Sundabar - 'Mornes allées', les bas quartiers, Enquête dans les bas-fonds

Va'Sil était inquiet. il lui semblait plus qu'improbable que quelqun ait laisser la porte entrebaillé ainsi, qu'il ait placer un mannequin de manière à éffrayer les passants, tel un épouvantail, pour absolument rien. Le voleur était quasiment certain qu'en cherchant, il découvrirait quelqun dans cette maison abandonnée. Qui sait, peut-être une cave creusée sous la maison? Ca semblait bien peu probable mais toutes possibiltié doit être étudiée. Va'Sil éteignit sa bougie rapidement et la fourra dans son sac avant de s'emparer de la lanterne qu'il alluma de son briquet. Le voleur voyait bien qu'il y avait eu une bagarre içi, mais le borgne qu'ils recherchaient ne devais pas être loin. Va'Sil avait beaucoup plus d'intérêts à retrouver Ulkir-Un-Oeil que l'homme qui avait fui l'auberge puisque le meurtrier ne l'aiderait pas à se tailler une place au sein de la compagnie des marches. Idéalement Va'sil aimerait bien retrouver les deux hommes mais bon, il devrait peut-être choisir. sortant de ses réflexions, le roublard dit aux autres

- Ceux qui était içi sont peut-être partis, mais fouiller les lieux ne peut-être qu'une bonne idée.

Sur ce, L'aquafondais se mit à chercher s'il y avait encore quelque indice dans la pièce. Peut-être ceux qui avaient fouillés l'endroit, les gardes ou bien les vainqueurs du combat, avait-il laisser quelque chose digne d'intérêt.

Kobalt scruta la pièce attentivement après que Va'sil ait éclairé la pièce de la lanterne. Il était foncièrement d'accord avec ce qu'avait dit l'aquafondais, mais il n'était par contre pas aussi certain que l'autre voleur le semblait être quant à une intervention éventuelle de gardes dans cette bagarre. Pourquoi se risqueraient-ils en effet à intervenir dans des affaires de crapules ?*On sait jamais, il parait que c'est leur métier, mais bon cela m'étonnerait de la part de tels abrutis...*, se dit le jeune homme, pensif. Il reporta alors son attention sur les lieux chamboulés. Après une courte réflexion, il finit par se convaincre que les gardes n'y étaient pour rien. Un réglement de compte entre bandes rivales, sans doute... Ou peut-être une punition au sein même d'une bande infligée à une personne qui aurait échoué ou qui aurait déçu à son maître ? La seule chose qui était à peu près une certitude dans la tête du jeune roublard, c'était que l'arbalètrier n'était pas étranger à cette rixe.

Mais était-ce vraiment une bagarre ? Un vague préssentiment traversa un instant l'esprit du gredin : et si tout ceci était tout simplement une mascarade, destinée à brouiller les pistes et à écarter le groupe de cette voie ? C'était une possibilité à envisager sérieusement selon lui. Si lui avait assez d'imagination pour envisager une telle éventualité, pourquoi les gens qu'ils recherchaient ne seraient-ils pas aussi roués ? Une autre chose l'intriguait. Ils avaient clairement entendu des bruits de pas à l'étage lorsqu'ils étaient entrés dans la bâtisse. Tous ces gens se seraient-ils volatilisés ? Peu probable ! Des connections s'établirent dans le cerveau de Kobalt, comme si il venait de découvrir que toute une série d'événements étaient étroitement liés. Le bonhomme à l'arbalète serait-il venu ici pour régler ses comptes avec Ulkir, qui lui avait indirectement attiré des ennuis ? Peut-être même que le meurtrier de la jeune fille était lui-même au coeur des révélations que devaient leur faire le borgne ?* Mais dans ce cas, où sont-ils passés ?*se questionna encore le jeune homme.

Son regard balaya toute la salle, s'attardant un petit moment sur l'armoire, bizarrement encore debout et intacte... Quelquechose ne collait pas...*L'armoire, une porte secrète ? Au moins on aura essayé...*. Le jeune roublard décida de se tirer de ses contemplations et d'agir simplement, prudemment et efficacement. Du moins il l'espèrait... Tout d'abord, il décida de ramasser le masque, par acquis de conscience. Il l'examina un long moment... Il ne savait pas à quoi il pourrait bien lui servir, mais à ce stade, tout comptait. Puis il s'adressa à l'avarielle :

_Gente dame, auriez-vous l'extrème obligence d'examiner le mannequin pour moi, je vous prie ? J'ai des choses plus importantes à faire et que vous ne pourriez faire sans certaines aptitudes, alors faites moi plaisir ,de grâce, et regardez cela de plus près...

Il enjamba donc le mannequin grotesque et se dirigea résolument vers l'armoire. Il étudia posément l'armoire qu'il s'apprètait à ouvrir. Il se retourna et fit part de ses soupçons aux autres :

_ Vous ne trouvez pas ça étrange, le fait que lorsqu'on est entré ici il y avait du monde à l'étage et que maintenant il n'y ait plus personne ? Eh bien, je pense que nous avons l'explication devant nous, sous notre nez.Il désigna de la main l'armoire. Il me parait de toute façon improbable que la ou les personnes présentes à notre arrivée aient sauté par la fenêtre, nous les aurions entendu se casser un bras ou une jambe. Donc, je suggère de regarder cette armoire de plus près.

Kobalt ne savait pas ce qu'il allait y trouver, mais il s'approcha derechef du meuble.*Bon je me tiendrai derrière la porte de l'armoire quand jouvrirai grand l'armoire, histoire de me protéger. Mais avant...*Kobalt se retourna vers les autres et dit :

_Que quelqu'un se tienne devant cette armoire et se tienne prêt à tirer un carreau ou une flèche, on ne sait jamais...

Pour finir, le roublard scruta encore l'armoire, cherchant si un quelconque piège ou autre risquait de le transformer en petit tas de cendres si il n'y prenait pas garde.*C'est parti, que Mask me vienne en aide.*se dit le voleur pour se donner du courage. Il prit une profonde inspiration et détecta les pièges, tout en se tenant près à esquiver tout ce qui pouvait lui "tomber" d'une façon ou d'une autre dessus.

Détection des pièges et Don Esquive si je peux.

Ah et aussi je ramasse le masque et le mets dans mon sac, merci !

Narration

Tous

Va'sil passe à 0 point de blessure non-léthale
Kobalt fouille=? DD=?
Va'sil fouille=? DD=?
Kobalt fouille=? DD=?

Les deux roublards observaient chaque coin de la pièce attentivement. Les recherches restèrent infructueuses malgré toute leur application. Neffalasièl fit chou blanc également avec le mannequin reportant son attention sur le seul meuble encore debout dans la maison. Kobalt examina conciencieusement l'immense armoire appuyé contre le mur de la maison. Un détail le frappa. Au pied de celle-ci il pouvait voir des traces laissées par cette dernière sur le sol en bois. Il semblait bien qu'elle était régulièrement déplacée puis remise à sa place. Après un bref coup d'oeil à l'intérieur pour vérifier son contenu, ils entreprirent de la bougé pour voir ce qu'elle dissimulait. Kobalt avait vu juste, juste derrière, dans le mur, il y avait un trou où était placé un coffret fermé à clé. Cette découverte aiguisa la curiosité de tous, et tout le monde se positionna autour pour mieux distinguer ce qu'il pourrait enfermer. Ils étaient cependant face à un dilemne. Il n'y avait aucune serrure permettant de forcer le coffre. Les yeux du roublard cherchaient un quelconque mécanisme qui permettrait de l'ouvrir mais sans succès. Neffalasièl ne voulant pas perdre son temps sur une hypothétique solution se concentra sur le reste de la maison. Elle finit par découvrir une feuille de papier où était inscrit ceci:

La liste s'arrêtait brutalement à la date d'aujourd'hui comme si on avait interrompu brusquement son auteur. Elle montra le papier à l'ensemble du groupe espérant que quelqu'un pourrait comprendre quelque chose. Plusieurs questions demeuraient. Que pouvait représenter cette liste et que contenait le coffret mystérieux ? Et qu'était-il arrivé à l'occupant de la maison.

Fronçant les sourcils, Kobalt arracha le papier des mains de Neffalasièl et le lut et le relut plusieurs fois dans tous les sens. Après un examen poussé du papier, il s'aperçut qu'il n'y avait pas vraiment grand chose de compliqué la dedans : pas de code, pas de langage incompréhensible... bref, pas drôle ! Il fit part de ses observations aux autres rapidement :

_Bien, il me semble que nous avons devant nous un papier, avec des noms et des chiffres desssus...

Le jeune roublard adorait faire languir ses compagnons en proférant une affirmation qu'ils savaient déjà et qui de toutes façons ne les avançaient pas beaucoup. Il se tourna vers l'autre roublard en parlant plus sérieusement.

_ Selon toute vraisemblance, cela peut être une page arrachée à la hâte d'un carnet renfermant des patronymes de personnes à qui l'auteur de ces quelques lignes devait sans doute de l'argent ou quelque autre histoire sordide... On peut remarquer qu'à la date d'aujourd'hui le gugusse qui occuppait les lieux devait rencontrer un certain Helcvor.

Le regard du roublard s'illumina d'un coup et il feignit de se souvenir de quelquechose.

_ Helcvor, mais c'est bien sûr !Puis il se calma tout aussi brusquement. Jamais entendu parler de lui... En tout cas qui qu'il soit, notre lascar devait beaucoup d'argent à ce Helcvor. Et il devait rencontrer également...Il plissa les yeux en regardant encore le papier, comme si il avait du mal à lire et que ce nom ne lui disait rien.Une corporation qui aurait pour appellation la "Compagnie des Marches". La Compagnie des Marches ! Pfeuh ! Encore une secte ou une guilde quelconque si vous voulez mon avis. Une association qui essaie d'extorquer de l'argent aux pauvres gens !

A vrai dire, cette perspective lui aurait fort bien plu, mais hélas il savait que la Compagnie était à l'opposé de la description qu'il en faisait, à l'instar de Vas'il ou de Devi. Mais il devait jouer son rôle de simple passant ignorant tout de la mission jusqu'au bout, comme le lui avait demandé l'halfelin Théodus Gauchecrampe. Il reprit la parole.

_ Ma foi, ce Helcvor et cette compagnie ne sont pas étrangers l'un de l'autre, à n'en point douter !

Rien n'était moins sûr, à son avis. En effet le recruteur lui avait révélé que Ulkir devait révéler des informations capitales pour la Compagnie. Serait-ce en rapport avec ce Helcvor ? Peut-être... En y réflechissant un peu, il se pourrait même que Hecvor soit le chef de l'homme à l'arbalète, voire qu'ils ne fassent qu'un. Ou alors Helcvor faisait partie de la compagnie et a trahi les siens, et Ulkir est l'iformateur qui l'a balancé ! voyant des machinations partout, Kobalt comprit qu'il était un peu fatigué... Il résolut de reprendre la parole :

_ Bien, nous n'avons plus rien à faire ici, barrons nous et trouvons un endroit pour nous reposer, nous réfléchirons mieux à tête reposée... Venez...

Il fit mine de sortir, examinant une fois encore le masque bizarre qu'il venait d'acquérir. Après une bonne nuit, bien que courte, ils y veraient mieux...

Va'sil avait écouter attentivement ce qu'avait dit Kobalt. L'histoire semblait se tenir debout, mais le jeune roublard savait bien que la compagnie des marches n'exploitaient pas les pauvres gens. Il ouvrit la bouche pour répliquer... et la referma aussitôt, se disant que c'était inutile. il s'appraitait suivre les pas de son compagnon lorsqu'il se souvint d'un détail très important.

-Hep! Pas si vite! Il y a toujours ce coffre là-haut! je serais bien curieux de savoir ce qu'il recelle. Peut-être, que dis-je peut-être, sans doute un indice! Ceux qui sont venus ou sont partis d'ici ne l'auraient pas replacés là s'ils avaient vidés le coffret de son contenu. Quitte à réduire le coffre en miette, nous devons savoir ce qu'il contient! Dans le pire des cas, ce sera de l'argent. Que je sache, toi qui dit être marchand, dit-il à Kobalt, tu ne crachera certainement pas sur quelques pièces d'or aisément gagnée!

Le jeune Aquafondais se précipita au deuxième étage sans attendre l'avis de ses compagnons, de peur qu'ils ne soient pas de son avis. Une fois rendu, il porte l'oreille pour voir s'ils venaient, puis il se mit à travailler sur le coffre. prudemment, au cas où des pièges auraient été installés, mais avec attention, car on ne cache pas un coffre que l'ont ne peut ouvrir. En réalité il serait bien stupide de dissimuler une telle possession. Le voleur s'attelait donc à découvrir ce que détenait le coffret, tandis que ses compagnons, l'espérait-il du moins, venait le rejoindre.

Narration

Tous

Les spéculations allaient bon train, pour tenter de trouver une explication au message qu'ils venaient de trouver. Va'sil reporta de nouveau son attention sur le coffret, qui n'avait pas encore livré son contenu. De plus l'absence de serrure limitait les talents de 'serrurier' de Va'sil. Il fallait se rendre à l'évidence, la seule manière de l'ouvrir était de détruire le coffret. Mais cela pouvait être risqué, car en faisant cela ils risquaient d'endommager ce qui pouvait se trouver à l'intérieur. Et puis il fallait prendre un peu de repos, car la fatigue commençait à se faire sentir sur le regard et les épaules de chacun. Tout le monde tomba à peu près d'accord sur la necessité de se reposer, mais la question était de savoir où ils allaient se reposer. Alors qu'ils cherchaient une réponse à cette angoissante question, un bruit de pas se fit entendre dans le grenier de la maison. Un pas lourd et irrégulier, comme si l'auteur de ces bruits cherchait son chemin. Notre joyeuse bande n'en avait pas visiblement encore finit avec les surprises. Suivant du regard les bruits de pas, ils remarquèrent qu'ils semblaient se diriger vers la trappe qui menait sous le toit. Devi voulu dire quelque chose mais l'elfe plaça sa main rapidement sur sa bouche, avec un rictus de dégoût pour l'empêcher de parler. Elle fit comprendre aux autres de se montrer aussi discret que possible.

Neffa rêvait déjà de dormir après toutes ses péripéties, elle n'avait pu sauver la jeune fille et même si elle ne le laissait pas paraître, cette mort l'avait choqué. Face aux bruits de pas, son envie de venger sa protégée revint aussi vite et l'avarielle sortit ses armes.
Ils étaient en territoire inconnu, ils pouvaient y avoir des pièges et des passages, partir à la rencontre des bruits serait trop risqué pour le groupe.
Elle murmura, telle le souffle du vent, à ses compagnons d'armes :

"- Je n'ai pas encore vraiment parlé depuis la mort de la fille de l'aubergiste mais avant que nous découvrions notre inconnu, nous devons nous mettre d'accord !
Toi le nain, tu n'as pas l'air de m'aimer à cause de mes origines elfes, libre à toi de penser ce que tu veux, mais il serait bon de commencer à s'entendre sur nos actions avant que nous mourions."

Même si ce n'était point le moment de régler ses comptes, Neffa avait subit de trop nombreuses réflexions de la part du nain et du pseudo chef roublard. Mourir ne lui faisait pas peur mais, encore faut-il, ne pas risquer sa peau pour sauver des idiots. Elle reprit sa discussion avec Kobalt.

"- Et toi qui me prends pour une moins que rien, saches que si tu souhaites mourir, tu es sur la bonne voie. Je ne sous-entends pas que je vais te tuer mais ton allure hautaine et ta vanité auront un jour des répercussions et tu comprendras trop tard la portée de tes actes.




Maintenant si cela ne dérange personne, nous devrions peut-être nous préparer à recevoir notre invité, si celui-ci se décide à nous rendre visite."

Les choses étaient claires, l'avarielle pouvait enfin se concentrer sur ce qui se passé dans la demeure et cela malgré la fatigue. Elle devait bien suivre les bruits de pas et ainsi agir au bon moment.

Narration

Tous

Etait-ce la fatigue, l'angoisse ou simplement la colère trop contenue qui remontait à la surface ? Quoiqu'il en soit, cette séance de mise au point eut pour effet de couper le sifflet à tout le monde. Au moins ils purent tous entendre les pas au-dessus de leur tête. Suivant du regard l'endroit où devait se trouver l'auteur des bruits, ils finirent par faire un silence totale qui ajoutait une certaine lourdeur à l'atmosphère ambiante. Après quelques secondes, l'inconnu s'immobilisa, puis reprit sa marche en avant. Un son caractéristique accompagnait cette fois-ci ses pas. Un son d'un objet que l'on traîne derrière soit. Puis, arrivé à l'endroit où débouchait l'escalier, les bruits cessèrent. Ils entendirent un petit déclic et ils virent une trappe très bien dissimulée au plafond s'ouvrir. Juste après une échelle apparaissait, permettant un accès direct avec le grenier de la maison et l'étage où se trouvait nos compagnons de circonstance. Une silhouette apparue descendant les barreaux avec une bougie à la main. Arrivée au sol il dégagea l'échelle et la trappe se referma ne laissant pas de traces visibles de son emplacement. L'homme inconnu tira l'échelle contre le mur et se dirigea vers la chambre où se trouvait le groupe pour l'accueillir. Lorsqu'il vit qu'il n'était pas seul, le visage de notre inconnu fut marqué par la surprise totale d'une présence en ces murs. il en lâcha sa bougie et commença à reculer en direction des escaliers.

Neffa s'avança vers l'inconnu, ils n'avaient pas fouillé la maison depuis tout ce temps, pour au final, le laisser s'enfuir sans rien faire. Elle prit ses rapières dans ses mains mais les laissa se promener calmement le long de ses jambes, la situation était tendue mais elle préférait éviter tout combat inutile.
-" Evitons le combat", lança t-elle," nous voulons savoir si vous êtes Ulkir car nous avons à discuter avec lui. Je vous vois reculer mais n'en faites rien car de toute façon, bon nombre d'amis à nous sont partout dans cette maison. Dites-nous seulement ce que nous voulons savoir et tout se passera bien vous en avez ma parole."

L'avarielle jeta un coup d'œil à ses compagnons d'infortune et leur fit comprendre de ne pas faire peur à l'inconnu. Une fillette était déjà morte pour rien, et cet inconnu n'est peut être pas coupable de ce drame. Tout en discutant, elle s'avança progressivement mais calmement de sa cible, essayant de gagner petit à petit sa confiance.
¤ Je dois agir comme s'il s'agissait d'un animal blessé, soit il nous attaque, soit on arrive à parler, soit il s'enfuit, nous n'avons qu'une chance sur trois d'avoir les informations que nous voulons.¤

Le ventre de Devi gargouillait, plus que la fatigue encore la faim et la soif le tiraillaient, il rêvait a une énorme carcasse de poulet a grignoter en guise d'apéritif, et surtout a une grosse pinte de bière. Mais un nouvel intrus avait fais son entrée, et avait mis, comme qui dirait, les pieds dans le mauvais plats.

-Aller mon gars, tu as sa parole, ne cause pas d'ennuis et t'en auras pas !,Devi lançât un petit rire étouffé, s'imaginait déjà le bonhomme en tête a tête avec son marteau,reste calme, tout doux.

Devi prononçât ses quelques mots sur un ton qui se voulait a la fois rassurant, mais non dénué d'une certaine ironie, il se rapprochait a la fois des escaliers pour couper cette possibilité de retraite a l'inconnue, et a la fois de lui pour être au meilleur endroit si une bagarre se déclenchait. Il posât sa main sur la tête de son arme et se campât fermement sur ses jambes, il savait déjà que, au moindre mouvement de fuite de l'inconnu il foncerait dessus pour l'enserrer et le mettre a terre, se qui d'après lui aurait déjà du être fait depuis longtemps, mais vu que l'elfe semblait vouloir donner les ordres et que les deux humains ne sourcillaient pas ...

Son ventre émis a nouveau un son creux et profond, comme si son estomac était aussi vide qu'une caverne, l'intérieur de son ventre remua tout entier, se qui le fit renifler bruyamment, il espérait ainsi avoir cacher le son de son agonie alimentaire.

*Bon aller qu'on en finisse, j'ai faim moi .*