Sundabar - 'Mornes allées', les bas quartiers, Enquête dans les bas-fonds

Narrartion

Tous

Va'sil et Devi suivait de près l'elfe qui marchait d'un bon pas. Va'sil sentit son anneau vibrer signe que quelqu'un lui envoyait un message. Il le porta à son oreille et écouta. La voix était celle de Théodus qui le prévenait de l'arrivée de Devi comme renfort pour sa mission. Profitant du répit que cette petite balade leur offrait, Va'sil pu répondre aux questions pressantes du nain dont il savait maintenant qu'il poursuivait le même but.

-Je vois que notre ami Théodus, m'a chargé de te mettre au courant de la mission. En fait nous devons retrouver cet Ulkir pour qu'il nous donne des informations concernant la compagnie des marches. Et comme tu peux le voir, nous n'avons pas beaucoup avancé. C'est tout ce que je peux te dire pour l'instant.

Poursuivant désormais un objectif identique, les deux hommes poursuivirent leur chemin. Ils purent remarquer également que Kobalt les suivaient également, devenu bien silencieux depuis tout à l'heure. Après cinq bonnes minutes de marche, ils s'arrêtèrent devant une construction qui se dressait devant eux. A n'en pas douter, ils étaient arrivés à destination. Ils voyaient une des portes permettant l'accès à la ville. Celle-ci naturellement était fermée pour la nuit et ils pouvaient nettement voir le symbole d'une épée gravée à sa surface. Il ne restait plus qu'à découvrir le lieu d'habitation que leur avait indiqué l'aubergiste dans sa colère.
Ils regardèrent les alentours et tournèrent en rond pendant un moment pour finalement se retrouver face à une bâtisse qui attira l'oeil de chacun des membres du groupe. De toutes les maisons des environs proches de la porte de l'épée, c'était la seule qui avait sa porte d'entrée entrebâillée. Cela pouvait se voir en pleine journée, mais la nuit tombée certainement pas. Ils regardèrent plus attentivement et virent que les deux fenêtres du seul étage de la construction étaient brisées. Neffalasièl et Devi qui les regardaient eurent un hoquet de surprise lorsqu'ils devinèrent une présence discrète juste derrière les ouvertures. Elles les observaient puis se voyant repérée, elle se recula pour disparaître dans la maison d'où ne sortait pas la moindre lumière.

Kobalt avançait silencieusement dans les rues de Sundabar, suivant à quelque distance le petit groupe renforcé par le nain. Il gardait le silence depuis quelques minutes, craignant de trop en dire sur le réel motif de sa présence parmi eux. Quand le groupe s'arrêta, il les rejoignit puis fit de même, juste à côté de Devi.
Ils étaient arrivés à destination, de toute évidence... Il contempla la batisse, tentant de la détailler du plus possible. Il repèra les deux fenêtres aux vitres brisées. Il réalisa alors le danger que celles-ci représentaient, des tireurs éventuels pouvant y être postés, et, dans cette pénombre, ils auraient beau jeu de truffer le groupe de flèches et de carreaux avant que l'on puisse les repèrer... Le jeune homme évalua alors rapidement la distance qui les séparaient de la bicoque. Il se rasséréna lorsqu'il estima qu'ils étaient hors de portée de tir. De plus, le nain et l'elfe possédait un don naturel qui leur permettait d'être plus à l'aise que Va'sil et lui dans l'obscurité. Il observa également que la porte d'entrée était entrebaillée. *Il y a quelquechose de pas net dans cette histoire*, se dit le roublard en scrutant attentivement la porte. Serait-ce un piège ? Il fallait s'attendre à tout, dans ce quartier ! Il se tourna alors vers l'autre roublard et lui demanda à voix basse :

_Alors, que faisons-nous ? Et prenez vite votre décision car je pense qu'il serait malsain de s'attarder trop longtemps dans la rue...

Il attendit la réponse, la main sur la garde de son épée, et jetant des regards nerveux vers la batisse, prêt à tous les coups tordus. Il regarda alternativement le nain, l'avarielle et l'aquafondais pour leur faire comprendre qu'il attendait les avis de chacun.

Le petit groupe avançait dans les rues de Sundabar en direction de la porte de l'épée lorsque le nain qui s'était joint tout récemment à eux le pris par le bras. Sur le coups, Va'sil en resta surpris mais il ne prêta guère attention à cela. Il avait informer le nain de ce qu'il savait de la mission et s'était tû. Puis, ils arrivèrent devant la porte l'épée. Chacun des compagnons de Va'sil regarda les batiments aux alentours, leur regard s'arrêtèrent sur une maison délabrée dont la porte était entrebaillée

¤Ceux qui vivent là n'ont visiblement pas peur de grand chose... Peut-être sont-ils eux-même craint¤

Va'sil sentit, comme tous, la présence de quelqun à la fenêtre. Possiblement le borgne, possiblement l'arbalètrier. Nerveux à l'idée de rester à découvert, le voleur se dépecha de donner son avis.

- Vous savez bien qu'on va finir par entrer. Plutôt le faire tout de suite et les attraper au dépourvu plutôt que d'attendre qu'ils aient donner l'alarme. Dans le pire des cas il y aura beaucoup de monde, au mieux on trouvera tout de suite le borgne.

Va'Sil n'avait pas plus envie que cela d'entrer. Il risquait de se prendre un coups. Dans l'état où il était, une blessure mineure pourrait être fatale. Il aurait à compter sur ses compagnons.

- De toute manière un gaillard comme toi doit pas craindre le combat, dit-il à Devi.

Narration

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Les deux non-humains fixaient toujours la fenêtre. Ils ne pouvaient plus rien distinguer malgré leur vision excellente. La silhouette avait tout simplement disparu de leur vue. Devi prit la parole devançant pour une fois l'avarielle.

"Entrons en force, de toute manière nous sommes déjà repérés. En plus je dois me dérouiller un peu, une bonne petite bagarre me ferait bien plaisir."

L'avarielle acquiesçât sans un mot aux paroles du nain et comme personne ne fit d'objection, la décision fut facile à prendre. Les deux gros bras décidèrent d'entrer en premier, avec à leur suite Va'sil et Kobalt. Devi donna un grand coup d'épaule dans la porte et entra en hurlant dans la pièce. Neffalasièl le suivait de près, les armes à la main observant chaque recoin de la salle obscure. Tout était plongé dans un noir total. Devi et Neffalasièl avait beaucoup de mal à distinguer quoique se soit devant eux. Les deux hommes qui pénétrèrent ensuite ne voyaient par contre absolument rien. Une source d'éclairage était nécessaire pour voir plus en détail le reste de la pièce, ou sinon ils seraient obligés d'avancer à l'aveuglette ou presque avec tous les risques que cela comportaient. Lorsqu'ils s'aperçurent qu'il n'y avait apparemment aucun occupant dans le rez-de-chaussée, Devi se tut, dressant l'oreille. S'ils avaient une vision limitée de leur environnement, ils entendaient clairement le bruit de pas juste au-dessus de leur tête. Il était difficile à dire combien de personnes se trouvaient à l'étage, mais une chose était sûr, il y avait plusieurs inconnus. Au bout d'un moment les bruits cessèrent plongeant la maison dans un silence proche d'une veillée funèbre.

Le jeune humain regardait autour de lui, scrutant l'obscurité. Dire qu'il ne voyait pas grand chose étaitun euphémisme. En fait, cela ne lui parut guère engageant de progresser dans l'inconnu sans savoir où il mettait les pieds. Avancer à tâtons serait extrèmement dangereux pour le petit groupe, à n'en point douter. De plus, il pourrait y avoir des pièges dans cette baraque. Malgré le fait que les pièges ne soient pas à propement parler une obsession chez le roublard, mais il n'arrêtait pas d'y penser. Après tout, il fallait parer à toute éventualité... Réalisant qu'ils ne pouvaient continuer ainsi, il prit la parole, dans un murmure :

_Bien, très très bien... Et maintenant, quel cap, Ô chef bourrin sans peur ?, dit Kobalt avec une pointe d'ironie au nain. Puis, s'adressant à tous : Quelqu'un a un briquet, une connerie dans le genre, pour faire de la lumière ?

Il s'approcha alors d'une vague silhouette, qui d'après la carrure, devait être l'autre humain.

_Tiens, toi par exemple mon gars, tu dois bien avoir ça sous la main, non ? Et tiens le bien en l'air, que l'on puisse voir assez loin ! Oh, dernière chose : prends ton épée de l'autre main, sans te commander. Libre à toi de ne pas suivre mes conseils, après tout, c'est ta vie, n'est-ce pas ?

Il empoigna alors son arc, et encocha une flèche, hampe basse. Il dressait l'oreille, attentif au moindre bruit, au cas où.

_Préparons-nous à la bagarre, ou ne sortirons pas d'ici, sinon les pieds devant !

Il attendit les réactions de ses comparses, malgré leur manque évident de jugeotte qu'ils manifestaient...

Progressant dans une obscurité la plus complète, Va'sil se demandait se qui pouvait bien le pousser à faire cela. L'argent? La renommée? Les femmes? Un foyer? peu importe quel vain concept le poussait à risquer sa vie, il n'entendait pas le faire en aveugle, littéralement parlant. Trop de voleurs étaient morts sans savoir pourquoi, descendus par une boule de feu sortie d'on ne sait ou, tombés dans un gouffre, les pièges étaient probablement les pires ennemis des roublards. Lorsque ceux-ci y prennent garde, ça va, mais si l'on est distrait, l'espérance de vie tombe en chute libre. C'est pourquoi Va'Sil refusait de poursuivre l'exploration en aveugle. le jeune humain qui voyagait avec eux ne semblait pas l'entendre ainsi non plus. Il s'adressa à lui d'un murmure. C'était tellement rare que c'était en soi un évènement.

- J'ai bien un briquet mais je n'ai rien à allumer. Si vous avez quelque chose, une torche une bougie, je serais partant pour partager avec vous mon briquet. Cela vaut aussi pour mon seigneur nain et l'élegante elfe qui nous accompagne. Et comme toi, je ne tient pas à y laisser ma peau. Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi tu nous suis mais bon, t'as tes motiviations j'imagine...

Attendant de voir si quelqun avait de quoi éclairer la pièce, Va'Sil n'osait pas trop se déplacer, craignant un quelconque danger dissimuler aux yeux aveugles des humains.

Je rappelle bien sûr qu’il est FORMELLEMENT INTERDIT d’acheter quoi que ce soit de manière non RP une fois une quête commencée, n’est-ce pas Va’sil ?

Soyons clair, c’est la seule et unique fois que je reprends sur le sujet, car cette attitude est honteuse et tout à fait incompatible avec une interprétation dans un jeu de rôle. Ce manquement grave à l’éthique du joueur sera lourdement sanctionné si cela venait à se reproduire, je pense m’être bien fait comprendre ?

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Neffalasièl détection dé(15)+6=21 DD ? réussite
Devi détection dé(18)+4+2(circonstance)=24 DD? réussite.


Devant l'insistance des deux hommes, Devi et Neffalasiel cherchèrent un objet qui pouvait servire à éclairer la pièce. Grâce à leur vue similaire à celle d'un chat, ils trouvèrent une bougie intacte encore dans son bougeoir. Va'sil pu aisément l'allumer créant un faible halo lumineux qui avait de la peine à percer les ténèbres au-delà d'un mètre. Devi ironisa en ajoutant:

"Ah ! On y voit comme en plein jour maintenant."

La lumière émise était certes faible, mais les deux non-humains arrivaient à distinguer quelques détails intéressants dans le rez-de-chaussée. De toute évidence il y avait eu une bagarre ici, les meubles renversés et les chaises brisées en témoignaient. Avançant à tâtons malgré leur nouvelle source de lumière, ils trouvèrent l'emplacement des escaliers qui menaient à l'étage. Il n'y avait aucun bruit. Un silence de veillée mortuaire lourd et angoissant, tel le calme avant la tempête, régnait en maître à présent.
Neffalasièl mit le doigt devant sa bouche et fit un geste en direction du haut des escaliers. Il y avait un homme dissimulé au sommet, que seul Devi pouvait voir à cause de l'obscurité trop forte pour les deux hommes. Ils étaient attendus, mais qu'allaient ils décider maintenant ?
Va'sil n'avait pas encore récupéré de ses blessures et l'escalier était trop étroit pour combattre côte à côte, ce qui ne semblait pas poser de problème à Devi, qui rêvait d'en découdre avec les occupants des lieux. En plus ils ignoraient le nombre exact des inconnus qui les attendaient.

Kobalt tentait tant bien que mal de discerner dans la pénombre les traits du visage de l'inconnu. C'était bien évidemment peine perdue... Sachant qu'il ne pourrait rien observer d'autre que l'obscurité, il décida alors de reculer, hors de portée de tir venant de l'escalier... Après tout, peut-être était-ce l'homme à l'arbalète qu'ils avaient "juré" de poursuivre, quelques temps plus tôt... Au passage, le jeune roublard intima son "ami" nain à rester tranquille, le dissuadant d'un regard en biais de toute vélléité d'attaque. Même si il sentait qu'il ne retiendrait pas le nain beaucoup plus longtemps... Il s'assura encore une fois qu'il n'y avait pas dans la pièce de coins et recoins où des tireurs les prendraient à revers en embuscade. Difficile à dire, au vu des ténèbres environnantes ! Il décida finalement de se mettre plaqué au mur, à côté de la porte qu'ils n'avaient pas fermé... Puis il s'adressa à l'inconnu des escaliers :

_Qui êtes-vous ? Nous avons été prévenus par des badauds qu'il y avait eu du grabuge ici, alors nous sommes venus voir de quoi il retournait. Est-ce vous l'heureux propriétaire de cette riante maison ? Déclinez votre identité, je vous prie !

Kobalt tentait encore de sonder l'obscurité, mais il n'y parvient guère plus que tantôt... Il attendit la réponse de l'homme,se raidissant...

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La question était posée, mais il n'y eut que le silence pour réponse. Neffalasièl et Devi observèrent attentivement l'homme qui se tenait en haut des escaliers. Il était parfaitement immobile un peu trop à leur goût. Après une bonne minute d'observation ils comprirent enfin ce qu'il n'allait pas. Ce n'était pas quelqu'un qu'ils voyaient mais plutôt l'image d'un tableau ou d'un dessin sur une surface plane. Le nain ne pouvant plus tenir commença à gravir les marches tout en regardant aux alentours. Même pour quelqu'un qui arrivait à voir dans la plus grande obscurité, le peu de contraste existant entre les murs et le sol rendait difficile l'observation. Le reste du groupe se demandait s'il fallait suivre l'inconscient à l'étage. C'est alors qu'ils entendirent un rire venant du nain qui leur dit d'une voix suffisamment forte pour être comprise de tous

"Allez montez, j'ai terrassé notre ennemi. Vous ne risquez plus rien."

Le reste du groupe se précipita en haut se demandant ce qui pouvait tant faire rire Devi. Ils comprirent en voyant à la fenêtre un mannequin posé devant avec un masque pour changer de visage. Voilà donc ce qu'ils avaient vu lorsqu'ils étaient dehors et la nuit avait fait le reste. Ils se trouvaient dans l'unique pièce de l'étage où ils trouvèrent une lanterne leur permettant de s'éclairer convenablement. La pièce était sans dessus dessous. Tout était renversé à l'exception de l'armoire au fond de celle-ci. Les meubles restant étaient soit brisés soit vidés de leur contenu. Il y avait eu une bagarre ici et la maison avait fait l'objet d'une fouille assez poussée. Mais peut-être que notre groupe pourrait trouver quelques renseignements intéressants.