L'éclosion de la fleur de lune, Suite du village mystérieux

La Fleur de Lune

Moment : la tombée de la nuit, Date : 30 Uktar 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : ciel découvert, Froid


Agath’s


L’elfe lunaire exaltait en voyant de si près la fameuse fleur de la quête qui commençait à bourgeonner…Alors qu’il s’apprêtait à toucher la liane, il entendit une voix familière l’apostropher. Derrière lui, se tenait Zakline, les mains sur les hanches, le front plissé pour exprimer un fort mécontentement. Il était clair qu’il allait avoir un sermon comme elle savait si bien le faire

- Cerveau de gobelin, vous devriez crier encore plus fort pour ramener tous les démons des abysses sur ces lieux…Et puis on joue solitaire ? Ils sont passés où les autres ? Quand à toucher la fleur sans précaution, ça confirme encore plus votre stupidité…Le grand devin que vous êtes pourriez peut être lancer un sort de divination dessous pour savoir de quoi il en retourne…


Tous sauf Agath’s


La salle tout entière était plongée dans les ténèbres. Chacun redoutait le pire et s’était mis sur leurs gardes. Quel coup tordu se tramait –il ? Heureusement, qu’il comptait dans leur rang une prêtresse de l’aube dont la vocation était de se battre contre les ombres et les forces des ténèbres. En faisant appel aux pouvoirs divins octroyés par Lathandre, son corps se mit à rayonner vivement tout autour d’elle, dissipant les ténébres…

Tout le monde était là aux aguets à la recherche d’un ennemi… Pourtant s’il devait être là, on ne le voyait pas…Arveene surveillait les arrières d’Hannibal. Karion se cachait sous une table. Zakline balayait la salle du regard, les mains sous sa cape, prête à dégainer ses kukris. Le tavernier les apostropha :

- Qu’est ce qui se passe ?

Agath's était tous les sens à l’affût et n'avait point entendu arriver la demi-elfe pourtant...son familier et lui étaient déconcertés de l'agilité surprenante de la dite Zakline.

¤Comment s'est elle faufilée derrière moi comme ça, cette fouineuse. Et ou sont passés tous les autres, se seraient-ils enfuis finalement...¤ Se demandait le magicien Elfe avec stupeur.

Quoi qu'il en soit Agath's avait trouvé la fleur et en était fier, il se disposait à la montrer à Zakline, quand celle-ci commença à le sermonner lui qui avait l'âge d'être son ancêtre...¤Mais de quel droit elle se permet de me parler ainsi cette sang mêlé...Cerveau de Gobelin, cette insulte fit rire intérieurement le magicien, elle l'insultait directement maintenant...¤Toi là tu vas me le payer ma petite, tu veux cette fleur avant toute chose...on va voir si cette fleur t'es si importante.¤

Sans montrer ses pensées Agath's fit un sourire forcé à la guide et lui répondit.

- Mais quel sot je suis, vous avez certainement raison il serait dangereux de la toucher sans savoir de quoi il s'agit. Attendez je vais régler ce problème... Intérieurement le magicien jubilait son orgueil avait été touché et il allait lui montrer qui était le cerveau de gobelin ici.

-Laissez moi quelques instants pour me préparer et lancer le sort, dit l'elfe, finalement Zakline lui avait donné le temps de préparer un plan et de le mettre en place tranquillement, après tout elle s'attendait à qu'il lance un sort donc elle n'avait aucune méfiance à avoir de sa part, il allait donc gagner du temps et faire beaucoup plus que cela...

Agath's sans tourner le dos à Zakline commença à manipuler la toile et l'incantation commença il pointait de son épée la fleur tout semblait être normal pour l'oeil non averti...

Une fois le sort lancé Agath's sourit et demanda encore quelques instants à la guide, puis il plaça son pied gauche au dessus du bourgeon... Avec un sourire victorieux.

-Alors ma petite qui est le cerveau de gobelin ici, si vous croyez que vous allez prendre cette fleur vous vous trompez, je ne vous aime pas depuis que je vous ai vue pour la première fois et je ne vais pas suivre vos ordres.
Si vous me dîtes pas ou sont passés les autres, j'écrase cette fleur de mon pied et ne cherchez pas à m'attaquer vous ne faîtes pas le poids face à ma magie. C'est moi qui tire les ficelles maintenant, allez cherchez les autres et rapidement avant que je ne me fatigue et que mon pied se pose par méguarde sur cette fleur si frêle...

Actions par MP.

Pendant les quelques jours qu’ils avaient passés à attendre l’éclosion de la fleur, Arveene avait tenté de faire connaissance avec les nouveaux arrivants. Bien que sa relation récente avec sa congénère fût pour le moment sympathique et amical, sa relation avec l’elfe hautain s’était limitée à quelques politesses et banalités. Comme le reste du groupe, elle ressentait une sorte d’aversion naturelle à son contact, aversion qui s’amplifiait atrocement lorsqu’il prenait la parole. Le reste de son temps, elle l’avait passé en compagnie de son compagnon de route qui, avec sa nouvelle épée, avait commencé à lui apprendre quelques bases sur le combat rapproché. Elle avait remarqué qu’elle excellait dans les chutes et remise sur pieds, les esquives et les feintes. Cependant, dès qu’il fallait se défendre en vrai face à face, le combat était ardu et elle perdait systématiquement son arme ou se retrouvait le derrière dans la boue. Ses petits moments privilégiés avec le damarien souda leur complicité encore plus. Chose qui semblait difficile dans ce village coupé du reste du monde.

Alors que le soir arrivait à grand pas, accompagné par la lune et quelques étoiles, la discussion dans l’auberge, leur quartier général, faisait brouhaha dans la tête de la jeune halfeline. Comme à son habitude, elle n’écoutait que d’une oreille discrète ce qui s’y passait, laissant le soin aux autres de prendre les décisions qui leur paraissait les plus justes. Sa chaise était dos à la fenêtre et le froid s’insinuait jusqu’à sa colonne vertébrale. Elle prit le temps de rajouter une couche supplémentaire à ses vêtements et après un regard vers l’extérieur, se décida de rajouter son piwafi drow. Elle remarqua que la voie forte d’Agath’s était à l’extérieur et sans se forcer à comprendre se qu’il baragouinait, elle était heureuse qu’il aille casser les oreilles de quelqu’un d’autre.

C’est à ce moment la que l’obscurité les engloutis totalement, occupé à fermé son sac, la roublarde n’eut pas le temps de voir se qui s’était passé. Instinctivement, elle décrocha la dague de son fourreau. Elle entendit le guerrier l’appeler et bien qu’elle ne se situait qu’à quelques mètres de lui il lui fallu un certain temps pour le rejoindre.

- Je suis la !

Collée dos à dos, elle se sentait invulnérable. Elle était fière que ce costaud avait fait appelle à elle. Peut-être était-ce les fruits de leurs entrainements.

La lumière prit corps peu à peu du centre de la pièce, Arveene remercia le ciel d’avoir dans son entourage cette grande femme austère qui d’un tour de bras, les sauvaient toujours au bon moment. Elle rayonnait maintenant et tout le monde cherchait quel pouvait être la raison de cette soudaine obscurité. Après la question du tavernier, elle s’essaya :

- Peut-être que la fleur à fini par pointer le bout de son nez ?

Elle avait parlé doucement et elle n’était pas sure que quelqu’un l’ai finalement entendu… Elle demanda plus fort au bourgmestre :

- Aviez-vous déjà rencontré pareil phénomène d’obscurité à l’approche de l’éclosion ? S’adressant aux autres, peut-être serait-il judicieux d’aller surveiller le portail de plus près ?

Reste en vigilance orange (Détection et Perception Auditive)

Lorsque la pleine lumière qu'elle appréciait beaucoup plus que tout autre obscurité, Iélénia se sentit mieux. Elle regarda de partout autour d'elle pour voir qui avait bien pu lancer un tel effet de noir. Ne trouvant pas la réponse, elle s'arrêta sur Zakline qui avait la main dans sa cape prête à frapper. Iélénia fut surprise de ce fait.

¤Tient, elle peut voir en pleine obscurité. Comme c'est étrange. Est-ce que la proximité de la fleur de lune la ferait agir de manière inhabituelle. Entre le fait qu'elle veuille de cacher derrière les autres et ceci.¤

La prêtresse ne s'attarda pas davantage sur cette pensée et reprit la trame des évènements. Elle se dirigea vers la sortie, sertie de son armure de lumière étincelante et protectrice.

-Nous devons sortir, il me semble que quelqu'un a crié dehors que la fleur était là. Il vaudrait mieux aller vérifier non ? Par contre, il y a quelqu'un qui nous veut du mal ici. Restez sur vos gardes. L’œil vif et la main sur votre arme, comme Zakline là. Monsieur le bourgmestre suivez nous, vous pourrez peut-être nous aider, mais restez près de moi.

Elle désigna à la fois leur guide de son arme qu'elle tenait à la main. Elle s'assura que son bouclier était activé et franchit le seuil de la porte en s'assurant que tout le monde la suivait.

-Allons donc voir ce démon de malheur.

Tout sens éveillés, Ailsa faisait maintenant face à la situation présente, aussi épineuse qu’elle puisse être. Tournant la tête de droite à gauche, elle analysait la salle qui retrouvait la lumière grâce au sort de la prêtresse de Lathandre. Ne notant aucun danger imminent, elle fit tout de même une grimace et fit bouger ses doigts, extériorisant qu’elle cherchait quoi faire dans cette situation sans savoir quoi faire exactement. Elle avait effectivement pensé se jeter dehors pour y trouver la source de ce sort, mais peut être qu’un peu de prudence s’imposait ici.

¤ Par tous les enfants ! C’est surement un coup de l’envoyé du Culte ! Que faire ? Je suis déjà affaiblie par le message à Tenavril, peut être que trop de zèle est à éviter, le soutien du groupe est sans aucun doute enviable pour ne pas dire indispensable. ¤

Regardant un à un les membres du groupe, La jeune druide décrocha sa lance de son dos, et se prépara au combat. Puis vint l’intervention de Arveene, vers qui Ailsa fit un pas, et lui lança un regard complice qui lui transmettait son soutien. Puis Ielenia se mit en marche, et comme d’un seul, tout le reste du groupe se mit en mouvement, Ailsa comprise.

- Allons-y alors. Je vous suis Dame de l’aube.

La Hin se plaça au coté d’Hannibal et d’Arveene. Une fois sorti de la bâtisse, elle chercha du regard la source du cri, privilégiant la zone du portail. Une fois à l’extérieur, la druide se mit à appeler ses fidèles amis.

- Heyep ! Pauline, Sirophi, Grande, Jacquet, Mye, Raina ! On reste pas loin et on cherche, ok vous deux ?

La dernière injonction était pour les deux faucons, Petit jacquet et Pauline. Il ne faudra pas rater l’ennemi quand il se présentera, ni le perdre lorsqu’il essayera potentiellement de s’enfuir. Le reste des oiseaux restaient autour d’elle pour une éventuelle attaque, à quelques mètres au dessus de l’halfeline.

La Fleur de Lune

Moment : la tombée de la nuit, Date : 30 Uktar 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : ciel découvert, Froid


Les rayons de la lune reflétaient sur le portail donnant force à la vie végétale qui s’animait de seconde en seconde. Les pétales blancs de la fleur de lune s’ouvraient à la vie de ce monde, libérant un parfum subtil et enivrant.

Alors qu’Agaths incantait, il vit son interlocutrice disparaître comme par magie sans prononcer le moindre mot. Avait-il rêvé ? Ses fleurs lui jouaient-elles des hallucinations. Mais non elle était bien là, il en était sûr car son crapaud en témoignait de même.

Il vit le petit groupe le rejoindre. Tous étaient là même Zakline...

Tous avaient quelque chose sans doute à dire…mais les mots n’arrivaient pas à sortir de leur bouche.

Tous avaient quelque chose à faire…mais déjà ils en avaient oublié leur substance. Il n’y avait plus rien qui comptait sinon les splendides fleurs de lune rayonnantes sous le clair de lune.

Le parfum qu’elle dégageait rappelait à chacun un moment agréable de leur vie ou un événement heureux. Ils étaient tous en extase…

Tous entendirent dans leur tête une voix douce, presque musicale, s’exprimant dans leur langue natale.

- Je suis la vanité et le plaisir du corps tant qu'il est bien portant, mais aussi l'envie d'en sortir, dès qu'il est malade ou que les choses tournent mal. A mesure qu'il descend vers son déclin, vers son apogée je m’élève. Sauvez la votre en prononçant mon nom…

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

HRP :Vous êtes tous comme hynoptisés par les fleurs. Vous êtes face au portail. Vous ne pouvez plus bouger ni parler. J'ai décrit dans le post les sensations et le genre de pensée que vous pouvez avoir. Pour répondre à la voix dans votre esprit, vous le ferez comme par télépathie...
Et au fait le petit groupe n'a pas vu de deuxième Zakline...

Agath's ne comprenait rien à cette sensation...tout allait bien et d'un coup voila que des hallucinations s'emparaient de lui. Le mage, regarda étourdi autour de lui Zakline avait disparu...plus rien, pourtant Mai'slaugh, son familier lui assurait sa présence dans les environs, mais ou était-elle partie...

Se tournant agacé et perturbé le mage vit ses compagnons le rejoindre avec...Zakline!!! Il allait parler haut et fort quand ses mots disparurent dans sa bouche, oubliés.
C'était donc cela l'effet de la fleur de la lune, il se sentait tout à coup fasciné par la beauté des fleurs et incapable de réfléchir.

¤Dans quel piège suis-je tombé¤

Agath's voulait prévenir le groupe de la présence d'une autre Zakline mais la fleur était trop importante, il ne pouvait pas éviter d'oublier ce qu'il allait dire. Il était obnubilé pas la fleur qui lui rappelait les meilleurs moments de sa longue vie qui commençaient à défiler sous ses yeux, quand tout à coup une vois se fit entendre dans sa tête...

-Je suis la vanité et le plaisir du corps tant qu'il est bien portant, mais aussi l'envie d'en sortir, dès qu'il est malade ou que les choses tournent mal. A mesure que il descend vers son déclin, vers son apogée je m’élève. Sauvez la votre en prononçant mon nom…

Le mage elfe eut du mal à comprendre au début il pensa qu'il s'agissait d'Ailsa qui lui parlait par télépathie, mais non ce n'était pas elle, mais qui alors...

Il médita sur le sens de la phrase, une sorte d'énigme. L'âme était la réponse à la première partie de l'énigme, le mage en était sur. Mais alors la dernière phrase...il devait prononcer le nom de quelqu'un pour sauver son âme, mais qui aurait ce pouvoir mis à part une divinité.
C'est là qu'il se rapella de la voix féminine, douce et mélodieuse comme celle d'une déesse.
Agath's ne mit pas longtemps à faire le lien entre la déesse qu'avaient trahi les fermiers et cette voix mélodieuse, Chauntéa la mère nature cela ne pouvait-être qu'elle qui cherchait à les aider face au maléfice des fleurs de la Lune.
Dans sa tête Agath cria le nom de la Déesse, Chauntéa, espérant ne pas avoir mal interprété les paroles.

Iélénia fut paralysée ce qui la prit au dépourvu complètement. Elle entendit les paroles s'infiltrer dans sa tête sans qu'elle ne puisse rien faire. Il lui fallait réagir rapidement mais elle ne voyait pas comment faire. C'est alors qu'elle se repassa rapidement en tête la tirade qu'elle avait cru tout d'abord entendre. Instinctivement, elle répondit tout de suite mentalement à la phrase ainsi reçue.

¤Chauntéa.¤

Un vrai dilemme s'engagea dans l'esprit de Iélénia. Elle avait certes pensé instinctivement à la déesse nourricière, mais elle était avant tout une protectrice de la lumière. Comment allait donc tourner les évènements devant ce choix qui n'en était pas un. Elle commença à comprendre comment le garçon avait été réduit à l'état enfantin. Il avait certainement mal répondu, la question qui restait en suspend : qu'elle était la bonne réponse si tenté qu'il y en avait une. Juste après avoir répondu elle chercha à retrouver l'usage de son corps, pour ne serait-ce que se préparer à se défendre.

Si elle ne pouvait bouger, elle pouvait tout de même regarder devant elle. Elle pensait, en étant pratiquement sûr de ce qui lui arrivait, devoir tenter de soutenir et même de repousser une possession pour sauver son âme. Elle n'avait bien sûr aucun moyen de le confirmer mais elle en restait convaincue. Le temps était venu d'affronter le mal en personne et surtout de le vaincre.

Ailsa voulut afficher une grimace lorsqu’elle fut soudain paralysée, mais son état l’en empêchait. Elle se contenta donc d’observer. L’expérience se prolongeant, elle prit rapidement un plaisir incompréhensible à observer la fleur. Cette dernière était d’un éclat impressionnant sous les lumières nocturnes de Séluné et de ses larmes, et émanait une béatitude surnaturelle tout autour d’elle, comme si d’une volonté propre, elle voulait être appréciée des passants. La druide avait déjà ressenti des moments semblables, mais elle savait souvent en trouver la cause. Elle se plongea lentement aux creux de ses souvenirs.

Elle se sentait étonnement légère, et le sol paraissait bien trop loin d’elle. Devant elle, une mer de nuage l’accueillait, lui soufflant doucement une bourrasque d’air vigoureux qu’elle appréciait tant lors, de ses vols quelques années plus tôt. En guise de monture, elle n’avait rien sous elle, bien qu’elle soit en position pour monter un des grands oiseaux de son passé. Un sourire béat sur ses lèvres, elle n’arrivait à afficher ses ressentis uniquement dans son esprit, et ce manque d’extériorisation la frustrait quelque par, bien que la fleur efface ces sentiments. Elle se voyait chevaucher les vents, et de toute évidence, cela lui manquait cruellement. Ses yeux de remplirent de larmes qu’elle ne pouvait pas pleurer, et elle sentit ses sens s’emballer alors que le rêve se prolongeait. Elle aurait voulu crier son désir de reprendre le ciel, mais rien ne sortait. Enfermée dans le plus magnifique de ses rêves, son lien au réel rendait cette expérience insoutenable pour la petite hin.

C’est alors que la douce voix vint souffler quelques mots à son esprit tourmenté. Soudain prise de panique par ce sorte de test, elle devint paniquée au plus haut point et se mit à réfléchir à toute allure. Apres avoir revu ses souvenirs, pas question de trépasser sans revoir le ciel. Malgré sa nostalgie, l’halfeline se pencha sur la question.

¤ Bon, au début de tout ça, c’est surement la vie ou l’âme, quelque chose de ce registre. C’est surement à concorder avec la fin, ce qui veut dire que je joue ma vie ici sans avoir rien demandé… pour celle du milieu, c’est plus flou. J’aurai dit que il désigne le soleil, et que donc Séluné serai elle, mais ca ne colle pas vraiment avec la première phrase. A l’inverse, peut être que Lathandre… ou peut être que chercher un dieu est une erreur… ca peut tout simplement être un concept… la vieillesse ? La mort ? Le il dans la seconde phrase se réfère au corps ! Donc ca pourrait aussi… mais la seconde phrase est alambiquée… car si le il et le son se réfère au corps, c’est donc que a mesure que le corps décline, ce que je cherche tendrait vers l’apogée du corps, ce qui parait absurde, sauf dans les livres que j’ai lu à l’œil, dans le cas ou l’on est un dragon. Mais ca reste absurde… Et si c’était le contexte qui comptait plus que la phrase en elle-même… ? A ce moment là, j’ai deux choix : le démon local qui à condamné le village, ou alors Chauntéa, la déesse protectrice… Ca pourrait aussi être la fausse prêtresse de Chauntéa, après tout si elle peut changer de forme, elle peut aussi être l’œuvre de distorsions comme celles la. Mais de la à nous menacer.¤

Elle commençait à ne plus savoir que faire…

¤ Euh, donc en résumé, quelle réponse m’expose le moins aux risques ? Lathandre ou Séluné sont des divinités bonnes qui n’ont que faire de moi… Je n’ai pas vraiment à craindre un concept, je pense. Si cette personne se dit être ce que je dois deviner, c’est sans doute moins dangereux qu’un dieu ou qu’un démon en tout cas. Le démon du village nous avait déjà paralysés, mais je doute qu’il ai pu passer au delà du muret. L’autre démon qui rode, si c’est lui, j’ai mes chances contre lui, si les autres sont avec moi. Et puis de toute façon, je ne connais pas son nom, ca règle le problème. Reste Chauntéa, la déesse nourricière. Mais de la à ce qu'elle m'agresse alors que je suis envoyé pour essayer de regler des problèmes, je suis septique. Néanmoins, donner cette réponse est sans doute le moins risqué et le plus sur, compte tenu de son dogme, de ce que j'en ai appris de collegues druides. C'est Chauntéa. Allons y pour ça, j'ai un mal de crane atroce, et je commence à en avoir ma claque de jouer ma vie sur des enigmes...

Même si elle était insatisfaite de sa réponse, elle avait seulement procédé par élimination, tentant ce qu’il y avait de moins risqué.

La Fleur de Lune

Moment : la nuit, Date : 30 Uktar 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : Neige, Froid


Le ciel qui était découvert se retrouva vite moutonné par des petits nuages. Des petits flocons de neige tombèrent comme des plumes. La scène aurait pu être belle si les aventuriers ne vivaient pas actuellement un tournant dans la résolution de leur quête. Cela ne tenait maintenant qu’un seul mot, un tout petit mot…

Chauntéa fut une réponse quasi unanime. Est-ce parce que c’était la bonne réponse ou alors le fruit du pur hasard ?

Rien ne se passa qu’il put alerter chacun d’entre eux. Ils se sentaient toujours aussi euphorique. A la limite, il commençait complètement à se moquer des événements, insouciants de ce qu’ils se passaient. Il leur restait à peine une petite voix intérieure pour leur rappeler du danger qu’ils courent : peut être qu’ils allaient finir enfermés à vie dans ce village.

La prêtresse de l’aube se souvint le temps d’une chandelle le visage de l’homme qui avait perdu toute dignité et qui se comportait comme un enfant depuis qu’il avait vu l’éclosion de la fleur. Sûrement il leur était réservé le même sort s’ils ne répondaient pas correctement à la question…

De nouveau, ils entendirent la même voix dans leur esprit :


- Je suis la vanité et le plaisir du corps tant qu'il est bien portant, mais aussi l'envie d'en sortir, dès qu'il est malade ou que les choses tournent mal. A mesure qu’il descend vers son déclin, vers son apogée je m’élève. Sauvez la votre en prononçant mon nom…


Aparte Ailsa


Ailsa fut la seule à ne pas entendre cette voix. Un voile lumineux lui recouvrit le visage, l’aveuglant complètement. Elle put les rouvrir quelques secondes après. Elle découvrit qu’elle était presque seule avec Zakline devant le portail, sous un ciel lumineux sous les rayons du soleil. Elle avait même plutôt chaud…La végétation au sol était verdoyante. La neige avait disparu…

Zakline l’interpella :

- Où sont passés les autres ? Mais qu’est ce qui nous arrivent… ?

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Perte de 4 points de sagesse, de charisme et d'intelligence pour tous sauf Ailsa