|
|
Les esclaves, Eltabar
|
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
NarrationDaleto, Lorsqu’il avait fièrement quitté les siens, jamais Daleto n’aurait imaginé finir ainsi. A moitié nu, son corps affamé et tremblant portait les marques de maltraitance. Sans ménagement on le poussa vers un mur avant de lui balancer au visage un grand sceau d’eau glacée aussi bien destinée à ôter la poussière et les traces de sang qu’à lui donner un air plus éveillé que la torpeur dans laquelle il était sombré. L’eau ruisselait le long de son visage, ses cheveux d’or plaqué devant ses yeux l’empêchaient de discerner convenablement ses tortionnaires. Des anneaux lui enserraient les pieds et les mains ayant, à force de frottement, entaillé sa chair. Un second sceau fut lancé, cette fois sur son voisin auquel il était attaché par une lourde chaîne depuis quelques jours déjà. L’homme était musclé et semblait avoir mieux supporté, du moins physiquement, le traitement infâme qu’on lui avait réservé. Pourtant son regard rivé sur le sol démontrait que la situation avait depuis longtemps détruit son moral. Les chaînes furent tirées avec brusquerie, signe qu’il fallait avancer. Depuis le temps, à moitié perdu dans un demi sommeil salvateur qui lui permettait de ne pas sombrer dans la folie ou de se laisser mourir de désespoir, il savait interpréter ces ordres sans mots. Il sortit du bâtiment, en file indienne, le bruit métallique accompagnant chacun de ses pas résonnait lugubrement à ses oreilles. L’éclat du jour lui brûla les yeux. Cela faisait trois jours qu’il n’avait vu la lumière, attendant avec appréhension l’avenir qui lui était réservé parqué entre des murs ou le parfum de la sueur se mêlait à celui de l’humidité et du sang.
Un coup de fouet fut frappé juste à ses côtés, mais le bruit seul de l’instrument qui avait lacéré son dos suffit à le faire sursauter et à accélérer la cadence. On les fit gravir les marches d’une estrade de pierre rugueuse, tandis que la clameur de la foule s’élevait dans la douce chaleur de ce matin d’été.Lyael, OmsathOn les avait lavées avec ce qui semblait être des brosses pour chevaux rugueuses et blessant presque la peau. On les avait vêtue d’une vulgaire tunique fendue qui laissait apparaître la naissance de leurs seins et la rondeur de leurs cuisses. On avait recouvert leurs paupières de fard et leurs lèvres d’un rouge voyant à la mode semblait il. Elles se tenaient toutes là, compressées les unes contre les autres dans une obscurité quasi totale, interprétant le bruit de la porte grinçante s’ouvrant comme un chant salvateur. Pourtant Lyael se doutait que le traitement qu’on lui réserverait serait sans doute bien plus humiliant que les travaux des champs. Une femme dont la couche de maquillage ne parvenait à altérer la beauté attira son attention. Elle possédait de grands yeux verts emplis de détresse. Celle-ci repensait à l’enchaînement d’événements qui l’avait amenée dans cette affreuse situation. Comment s’était elle retrouvé séparée de ses confrères des Marches, comment avait elle été brusquement enlevée, jetée avec brusquerie dans un chariot ligotée et revendue une première fois avant de se retrouver parmi toutes ces autres femmes. Qu’était il advenu de ses compagnons et de leur mission ?
Une voix rauque la tira de ses pensées. Enchaînées les unes aux autres, elles avancèrent dans la clarté du jour, traînées sans douceur jusqu'à une estrade. De nombreux hommes aux crânes parfaitement rasés attendaient leur arrivée avec une lueur de lubricité dans le regard. Une première femme fut détachée et poussée en avant de la scène. Ses jambes flageolantes refusèrent de la porter, et elle trébucha. Humiliée, bafouée, elle fut rouée de coups avant de se voir redresser par les cheveux. Un frisson d’effroi parcourut l’échine de la demi elfe et de la prêtresse de Haume.Baltanin, Gunlann, NaskyrienOmsath et Fillow avaient été enlevées. Il n’avait pas été aisé pour les trois agents de la Compagnie des Marches de retrouver la trace de la jeune femme et de la suivre. Pourtant, ils avaient réussi a découvrir l’identité de celui qui l’avait achetée et avait suivit de loin la caravane, ou la marchandise humaine était entassée dans des chariots pour plus de rapidité. Le voyage les avait conduit jusqu'à Eltabar, capitale de ce pays mystérieux ou le danger est présent à chaque instant, ou la menace des terrifiants Mages Rouges plane comme un oiseau de proie. Gunlann avait réussi à se procurer une carte de la cité. Bien que ses compagnons ne le reconnurent pas comme tel, cet acte était quasi héroïque, car seul la caste dominante des Mages Rouge disposait du droit de détenir des cartes de cette ville à l’architecture si particulière.
Tout trois avait parcouru de nombreuses ruelles dans le labyrinthe de la cité, traversés des ponts enjambant les canaux au parcourt étonnant, avant de trouver finalement le marché aux esclaves. De forme circulaire, ses murs présentaient un chemin de ronde d’où la garde veillait. Quatre portes fermées le soir par de lourdes herses accueillaient le flot continu d’acheteurs potentiels. Ceux-ci pouvaient prendre place sur les gradins de pierres d’où l’on avait une vue imprenable sur les diverses estrades ou étaient vendu la ‘marchandise’. Au centre, un grand bâtiment carré avait été érigé d’ou sortaient des files d’esclaves enchaînés. Une garde nombreuse, composée de guerriers gnolls et humains assurait la sécurité des lieux même si les mages en robe écarlate qui se déplaçaient jusque là semblaient tous entourés de leur garde personnelle.KarthSavvir Phen lui avait donné ses instructions rudement. Il portait encore la trace de sa poigne sur son bras. Cette femme avait un caractère d’acier et un regard volontaire qui lui donnait toute l’autorité dont elle avait besoin pour diriger la garde de Ramas Fenzil. Karth avait été engagé deux jours auparavant, et il devait subir l’humilité d’être considéré comme un moins que rien qui doit faire ses preuves pour obtenir un minimum de considération. Une seule chose lui avait donné de quoi se réjouir : l’intraitable chevalier avait la sature rude et le teint plus clair des gens de son ethnie. Karth en aurait mis sa main au feu : Savvir était d’origine Rashémi. Installé au plus haut des gradins, Ramas Fenzil éprouva le désir de se dégourdir les jambes. Les deux gardes et Savvir Phen l’entourèrent, lui frayant un passage dans la foule compacte à cette heure de la journée. Cela faisait une semaine qu’il se rendait quotidiennement au marché avait confié Arthat, un jeune guerrier fougueux à son nouveaux collègue sans que l’on en sache la raison qui l’y poussait puisqu’il n’achetait rien, pas même ce qui aurait pu sembler pour l’affaire du siècle ! Passant devant diverses estrades, le Mage Rouge s’arrêta subitement devant celle ou se tenait Daleto.
|
|
|
|
|
|
|
|
Novice
Chambre 31
1 gemme
|
|
|
unlann se sentait perdue au centre de cette place bondée. Et surtout elle se sentait mal, tout ici lui rappelait sa peur du feu. Et en plus, tout allait de mal en pis. Primo, ils devaient trouver une Flammelance, rien que ce nom lui faisait se dresser les cheveux sur la tête. Puis ils étaient pour le pays des mages rouges . Et enfin une partie de leur groupe avait été capturée par des marchands d'esclaves. Il fallait les sauver, mais comment? La naine n'avait que deux options en tête: attendre qu'Omsath soit achetée, suivre l'acheteur et libérer Omsath là-bas ou tenter quelque chose sur cette place même. La première idée serait certainement plus réalisable mais l'inugaakalikurit ne pouvait se résoudre à abandonner autant d'innocents à l'esclavage. Elle se tourna alors vers ses deux compagnons de débâcle, leur expliquant son plan en commun espérant ne pas être comprise des gens alentours. - Mes amis, nous devons sauver ces pauvres hères. Et pour cela j'ai un plan. L'un d'entre nous, toi Naskyrien par exemple, pourrait tout faire pour être bousculé par quelqu'un et aisi déclencher une bagarre énorme. Tu est le mieux adapté à cette tache car tu es le plus fort sans compter que tu es un rashémi et que le fait de voir un rashémi et un thayen se battre ne pourra qu'attiser la rixe et donc nous procurer une meilleur diversion. Pendant ce temps, forts de cette diversion, moi et Baltanin pourrions délivrer les esclaves avant de fuir. Je vous préviens ce plan est risqué, si jamais nous échouions nous risquerions de nous retrouver dans une position guère plus appréciable que ces esclaves. Elle se retourna à nouveau face à l'estrade où défilaient les esclaves. Le plus gros problème de son plan était que même si Naskyrien faisait bien son travail, l'accès à la scène serait loin d'être discret. Baltanin et elle devrait se dépêcher afin de ne pas être surpris. Autre problème, les esclaves seraient certainement attachés et ils n'avaient rien pour les délivrer sans compter qu'il serait aisé aux mages rouges, nouveau frisson, de reconnaître ceux qui portaient ces fripes d'esclaves. Toutefois, la naine n'en souffla mot à ses compagnons. La moindre hésitation pourrait réduire ce plan à néant et du même coup leurs chances de les sauver. -[Nain] Ô puissant Grand Dormant, fait que cette tentative soit une réussite ou je risque de rejoindre ton royaume bien vite.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark) Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
|
|
|
|
|
|
|
|
Vétéran des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
¤Finalement il a peut être trouvé quelque chose à son goût…¤
Karth observa l’objet de convoitise, un elfe. Il n’était pas très courant d’en croiser dans le coin, peut être était-ce cela qui avait attiré son employeur. Karth toujours aux aguets repensa à sa position et à son évolution possible, apparemment le chevalier thayen était elle aussi d’origine rashémi, donc ce poste était envisageable pour lui. Mais pour parvenir à cette fin il fallait tout d’abord commencer par se faire bien voir de la part de son employeur… Il prit alors les devants, se rapprochant de l’elfe, renforçant son air naturellement menaçant, il lui hurla au visage :
- Avance toi et montre-toi que mon Seigneur puisse juger de ta misérable valeur !
Cet élan de violence lui était venu subitement, se rappelant toutes les épreuves qu’il avait pu subir dans sa jeunesse. Alors qu’il n’était qu’un enfant, ses parents n’étaient pas assez riches pour posséder des esclaves, alors beaucoup de tâches lui revenaient et parfois des fermiers voisins n’hésitaient pas à le maltraiter de la même façon que d’autres esclaves qu’ils possédaient. Maintenant il se vengeait et profitait à son tour de sa puissance. Il suffisait juste que le seigneur Fenzil remarque lui aussi cette puissance. Mais il devait rester sur ses gardes, empiéter sur le territoire de Savvir Phen d’entrée n’était pas une très bonne idée. Mais se montrer supérieur à Arthat devrait être faisable et sans trop de dangers… Le reste viendrait ensuite naturellement. Peut être d’autres moyens étaient possibles, après tout Savvir était une femme puissante, elle aurait peut être quelques atouts intéressants à lui offrir. Ressortant de ses pensées il dévisagea l’elfe, une lueur de jubilation dans le regard, Karth savourait ses premiers instants de puissance, au service d’un des tellement craints et respectés Mages Rouges de Thay.
|
|
|
|
|
|
|
|
Soeur des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Omsath mit quelques instants a s'habituer à la clarté extérieure. Depuis qu'elle avait été " rachetée " elle avait passée la majorité du temps parquée dans une pièce sombre aux côtés d'autres femmes. La prêtresse était consciente que les esclavagistes qui la détenaient n'auraient aucune pitié pour elle et la vendraient au plus offrant. ¤ Quoi de plus humiliant que d'être traitée ainsi? J'ai déjà été vendue une fois et cette situation est en passe de se reproduire. Mon cas pourrait difficilement être plus critique et désespéré. ¤
Sommée par Frolamin de la Compagnie des Marches de trouver une arme magique, Omsath s'était vue séparée des autres agents en se faisant capturer tout comme le gnome Fillow. Elle ne savait pas ce qu'il était advenu de lui mais se doutait que son cas ne devait pas être beaucoup plus enviable que le sien. Délestée de son équipement et de ses armes, Omsath se sentait aussi nue que si elle ne portait pas les tuniques que lui avaient fournis les trafiquants de chair humaine. Il faut dire que celles-ci ne lui couvraient que le strict minimum et ne lui permettaient pas de dissimuler les courbes de son corps face aux yeux avides des hommes situés dans les gradins. Voir une esclave être passée à tabac au milieu de l'estrade déstabilisa encore un peu plus Omsath. ¤ Il faut absolument que je trouve un moyen d'échapper à cet endroit afin de pouvoir mener à bien la mission qui m'a été confiée. Néanmoins, mon devoir est de protéger les faibles et je ne peux décidément pas me résoudre à laisser mes compagnons d'infortune être vendus comme du bétail. Celà reviendrait à les condamner à mort, ou pire, à une servitude dont seule la mort pourrait les délivrer. ¤
Ayant comme tout habitant des Royaumes entendue parler de la cruautée légendaire du peuple thayviens et de ses dirigeants zulkirs, la prêtresse se savait pratiquement condamnée. Tournant la tête elle reconnût la jeune femme qu'elle avait remarquée dans la pièce où elles étaient détenues. Celle ci avait les traits tellements fins qu'elle devait certainement être d'ascendance elfique. Cependant elle n'avait pas l'allure d'une simple fermière ou courtisane. ¤ C'est peut-être une guerrière ou une rodeuse... Peut importe de toute façon, elle ne pourra rien pour nous sortir de là... ¤
Trahissez moi et même vos prières n'empêcheront pas mon courroux de s'abattre sur vous
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Molosse
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Le rôdeur regarda la scène dans son ensemble et fut frapper de constater que les seuls nains « libre » étaient la prêtresse et lui-même. Il aperçu quelque regard en leur direction et comprit qu’ils étaient surveillé depuis leur arrivé dans la ville. Il fut d’autant plus admiratif de la façon dont Gunlann avait récupéré la carte. Poussant plus avant son observation, il s’aperçu du nombre de garde et de l’omniprésence des mages rouges.
-A coeur vaillant rien d'impossible dit Baltanin à la belle Gunlann avec un sourire qui ne trahissait en rien le malaise qu’il ressentait depuis son entré dans la ville. Mais là tu joue avec le feu. Même si la vue des conditions de ces pauvres herses me révulse, je ne pense pas qu’une simple diversion puisse nous permettre de tous les libérer. Surtout si c’est l’un de nous qui la déclenchons.
Jetant un regard furtif à leur compagnon, Batlanin était certain que sa présence en ces lieux devait le torturé mentalement et que l’idée de déclencher une bagarre avec un thayen devait le combler de joie.
-Avant de faire un acte de folie, essayons de voir si nous pouvons trouver des alliés potentiels et accessoirement trouver Omsath et fillow. l’éclat de voie d’un garde du corps attira son attention,le rôdeur réalisa alors que l’humain avait interpellé un elfe.
¤ Un elfe, ici, humm voila qui pourrait être intéressant.¤ Chassant l’idée folle qu’il venait d’avoir à propos d’elfe travaillant comme larbin dans les mines, il examina plus avant l’humain et fut frapper de la ressemblance des traits avec leur compagnon. Désignant du menton l’humain, justement, en voila un qui pourrait nous aider malgré lui. et Baltanin eu un sourire carnassier.
¤ Le tous c’est de savoir comment le faire agir dans notre intérêt.¤
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
¤ Quel est donc ce nouveau rêve ? Pourquoi suis-je ici ? Est-ce cela un cauchemar ? ¤ Un claquement de fouet sortit Daleto de son errance. Titubant sur l’estrade devant cette foule nombreuse qui ne cessait de le scruter, il se sentait ivre, lui qui n’avait pourtant jamais bu.
Dans un effort qui lui sembla presque surhumain, il joignit ses mains et souleva les lourds cercles de fer pesant sur ses frêles poignets jusqu’à son visage pour dégager ses yeux et ainsi être témoin de son destin. L’aveuglement du soleil lui provoqua une sensation de vertige accentuée par le bruit de la foule, les claquements du fouet, les cliquetis métalliques de ses chaînes, le brouhaha infernal dans sa tête… Il sentit son corps se dérober sous son poids, mais repris équilibre de justesse, surpris d'entendre les battements de son cœur. ¤ Si je tombe, je suis perdu … on n’achète pas un esclave faible, on le donne en pâture aux chiens … ¤ Ses yeux finirent par s’habituer à cette lueur du jour, autrefois si douce, aujourd’hui si agressive après tant de temps passé dans les ténèbres. Son camarade d’infortune, qui les derniers jours l’avait aidé à ne pas succomber aux coups et à la fatigue, semblait avoir perdu toute force de résister à ce destin si cruel. Daleto se pencha vers lui et lui murmura : « Garde courage l’ami et redresse toi, ici c’est ta liberté qu’on assassine, pas ta fierté. » Ses mots lui rappelèrent qu’il aimait la liberté et était maintenant persuadé, que c’est au moment où l’on perd une chose, qu’on se rend compte à quel point elle nous était chère.
Malgré le vacarme ambiant, il entendit une voix venant de la foule qui s’adressait à lui. D’abord il fit semblant de ne pas l’avoir entendu et ne jeta qu’un regard furtif dans la direction de l’interjection, puis il se rappela quelle punition lui avait valu ce type de comportement la fois précédente, les coups de fouet déchirant la peau et la longue souffrance de la sueur acide coulant sur ses plaies sanguinolentes qui prolongeait la torture indéfiniment. Il regarda de nouveau l’homme en question qui escortait une personne richement vêtue, Daleto se rendit compte qu’on s’intéressait à lui et que la fin de la torture était proche. Il avança le plus possible, très vite retenu par la lourde carcasse de son compagnon sans âme.¤ … …¤
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
La vue de Lyaël était trouble alors que la lumière parvint jusqu'à ses yeux habitués alors à l’obscurité. Alors que dans un vain effort elle tenta de se passer les mains sur le visage, les lourdes chaînes et les bracelets de fer qui la reliaient aux autres femmes lui rappelèrent que même ce droit le plus basique lui était refusé. Elle eut envie de pleurer de rage, elle qui était partit de sa contré natale pour fuir des gens malhonnête, pour trouver le bonheur près des elfes, la voila arrivé dans un endroit pire encore que ce que la mort aurait pu lui apporté. Ce n’était pas du tout sa conception du voyage pour trouver ses cousins… Elle avala sa salive, retenant ainsi ses larmes encore quelques temps, comme si c’était sa fierté qui repassa par sa gorge. Il n’était guère le moment de se faire remarquer. Les hommes au crâne rasé regardait dans sa avec une perversion telle qu’elle eut envie de vomir. Ils semblaient tous important, entouré de plusieurs gardes… Ce faire choisir par l’un d’eux semblait la seule alternative valable pour l’instant… Elle allait devoir se vendre… pour mieux filer après… Bien sur, ce plan était des plus mal préparé possible, mais elle n’avait pas d’autre choix… puis la vue de la jeune fille sur la scène, battue, humiliée… son âme ne supportait pas de voir un traitement pareil, elle ne pouvait fuir sans les autres, pas comme ça… Que faire ? Prendre un acheteur en otage ? Et si ils s’en moquaient ? Si ils n’étaient pas si importants… Elle ne craignait pas pour sa vie, enfin, plus maintenant, mais pour celle des autres femmes, attachée, presque dévêtue…
Sa tête lui faisait un mal de chien, aucune idée, sans risque, et avec un potentiel de réussite normal ne lui venait à l’esprit… Alors que sont tour allait bientôt venir, elle entendit des paroles elfiques… si douce à ses oreilles. Avec le brouhaha ambiant, elle ne pu entendre la teneur exacte du message, mais il était clair que c’était un esclave qui les prononçais. « … » Elle répéta cela quelques fois, comme un mantra sacré pour libéré ses liens… rien ne se passa, mais cela ne l’étonna aucunement. Mais le simple fait d’avoir entendu la langue lui donna du baume au cœur. Elle sentait qu’elle n’avait aucun regret à se sacrifier pour sauver les autres dorénavant. Ses poings se serrèrent avec détermination. Le tout était de se servir de ces chaînes, comme arme pour étrangler quelqu’un, sans embarquer les autres filles… elle allait devoir s’approcher où se faire approcher…
Le désespoir guidait ses pensés et elle espérait encore trouver une autre alternative…
|
|
|
|
|
|
|
|
Soeur des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Omsath ne savait plus où donner de la tête. Les vendeurs vantaient leurs "marchandises" auprès de "clients" toujours plus nombreux et plus que jamais motivés à acquérir un esclave humain. La foule faisait un bruit infernal, mélange de cris, de discussion, de bruits de pas ou encore de bousculades. La prêtresse s'avisa alors qu'il n'y avait pas seulement des esclaves de sexe féminin mais également des hommes qui étaient attachés à leurs côtés. Ces derniers ne semblaient pas en meilleur état qu'elles d'ailleurs, mais ceci ne la rassura pas pour autant. Elle entendit vaguement une esclave parler mais celle-ci s'exprimait en elfique ou dans quelque autre langue dont elle ne comprenait pas le sens. Elle se rendit compte à la réaction de la prisonnière qu'elle avait remarquée précédemment que cette dernière semblait avoir compris le message. ¤ Cela confirme bien ce que je pensais. Ce doit être une demi-elfe. Il faudrait que j'essaye de parler discrètement avec elle pour voir quelle est sa position par rapport à notre situation. ¤
Levant les yeux Omsath nota qu'un elfe aux cheveux dorés semblait particulièrement intéresser un véritable colosse. L'humain avait la peau sombre, les cheveux rasés,une petite barbe et un tatouage aux motifs complexes sur le front. Son regard parlait pour lui...c'était un être qui exsudait le mal par tous les pores de sa peau. Son physique de brute confirmait indubitablement cette constation. ¤ Cet homme doît être à la solde de quelque personnalité importante de cette ville. On a l'impression qu'il pourrait écraser ce pauvre elfe d'une seule main si l'envie lui en prenait. ¤
Se rapprochant discrètement de la demi-elfe, la jeune femme l'entendit vaguement ressasser une sorte de prière dont elle ne comprenait une nouvelle fois pas le moindre mot. Tournant la tête dans la direction de cette dernière elle lui demanda en murmurant assez fort pour que celle-ci puisse l'entendre : - Je suis Omsath, prêtresse du Vigilant. Je ne compte pas me résigner à mon sort et être vendue comme un vulgaire morceau de viande. Tu ne me parraît pas dépourvue de ressource, c'est pourquoi je te demande si tu as une idée qui pourraît nous permettre de nous évader de cet endroit maudit.
Baissant la tête afin de se faire la plus discrète possible vis à vis des acheteurs potentiels la jeune femme attendit la réponse de la captive en espérant que celle-ci avait entendue et comprise ses paroles.
Trahissez moi et même vos prières n'empêcheront pas mon courroux de s'abattre sur vous
|
|
|
|
|
|
|
|
Novice
Chambre 31
1 gemme
|
|
|
n sourire parut sur le visage de Gunlann qui y était peu habitué. Pour la première fois de sa vie, le mot "feu" et ses synonymes ne l’avaient pas fait sursauté lorsque Baltanin l'avait prononcé. Mieux elle pouvait même y penser sans avoir l'impression de souffrir. Elle fit alors ce qu'elle faisait toujours dans les situations tendues, elle se lança un défi. Un jour, et bientôt même elle saurait domestiquer le feu. Cette pensée la rasséréna. Elle se tourna alors vers le nain. -Excuses-moi Baltanin, je me suis laissée emporter. Il est clair que mon plan n'a aucune chance de marcher. Cependant, voir ces personnes réduites en esclavage me donne envie de vomir. Je te jure que ces maudits Thayens vont le payer et cher encore. Et quand Gunlann faisait une promesse, elle l'honorait ou elle n'en ferait plus d'autre tant que ce ne serait pas fait. Ceci la poussa à se fixer un autre défi à plus longue échéance. Elle avait informé Frolamin avant son départ de son souhait d'un jour diriger une phalange de la Compagnie des Marches. Et elle se promit à elle même que le jour où elle aurait enfin ce pouvoir politique, une armée viendrait anéantir ces damnés mages rouges pour rendre ces terres à leur vrais propriétaires rashéménis.-Mais j'ai peut être une idée moins dangereuse. Nous allons attendre qu'Omsath soit vendue, cela arrivera nécessairement vu l'intérêt que semble lui porter le "public". Ensuite, il nous faudra suivre cet acheteur jusqu'à un endroit où nous pourrons négocier avec lui un moyen de rachat d'Omsath. Je suis prêt à faire n'importe quoi. Et en plus nous aurons besoin d'un autochtone riche et puissant pour acquérir l'objet de notre mission: seul les chefs mages rouges ont à leur disposition une Flammelance. Il nous faut donc attendre. Et Naskyrien, pourrait-tu essayer de repérer un autre rashéméni, nous pourrions avoir besoin de l'aide de tes camarades pour notre mission. [Nain]Puisse Ulutiu couronner de succès nos tentatives.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark) Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Une émanation de force et de pouvoir se dégageait du barbare Rashémi. Il faut dire qu’il n’était accompagné que de deux nains lui arrivant à la taille. Atteignant quand même les 1m 90, sa carrure n’était en effet pas des plus impressionnantes.
Une armure de cuir cloutée aux motifs ésotériques sauvages recouvrait son torse. Des chaînes d’anneaux argentés, dorés ou de cuir tanné ornaient ses longs cheveux blonds qui retombaient en mèches emmêlées jusqu’aux reins. Ces «lockss», comme il les appelait, étaient un héritage culturel de son village natal où entretenir la chevelure signifiait perte de force et de vitalité , alors que laisser la nature ainsi opérer prouvait un acte de soumission pour ce peuple pourtant farouche et fier.
Naskyrien regarda les deux nains avec qui il faisait équipe pour cette première mission puis les nombreux gardes et mages qui gardaient la place.
¤ Par Sunie, je ne sais pas qui de nous trois est le plus repérable. Pour ce qui est de discrétion, on peut difficilement faire pire. Moi qui voulait de l’aventure, je crois que je vais être servi.¤
Il regarda également les esclaves et Omsath enfin retrouvée. Le barbare ne put s’empêcher d’observer les formes de la prêtresse.
¤ Pas aussi belle que Sanidra… mais quand même, un acheteur devrait vite se présenter .¤
Il en profita pour regarder les autres esclaves dont une femme à coté d’Omsath et un elfe aux cheveux dorés. Il aperçut alors un visage Rashémi, enfin Thay, aux cheveux rasés qu’il avait déjà observé lors d’une simple escorte caravanière il y a quelques semaines.
Alors qu'il écoutait les deux nains tergiverser, il se pencha le plus discrètement possible vers eux et dit à voix basse en commun :
- Ca ne m’étonnerait pas que ces [« censuré » en dialecte Rashémi] rouges aient la possibilité de nous écouter, même de loin.
Après une petite pause où il essaya tant bien que mal de voir s’ils n’étaient pas observés, feignant d’être charmé par tout ce qui l’entourait, il continua de la même manière, un sourire forcé aux lèvres :
- Je trouve moi aussi que ton premier plan est le meilleur ... pour rejoindre le camp des prisonniers.
Puis, regardant l’un des gardes Gnolls , d’un air se voulant admiratif, il reprit :
- Je suis d'accord pour attendre qu'elle soit vendue. Sinon, saches, Gunlann, que les Rashémis d'ici sont loin d'être mes camarades. J'en vois d'ailleurs un en train de parler à un esclave elfe... Je l’ai déjà vu, un mercenaire à qui je ne donnerais pas ma confiance. Néanmoins je vais m’approcher de lui . Restez plutôt en arrière, et soyez vigilants.
Puis, à plus haute voix, voulant paraître naturel :
- Ah que cette place est typique, grouillante d'activités, de couleurs… comme c'est pittoresque !!
Il s’approcha alors du groupe d’esclaves. Il faisait pour le moment semblant de ne pas apercevoir le Rashémi. Il se donnait un air de barbare admiratif devant la civilisation et les marchandises exposées. Il essaya de croiser également les yeux de la prêtresse pour qu'elle se calme et reprenne confiance.
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|