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Enterre mon innocence à Vrillecorne, Perdus dans la forêt de ... où déjà ?
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Bosco Sigillaire
Aucune chambre
Aucune gemme
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près avoir fait échange de leurs connaissances respectives sur ce qu'évoquait pour eux l'endroit et avoir chacun aménagé les lieux à sa convenance, c'est dans une pièce qui commençait à se réchauffer un peu, ne serait-ce que par la présence de ceux qui se préparaient à y dormir, que les discussions diminuaient en intensité et en densité. Bâillements communicatifs, papillonnements de paupières, étirements musculaires et larmes incontrôlées donnaient bien le ton d'une nuit qui allait s'avérer des plus nécessaires. N'Djouma trouva la force de pousser à grand bruit un coffre contre la porte, et nota rapidement comme issues alternatives les fenêtres dont les vitres étaient constituées par une matière souple qui semblait organique, et dont les volets étaient tirés. Il y avait aussi la cheminée, où un feu serait probablement bientôt allumé, et la pièce de stockage voisine, qui n'avait d'autre ouverture que le trou d'évacuation des feuillets, trop petit pour un être humain. Pendant son inspection, il entendit ses compagnons parler de malédiction, de situation délicate impliquant les cultes de Tempus et Séluné, mais les échanges furent courts car sitôt les lits faits et les affaires préparées pour la nuit, Metzli et Malphax fermèrent les yeux pour ne pas les rouvrir. Le barde avait fait l'effort de leur raconter une dernière et tragique histoire avant de s'endormir, mais curieusement les différents timbres avaient chacun tinté d'un ton différent. Quand l'ancien gladiateur eut fini son inspection, Arzhaelig ronflait à son tour, un ouvrage ouvert sur la poitrine, et bientôt, la pièce ne fut plus habitée que des bruits de respirations calmes et de rêves agités. Metzli fit un cauchemar où elle rêvait que Frère Fédibran avait jeté les morceaux de sa jument en pâture à sa meute de loups, assez fier d'avoir réussi à trouver autant de viande dans la forêt. Il lui tendait des brochettes en disant que la viande de cheval était très nourrissante et qu'elle l'aiderait à tenir le coup pour les épreuves qui l'attendaient. Malphax, quant à lui, vit en songe un Flint en flammes et déjà presque entièrement carbonisé qui l'appelait depuis le haut du phare du monastère. Il agitait le bras en direction de l'extérieur du monastère et hurlait au nécromancien de chercher les graines des ossements cachées sous le métal des boucliers fracassés. De son côté, N'Djouma eut l'impression d'être réveillé par un fort grincement de bois, dans la pièce entièrement barricadée, alors que les coffres s'étaient mis à s'animer, et à sautiller joyeusement. Les choses devinrent moins agréables quand il eut l'impression que toute la meute de meubles animés se ruait sur lui pour essayer de l'enfermer. La chose le réveilla en sursaut, mais en parcourant la pièce baignée d'une faible clarté du regard, il se rendit compte que rien n'avait bougé. Quoique ... peut être le couvercle d'un coffre ? Les ronflements paisibles d'Arzhaelig l'incitèrent à se rendormir, même si l'univers onirique du barde n'était pas beaucoup moins agité que celui de ses compagnons. En effet, dans l'esprit de Plume, se déroulait une scène de jalousie très animée entre la Dame d'Argent et la Sylve, et dont il était l'enjeu. Pour une raison connue de lui-seul, il avait évoqué la possibilité que tous trois puissent vivre ensemble sans «se taper mutuellement sur les nerfs». Alors la sylve était devenue la femme en rouge, et Séluné avait revêtu les traits de Meltzi Arnesen, et chacune invoqua une cataracte d'insectes grouillants et de petits serpents qui commencèrent à ensevelir le chantemonde. C'est avec un goût parcellaire de ces divagations nocturnes, ainsi que le sentiment d'avoir trop peu dormis que les aventuriers furent réveillés par une série de coups secs et vigoureux sur la porte. Rapidement, une silhouette assez haute mais un peu voûtée apparut en contre-jour dans l’entrebâillement de la porte qui s'ouvrit vers l'extérieur, qui portait des cheveux longs et d'amples vêtements. L'homme voulut entrer dans la pièce, mais son pied heurta la coffre placé là par l'Amnien. Il sembla un instant qu'il allait s'étaler de tout son long, mais avec une souplesse étonnante, il effectua une roulade parfaitement amortie. Si N'Djouma avait encore des doutes sur la formation des habitants de Vrillecorne, ils venaient d'être enfermés à double-tour dans un coffre sans fond. Il s'agissait d'un humain qui devait avoir passé vigoureusement la soixantaine, et arborait une masse ébourriffée de cheveux ainsi qu'une barbe plus sel que poivre. Il portait une robe aux tons bleus-verts recouverte de lames de tissus richement ornementés et que faisaient légèrement briller la lampe qu'il tenait à la main. L'homme examina tour à tour les aventuriers, s'attardant un instant sur Malphax puis Metzli, puis s'assit sur le coffre qui avait failli le faire dégringoler un instant plus tôt. Misbor Croc-de-Genièvre | | - La bonne rencontre voyageurs. Je suis désolé de troubler votre repos, mais dans quelques tours de sablier, le monastère va devenir assez bruyant, et nous allons un peu mieux apprêter cet endroit pour vous. J'ai eu vent par le frère Esturo de vos mésaventures, et je tenais à vous dire que le frère Denegrim avait bien croisé votre poursuivante, mais à Asbravn où le chaos règne encore. A priori elle a commencé à diffuser des avis de recherche vous concernant, et centralise votre traque contre d'assez belles sommes depuis là-bas. Notre patrouilleur est allé se reposer, mais vous pourrez lui poser des question cet après-midi si vous voulez en savoir davantage, ou vous pourrez sortir avec frère Nemradol quand il sera revenu de la pêche. Il sembla un instant réfléchir. "En fait, en attendant, je vous propose de m'accompagner à l'office matinal, puis vous me raconterez autour d'un bon repas qui vous êtes et pourquoi vous avez de si riches ennemis." Il se leva et effectua une sobre révérence. "Je m'appelle Misbor Croc-de-Genièvre, je suis actuellement le maître des offices et après frère Tancrède, le doyen de Vrillecorne."
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Il repoussa le coffre hors du passage du bout du pied, et sortit sur le pas de la porte.- J'attends ceux qui veulent venir avec moi. Il afficha une mine grave. "Pour les autres, vous êtes libres d'aller et venir dans l'enceinte du monastère, mais je vous demande de ne pas troubler la sérénité du temple, et de ne pas vous approcher de l'atelier pour l'instant."
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Aventurière
Chambre 2
2 gemmes
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Metzli avait mal dormi et elle ne se réveilla que péniblement, malgré le bruit occasionné par l'impressionnante roulade effectuée par le nouvel arrivant. Réprimant difficilement un bâillement, elle se leva de son lit tandis que Misbor Croc-de-Genièvre se présentait et leur proposait de les accompagner à l'office. La jeune femme regarda tour-à-tour ses compagnons avant de répondre :
- La bonne rencontre, Misbor Croc-de-Genièvre. Je suis Metzli Arnesen. précisa-t-elle cette fois d'emblée avant de poursuivre : Merci de nous avoir accueillis hier soir et merci au frère Denegrim d'avoir veillé sur nous : il nous a probablement sauvé la vie.
Tout en prononçant ces paroles, l'ensorceleuse se demanda intérieurement depuis combien de temps ils étaient surveillés de la sorte et ce que la communauté de Vrillecorne savait d'eux et de leur puissante poursuivante. Elle ajouta :
- Je vous suivrai à l'office avec plaisir, si toutefois vous me laisser un bref instant pour me préparer.
Sans attendre la réponse du moine, Metzli alla chercher dans son sac une brosse et son petit miroir puis, elle se mit à coiffer coquettement sa longue chevelure noire de jais. Même dans de telles conditions, il lui était impossible de se présenter à la communauté totalement décoiffée au terme d'une nuit pleine de cauchemars...
Fiche de Metzli Arnesen« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives Autres PJ : Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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·Pļųмę
Chambre 29
1 gemme
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Arzhaelig avait eu beau « bien dormir » du sommeil des justes, il se sentait mal, vidé, et pas seulement d’avoir trop peu mangé. La nuée d’insectes aurait dû le dégouter, les serpents au moins l’inquiéter en connaissance du caractère venimeux de certains d’entre eux, mais il avait accepté l’un et l’autre avec stoïcisme, comme une juste punition qu’il connaissait déjà et à laquelle il s’attendait.
Son cœur était divisé mais il ne pouvait se résoudre à accepter que son rêve n’était que le reflet de cet affrontement intérieur entre son adoration de la Vierge Lunaire et sa découverte croissante de la Sylve. Qui était-il, lui, le petit marin d’Eauprofonde, le petit barde à la flute, l’espion de la Main des Mystères, pour représenter quoi que ce soit aux yeux de la Dame d’Argent ? Pourquoi devait-il … choisir son camp ? Et s’il y était contraint, lequel choisirait-il et pourquoi ? Arzhaelig avait toujours eu un profond respect pour les puissances naturelles. Son expérience dans la Forêt de l’Orée lui avait ouvert les yeux sur un monde dont il connaissait trop peu d’y avoir accordé peu d’importance et d’intérêt pour se trouver, depuis, à espérer chaque soir revoir, ne serait-ce qu’en songe, la Fée qui avait participé à sa transformation. Ça ne faisait pas de lui un Champion du monde féérique !
Non, son rêve ne devait être qu’une expression d’une forme d’arrogance, peut-être de s’être cru responsable de l’attaque de la femme en rouge… Il était plus que temps qu’il fasse preuve d’un peu plus d’humilité.
- Belle rencontre Misbor Croc-de-Genièvre, je suis Plume Chantevent. Je serais ravi d’assister à cet office.
Que dire de plus ? Fredonnant un air appris à l’académie, il força ses habits à reprendre un aspect plus correct que ceux d’un voyageur crotté d’avoir traversé une forêt, de nuit, dans la précipitation. Il laissa à côté de sa paillasse son armure et la longue épée maudite qu’il transportait dans l’espoir de la revendre à qui voudrait d’une telle arme en connaissance de son goût pour le sang. Repenser à l’origine de la lame le força à penser à Hemnir, le chien de Gabrielle qui avait fui de son côté quand l’homme-tigre leur avait offert le temps nécessaire à se mettre hors de portée. Le molosse avait de la ressource, il s’en persuadait, peut-être même parviendrait-il à retrouver leur trace…
D’abord l’office, qui leur donnerait à voir quel culte ces moines suivaient exactement et si son rêve ou la légende de la clairière de Vrillecorne y trouvaient écho.
Arzhaelig utilise Prestidigitation
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Aventurier
Aucune chambre
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Pour le jeune magicien, la nuit fut quelque peu agitée. Bien souvent, on ne se souvient pas des rêves qui ponctuent nos nuits, mais celui-ci resta bien encré dans la mémoire du nécromancien. Flint en flammes sur le phare du monastère... Ayant rarement un sens, les songes faisaient toute de même écho à la réalité. De tout son rêve, une phrase revenait en boucle dans l'esprit du mage « cherche les graines des ossements cachées sous le métal des boucliers fracassés. » Étant maintenant réveillé, frais et disponible, Malphax, encore allongé sur son lit, médita sur ses mots. Il ne pouvait s’empêcher de penser au lien avec les informations d'Arzhaelig portant sur le conflit ayant secoué le lieu auparavant. Cette histoire de morts se relevant et devant être enterré de nouveau chaque nuit... c'est de là que son esprit avait dû puiser sa rêverie.¤Quoi qu'il en soit, il serait bon de visiter les alentours afin de démêler le vrai du faux... Certains morts ce sont peut-être vraiment relevés. Je pourrais avoir le temps pour quelques petites études et expérimentations...¤ Lorsque le dénommé Misbor Croc-de-Guniévre vint les chercher pour les conduire à l'office matinal, Nemethar hésita. La curiosité le pressait d'y assister mais il lui fallait apprendre ses sorts pour la journée. Réfléchissant quelques instants, il se dit que ses compagnons l'informeraient des choses intéressantes si tant est qu'il y en ait. - Bien le bonjour... - Bonjour ! Bonjour ! Bonjour ! Croassa Nelzar depuis l'épaule de son maître.- ...Malphax Nemethar, magicien de son état. Merci de votre invitation, mais pour ma part je vais en tout premier lieu mémoriser mes sortilèges, je vous rejoindrais ensuite pour la discussion. Sa voix était comme à son habitude froide et affable. Il n'esquissa qu'un très léger sourire qu'il pensait largement suffisant pour la situation. Il finit par extirper son lourd grimoire de son havresac, et commença à le compulser. Sorts mémorisés :ProfaneNiveau 0 : Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Fatigue Niveau 1 : Armure de mage, Boule de neige de Snilloc, Orbe de feu mineur, Volte-face DivinNiveau 0 : Création d'eau, Purification d'eau et de nourriture, Détection de la magie Niveau 1 : Frayeur, Injonction, Pierre magique
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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La nuit fut bonne, d’une certaine manière. Je n’avais pas été habitué à dormir dans une chambre confortable avec des draps chauds. Una paillasse avait été mon quotidien dans le ronflement des autres combattants avec la crainte de crever le lendemain. Avec le temps, la peur s’en était allée mais la promiscuité des autres et les réveils brutaux de notre entraineur m’avait habitué au nuit courte. Donc, oui, la nuit fut relativement bonne même si elle fut entrecoupée de réveil dut à des rêves étranges et au grincement brutal de ma barricade placé devant la porte. Pendant un temps, je cru qu’un de ces maudits songes de coffres bougeant seuls m’avait encore réveillé en sursaut mais je compris rapidement ma méprise en voyant un bonhomme se glisser dans la pièce d’une roulade souple et agile.
Instinctivement j’avais dirigé ma main vers la chaine clouté à mes côtés, geste que je suspendis rapidement dès que la situation me parut un peu plus claire. Ce qui n’était pas claire du tout par contre, c’était le pourquoi de cette chasse. Pourquoi cette femme en rouge nous poursuivait de sa vindicte ? Etait-ce à cause de l’affaire de Bulborp ou est-ce que cela avait un lien avec Arz ?
Je me grattais le crane tout en notant les informations de Misbor. Je notais qu’esturo nous avait vaguement parlé d’un problème que semblait connaitre le monastère alors que notre hôte n’y faisait aucune allusion. Une omission que nous pourrions peut être creusé plus tard parce qu’il semblait bien que nous ne soyons pas les seuls à avoir un problème.
Mes trois compagnons s’étant présentés je me sentais un peu obligé de suivre même si un je ne sais quoi m’empêchait d’être très à l’aise dans ces lieux. Etait-ce lié à cette histoire raconté par Arz ? Je vénérais moi-même Tempus et j’espérais que cette légende ne reposait sur rien de réel car je n’avais pas très envie de me trouver dans un sanctuaire ou des hommes comme moi avait été maudit. Du coup, cela m’avait totalement fait perdre toute envie de le suivre à un office en l’honneur de leur déesse.
-Je m’appel N’Djouma et si je n’ai pas les dons de mes compagnons j’aimerais pouvoir m’entrainer un peu dans la cour histoire de me dérouiller les muscles avant de vous rejoindre pour le repas.
Il ni avait pas à dire, je n’étais pas à l’aise mais sans savoir pourquoi et sans raison probablement. Le monastère semblait sur, les occupants capables de se défendre et hospitaliers. Le genre d’endroit qui si il avait été dédié à la magie et à son enseignement m’aurait certainement fait sauter de joie. Pour l’instant j’allais tenter de me détendre en pratiquant quelques exercices avec ma chaine histoire de me défouler.
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Bosco Sigillaire
Aucune chambre
Aucune gemme
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yant pris connaissance des intentions de ses hôtes, Misbor libéra le passage de la porte pour aller s'étirer à l'extérieur de l'hospitalerie. Le barde, l'amnienne et l'ancien gladiateur quittèrent la pièce qui sentait le renfermé et les frimas du matin après avoir accueilli des dormeurs, laissant le nécromancien seul à l'étude de ses sorts.
Ce dernier entendit à l'extérieur Misbor évoquer la possibilité que N'Djouma s'entraine auprès d'un certain Lorion, puis les sons s'éloignèrent en même temps que les pas de ses compagnons, et bientôt seuls les bruit produits par la louverie voisine et les bruits de ce qui devait être un mécanisme de grande taille à l'extérieur.
Ce relatif silence lui permit d'étudier avec toute la concentration nécessaire les sorts de son grimoire. De sorte que lorsqu'il leva les yeux, il se rendit compte qu'il n'avait même pas entendu la personne qui était passée dans la pièce et avait emporté le linge de lit, à l'exception du sien. Réalisant combien de temps s'était écoulé, il entendit des voix dehors.N'Djouma, Metzli et ArzhaeligL'amnien avait accompagné ceux de ses compagnons volontaires pour l'office auprès de Misbor, à l'extérieur du bâtiment. De jour, le Monastère donnait le sentiment d'être plus petit qu'il l'avait été la veille au soir, et une grande simplicité se dégageait des lieux, à l'exception des différents symboles religieux qui ornaient les encadrements de portes, les linteaux et les divers aménagements sculptés. Sur le sol en terre battue, un homme de grande stature, le crâne rasé et le visage marqué de sortes de peintures de guerres bleues semblait entraîner au combat un jeune homme aux cheveux roux portant une longue tresse. Les deux hommes étaient de même taille et de même corpulence, mais il était clair que le chauve dominait le rouquin. Ce dernier toutefois semblait heureux et plein d'entrain, tandis que les yeux sévères de son adversaire demeuraient impassibles. Ils échangeaient les coups de poing, les balayages et les coups de pied avec rapidité, chacun de part et d'autre d'une poutre plantée verticalement dans le sol.
Misbor désigna la scène avec emphase.Misbor Croc-de-Genièvre | | - L'homme aux peintures bleues que vous voyez est Maître Lorion, qui dirige ce monastère et a donné son accord pour que vous restiez ici pour l'instant si vous le souhaitez. Il s'occupe de garder en forme le frère Nemradol, redoutable pêcheur et recruteur de confiance, mais qui a tendance à trop négliger ses talents de combattant. Ser N'Djouma, si vous souhaitez vous entraîner, je vous propose de le faire avec eux. Ne convenez-vous pas qu'un vrai adversaire est plus intéressant à affronter quand on veut apprendre ? De plus, à force de nous exercer entre nous, nous pourrions bien devenir trop prévisibles, des idées neuves seraient les bienvenues. Dans tous les cas, vous pouvez soit faire comme vous l'entendez, soit aller demander à maître Lorion la permission de participer à l’entraînement, voir de vous mesurer à frère Nemradol. Je suis sûr que si vous n'avez pas les dons de vos compagnons, vous en avez bien d'autres.
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Laissant le guerrier dans la cours, Misbor escorta Arzhaelig et Metzli sous les arches du cloître.Metzli et ArzhaeligVu de l'intérieur, le cloître était une cours hexagonale à degrés cerclée d'un péristyle. En son centre trônait une petite mare entourée d'une margelle, et d'un léger liseré de plantes aquatiques. Il sembla d'ailleurs à Metzli qu'un gros poisson de couleur blanche se trouvait dans le bassin.
Misbor accompagna le passage sous les arches de commentaires, expliquant qu'au fond se trouvait la salle du chapitre du monastère, et que le temple quand à lui se trouvait à gauche. Ce dernier semblait plus ancien que le reste des bâtiments avec ses murs vermoulus et son iconographie plus ancienne, mais difficile à saisir. Quelques éléments liés aux loups et à la lune étaient toutefois reconnaissable.
Quand le vieil homme invita les aventuriers à entrer, ceux-ci furent d'abord saisis par l'obscurité qui régnait dans le bâtiment malgré les nombreuses ouvertures, ainsi qu'une odeur de bois ciré et de poussière mélangée. Les lieux pourtant ne semblaient pas à l'abandon, mais on semblait faire peu de cas de laisser rentrer feuilles mortes, boue et crasse dans le temple. Le lieu lui-même avait un plafond haut et peint en noir, s'estompant vers un beau nuit vieilli en descendant vers les murs. Plusieurs cercles présentant les différents visages de Séluné décoraient ce plafond, et évoquaient sans hésitation les différentes phases de lunaires. Par endroit, on avait, volontairement ou non, laissé pousser des lierres sauvages qu'aucun des héros ne reconnut, ainsi qu'une plante aux jolies fleurs violettes.
Plusieurs visages se tournèrent vers les nouveaux venus, à commencer par un vieillard à la barbe blanche tressée dont un œil était fermé, debout à côté de frère Esturo. Si l'ancien semblait arborer grise mise, Esturo adressa un sourire chaleureux à la jeune femme et au barde. Plus loin, un homme assez ventripotent à l'épaisse barbe noire semblait discuter avec un homme sec aux cheveux soigneusement peignés en arrière. Tous deux adressèrent un signe de tête qui aurait aussi bien pu être destiné à Misbor qu'à ses invités. Enfin, juste à côté, un homme blond aux cheveux longs et à la barbe courte semblait un peu perdu dans ses pensées. Il sursauta quand le maître des offices le salua, et le présenta comme étant Denegrim, le gardien et patrouilleur de nuit. Il adressa un sourire fatigué à Arzhaelig et pris le temps de faire une révérence à l'adresse de Metzli.Denegrim | | - Tiens voilà nos louveteaux perdus. Misbor, vu qu'ils sont nouveaux évite de les assommer avec les habituels sermons sur la mesure et le contrôle. Moi je vais me coucher. J'irai voir frère Fédibran plus tard avant que frère Siborion ne s'occupe de lui.
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L'homme ventripotent, qui devait être ce frère Siborion sembla froncer les sourcils, goûtant peu de ce qui devait être une pique déguisée envers sa personne.
Esturo quitta la compagnie du vénérable qui était à ses côtés pour glisser quelques mots à l'oreille de «Siborion», ce qui eut pour effet semble-t-il de le calmer. Puis le borgne approcha de Misbor et Denegrim pour serrer tour à tour la main du barde et de l'amnienne.Esturo | | - Vous tombez assez mal chers hôtes, pardonnez donc la tension qui règne ici, mais notre maître des bêtes, le frère Fédibran, n'est plus depuis ce matin. Comprenez donc que nous soyons tous un peu irritables, mais la vie d'un monastère est réglée comme un mécanisme gnome, et nous devons assurer les offices malgré tout. Prenez donc un siège. Il désigna des rondins posés à même le sol et qui devaient servir à s'asseoir puisque le vieillard à l’œil fermé avait pris place dessus. "Frère Misbor doit mener l'office, aussi je vous propose de vous accompagner pour ce premier office."
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Esturo s'installa sur un des sièges les plus éloignés de l'autel qui était un peu noyé dans l'obscurité et qui n'était qu'un banal bloc de pierre. Il fit signe à Arzhaelig et Metzli de prendre place à côté de lui ou sur le siège qui était juste devant, et sur lequel était déjà assis l'homme aux traits fins et aux cheveux courts soigneusement peignés en arrière, le seul homme de l'assemblée à ne pas porter de barbe.
Misbor Croc-de-Genière passa derrière l'autel et commença la cérémonie, en confirmant visiblement à tous la mort du maître des bêtes. Il leur demanda de prier pour lui, puis commença une prière qu'Arzhaelig avait déjà entendu comme étant «Adieu à Séluné», une très vieille et très simple imploration pour dire adieu à la Lune qui se retire au lever du jour.
Après cela, Misbor débuta un sermon qui rappelait à tous que la Dame d'Argent était généreuse, mais que ses dons se méritaient. C'est à ce moment que Denegrim — qui avait quitté les lieux au début de l'office — approcha d'Esturo et lui dit à voix basse :- J'ai croisé le vieux pouilleux dehors. Il m'a dit qu'il avait conduit des chevaux abandonnés chez les soumis. Je pense que ça doit être leurs montures. Il désigna les aventuriers d'un signe de tête. "Il a parlé aussi d'un clébard, mais la bestiole s'est enfuie quand il a essayé de l'attraper pour voir son collier". - Merci mon frère. Ça fera au moins une bonne nouvelle. Esturo afficha un curieux rictus. Mais pourquoi il te l'a dit ? - Parce que je lui ai sauvé la vie. - Oh ... tu lui as fais prendre un bain ? - Gros malin ! Misbor interrompit son sermon pour faire signe à Denegrim qu'il était temps pour lui de dormir, et le blond ne se fit pas prier. La cérémonie s'acheva sur une note de prudence, invitant les personnes présentes à toujours conserver le contrôle. L'homme aux traits secs qui n'avait pas desserré les dents se leva alors et déclara que le repas serait servi dix minutes plus tard, avant de quitter le temple.
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Aventurière
Chambre 2
2 gemmes
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Après s'être rapidement recoiffée, Metzli avait suivi leur guide, Misbor, dans la cour. Elle avait jeté un rapide coup d'œil en direction des deux moines qui s'entrainaient, tout en s'efforçant de retenir leur nom. La jeune femme se demanda intérieurement combien de moines occupaient les lieux : si tous se battaient comme ces deux-là, ils étaient en effet probablement en sécurité pour le moment. Elle fit un petit de signe de la main à N'Djouma tandis qu'il partait se mesurer aux moines.
La jolie ensorceleuse s'installa ensuite dans le temple, aux côtés d'Arzhaelig. Elle ne connaissait pas grand chose du culte de Sélune, si ce n'est que la déesse entretenait d'excellents rapports avec sa protectrice, Tymora. Elle savait également que la divinité était associée à la lune et ne fut donc pas étonnée par les décorations du temple. Celles qui faisaient référence à des loups lui rappelèrent qu'elle avait vaguement entendu parler d'une association entre ces animaux et la déesse lunaire. Souhaitant en apprendre davantage, Metzli avait décidé d'observer attentivement et silencieusement toute la cérémonie.
C'était alors qu'ils avaient croisé le chemin des frères Denegrim, Siborion et Esturo. Ce dernier leur apprit la mort du frère Fédibran qu'ils avaient croisé la veille. Metzli se souvint de son étrange odeur camphrée. Curieuse, la jeune femme se demanda immédiatement quelle était la cause de son décès : il ne lui avait pas semblé mourant la veille mais elle ne l'avait distingué qu'avec difficulté et il est vrai qu'elle était épuisée.
¤ Etrange histoire... Ils semblent tous assez tendus et cela n'a rien à voir avec notre poursuivante. Je suppose qu'ils évoqueront leurs problèmes durant le repas, s'ils souhaitent en parler du moins...¤
Pensive, l'amnienne suivit moins attentivement que prévu la cérémonie religieuse qui suivit. Elle ne manqua cependant pas d'entendre les propos que Denegrim avait tenus à Esturo.
¤ Ils sont donc en vie!¤ se réjouit-elle, tout en frissonnant en repensant à son cauchemar.
Une fois que la cérémonie fut achevée, elle s'approcha d'Esturo. Tout comme la veille, elle trouvait que le moine était fort courtois et plutôt sympathique, malgré la tension qui régnait visiblement en ces lieux. Elle ne put s'empêcher de le questionner à propos de leurs montures.
- Pardonnez mon indiscrétion, Esturo, mais j'ai cru comprendre que quelqu'un avait trouvé nos chevaux et notre chien. Pouvons-nous garder espoir de les récupérer un jour? Ce sont de braves animaux et certains ont enduré de dures épreuves à nos côtés, cela me ferait de la peine de devoir les abandonner...
Metzli repensa à sa jument Jubel. Par deux fois, elle avait traversé avec elle toute la Bataille des ossements et elle avait survécu à la terrible embuscade de la Gorge du Crâne. Elle songea également au cheval et au chien de Gabrielle qui avaient perdu leur maîtresse et qui commençaient seulement à s'habituer à leurs nouveaux propriétaires.
Les questions concernant l'étrange décès du frère Fédibran pourraient attendre le repas, même si elles taraudaient la jeune femme. A moins qu'Arzhaelig ne questionne leur hôte à ce sujet...
Fiche de Metzli Arnesen« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives Autres PJ : Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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·Pļųмę
Chambre 29
1 gemme
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« La mesure et le contrôle »
Bien sûr qu’ils tombaient mal … en d’autres lieux, quand deux évènements aussi distants puissent-ils être étaient proches dans le temps, on prenait le second pour la conséquence du premier … il eut été facile d’accuser les nouveaux venus d’être co-responsables de la mort de Frère Fédibran ... Aucun ne semblait pourtant ne serait-ce qu’évoquer cette possibilité, il y avait probablement une leçon à en tirer. Ces hommes avaient beau être aussi disciplinés que pouvaient l’être des moines, ça ne pouvait justifier leur attitude accueillante, même dans la perte.
Ils devaient tous savoir précisément ce qui était arrivé au récent défunt et le voir comme la conséquence de quelque chose de plus ancien que leur venue … peut-être comme de cet évènement funeste qu’avait évoqué Esturo la veille, cet évènement qui avait conduit à durcir les conditions d’accueil des visiteurs du monastère ?
- Esturo, je suis désolé pour Frère Fédibran. Même sans rien connaitre de lui, je ne peux que saluer le risque qu’il prenait pour la sécurité de tous en prenant sur lui de nourrir les bêtes sauvages …
Les condoléances étaient sincères, il devait reconnaitre que l’homme l’avait impressionné en quelques secondes seulement. Pas seulement parce qu’il était couvert de sang. La mauvais nouvelle s’accompagnait d’une bonne qui lui donna une idée à creuser, une approche intéressante : Si les moines respectaient un code précis et gardaient leurs secrets pour eux, il n’en était peut-être pas de même pour le « vieux pouilleux ». Il abonda dans le sens de Metzli qui l’avait devancé, regrettant qu’elle n’ait évoqué que ce sujet, considérant qu’un peu d’empathie était de rigueur par rapport à leurs hôtes.
- Il s’agit probablement de nos montures, effectivement. Le chien nous accompagnait de même, c’est une bonne bête qui répond au nom d’Hemnir. Je pourrais peut-être l’expliquer à l’homme qui a probablement sauvé nos chevaux et l’en remercier déjà ? D’autant s’il y a joué sa vie comme semblait le dire Esturo …
Une foule de questions se bousculaient dans la tête du barde. Les loups … le contrôle … il savait que Séluné avait un lien avec les lycanthropes mais c’est un aspect qu’il n’avait jamais creusé, pour lui la Vierge Lunaire était le phare dans la nuit, pas la protectrice des lycanthropes non mauvais.
- Nous accorderais-tu quelques instants pour nous en dire plus sur votre monastère ou préfères-tu que nous en parlions lors du repas après avoir expliqué à Misbor par quel jeu du destin nous sommes arrivés chez vous hier soir ? Il semble que votre approche de Notre Dame d’Argent soit fort différente de celle qui m’a été inculquée par les marins de mon Eauprofonde natale, je serais ravi de découvrir à quel point.
¤ Des loups-garous ? Serait-ce là la malédiction de Vrillecorne? ¤
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Je ne pouvais que hocher la tête à la justesse des propos de Misbor. Un adversaire de chair et de sang restait nettement supérieur à un poteau ou à un mannequin d’entrainement. Après l’avoir remercié pour son amabilité je fis un petit signe d’encouragement à Arz et Metzli. Je savais devoir me préparer aux longues heures d’études que risquait de me demander un enseignement en sorcellerie mais assister à une cérémonie religieuse me semblait tout de même bien moins intéressant que des exercices plus physiques. Il me fallait tout de même remarquer que c’était là un bien étrange monastère car à l’exception de cet étonnant phare lunaire il m’aurait plus fait penser à une communauté sylvestre tournée vers la nature et la sauvegarde des bêtes sauvages. C’était un peu comme la présence des loups que je n’étais pas sur de m’expliquer.
Ecartant pour l’instant loups et malédiction je me dirigeais vers Lorion et Nemradol. Pour l’occasion je m’étais équipé de mon armure, d’une dague et de ma précieuse chaine clouté laissant le reste de mon équipement dans le dortoir. J’avais hâte de m’entrainer avec mon arme favorite et j’espérais pouvoir mettre en pratique certaine technique dont mon laniste m’avait parlé mais que je n’avais pas eu encore l’occasion de tester.
-Maître Lorion, frère Nemradol, je m’appel N’Djouma l’un des rescapé de cette nuit et maître Misbor m’a laissé entendre que vous pourriez accepter de vous entrainer avec moi dans l’attente du repas. Je ne connais malheureusement pas grand-chose au combat à main nu mais je cherche à peaufiner une technique de croc en jambe avec mon arme que voici et j’espérais pouvoir compter une fois de plus sur votre aide.
Je commençais par me préparer par quelques exercices d’étirement, j’avais encore les muscles un peu raidit par notre course de la veille et le postérieur passablement endoloris par notre chevauché. Je n’avais pas vraiment envie d’aggraver tout ça mais plutôt d’assouplir ma carcasse.
-J’espère que vous nous excuserez d’avoir débarqué à l’imprévu et d’avoir utilisé votre barge parce que j’ai cru comprendre qu’un drame avait eu lieu et que les circonstances n’était guère propice aux réjouissances. Ah, je ne sais si c’est utile à préciser mais je prie Tempus et j’ai cru comprendre que ces lieux ne me seraient peut être guère propice non plus.
Franchement, je ne savais pas si cette histoire de malédiction était ou non d’actualité mais je préférais jouer carte sur table. Cette communauté semblait accueillante et je n’avais de toute façon pas envie de continuer à ruminer cette question plus longtemps.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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L'étude de son grimoire fut des plus studieuses. À un tel point que quand il eut relevé les yeux, tous ses sortilèges en mémoire, il vit que tous les draps venaient d'être changé, à l’exception du sien. Il en fut presque troublé mais ne s'attarda pas plus que de raison sur ce fait. ¤Les employés de maison savent se faire discret...¤ Refermant son compendium de sort il envoya Nelzar à l’extérieur. Le noir corbeau s'envola par la fenêtre et s'éleva haut dans le ciel, au-dessus du monastère. Malphax se concentra sur le lien télépathique qu'il possédait avec son familier afin de déceler un sentiment de sécurité ou de danger. Depuis les cieux, Nelzar pouvait peut-être déceler ce que les moines ne seraient voir. Bien que les animaux devaient sans doute voir le monde différemment, le nécromancien pensait que l'esprit de son oiseau avait fait le rapprochement du sentiment de danger avec les tapis volants.
Lorsque le corbeau revint dans la pièce pour se poser sur l'épaule de son maître, le thaumaturge s'empara de son bâton et s'aventura dehors. Il devrait tomber sur N'Djouma en train de s’entraîner avec leurs hôtes. Il le récupérerait au passage pour rejoindre les autres pour le repas. Il parlerait aussi avec Metzli et Arzhaelig. Durant cette heure les deux pratiquants de l'art devaient avoir pu recueillir quelques informations intéressantes.¤Allons voir s'ils ont appris des choses utiles.¤ Son ventre gargouilla.¤Et se sustenter. J'espère que ses moines ne sont pas au pain sec et à l'eau, j'ai une faim de goule.¤ Sorts mémorisés :ProfaneNiveau 0 : Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Fatigue Niveau 1 : Armure de mage, Boule de neige de Snilloc, Orbe de feu mineur, Volte-face DivinNiveau 0 : Création d'eau, Purification d'eau et de nourriture, Détection de la magie Niveau 1 : Frayeur, Injonction, Pierre magique
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