Un artefact au pic de la Dame, Artor postule pour l'Assemblée.

Bon, comme ça ne semble pas vouloir poursuivre, on va enchaîner... Mais, si vous ne pensez pas pouvoir continuer les posts, évitez ce genre de pseudo-provocation envers les autres PJ, elles ne peuvent que ralentir le jeu sans rien prouver au niveau du RP...

MJ

Alors que les mages du groupe ayant affronté la petite patrouille orque avaient choisi d'aller se reposer, le reste des aventuriers préféra passer quelques temps aux cuisines du monastère, guidé par un Kotalic fort civil en apparence. Profitant de l'instant de détente apporté par la collation, Darkurt eut quelques paroles malheureuses qui eurent pour effet de faire bondir la jeune druide dont la langue acérée ne laissa aucune chance au disciple de Lathandre à la foi vacillante. Nul doute que le Seigneur de L'Aube devait s'amuser de voir son paladin ainsi mis à mal par une ravissante jouvencelle.
Bekaf, toujours souriant et aimable, intervint pour ramener un peu de sérénité dans la petite assemblée et amorcer les présentations. La gentillesse et la diplomatie du petit roublard contribuèrent nettement à briser la glace et le calme revint parmi eux.
Enfin, après un dîner vite expédié, la fatigue se faisant vraiment sentir, chacun fut tout heureux de se voir attribuer une chambre où il pourrait se reposer. En dépit de l'état de siège dans lequel se tenait le monastère, Lorthalae Shamrass avait laissé des consignes très strictes pour que les émissaires d'Everlund soient reçus dans les meilleures conditions possibles.

Le lendemain, Artor eut l'honneur de se restaurer en tête à tête avec la haute maîtresse du fouet tandis que les autres aventuriers se retrouvaient de nouveau aux cuisines, toujours guidés par Kotalic, le prêtre loviate.
Après ce déjeuner, des cuisines, tous se retrouvèrent dans la pièce où ils avaient été accueilli lors de leur arrivée et continuaient leurs discutions en attendant qu'Artor et Dame Shamrass finissent leur entretien.
Enfin, après un temps qui parut fort long à ceux qui attendaient, le chef de la petite expédition les rejoignit enfin, suivant celle qui était le guide et le chef de cette communauté en lutte permanente. Un pli soucieux barrait le front du magicien tandis qu'il tenait dans ses mains une dague qu'il tripotait machinalement. L'arme, finement ciselée, irradiait une puissance et une force magique remarquable, perceptible même par des non-initiés à la science des Arcanes. Voilà quel était le cadeau que le monastère de la Main de la Dame destinait à l'Assemblée, cadeau de forte valeur à première vue, mais qui cachait sans doute une contrepartie, ce qui expliquait sans aucun doute l'air soucieux d'Artor.

Voyant le regard avide de Galvor, Artor lui confia la dague un court instant, pour qu'il puisse en ressentir tout le pouvoir. Des mains du vieux mage, l'arme circula bientôt parmi les gens présents, chacun pouvant admirer sa beauté. Artor était bien sûr réticent à laisser un tel joyau en d'autres mains que les siennes, mais il pouvait difficilement interdire aux autres de l'admirer. Soudain, alors que la dague était en possession de Lähmee Tribäle, un juron se fit entendre. Le barde venait de constater que les runes gravées sur la lame et que chacun avait, jusqu'à présent, pris pour une simple décoration, formait un mot. Il inclina la lame à la lumière des bougies pour que l'ombre rasante éclairât les inscriptions. Avec émotion, l'elfe sauvage déchiffra difficilement un simple nom "Dillarel". Aussitôt, des souvenirs s'imposèrent spontanément à sa mémoire alors qu'il crispa machinalement ses doigts sur cette armes, sous les regards surpris des autres personnes présentes.

Soveliss attendait avec impatience son tour pour voir la dague lorsque l'elfe sauvage commença a crisper ses doigts sur l'arme provoquant la surprise du magicien.

¤Non mais que fait-il? Moi qui attendais avec impatience mon tour pour avoir cet objet magique de grade qualité, enfin, qui semble vraiment de grande qualité, entre mes mains, voila que celui-là devient tous bizarre. On dirait qu'il a lu quelque chose. Moi d'ici je ne vois que des gravures qui semblent purement décorative. Peut-être est-ce un enchantement qui prend controle de l'esprit de celui qui le lit.¤

Tout en divaguant sur les raisons de cet émoi, Soveliss avait maintenant la certitude que quelque chose de particulier se passait, l'inscription sur la dague semblait vraiment d'importance. Il restazit à savoir si ce message était si important que cela ou peut-être important seulement pour cet elfe. Le magicien ressentait un mélange de curiosité et de crainte et il commençait à avoir réellement peur des pouvoirs de cette dague. Mais sa curiosité restait malgré tout attisée et l'elfe lunaire aurait bien voulu sentir la puissance de cette arme et aussi, lire, de ses yeux, ce message.

Cela faisait maintenant deux jours que Lähmme était arrivé au Monastère. Et une chose était sûr c’est qu’il ne passerait pas une nuit de plus entre ces murs froids.
L’elfe ne comprenait pas qu’on laisse ainsi se détériorer un endroit sans rien faire. Personne ne semblait préoccupée par cela, la situation devait être grave par ici pour les occupants. Mais que se passait-il ? Si on aurait touché à sa forêt, il aurait travaillé jours et nuits à ses cotés afin que celle-ci retrouve son éclat. Il n’en était pas de même pour ces constructions en durs de bâtiment et si personne ne faisait rien dans le temps, la nature reprendrait ses droits tout bonnement. Le barde trouvait cette situation en fait très réjouissante. De plus la présence de certains aventuriers commençait sérieusement à l’irriter. Il n'avait rien dit pour l’instant lorsque le type la veille en cuisine avait traité le loup de cette manière. En effet pour lui certain même de cette espèce de canidé faisait partie intégrante de sa tribu et les rabaisser de la sorte en public, huum, ce n'était pas bon du tout.

¤Qu’est ce que j’aimerais qu’il lui léche son visage pendant qu’il dorme, ça serait amusant. Il avait l’air si ridicule à se mirer de la sorte dans la casserole hier en cuisine. Même avec le plus grand soin qu’il apporterait à sa petite personne, il n’arriverait pas à la cheville de ma beauté naturelle et primale. Il en était pathétique, pauvre type va, bha on ne peut pas lui en vouloir ce n’est qu’un humain après tout. Je vais lui réserver un glouton de ma gloutonne, il ne va pas être dessus de son voyage dans les Montagnes.¤

Durant la collation d’hier soir Lähmee ne s’était pas mêlé à la conversation et n’avait répondu à personne. Il s’était contenté de les observer comme à son habitude. Et puis comme on disait dans son clan moins tu parles, plus tu en apprends.Alors quand était-il des autres personnes. Voici comment le jeune barde percevait les différents aventuriers. Il y avait donc la femme avec le loup. L’elfe lui aurait accordé plus d’attention si elle avait été de la même race que lui, mais ce n’était pas le cas. Le loup lui était plus intéressant à ses yeux. Il était sûr que sans l’animal et vue sa petite corpulence, elle serait vite mise en danger dans une région si rude. Une genre de dépendance à double tranchant. Qu’est ce qu’il y avait d’autre dans le lot ? Ha oui, cet Elfe de la Lune, un cousin éloigné. S’il continuait à le regarder de la sorte, malgré le lien de parenté, il allait lui aussi ne pas être dessus du voyage. C’est pourtant une des seules ethnies avec laquelle il pourrait arriver à s’entendre par ici. Il y avait l’autre effronté aussi qui avait répondu à la Dame au fouet hier, un halfelin qui portait un nom si laid. Et pour finir trois autres humains du nom de Kotalic, Glavor et Artor apparemment affilié au Monastère. Bref un ramassis de bons à rien en tout genre pas foutu de fermer leur grande gueule pour prouver qu’ils existent. Mais cette situation en finalité n’était pas pour lui déplaire au contraire. Le barde après le repas ne se sentait pas de donner une petite représentation en public, ne sachant si la musique était admise en ces lieux et en ces temps et puis presque tous le monde était partis. Il se résigna donc à retrouver sa chambre content finalement des conditions dans lesquels il avait été reçu. Il prit son Shalme et joua quelques notes très basses et si douces en honneur à la nature.

La nuit avait été certes réparatrice mais le fait de revoir leurs trognes enfarinées ne plaisait pas trop à l’elfe. Il faudra « composer « avec pour le moment…
Après une toilette de chat et un déjeuner, Lähmee se retrouva avec le petit groupe dans la salle aux bougies malodorantes, une dague passa de mains en mains. Elle arriva entre les siennes et le barde l’approcha de la lumière en se bouchant le nez.

-Saloperie de nain mal torché !!! ¤ Mais que cette bougie pue, ce n’est pas permis une odeur pareille de bon matin. Je vais gerber mon petit déjeuner, ça va sentir le renard enragé. Tiens mais qu’est ce qu’il porte lui comme arme, cette dague n’est pas sienne, mais c’est…c’est...Oui, c’est celle de l’archimage, nom d’une salade flétrie. Qu’est ce qu’il peut bien glander avec ? Voilà une rectification à apporter et une légende qui n’est plus. Bon aller essayons de faire un peu d’animation, ça leur décoincera un peu leur cul, ils ont l’air si soucieux.¤

L’elfe se crispa sur le manche de l’arme magique, il la maintenait à présent des deux mains et tout le reste de son corps se mit à trembler de plus en plus fort. Sa langue rentrait et sortait de sa bouche tel un serpent et un filé de bave s’envola dans les airs. Puis le barde émit quelques paroles lancinantes et répétitives dans les graves qui se mit à résonner dans la pièce avant de s’interrompre d’un coup.

- Di lla relllll, Di lla relllll Di lla relllll,
Est-ce bien réelllllll ?
Oui, c’est bien celllll
De ta funeste querellllll…


Faisant semblant de revenir à lui, il rendit la dague en la tenant par la lame qui lui paraissait glaçée en comparaison de la prise devenue bouillante par sa crispation.

Le pauve paladin avait passé un triste repas, boudant dan son coin en machonnant de la nourriture qui avait perdu tout son goût à cause de la réplique cinglante de « la femme des bois ». Il rageait intérieurement de n'avoir rien eu à lui répondre, et bouillonait encore plus puisqu'il cherchait encore une bonne heure après, sans n'avoir seulement une idée de la façon de la mettre en rogne ou la rabaisser.

Détestant perdre, il s'était donc éloigné du groupe une fois son repas terminé, méditant à la meilleur façon de rendre la monnaie de sa pièce à l'humaine, tout en fumant sa pipe.

Le lendemain, le paladin se réveilla bougon, n'ayant pu trouver le sommeil que tard dans la nuit, et se cognant le gros orteil sur un tabouret qui trainait là alors qu'il se changeait. La montée des escalier pour se retrouver dans la salle aux bougies malodorantes n'amèliorant pas sa mauvaise humeur, il décida de priver les autres de sa paroles. L'attente lui parut interminable, et il finit par tout de même par ouvrir sa bouche pour faire partager son humeur massacrante.

Une fois le magicien revenu de son repas privilègier, le paladin ne put se retenir de lancer un « C'est pas trop tôt » de circonstance.

Le vieux mage leur montrait le cadeau offert par la communautée de la dame au fouet, une dague resplendissante, de facture apperement magique. Le paladin fit mine de tourner en rond et de se désinteresser de l'objet, mais il gardait tout de même un dessus à chaque seconde. La dague passa de main en main, et l'elfe sauvage entonna une petite chanson une fois le présent dans sa main. Le paladin se demanda ce qui lui arrivait, haussa les épaules et commença à grommeler une fois de plus.

-Si il se met à chanter dès qu'il touche un objet, le voyage va être long!

Il se mit à rire de sa blague, lorsque quelquechose accrocha son regard. La queue du chien-chien de la druide gisait la, inerte, sur le sol. Avec un sourire sournois, le jeune humain regarda vite fait autour de lui les autres personne dans la pièce. La plupart semblait fixer sur la dague, c'était le moment rêver de faire jouer son talent d'acteur. Il continua à tourner en rond un petit peu, puis décala son pied au moment ou il passait près de la Louve, lui marchant sur la queue d'un coup sec.

Aussitôt son forfait accompli, il effectua un merveilleux bond en arrière, et pris l'air surpris. Après tout, un incident aussi bénin que celui là pouvait arriver à tout le monde!

La soirée se passa tranquillement, une foi le rustre remis a sa place. D’ailleurs elle ne le revit presque pas avant le lendemain. La nuit se passa aussi merveilleusement bien. Elle avait tout pour être à son aise. Enfin, après une bonne nuit de repos, et un petit déjeuné bien copieux elle se rendit donc avec les autres dans la salle de la veille. Ils étaient tous la sauf un des deux homme ronchons de la veille. Il arrive en même temps que la dame au fouet.Elle aurait d’ailleurs une très bonne utilité pour ce fouet, sur un certain paladin de sa connaissance, mais il devait être sacré pour eux, ainsi il serait plus sage d’utiliser une simple paire de claque ou des coups de pieds bien placés.

C’est alors qu’un objet bien étrange passa dans l’assemblée. Tous le regardaient comme s’il s’agissait d’une chose inimaginable et merveilleuse, mais la jeune femme, qui d’ailleurs se rendait compte que à part la prêtresse, elle se trouvait être la seule femme des environs immédiats, n’y voyait qu’une simple dague, qu’elle aurait aussi bien pu planter dans n’importe qui. Ou plutôt dans n’importe quel paladin. Elle était assez rancunière et lui en voulait encore beaucoup de sa remarque sur Nephenie.

Elle ne s’attarda pas sur l’objet mais ce qui la marqua, c’est la petite chansonnette qui poussa l’elfe quand il eut l’arme entre les mains.

*Voilà quelque chose de bien étrange. Il faudra qu’on ait une conversation tous les deux. El l’autre palouf qui peu pas tenir sa langue. Pffff…*

L’objet continuait sa course dans les mains, quand un cri retenti aussi soudainement qu’un éclair traverse le ciel en plein orage. Subissant un pincement au cœur du a son lien sacré avec la louve, elle foudroya du regard le malheureux qui venait de faire la pire erreur de sa vie.
Nephenie était toujours tenu par sa promesse envers sa compagne de bien se tenir en publique, mais ses yeux étaient déjà en train de dévorer les entrailles de cette carapace à pattes.
Ni une ni deux, Iliana piqua une petite course jusqu’au paladin et décrocha la mâchoire d’un magnifique mouvement de main, bien senti et bien claquant. Le pauvre avait la trace des dix doigts, cinq sur chaque joue.

-Non me ho, il se croit ou cet espèce d’innocent, nom d’un…Si je me ne retenais pas…jtemeleboufraicsatrainraipasetcsesparentslerconaitraipasetquilosraiplusortir.

Elle lançait des éclairs à travers les yeux.Pour le coup, elle était vraiment enragée devant la stupidité paladinesque de ce grotesque bouffon. Le poussant de toutes ses forces en l’envoyant valdinguer un peu plus loin elle alla voir Nephenie qui se sentait frustrée de ne pas pouvoir dévorer cet immonde humain.

’ ’

Elle l'avait baffé. Cette petite insolente avait osé toucher à son visage, sans sa permission qui plus est! Il allait lui montré de quoi il était capable! Il commença par se masser délicatement la joue, pour faire partir la rougeur, lança à l'humaine un regard noir, puis étonné quand il l'entendit baragouiner ce qui devait être des insultes.

Il n'avait pas comprit un traitre mot de ce qu'elle venait de lui dire, et la peur du ridicule et de son manque de répartie s'immisca en lui.

Il réflechissait à toute vitesse à la manière de sortir vainqueur de cette joute orale, et finit par hurler une phrase qui lui revenait de son enfance:

-Et ton poisson rouge il mange des pommes?

Sentant qu'il venait de laisser pantois toutes les personne présente dans la pièce, il continua dans son élan, en rapprcohant son visage de la louve, (restant à une distance assez raisonnable pour ne pas sentir son haleine tout de même), et commença à aboyer.

Une fois son "forfait" accompli, il se redressa, l'air hautain, un sourire narquoiis sur le visage.

¤Cette fois, je l'ai bien eu! Personne ne pourrait répondre à ça!¤

Puis il s'éloigna dans un coin de la pièce, laissant échapper un petit rire aigu.

Soveliss commençait à se poser des questions. D'abord, le barde c'était mit à chanter sans raison. Lui, il était bien d'accord avec Darkurt. Il esperait que ce barde ne se mettrait pas à chanter une histoire quelquonque sur tout objet qu'il trouverait. Ensuite le paladin avait crié et c'était fait attaqué par une druide enragé qui lui avait crié son mécontentement dans une langue inconnu de Soveliss. Puis, le paladin lui avait crié cette phrase:''et ton poisson rouge, il mange des pommes''

¤Non mais ils sont fou ses deux là. Il ruine notre repas du soir en se criant des injures minable et maintenant il ruine notre belle matinée. Je commence à avoir la migraine moi. Je devrais peut-être tenté de les calmé. Mais lequel? Si je dit au paladin d'arrêter l'autre idiote va tout de même l'attaquer et vice versa. Bon le Paladin a toutefois l'air de ne pas vouloir en ajouter. Je vais aller parler a la petite la bas¤

Le jeune elfe se dirigea vers Iliana et lui dit: ''Ignorer cet idiot au achevez le nom de Dieu. Je sais que ça ne doit pas être très facile. J'imagine que votre louve est comme une soeur pour vous mais pourriez vous arrêtez de crier s'il vous plait.''

¤Bon en esperant que je ne recevrai pas de coup à la figure. J'ai tout de même tenté d'être sympathique et respectueux. J'aimerais bien qu'il vieillissent ses deux la, puisque que nous allons devoir resté ensemble un bon moment.¤

Une nuit de repos et un bon repas. Voilà qui faisait plaisir après les péripéties des jours passés et ce voyage avec la caravane. Seul l'incident d'hier soir avait un peu perturbé l'halfelin.
Il se leva donc de fort bonne humeur, et descendir rejoindre ses compagnons afin de profiter d'un bon petit déjeuné. Arrivé dans la salle, quelques personnes étaient déjà présentent.

- Mes salutations matinales à tous, j'espère que vous avez passé une aussi bonne nuit que moi.

Puis Bekaf s'installa tranquillement à table, et profita de l'hospitalité des lieux. Darkurt fit son entrée quelque temps après, et le contentieux de la vieille avec Soveliss se raviva aussitôt. Décidément le jeune paladin avait encore beaucoup à apprendre, et son impulsivité prenait encore le dessus. Bekaf s'approcha alors d'Artor et lui murmura à l'oreille.

- Il serait bon que vous interveniez auprès de ce jeune chien fou de Darkurt, vous dirigez notre groupe, et il entendra sans doute raison, si vous le rappellez à l'ordre. La route qui nous attend est longue et périlleuse, nous ne pouvons nous permettre d'avoir des conflits à l'intèrieur de notre petite équipe. Il serait bon de mettre fin à tout cela au plus vite.

Puis, se retournant, Bekaf vit qu'on lui tendait cette fameuse dague. La prenant en main, il l'évalua en l'observant sous toutes ses formes. L'objet semblait d'une grande valeur.

¤ C'est une bien belle arme, et d'une grande valeur, ce serait bien tentant de filer avec ... Mais les dangers qui entourent ce genre d'objets sont grands, et ce serait pure folie. En d'autre circonstance, si je ne faisais pas partie de ce groupe, je m'en serais sans doute allé avec cette magnifique prise et nul ne m'aurait revu ! Mais nous avons déjà partagé beaucoup et mes compagnons semblent fidèles, même si certains sont un peu fou fou, je leur serais donc aussi.¤

Après ces quelques pensées, Bekaf reposa l'objet devant Artor.

- C'est un bien bel objet que cette dague, messire Artor, mais que devez vous en faire ? Cette dague semble contenir un pouvoir puissant, elle va attiré bon nombre de mécréants, si la nouvelle se répend qu'elle est en notre possession. C'est à la fois un beau cadeau et une loude charge que de devoir la porter.

Iliana était sans voix. Elle regarda le paladin se ridiculiser au plus haut point avec des yeux ronds et ne savait que faire avec ce type de pathologie mentale.

Puis elle repensa à la phrase stupide qu’il avait lancée. Poisson rouge…
Elle éclata de rire, à s’en tenir les cotes. Elle n’en pouvait plus. Avec un mal de ventre, elle était maintenant à genoux comme si on lui avait raconté la plus belle blague du monde. ce fou rire fut très communicatif en ce qui concerna la louve, qui elle aussi se mit à rouler sa langue en mirliton, signe de grand amusement chez les loups.


-HAHAHAHAHA, POISSON ROUGE, WAHAHAHAHAHA, ELLE EST TROP BONNE CELLE LA.
S’il vous plait arrêtez le, faites le taire, j’ai trop mal au ventre.Le rire en plaine digestion c‘n’est pas une bonne idée.
Hahahahahahahaha………….

Reprenant ses esprits, elle se releva non sans peines. Essayez de vous relever avec des abdos complètement meurtris par un fou rire.

-Non je te rassure de suite, mon poisson rouge ne mange pas de pommes.

Retenant avec grande peine ses éclats de rire, et des spasmes, elle repris son calme doucement.

-Et juste comme ça, en aboyant, tu viens de dire que ta mère était une chienne des rues de la foret. Je vois vraiment pas quoi te répondre. Si tu le dit, je te croie, en tout cas ça expliquerait la touffe qui te sert de chevelure.

Reprenant son rire sans ménagement, elle était presque tombée de nouveau à terre lorsqu’une personne de l’assemblée lui adressa une parole.
-Excusez- moi pour tout ce rafu mais, votre bouffon a de vraiment bons divertissements. Vous devriez bien le payer parce qu’un bouffon de cette qualité est très rare. Mais pour répondre à votre demande, il est inutile de demander le nom du dieu, je préfère ne plus lui adresser la parole de peur que sa stupidité puisse se propager.
Quand même, un poisson rouge. On ne me l’avait jamais faite celle-là.

S’adossant a un mur, elle reprenait son souffle doucement, encore prise de spasmes de son rire claire.

Rentrant dans sa chambre, Galvor ferma la porte à clef, avant de se dévêtir de sa cape. Il l'a posa sur le dossier de la chaise se trouvant face à un bureau, puis tapota quelques fois dessus pour la dépoussiérer un peu. La route jusqu'au monastère avait marqué le visage fin du magicien, qui éreinté par cette longe traversé s'allongea sur son lit, le regard penseur. ¤ Nous sommes enfin arrivé là où mon vieil ami Artor voulait...Mais pas sans coup tordu. La perte du jeune paladin et du nain restera dans les pensées de tout le monde, et voila encore une preuve que notre monde est loin d'être calme et serein. Je me demande bien ce qu'il voulait venir prendre ici ?! Enfin il m'en dira plus de main matin, en tout cas, dormons un peu, je suis fatigué...¤

Le vieux mage sombra en quelques instants au pays des rêves, un monde où tout est comme on le désir, ou plutôt comme nos pensées le verrai...Le lendemain, Galvor se réveilla en sursaut, il faisait encore nuit dehors, mais le soleil commençait à montrer le bout de son nez. Le vieux magicien se dirigea vers son sac à dos, l'ouvrit à la volé, et en sortit un grimoire. Galvor s'assis en tailleur sur son lit, et commença à réviser ses sorts de la journée...Au bout d'une petite heure, il se dirigea enfin vers les cuisines, où il prit un déjeuner copieux, souriant à tout le monde, mais ne disant aucun mot pour ne pas troubler ce lourd silence remplit de tranquillité aux yeux du mage.

Ils eurent rendez vous dans la salle où ils avaient été accueillis la veille. Artor était aux côtés de la femme portant un fouet, un sourire ravi se dessina sur le visage du mage, qui était finalement content de revoir son vieil ami, et de lui poser plusieurs questions gênantes. Mais au lieu d'expliquer quoi que ce soit, Artor lui tendis une dague, l'admirant sous toutes les coutures, Galvor regarda le manche et y vit plusieurs inscriptions qu'il n'essaya pas de déchiffrer. Il fit tourner la dague, mais au moment où il allait s'adresser à son homologue, un des nouveaux se mit à chanter. L'air surpris, Galvor lui adressa un clin d'oeil amical, avant de se retourner vers Artor.

- Mon vieil ami, pouvez vous m'expliquer en quoi consiste cette dague ? Je suppose que ce n'est pas une quelconque arme, sinon vous n'auriez pas risquer la vie du groupe pour une simple dague comme on en trouve n'importe où...L'air songeur, il fixa le thaumaturge, et attendit une réponse. Mais le silence se fit rompre une nouvelle fois, par une elfe avec une louve, et notre bon paladin Darkurt. Les sourcils froncés, Galvor fixa le regard du jeune paladin, et lui lança d'un ton accusateur.

- Mon chère Darkurt, pourrais tu te tenir comme il faut parmi ces jeunes gens ? N'as tu donc pas appris la politesse ? Les yeux un peu coléreux du mage devinrent de nouveau pleins de sensibilité, mais il garda un regard sur le paladin...