Sundabar - 'Mornes allées', les bas quartiers, Enquête dans les bas-fonds

Lino ne comprenait pas bien pourquoi tout le monde l’évitait, il marchait silencieusement, cherchant quelqu’un à qui parler, mais… personne. Il erra pendant un long moment dans les rues cherchant une pancarte ou toutes autres indications qui lui seraient utiles pour trouver son chemin, mais rien, il ne trouvait strictement rien. Il commençait à désespérer de trouver un jour cette taverne, quand il vit enfin l’enseigne de la taverne qu’il recherchait.

¤Bien, c’est pas trop tôt, j’ai enfin trouver cette foutu taverne. ¤
Il s’arrêta un instant pour contempler l’endroit, avant de s’avancer lentement vers l’entrée. Il prit une nouvelle pause, il hésitait à ouvrir, à entrer dans la taverne, mais il fallait tout de même qu’il y aille, la vie d’un frère était peut être en jeu. Il serra les poings et ouvrit discrètement la porte pour que l’on ne remarque pas son arrivée.

Va’sil Psychologie 11+3 = 14 contre tavernier bluff 8+ ?= ? = Réussite

Narration
Le tenancier répondit au jeune voleur avec un léger sourcillement et une petite hésitation dans la voix qui lui laissa penser que l’homme ne disait pas la vérité.
- Ulrik ?, non… Ulkir-un-œil ? mmm… non cela ne me dit rien.
Nerveusement il attrapa son torchon et tenta de dissimuler quelques regards qu’il lançait en coin aux quatre hommes près de l’escalier. Cependant, rien ne montra que ceux-ci avaient remarqué le manège du commerçant.

Les joueurs attablés parlaient maintenant très fort, une polémique classique semblant faire rage dans leur petit groupe.
Le tavernier posa une chope de bière devant Va’sil sans le regarder dans les yeux.
- cinq pièces de cuivre, mon gars.
Une clameur survint soudainement du dehors, un homme criait.


Le jeune paladin de Torm s’apprêtait à passer le seuil de la porte lorsqu’il fut interpellé par une voix éraillée qui lui hurlait à son encontre.
- Hé toi, le nain ! Arrête de faire le grand seigneur et de faire celui qui ignore un pauvre mendiant sans le sou ! Tu devrais avoir honte de te pavaner ainsi parmi nous avec tout ton attirail cliquant sans en faire profiter ceux dans le besoin ! Tu es sans cœur, toi !

Lino posa les yeux sur l’énergumène allongé qui se trouvait au coin de la porte, se tenue en guenille ne le différenciait pas du nombre de ses congénères dans ce sordide quartier. Le mendiant le fusillait d’un regard noir et ses lèvres tremblaient d’une colère sourde.

Le nain resta un moment sans bouger, il venait de rater une entrée discrète et ne savait pas trop quoi répondre au mendiant qui l’avait interpellé, étant un homme généreux, il aurait sûrement donné quelques piécettes au pauvre homme, mais là… il était complètement figé, il se demandait si les gens qui se trouvaient à l’intérieur de la taverne n’allait pas venir le dépouiller de sa bourse. Après une bonne dizaine de seconde d’inconscience, il sourit au mendiant, et prit 2 malheureuses pièces d’argent de sa bourse, et se pencha pour donner les pièces.
-Désolé, mais je ne vous avait pas vue, vous savez… si vous m’aviez demandé gentiment, je vous aurait donné ces quelques pièces volontiers.
Il ouvrit sa main et la tendit au mendiant.
"Tenez, voici pour vous. A présent, puis-je entrer ?" dit il en souriant.
Avançant lentement vers l’entrée, il attendait toujours une réponse de la part du pauvre.

Va'Sil était accoudé au comptoir de la taverne face au tavernier qui voulait lui cacher la présence du borgne. Mal lui en pris, Va'sil avait remarquer son petit jeu et savait où se trouvait son homme. Malheureusement, les quatres hommes attablés ensemble se trouvaient près des escaliers et pourrait se faufiler par là aussitôt qu'ils verraient le voleur s'approcher d'eux

- Bon et puisque mon ami n'est pas içi, j'imagine que je reste ici à boire votre bière ne vous dérangera pas le moins du monde.

¤Je vais devoir trouver quelque chose d'ingénieux pour les approcher... pour les approcher sans me faire descendre d'ailleurs!¤

La présence, quoique rassurante, de sa dague sous sa tunique ne serait d'aucun secour au voleur lors de cette mission. Ainsi décida-t-il d'attendre l'arrivée des renforts, si confrontation il y avait, un nain ne serait pas de trop! Comme de fait la porte s'ouvrit et on entendit les cris du mendiant à l'extéieur

¤Et voilà! un autre "cupide" et "mesquin" seigneur viens d'être maudit pour les générations à venir!.¤

Curieux de voir le nouvel arrivé, le voleur jeta un coups d'oeil à la porte de l'auberge et y découvrit un nain. Supposant qu'il s'agissait de ses renforts, Va'Sil n'y porta guère attention, pour ne pas attirer les regards ou éveiller les soupçons du taverniers. Va'Sil ne s'occupa que de sa bière, mais mit sa main où se trouvait la bague bien évidence sur la table, pour que le nain ne puisse la manquer

Narration

Alors que la paladin franchissait le seuil de la ‘Sirène Muette’, le mendiant l’invectiva une dernière fois.
- Ouais, bien sûr… Pour les riches on existe que lorsque on crève devant leurs yeux et qu’on les oblige à faire un détour pour pas qu’ils marchent sur notre cadavre ! Bien le merci pour l’aumône, Monseigneur ! Conclue-t-il sarcastiquement.
A l’intérieur de la salle un groupe d’une demi-douzaine d’homme braillait fort en disputant lors de ce qui paraissait être une partie de dés. Face à l’entrée, derrière son comptoir, le tenancier finissait de servir un jeune homme tournant le dos à la porte. Dans le coin gauche deux clients discutaient visiblement à la recherche de tranquillité. Derrière la table des joueurs, près d’un escalier grimpant à l’étage, quatre hommes indistincts parlaient à voix basse.

Le tavernier leva les yeux sur le nain lorsqu’il apporta avec les bruits du dehors en ouvrant la porte. Encore nerveux, ses mains ne semblaient pas capable de s’arrêter de devoir toucher quoique ce soit.
- Cinq pièces de cuivre, mon gars, réitéra-t-il, la maison fait pas crédit.


Lino a perdu 2 pièces d'argent

Lino n’osait pas s’aventurer trop profondément dans la pièce, il voulait d’abord trouver son frère de la Compagnie des Marches. Il dévisageait chacune des personnes présentes pour essayer de voir si ils portaient la bague, ou le brassard de la Compagnie. Dans le petit groupe qui semblait jouer aux dès, il ne vit personne qui pourrait correspondre avec l’homme qu’il recherchait, ses yeux se tournèrent vers le groupe de deux hommes discutaient dans un coin, l’un d’eux pouvait être celui qu’il cherchait. Il continua sa recherche en passant sur le groupe de quatre hommes, Lino se dit qu’il n’avait pas des têtes à faire partie de la Compagnie, il se décida donc à aller vers le comptoir, ou la seule personne qui lui tournait le dos était assise. Il s’assit à côté de l’homme sans le regarder et se mit à parler au tavernier.

-Bien le bonjour tavernier, dit il d’une voix chaleureuse, je voudrais une bonne chope de bière s’il vous plait.

Le regard du nain se tourna ensuite vers l’homme à côté de lui, voyant que c’était la seule personne non accompagnée, il était évident que c’était l’homme qu’il recherchait. Les yeux de Lino se posèrent par un magnifique hasard sur la main de l’homme, il portait la bague.

¤C’est donc lui, vue comment il m’a accueilli, je pense qu’il veut être discret, soit je vais mettre ma main à côté de lui et attendre de voir ce qui va suivre.¤

Lino regardait le tavernier avec un grand sourire.

"C’est une bien belle taverne que vous possédez là, vous devez vivre bien je suppose, Lino leva la main qui portait la bague et la posa lourdement sur le comptoir en espérant que l’homme la verrait et puis, il y a une bonne ambiance on dirait."
Le nain se retourna une nouvelle fois vers la table des joueurs de dès et lâcha un petit rire discret.

Va'sil se fit rappeler par le tavernier qu'il lui devait cinq pièces de cuivre lorsque le nain vint s'asseoir à ses côtés. Le petit être commanda une bière et posa sa main sur la table, mettant bien en évidence sa bague. Va'Sil retira sa main du comptoir rapidement, de peur que le tavernier ne les remarque et fasse un lien quelqonque entre les deux hommes. Ceci fait, Va'Sil prit les cinq pièces qu'il devait au marchand et les jeta sur le comptoir.

- Jamais je n'accepterais de crédit de votre part, je crois que les bons comptes font les bons amis, j'essai d'éviter les dettes au maximum.

Ayant payer le tavernier, Va'Sil sentit qu'il ne lui devait plus rien et tenta d'engager la conversation avec le nain.

- Dure journée dans les mines messire nain? Ayant pour la première fois l'occasion d'examiner en détail son frère de la compagnie, Va'Sil se reprit. Oh! J'imagine qu'avec un tel accoutrement vous ne devez pas être un mineur. Vous faites partis de la garde? Décochant un clin d'oeil discret au nain, le voleur poursuivit. Il y a un tas de choses que j'ai toujours voulu savoir à propos de la garde! Venez, vous m'expliquerez tout ca! je vous paie la prochaine bière.

Déboursant une autre demi-dizaine de pièces de cuivre, Le voleur partit s'asseoir à une table, près de celle où étaient attablés les quatre hommes. Le nain semblait attendre de recevoir sa consommation. Va'Sil s'assied donc pour faire face aux hommes et attendit son "compagnon de beuverie"

Narration
Le tenancier avait empoché prestement les pièces de cuivre en observant nerveusement le nain s’approcher lui passer commande. Il avait haussé un sourcil à la manière étrange dont celui-ci essaya d’entamer une conversation et donna l’impression d’être sur le point d’envoyer le nouvel arrivant ‘sur les roses’, lorsque Vas’il laissa entendre d’un voix claire que le jeune paladin fit partie de la garde. Aussitôt, un silence sépulcral s’installa dans la taverne.

Tandis que le roublard alla s’installer prêt de la table en retrait des quatre hommes, il croisa le regard des joueurs de dés. Ceux-ci braquaient leurs yeux furibonds sur l’objet de leur ressentiment, le représentant officiel de l’ordre dans la cité. Comme un seul homme ils se redressèrent en écartant les chaises dans un bruit désagréable contrastant avec le silence qui s’était installé. Ils interpellèrent alors le jeune Lino, deux gaillards se plaçant sur le chemin de la sortie.

- Alors, mon ptit père ? On est venu se la péter seul dans les Mornes-allées ? Dommage mon gars, maintenant tu vas déguster…
Après quoi, sans attendre de réponse, ils se jetèrent sur lui tentant de le submerger. Deux s’étaient munis de chaises et un avait même ébréché une bouteille afin de se servir de son tesson comme d’une arme.

Durant ce temps ni les deux hommes seuls à l’autre bout de la pièce, ni ceux non loin de l’escalier n’avaient esquissé de mouvement.

Le premier homme se précipita et abattit lourdement sa chaise sur le paladin qui s’esquiva au dernier moment faisant alors face au deuxième lascar qui frappa si maladroitement qu’il n’eut pas bouger pour ne pas prendre le coup.

Gars des bas-fonds initiative
Gars 1 à mains nues = 12
Gars 2 avec chaise = 18
Gars 3 avec chaise = 15
Gars 4 avec tesson = 11
Gars 5 et 6 n’attaquent pas pour l’instant

Lino initiative 5+0 = 5
Va’sil (initiative s’il souhaite agir) 6+7 = 13

Gars 2 avec chaise 10+ ?-2(chaise)= ? contre CA Lino 14 = Echec
Gars 3 avec chaise 6+ ?-2(chaise)= ? contre CA Lino 14 = Echec

Va'sil a perdu 1 PA

Surpris de cette agitation, Va'sil comprit combien il était stupide! Le jeune homme observa les maigres options qu'il avait. Ne pas aider son frère et le laisser se faire lyncher par les joueurs, ou se mêler de la bagarre et attirer l'attention sur lui.

¤Comme j'ai été stupide!¤

L'ambiance lui rappelait Eauprofonde. Les gens se ruant sur tout ce qui pouvait devenir une arme, chaises, fourchettes, bouteilles en verres, la bière renversée, ou sinon qui le serait très probablement, l'aubergiste qui assitait, impuissant et peu être un peu amusé à la bataille, pour terminer par les gens qui n'étaient pas encore mêlés à la bataille mais qui finirait probablement par l'être. Va'Sil en avait connus de ces petites prises de bec de tavernes! Il en avait même déclancher plus d'une en tentant d'alléger la bourse d'un bourgeois un peu trop occupé à cuver son vin, mais dont la garde était vigilante. Que de souvenirs!

Il devait réparer les pots cassés! Va'sil se joignit à la rixe. Dégainant son épée courte, il s'attaqua à l'un des deux hommes armé d'une chaise, le frappant du tranchant de son épée. Va'sil essaya, de frapper vicieusement en atteignant une partie sensible de l'anatomie du joueur de dés.


Va'sil tente une attaque sournoise

Un peu dépassé par les événements, Lino qui avait réussi à échapper aux deux premiers coups, décida qu’il valait peut être mieux continuer sans arme,il regarda son collègue avec un petit sourire et secoua la tête. Regardant les personnes en face de lui, il dit d’un ton presque amusé.

-Et bien, voilà ce que c’est d’être habillé correctement, la prochaine fois, je m’habillerais en brigand, comme ça on ne m’attaquera peut être pas. Il mit donc les poings en avant, et dit avant de frapper le lascar maladroit d’un coup de poing violent en direction du ventre.

"Il n’ai pas utile de se battre pour rien les amis, je ne suis pas venu ici pour me battre avec vous, mais pour me décrasser un peu le gosier, il serait bête de s’entretuer pour si peu non ?"
¤Si il continue à vouloir se battre je n’aurais d’autre choix que de sortir mon arme, se serait vraiment dommage que pour ma première mission, je sois déjà obligé de faire couler du sang.¤