Sundabar - 'Mornes allées', les bas quartiers, Enquête dans les bas-fonds

Narration

Kobalt, Devi

attaque d'opportunité kobalt 16(dé)+3(comp)=19 touché 6 points de dégats rat 7 mort.
attaque d'opportunité Devi 8(dé)+3(comp)=11 échec
rat 5 attaque Devi 23 CA=16 confirmation critique 10 points de dégats
Devi attaque 15(dé)+5(comp)=20 CA=? réussite 8 points de dégats rat 5 mort
jet de vigueur 5(dé)+6(comp)=11 DD=? échec
Perte de 4 points de constitution
jet de vigueur secondaire 4(dé)+6(comp)=10 DD=? échec
perte de 4 points de constitution

Les deux rats restant se jetèrent sur leur assaillant. A cause de leur petite taille ils purent les frapper avant de subir leur attaque. Kobalt parfaitement romput au combat en ville perfora le rongeur qui lui fonçait dessus et se retrouva avec une brochette prête à être placée sur un bon feu. Son compère eut moins de chance sans doute en raison de l'agilité du rat qui parvint à se faufiler avant que le marteau ne l'écrase. Profitant de l'hébètement de celui-ci, il se jeta à son cou et le mordit vigoureusement. La salive infecté du porteur de la maladie pénétra en lui. Normalement les effets de cette dernière ne se faisait sentir que deux ou trois jours après mais ici Devi sentit un grand vide l'envahir, comme si sa force vitale le quittait. La seule chose qu'il venait de comprendre c'est qu'il ne s'agissait pas d'une maladie mais plutôt d'un poison et très violent. Luttant pour ne pas succomber à ce dernier il rassembla ses forces et d'un terrible coup écrasa le rongeur d'un geste vengeur. Les deux rats étaient éliminés, mais le poison dans ses veines continuait son oeuvre destructrice. Et Dévi dont le bon sens qui n'était pas déjà très développé ne se rendit compte de rien. Il était déjà mort avant de le savoir. Le poison fit son oeuvre et l'acheva.

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Ce message a été modifié par Kolimar Velcor le Lundi 11 Septembre 2006 à 20h07

Le roublard jeta un regard en biais à Devi tandis que le nain rendait l'âme. Décidément, les nains n'avaient pas une grande espérance de vie dans leur "groupe". Déjà qu'à quatre c'était loin d'être facile, que serait-ce à trois ! Surtout que l'elfe vivait toujours... Quel dommage que ce ne soit elle qui ait été mordue...

En poussant un dernier soupir et jetant un autre regard impavide à son collègue courtes-bottes, il décida de se reconcentrer sur sa tâche, à savoir la mission.*Il n'est plus question maintenant de rouvrir l'armoire. Je n'ai pas envie de me battre avec les rats restant tout seul.*.La dépouille de Devi le rapella à la plus grande sagesse, bien que cette notion lui soit pratiquement inconnue. En tout cas, il en savait assez pour sauver sa peau ! Mais il ne pouvait se résoudre à abandonner le contenu de l'armoire, cependant... Il pensa qu'apeller du renfort sans se déplacer serait une bonne idée. Il porta donc deux doigts à sa bouche :

_ Pffrr... Pffrrii... Ah ben j'sais même pas siffler, tiens ! Bon ben tant pis on va passer à autre chose alors...

Tout d'abord, il se débarrassa du rat encore embroché sur son épée du bout d'une botte. Puis il entreprit de débarasser Devi de ses possessions maintenant inutiles, à savoir ce qui serait plus utile à Kobalt lui-même : ses vivres, son eau, son allume-feu. Sans oublier de le délester de sa bourse, qui tintait allègrement. Ceci fait, il envisagea sérieusement de fouiller l'étonnant bazar qui s'amoncelait autour de lui, au cas où...

A moins qu'un autre automate ne l'en empêche !

Narration

Kobalt

Kobalt récupéra tout ce qui pouvait lui être utile. Il n'y avait pas grand chose mais le contenue de la bourse le satisfait allègrement. Il aurait été dommage de laissé tout cela sur place. Il regarda devant lui. Tout n'était que désordre. Il lui faudrait des heures pour une fouille approfondie et la nuit était bien avancée. La fatigue commençait à se faire sentir. De plus le combat n'avait rien arrangé même s'il avait été bref. Il se contenta d'un examen plus général pour voir si quelque chose ou quelqu'un ressortait de ce qu'il voyait. De plus les rats à l'intérieur de l'armoire faisaient un drôle de bruit. Il ne fallut que quelques secondes pour comprendre de quoi il s'agissait. Ils commençaient à ronger le bois de l'armoire pour s'échapper. L'odeur du sang à proximité peut-être ? Quoiqu'il en soit ils semblaient vraiement très excités par les derniers évènements. De plus dans ce silence relatif, un cri parvient d'en bas. C'était l'avarielle. Un simple cri et plus rien comme si on l'avait fait taire. Cependant des bruits de course se firent entendre accompagnés par des sons caractéristiques de quelqu'un descendant un escalier. Il n'était pas difficile de deviner ce qui se passait en-bas. Il y avait eu lutte et quelqu'un s'enfuyait. Il y avait même plusieurs personnes qui couraient. Décidément pour une maison abandonnée il y avait beaucoup de monde.

Kobalt, pour le moins satisfait de la somme qu'il venait d'amasser rien qu'en se penchant pour cueillir le fruit de son... hum... dur labeur, essaya de ne pas penser à la façon dont il allait dépenser cet argent. Il commençait à fatiguer et le combat qu'il venait d'endurer, un combat épique avec des larmes et du sang, au cours duquel il fut héroïque, cela ne va sans dire. Bon, il avait perdu le nain en cours de route, autrement dit il avait perdu un garde du corps, mais le profit en valait la peine. Il pensa alors à fouiller les environs, mais ses yeux se fermaient par intermittence, et il parut difficile d'effectuer une fouille approfondie et efficace de son environnement, de nuit qui plus est. Il abandonna alors la partie, d'autant plus que les rats commençaient à ronger le bois de l'armoire pour venir déguster leur repas, vivant ou pas ! Il allait pouvoir récupérer les deux idiots en bas et aller se coucher.

Mais en espace de quelques instants, ses certitudes s'évanouirent tout aussi subitement qu'elles s'étaient forgées. De dessous lui parvint un cri ettouffé ; une voix de femme.

¤Mmm... A moins qu'il s'agisse d'une de mes admiratrices qui soit venue me trouver jusqu'ici, il semblerait que l'elfe ait des problèmes. Rhaaa ! Maudite soit cette avarielle de malheur qui n'attire que des ennuis ! Si elle était tombée sous le coup du carreau du type de tout à l'heure, on n'en serait pas là et on serait en train de dormir, le ventre plein...¤

En plus, elle lui donnait des maux de tête, avec ses conneries ! Il ne restait plus qu'au roublard qu'aller voir ce qui se passe avant que les rats ne reviennent. Il descendit donc par l'echelle en prenant soin de bien refermer la trappe derrière lui.

_ Qu'est-ce qui se passe encore dans cette foutue bicoque ?

Et que faisait cette honte à la profession de Va'sil ?

Narration

Kobalt

Kobalt commença à descendre contre toute prudence. La fatigue sans doute commençait à altérer son jugement déjà limite parfois. A peine eut-il posé les pieds sur les premiers barreaux que des mains l'attrapèrent et le jettèrent au sol. Il eut juste le temps de voir l'avarielle et Va'sil inconscients au sol en train de se faire ficeler qu'il fut assommé sans autre forme de procès. Lorsqu'il se réveilla, il était seule dans la chambre en compagnie de la superbe avarielle. Ils étaient attachés tous les deux posés sur le lit. Ce qui pouvait être très exitant en certaines circonstances, étaient très inquiètant ici. Ils s'étaient fait avoir comme des bleus et Va'sil avait disparu. C'était le matin à voir les rayons du soleil qui passaient à travers les volets fermés. A part son mal de crâne, il n'avait aucune séquelle. Evidement son équipement n'était plus là, mais un rapide coup d'oeil sur la chambre lui fit remarquer deux sacs posés à trois ou quatre mètres de lui. La rapière qui sortait de l'un d'eux appartenait à l'elfe volante. Il voulut se lever mais se fut en vain. Il était lié à sa compagne de lit qui elle même était liée au lit. L'automate se tenait à côté de lui silencieux attendant quelque chose. Les mouvements dans son dos lui indiquèrent qu'il n'était plus le seul à être réveillé. Puis un pas lourd et angoissant se fit entendre. Un homme qui venait d'entrer dans la pièce se saisit de son col et après une distribution de quelques claques lui cria tout en postillonnant:

"Où est-il ? Où l'as-tu planqué voleur à la manque ?"

La question était claire mais la réponse pas du tout. Kobalt n'avait pas du tout idée de quoi parlait cette brute aux manières radicales. Il avait été fouillé et de toutes évidences il n'avait rien trouvé sur lui où du moins ce qui l'interressait. Alors se faire questionner lorsqu'on est coupable cela pouvait se comprendre mais lorsque l'on est innocent. L'homme semblait très en colère et semblait vouloir la passer sur Kobalt. L'abscence de Va'sil pouvait enfin peut-être s'expliquer.

Le "voleur à la manque" mis un certain temps avant de reprendre ses esprits. Non pas qu'il ne fut habitué à ce genre de réveils tout en douceur, mais il est vrai qu'il n'était pas très matinal. Il mit quelques secondes de plus avant que ses yeux ne reviennent en face des trous. La vision à moitié brouillée, il commençait à deviner dans la lueur incertaine du petit jour les contours de la pièce, des deux silhouettes qui se tenaient debout. L'une d'elles était incroyablement massive, et Kobalt n'eut aucun mal à deviner de quoi il s'agissait : le gros mannequin avec son masque maudit et ses bras de neuf pieds ! L'autre personne, Kobalt n'eut guere le loisir de l'admirer, car l'individu s'était jeté sur lui en lui posant une question idiote...

Qu'est-ce que cela voulait dire, en effet ? De quoi parlait cet urluberlu ? Si il venait lui apprendre qu'il avait volé quelquechose, il se peut qu'il soit arrivé un peu tard... Ce que cherchait cet imbécile qui avait probablement égaré un de ses biens pouvait être n'importe quoi, et si c'était le roublard qui l'avait emprunté, il ne s'en souvenait plus.

*Ah, ça ! J'm'en souviendrais d'un gars avec des dents aussi vilaines... Sans parler de l'haleine ! Il ne me viendrait jamais à l'idée de dérober quelque chose à u type dont le souffle pouvait s'avérer mortel !*

Alors qu'il eut cette intelligente pensée, le voleur se demandait à qui il pouvait devoir quelque chose. Une guilde, peut-être ? Non c'était impossible, aucun pasha ne serait assez cinglé pour envoyer un spadassin aux trousses du gamin pour réclamer quelques piécettes... Même si il avait une très haute estime de lui-même, Kobalt était forcé dans un accès de lucidité de constater qu'il n'était pas suffisament important pour cela. Mais alors, quoi ?

C'est alors qu'il pensa (enfin) à faire le lien avec l'affaire en cours. Il était probable que ce type était l'habitant des lieux. Sinon le golem en carton pâte se serait jeté sur lui illico. Cela dit, il n'avait rien dérobé ici, si ce n'est les affaires de Devi, et donc comment ce type louche aurait pû savoir ce qu'il manquait ?

Il repéra dans un coin leurs effets, mais il serait sans doute mort avant de les atteindre. Et même, comment se battrait-il ? Avec la rapière de l'avarielle dans la bouche ? Soyons réaliste une minute... Il remarqua également que l'autre voleur était aux abonnés absent. Kobalt pensa qu'il étaient donc plus que deux, lui et l'elfe, pour mener à bien cette mission. Autant dire qu'il se retrouvait tout seul... Un autre problème se posait du fait de la probable mort de Va'sil. Kobalt était initialement censé suivre Vas'il et Lino et les "mettre sur la voie" si ils oubliaient des choses importantes. Eh bien, qui était-il censé suivre maintenant ? L'avarielle ne savait rien de la mission, elle n'a rejoint le groupe que par goût de vengeance. Ce qui pourrait l'amener à sa perte.

*Mais ne soyons pas trop optimistes*,se dit le voleur à cette agréable pensée.

Il s'avèra que Kobalt était le seul qui ait été mandaté par le petit barbu pour accomplir la mission qui soit encore là. Un disparu, un autre probablement mort, et puis l'autre nabot séché par des rats... Le voila bien seul. Et maintenant voila qu'un fou furieux le réveillait de bon matin en lui crevant à moitié les tympans pour lui baragouiner des mots incompréhensible dans leur contexte, tout en prenant soin de tenter de noyer Kobalt sous des torrents de postillons.

*Hola çui-là c'était un gros, hop ! Esquive latérale !*

Après moult réflexions, il décida de parler.
Parler pour ne rien dire, bien entendu...

_ Eh bien, vous êtes quelqu'un de bien matinal, vous... Savez-vous que je ne suis pas sourd, inutile de crier, hé ! Si vous cherchez ce que je pense, ce n'est pas à moi qu'il faut demander, c'est au type qui s'est barré en courant quand lui (il designa d'un signe de tête le mannequin) est arrivé. Z'avez qu'à lui d'mander ! Et pis j'aimerais aussi savoir : vous seriez pas Helcvor, par hasard ? Vous avez une tête à vous appeller Helcvor... Et puis d'abord pourquoi ce serait moi ? Je ne sais pas de quoi vous parlez et en plus je ne faisais que passer ici ! Si vous voulez je peux vous aider à le retrouver, j'ai rien d'autre à faire de mes journées en ce moment.

Il décida aussi de jouer la carte de l'idiot du village qui pose sans cesse des questions, pour donner le mal de crâne à son interlocuteur :

_ C'est quoi que vous cherchez ? Alleeeeez, dites ! Siouplait siouplait siouplait ! Allez dis-dis-dis ! Certains disent que je parle trop ; partagez-vous cet avis ? Allez vous me jeter des pierres ? Vous avez déjà vu des gobelins puants, vous ? Vous pouvez m'adopter ? J'ai plus de parents et vous me paraissez sympathique...

Il regarda le visage de son interlocuteur, qu'il ne distinguait d'ailleurs pas bien, avec une expression d'avidité mêlée de débilité profonde.

Narration

kobalt diplomatie><psychologie échec

Kobalt

Bien qu'il soit en général assez persuasif, l'inconnu refusait de croire Kobalt. Un autre aller-retour vint lui faire comprendre l'échec de sa 'négociation'. Derrière lui l'elfe tentait de dire quelque chose mais entendant les cris étouffés, il comprit qu'elle avait été baillonnée. Kobalt se demandait toujours pourquoi l'inconnu le secouait si fort. Un début de réponse lui parvint sans pour autant tout comprendre.

"L'émeraude où as-tu mis cette foutue émeraude ? J'ai fouillé toute la maison et je ne l'ai pas trouvé. Comme vous êtes les seuls à être entrés ici depuis que l'autre s'est fait enlevé il ne peut s'agir que de toi ou de ta comparse qui l'ai caché."

Bludy

La réponse de l'interrogé fit sourire Bludy dans un premier temps. Puis lorsqu'elle entendit parler d'une émeraude son esprit avide reprit le dessus. Elle descendit doucement l'échelle et se retrouva à l'étage de la maison. Devant elle se déroulait la scène qu'elle imaginait. Un homme tenait un autre par le col de son habit le secouant dans tous les sens. L'homme molesté était allongé entièrement ficellé et attaché avec une elfe également ficellée mais qui portait une corde très serrée autour de sa tête pour l'empêcher de parler. Les antagonistes n'avaient pas encore repérer Bludy trop occupée à se 'parler'. Le type en colère se tenait devant elle à environ cinq mètres lui présentant son dos. Un bon petit coup par derrière et l'histoire pouvait être terminée.

Bludy se pinca les lèvres pour ne pas éclater de rire. Non, vraiment, la situation était vraiment comique. Elle pouvait grimacer comme elle voulait dans le dos du type, il ne voyait rien du tout. Elle pourrait même faire l'effort de l'assomer, il était trop occupé à maltraiter ses petits voleurs à la manque. Pfff. C'était n'importe quoi.
Et elle pouvait toujours espérer qu'il soit plutôt riche. En tout cas, elle manquait d'argent, et un bijou, c'est bien, deux, c'est encore mieux, et tout plein, c'est génial ! Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Ah, mais manquerait plus qu'elle n'ait vraiment pas de chance et qu'elle rate son coup. Ce serait vraiment dommage. Si quelque chose dérapait, eh ben, elle serait dans une très mauvaise situation. Et rien que regarder les deux malheureux prisonniers, ça donnait envie de pleurer de honte pour eux. Et tant qu'à faire, Bludy préferait éviter de se retrouver dans la même situation.
Elle saisit le coffret et plaça à l'intérieur une pierre de tonnerre que Théodus lui avait donné et le prit dans sa main. Comme ça, si jamais elle ratait son coup et qu'elle se faisait prendre, elle pouvait toujours espérer que le coffret explose à la figure du méchant de l'histoire.

¤ Bon, bon, bon grand bonhomme, va falloir que je m'occupe de toi maintenant. Comment je vais faire mon coup ?...¤

Pour être la plus tranquille et la plus sûre de le rester, le mieux serait encore de l'égorger, mais c'était un peu violent et sanglant, et de toute façon Bludy trouvait ça dégoûtant : ça mettait du sang partout, et ensuite on passait des heures à nettoyer ses vêtements. Une des raisons pour lesquelles elle ne pouvait pas se faire assassin. Elle tenait à rester propre et belle, quand même.
L'assomer, le ligoter et l'enfermer dans le placard avec les rats. Tiens, ça c'était une bonne idée. Mais elle avait aussi très envie de lui sauter sur le dos : à chaque fois, ça faisait peur à tout le monde, et c'était marrant. Les gens sursautaient, criaient comme des petites filles...
C'était vraiment pas facile de faire un choix...
Ou encore, elle lui prenait les jambes, le faisait tomber et après, elle l'assomait, ça revenait au même mais ça donnait un petit effet théâtral que Bludy aimait bien.
Et surtout, elle préferait quand ses adversaires étaient par terre, et pas quand elle devait se lever sur la pointe des pieds pour essayer de leur donner un coup. Au moins, quand ils étaient par terre, on pouvait leur donner des coups de pieds et tout ce qui va avec. Manquait plus qu'y arriver et elle pourrait s'applaudir elle même.

Le jeune roublard, toujours du genre à tendre l'autre joue lorsqu'on le gifle (et encore, en s'excusant), encaissa la deuxième volée de bonne grace. Surtout qu'il n'avait pas tant envie que ça de rejoindre Vas'il "ad patres". Vas'il... Etait-il vraiment mort, d'ailleurs ? Les dernières paroles de la brute de service lui avaient mis la puce à l'oreille. Pourquoi diable avait-il dit "il ne peut s'agir que de toi ou de ta comparse qui l'ai caché" ? En effet, il était fort probable que Kobalt et Neffalàsiel aient été soumis à une fouille poussée, la même que Vas'il était supposé avoir reçu. Or si il ne trouvait pas le joyau sur Kobalt, ni sur l'elfe, et qu'il ait fait chou blanc sur l'aquafondais, comment pouvait-il être certain que c'était un des deux toujours présents qui l'avait dépossédé ? Voila une autre histoire bien louche, de l'avis du voleur.

Malgré ses réticences à se prendre de nouveau des coups, le thétyrien choisit de rouvrir la bouche, comme toujours contre tout sens commun :

_ Mais... euh, comment pouvez-vous être aussi sûr de votre coup ? Et si le voleur était Vas'il ? En tout cas, ce n'est pas moi, et la seule chose que j'aie à un certain moment essayé de vous emprunter, c'était le masque de cette chose grande et large à vos côtés. D'ailleurs qu'est-ce que c'est ? Et puis vous êtes sûrs que vous connaissez pas un Helcvor ? Et quand vous parlez du gogo qui s'est fait enlevé, vous parlez de Ulkir ? Et au fait vous vous promeniez pas avec une arbalète hier, vous ?

Il savait que ces questions allaient de nouveau provoquer la colère de son hôte, mais il devait avoir des réponses à tout prix, plus par curiosité qu'autre chose. Pas pour gagner du temps...

Si, un petit peu quand même.

Narration

Kobalt,Bludy

déplacement silencieux résultat incertain
attaque non létale 16(dé)+2(surpris)-4(non létale)=14 réussite
attaque d'opportunité non létale 14(dé)+4(sol)-4(non létale)=14 réussite

L'interrogatoire se poursuivait normalement enfin pour celui qui avait le beau rôle. L'inconnu continuait de crier cassant les tympans de Kobalt.

"Ton copain ne sera bientôt plus un problème, quant à ton Helcvor je sais même pas qui c'est et oui évidement que je parle d'Ulkir qui s'est fait enlevé par les autres débiles d'adorateur. Mais moi ce que je veux c'est l'émeraude j'en ai besoin absolument tu comprends."

Il sortit une dague de sa ceinture et commença à menacer Kobalt de lui faire un sourire plus large que celui qu'il possédait naturellement. Puis Kobalt vit juste derrière l'inconnu une frêle forme humaine se glisser silencieusement dans sa direction. Une femme une tout petite femme. Il voyait qu'elle tentait de se rapprocher de son inquisiteur pour lui faire quelque chose. C'était peut-être sa seule chance de s'en sortir alors il fit en sorte que l'homme ne s'intéresse qu'à lui et pas à ce qui se passait derrière lui. Ce ne fut pas trop difficile tant ce dernier voulait faire la peau à Kobalt. Le petit bout de femme s'approchait et allait le frapper avec son arme. Kobalt jubilait intérieurement il allait voir le sang couler de cet abruti, il allait voir cet idiot mourir à ses pieds, il allait voir... En fait au dernier moment Bludy présenta le plat de sa rapière et frappa violement l'homme pour l'assommer. Celui-ci complètement surpris ne fit pas le moindre geste pour l'éviter et s'écroula par terre. Cependant le coup l'avait bien secoué mais pas complètement rendu inconscient. Il commençait à se relever et un deuxième coup l'envoya au pays des songes pour un bon moment. Maintenant les deux se retrouvaient les yeux dans les yeux. Des coups dans son dos indiquaient à Kobalt que l'avarielle essayait de se tourner pour voir ce qui s'était passé.