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L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Chapitre I : La Cité des Hommes
écrit le : Samedi 15 Juillet 2017 à 16h48 par Phineas
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Zaxiah, Quarante-Deux et Nia

Alors ils partirent vers le sud. Le gnome allait plutôt partir vers l'Est. Après tout, ce qui ressemblait le plus à un temple s'approchant du culte d'Urdlen était celui de Malar, et ce sanctuaire se trouvait... dans la Haute-Ville.

Le trio descendit longuement la longue route vers le port. Ils ne pouvaient qu'être perdus. Zaxiah avait passée des années enfermée dans un monastère, Nia n'avait jamais quitté les routes depuis qu'il était sortit de sa jungle et Quarante-Deux était peu ou prou le seul de son espèce à vagabonder, de ce qu'il en savait. Et là autour d'eux s'alignaient des étals et des magasins, des milliers de personnes, humains en majorité mais aussi quelques halfelins et demis-elfes, passaient à coté d'eux en permanence. La garde patrouillait avec discipline mais sans gêner la vie de la cité et pour le moment, ils ne les embêtèrent pas. Le bruit ambiant pourrait presque les gêner tant la rumeur de la ville changeait de la tranquillité de la campagne qu'ils avaient traversés ces derniers jours.

Au loin, l'industrieuse musique des chantiers navals leur parvenait lorsqu'ils passaient dans un coin un peu moins bondé. Mais, en suivant les souvenirs de Zaxiah, ils s'éloignèrent peu à peu de ce sourd bruit de fond pour le remplacer par un autre : la mer qui s'écrase contre la grève, les cris des dockers, le craquement des coques et les sifflements de poulie. Après avoir longé un quartier qui semblait moins en forme que les autres, ils atterrirent sur le port. Là, l'ambiance était différente, gros bras, chariots chargés de marchandises brutes et menuisiers de la navale qui se pressaient avec leurs assistants sur les quais où étaient déjà suspendus dans un acrobatique équilibres sur les cotés des coques. Les coques d’immenses galères marchandes aux couleurs de différentes nations de l'Ouest ou ultra-marines. L'Amn avait beau être connue pour être la nation des marchands, elle n'avait pas de façade sur la Mer des Étoiles. Alors le Cormyr n'était pas en reste. Ici arrivait beaucoup d'ivoire, certes, mais aussi les merveilles du Kara-Tur, du Thesk, les secrets de Thay ou l'exotisme du Turmish et du Chondath. Et le port était conçu en conséquence, au loin à l'Ouest, les chantiers navals travaillaient d’arrache-pied, un port un peu plus particulier que Zaxiah se souvint comme étant sous le contrôle des grands courtiers de la ville accueillaient les vaisseaux les plus luxueux, pendant qu'à l'Est, la jeune femme vit enfin un vrai indice sur sa destination : les hauts murs de pierre massive de ses souvenirs.

Ils longèrent longuement le port et, enfin, arrivèrent presque à l'ombre des remparts du port militaire. La sorcière décida de remonter un peu vers le nord, passant devant quelques manoirs plus ou moins délabrés mais rien qui ne réveilla son épiphanie. Ils entrèrent dans un quartier étonnamment silencieux, mais qui ne lui disait rien. Le trio tourna longuement dans le coin jusqu'à ce que, après être passé trois fois devant, Zaxiah s'arrêta devant un manoir de taille moyenne, donnant directement sur la rue mais bénéficiant d'un jardin conséquent sur les cotés et l'arrière. Cela faisait trois fois qu'elle passait devant mais elle n'avait pas encore saisit et pour cause : le manoir de brique, de granit et de chêne qu'elle avait connue dans son enfance n'était plus qu'une ruine. Ils pouvaient voir d'ici les trous dans le toit d'ardoise, et des planches couvraient les fenêtres les plus hautes. Le rez de chaussée et le premier étage semblaient en meilleur état, mais de peu. La majestueuse porte de merisier qui faisait l'entrée avait été remplacée depuis longtemps par une lourde porte de métal, et une simple pancarte sur le coté des deux marches qui permettaient d'accéder à l'entrée indiquait :


Entrepôt privé - Société de négoce de Ravalon
Défense d'entrer


Sous la pancarte, un vieux parchemins avait été placardé, transcription du décision du tribunal, cédant la demeure des Grimaldius, dits "disparus" au plus offrant, pendant une enchère trois ans plus tôt, et ce au profit du Trésor.



user posted image


Xanthos

L'hirsute disciple d'Urdlen pris le chemin opposé. Après tout, le trio serait bien capable de se débrouiller seul, et lui devait en savoir plus sur l'organisation religieuse du coin. Contrairement à d'autres, la ville n'était pas avare en renseignements géographiques. Un haut pilier supportait de nombreux panneaux indiquant les différents lieux importants. Il prit donc l'un des grands axes et monta vers la haute-ville. A mesure qu'il avançait il ne pouvait qu'observer les changement architecturaux. Si le quartier qu'il quittait semblait loin d'être pauvre, ici les demeures semblaient d'un luxe évident, ostentatoire même. De l'ivoire décorait les paliers, les pierres étaient lisses et régulièrement nettoyées et une grande partie des résidences étaient entourées d'un minimum de jardin. Ici, la garde civile était remplacée par la garde royale, et celle ci était essentiellement constituée de Dragons Pourpres. Les célèbres chevaliers en armure violette passaient régulièrement et se faisait de plus en plus présent à mesure qu'il se rapprochait des alentours du Palais Royal. La forteresse de la dynastie royale, le gnome l'avait déjà entr'aperçue sur la route, tant était fréquents les représentations picturales du somptueux édifice. Séparé du commun par les jardins d'un coté et un lac de l'autre, le château en lui même était un fort solide qui d'année en année avait été embellie, se recouvrant d'oriflammes pourpre et des fenêtres en verre cristallin formait comme des points lumineux sur la façade de pierre. Si de nombreux nobles passaient régulièrement les vantaux des jardins, le commun était, dans l'ensemble, conservé à l'extérieur.

Ce fut d'ailleurs pour le gnome l'occasion d'en apprendre un peu plus sur les coutumes locales vis à vis de la noblesse. Le commun s'arrêtait et inclinait la tête au passage de la noblesse, du moins quand la noblesse était évidente. Et la petite noblesse se feignait d'une révérence en rencontrant les familles les plus influentes. Il y avait fort à parier qu'il ne fallait mieux pas trop tremper la dans le délit de lèse-noblesse dans les environs.

Il continua cependant à remonter la rue sans anicroches, passant devant de nombreuses riches demeures. Les plus grands nobles semblaient tous avoir un manoir dans le quartier et rivalisait d'audace dans l'affichage de leurs richesses. Du moins c'est ce qui lui semblait en passant dans cette rue bordée au sud des jardins royaux. Il passa devant une demeure qui semblait pourtant un peu moins bien entretenue et assez vide, qui dénotait avec l'entourage, quoique n'étant pas tout de même dans un état de décrépitude avancé.

Et enfin, il arriva au bout de sa route. A sa droite s'élevait le sanctuaire du Seigneur des Bêtes. Chasseurs, soldats et même quelques marchands sortaient et entrait. La bâtisse était étonnamment... propre, quand on pensait au genre de culte qu'entreprenait les disciples de Malar. Mais Xanthos continua plus avant, et à l'angle d'un autre grand axe au bout duquel il apercevait une autre porte, il s'arrêta devant le temple local de Tempus.

Le temple du Seigneur des Batailles était fait d'un granit gris tirant sur le noir, ornés de symboles en acier et un drapeau de cuir noir soutenait le symbole du dieu : un bouclier flamboyant encadrant une épée. Le temple était autrement plus visité que le précédent, tout les soldats, guerriers, marins militaires et autres y passait. Il semblait riche, ce qui n'avait rien d'étonnant dans la capitale d'un royaume perpétuellement en guerre, mais n'était pourtant pas si massif. Mais le gnome le savait : les bastions de Tempus étaient moins fait pour être somptueux que solide. Et une forteresse trop large était toujours moins facile à défendre.

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écrit le : Samedi 15 Juillet 2017 à 18h38 par Ashura
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Sa première réaction avait été le choc. La découverte lui fit l’effet d’un violent coup dans l’estomac. Elle avait le visage décomposé. L’épuisement. Elle dut chercher son souffle, comme si elle venait de gravir une colline au pas de course. Zaxiah ferma les yeux et s’obligea à prendre une profonde respiration. Elle ne pouvait se permettre de s’effondrer maintenant, alors que tant de choses l’attendaient. Elle considérait comme son devoir de veiller à l’héritage de ses parents, ses espoirs ne reposaient pas que sur une absurde convenance. Elle jeta un nouveau coup d’œil dépité au manoir. Plus lugubre que jamais, la bâtisse paraissait receler son lot de mystères. Elle sentit sa tension nerveuse croitre puis une soudaine bouffée de colère se mit à l'envahir. Elle s’imagina parcourir les couloirs boisés menant jusqu’à la bibliothèque, la pendule de son aïeul et de l’autre côté le bureau de père. Mais les portes scellées qui lui faisaient face, lui paraissaient hostiles. La frustration était à son paroxysme.

La sorcière au sang bleu soupira. Au lieu de répondre à ses questions, ses recherches n’avaient fait qu’en susciter d’autres. Que c'était-il passé durant ces dernières années? Où se trouvait sa famille ? Les actes de mariages et les certificats de naissances se trouvaient ils encore à l’intérieur ? Les années d’études de son grand-père étaient restées à leur place ? Comment son père, qui avait toutes ces années fustigé son propre parent au sujet de l’entretien de son héritage, avait-il pu laisser leur refuge se dégrader ainsi ?

Elle ne sut combien de temps elle resta là, figée devant la demeure, à contempler les vestiges de son lignage. A tâcher d’appréhender l’incroyable réalité.


Repoussant ses frustrations, elle fit volte-face et leva une nouvelle fois les yeux vers la maison. Elle avait toujours du mal à croire que personne n’était présent pour l’accueillir. Ainsi, s’était-elle dit, elle aurait un endroit où se réfugier et discuter tranquillement après la lecture des archives familiales. Elle ne croyait pas à un miracle en matière d’hospitalité. Cela dit, la désillusion était immense.

- Normalement, si un légataire refuse un héritage, ce qui ne se produit que rarement, le legs passe à un descendant et quand l’héritier est introuvable. Les manoirs finissent comme propriété de la couronne… ou de l’adjudicataire le plus généreux.

Des pensées inopportunes lui emplissaient l’esprit. Dans sa tête, tout se mélangeait. Il fallait désormais revendiquer son héritage, affirmer au monde que le destin n’avait pas englouti tous les Grimaldius.

- …Fieffés charognards, lâcha-t-elle sèchement. Me voilà contrainte à me plonger dans les supplices de l’administration Cormyrienne.


 
 
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écrit le : Jeudi 20 Juillet 2017 à 01h18 par Urgoll Brisburn
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Chaton n'arrivait pas à se lasser de toutes ces nouveautés. Heureusement d'ailleurs, parce qu'il aurait fini par tuer quelque chose autrement. Que les souris marchaient lentement ! Et parfois sans regarder où elles allaient ! Il avait dû plusieurs fois s'écarter prestement pour éviter de rentrer dans l'une d'elle et chaque nouvelle occurrence entamait un peu plus sa bonne volonté.
Mais c'était beau, c'était intéressant, ça fourmillait de choses.
Donc ça méritait un peu de patience.


¤Cet endroit est parfait pour repérer des proies... Celui-ci impeccable pour s'en débarrasser... Oooh, et là je pourrais m'acheter un poisson pour la pause !¤

Malgré tout quand leur guide se mit à tourner un peu en rond sa patience se mit à chuter en flèche.

¤Oui bon on a déjà vu tout ça, quand est-ce qu'on retourne vers les coins sympas ? c'est moche par ici...¤

Il s'avéra que la bâtisse la plus moche du lot était finalement leur destination. Mais les propos de la jeune souris ainsi que la paperasse accrochée au mur n'était pas fabuleusement explicite.

-Doooonc... c'est ça notre terrier ?

En y regardant de plus près, c'était tout à fait le gendre d'endroit discret qu'il leur fallait. Et avec un peu de retapage ça pouvait même donner quelque chose d'étanche.

-Si tu parles d'administration j'imagine qu'il y en a pour un bout de temps non ? Du coup ça te dérange si on essaye de jeter un œil à l'intérieur avant ? Autant savoir si ça en vaut la peine.

D'une démarche flâneuse, et sans attendre la réponse, il se mit à faire le tour de la bâtisse en observant tantôt les murs et tantôt les alentours. Le mot "entrepôt" signifiait que l'endroit était désormais utilisé pour stocker des biens, et il semblait évident que les nouveaux propriétaires n'avaient pas envie de se faire piller. Pour rentrer il allait falloir passer par le haut... si possible. Tout dépendait de l'état du mur et des fenêtres. Un mur de brique "bien" entretenu ne laisserait pas à chaton les prises suffisantes pour se hisser jusqu'au toit. Avec un peu d'élan il pouvait aisément sauter jusqu'aux fenêtre du premier étage, mais les fenêtres du premier étage semblaient toutes condamnées. Enfin il pouvait aussi se contenter de lancer son grappin sur le toit jusqu'à ce qu'il se cale correctement, la rue était assez bruyante pour que ça ne se remarque pas... à condition qu'il y ai un trou ou une protubérance à portée.

Dans tous les cas il commençait déjà à retirer ses gants. La perspective d'un peu d'action l'excitait.


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écrit le : Dimanche 23 Juillet 2017 à 16h09 par Nelac
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La ville vivait tranquillement, sans se soucier des gredins qui venaient d'entrer dans ses murs. Le faux homme regardait les vrais s’échiner à travailler toute la journée pour pouvoir gagner de quoi se nourrir et guère plus, alors que lui fonctionnait seul grâce à l’ingéniosité et le talent de son maître. Ils semblaient omniprésent ici, plus encore que partout ailleurs où il était passé jusqu'à aujourd'hui. Où qu'il tourne la tête, il avait au moins un humain en vue, et généralement plusieurs, sans compter les autres humanoïdes qui se trouvaient dans les environs, tous occupés à des tâches variées.
Suivant la vénérable Zaxiah, la dame pourtant bien jeune parmi les siens avaient vécu plusieurs vies comme la sienne, Quanrante-deux se retrouva dans un quartier plus calme, où ils purent voir l'ancienne demeure de la dame, qui tirait une sale tête, il fallait le dire, ce que ne manqua pas de faire le psion :


- J'ai l'impression qu'elle n'est pas sous son meilleur état. Après, ça reste un toit. Si tu penses qu'on peut rester là ce soir, dès que tu en auras fini avec ton administration, annonçait-il, candide, alors que Nia annonçait que cela allait leur prendre du temps. Non, tu penses que ça va durer longtemps ? Pour quelle raison, c'est sa maison après tout ? demanda-t-il, n'ayant connu de l'administration gnome que sa partie horrible, et non sa partie barbante.

Le chat sortant sa corde et son grappin, il lui proposa son aide, sans préciser exactement comment :


- Tu veux que je l'accroche ?

il était capable de faire apparaître pour quelques secondes une créature volante, c'était peu de temps certes, mais largement assez pour que cette dernière vole et accroche le grappin sans avoir besoin de jeter le métal d'une manière à ce qu'il puisse leur retomber dessus, il était juste dommage que cette dernière soit trop petite pour réussir à le transporter.



Les rois peuvent changer les lois des hommes à leur bon plaisir. En quoi les lois de la nature sont-elles différentes ?

Points psis : 14/18
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écrit le : Dimanche 23 Juillet 2017 à 21h40 par Urgoll Brisburn
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-Les s... humains adoooorent perdre leur temps en parlotte inutile et en règles absurdes. C'est peut-être sa maison mais si quelqu'un "d'important" a un doute sur le sujet il faudra des jours entiers pour le contacter, discuter, rediscuter et remplir des tas de papiers pour avoir ne serait-ce que l'espoir de rétablir ses droits "dans les règles". Enfin il parait. C'est bien ça Zaxia ?

L'enseignement qu'avait reçu Nia sur le sujet avait été assez complet, la vieille souris insistant que c'était là un point essentielle de leur société. Mais pour complet qu'il fût il n'en demeurait pas moins théorique, et lui-même avait malgré tout du mal à croire qu'on puisse passer plus de deux jours sur une histoire pareille. Cela étant la proposition du forgelier effaça les autres préoccupations de son esprit.

-Mais très volontiers ! répondit aussitôt Chaton.

Il allait déjà avoir une démonstration des capacités de l'étrange être de métal ! Voilà qui valait la peine de remettre l'exercice physique à plus tard. Le félin s'empressa de sortir son matériel de sa sacoche pour le remettre à Quarante-deux.
Ce faisant il ne pouvait s'empêcher de se demander comment la créature allait s'y prendre.


¤Est-ce qu'il a des ailes cachées dans le dos ? Ou des propulseurs dans les jambes ?¤

La moustache frétillante, Chaton essayait de percer du regard l'accoutrement de son camarade pour tenter de deviner d'où allait sortir la surprise.

¤Oh je sais ! Je parie que c'est un bras extensible !¤

-Fais-nous voir ce que tu sais faire Quantun !


 
 
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écrit le : Dimanche 23 Juillet 2017 à 22h13 par Phineas
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Zaxiah, Quarante-Deux et Nia

Il avait fallu moins de deux heures avant que ces presque fieffés salauds ne commettent leur premier délit. Passant derrière la bâtisse, le forgelier et l'homme-chat découvrir un jardin que l'on aurait pu qualifier de parc. Des années plutôt il était en effet fort probable que l'on puisse voir le mur militaire qu'ils avaient aperçu en venant depuis les fourrés. Mais un bâtiment clairement plus neuf que celui dans lequel ils allaient tenter de pénétrer les empêchaient maintenant d'avoir une vision sur la rue. C'était donc un petit parc, dans lequel était entassé de larges boites en bois, toutes marquées au fer d'un espadon frétillant, qui s'étala devant eux. Le tout, encadré des bâtisses voisines, desquelles on pouvait distingués quelques fenêtres mais à travers lesquels on ne décelait guère d'activité, quand elles n'étaient carrément obstruées par des rideaux.

En conséquence, l'espace était silencieux, et étonnement frais.

Il n'y avait pas de porte à l'arrière, et la totalité des fenêtres étaient non pas barrées, mais murées. On avait gardé un semblant de vie pour les regards de la rue, mais cela ne servait à rien à l'intérieur. Sans un marteau, ou de la magie, inutile de songer à passer par là, par contre c'était autrement plus discret quand il s'agissait de grimper sur le toit.

Quarante-Deux fit donc ce qu'il avait proposé. Concentrant ses pouvoirs mécano-mentaux, il puisa un peu d'ectoplasme dans le plan astral et le modela dans sa réalité. Devant eux, l'énergie pâle et visqueuse forma bientôt un erzatz de gnome décrépit au regard vide et arborant deux ailes battantes à l'allure étonnamment fonctionnelle. Le forgelier plaça le grappin dans les mains de la petite créature et lui ordonna d'agir selon le directives du félin.
La création grimpa jusqu'au toit, et avec bien plus d'efficacité sans doute que n'aurait pu le faire Nia, s'arrima solidement à une partie découverte de la charpente. Tendue, la corde était maintenant d'une aide admirable.

Le ninja put donc commençer à grimper. Il avait tout le loisir de prendre son temps, et il n'y avait donc pas de raison qu'il chute. Le mur de pierre ainsi que ses épais coussinet lui promettait une ascension des plus discrète mais il se figea pourtant alors qu'il était à mi-chemin. Au milieu du mur, à coté de l'une des fenêtre murée (de briques moins épaisses que le reste) il fut attiré par un bruit. Il sauta sur le coté jusqu'à pouvoir coller son oreille contre la brique.

Et il entendit. Pas distinctement, pas assez bien pour comprendre la conversation. Mais le timbre, la tonalité, la vitesse, l'accent...

Il y avait des souris dans sa future chatière.


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écrit le : Lundi 24 Juillet 2017 à 00h25 par Ashura
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Les mâchoires bloquées, elle considérait fixement la bâtisse. Toujours figée face aux vestiges délabrés de son ancienne demeure, sa volonté mise à rude épreuve devant ce coup du sort, la sorcière tentait désespérément de déceler une lueur d’espoir à travers les flots de mauvaises nouvelles qui s’accumulaient. Les rouages de son esprit en vinrent à penser à son père et à sa soudaine disparition. Les intérêts de la famille Grimaldius avaient flétris tel le précieux bourgeon esseulé dans un jardin en friche. Il n’y avait plus rien, ni servants, ni prestige, ni confort. La sorcière avait ruminé sa peine avec tant d’hardiesse à l’encontre de son géniteur, qu’elle avait oubliée de s’inquiéter de sa situation. Elle avait imaginé précisément le ton des reproches qu’elle lui aurait délivré à leur rencontre avec la précision d'une pièce de théâtre. Mais il n’y avait personne pour l’accueillir au sein de la demeure Grimaldius.
Une visite au caveau familial aurait le mérite de m’assurer que la liste de mes ancêtres ne s’est pas alourdie, songea silencieusement la jeune femme.

La voix du chaton vint extirper la sorcière de ses pensées. Le fauve prenait des initiatives avant même qu’elle n’ait pu s’exprimer, déjà bien trop occupé à chercher un accès viable pour pénétrer par effraction dans sa demeure, Zaxiah n’eut pas le temps de l’en empêcher que déjà le dénommé Quentin venait l’appuyer de son aide. L’excès de zèle l’arrangeait bien à dire vrai. Elle se devait de savoir ce qu’il était finalement devenu de son foyer, savoir où était passé les meubles, le linge, l’argenterie, le vin et surtout, la bibliothèque de son aïeul. Elle devait connaitre la nature des activités du propriétaire pour envisager la suite des opérations et peut être le faire accuser d’un quelconque délit. Elle en revint au réflexions du chaton.


¤ Que peut bien connaitre une bête au périple que représente de l’administration Cormyrienne ? ¤

- Même réduite à l’état de taudis, ce bâtiment m’appartient, déclara-t-elle avec conviction. Cette demeure me revient de droit.
Il devrait y avoir une ouverture accessible depuis l’intérieur. Prends garde à ne croiser personne. Les marchandises appartiennent à autrui, les subalternes aussi. N'égratigne rien ni personne chaton.

Zaxiah fut brusquement saisie d’un doute au sujet de la perspective de dormir sous un pont.

¤ Une fois renseigné, nous envisagerons la suite. Il y a des chances que j’ai à m’annoncer aux administrations locales et que les démarches nécessites plusieurs jours… Effectivement. ¤

- Il n’est pas dit que nous passerons la nuit ici.

Elle se mit à rouler des yeux, cracha les derniers mots comme un son de dégoût puis se détourna de ses compagnons afin de les laisser se rendre utile. La sorcière décrivit quelques pas dans le jardin mal entretenu, souleva les pans de sa cape et prit position sur une grande souche. L’armure de cuir qu’elle avait revêtue pour le voyage lui lacerait toujours les cotes au niveau des coutures. La sorcière pesta à nouveau se rappelant de son inconfort. Son esprit tournait en rond, tel un rat poursuivant sa queue. Elle essaya de penser aux rares personnes qu’elle pourrait consulter afin de retrouver un semblant de dignité. Aussi loin qu'elle pouvait se souvenir, Larss, Rodrick et… Myrcellia, respectivement cocher, arboriste et nourrice avaient longtemps servis la maison, mais quels pouvaient bien être leurs noms de famille et où étaient-ils désormais? Joren était l’homme qui assistait son père dans ses affaires. Certainement son comptable, sans aucun doute son employé. Cet homme devait connaitre l’état des entreprises. Il y avait aussi la famille Korja à laquelle Lhamia Grimaldius, sa grande tante, avait lié son sang. Les héritiers de cette famille d’artistes auraient peut-être la générosité de soutenir une lointaine cousine dans ses déboires. Le temple Oghmite aurait peut-être la sagesse de lui accorder de l’aide tant son grand-père, Varus Grimaldius, avait donné de sa personne dans l’intérêt des ordres du savoir. Dés qu'elle aurait une adresse, elle convoquerait ses personnes. Mais Zaxiah n’était pas sotte et elle savait pertinemment que ces gens restaient globalement des étrangers de faible influence. La mort dans l’âme, elle se mit à nouveau à pester intérieurement. Les perspectives d’avenir s’amenuisaient progressivement et son chagrin semblait un abîme sans fond.

Les pensées de la sorcière furent une nouvelle fois interrompues par l’un de ses compagnons. Les crépitements aux pâles éclats qui émanèrent de la créature mécanique se mirent soudainement à se matérialiser. C'est la deuxième fois qu'elle assistait à ce phénomène. Un petit être volant émana de la substance ectoplasmique et le grappin du chaton alla trouver une solide encoche au sommet du bâtiment. Zaxiah s’était trompée sur un point, aussi surprenant que cela puisse être, elle n’était plus vraiment seule. Maigre compensation, songea-t-elle.

La sorcière se releva en contemplant le félin jouer les funambules urbain, et décida d'aller analyser les caisses frappées d'un espadon qui jonchaient l'arrière cour de la demeure Grimaldius. Elle essaya de déduire un lien plus précis avec la Société de négoce "Ravalon". Ne voyant comment répondre à ses interrogations sans prendre la peine d'ouvrir les conteneurs, elle abandonna ses deux acolytes à leurs œuvres et se remit à marcher en direction de la porte d'entrée. Elle se planta devant les énormes battants et se mit à tambouriner de son petit poing.
Pour laisser libre cours au chaton, la sorcière prit l'initiative de détourner l'attention d'un éventuel gardien ou autres manutentionnaires. Les murs seuls d'un entrepôt ne suffisait certainement pas à alléger la conscience d'un entrepreneur et à cette heure avancée de la journée, la présence d'employer semblait être une option envisageable.


 
 
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écrit le : Mardi 25 Juillet 2017 à 18h54 par Ana N' Si
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robablement par déformation raciale, le gnome des forêts s'étaient toujours senti plus à l'aise dans les bois qu'en plein coeur d'une cité. Il n'y pouvait pas grand chose, il était plus taupe des champs que taupe des villes. Suzail ne faisait pas exception et était même plus abjecte qu'il ne s'y était attendu. Les rues étaient propres, les bâtiments rutilants, les jardins ordonnés, les passants obséquieux. Tous semblaient avoir oublier, ou essayer d'oublier pour le moins, qu'ils n'étaient que des tas de glaise destinés à redevenir poussière dans un avenir proche.

¤é¤

Ce spectacle donnait envie de vomir à Xanthos. Le besoin de rester discret était la seule chose qui l'empêchait de céder à cette tentation mais cela lui coûtait. Il devait faire des sacrifices s'il voulait remplir les objectifs de la Grande Taupe. À ce propos, le templs de Malar l'appelait et il hésita à entrer. Ses préceptes résonnaient avec ceux du Rampeur En-Dessous même si son intérêt pour les animaux excédait de beaucoup celui d'Urdlen. Mais, s'il fallait être honnète, les animaux avaient tendance à être beaucoup plus conscients de leur place.

Se forçant à appliquer son plan, le petit prêtre continua vers le temple de Tempus. N'ayant pas la force de mener les assauts de front, Xanthos se sentait moins d'affinité avec le Seigneur de la Guerre mais il ne pouvait nier le pouvoir destructif et libérateur des conflits orchestrés par Tempus. Il était aussi plus communément toléré les humains étant trop évidemment assoiffés de sang pour pouvoir nier l'attrait que les combats représentaient pour eux.


¤ éê ¤

Xanthos se dirigea vers les portes du temple. Ce n'était ni l'endroit ni le moment idéal pour prier mais la Grande Taupe n'était pas vraiment regardante sur l'observation d'une dévotion ordonnée. Si le gnome des forêts trouvait quelqu'un ou quelque chose digne d'être sacrifié à son maître, celui-ci serait satisfait quelque soit le lieux et le moment. Et il y avait peu de doutes qu'il allait pouvoir mettre la main sur quelques nobliau ou détruire quelques marchandises ou bâtiments dans un avenir proche. Rien qu'à la pensée d'un tel plaisir, il ne pouyvait s'empêcher de trépigner.



Sorts préparés:
Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels
Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien
Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi

Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
 
 
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écrit le : Samedi 29 Juillet 2017 à 14h44 par Urgoll Brisburn
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-Ooooooooh, avait murmuré Chaton devant l'apparition fantomatique.

C'était somme toute beaucoup moins mécanique qu'attendu, mais ça avait un style certain. Il aimait beaucoup les yeux de poisson mort de la créature.
Et en plus c'était efficace, à peine avait-il finit d'indiquer le point d'accroche parfait que le grappin était attaché.
Sans hésitations, le félin s'était élancé à l'assaut de la muraille... en prenant toutefois son temps, ce serait bête de tomber.

Il se voyait déjà s'aider d'une poutre comme poulie pour hisser ses compagnons l'un après l'autre et commencer leur folle exploration de la ruine, quand tout à coup ses oreilles frémirent. Il y avait de la vie à l'intérieur.

Il se retourna immédiatement pour prévenir ses camarades, et c'est ainsi qu'il constata la disparition de la jeune souris. En proie à une agitation visible, il pointa tour à tour ses oreilles puis le mur à la machine restée là, après quoi il se désigna du doigt avant de pointer le ciel puis reprit son escalade.
Ce n'était pas quelques souris qui allaient l'empêcher de commettre sa première effraction à Suzail tout de même !

Les consignes de Zaxiah lui revinrent alors en tête.


¤N'égratigne rien ni personne hein, nous verrons...¤


 
 
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écrit le : Mardi 01 Août 2017 à 21h00 par Phineas
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Xanthos

- Lieutenant Gamoran, les batailles ont beau être nécessaires, n'oubliez pas qu'elles doivent être encadrées de règles, disait un prêtre à un guerrier en armure de mailles rehaussée d'une cape bordeaux et de petites turquoises. Vaincre est une chose, piller, une autre.

- Pas de morale, Frère Épée, nous devons adopter les pratiques de nos adversaires si nous vous voulons vaincre.

- Fait comme tu le souhaites, mais n'oublie pas le Seigneur aime les victoires, plus encore lorsqu'elles sont honorables.

Le prêtre était plus grand que l'officier, plus grand en fait que la plupart des êtres qui passaient dans le coin, intégralement chauve, du crâne au menton il portait certes une bure, mais celle ci était surmontée d'une armure d'acier gris. Elle n'avait rien d'ostentatoire, mais bien téméraire aurait été celui qui attaquerais de front le prêtre de Tempus. Comme nombre de ses pairs, sa formation guerrière ne manquait de rien et son habilité sur le champ de bataille devait ravir ses alliés.

Sans chercher à convaincre plus son interlocuteur, le prêtre lui fit comprendre que la conversation était à présent terminée. Celui ci haussa les épaules et hocha la tête en signe de respect avant de se retourner pour partir. Il ne manqua pas, ce faisant, de jeter un regard dédaigneux sur la populace et son dédain grandit un peu plus lorsqu'il croisa le regard du gnome hirsute. Alors qu'il s'éloignait, le prêtre entra dans le temple et s'assit à gauche de l'entrée, à un petit bureau de bois massif, accueillant d'un hochement de tête les visiteurs qui ne venait faire plus que se recueillir. Lorsque ceux ci demandait des conseils, il les orientaient souvent vers un frère quelque part dans le sanctuaire.

Le temple, qui ne comportait que d'ouvertures sur la lumière extérieure (après tout, les fenêtres étaient des faiblesses structurelles) étaient surtout éclairé par des temple, ainsi que par un étonnant jeu de réflecteurs en cuivre poli. Le tout donnait un intérieur plus pesant que chaleureux, qui rappelait le feu de la bataille. On ne trouvait pas de bancs de prières ou autre objets de ce type. Au lieu de cela, fidèles et croyants se recueillaient devant la statue du Seigneur des Batailles encastrées dans le mur de la pièce principale.

Toute sorte de gens, de toute classe sociale s'y croisait, et quoique Xanthos chercherait, il le trouverait surement. Mais si il voulait une cible, mieux valait bien la choisir, car qui prie Tempus sait souvent l'art de la guerre.



Zaxiah, Quarante-Deux et Nia

Ca, c'était éventuellement la meilleure, ou la pire idée de la journée. Évidemment, frapper à la porte allait faire diversion, mais ça allait aussi alerter la maisonnée que quelque rôdait. Si maisonnée il y avait. Zaxiah frappa donc, les coups retentir dans la maison, mais contrairement à ce que prévoyait ses souvenirs, aucun majordome ne se dépêcha d'ouvrir la porte.

De l'autre coté, Nia n'eut pas besoin de coller son oreille aux briques, il entendit des bruits de pas. Une voix d'homme maugréa avec véhémence pendant qu'une autre, plus fluette et posée parlait à coté. La maison retenti de bottes claquants contre un plancher puis les pas s'éloignèrent vers l'autre coté de la demeure. Il lui semblait bien qu'il restait encore quelqu'un non loin du mur qui le séparait de l'intérieur, mais il aurait été bien incapable de dire si ce quelqu'un était nombreux.
Il arriva enfin sur le toit. La pente n'était pas bien raide, et les combles devaient faire un bon grenier. Il n'eut pu qu'a s'approcher de l'un des orifices, pour ce qui se trouvait en dessous évidemment. Un plancher relativement branlant, à priori, mais encore solide. Lui pourrait sans doute y atterrir sans mal, mais il n'aurait su dire ce qu'il en était du forgelier. Ce qu'il voyait semblait être un grenier abandonné depuis si longtemps que les toiles d'araignées couvrait la quasi-intégralité des parois. Des caisses et des coffres éventrées étaient entassés contre les murs et le sol était couvert de parchemins mangés aux mites. Seuls ses yeux particulièrement efficaces lui permettait d'ailleurs d'y voir aussi bien en dessous de lui, car la pièce était plongée dans la pénombre malgré les crevures du toit.
Ne restait plus qu'a faire grimper les autres, éventuellement.

Pendant ce temps, on finit quand même enfin par ouvrir à Zaxiah. La grande porte d'acier s'ouvrit après une série de cliquetis caractéristiques des serrures de haute sécurité. Les deux pans s'ouvrirent sur un homme trapu. Ce n'était pas un nain, mais il ne devait guère être plus grand. Une cicatrice barrait son visage de l'arcade droite jusqu'à la joue gauche, laissant un énorme creux dans son nez. Ses yeux noirs étaient des plus banals mais son air en disait long sur un passé de porteur d'épée, au moins. A ses cotés se tenait une jeune femme charmante, banale, mais charmante. L'allure du rude petit homme contrastait grandement avec le visage avenant de celle ci. D'une voix grave et éraillé, l'homme commença.


- Qu'est ce que vous venez foutre ici vous ? C'est un entrepôt PRI-VE. Vous avez intérêt à avoir une excellente raison de venir troubler ma partie de...

- Ce que mon collègue voulait dire, Madame, c'est que vous ne trouverez rien ici. Si vous désirez traiter avec Maître Ravalon, adressez vous à son bureau, dans la rue des Cinq Écueils. Pouvons nous faire autre chose pour vous ?

- Hurf.

Sous le regard colérique du garde et insistant mais chaleureux de la jeune femme, Zaxiah devait trouver de quoi répondre. En tout cas, de l'autre coté, la diversion avait peut-être fait effet.


 
 
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