L'éclosion de la fleur de lune, Retour à Eauprofonde

La Fleur de Lune

Moment : matin aube, Date : 1 Nuiteuse 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : ciel bleu, neige au sol
Karion en mode pnj.


Précédente quete



Les aventuriers avaient vécu de rudes épreuves pour parvenir à lever la terrible malédiction qui avait persécuté ce village. Leur mission première consistait à ramener la fleur de lune à un illustre parfumer d’Eauprofonde. Un grand prêtre de Torm au nom de Tenavril, leur révéla pourtant que ce parfumer avait l’intention d’utiliser les propriétés de la fleur pour assouvir sa soif de pouvoir. Il aurait été simple de détruire la fleur mais Zakline, leur guide, devait absolument la ramener pour retrouver sa sœur retenue en otage. Tenavril proposa donc aux aventuriers de l’aider à retrouver la sœur de Zakline. Leur guide, au caractère de feu, allait elle accepter cette proposition ?

Tous étaient épuisés. La nuit de repos qui suivit fut grand profit pour se ressourcer le corps et l’âme. Chacun gagna une chambre avec la répartition suivante : Arveene et Ailsa pour discuter comme elles avaient convenue, Agaths et le mage, Iélénia et Hannibal, et Zakline qui s’était enfermée dans sa chambre. Le pretre Tenavril, quant à lui, repartit rejoindre son vieil ami parti chercher le corps de son fils disparu.

Iélénia fut la première à se lever pour honorer le seigneur de l’Aube. Le soleil honorait en ce jour le ciel bleu, dégagé de tout nuage. Le tavernier avait préparé un petit déjeuner. La taverne avait retrouvé un peu d’éclats. Les fenêtres étaient grandes ouvertes. Les tables et les chaises avaient été soigneusement rangées et dépoussiérées. La prêtresse de l’aube fut ensuite rejointe par tout le petit groupe revitalisé par cette belle nuit. Pourtant il manquait quelqu’un à l’appel, une personne qui n’était pas du genre à se lever la dernière…Cette personne, c’était Zakline…

Le tavernier apostropha Ailsa pour lui remettre un parchemin et un coffret.

- Les deux seigneurs sont repartis en me demandant de vous remettre ce parchemin et ce coffret.

La discussion semblait toucher à son terme maintenant que tout avait été dit et que la fatigue avait gagné les protagonistes. Les mots s'étaient envolés avec la disparition de Zakline. Après un dernier regard à leurs sauveurs du jour et un hochement de tête respectueux, le damarien décida qu'il était plus approprié désormais de se reposer un peu et attendit patiemment la prêtresse de l'aube avec qui il partageait la chambre. Il jeta aussi un dernier regard plus discret à Arveene qui semblait être bien accaparée par sa compatriote et il imaginait déjà qu'elles avaient sans doute beaucoup à se dire.

Mais il fallait maintenant chercher un peu de sommeil pour le guerrier qui se sentait quelque peu affaiblie par le combat désespéré qu'ils avaient menés aujourd'hui. Délestant rapidement ses affaires mais pas ses armes, il se laissa aller à la douceur de sa couche et à un sommeil sans rêves, l'obscurité de la nuit cédant place à la lueur du jour aussi rapidement qu'un battement de coeur pour lui. De faibles mélopées priées au coin d'une fenêtre finirent par attirer son attention alors qu'Iélénia adressait sa prière matinale à sa divinité tutélaire. D'ordinaire, le damarien aurait sans doute aimé quelques minutes supplémentaires de sommeil mais étrangement la fatigue des combats de la veille avait disparue de son corps pour le laisser plein d'énergie et le guerrier en fut plus que surpris, s'attendant plutôt à sentir mille courbatures parcourir ses bras. Cela ne pouvait être qu'un bon présage selon lui et il pensait que la prêtresse de l'aube partageait sans doute son avis mais il ne se risqua pas à la déranger dans sa prière alors qu'il remettait sans plus tarder ses affaires sur son dos.

Attendant patiemment qu'elle finisse, il la salua avant de quitter la chambre en premier pour gagner la salle commune et voir que tous les autres membres du groupe semblaient partager son entrain et une certaine vitalité. Cependant, de leurs sauveurs de la veille, il n'y avait plus trace. Ces derniers avaient cependant laissé quelques objets pour eux et le damarien jeta un regard curieux au coffret mais préféra ne pas s'en occuper, tournant les yeux vers Iélénia qu'il pensait plus apte en l'absence de Zakline... une absence qui le surprenait.


-Arveene... Il s'approcha de la petite hin avec un léger sourire. Je vais voir ce que peut bien faire notre garde-chiourme... je la croyais plus matinale que cela.Il reprit sur un ton plus bas. J'ai aussi plusieurs choses à lui demander...


Un clin d'oeil discret et un regard complice vinrent rassurer sa petite camarade alors qu'il reprenait le chemin des chambres. Au passage il jeta un regard à la prêtresse de l'aube en lui désignant le parchemin et le coffret qui leur était tendus.


-Je pense qu'ils nous sont destinés... Zakline n'étant pas là, je pense qu'il serait bon de savoir ce que nos sauveurs nous ont laissés.


Ses jambes désormais fortes et solides lui permirent de gravir rapidement les marches pour parvenir à l'étage où il alla aussitôt frapper d'abord doucement à la porte de la chambre de Zakline, s'adressant à elle au travers du bois épais.


-Zakline... c'est Hannibal, nous vous attendons en bas mais d'abord... Il hésita un instant mais il était convaincu que quelques clarifications étaient nécessaires dans cette quête. Nous devons parler. Je pense que vous ne voulez pas que tout le groupe soit au courant mais... il vaudrait mieux pour vous d'être franche je pense. Vous comprenez que nos vies pouvant être menacées, il est temps de mettre les petits secrets de côté et jouer cartes sur tables... nous pourrions même vous aider.



Jet de persuasion pour Zakline.

La prêtresse acquiesça à la remarque de Hannibal. Cependant, le tavernier ne s'adressait pas à elle. Aussi, elle laissa Ailsa prendre connaissance du contenu du parchemin et du coffret. Elle fut par contre surprise de voir que Zakline n'était pas là. C'était à la fois étrange et inquiétant. Elle accompagna Hannibal jusqu'à la chambre de Zakline et attendit une réponse qui ne vint pas. Elle se décida de prendre les devants. Elle tenta d'ouvrir la porte pour voir si la jeune femme était toujours là. Tout en ouvrant la porte, elle s'annonça.

-Zakline, vous êtes là ? Répondez nous ! Pourquoi mettez-vous autant de temps pour sortir de votre chambre ?

Ne sachant pas vraiment à quoi s'attendre derrière, elle ne fit qu'entrouvrir la porte dans un premier temps. L'absence de réponse lui permettrait de l'ouvrir en plein et de chercher Zakline qui devait être encore là, du moins l'espérait-elle. Elle savait que Zakline avait un comportement plus qu'individualiste. Aussi elle envisagea le pire quant à l'absence de réponse dans sa chambre. Avait-elle profité de la nuit pour disparaitre ? Autre chose ? Elle se rappela soudainement le coffret et le parchemin qui l'accompagnait.

-Au faut Ailsa que contenait le coffret et le parchemin ? De renseignements ? Ou tout autre chose ? Un rapport avec Zakline peut-être ?

La discussion finie Agath's rejoignit sa chambre accompagné du magicien qui allait la partager avec lui. Apparemment il n'y avait pas assez de chambres pour tout le monde et ils devaient faire au mieux avec le peu de chambres disponibles. Cependant l'elfe trouva que cela était l’occasion parfaite pour demander à l'ancien magicien de l'assemblée de partager quelques uns de ses sorts avec lui.

C'est pour cela qu'une fois dans sa chambre Agath's lui demanda de bien vouloir lui apprendre le secret de quelques uns de ses sorts. Il l'avait vu manipuler le feu avec aisance et Agath's aimait l'idée de réussir un jour comme lui à contrôler des pouvoirs aussi époustouflants.
Il lui demanda aussi pourquoi il ne reviendrait pas avec lui à l'assemblée afin de se remettre de ces dures épreuves.

Puis quand il lui sembla qu'il avait trop abusé du temps du vieil magicien, l'elfe se posta devant la fenêtre pour contempler les étoiles et méditer.

Le lendemain il fut l'un des premiers à rejoindre la salle commune, la prêtresse et le tavernier étaient déjà là, Agath's s'assit à une table et attendit le reste du groupe.

Donc je profite de la nuit pour voir si le mage peut m'apprendre quelques sorts et m'aider à les retranscrire dans le livre de sorts, désolé pour l'absence

La Fleur de Lune

Moment : matin aube, Date : 1 Nuiteuse 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : ciel bleu, neige au sol
Karion en mode pnj.



Le guerrier damarien eut beau appeler mille fois Zakline ou taper sur la porte de sa chambre, prendre son ton le plus amical ou persuasif, il n’eut aucune réponse. Le tavernier qui faisait sa tournée des chambres s’arrêta devant le palier et jeta son regard sur Hannibal.

- Un problème ? Elle ne vous répond pas ?

A son tour, il l’appela, frappant également à la porte. Toujours rien. Il enclencha la poignée, constatant que la porte était fermée. Il sortit son trousseau de clefs pour l’ouvrir, perdant un de temps à trouver la bonne clef. Il y parvint enfin ouvrant la porte en grand pour finalement constater qu’il n’y avait aucune trace de Zakline dans la chambre. La fenêtre était ouverte. Le lit n’était même pas défait.

Agaths mourraient d’envie d’apprendre de nouveaux sorts. La proximité avec un grand magicien était une sacrée opportunité sauf que la nuit était loin d’être propice pour une telle connaissance. Le mage était épuisé et n’avait qu’une seule idée en tête, celle de dormir. Il promit toutefois à l’elfe qu’au lendemain matin il lui écrirait sur un parchemin l’un de ses sorts les plus flamboyants.

La nouvelle de la disparition de Zakline arriva vite aux oreilles de tous. Elle avait la fleur de lune en sa possession. Qu’allait il advenir si elle tombait dans de mauvaises mains ?

Ailsa se retrouva rapidement avec sa compatriote dans la chambre, prêt à papoter toute la soirée. Prête à dormir, elle s’allongea sur le plus petit des deux lits et sourit à Arveene.

-Il ne faut pas avoir peur de ces gens, ils sont vraiment fiables. Désolé de t’avoir caché tout ca, j’avoue ne pas avoir apprécié le faire. Si tu as la moindre question n’hésite pas, j’essayerai de t’en dire un peu plus. Tenavril m’a demandé d’enquêter ici, il est assez mystérieux mais il est bienveillant, ne t’inquiète pas.

Tentant de la rassurer, elle savait que la confiance était une denrée rare et chère. Elle ajouta :

-Si tu as une question pose la moi, je t’aiderai si je le peux.

Apres leur petite discussion, Ailsa s’allongea et sombra dans le sommeil jusqu’au petit matin. Sirophi vint la réveiller aux aurores, frottant délicatement sa tête sur celle de sa maitresse. Notant l’heure avancée, elle se leva d’un bond et attrapa ses affaires afin de s’habiller et se mettre en route. Attrapant sa lance qui lui servait de bâton de marche, elle s’élança dans les escaliers direction la salle commune.

La, tous le monde s’agitait ! Pourquoi ? Demandant rapidement aux passants, elle apprit elle aussi la nouvelle : Zalkine avait disparu ! Furieuse de cette événement, elle ne voulait pas laisser cela tel quel, il fallait la retrouver et agir.

Puis, devant elle, se tenait soudainement le gérant de l’auberge, qui vint lui offrir cet étrange coffret. Intriguée, elle remercia d’un signe de tête ce dernier et posa le coffre sur la table la plus proche, déjà plus calme. Ielenia s’approcha alors.

-Je n’en sais pas plus que vous, dame de l’aube. Il suffit de l’ouvrir.

S’exécutant sur ces mots, elle entreprit d’ouvrir le petit coffret pour en découvrir le contenu, curieuse de savoir ce que Tenavril avait pu laisser pour elle.

Désolé si quelque chose gêne dites le moi j'ai écrit le post hier soir avant la réponse de Ten, a priori j'ai modifié pour que ca concorde mais on a du mal a avoir du recul sur ses propres posts^^'.

Iélénia ne fut même pas surprise de l'absence de Zakline. Cela collait assez bien avec l'idée qu'elle se faisait du personnage. Toujours individuelle, limitant sa vue à court terme et sans penser au bien de tous. Même si Iélénia ne pensait pas vraiment comme quelqu'un privilégiant sans cesse le bien commun au bien personnel, il était évident que pour elle, la fleur de lune entre les mains de Zakline n'était pas vraiment une très bonne nouvelle.

-Je suppose que nous allons devoir nous mettre en quête de cette demoiselle. Et à mon avis elle a déjà une certaine avance sur nous. Je suppose qu'elle est retournée directement vers notre... employeur. Si au moins on avait un moyen de la pister. Quelqu'un saurait-il faire cela ?

Elle posa la question sans vraiment espoir d'obtenir une réponse positive. Et quand bien même elle le serait, l'intérêt en serait tout à fait limité. Il n'existait qu'une seule route menant à Eauprofonde à sa connaissance, la même route qu'ils avaient empruntés tantôt pour arriver où ils en étaient maintenant. La seule question qu'elle se posait maintenant était non pas de savoir s'ils allaient rattraper Zakline, mais plutôt de savoir comment ils allaient devoir l'aborder et la considérer. Fallait-il la considérer comme une ennemie, ou pouvaient-ils lui accorder un pardon difficile. Elle était plus enclin à la seconde option, mais elle savait que de la part de ses compagnon il n'en était rien. Iélénia se dit qu'elle essaierait d'éviter des morts inutiles, tant chez eux que pour leur nouvel adversaire.

Le pire scénario venait de se réaliser et le damarien étouffa un juron entre ses dents serrés lorsqu'il découvrit la fenêtre ouverte de la chambre de Zakline. Descendant les marches quatre à quatre, Hannibal se précipita hors de la taverne pour rejoindre le mur sous lequel reposait la fenêtre par laquelle la demie-elfe s'était sans doute enfuie.

Zakline avait très certainement dut noter l'hésitation qui s'était saisie du groupe après la mise en garde de maître Tenavril. De là, elle avait craint pour la sécurité de sa soeur si la fleur n'était pas ramenée à Eauprofonde chez ce maudit parfumeur. Même si tout cela restait encore obscur pour le damarien, il devinait aisément que la vie de la jeune soeur de Zakline était très certainement une monnaie d'échange pour maître Phalantar qui faisait pression sur la demie-elfe pour mettre la main sur la fleur de lune. La décision de cette dernière était des plus logique mais aussi totalement irréfléchie.

Il ne prit même pas le temps de saluer les occupants de la grande salle de l'auberge qu'il allait inspecter les abords de la fenêtre. Il se mit aussitôt en tête de trouver la moindre piste quant à la direction prise par Zakline. Des traces de pas dans la neige pouvaient facilement être effacées mais peut être la demie-elfe n'avait elle pas pris la précaution d'effacer celles laissées plus profondément dans la boue et la terre humide. Le damarien mena sa petite enquête jusqu'aux abords du bois pour en regarder la végétation. Peut être des branches avaient elles été cassée récemment ou bien la neige était elle tombée de certains fourrés.

Une fois sa fouille terminée, il rentra de nouveau par l'auberge et monta à l'étage non sans avoir abordé la petite Arveene.


-Arv', tiens toi prête. Je pense qu'on va devoir bouger d'ici peu.


Sans perdre une seconde de plus, il alla préparer son paquetage et ses affaires pour la longue marche qui les attendait très certainement.



Jet de fouille.

Dans l’auberge, tout le monde s’agitait ! Arv aimait les grasses matinées à attendre que le soleil soit bien au dans le ciel avant de daignée descendre de son lit. Aujourd’hui, il n’en était apparemment pas question. Sa compatriote, bien qu’intrigué les premiers instants, était déjà sur le qui vive et la voir s’agiter en tout sens lui donnait le tournis.

Elles avaient longuement discuté et ce jusque tard dans la nuit. Arveene avait appris quelques informations sur l’employeur de son amie druide mais chaque fois que la roublarde voulais en savoir plus, Ailsa détournait la question. Elle ne lui en voulait pas, beaucoup d’organisation était tenu au secret et pour en savoir plus, le mieux était de discuter directement avec leur chef, Tenavril.

Alors que tous tentait de comprendre la disparition de leur guide, Arveene tenta de retrouver Hanni. Ce n’est pas elle qui le trouva mais l’inverse. Agité lui aussi, il revenait dans l’auberge hâtivement et lui lança quelques mots.

Ainsi, il voulait retrouver leur guide. Ce n’était peut-être que son instinct de roublarde mais elle aurait dit qu’il en faisait une question personnelle. De plus, le ton de la conversation ne laissait que peux de place a l’incertitude. Oui, le guerrier partirait a la recherche de Zakline, quelque en soit la décision du groupe. Le damarien avait toujours agi en isolé en suivant ces propres réflexions. La encore, il agissait avec son instinct et Arveene savait au fond d’elle qu’elle le suivrait.

Avant qu’il ne rejoigne sa chambre, elle lui répondit :
-Je suis prête ! As-tu découvert quelque chose ?

La Fleur de Lune

Moment : matin aube, Date : 1 Nuiteuse 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : ciel bleu, neige au sol
Karion en mode pnj.



Hannibal, en homme d’actions qu’il est, prévint aussitôt ses compagnons de quête de la disparition de leur guide. Il s’empressa de rejoindre le dehors, là où donnait la fenêtre de Zakline par laquelle elle s’était échappée. Il ne fallait pas avoir les talents des plus grands rodeurs pour voir les traces de pas dans la neige qu’elle avait probablement laissés.

Il fut rejoint en premier par Arveene qui nouait avec le damarien une amitié solide forgée au cours de leurs aventures. L’elfe Agaths la seconda, avec un sourire aux lèvres. Le magicien lui avait rédigé comme promis un parchemin grâce auquel il pourrait un redoutable sort au nom de « rayon ardent ». La prêtresse de Lathandre le précéda. Ailsa arriva la dernière, après avoir découvert ce que le haut dracosire Tenavril lui avait laissé avec ce petit coffret. Aux yeux du commun des mortels, ce coffret ne contenait quelques pièces de platine mais Ailsa savait o combien ces pièces que les veilleurs appellent l’iris du dragon renfermaient de puissants pouvoirs. Tenavril lui avait laissé pour au besoin lui permettre de nommer de nouveaux veilleurs si elle jugeait que certains étaient dignes de confiance de le devenir. Quand à Karion, il ne serait pas du voyage. Il se remettait difficilement de l’épreuve de la Fleur de lune qui lui avait blessé son âme.

Tout le monde était maintenant prêt à repartir. Les traces de pas que la neige retenait menaient tout droit en direction de la forêt par la même où ils étaient venus. L’hypothèse que Zakline repartait retrouver leur employeur était sans doute la plus probable. Le ciel était découvert mais jusqu’à quand ? Si la neige tombait de nouveau, elle recouvrerait les traces…

Ils se mirent donc en route. Les villageois les saluèrent à leur passage. Ceux-ci avaient retrouvé le sourire et osaient franchir le petit muret pour retrouver la liberté.

La forêt semblait calme et avoir trouvé une petite paix intérieure. Pourtant, certains des aventuriers avaient encore en mémoire qu’elle renfermait de redoutables morts vivants qui avaient couté la vie à l’un de leur compagnon. Alors à quel rythme allaient-il avancer ?