Sundabar - 'Mornes allées', les bas quartiers, Enquête dans les bas-fonds

Il était moins une... Kobalt s'essuya le front sur lequel une sueur froide perlait d'un revers de manche. Plus personne n'osa bouger à part Va'sil, mais celui-ci ne fit pas bouger l'automate d'un cil. Le jeune thétyrien se calma quelque peu et essaya de récapituler la situation.

En un sens le fait que l'inconnu soit parti l'arrangeait ; il pourrait "travailler" plus tranquillement à présent. Il lui restait en effet de voir ce qui ce cachait derrière la trappe à l'étage du dessus. D'un côté plus pratique, en ce qui concerne la mission que Théodus lui avait demandé de mener à bien, le fait d'avoir laissé partir ce fichu créancier pouvait constituer une faute professionelle grave... Malheureusement, ce qui était fait ne pouvait être défait. Les erreurs sont irreversibles.¤En plus, je ne lui ai pas demandé si il s'appellait Helcvor !¤,se dit le roublard, passablement enervé contre lui-même. Ce type pouvait en effet leur fournir des détails importants dans leur entreprise. Maintenant, il leur restait d'aller voir ce qui se cache là où ils n'étaient pas encore allés.

_ Bon, on va aller voir là-haut... Qui vient avec moi ? Tiens, toi, excuse-moi, j'ai oublié ton nom, tu viens avec moi, au cas où il y a des arrières-train à botter ?

Il s'était adressé à Devi, devinant son ardent désir de belle bagarre... Bien qu'il se doutait également qu'il ne déplairait pas au nain de décapiter Kobalt aussi...

Désolé pour le retard mon ordi m'a laché en plein France-Espagne et je ne l'ai remplacé qu'hier...

¤ Clanggedin, qu’est ce que j’ai fait pour que tu m’en veuille autant, n’as-tu donc aucune envie de permettre a ton fidèle serviteur de remplir son devoir ? Père des batailles, ne m’enverras tu pas au combat, ne m’offriras tu pas le gout du sang et le bruit du carnage ?¤

Ainsi pensait Dévi fasce à la marionnette qui s’était immobilisée. Toute la déception du monde pouvait se lire sur son visage. Déçu de n’avoir pas encore put démontrer a ses paires, ni a ses compagnons qu’il était un redoutable guerrier, déçu d’avoir accepté la mission de Theodus, déçu de devoir se coltiner une elfe !! Déçu et surtout exaspere de n’avoir pas encore mangé de la journée, le repas qu’il attendait tant il y a de cela plusieurs heures lui pesait sur l’estomac, enfin de faite sa lourde absence pesait sur son ventre grondant.

Vasil tournait devant le mannequin, ¤Ridicule !¤ se dit Dévi, il ni a plus rien a tiré de se pantin, l’elfe semblait perdu dans ses pensées, elle qui avait pendant un instant voulu prendre les rennes de la petite compagnie, était retombé dans le silence, ¤Sa juste place !¤ pensât il.

Et l’autre ? L’autre humain que faisait-il ? Dévi se retournât lorsque Kobalt lui proposa de monter par la trappe avec lui, il jeta un coup d’œil vers le passage et indiquât au jeune homme de passer devant, il remit son bouclier en place, bien accrocher dans son dos, mais gardât son lourd marteau a la main.

¤Il ne manquerait plus que je le range pour qu’un fou se jette sur moi toutes lames dehors¤

Narration

Tous

A peine remis de leurs émotions, nos compères recommencèrent à agir pour remplir leur mission. Va'sil continuait son inspection de l'automate qui ne bougeait plus désormais. Mais comme cette créature n'était pas vivante il était très difficile de savoir s'il était encore actif. Kobalt et Devi se dirigèrent vers la trappe alors que Neffalasiel restait avec Va'sil pensive.
Nos deux explorateurs en herbe ajustèrent l'échelle pour leur permettre d'accéder au toit. Ils se regardèrent rapidement pour savoir qui commencerait l'ascension des barreaux en premier et d'un commun accord Devi passa devant. Il passa prudemment la tête et jeta un rapide coup d'oeil dans le grenier. Devant lui il y avait tout un bric-à-brac de meubles et de vieilleries apparemment sans valeur. Il pouvait entendre plus loin, sans voir de quoi il s'agissait un léger bruit, comme si l'on grattait le plancher en bois. Une petite fenêtre donnais sur l'extérieur permettant en temps normal d'éclairer ce grenier. De l'endroit où se trouvait Devi il ne pouvait distinguer que le ciel étoilé. Il pu voir cependant que cette fenêtre permettait le passage d'un homme à travers elle. Il se posa ses deux pieds sur le plancher et se posta en attendant Kobalt qui commençait à le rejoindre. Une fois arrivé au sommet ce dernier pu voir le véritable bazar qui se trouvait ici. Il y avait de tout et de rien. Un antiquaire serait sans doute ravi de se trouver ici. Kobalt avait pensé à récupérer la torche que l'inconnu avait laissé dans sa fuite. Il pu entendre à son tour l'étrange grattement sur le sol qu'il situait approximativement à quelques pas d'eux. Il semblait venir d'une armoire basse appuyée sur un des murs soutenant la charpente. Fouiller tout ce qui se trouvait ici risquait de prendre du temps et peut être que des renforts auraient été les bienvenus. Mais peut valait-il mieux laisser quelqu'un en bas pour surveiller ? Et puis s'il y avait quelque chose à trouver le partager à deux était peut-être mieux qu'à quatre.

_ Eh bien mon ami, quel foutoir, ce grenier ! Le proprio n'a pas l'air d'être un maniaque du rangement... Ce qui peut d'ailleurs nous arranger car il a pu laisser des trucs importants en évidence, bien que j'en doute...

Il scruta à nouveau l'indescriptible capharnaüm qui s'étendait autour de lui, comme si il cherchait quelque chose de précis. Bien sûr, il ne savait pas exactement ce qu'il espèrait trouver mais ça ne coûtait rien de faire semblant, alors... Il inspecta la pièce du regard pendant deux longues minutes qui parurent deux siècles, et sursauta en reprenant conscience de la présence de Devi à ses côtés. Kobalt détacha enfin son regard de cet éventail de vieilleries, mais il ne put s'empêcher de penser :¤Dommage que nous ne restions pas longtemps ici, tout ça pourrait bien se vendre au marché noir...¤Cela dit, il pensa également que Théodus le laisserait peut être faire un tour après la fin de cette mission, et alors... Rien ne l'empêcherait de revenir ici pour "soulager" le propriétaire de quelques antiquités. De toutes façons, même si le scribe ne le laissait pas y aller, il irait quand même ! Il n'était vraiment pas du genre à laisser passer ce genre de pactole. Tant pis pour les ordres !
Il revint au présent et à la mission qui lui restait à accomplir. Car après tout, il n'était pas du tout sûr d'y arriver au bout ! Combien d'autres automates amateurs de castagne croiseraient-ils avant de retrouver ce cher Ulkir ? En quelques heures, Kobalt en avait déjà plus vu que dans toute sa vie. Son inexpérience risquait de lui coûter cher en fin de compte. Mais il n'était pas un filou pour rien. Sa faculté quasi-surnaturelle pour se sortir des situations les moins à son avantage l'avait jusque là maintenu en vie, combiné au soutien que Mask lui témoignait jusqu'ici. Il y a des années de cela, il avait appris à faire le mal au nom de son Dieu. Celui-ci lui avait montré selon Kobalt la voie la plus rapide vers l'enrichissement, le profit personnel. Le Dieu des intrigues ne le laissait pas tomber, encore aujourd'hui : il avait eu de la chance que le mannequin se soit arrêté avant d'avoir réduit l'un des membres du groupe en bouillie. Non pas que cela lui aurait particulièrement déplû que l'elfe se soit faite éclater la cervelle, mais quand même. Leurs chances de survie étaient sensiblement meilleures à quatre qu'à trois...
S'arrachant à ses pensées, il se dirigea vers l'armoire d'où s'échapper un léger bruit, comme si quelqu'un (ou quelque chose, il fallait s'attendre à tout dans cette maison de fous !) essayait de se frayait un chemin à grands coups d'ongles. Kobalt s'approchait à pas feutrés, comme si il avait peur de réveiller l'armoire et qu'elle s'anime à son tour pour l'attaquer, ses portes battant furieusement dans les airs pour fracasser le crâne de l'impudent. Cette vision se forma dans la tête de Kobalt, ce qui lui arracha un de ses rares vrais sourires. Cela lui donna un peu de baume au coeur et il entreprit d'examiner l'armoire avec enthousiasme. Il plissa les yeux dans la lueur incertaine des étoiles brillant au firmament, cherchant d'éventuels mécanismes mortels à désamorcer. Décidemment, Mask le gâtait : il ne s'ennuyait vraiment pas avec cette histoire de fous !

Narration

Kobalt, Devi

Se frayant un chemin tant bien que mal à travers le bazar qui se trouvait dans ce grenier, nos deux compères s'approchèrent de l'armoire. Il s'agissait d'un grand meuble assez ancien à en juger l'usure qui se trouvait sur les bords. Un bonne couche de poussière était visible dessus recouvrant le meuble d'un gris ternissant le bois pourtant de qualité. A en voir ce qui se trouvait autour il pouvait s'agir de contrebande ou les fruits de vols dans des propriétés aisées. Devi tenait fermement ses armes dans ses mains prêt à s'en servir à la moindre alerte. Kobalt s'approcha et s'aperçu que la porte était verrouillée par une serrure. Le bruit à l'intérieur s'était tut au moment où il avait voulu ouvrir la porte. La clé était encore dans la serrure et n'avait pas servi depuis fort longtemps également. La serrure était fort simple et avec l'aide de la clé il serait facile de la déverrouiller mais que pouvait cacher cette armoire. Quoi qu'il se trouvait dedans, cela avait réagi à leur présence. Il n'y avait plus aucun bruit désormais dans le grenier, juste la respiration des deux hommes dont le rythme commençait à s'accélérer sous l'effet conjugué de la fatigue, de la faim et de l'exitation. Alors qu'ils se demandaient si le fait d'ouvrir cette porte était une bonne chose, le grattement à l'intérieur repris de plus bel. On aurait dit que quelque chose mangeait le bois de l'armoire.

Le thétyrien passa sa main aux longs doigts fins dans sa longue tignasse noire. La chose qui se trouvait dans cette armoire semblait réagir à leurs mouvements, comme si elle avait conscience de leur présence. Ils s'interrogeaient sur la façon d'agir devant ce curieux phénomène. Et sur ce qui ce cachait dans cette armoire.
En examinant celle-ci, il vit qu'elle était maintenue fermée par une serrure qui ne représentait aucun obstacle compte tenu qu'il y avait encore la clé à l'intérieur. Mais il n'y avait pas que ça qui tracassait le voleur. L'individu qu'ils avaient laissé échapper quelques instants plus tôt occuppait également son esprit, ce qui le contrariait fortement. Car en général, lorsqu'il s'attardait sur une chose passée, c'est qu'il avait l'impression d'avoir oublié quelque chose d'important. Et cela se vérifiait pratiquement toujours par la suite. L'idée qu'il ait pu laisser échapper un indice crucial l'énervait au plus haut point. Sans comptait ce que dirait Théodus lorsqu'il l'apprendrait. Mais le savait-il déjà ? Après tout, peu lui importait à présent. Du moment qu'il sortait en un seul morceau de cette mission.

Il se résolut à ouvrir cette foutue armoire, sinon ils risquaient de passer à côté de quelque chose de déterminant une fois de plus. Et puis si elle renfermait quelque richesse, ils pourraient la partager à deux, ce qui était toujours mieux qu'à quatre. Cette pensée était sûrement loin d'être emprunte de sagesse, mais le roublard était bien connu par ses pairs pour en manquer singulièrement. Il avait toujours eu le défaut de faire les choix les plus déraisonnables qui soit. A sa place, beaucoup d'autres voleurs se seraient fait enrôlés chez les Voleurs de l'Ombre au lieu de continuer ses magouilles seul sans choisir de camp précis. Son passé finirait bien par le rattrapper un jour, mais il ne s'en inquiétait guère.
Un autre signe de son manque de sagesse.

Lentement, il tourna la clé dans la serrure, puis entendit le cliquetis particulier d'un verrou. Il se retourna vers Devi.

_Tiens toi prêt, on sait jamais...

Puis, il ouvrit d'un coup la porte, se tenant derrière pour être à l'abri d'une quelconque attaque de la chose à l'intérieur.¤J'espère vraiment que c'est cet imbécile d'Ulkir qui est ligoté¤, pensa-t-il avec une lueur d'espoir.

Narration

Kobalt,Devi

Kobalt ouvrit violement la porte de l'armoire. Devi et lui n'eurent à peine le temps de voir que celle-ci était garnie de nourriture, que l'origine du grattement leur parrue évidente. Les seuls animaux pouvant vivre à peu près n'importe où et pouvant tout manger étaient en train de dévorer ce qui se trouvait à l'intérieur: des rats. Il y en avait une bonne quinzaine. Ceux-ci découvert et coincés dans le meuble ne pouvait s'enfuire qu'en sautant à la gorge des deux perturbateurs de repas. Devi et Kobalt allaient devoir s'employer à se battre contre ces créatures qu'ils venaient de déranger en plein repas. De plus dans leur malheur, le fait d'avoir ouvert en grand la porte laissait suffisament de place à ces rongeurs pour sortir en masse. La dératisation pouvait commencer.

Initiative
Kobalt=15
Devi=8
Rat 1=5
Rat 2=6
Rat 3=7
Rat 4=14
Rat 5=16
Rat 6=17
Rat 7=21
Rat 8=2

Kobalt attaque d'opporunité sur Rat 7: 18 CA=? touché
Dégats=6 rat 7 Mort
Rat 6 attaque Kobalt: 10 CA=16 échec

Kobalt écarquilla les yeux tellement la réponse était évidente. En effet : quoi d'autre que ces nuisances de malheur pouvaient causer ce bruit bizarre ?

*Des rats ! Evidemment ! Ni plus ni m... euh, ni plus !*

Il prit alors son courage et la porte de l'armoire à deux mains, qu'il claqua sec. Il ne savait pas ce que ces rongeurs pourraient bien lui faire comme mal, mais il était si frustré qu'il devait absolument se défouler sur ces conneries de rats... Et puis après tout, ils les attaquaient ! Il jeta un coup d'oeil à Devi qui n'avait pas esquissé le moindre mouvement, puis se décida à agir, après avoir occis un de ces misérables rebuts de l'univers !

Espèrant de toutes ses forces qu'il survivrait à cette sanglante bataille, il repartit à l'assaut contre les vermines. Il attaqua le plus proche à l'aide de son épée courte. Il songeait qu'après ce combat épique il pourrait s'appeller alors "Darius Pourfendeur de Rats", ou quelquechose dans ce style... Il apostropha Devi :

_ Eh ! Gary ! Aide moi et occupe toi de quelques rats aussi, toi qui voulait de l'action !

Il faudrait vraiment qu'il se décide à retenir le nom du nain un jour...

Narration

Devi, Kobalt

Kobalt avait bien réagit mais un tout petit peu trop lentement. Deux gros rats avaient réussi tout de même à sortir avant qu'il ne referme la porte. Par chance aucun ne pu en profiter pour essayer de le mordre. Devi essaya d'en aplatir un mais sans succès. Les deux rongeurs restant semblaient furieux et se jetèrent sur le duo devant affronter la pire des horreurs pouvant exister dans une ville. Ils manquèrent tous les deux leur but au soulagement de tous. Une chose effraya Kobalt et Devi. La bave blanche qui dégoulinait de la gueule des deux rats fut comme un avertissement que tous craignaient. Ces maudites bestioles étaient porteurs d'une terrible maladie pour une cité: la rage. Il fallait s'en débarrasser le plus vite possible et brûler le tout. Et il ne fallait surtout pas se faire contaminer à son tour.


Devi attaque rat 5: 12 CA=? échec
Rat 7 attaque Kobalt: 2 CA=16 échec
Rat 5 attaque Devi: 1 échec automatique

Initiative:
Rat 7: 19
Rat 5: 18
Kobalt: 16
Devi: 15

Kobalt faillit vomir à la vue de ces rebuts de la Terre. Ces abominations quasi-innommables ("quasi", car on pouvait les nommer : des rats !) dégoutaient le voleur. Le premier combat de sa vie (hormis ceux qu'il avait connu dans la Fosse). En tout cas, le premier qui pouvait vraiment lui coûter la vie. Il fixa les rats répugnants dans le blanc des yeux. Enfin, dans le jaune.

Il essaya de ne pas penser aux effets d'une éventuelle morsure de ces nuisibles, tandis que la bave blanchâtre coulait encore de leur gueule. Il repensa en voyant ce dernier détail à un barbare qu'il avait déjà combattu : lui aussi bavait abondamment... Sans parler de l'odeur...

_ Petites créatures répugnantes du monde souterrain ! Je tiens à vous dire que je deteste votre sale engeance autant que les paladins, les elfes et les nai... euh, les gnolls !

Il avait jeté un coup d'oeil furtif à Devi pour voir si il avait entendu ce qu'il avait failli dire, mais celui-ci semblait pour le moment bien occupé par ses propres rats. Il décida de lui insuffler encore une once de courage en l'encourageant :

_ Allez Davy ! Fais-en des croquettes de ces sales petits...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, les rats fonçant derechef sur lui. Il se remit en garde en essayant de ne pas se laisser atteindre. Il y mit tout son talent. Quelquechose cependant le tracassait :

Allait-il connaitre le nom du nain un jour ou allait-il mourir avant ?

Kobalt utilise le don Esquive.