Un artefact au pic de la Dame, Artor postule pour l'Assemblée.

Revenant dans la pièce où se trouvaient encore ses compagnons, Artor aborda sans façon la prêtresse présente en ce lieu. Cette dernière, qu'il voyait encore de dos, était occupée, semblait-il, à donner quelques directives à Kotalic. Lorsqu'elle se retourna, surprise de ces questions directes, le magicien réalisa sa méprise. Il n'avait pas affaire à Lorthalae Shamrass, responsable du monastère, mais visiblement à une de ses acolytes dont la silhouette semblable à celle da supérieure, pouvait expliquer l'erreur. Pinçant les lèvres, la prêtresse dévisagea un instant le thaumaturge avant de répondre d'une voix un peu grinçante :

- La haute maîtresse du fouet s'est retirée dans sa petite chapelle privée et ne doit être dérangée sous aucun prétexte. Vous la reverrez peut-être ce soir si la Vierge de la Souffrance en décide ainsi. Je lui ferai part de votre attention de demeurer quelques temps parmi nous, mais ne vous cache pas que Dame Shamrass est assez impatiente d'avoir une réponse définitive de l'Assemblée. Pour votre dernière requête, il ne sera pas nécessaire d'attendre un complément d'ordres car mes directives sont très claires. J'ai été désignée pour vous accompagner jusqu'à Everlund et veiller, en compagnie de frère Kotalic, à ce qu'il ne vous arrive rien de fâcheux sur la route.
Un petit rictus ironique se dessina sur le visage austère de la prêtresse. "Je me tiens, dès à présent prête à faciliter votre séjour à la Main de la Dame, en attendant que vous donniez le signal du départ. Avez-vous des questions particulières à me poser ?"

Accroupie dans un coin de la pièce, Iliana était occupée à flatter le pelage de Nephenie lorsque la voix de la prêtresse parvint à ses oreilles. Redressant rapidement la tête, elle la dévisagea tout en restant attentive à la moindre intonation. Le visage de la femme ne lui rappelait absolument par contre, elle était persuadée avoir déjà entendu cette voix quelque part. Un douloureux souvenir remontait lentement à sa mémoire tandis qu'elle frottait machinalement un des nombreux furoncles qui s'étaient formés récemment sur ses joues et son menton.

-Kotalic et Prêtresse , j’avais demandé à Artor de remercier la Dame au Fouet pour son hospitalité. Apparemment, cela n’a pas été fait. C’est pourquoi je vous sollicite. En fait, en guise de remerciement du gite et du couvert mais aussi de la sécurité de mon séjour, je voudrais savoir s’il est possible de faire une représentation de mon art. Je ne veux en aucun point troubler votre ordre et ne veux bien sûr pas déconcentrer vos défenses face aux grands dangers qui vous menacent. Faites le savoir, à votre Prêtresse et aux autres membres de votre Monastère, notamment les gens de cuisine ou les blessées.

¤ Par le plus vilain des orcs, non mais c'est quoi !!! il doit y avoir à manger pour un glouton dans son bouton , c'est pas permis une chose pareille, on dirait que sa bouge à l'intérieur...¤

Lähmee se tenait droit comme un i, essayant de faire bonne figure et de masquer ces attitudes primitives en public mais le manque d'activité depuis son arrivée commençait sérieusement à se faire ressentir

Iliana les mains occupées par différentes activités dont l’une était très peu ragoûtante, se redressa et laissa tomber ses mains de surprise devant la vois qu’elle venait d’entendre.

*Non, serai-ce possible que cette sale garce soit ici. Pourtant, elle ne lui ressemble pas. Il va falloir se la jouer fine pour éviter que cette raclure s’en tire une nouvelle foi. Mais elle, elle me connaît, et cacher Nephenie serait une chose bien ardue pour le moment. Et puis c’est quoi ces horreurs qui me poussent sur le visage ! C’est horrible, je dois ressembler a un cul de porc. Ouak, rien que d’y penser j’en ai la nausée. J’espère juste que ces machins ne laisseront pas de trace et disparaîtrons aussi rapidement qu’ils son apparu, il n’était pas la ce matin en me levant.
Non, c’est pas…Oh la…si! C’est elle qui m’a foutu ces machins sur le visage! Je prendrais un malin plaisir a lui arracher les dents une à une. en plus je suis sur qu'elle m'a reconnu. Mais pourtant ce n’est pas son visage quoi que, sa face en colere y ressemble. je vais lui faire la peau a cette salope, mais avant elle va me faire disparaitre ces bubons de mon visage sinon les saintes plaies vont lui striller tout son corp.*



Sur ces bonnes paroles, elle s’avança vers la femme, Nephenie près d’elle qui se rapprocha le plus possible de la prêtresse pour sentir son odeur.

-Moi j’aurai une question. Etant vous même une femme avec un beau maquillage, vous auriez des onguents ou de quoi faire disparaitres ces machins que vous m'avez foutu sur la face il y a quelques jours je les trouves desagreables et quelque peu honteux. Je te jure que si il n'y avait pas tant de monde, je te ferais la peau sans sommation amoin bien sure qu'on aille en discutter devant un bon thé pour trouver un terrain d'entente.

Iliana avait dit cette derniere phrase tout bas, de sorte a ce que seuls les plus proches de la pretresse puissent l'entendre. Elle sentait la colere monter en elle. Mais serai prette a faire un effort si l'autre lui enlevait ces choses sur le visage.

*Alors espece de petasse, on va jouer tout les deux, je suis sure qu'on va bien s'ammuser.*

Artor honteux de sa méprise, rougit de honte. Il essaya maladroitement de s’excuser d’une courbette malhabile. Les doigts du mage grattaient le haut de sa calvitie naissante, trahissant sa soudaine confusion. ¤ C’est à croire que Tymora s’amuse a me jouer des tours, il faut dire aussi que ses religieuses ont l’art de ce distinguer l’une de l’autre avec leurs costumes pittoresques…¤ Le magicien pinça quelque peu sa peau pour tenter de faire disparaître sa mine écarlate, mais comprenant qu’il devenait presque ridicule, il avala sa salive et balbutia à la prêtresse :"Hum…en effet je remercie la délicatesse de Dame Sshamrass, votre soutien n’est que le bienvenue. Mais j’aimerai vous parlez dans un endroit plus discret, car j’ai l’impression ici que les murs ont des oreilles et je ne voudrai pas importuner vos invité de mes soucis. En effet l’Assemblée a était au plus clair sur la démarche que je devais suivre, même si je me doute que celle-ci risque de décevoir votre honoré grande prêtresse, et sachez que je lui en fait mes plus sincères excuses, car je ne fais qu’obéir aux ordres des mes dirigeants."

Artor n’était pas sot, il supposait que la grande Dame n’était pas aussi tranquille qu’elle en avait l’air. L’accueil de ses soit disants invités n’étaient qu’illusion, le monastère les avaient accueillis sûrement dans l’intention de faire croire à l’émissaire de l’Assemblée que Dame Sshamrass et ses partisans étaient en sûreté à l’intérieur de leurs murs. Mais Artor savait par déduction que la Main de la Dame était réellement dans un équilibre fragile et dangereux, une prochaine attaque s’avèrerait fatale et la grande Dame outre son honneur ne voulait pas risquer la fin de sa foi dans les montagnes Néthères, et le cadeau de cet artefact en était une preuve concrète. Mais le magicien ne voulait pas perdre une opportunité tel qu’elle, il devait aller enquêter sur ses ruines et en découvrir les mystères, telle était sa nature. Il posa bientôt son regard sur le brave moine massif et tout en le dévisageant il continua sur sa lancer :

"Dame, puis-je vous parler en compagnie de votre maîtresse au repas de ce soir de ce que mes supérieurs et moi-même avons convenu ? Car de ce pas je m’en vais étudier cet objet qui intrigue tant le collège dirigeant, je vous ferai part de l’heure de notre départ demain, encore mille excuse de mon manque de discernement et j’espère que l’Assemblée ne vous fera point défaut, sur ce bonne journée…" Artor après avoir brièvement salué les deux religieux, il leur tourna le dos pour aller s’engouffrer dans le couloir ou ce trouvait sa chambre. Après avoir vérifié qu’il était hors de portée de tout regard, il adopta une pause typique, sa main droite caressant sa barbe ce reposait sur son avant bras gauche. ¤ Le moine n’est pas dupe, celui-ci me soupçonne de mon intégrité à exécuter les ordres de l’Assemblée…de toute façon demain je planifierai la bonne démarche à suivre, pour l’instant attelons nous a découvrir ce que nous cache cette dague.¤

Le mage sous le porche de sa porte en bois massif, l’ouvrit et la ferma à double tour derrière lui. Artor s’installa bientôt sur le boudoir de la chambre et en sortit l’étui nacré qui contenait l’artefact. Ses doigts fouillèrent rapidement sa sacoche, il en sortit une poudre lumineuse et en saupoudra l’étrange objet. Qui devint vite illuminé d’une aura bleutée, le pouce gauche du mage caressa les différentes runes et ses yeux semblèrent d’une fixité totale, trahissant sa concentration totale. Le brave magicien, fouilla dans toutes ses ressources pour essayer de déterminer l’antique langage dont la dague était orné et tenta d’en déceler les pouvoirs…

Artor utilise la compétence Décryptage, Art de la Mage et Connaissance Mystères.

Galvor était dans un coin de la salle, pensif, son regard posé dans le vide, et son bâton dans les mains, sur lequel il était appuyé pour soulager ses vieilles jambes qui avaient été mises à l'épreuve ces derniers jours...Il n'écouta pas un mot de ce qui se dit dans le lieux, et resta contre le mur attendant qu'on lui dise qu'il faille bouger.

¤ Cette dague m'intrigue quand même. Artor n'a pas voulu m'expliquer en quoi elle consistait, il doit tout simplement ne pas le savoir. De toute manière, il veut rester enquêter sur ses fichus ruines, et je sens qu'on va pas être déçu du voyage...Et l'Assemblée, il en fait parti, ou alors il essaye d'y rentrer, je pense que je devrais l'aider dans sa quête d'artefact, peut être pourra t'il parler de moi à la Haute Stature de ce lieux prisé par nombre de mages. Enfin gardons un oeil sur les petits visiteurs, surtout celle avec un loup, ils m'inspirent pas confiance tout cela...¤

Son regard se figea quand il vit son congénère partir de la salle, sans doute pour aller se recueillir dans sa chambre, Galvor allait le suivre, mais il se résigna, et resta à sa place. Frère Kotalic était avec une prêtresse, et il se retrouvait seul avec ce fichu barde, et cette elfe des plus impulsives qu'il connaisse...

¤ Me voila dans de beau draps avec ces abrutis...¤ Cette pensées lui arracha un sourire, et le mage resta immobile et tendit l'oreille pour voir ce qu'il se disait à l'autre bout de la salle...

De son tempérament toujours aussi apathique, Kotalic ne s’empressa pas de répondre aux absurdités du barde et de ses cohortes. Par politesse pour la prêtresse, il lui épargna l’ennuyante corvée de répondre à ces infidèles venus de loin en grande majorité…

-Votre offre de remerciements, aussi alléchante qu’elle puisse être, n’est en rien nécessaire. Vous devez savoir que seuls les détenteurs de la vérité sur la sainte vierge de la digne plaie sont en mesure de faire hommage à la gente de ce monastère de la main de la dame et que vos propos très ignares ne sont en aucuns cas souhaités ou attendus. Néanmoins et par conséquent, vos intentions méritent ce qu’elles méritent… Se détournant lentement et avec une inspiration aussi vaine que la précédente, le très courtois prêtre loviate fronça les sourcils sur ces yeux sombres et dit à la jeune femme à la louve : ''Ces propos ne sont pas d’intérêt pour notre prêtresse. De plus, je puis me permettre de dire que votre visage n’est en rien source de honte, au contraire.''

Passant le bout de ses doigts le long de son front, Kotalic était toujours au même endroit et ne demandait qu’un moment de répit. L’idée de retourner à ses quartiers ou de descendre au cœur du temple et près de l’autel pour embrasser le sol bénit par sa déesse, était de délicieuses envies, mais qui lui chatouillait un peu trop l’esprit… Il ne fut pas très expressif aux salutations d’Artor ne lui répondant que d’un hochement de tête, digne du minimum de la politesse. Se tenant là, tout près de l’adoratrice, il n’attendait qu’une seule indication, pour passer à autres choses…

Le barde encaissa la remarque du prêtre à ses propos. L'elfe se foutait des remontrances de l'humain à deux platines comme de sa première carotte. Le ridicule ne le touchait pas et son côté rebelle le poussa à répliquer de la sorte en guise d’amusement :

"Pouvez-vous donc me dire en quoi mes propos sont si ignares et que voulez-vous dire par vos intentions méritent ce qu’elles meritent ? Vous semblez ne pas avoir terminer votre phrase plus occupé à flatter le faciés de cette jeune druide. Personne ne m’a rien dit et si seulement vous aviez fait votre travail, cela ne serait sûrement pas arriver, mauvais fidèle. A moins que vous le fassiez exprès dans l’espoir de goûter à son fouet."

¤Non mais, c’est vrai quoi !!! Il a l’esprit aussi étroit que la fente de sa Sainte Vierge !!! Faudra qu’on pense à lui enlever le baton qu’il a dans le fion à celui là !!! Voilà ce qui arrive quand on se fait trop bourrer le mou. Complètement endoctriné qu’il en a oublié que je ne suis qu’un primitif en terre étrangère. Je n'ai pourtant écrasé la queue de personne...¤

Après ces paroles aussi cinglantes que le clac d’un fouet, Lähmee s’interessa de plus près aux déguisements de la Prêtresse, trouvant là un centre d'intérêt plus grand, se caressant machinalement un reptile qu’il avait tatoué sur son avant-bras droit. Il se souvenait quand il se grimait lui aussi pendant les fêtes de clan. Sa peau fine terminait sa phase de cicatrisation tranquillement. Son nouveau tatouage était encore tout frais. Quelle souffrance il avait enduré. Il s’agissait d’un magnifique caméléon positionné sur une branche fragile d’arbre bleue. Le regard du reptile était presque vivant faisant parfois fuir les insectes s’approchant d’un peu trop prés. C’était en fait la représentation de son esprit animal et depuis certains même l'appelait ainsi. Il marquait maintenant le passage à l’âge adulte de Lähmee Tribäle et son goût prononcer pour le déguisement.

Avec le peu de courtoisie et de tact dont venait d’user le sauvage égaré, Kotalic ne pu que lui rendre la politesse comme il se devait et avec le même manque de diplomatie, chose qui ne l’effrayait pas tant. Il recherchait à croiser le regard de l’elfe tandis qu’il se raclait la gorge afin de mieux faire transparaître ses propos, cette fois-ci !

-Je disais ! Que vos intentions étaient sans doutes des meilleurs et qu’elles méritaient évidemment des remerciements ou alors une tendre façon à votre égard… Quand à vos propos ignares, il me semble bien que vous n’êtes en aucun cas disciple de notre sainte communauté, et que même si vos intentions étaient des plus pures, cela ne ferait pas en sorte que vos propos seraient désirés ! Cela dit, je vous prierai de bien faire attention à ce que vous dites, certaines de vos paroles risqueraient de vous coûter gros, ici où vous n’êtes pas chez vous…

Levant un sourcil vers le barde, il s’assura d’avoir été clair puis détourna le regard vers la prêtresse, attendant si des directives viendraient…

Tranquillement assit dans son coin Bekaf observait les différents protagonistes présents dans la salle. Artor semblait soucieux et préoccupé par la dague et par sa mission. Les choses se compliquaient quelque peu, et la présence de ces individus dans le monastère n'était pas porteuse de calme et de sérénité. Depuis leur arrivée ce n'était que petite querelles et mots doux.

¤ Je me demande ou on est tombé. Ces prêtres vénèrent une déité pour le moins étrange, la sainte vierge de la digne plaie, qu'est que c'est encore que ces fanatiques. Ils se prennent un peu trop au sèrieux à mon gout, et leurs petits jeu commence à me lasser. Nous ne sommes pas venus ici pour regarder ce spectacle pitoyable. Je vais aller rejoindre Artor, afin d'en savoir plus sur la suite de notre mission.¤

L'halfelin se leva, tranquillement, se dirigea vers la porte, sans même regarder les personnes présentent. Il se dirigea ensuite vers la chambre d'Artor. Arrivé à proximité, il frappa doucement à la porte.

- C'est Bekaf, si je vous dérange pas, j'aurais aimé discuter quelques minutes avec vous.

Artor étudier déjà depuis quelques minutes, et il semblait rencontrer quelques difficultés à découvrir la réelle puissance de cet artefact. Le boudoir était devenu un bric à brac, on pouvait voir un ramassis de parchemins et de composantes. La chambre normalement si austère semblait être devenu un laboratoire de magicien. Artor épongeait quelque peu son front humidifié par la sueur, ses méninges étaient au paroxysme de leurs limites. En effet le brave mage était totalement concentré, abusant dangereusement de son intellect, Artor évoquait déjà les premiers symptômes de futurs maux de têtes.

Un bruit sourd à sa porte vint le libérer da sa transe intellectuel, prenant un peu de recul face a ses connaissances accumulées, le Mage venait de percer un des mystères. Le brave halfelin pu entendre à travers la porte un certain cri de joie : « C’est ça ! C’est ça ! » Celui-ci frappa à nouveau discrètement, et cette fois-ci Artor sembla remarquée la voix fluette du roublard. Méfiant il rangea la dague dans son étui et la cacha dans un des plis de sa robe. Il s’avança joyeux vers la porte en ouvrit le loquet, et invita son compagnon à rentrer.
« Entrer, entrer mon ami, que puis je pour vous ? Comme vous avez du l’entendre j’avance à grand pas, et je crois avoir percer le mystère…
Hum…bien ! Enfin vous n’êtes sûrement pas là pour rien ? Bien dites moi tout messire Bekaf, es-ce les hôtes de la grande Dame qui vous ont déjà ennuyé ? »

Artor s’esclaffa discrètement, en étouffant son rire bruyant de sa main. Il s’installa sur le lit en donnant la chaise à l’halfelin, et prit une posture toute puritaine. Et observa son ami d’un œil interrogateur sourire au lèvres, signe encore de sa bonne humeur.Artor n’avait pas connu une joie aussi intense depuis peu, en effet il avait toujours adorer puisait dans ses ressources intellectuels pour résoudre des choses énigmatique. Et ce mystère l’avait fait durement réfléchir et maintenant il semblait voir clair. Le groupe assurément ne resterait plus longtemps dans les murs maussades de ce monastère. Bien que les montagnes Néthérils n’étaient pas plus accueillantes…