L'Héritage d'Earlann, La rencontre avec Felevel

Ainsi personne ne savait vraiment ce qui se tramais dans les environs. Personne ne savais d’ou venait ces coupe jarrets, personne ne savais ce qu’ils voulaient, et personne ne savait qui les avaient embauché. Cela faisait beaucoup de questions qui restaient en suspend, et surtout pas du tout de réponse pour alimenter les réflexions ni même rassurer un peu la troupe.

Si cela avait juste été un riche fou qui souhaitai s’approprier les larmes, alors on pouvais être a peut près sur qu’il finirai par lâcher l’affaire, mais si une motivation plus ancienne devait s’en mêler, la donne était tout autre. Ceux la ne reculeraient devant aucun sacrifices pour arriver a leurs fins.

La situation était grave. Mais l’aide des cavaliers des vents serait plus que bienvenue. Cela raccourcirait grandement le trajet et surtout les mauvaises rencontres. Ina avait dit quelques heures plus tôt qu’elle ne parlerais plus... cependant elle avais une terrible envie d’entendre sa voie. Une envie presque irréprécible.


-Ademara nous a parlé d’une légende hier lorsque nous sommes arrivé à Fort Olostin. Elle parlait de trois armes qui seraient liées à ces larmes si je ne me trompe pas. Ce n’est qu’une hypothèse mais certaines choses valent mieux de être perdu à jamais plutôt qu’elle tombent en de mauvaises mains. Et vu les méthodes de nos poursuivants, je dirais que les mauvaises mains ne sont jamais très loin.

-Katrina, vous dites que votre père a eu l’autorisation et le financement de la part du conseil de Lunargent, mais peut être que cette autorisation n’était pas unanime ? Je veux dire, chaque conseil est composé de gens éminemment important et qui ont pour beaucoup le bras très long. Je ne souhaite accuser personne mais une des famille, peut être même une qui n’a pas son mot a dire au conseil, peut largement avoir orchestré tout ces embarras, sans se mouiller ou dévoiler son identité. La liste des suspects est d’une longueur affligeante et englobe autant des elfes souhaitant ne jamais revoir ces artéfacts en circulation que d’autres souhaitant se les appropriés. Je dit des elfes, mais un simple humain pourrait avoir entendu parlé de ces recherches et il est vrai que la folie des grandeurs est plus rapide chez nous que chez vous.

-Concernant les hommes de main, il semble qu’ils soient liés au culte de Mask d’une façon ou d’une autre. Ca ne nous avance pas beaucoup, mais c’est une base pour les recherches. Et commanditer des attaques a travers le culte de Mask est plutôt sérieux. Je ne crois pas que ces gens la soient des amateurs et je crois qu’aucun d’entre nous qui avons croisé le fer avec eux ne se laisserait aller à le dire.

-On ne peux pas séparer le groupe, ils connaissent nos effectifs, ca serait suicidaire pour la suite, mais si on attaque pas la source des ennuis, on en aura jusqu’au bout et a l’usure, entre le groupe que nous sommes et tout un culte payé pour nous tuer et récupérer des renseignements sur la famille de madame, j’ai beau être hargneuse et fière mais la on va se faire démolir. Dites nous a qui vous pensez Katrina. Dans notre situation, la moindre piste, même hasardeuse, peu nous aider.


Ina regarda l’assemblée, attendant des réactions, des réponses ou des objections, mais derrière, elle avait toujours un doute sur Katrina. Ce qu’elle avais noté dans son journal était toujours d’actualité, bien qu’elle fasse tout ce qu’elle peu pour ne pas le montrer.

Ils se trouvaient maintenant empêtré dans une légende, qui devait dépasser beaucoup d’entre eux et ce largement. Cependant elle était persuadé qu’ils iraient jusqu’au bout.

Ademara qui était resté silencieuse depuis l’arrivé des compagnons avait appréciée le calme et le bien être qui se dégageait de la demeure de Felevel. Seule une créature du bien pouvait vivre ans un tel endroit.
Aussi se sentiment de confiance, la poussa à prendre part à la discussion qui débutât chez la druidesses. Cette dernière avait su mettre les aventurier à l’aise et son hospitalité n’avait d’égal que sa sagesse.

Quand Ina, s’exprima à propos des informations que la prêtresse elfique avait pris soin de révéler la veille à ces camarades, la native d’Eternelle Rencontre hochât de la tête avant de prendre la parole.
Le moment semblait propice à étaler cartes sur table. Et surtout d’informer le reste de la compagnie de ce que savait l’elfe de la lune.

- Dame Felevel, vous semblez avoir raison. Ces malandrins ne sont que quelques pièces minables dans le jeu d’échec qui semble avoir débuté.
Si vous permettez, j’aimerais faire part à tous des éléments qui me son parvenus depuis notre arrivé à fort Olostin.
Au moment ou nous avions aperçut les portes du bourg, j’ai comme eu la sensation étrange qu nous étions observés. Dès que j’ai commence à chercher d’où ce sentiment étrange venait, il s’est volatilisé. Après avoir longuement réfléchit, je suis parvenu à plusieurs déductions.

Vous ne pouviez ignorer que les elfes sont plus sensibles aux effets magiques que les autres races humanoïdes. Or il me semblait, sans trop m’avancer, qu’un lanceur de sort à fait don d’un procéder magique pour nous espionner. Un tel procédé requiert un grand pouvoir. Ainsi soit le commanditaire qui a lancé les assassins sur notre route est assez riche et influent pour pouvoir se permettre de louer les services d’un grand magicien soit ce magicien et le commanditaire est la même personne. Sans exclure un groupe de personnes hostiles aux recherches du père de Katrina, un règlement de compte…

Choisissant avec soin ces mots, Ademara semblait vouloir convaincre les personnes présentes qu’il fallait agir avec la prudence la plus grande et ne pas blesser le peuple qui a vécu depuis des millénaires dans la Haute Foret.
Il fallait avant tout pouvoir avancer dans les déductions sans écarter les autres pistes possible.

- De plus, comme l’a fait remarquer Ina, je vous avais parlé d’une légende a propos de trois lames sacrées et fabuleuses perdues dans les ruines de l’antique Royaume d’Earlann. Une légende intimement liée à la race des elfes. Ainsi, comme vous l’avez justement fait remarqué, les recherches archéologiques du père de Katrina et notre mission ne sont certainement pas vues d’un bon œil, voir même considérés comme sacrilège de la part des familles elfique les plus sectaires et extrémiste des marches d’argent et même d’Everaska.

Il ne faut négliger leurs ressources magique et pécuniaire. Moi-même, j’éprouve parfois des remords quand il m’arrive de penser à déranger la mémoire de mes frères et de piller ce que a race peut considérer comme chose sacré.
Mais peut être qu’il ne s’agit que d’une circonstance de cause. Il faut rester prudent, même si il s’agit simplement d’une mission de sauvetage.

Elle savait que chacun interpréterait ces propos d’une manière et d’une vision différente. Mais elle espérait que tous comprennent que la mission était plus complexe qu’elle ne semblait l’être.

Ademara avait été bien locace et se surpris elle même, sous la table ces phalanges avaient blanchit sous l'effet de l'angoisse.

Avec l'esquisse d'un sourire, la jeune femme répondit au regard de sympathie de la Gardienne de la vie. Katrina s'était enfin mise à parler. Momentanément , la semi-elfe choisit de la croire,, jusqu'à preuve du contraire. Ensuite, ce fut au tour d'Ina et d'Ademara. Leur analyse était plus que pertinente.

- Katrina, si je ne me trompe pas et ces lames que votre père recherche sont celles de la Sehanine qui furent à l'origine de la naissance du peuple elfe. Savez-vous ce qui l'incite à vouloir les retrouver et, apparemment se les approprier?

Son regard passa alors de la jeune femme aux autres membres de l'assemblée, s'arrêtant brièvement sur chacun d'eux.

Sur la table, elle déposa les seuls indices qu'ils avaient pu recueillir: l'amulette du culte de Mask qu'avait trouvée Jnaya, le pendentif reprit par Asulf dont ils ne savaient rien et les pièces qui, si elle ne s'était pas trompée, comportaient les armoiries d'Eauprofonde.

- Voici ce que nous avons trouvé sur ces malfrat, dame Felevel. Ces objets vous évoquent-ils quelque chose ?

Il semblerait, au vu des pièces, qu'ils aient été recrutés et payés par des personnes de Lunargent. Tout comme Ina, je suppose que, dans cette contrée comme ailleurs, tous ne sont pas nécessairement d'accord sur les décisions prises par les autorités. Une faction opposée à la découverte des larmes par le père de Katrina, ou peut-être par n'importe qui d'autre, pour des raisons que nous ignorons jusqu'ici. Votre père, Katrina, aurait-il fait mention de personnes qui se seraient opposées à sa mission?

L'Innatoh se fit songeuse. Elle avait l'impression d'évoluer dans le brouillard le plus complet. Une vague lueur... pas grand chose, y apparut. En plus des informations qu'elle recueillerait, ou non, ici, deux gardiens de sa connaissance, férus d'histoire elfique, pourraient éventuellement lui apporter leur aide si elle les contactaient. Le violet de ses yeux s'assombrit l'espace de quelques secondes, avant qu'elle ne reporte son attention sur l'assemblée et ne réponde implicitement à la jeune aristocrate, abondant dans le sens de la Gardienne des Feuilles.

- Avant de foncer, tête baissée, dans l'une ou l'autre direction, il serait bon de savoir où nous allons et pourquoi nous y allons.

Ademara, dans la légende que tu nous avais racontée à l'auberge, tu parlais de mines où les précieux artefacts auraient pu être cachés, s'ils n'étaient pas restés dans la cité de Mhilamniir lors de sa chute. Saurais-tu par hasard où elles pourraient se situer?

Elwin écoutait attentivement les paroles de Katrina qui s’exprimait avec un semblant d’honnêteté et de clarté pour la première fois depuis les incidents de la veille. Elle détaillait enfin les recherches de son père. Elwin savait déjà qu’elles portaient sur le royaume elfique d’Earlann, mais il ne savait pas qu’il était question des larmes de la Seldarine. Les récentes attaques devenaient tout de suite plus claires aux yeux du rôdeur. Aussi il comprit d’avantage la coordination des assassins quand Ademara révéla s’être sentie observée par quelconque moyen magique. Tout ceci faisait donc foi d’une grande capacité de la part de leur agresseur. Il reporta ses pensées quant aux recherches d’Artémus.

Le demi elfe ressentait de la frustration par rapport à ces recherches. Comment ne pas soulever des vagues d’oppositions lorsqu’on s’affiche partir pour retrouver l’un des héritages elfiques parmi les plus précieux et les plus puissants. Lui-même n’était pas certain de vouloir voir toute cette richesse ramenée au grand jour pour tomber entre de mauvaises mains ou se voir déchirée entre les plus cupides. Certains trésors avaient plus intérêt à demeurés cachés dans certains cas. Mais le rôdeur ne savait que penser par rapport aux recherches d’Artémus et il se montrait perplexe. Tout ce qu’il savait c’est que de nombreuses personnes tenteraient d’empêcher cette découverte ou de se l’approprier.

Ensuite il attarda sa réflexion sur le choix de l’itinéraire de Katrina : aller à Zelbross, peu au sud de la Haute-Forêt puis à Nordahaeril, au sud des Monts-Etoilés, village principalement composé d’elfe des bois. Il remis en cause rapidement ces destinations, d’une part parce qu’elles constituaient un détour non négligeable en raison de leur distance des Monts Etoilés, particulièrement pour Zelbross ; et d’autre part car il n’y aurait certainement que très peu d’informations à récolter à Nordahaeril. En territoire aussi enclavé dans la Haute-Forêt les elfes se montraient plutôt méfiants vis-à-vis des humains et particulièrement si ceux-ci demandaient à retrouver un archéologue enquêtant sur les larmes de la Seldarine. De plus, aller chercher des informations dans ces deux villes, c’était d’autant plus se mettre à jour face à ceux qui ne voulaient pas voir leur mission se concrétiser.

-Katrina ? Je vais me joindre à Felevel pour faire remarquer que l’itinéraire que vous choisissez est…disons loin d’être à notre avantage sur certains points. Votre père a disparu dans les Monts-Etoilés il y a un mois si je me souviens bien ? En d’autres termes il est en milieu sauvage depuis tout ce temps avec des organisations dont nous ignorons la force sur le dos. Nous devons faire au plus vite pour le retrouver, et aller à Zelbross puis à Nordahaeril allongera considérablement notre durée de voyage avant d’atteindre les monts et par conséquent votre père devra survivre pendant ce laps de temps. De plus, je doute que les elfes des bois soient très disposés à nous aider dans notre quête, ils sont particulièrement méfiants des humains qui tentent de retrouver des anciens héritages elfiques. Elwin tacha de dissimuler toute l’ironie que pouvait recouvrir cette phrase dans une expression indifférente puis il reprit. Comme l’ont fait souligner Ademara et Ina, les menaces qui pèsent sur nos têtes sont loin d’être anodines, cela implique une grande discrétion quant au véritable sujet des recherches de votre père. Et nous rendre dans ces villes…c’est clairement nous dévoiler.

Il conclus sur ces mots et attendit la réaction de Katrina. Il avait tenté de faire preuve d’un peu plus de tact qu’à Everlund où il lui avait signalé que son père était peut être déjà mort, bien que l’envie était franchement tentante à la vue des dernières heures de supplice qu’il avait subit.

La prêtresse de la lune observa quelque seconde l'ensorceleuse. Puis son regard se posa sur Felevel avant de revenir à Tasia.
Ademara leva les mains et les ouvra, indiquant implicitement qu'elle ne cacherait rien.

- Effectivement, je suspecte le père de Katrina, de s’intéresser aux vieilles légendes qui font état à l’Est dans les Mont Étoilés d’anciennes mines répondant au nom de Onthrilaenthor, elles n’ont plus effectivement été utilisées depuis la chute d'Eaerlann. Ces mines avaient été édifiées par les nains d'Ammarindar et leurs alliés elfes.
J'ai également consulté des documents qui mentionnent l'existence, aux abords de ces mines, d’écuries et les ouvertures à ciel ouvert qui suggèrent que les Eaerlanni employaient des montures aériennes pour y accéder et rendre visite à leurs alliés nain.

Reprenant son inspiration, l'elfe de la lune dévoila à nouveau l'histoire des lames d'Earlann.

- Trois lames furent créées, Deladrielith, une longue épée de plus faite dans le plus pur du mithril dédié au Père des Elfes, Amithrandra, une lance enchantée sous la protection de la Vierge Lunaire et Nebrildur, un cimeterre consacré par les druides de Rillifane Rallathil.

Ces armes ont été achevées mais n’ont jamais été utilisées, la cité étant tombée presque simultanément. Certains historiens ont mentionné que ces armes auraient pu être mis en lieu sûr dans ces mines.
Or je n'y croit pas tellement, si la citée est tombé presque simultanément, personne n'aurait eu le temps de prendre possession de ces armes pour les cacher dans les mines. A mon avis elles demeurent dans les temples dans l'ancienne Mhilamniir.

Son regard émeraude balaya l'assistance, quand celui ci se posa sur Katrina il sembla étinceler.
Puis d'un ton glacial et calme elle lui lançât,

- Je n'aime pas les pillards malfaisants et aux buts inavoués...

Ademara était bien une elfe de la lune, mais son physique se rapprochant des elfes du soleil, son enfance avait été marquée par l'environnement dans lequel elle avait été élevée. Côtoyer des elfes du soleil depuis sa plus tendre enfance n'avait pas été l'une des meilleures idées avant de parcourir Faérune.

En observant l'humaine gâtée, autoritaire, capricieuse et hautaine, son côté xénohpobe rejaillit.

¤ Qu'ils en arrivent à leurs propres déductions. Mais sur ma vie, jamais je ne laisserait un humain poser ses sales pattes sur un artefact aussi sacré que ces lames. ¤

Vingtième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Domaine de Felevel la Verdoyante
Temps : Ciel plombé, léger vent. 10 à 12°
Moment: de la journée : Matinée

MJ
Narration: Tous

atrina écouta attentivement les interventions de chacun des compagnons, et elle affronta en dernier lieu le regard d’Ademara. Elle n’appréciait que modérément la remarque acerbe que venait de lui adresser implicitement l’elfe argenté et décida de passer outre en répondant en premier lieu à Tasia.

- Je n’aurai pas l’audace de parler au nom de mon père sur les motifs de ses actions car pour tout dire, je n’ai pas eu la chance de travailler avec lui récemment, ni d’œuvrer à ses côtés, toutefois j’ai rencontré l’un de ses assistants à l’université de Lunargent qui a aidé à la préparation de l’expédition. La conversation à été plaisante même si elle ne s’est pas révélée si instructive que cela, avoua-t-elle dans un souffle alors que son visage reflétait une concentration extrême, mon père n’est pas un homme expansif, il se félicitait de pouvoir organiser cette expédition avec des moyens un peu plus subtanciel. L’homme me disait qu’il avait tout planifié avec soin et consulté quelques connaissances pour préparer avec autant de soin son périple parmi elles, un marchand d’Eauforte, Elduss Elmantha, un ami de longue date disait-il, ce dernier avait la charge d’assurer l’intendance si je puis dire, da façon qu’à leur arrivée à Zelbross, tout soit prêt. Le rencontrer pourrait être utile, sait-on jamais. Quant aux elfes de Lunargent, ses relations étaient bonnes, rien ne m’a été rapporté m’affirmant le contraire. J’aimerai pouvoir vous en dire plus

Pendant ce temps, la druidesse examinait les objets présentés par Tasia et s’empara d’un des pendentifs, tout à fait commun Ils n’évoquait rien à la demi-elfe, qu’on ait découvert le symbole du seigneurs des ombres , patron des voleurs, tires-laines et coupe jarrets de toute sorte n’était pas une nouveauté en soit surtout sur le corps d’homme de main. Pour l’argent, Eauprofonde était une cité-état florissante et frappait sa monnaie de ses armes. Qu’on retrouve des pièces aquafondiennes était commun. Alors qu’lle examinait les objets, Felevel coupa la parole à Katrina.

- Si votre père agit au nom du Manoir du Crépuscule, il peut en effet se targuer d’œuvrer avec une certaine légitimité de la part des elfes mais cela n’empêcherait pas les plus extrémistes d’entre eux d’agir surtout s’ils pensent agir pour le bien des leurs. Croyez en mon expérience, je connais le peuple de mon père mieux que bon nombre d’entre vous ici autour de cette table, glissa la druidesse sur un ton ou ne perçait aucune hostilité tout en dévisageant cette fois l’aristocrate, il est folie de vouloir s’approprier des objets d’un passé douloureux surtout s’ils tombent entre de mauvaises mains.

Katrina eut un sourire sobre.

- D’où l’intérêt manifeste de cette expédition financées par le Manoir du crépuscule qui au Dame Felevel. Vadalathra Ruissecape souhaite préserver ces trésors et éviter justement qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains,mais la question est-elle d’actualité ? Mon père a disparu et je demeure sans nouvelle de lui. Je tiens à le retrouver avant tout autre chose, elle se tourna vers Elwin qui l’avait interrogé sur l’itinéraire qu’elle comptait employer, débuter nos recherches du dennier endroit où il se trouver messire Elwin me parait être des plus logique non ?

Elle s’empara dans son sac et extirpa un velin de bonne qualité qu’elle déroula pour montrer aux compagnons son raisonnement. Elle entoura du bout des doigts quelques lieux.

- Voici où nous sommes, dans la région de Fort Olostin, voici Zelbross et Eauforte et pour terminer Mhilamniir et le trajet des artefacts en direction des Monts Etoilés selon mon père. Ils auraient effectivement disparus. Zelbross est à mon avis le lieu par où commençer

- Rallier Zelbross vous prendra au moins quatre jours à l’aide des Gardiens des Vents, insista la Gardienne de la Vie qui se rapprocha de la carte et pointa à son tour un lieu sur la carte, la cité sanctuaire de Mhilamniir évoquée par Ademara se trouve ici, autant dire loin de la direction prise par votre père quant à l’existence des mines, Felevel montra les Monts Etoilés, je n’ai que peu de connaissance sur cette partie de la Haute-Forêt et je ne vous saurais que d’une petite aide mais à l’inverse enfants de Thüldae vous pouvez aller chercher quelques réponses auprès des votres.

Felevel envoyait un message implicite aux compagnons et particulièrement aux Gardiens Sylvestres. En clair, il s’agissait de faire une étape à Thüldae mais cela impliquait encore du retard mais l’avantage c’est qu’ils seraient au moins en lieu sûr et que l’ennemi ou les ennemis ne pourraient les suivre par des moyens normaux.

- L’incertitude pèse sur vos cœurs mes enfants et vous devez pourtant prendre des décisions. Peut-être serait-il bon que vous acceptiez de vous séparer ? Un vieil adage ne dit-il de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier….

Ina écoutât tout le monde mais en particulier leur hôtesse. Les gardiens des vents arrivants un poids de moins pesait sur les épaules des jeunes aventuriers.

Felevel avait des mots juste. Et à bien y réfléchir Ina avait oublié le guerrier qui était resté dehors. Il n’était pas une force à ne compter qu’à la légère. Leur groupe était particulièrement imposant. Deux guerriers puissants, une prêtresse, une fille des arcanes, un rodeur, une moniale et une gardienne de la nature. Cela faisait sept personnes.

Ina se prenait la tête dans ses mains, elle avait laissé sa place à Tasia pour qu’elle fasse ses preuves. A tête reposée cela avait deux avantages, c’était une novice certes mais peut être la plus expérimentée du groupe. Cela permettais de confirmer sa possibilité d’accession au titre de gardienne. Selon elle, il était envisageable qu’elle prenne les rennes au moins un temps. Tant que la gardienne des feuilles était présentent dans les environs, elle pouvait toujours garder un œil sur les évènements. Quand au deuxième avantage c’était que cela la formait un peu à la direction d’un groupe. Bien sur Ina ne pensais pas un traitre mot de tout ceci lorsqu’elle à laissé sa place, c’était juste une vengeance, un beau cadeau empoisonné. Mais la situation devenait plus grave a mesure que les discutions avançaient.


-Il faut prendre une décision. Je sais que j’ai laissé les rennes à Tasia, mais en l’occurrence je suis la seule gardienne a part entière et je ne puis me permettre de donner une responsabilité telle à une novice. Cela dit, votre avis a tous est important dans ce choix. Autant chez les gardiens que chez les autres.

-La question est simple, êtes vous prêts a scinder le groupe en deux ? Un qui va retourner a la citée forestière pour enquêter sur nos agresseurs et l’autre qui continu.

-Entendez bien tout ce que cela implique. Le groupe qui continu sera diminué de deux ou trois personnes, ce qui veux dire plus de vigilance, des tours de garde plus long, et moins de bras et de tête pour faire avancer les choses.
Quand au groupe qui enquêtera, il sera petit numériquement donc une proie facile au moins pendant le trajet. Une fois a Thuldae, je m’en remet a nos confrères pour leur apporter de l’aide et je suis intimement persuadée qu’ils le ferons.

-Le fait que les gardiens des vents soient avec nous facilitera notre tache, au moins pour le temps ou ils seront avec nous. Moins de mauvaises surprises entre les villes, mais plus de dangers dans les villes du a notre nombre qui sera diminué.

-Je peux donner l’impression de ne souligner que des évidences, mais ces évidences mettent nos vies en jeu. Et peut être même plus si on considère les armes de la légende. Une très lourde responsabilité pèse sur nos épaules. Et cette responsabilité amène une autre question a laquelle je ne laisserai personne répondre sans en référer aux hautes instances avant.

-Ces armes divines, que faut il en faire ? Le père de Katrina semble être capable de les trouver… donc elles ne sont plus en sécurité cachée la où elles sont. Faut il dans ce cas l’aider a les trouver pour les ramener dans un lieu sur ? Ou au contraire tout faire pour qu’elles restent la où elles sont et faire en sorte que tout le monde les oublie ?

-Je vous le dit en mon âme et conscience, aucune de ces solution ne m’enchante. Il y a toujours un risque qu’elles soient mal utilisées. Mais je ne pense pas que la destruction de tel artéfacts soit à l’ordre du jour…

-Réfléchissez bien gardiens et autres. Ce fardeau qui nous est imposé ici peut avoir des conséquences à échelle mondiale.


Ina ne plaisantait pas du tout. Elle avait dit tout ce qu’elle pensait de cette expédition et de ses conséquences. Elle mettait une pression énorme sur les épaules de ses compagnons, mais elle ne pouvait se permettre que l’un d’entre eux ne prenne la chose à la légère. Elle regarda tour à tour tous les membres de la tablée droit dans les yeux pour tenter de discerner ce qui se passait dans leur tête. Mais elle n’était pas fine psychologue donc ses scrutations seraient probablement vaines…

Elwin observait la carte tout en écoutant Felevel et Katrina. Il suivait des yeux le trajet indiqué par Katrina et constata les distances entre chacune des étapes. Il attarda un moment son regard perdu sur la région des Monts-Etoilés qui semblait réveiller en lui des vieux souvenirs. Rapidement, il n’y pensa plus et songea à nouveau à la discussion. L’aide des gardiens des vents pour les mener à Zelbross serait précieuse dans tout les cas. Cependant aller à Thüldae devenait de plus en plus indispensable. Malgré tout le rôdeur n’aimait pas le fait d’envisager de scinder le groupe en deux, mais aller trouver conseil à la cité sylvestre était peut être la plus sage solution.

- Je pense que séparer le groupe est inévitable, bien que l’idée ne me plaise guère je ne vois pas comment faire autrement. J’aurai souhaité aller à Thüldae pour m’entretenir avec Jenane. Elle connaît bien la région et je suis persuadé qu’elle sera en mesure de nous aider. Quant au sort, des Larmes… Le sang-mêlé soupira. J’aime encore à croire que le lieu où elles se trouvent soit inconnu de tous, mais de toute évidence, ce n’est plus le cas. Et si Artémus trouve effectivement ces armes, et bien nous pourrons remercier les Dieux que ce ne soit pas quelqu’un aux intentions maléfiques qui les aient trouvé avant. Bien que la disparition de votre père provoque en moi une certaine crainte quant à la conséquence de tout ceci. Il s’arrêta un instant pour réfléchir à nouveau aux interrogations d’Ina, puis il reprit en mesurant le sérieux de la situation. Mais dans tout les cas elles ne seront plus en sécurité, et le secret de leur cachette serait un fardeau bien trop lourd à porter pour un seul homme. Je pense qu’elles devraient être ramenées en un lieu sûr et secret, il est certain que leur cachette est devenue incertaine et que les faire oublier soit impossible. Cette décision ne m’appartient pas à moi seul et mon avis n’est peut être pas le plus avisé, chacune des éventualités que tu as évoqué sont peu envisageables cependant celle que j’ai édicté me parait la plus sûre. Je ne sais même pas s’il y a quelqu’un ou quelque chose en ce monde qui soit dans la capacité de détruire les Larmes, mais les conseils des membres éminents de la Confrérie me semblent indispensables.

La volonté d’Elwin était claire, il souhaitait aller à Thüldae pour chercher des conseils avant de prendre toute décision car l’avis de la Confrérie ne tenait pas entre les seules mains de quelques novices et d’une gardienne. Cependant le rôdeur n’avait pas su répondre à une question qu’impliquait la séparation du groupe : qui irait à Thüldae ? Il avait sans subtilité annoncé qu’il préférait partir pour la cité des Gardiens plutôt que l’autre solution. Cependant son avis ne ferait peut être pas l’unanimité.

Katrina ne semblait pas lui apporter la réponse que la prêtresse attendait ? Peu importait.
Désormais, le groupe devait se séparer ? L'elfe de la lune, réfléchit à cette situation. Certes cela élargirait de manière considérable le champ de recherche mais affaiblirait par la même occasion la protection et la force de frappe du groupe.
Personne n'écoutait donc ce que Ademara venait de dire ? Celle-ci soupira d'impuissance face à la stupidité humaine.

Se levant, elle parla avec insistance devant les compagnons assemblés.

- Vous feignez de ne pas m'écouter ? Je viens de tous vous prévenir que la menace que l'on affronte est autrement plus puissante et dangereuse que de simples coupes jarret ! Et votre première décision est de diviser nos forces en deux ?
Je comprend que votre premier soucis est d'élargir notre champs de recherche au maximum, mais pensez vous que des morts puisse chercher quoi que ce soit ? Vous nous menez à la mort voilà tout.

La prêtresse regarda les personnes une par une.

- Dois je vous rappeler que notre premier combat a faillit à tous nous couter la vie ? Et le second à deux de nos compagnons ? Excusez moi, mais je ne pense vraiment pas que nous séparer soit la décision la plus sage.

Puis s'adressant à Ina et à Katrina, la prêtresse ajouta,

- Je refuse d'avoir la mort de l'un d'entre vous sur ma conscience. La dame du nuage lumineux ma confié la mission de veiller sur vous tous et non la moitié d'entre vous.
Il serais beaucoup plus sage de partir dès à présent à Thuldae où les anciens pourrait nous fournir aide et assistance, puis de rejoindre Zelbross pour enquêter sur la disparition du père de Katrina. Ainsi nous resterons tous engager dans les deux missions qui nous a été confiés sans en mettre l'une ou l'autre en péril.

Puis la novice des gardienne de la vie se rassit et croisa les bras.

Jnaya écoutait chacune des interlocuteurs avec attention, mais se garda d'intervenir.
La jeune femme n'avait aucune idée de la configuration des lieux, et fût soulagé lorsqu'une carte se déplia afin d'illustrer plus facilement les différents lieux et choix.

¤Diviser le groupe?*

Jnaya fit une grimace à cette simple pensée. Même si elle aurait voulu en savoir plus sur leurs agresseurs, elle n'était pas pour une scission du groupe. Ils seraient beaucoup plus vulnérable.

Elle avait été devancé par Ademera qui fit valoir son opinion qui se rapprochait de celle de la jeune femme.

Elle scrutait toujours la carte lorsqu'elle ouvrit la bouche.

- Je ne suis également pas pour une division de notre groupe. Il serait trop bien facile pour nos ennemis de nous avoir. Bien entendu, j'irais là où Katrina se rendra, mais il serait beaucoup plus simple que nous y allions tous ensemble.

Tandis qu'elle s'exprimait, elle faisait un effort de mémoriser la configuration des lieux et de leurs prochaines destination.
Il existait un grand nombre d'endroits où on pourrait leur tendre une embuscade, et s'ils devaient avoir à subir une séparation, la tâche serait beaucoup plus ardu.

Néanmoins, elle ferait son devoir quel qui soit. La jeune moniale joua un moment avec ses dents sur la partie supérieur de sa lèvres, retirant une fine pellicule de peau avant de le récupérer discrètement en passant une main dessus comme si elle tentait de diminuer l'humidité de ses lèvres.
Il lui arrivait souvent de jouer avec ses lèvres, la mordant ou passant ses dents dessus de gauche à droite, lorsqu'elle était un peu soucieuse.

Lorsqu'elle eut finit de réfléchir, elle releva enfin les yeux de la carte et regarda brièvement Ademera qui avait désormais les bras croisés comme si elle boudait.

Elle ne s'attarda pas vraiment sur elle et posa les yeux sur ceux qui n'avait pas encore émis un avis.