Sundabar - 'Mornes allées', les bas quartiers, Enquête dans les bas-fonds

Kobalt avait la confirmation que le type tenu en respect par l'arbalète de la brut était bel et bien le roublard qu'il recherchait. Mais cela n'arrageait en rien ses affaires... Il devait de toute façon reprendre Va'sil d'une façon ou d'une autre. Que faire alors, puisque il avait été découvert ? Devait-il persévérer dans son mensonge, au risque de contrarier ce fou dangereux, ou devait-il dire la vérité (pas toute la vérité, ce serait du gâchis) mais une vérité arrangée, de manière à ce que les trois s'en sortent. Il demeura un certain moment indécis et hésitant, optant enfin pour la deuxième solution.*Tribald, c'est quoi ce nom de guigne, encore...*, se dit-il en se souvenant du nom dont l'avait affublé son "confrère". Il éprouvait plus de sympathie à l'égard du roublard du fait de sa profession que les autres, malgré sa bêtise et sa curiosité trop grande qui les avait tous mis dans de sales draps. Si ils s'en sortaient, par le plus heureux des hasards, Kobalt se promit de sermoner cet imbécile. Kobalt vérifia d'un coup d'oeil que Lino se tenait près, puis dit finalement :

_Holà, calmos, mon gars ! Le nain, là, c'est Balthazar, il est doux comme un agneau, tu n'as rien à craindre de lui, ni de moi d'ailleurs... Je fais partie d'une guilde de voleurs encore secrète pour toutes les autres organisations. Oups !

Il se plaqua une main contre la bouche, l'air horrifié...

_Abraracourcix, notre chef, ne va pas aimer ça ! Oups !

Il se plaqua de nouveau la main contre la bouche.

_Putain, je vais me faire virer si je continue à trop parler ! Bon maintenant vous savez tout... Alors livrez nous le prisonnier que nous recherchions et vous serez récompensé comme il se doit. D'après nos informations, ce type voulait monnayerd es informations sur notre guilde à un certain Ulkir (il devient très loquace sous la torture). J'ignore qui c'est, et peu importe, en tout cas, une chsoe est vraie dans ce que je vous ai dit : nous voulons absolument châtier cet impudent. Accordez-nous cette faveur, et Abraracourcix sera généreux à votre égard comme vous n'imaginez pas.

Tout en parlant, il avait couvert le reste de la distance qui le séparait desdeux hommes et il espérait que le nain était sur ses talons...

Va'sil inutile de préciser des utilisations de compétences, c'est moi qui détermine si oui ou non selon ta description cela s'applique. Merci.

Narration
Va’sil & Kobalt
Voyant que Kobalt tentait une nouvelle fois de s’approcher, l’homme lui hurla de nouveau dessus.
- Bouge pas, raclure dégoûts ! Me crois-tu stupide au point de croire tes balivernes aussi évidentes ?!
Alliant le geste à la parole il avait décollé légèrement Va’sil du mur avant de le re-plaquer violemment sur la paroi, lui extirpant un gémissement de douleur. Le voleur aquafondien sentit ses jambes vaciller, sa tête lui tournait de nouveau. Finalement le noir revint, et il tomba au sol en perdant conscience.
Ce mouvement inattendu surprit l’agresseur inconnu qui détourna son attention quelques instants suivant du regard le corps s’effondrer au sol qu’il ne pouvait retenir.
Pour Kobalt, il était clair que s’il devait agir ce fut en ce moment ou jamais tant l’homme semblait méfiant et sur ses gardes.

Neffalasièl
Se tenant maintenant en retrait afin d’observer discrètement sans gêner la scène mais en ne s’éloignant pas trop de manière à porter secours comme elle l’avait proposée, l’avarielle avait pris place sur une chaise. Tandis que le prêtre nouvellement arrivé s’occupait d’empêcher les hommes de passer de vie à trépas, la jeune fille avait gagné les côtés de Neffalasièl, sentant qu’elle n’aurait fait que se faire houspiller si d’aventure elle avait traîné dans les pattes de son père en cet instant.
Une exclamation retentie soudain du premier étage de la taverne. Un homme hurlait autant qu’il grognait semblait-il.
- Bouge pas, raclure dégoûts ! Me crois-tu stupide au point de croire tes balivernes aussi évidentes ?!
A l’esprit de la jeune femme au teint azur s’imposait le fait que peut-être ceux qui avait perpétré cet acte violent demeuraient encore dans l’établissement et pourraient représenté encore un danger pour les gens pacifiques qui étaient maintenant présents dans la grande salle mais qui pourraient les identifier. Non qu’elle fut habituée à ce genre de règlements de comptes mais son défunt mari lui avait parlé de ce type de comportement très éloigné du mode de vie des avariels de l’Aires des Aigles des Neiges.

Neffa se souvenait parfaitement les conseils de Fehmir
<< Lorsqu'une bagarre éclate dans une taverne, n'essaie pas de t'en mêler à moins d'avoir une raison, quittes les lieux si tu le peux ou protéges les innocents, mais surtout ne provoque jamais volontairement une bagarre dans ce genre de lieux, c'est le plus déloyal des combats >>
L'avarielle pris alors près d'elle la jeune fille, quoi qu'il puisse se passer, sa protégée ne devait pas être en première ligne en cas de problème. Elle se baissa et parla doucement à la petite fille.
-" Ne t'inquiètes pas, tant que je suis là, il ne pourra rien t'arriver, je vais te protéger."
L'avarielle s'avança au milieu de la pièce, essayant de comprendre ce qu'il se passait dans cette taverne. Elle s'approcha du père de la petite fille et s'adressa à lui.
" Que se passe t-il ici ? Vous avez encore des problèmes on dirait ?"
Préférant être prête si la situation devenait critique, l'avarielle prit dans sa main gauche, sa meilleure main, sa rapière de maître et dans l'autre sa deuxième rapière.

Narration
Neffalasièl
Le tenancier occupé sembla soudain se rendre compte de la présence de Neffalasièl lorsqu’elle lui demanda s’il avait des problèmes. Il loucha sur les deux rapières scintillantes qui étaient dans ses mains et sauta du regard sur sa fille qui paraissait être dans les girons de la jeune femme étrange à la peau bleue.
- Hé, ho… vous n’allez pas rajouter de votre sel dans ma taverne, hein ? J’crois que j’ai eu mon lot d’problèmes aujourd’hui, ce serait bien si vous m’cassiez rien ni n’éborgniez personne avec vos cure-dents.

Soudain un cri interrompit l’homme et une cavalcade se fit entendre au premier étage. Presque au même moment en humain apparut en trombe sur le palier et sauta par-dessus la balustrade de l’escalier avant d’atterrir sur la table en contrebas dans un fracas assourdissant. L’individu effectua une roulade sur le sol avant de se rétablir un genou au sol. L’homme se figea en fronçant les sourcils, comme s’il évaluait rapidement la situation, dans ses mains une arbalète était visible.

L'avarielle fut étonnée de la réaction de l'aubergiste, elle ne voulait pas le surprendre, ni lui faire peur, elle n'avait jamais causé de tord nulle part et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait commencer.
-" Non je ne suis pas là pour vous causer des ennuis, je suis là pour vous aider mais..."

Elle n'eut pas le temps de finir, un nouveau protagoniste fit son apparition dans le champ de vision de l'aventurière, il semblait très agile et courageux. Son saut et sa réception étaient parfaits, on aurait dit la grâce d'un avariel virevoltant dans les airs. Mais malgré tout ceci, rien ne permettait de savoir s’il était le fauteur de troubles ou alors un de ses adversaires.
-" Que faites-vous là devant moi ? Je serais vous je ne bougerais plus d'un poil et je m'expliquerai ! Il y a eut assez de dégâts ici et je n'aimerai pas avoir à rallonger le nombre de corps allongés sur ce sol !"
Alors qu'elle essayait de tirer les vers du nez de l'homme en face d'elle, Neffa bougea de face à mettre la fillette bien plaquée contre son dos afin de lui éviter de se faire toucher par un carreau perdu.

Kobalt se remit finalement assez rapidement du passage en force réussi de l'inconnu. Il attendit d'avoir les yeux bien en face des trous, pour faire une analyse rapide et qu'il espérait efficace. Il cria à l'adresse du nain :

_ Mais rattrapez-le, bordel ! C'est vous le plus robuste pour le vaincre ! Et surtout n'oubliez pas, arrivé en bas, usez de diplomatie auprès des autres clients ! Allez, allez, on s'active, là, coco !

Il se retourna alors vers l'homme à terre. Il se pencha, dans tous les sens du terme, sur son cas. Il était seulement inconscient. Il décida alors d'appliquer la méthode dite "dix tartes". Il commença donc à donner des paires de claques à notre ami roublard. Il repensa à la situation pendant qu'il collait des baffes à son "confrère". D'un côté, en laissant le nabot interroger leur adversaire seul, il ne désobéissait en rien aux ordres de Théodus, il mettait les deux idiots sur une piste et il les surveillait de loin, tout en s'assurant un minimum de sécurité. D'un autre côté, il perdait le nain de vue momentanément. Enfin, une fois l'imbécile de roublard réveillé, ils retrouveraient les deux types en bas. Si tout se passait bien, bien entendu...

Un coups de poing. Va'sil perdit conscience. Un second coup de poing. Ce fut ce qui rammena Va'sil de l'inconscience. Une intense migraine le prenait. Il était par terre, un individu à l'allure particulièrement louche lui envoyait des baffes. Il semblait même en retirer un certain plaisir. Le roublard se demandait si l'homme était son sauveur ou son agresseur.

- Hé! Ho! on se calme!

Parvint-il à articuler entre deux baffes. Il repoussa l'homme et regarda aux alentours. Ils semblaient seuls, dans le noir. Va'sil repoussa l'homme, prêt à se défendre si nécessaire. Le voleur se releva lentement gardant ses distances d'avec l'étranger. Comprenant que son agresseur ne l'aurait pas laisser agir ainsi, le voleur fut rassurer, mais il ne baissa pas pour autant sa garde.

- Je vous remercie pour... m'avoir "réveiller". Si vous voulez bien m'excuser, je ne comptait pas m'attarder içi plus longtemps, qui sait qui peut encore se cacher dans les environs.

Tout disant cela, l'Aquafondais prenait la direction des escaliers sans trop se soucier de savoir si l'étranger le suivrait. Il prenait toutefois attention aux bruits qui venaient de derrière lui, la main sur la garde de son épée.

Narration

Neffalasièl
L'homme mystérieux se releva tout en pointant son arbalète sur Neffalasièl. Son regard était froid et ne dévoilait pas le moindre sentiment. La petite fille effrayée par l'attitude menaçante de l'inconnu s'agrippa à la jambe de l'avariel tout en restant bien derrière elle. Au même moment un nain et un homme débaroulèrent de l'étage et s'arrêtèrent au pied de l'escalier devant la scène qui se déroulait devant eux.
L'aubergiste dit sur un ton montrant son inquiétude.

-"Mais arrêter, quelqu'un va finir par se faire tuer."

Au même moment un troisième homme arriva d'en haut. Il se tenait fermement à la rambarde de l'escalier ayant visiblement du mal à tenir sur ses jambes. L'homme se tenant face à Neffalasièl, pointa son arbalète vers l'aubergiste.

-"Si l'un de vous bouge ou tente quelque chose je le tue et tu sais que je le ferais."

Il fixa le propriétaire d'un regard foudroyant et résolu. La petite fille poussa alors un cri tout en se crispant davantage sur la jambe de Neffalasièl. L'homme eut un petit sourire narquois envers notre elfe ailée.

-"Quant à toi ma jolie, tu vas laisser tomber tes armes au sol et me laisser sortir calmement. Il n'y aura pas d'autre avertissement."

Le ton qu'avait employé l'homme mystérieux était dépourvu d'émotion. Il était cerné et semblait capable de tout tel un animal traqué luttant pour sa survie. Le visage de l'aubergiste était devenu complètement blanc, révélant la terreur qui s'était emparer de lui.

Kobalt & Va'sil
Kobalt avait fini par réveiller notre dormeur. Il était encore chancelant mais il n'avait pas le temps de s'en occuper plus. Il se dirigea rapidement vers l'escalier, suivit du nain qui semblait sorti de sa léthargie. Tout en descendant, ils purent voir que l'homme tenait en joue une femme à la peau bleue , une rapière dans chaque main, avec une gamine accrochée à elle. A leur arrivée subite, l'aubergiste visiblement inquiet dit.

-"Mais arrêter, quelqu'un va finir par se faire tuer."

Au même moment l'homme, qu'il venait de réveiller, descendait péniblement les marches se tenant fermement agrippé à la rambarde. Ce nouveau venu fit réagir l'homme à l'arbalète qui changea de cible en la pointant vers l'aubergiste.

-"Si l'un de vous bouge ou tente quelque chose je le tue et tu sais que je le ferais."

Il regardait l'homme dont on pouvait voir la terreur sur son visage. La gamine cria à la menace qu'elle venait d'entendre. Il tourna légèrement la tête vers la créature bleutée et ajouta.

-"Quant à toi ma jolie, tu vas laisser tomber tes armes au sol et me laisser sortir calmement. Il n'y aura pas d'autre avertissement."

Le visage de l'aubergiste complètement livide, accentuait la détermination qu'avait mis dans son ultimatum l'homme dont toutes échappatoires semblaient impossibles.

Va'sil se tenait à la rampe de l'escalier, ses jambes le supportaient plus ou moins. La situation était tendue. Le détraqué braquait son arbalète sur la fille de l'aubergiste alors qu'une sublime créature à l'allure toute aussi meurtrière qu'exotique lui faisait un rampart de son corps. Le jeune aquafondais compris que s'il n'agissait pas rapidement, tout serait perdu.

¤Je dois lui faire baisser sa garde¤

Le roublard avait plus d'un tour dans son sac. Malheureusement, peu d'entre eux pourraient se montrés utiles dans cette situation. Va'Sil cru pouvoir raisonner l'homme, maintenant qu'il se trouvait libérer de son emprise peut-être les négociations seraient plus aisés.

- Reste calme, Assez de sang a coulé içi aujourd'hui, Va'sil désignait les hommes blessés, Je ne sais pas ce que tu cache içi mais ca ne m'intéresse pas le moins du monde.

Va'Sil se tût. Puis il se souvint qu'il n'avait pas la moindre idée de l'identité de l'homme. Il décida donc de mêler le maître des lieux à la situation.

- Toi le tavernier! Tu semble connaitre cet homme. Qui est-il?

Narration

Va'sil
Kobalt et Lino restaient comme tétanisés. Les menaces de mort de l'inconnu qu'ils venaient d'entendre, semblaient leur interdire toutes actions qui pourraient mettre en danger quelqu'un. Neffalasèl abaissa ses armes, sans les lâcher pour autant. Elle en profita pour s'assurer que la petite fille était bien à l'abri derrière elle, afin de lui éviter une blessure. Elle s'adressa alors à l'homme qui pointait toujours son arbalète vers l'aubergiste:

-Lâcher mes armes pour que tu m'envoies ton projectile à travers le corps, non très peu pour moi merci.

Au même instant l'aubergiste, qui fixait toujours l'inconnu, bredouilla une phrase montrant la terreur qui s'était emparée de lui.

- Je...Je...ne peux pas vous le dire, il... va me tuer.

Il s'accroupit au sol en se tenant la tête dans ses mains.
A cet instant, l'homme, vers qui tous les regards étaient tournés désormais, reprit la parole et dit d'un ton méprisant:

-Tu ne mérites même pas le carreau pour te tuer, misérable ver de terre. Tu me dégoûtes, je savais bien que tu n'étais qu'un moins que rien. De toute façon votre compagnie à tous me donne la nausée et je vais vous laisser entre vous.

Il se déplaça lentement jusqu'à la sortie tout en gardant pointée son arbalète en direction de l'homme terrorisé, qui se mit à sangloter. Arrivé presque à hauteur de la porte il ajouta:

-Pour être certain que personne ne soit tentée de me suivre, je vous laisse un petit souvenir qui fera plaisir à votre ami le vermisseau.

Il visa et actionna son arbalète en direction du propriétaire. Comble de malchance, maladresse inattendue ou tir volontaire, le carreau alla se planter dans la petite fille, malgré la protection qu'offrait le corps de Neffalasièl. La gorge transpercée l'enfant s'écroula au sol sans vie. Le meurtrier profita de la stupeur dans laquelle il venait de plonger tout le monde pour s'enfuir. Un cri retentit dans l'auberge, lorsque son propriétaire vit le corps allongé de l'enfant, d'où s'écoulait du sang.

-Non pas ma fille, pas ma petite fille!