la transaction. Avez-vous d’autres questions ?

Le petit homme d’âge mûr attendait patiemment afin de savoir si certains détails nécessitaient encore d’être clarifiés. Il regardait de temps à autres dans la boutique comme pour surveiller que la garde n’eut pas encore fait son apparition.