L'héritage d'Earlann, Dernier chapitre

MJ
Narration: Tous


a proposition du Rôdeur de Solonor fut approuvée et chacun se sépara pour trouver un quelconque indice pour poursuivre leur chemin, et c'est le binôme Elwin et Ademara qui furent les premier à trouver la petite étoile gravée dans la roche au dessus d'un des collecteurs, en prime, on entendait à l'intérieur des bruits diffus qui résonnaient par intermittence. Durgan approuva d'un signe de tête fourrant sa tête à l'intérieur, le conduit était sombre et humide et dégageait un odeur d'humidité croissante. Loin de le révulser, il éteignit sa lampe à capote et tout bas lança un "on y va" dynamique en prenant place dans le collecteur, sac coincé entre ses cuisse, son arme fourré de façon à ce qu'il puisse en faire usage rapidement.Si le fils de la pierre pouvait presque tenir assis dans le collecteur, c'était un peu plus compliqué pour les compagnons qui le suivirent à la file indienne, poussant un peu plus chaque fois Durgan dans ces entrailles de pierre, le tout pour une jolie glissade qui les mènerait ils ne savaient où.

Et il se donnèrent plusieurs coups de reins histoire de se donner de l'élan, les deux elfes en arrière garde, Ina, Ademara Elwin et enfin Durgan. Et le sort en était lancé. Il se jetèrent dans l'inconnue. La descente, au début quelque peu lente devint de plus en plus rapide, vraiment, le tunnel s'enfonçant encore et encore puis il y eu un puit de lumière, arrachant à la volée des toiles d'araignées et autre petites choses. Ce fut le choc.

L’atterrissage fut moins violent qu'ils pouvaient le prévoir. Ils rebondirent sur quelque chose et chacun se retrouva pèle mêle sur un sol de pierre, très humide, chacun déployant des trésors d'énergie pour reprendre contenance et habituer leur regard à leur nouvelle environnement constitué d'un long tunnel de pierre ou des torches brûlaient à intervalle régulier. A leur gauche, un porte en fer, à leur droite une autre porte en faire, éloignées les deux d'une dizaine de toise. Quatre corps d'hommes en arme, vêtus gisaient à terre, tous morts, et de mort récente. L'un avait été égorgé, le second les tripes en l'air avait vu son armure matelassée littéralement arrachée, le troisième n'avait plus de tête et l'épaule du dernier était réduite en amas sanguinolent. Des traces de pas d'un rouge sanguin s'éloignaient vers la porte de gauche, quant à l'humidité qu'ils avaient ressentit, il s'agissait juste des énormes flaques de sang qui stagnait au sol dans lesquels ils avaient en partie pataugé au terme d de leur descente surprise. Hormis cela, toujours cette odeur d'humidité, mêlé à l'odeur de fumée des torches et du sang...

Cavernes et tunnels, voilà ce que la jeune femme espérait éviter. Tellement facile de se perdre et de mourir de faim dans ce genre d’endroit. D’autant plus lorsqu’on se décide a plonger dans le toboggan de l’inconnu. Pourtant en bas tout était éclairé. Et surtout les quelques morts qui se trouvaient là. Mauvaise nouvelle ? Probablement. Danger ? Certainement. Les corps gisaient là, sans autres formes de sépulture ou de respect aux morts. Et qui ou quoi qui ait pu faire cela, devait être abordé avec méfiance et délicatesse. Que des perspectives sans grand enthousiasme de la part de la jeune humaine.

Deux choses à faire avant d’aller plus loin ou de décider quoi faire. Se renseigner sur l’identité des défunts et a qui ou quoi appartenait ces traces allant vers la porte ?

Ina se mit donc a fouiller un peu les corps avant d’observer attentivement les traces de pas.

De prime abord, elle aurait plutôt suivi le chemin opposé de là où se dirigeait le maître d’œuvre de ce charnier, mais dans ces circonstances, avec une petite course contre la montre en plus, elle serait étonnement plutôt d’avis de le suivre. Autant il était visiblement judicieux de laisser les énigmes et le guidage a ses compagnons, autant, ils manquaient d’information et suivre quelqu’un qui pouvait être susceptible d’en avoir serait une idée intéressante. Le tout étant de rester discret et de ne pas se faire repérer.



Ina fouille les corps et observe les traces pour tenter de reconnaître à qui elles appartiennent.

Âpres la chute vertigineuse, l'elfe se remis péniblement sur ses genoux et pris le temps de remettre de l'ordre dans ses cheveux et de dépoussiérer ses habits. Elle tendit la main à Durgan pour l'aider à se relever.
Puis elle jeta un regard aux alentours. Quand ses yeux se posèrent sur le carnage, elle mit sa main devant la bouche pour étouffer un cri de terreur.
Le tableau qui se dressait devant elle, lui fit remuer les entrailles et son déjeuner de la veille finit au sol.

- Est-ce l’œuvre d'un ours-hiboux ?

Demanda-t-elle au rôdeur.

Puis elle adresse une prière rapide aux défunts. Ceux-ci ne risqueraient pas de se réveiller pour hanter les vivants et leurs âmes partiraient en paix.
Elle s’approcha des cadavres, d’un pas hésitant, mais n’osa pas toucher les dépouilles. Puis se retournant vers le groupe, elle demanda a nouveau,

- Je pense qu’il vaudrait mieux éviter la porte où se dirigent les traces de sang. La chose qui a commis ce carnage s’y trouve certainement. Et je n’ai pas vraiment envie de me frotter à cette créature quand on voit… ce quoi dont elle est capable.

Puis d’un geste nonchalant, la prêtresse essuya ses mains moites sur sa robe et regarda autour d’elle.
Un frisson lui parcourra la colonne vertébrale, ce qui signifiait qu’elle avait l’étrange sensation qu’ils étaient observés ou pas si seuls…

Vingt-Neuvième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
29 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Dans les Monts
Temps : Froid et venteux.
Moment :Petit matin

MJ
Narration: Tous

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Durgan et Nyodar se rapprochent de la porte
Test de détection Durgan DD ??: 12(dé) +4= 16 -> Echec
Test de détection Nyodar DD ??: 20 (dé) + 6 -> Réussite

Ina fouille les cadavres dans le couloir et trouve ->

4 sacoches à trésorerie en cuir usé contenant au total 52 po, 14 pa et 27 pc
2 épées longues, 1 masse d'arme lourde de très bonne qualité, 1 morgenstern. 4 dagues dont 1 dague de très bonne qualité, 1 fronde, deux arbalètes légères, un arc court, 1 épée courte, une bandoulière contenant 5 dards, 1 bourse contenant une vingtaine de billes, 3 carquois (20 carreaux de bonnes factures et 15 flèches de qualité supérieure), 3 rondaches en acier.
4 sac à dos contenant: 2 onguents de soins, 8 rations de survies, une boussole, 2 matériel d'escalade, un trousse de premier secours, matériel de couture et d'aiguisage. 2 cordes en chanvre, 4 outres, 2 lanternes à capotes, 4 chopes, 1 bouteille de vin, 3 briquets à amadou, 1 jeu de carte, 4 paillasses et 4 couverture d'hivers, une cape de qualité à capuche, 3 manteaux de voyage. du bois de chauffage, 4 paires de gants. 2 blagues à tabac et ses pipes, une clef frappé d'un logo émaillé. 1 fiole. Une bourse de cuir à la lanière arraché contenant de la terre.

Ina fouille les cadavres dans la salle et trouve ->

5 sacoches à trésorerie en cuir contenant au total 67 po, 9 pa et 22 pc. 1 parchemin plié en quatre.
3 épées longues dont 1 épée longue de bonne qualité, 2 haches d'arme, 5 dagues dont 1 dague de très bonne qualité, Trois arbalètes légères, 2 arc long, 2 épée courte dont deux de très bonne qualité,, 2 frondes et 2 bourses contenant chacune une vingtaine de billes, 5 carquois (20 carreaux normaux et 34 flèches de qualité supérieure), 3 rondaches en bois et 2 écus en acier.

5 sac à dos contenant: 4 fiole de liquide inconnue. 2 onguents de soins, outils de cambrioleur de qualité supérieure, 12 rations de survies, une boussole, 3 matériel d'escalade, matériel de couture et d'aiguisage. 5 cordes en chanvre, 5 outres, 3 lanternes à capotes, 2 torches, 5 chopes, 2 bouteille de vin, 4 briquets à amadou, 5 paillasses et 5 couverture d'hivers, 5 manteaux de voyage. du bois de chauffage, 5 paires de gants. 2 flasques remplie de liquide. 1 étui à parchemin. 1 plume, de l'encre.

lors qu'Elwin se penchait sur les cadavres pour examiner les blessures des pauvres hères, Ina procédait à une fouille en règle des cadavres, sous l'oeil vigilant d'Ademara qui était restée à ses côtés avec Lunìl. Le demi-elfe s’aperçut très vite que ce n'était pas l'oeuvre d'animaux, tout comme les traces de pas qui indiquaient qu'ils d'humanoïdes portant des bottes. Non loin de lui, Durgan et Nyodar se rapprochèrent avec prudence de la porte entrouverte, leurs sens en éveil perçurent des gémissements mais aucun véritable mouvement qui laissait présager un danger potentiel et immédiat. C’est là que Nyodar se raidit, il avait crut entendre des mots formulés en espruar, la langue originelle des elfes. Il n'en allait pas plus, avec Durgan en fer de lance, le duo, bientôt rejoint par Elwin et de Lunìl firent irruption dans une nouvelle salle, cinq braséros éclairaient une grande pièce au fond de laquelle deux niveaux de marches donnaient sur une porte en fer qui était grande ouverte. La pièce était dans un capharnaüm indescriptible avec du mobilier à moitié pourri dans les coins, des toiles d'araignées dans d'autres et un bassin d'eau croupie en plein milieu de la salle. Au mur pendait des tentures délavées.

Sur le sol, cinq corps gisaient à terre, tous avaient connu la même fin que les quatre autres dans le couloir mais là, à l'inverse, il y avait bel et bien quelqu'un de vivant. A voir son visage et ses oreilles légèrement pointues et la noblesse de ses traits, il s'agissait assurément d'un elfe appartenant la famille des ar'Tel'Quessir. une masse de cheveux doré comme de la paille était collé à son visage creusé par la fatigue et la douleur, et cette douleur était en rapport avec l'état de ses mains dont on pouvait deviner aisément qu'elles avaient été broyées proprement et réduite en l'état de charpie. Vêtu avec des vêtements d'aventurier mais des habits de qualités, son sac à dos avait été jeté contre le sol, répandant son contenu sur le sol, on pouvait apercevoir un grimoire et des étuis à parchemins signifiant clairement que l'elfe était un érudit, ou s'en rapprochait. Il releva la tête, un regard hagard croisa celui de Durgan et d'Elwin qui s'étaient rapproché du prisonnier.

- parvint-il à murmurer en espruar, le ton était las, entrecoupé de gémissement de douleur,

Les corps, des hommes d'armes, avaient été là aussi proprement massacrés. Sur l'un des hommes le plus proche du prisonnier, un trousseau de clefs pendait à l'épais ceinturon du drôle, Durgan s'en empara. Alors qu'Ademara et Ina faisaient à leur tour leur apparition , Lunìl mit un genou sur le banc et examina avec délicatesse les blessures de l'elfe qui serra la mâchoire

- On lui a brisé les mains, confirma Luinìl en commun avant de s'adresser au prisonnier en espruar, qui êtes vous? Qui vous a fait ça?

- Athiànir...Athiànir Dhuurniv..de Lunargent... d'un léger coup de menton, il désigna les corps, eux, eux m'ont fait ça..

C'est ainsi que le groupe fit la rencontre d'un des assistant de ce bon Artémus qui faisait office de secrétaire particulier. Alors que pendant Lunìl dispensait sa magie curative sur les blessures du lunargentin, ce dernier passa outre son état d'épuisement d'autant que la vue du symbole de la vierge lunaire avait mis en confiance le blessé qui leur narra brièvement les éléments passés sans entrer dans le détail. La mission d'exploration d'Artémus Illance-Davion fut une réussite, et ce au delà de ses espérances car il avait retrouvé la trace de puissants artefacts elfiques, c'était sans compter les convoitises engendrées en son sein et la présence de traitre qui guida jusqu'à eux une petite troupe d'hommes qui avait pour mission de s'emparer du fruit des trouvailles de l'archéologue. La mission fut noyautée de l'intérieur et les gardes chargés d'assurer leur protection tous éliminés. Ces mercenaires gardèrent prisonniers qu'un petit groupe d'origine de la mission d'origine dont lui et Artémus et le forcèrent à poursuivre ses recherches qui ne furent couronnées de succès ses derniers jours. Le pauvre homme pensait en avoir terminé mais c'était sans compter sans l'apparition de celle qui dirigeait véritablement ces mercenaires, l'une des jumelles d'Artémus dont il n'avait plus de nouvelles depuis des années. Une tragédie pour l'érudit humain qui découvrit avec stupeur l'avidité de cet enfant quelque peu déterminée. Elle ne montrait aucun sentiment, pire encore, elle lui avait avoué s'être occupé auparavant de son double, Katrina, sœur jumelle qu'elle avait assassinée de ses mains à Everlund avant de prendre son identité et rejoindre son géniteur dans le seul et unique but de s'emparer des artefacts pour son compte. En ce moment même, Artémus se trouvait à un niveau plus bas, en compagnie de son ingrate de fille et une quinzaine de garde à son service occupée à extirper un trésor datant de l'antique Earlann. Et cela, c'était sans compter les autres invités qui venaient de s'inviter à la fête, un groupe d'elfe dont les traits laissent supposer qu'ils appartenaient tout comme Athianìr, à la race des elfes solaires. Ils n'étaient que quatre mais ce sont eux qui portait sur les épaules le poids de cette tuerie.

- Ils ont...ils ont massacrés sans la moindre retenue mes gardiens et avec délectation! Je n'avais rarement vu de frénésie aussi sanglante vous pouvez me croire. Ils emploient la magie et je ne dois ma survie que parce qu'une partie de mon sang est identique au l'heure et que je sois de noble lignée. Ils doivent revenir me chercher. Un bel étalon m'ont-ils dit.

Il avait craché ces derniers mots avec écœurement et pour la première fois depuis un moment une ombre de colère voilà son visage, son regard se plissa et c'est seulement au bout de quelques secondes, il reprit contenance et regardait avec soulagement ses mains dont les fractures ouvertes s'étaient refermées grâce à la magie de l'elfe des bois. Il éprouva les jointures, encore raides et elles le seraient encore quelques jours. Il plia et replia ses doigts.

- Que la Seldarine soit louée, votre arrivée en ces lieux est une bénédiction. La fille d'Artémus avait fait mention qu'une mission de secours était envoyée pour secourir son père mais elle n'avait guère prévue que vous arriviez sitôt, c'est sans doute notre chance. Où sont les autres?

Durgan qui était revenu près d'Elwin faillit éclater de rire en entendant la question de l'elfe. Aucun renforts n'arriveraient maintenant et devant un ennemi supérieur qui devait être supérieur en nombre, la suite allait être de la rigolade surtout s'ils devaient extirper le père Artémus de là. Le fils de la pierre mit quelques secondes à afficher une mine contrite de circonstance. Ce n'était pas à lui de parler ni d'ailleurs à Ina qui s'occupait de nouveau à fouiller les corps de cette salle. Ademara et Elwin vaient sans doute l'épineuse responsabilité de poser leurs questions après avoir digérer le flot d'informations dont le groupe venait de bénéficier durant les quinze dernières minutes, ou plus simplement décider de la marche à suivre. Derrière les elfes, Ina joignait l'utile à l'agréable en continuant à fouiller tout ce petit monde, son oreille trainant.

Elwin écouta la fin du récit d’Athiànir et considéra une nouvelle fois les cadavres qu’Ina était en train de fouiller placidement. Les galeries de plus en plus morbides qu’il parcourait ne réveillaient pas en lui de la pitié mais tout ce spectacle l’écoeurait. Ses vêtements étaient encore tâchés du sang dans lequel ils étaient tombés en arrivant. Il balaya du regard la pièce, amer de regret.

Le sang mêlé avait toujours considéré les recherches d’Artémus comme une folie. Déterrer de tels artefacts n’était qu’une sombre quête mêlant perversité et avidité pour retrouver des objets trop dangereux et puissants pour tomber dans la main de simples mortels. Le Gardien Sylvestre avait souhaité ne pas se confronter au choix de la destinée des recherches d’Artémus s’il survivait, mais contre toute attente l’archéologue était encore en vie et la sagesse du rôdeur serait mise à rude épreuve.

Mais surtout, ce sont les révélations de l’elfe qui mirent à bas Elwin. Après les événements d’Everlund le groupe avait déchaîné son animosité contre celle qu’ils supposaient être Katrina du fait de ses motivations obscures. Sa disparition à Thüldae les avait rendus d’autant plus méfiant à son égard. Aujourd’hui, Elwin se rendait compte qu’il se nourrissait de chimères, accusant une femme assassinée et manipulée jusque dans sa mort par sa propre sœur pour toutes les épreuves que le groupe avait affrontées. Pour la première fois peut être le Rôdeur de Solonnor ressentait de la pitié pour Katrina Illance-Davion. Terrassé par cette nouvelle, le rôdeur s’affala contre la paroi de la caverne, appuyant sa tête sur la roche froide dans l’obscurité.

¤ Nous avons été abusé depuis Everlund par cette femme... Nous aurions pu tuer une innocente dans notre ignorance. Ô infortune… Vas-tu nous accompagner jusqu’à une funeste destinée ? ¤

Elwin réfléchit un instant à toutes ces paroles puis il revint vers le groupe.

- Si à eux seuls ces quatre elfes ont réussi à terrasser tout ceux qui gisent ici maintenant, les quinze qui sont en bas ne devraient pas les retarder longtemps. Je doute qu’ils laissent qui que ce soit en vie, pas même Artémus s’ils trouvent ce qu’ils cherchent en bas. Nous avons pour mission de sauver cet archéologue. Nous ne pouvons prendre le risque de voir ces fous s’entretuer. Mais si on intervient entre ces deux camps je ne donne pas cher de notre peau. La Confrérie m’a confié des sortes de globes de verre explosifs mais je ne suis pas certain que cela soit suffisant… On peut éventuellement tenter une incursion discrète et voir comment les évènements tournent pour intervenir seulement lorsque la vie d’Artémus est menacée. C’est délicat mais je pense que cette approche est moins risquée pour nous. Qu’en pensez vous ? Il se tourna vers Athiànir et désigna la porte qu’ils n’avaient pas encore franchi. Est-ce le seul passage pour rejoindre le niveau inférieur ? Savez quelles salles nous auront à traverser avant de les trouver ? Le groupe de mercenaires est-il armé ? Pensez vous qu’il a une chance de survie face aux elfes ?

Lieu : Dans les Monts
Temps : /
Moment :Matinée
MJ
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Test de psychologie Ademara DD ?? -> Réussite : Athiànir semble digne de confiance mais un sentiment de crainte se dégage de lui et quelque chose d'indéfinissable.

thiànir Dhuurniv considéra un bref moment Elwin

- [Espruar] Oui, c'est le seul chemin que je connaisse, affirma l'elfe doré alors qu’il s’agenouillait pour ramasser ses affaires, un trait de douleur le défigura un bref instant mais il se reprit bien vite. « par contre en prenant ce chemin, nous trouverons un palier intermédiaire qui comporte une salle avec un puit d’aération qui je pense donne sur le niveau intérieur. Sans doute est-ce là une voie détournée que vous espérez. Quant aux mercenaires, oui, ils sont armés et ils opposeront une résistance à ces elfes, Mais vous pouvez me croire, ce dont je suis certain, si leur apparence trahit leur appartenance au Beau Peuple, j’ai le pressentiment que nous ayons affaire à bien autre chose, oui bien autre chose.

Passant volontairement à un autre sujet, ce qui au passage troubla Ademara, décelant chez l’elfe une impression fugace de malaise, voir de la crainte même si son visage restait impassible. Il passa son sac en bandoulière et s’assura de la fluidité de ses mouvements puis se saisissant d’un débris en pierre, il s’agenouilla pour tracer sommairement un plan qui permettrait aux compagnons de se diriger. Il poursuivit en commun au grand soulagement de Durgan et Ina

- Vous vous trouvez actuellement dans un complexe à moitié détruit dont plusieurs salles et couloirs sont devenus aujourd’hui impraticables. Les mercenaires et quatre de leurs prisonniers se trouvent rassemblés dans une ancienne chapelle dédiée à la Seldarine. D’après Artémus, cette chapelle permettrait d’accéder aux artefacts. Hélas, c’est tout ce que je sais à l’heure d’aujourd’hui.

- Et les mercenaires ? renchérit Durgan, faisant écho aux questions posées par Elwin. , sont-ils dangereux ? A qui nous aurons vraiment affaire ?

- Dangereux ? Ils le sont, comme tout humain à qui on confie une arme, cracha presque involontairement l’elfe doré, un assistant pratique l’Art tout comme la fille d’Artémus, quand aux autres, des brutes épaisses armés dont l’intelligence ne dépasse pas celle d’un rothé mais dont il faudra se méfier surtout le si peu que nous sommes. Nous devons faire diligence maintenant…

La prêtresse de Sehanine n’avait rien dit. Elle c’était contentée d’écouter. Tout ceci la laissait néanmoins perplexe. La puissance des artefacts avait réveillée l’avidité sans limites des hommes et des elfes. Artèmus avait été bien fou de s’être lancé dans une recherche aussi dangereuse. Désormais, il n’était plus question de faire marche arrière. Ademara, en tant que prêtresse de la Seldarine et protectrice de l’équilibre devait agir pour la protection des intérêts de son peuple.

La trahison de Katrina lui appris à ne pas se méfier des étrangers, de plus le comportement de l’elfe du soleil lui paraissait étrange et le doute s’insinuait en elle vis-à-vis de l’attitude à avoir. Elle décida d’être attentive à son comportement et de prendre le temps d’en informer ses compagnons sans en avertir Athiànir.

Ainsi, elle préféra garder ses sorts de guérisons au cas où la confrontation tourne mal, plutôt que d’aider Athiànir. En effet, il semblait être en état de survivre et ses mains abimées prouvaient qu’il s’agissait certainement d’un mage. Or un elfe pouvait s’en sortir même si ces mains étaient brisées. Si il prouvait sa loyauté au groupe, alors que Ademara consentirai à lui faire bénéficier des grâces de sa déesse.

Puis tendant l’oreille à ces conseils et aux questions de Durgan, une idée lumineuse lui vient à l’esprit.

- Si Katrina est surement au courant de notre cherche et donc de notre potentialité d’arriver ici, en revanche les elfes ignorent tout de notre présence et de notre existence.
Or Katrina et les mercenaires semblent être en position de défenseur. Une action directe contre l’un ou l’autre des deux groupes équivaudrait à un suicide collectif au vu du nombre des belligérants et de leur puissance.
En revanche nous possédons l’effet de surprise !

Adressant un sourire à Athiànir, elle continua,

- Ainsi, il suffirait de pister les elfes ou en tout cas de suivre les combats. Si nous gérons bien le temps et la distance, nous tomberont au moment où ces derniers arriveront dans le camp où est retenu Artèmus. A ce moment-là, dans la frénésie générale je pourrais utiliser un sort de brume qui aveuglerait temporairement nos ennemis. Et donc nous pourrions délivrer rapidement Artémus.

Ensuite nous aurions deux options. Soit quitter la zone et ces mines au plus vite et avertir Thuldae ce qui se trame ici.
Ou bien, attendre que la brume se dissipe, le nombre des combattants aura certainement sensiblement diminué et dans quel cas un des deux camps aura été vainqueur. Dans ce cas nous pourrons alors toujours par surprise fondre sur les les adversaires restant.
A bout de force, ils seront certainement plus simples à éliminer.

Elle observa le visage des membres de la confrérie autour d’elle, pour savoir si ils avaient tous compris sa stratégie. Agir vite serait un atout décisif.

MJ
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'intervention d'Ademara imposa le silence chez ses compagnons, prostrés subitement dans un silence songeur sauf l'elfe doré qui répliqua presque immédiatement.

- Vous ne manquez pas d'enthousiasme jeune quesselle, je vous l'accorde...

Cette fois, le ton de la réponse de l'elfe solaire s'était fait un peu plus sec.

- Certes, ces...., il hésita un bref moment pour finalement lâcher: " ces elfes ignorent sans doute votre présence en ces lieux tout j'en suis certain celle que vous nommez Katrina et que je connais depuis peu sous le nom de Tancrède Illance-Davion; la fille d'Artémus, doit être dans le même cas....quant à moi, tout ce qui m'importe sont ces artefacts et nécessité qui est mienne de qu'ils ne tombent pas entre des mains...de mauvaises mains... Que décidez-vous?

Durgan grommela.

- Il n'est jamais bon de se presser. D'autant que comme l'on dit mes compagnons, notre nombre est inférieur et agir inconsidérément n'est pas une solution, à moins...à moins que nous laissions s'entretuer ces joyeux drilles et que nous profitions du chaos ambiant pour passer à l'action, il tenta de sourire confiant, oui cela manque de panache mais elle a ses avantages.

Luinìl lança un regard dur au nain, tandis qu'Ina continuait à faire ses fouilles et à réfléchir ce qu'elle comptait prendre ou pas, il fallait espérer que son oreille traine un peu partout car a druidesse avait d'ordinaire la langue assez vive et déliée. Quant à Elwin, le rôdeur de Solonor devait se laisser aller à la réflexion. Les prochaines minutes allaient êtres décisives, surtout qu'ils devaient maintenant qu'ils prennent leur décision.

Pendant qu’Ina fouillait les corps et ramassait le butin et affaire pouvant être utile, elle laissait évidement trainer ses oreilles. Passé le premier moment de jubilation en entendant qu’elle avait raison a propos de Katrina, ce qui n’était visiblement pas son vrai nom, elle repris contenance et se renfrogna en entendant les accusation désagréables proféré à l’égard de sa race.

Elle amena tout ce qu’elle ne pouvait pas identifier près de l’ancien captif et déposa le tout devant lui.


-Voyez comme la nature est bien faite, nous sommes dangereux avec des armes et vous êtes l’elfe le plus désagréable et hautain qu’il m’ait été donné de voir dans mon insignifiante existence d’humaine dangereuse. Mais si vous êtes aussi hautain alors tous les elfes le sont non ? Ah, mais non, bien sur, chez vous ce n’est pas pareille. Vous avez la sagesse et la connaissance. Vous ne pouvez pas être aussi désagréables. Un elfe dangereux ca n’existe pas non plus bien entendu, tout le monde sait ca.

-Je peu comprendre que vous ayez une dent contre vos geôliers, mais la prochaine fois que vous vous ferez torturer et libérer, vérifiez que le groupe qui vous viens en aide ne continents pas un humain avant de leur cracher dessus de façon aussi générale.

-On va peut être me prendre pour une folle, mais je serais d’avis de laisser notre damoiseau dans sa cage en attendant qu’on revienne le récupérer. Je n’ai pas envie du tout de risquer une deuxième trahison en une semaine qui pourrait cette fois ci nous couter la vie a tous et laisser dans la nature des artefacts d’une puissance que nous avons peine a imaginer. Récupérer le vieux est une priorité mais les artefacts n’en sont pas moins une non plus. Je ne souhaite pas vivre dans un monde ou des mercenaires ou des elfes capable de faire ca soient en possession de choses aussi puissantes.

-Maintenant comme l’a dit Ademara nous avons l’effet de surprise ce qui est un atout plus que suffisant. Nous sommes un groupe assez fort et intelligent je pense pour nous permettre de retourner la situation a notre avantage. Je suis d’avis de pister discrètement ces oreilles pointues qui visiblement sont doux comme des agneaux et de les prendre entre deux feux. Les mercenaires et nous pouvons venir à bout de ces personnes si on les prend en tenaille et ensuite finir le travail contre les mercenaires ne devrait pas êtres trop compliqué. De plus si personne n’y vois d’inconvénients, j’ai un compte a régler avec l’autre pimbeche, aussi, si je pouvais avoir l’immense privilège de lui extirper les entrailles moi-même je vous en serais reconnaissante.

-J’ai trouvé tout ca sur les cadavres, et j’aimerais savoir si quelqu’un sais de quoi il s’agit. Cela dépasse un peu mes compétences.

Ina posa devant elle les fioles dont le contenu lui échappait et les deux flasques inconnues également. Elle tendit le parchemin à Ademara qui serait probablement la plus a même de savoir de quoi il retournait.

-Apres on peu toujours tenter de s’allier avec les elfes, mais j’ai peur que cette idée soit vouée a l’échec étant donné leurs méthodes d’extermination qui visiblement ne laisse pas trop de place a la parole. Et en parlant d’eux, vous avez dit qu’il pourrait s’agir d’autre chose. De quoi exactement, ou a quoi exactement pensez vous ? Ce n’est pas le moment de faire la fine bouche. Crachez vos soupçons qu’on puisse se préparer un minimum.

Ina s’accroupis avec les clef dans une main et le sachet de terre dans l’autre devant l’ancien prisonnier pour lui poser directement les questions.
-Et ca, vous avez une idée de ce que c’est ?

Elwin, pensif quant aux ramifications de la situation, écoutait avec attention les différents arguments. La complexité des événements était telle qu’il croyait de plus en plus à l’option la plus désespérée.

- Je ne pense pas dans les deux cas qu’on puisse s’allier à un des deux camps. Ils sont tout deux au courant de nos intentions et nos antagonismes sont trop forts pour qu’un compromis se crée au milieu de la bataille. C’est peut être une option folle mais je crois que c’est la seule qui nous reste et qui est de profiter de leur combat pour les attaquer par surprise, peut être avons-nous intérêt à attendre un moment critique de l’affrontement mais j’ai peur que la vie d’Artémus soit mise en danger car ces elfes ne semblent pas enclins à la pitié. L’approche par le puit d’aération me parait incertaine, on ne sait pas où il débouche et notre discrétion pourrait être compromise, en revanche nous pouvons nous en servir éventuellement pour écouter ce qu’il se trame sous nos pieds. Je suggère de nous approcher discrètement le plus près possible, de les harceler avec nos flèches, nos sorts et mes deux sphères explosives. Je ne pense pas qu’on doive craindre une alliance de nos camps opposés contre nous. Les elfes n’oseraient pas « s’abaisser » à cela. L’idée d’Ina de tout d’abord nous concentrer sur ces elfes me parait bonne, ce sont les plus meurtriers. Du moins c’est mon opinion.

Elwin se tut et attendit un éventuel complément d’information du détenu qui avait été demandé par Ina. Le temps pressait et le partage des trouvailles pouvait se faire en un moment plus propice. A l’écoute de la réaction de ses compagnons, Elwin avait vérifié qu’il disposait de tout son équipement sur lui : arc, flèches, il tata son barda pour vérifier la présence des armes qui lui avaient été confiées par la Confrérie. Le sang du rôdeur commençait à bouillir de tension à la perspective du combat avec les ennemis qui les avaient harcelés des jours durant. Prêt à partir dès l’approbation des autres, il tapotait frénétiquement du bout des doigts la poignée de son épée.