L'appel de la forêt [chapitre I], Mali'ïa, Wilonah, Nirannor et Dag'Epi

Allaric fut quelque peu étonné quand la ruelle reprit une apparence « normale », et se rendit compte qu'il avait été victime d'hallucinations très certainement causées par un un mélange qu'il aurait inhalé ou encore absorbé contre son gré. S'efforçant de cacher son étonnement, il observa la femme qui lui faisait face.

Il n'avait aucune confiance en la soit disante grande prêtresse druidique. Elle l'avait déjà drogué une fois et rien ne lui certifiait que cela ne se reproduirait pas. Allaric resta donc très vigilant aux paroles de la femme et ne montra aucune émotion vis-à-vis de la prêtresse. Mais malgré cette méfiance, sa curiosité était toujours présente et il se demandait réellement ce que faisaient ces druides dans cette ville.

- Enchanté de te connaître, toi et tes amis, sourit le druide "Je me joindrais avec plaisir à votre compagnie, mais un ami m'attend déjà et je dois m'en aller le prévenir..."

Allaric s’apprêtait à partir, quand la druidesse reprit la parole. Quand elle évoqua la fameuse auberge le Berceau de Lune, le druide fut complètement décontenancé, c'était le lieu de rendez-vous qu'il s'était fixé avec son ami Loëlinn.

¤Elle a peut-être lu dans mes pensées… ou peut être n'est-ce qu'une coïncidence.¤

Allaric se retourna, avec un vif intérêt et reprit la parole.

- Quelle coïncidence, c'est justement le lieu où je me dirigeais. Allaric réfléchit quelques secondes puis enchaîna "Je me joindrais très probablement à vous dans la soirée, mais je ne peux vous suivre maintenant, des affaires m'attendent."

Le druide fit mine de repartir, puis se retourna de nouveau.

- Par contre, je n'ai aucune idée d'où se situe cette fameuse auberge… Peut-être peux-tu m'éclairer sur le sujet ? sourit Allaric.

Le deuxième jour de la Griffe des Tempêtes – année des Dragons renégats
2 Tarkash 1373 cv
Lieux : Hautelune.
Horaire : début soirée


Température la plus basse : -1 °C
Température la plus haute : 10 °C
Température effective : 10 °C
Précipitation : nulle.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : pleine lune
Nombre de d'heure de Jour : 13 heures 00.
Aurore : 5 h 30.

MJ; Sunniva
Narration :Allaric Mortellion et Mali'ïa.

Hékkaty écoutait ainsi que les autres présents qui n’avaient pas commencer à descendre. La grande prêtresse semblait regarder plus loin encore que le lieu où se tenait le druide voyageur, ses yeux se plissèrent puis laissait échapper quelques paroles presque chantés…

-Lokky qui a fait connaissance avec Gribax à ton arrivé va t’accompagner. Il t’aidera à nous rejoindre le moment venu.-

Elle sourit puis tournait des talons pour elle aussi entrer dans la fontaine qui une fois qu’elle eut passé se refermait sans bruit laissant la dense végétation couvrir les trace du passage. La brise reprit de nouveau laissant des odeurs fruitées dans la ruelle qui s’assombrissait de part le couché de soleil. la jeune silhouette se démarquait de la végétation et approchait tranquillement d’Allaric, lui aussi arborait un sourire franc et amuser puis doucement il laissait entendre avec une petite voix …

- Je suis heureux de pouvoir t’accompagner… J’aime bien Gribax, il est rigolo. -

Il ne laissait pas le temps à Allaric de répondre qu’il ajoutait…

-Tu viens!? La lune ne va pas tarder à se lever et l’auberge sera bondé d’ici peu.-

Il passait tout près du familier du voyageur et laissait sa main gauche s’enfoncer dans l’épaisse fourrure de l’animal puis descendit la ruelle vers l’entré que le Sylvestre avait auparavant emprunté. Sans se retourner Lokky ajoutait une interrogation…

-Tu viens d’où Allaric et qu’elle forêt protège tu?-


Mali'ïa

L’approche de la grugach des portes se faisait à pas certains et lorsqu’elle fut à la vue de celles-ci un groupe approchait lui aussi pour vouloir entrer, cinq individus masculins accompagné à coup sur d’un demi-elfe qui se tenait derrière le groupuscule. La lumière était amoindri par les hautes cimes des arbres qui laissait au moment un ton dramatique. Les gardes s’entretenait avec les premiers arrivé et Mali’ïa put entendre facilement qu’ils étaient tous des marins qui venait faire le plein d’émotion à l’auberge et y passer une bonne nuit. Quelques missives de prudences furent envoyer vers les marins puis les gardes laissèrent le groupe entré. Sans se soucier vraiment de la grugach qui sur le coup, passait pour faire parti des marins. Les portes se refermèrent de suite à leurs passage laissant la lumière de la citée chatoyer dans les multiples carreaux qui reflétaient les flammes dansantes des lanternes placé adroitement ici et là.

Les rues et ruelles firent rapidement place devant le groupe et un choix important s’offrait à eux mais il semblait bien qu’ils savaient où ils allaient car d’une marche assuré ils avançait devant une rue où se trouvait une haute tour finement travaillé. À quelque occasion le demi-elfe s'était retourné pour observer ses arrière et avait croisé le regard de la sylvestre sans ajouté mots. Les rues se faisaient de moins en moins achalandé, l'heure du repas et des noires avait sonné.

Au moment d'entrer en ville Mali'ïa se tû. ¤ Inutile de se faire remarquer plus que nécessaire, c'est parfait, même si cet idiot frôle l'insolence en m'associant à eux. ¤ Si jamais il y avait du grabuge on la chercherait sur la piste des marins, mais il fallait que le garde soit bien fatigué de sa journée pour qu'il se méprenne de la sorte. Dailleurs l'elfe était arrivée à temps, la porte se referma derrière elle et il ne lui restait qu'à suivre le groupe jusqu'à l'auberge. Là bas, il faudrait les tenir à l'oeil, un groupe de marins pouvait vite dégénérer avec de l'alcool. Elle avait tout de même hâte d'y être pour apprecier un repas, si ce dernier était convenable, et récupérer quelques forces.

Les rues défilaient sous les lumières de la ville, et il était vrai que le demi elfe pouvait se sentir suivit, il l'était. S'il s'en inquiétait trop il suffirait à la rôdeuse de s'expliquer calmement sur sa seule intention d'aller à l'auberge. ¤ Reste sur tes gardes, sait on jamais. ¤ Un doute parvint à l'esprit de Mali'ïa, peut être le groupe ne se rendait il pas directement à l'auberge, peut être avait il quelques affaires où elle n'était pas la bienvenue. Mieux vallait garder l'oeil ouvert et si d'aventure le quartier semblait peu accueillant il serait toujour temps de faire marche arrière mais pour l'instant elle continua de suivre sans s'en cacher.

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Narration :Allaric Mortellion et Mali'ïa.

La Sy’Tel’Quess progressa en silencieusement en gardant quelque distance entre elle et le groupe de marin. Attentive, l’elfe sauvage ne perçu pourtant aucun danger potentiel pour elle aussi, put-elle profiter du panorama. La cité de Hautelune est un curieux contraste entre les villes humaines et un village forestier. De fait, elle ne devait pas se sentir trop oppressé car il y avait toujours une petite touche de nature quelque part.

Après quelques minutes, le petit groupe de marin entra dans un établissement ou trônait une pancarte de bois suspendue à une crémaillère en fer forgé sur laquelle était inscrit « Le berceau de Lune ». Les gaillards entrèrent sans prêter la moindre espèce d’importance à la Grugach. Exception faite, d’un demi-elfe qui ne manqua pas de lui lancer un dernier regard avant de suivre ses compagnons.

Mali’ïa arriva à son tour devant la porte d’entrée de ce qui semblait être une auberge d’où émanait déjà l’odeur de nourriture, mêlée à celle de l’alcool et du tabac. D’aucun n’aurait probablement rien senti, mais pour forestière qui savait dépendait de l’ensemble de ses sens, l’odora gardait une importance aussi capitale que la vue ou l’ouie.

La rôdeuse resta un moment devant cette porte, était-ce une hésitation à entrer à la suite des marins, ou sur le choix d’où elle passerait la nuit. Laissant sont regard se promener de gauche et de droite, elle perçu une chose à laquelle elle ne s’attendait pas. Un énorme rat du genre des rats sanguinaires semblait accompagner un homme à la démarche mal assurée et d’un enfant qui caressait l’animal pendant qu’ils marchaient en arrivant directement sur elle. Arrivée à la hauteur de la jeune elfe, l’enfant lança joyeusement.

- Ca y est, c’est là. Bon et bien peut-être nous reverrons nous cette nuit Allaric. Que Sylvanus veille sur toi et sur Gribax.

L’enfant salua une dernière fois en agitant la main et s’en alla dans la direction d’où il venait d’arriver. L’homme répondit à l’au revoir et appela l’enfant Hékkaty avant de lui redonner la bénédiction du Père de la Forêt.

L’homme était vêtu de peaux et de fourrure plus grand qu’elle d’au-moins une bonne tête, il avait tout du vagabond. Sa démarche et son dos vouté le rendait bien plus vieux que la vivacité de ses yeux verts qu’il posa sur l’elfe sauvage ne semblait le révéler. Ses cheveux d’un noir profond n’étaient pas sales et contrastait fortement avec la pâleur de la peau de son visage sans ride. L’homme passa juste à côté de la grugach et la salua d’un signe de tête accompagné d’un léger sourire de circonstance. Il ouvrit la porte par laquelle son rat entra sans hésiter et maintint ouverte.

- Heu vous entrez, peut-être ?

La ville avait finalement de quoi plaire à la rôdeuse, elle trouvait ces parcelles de nature de la meilleur idée. Peut être n'était ce pas dans un but d'équilibre et de préservation mais elles étaient là et c'était une bonne chose. * Le berceau de lune ? Espèrons que l'intérieur soit aussi accueillant que le nom * Mais malgré cette pensée positive l'odeur qui se dégageait de l'établissement demanda à l'elfe sauvage de prendre le temps de profiter de quelques bouffées d'air pur. La providence voulu que cette pause lui permit de trouver celui qu'elle cherchait. Il n'y avait pas de doute possible, la démarche et l'acoutrement, l'animal, et même le nom confirmait l'arrivée du druide. Mali'ïa laissa l'humain la rejoindre et le salua avant de sourire à sa proposition.
- En fait, il semble que je vais vous accompagner Allaric, elle marqua une pause pour le jeu et le mystère, l'on m'envoie vous rejoindre, mais entrez je vous prie nous parlerons à table.
Elle emboîta le pas à son confrère protecteur de la forêt pour le suivre dans l'auberge où elle pourrait lui expliquer le peu qu'elle savait.

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Narration :Allaric Mortellion et Mali'ïa.

’intérieur de l’auberge avait un aspect des plus chaleureux pour les forestiers. Le bois y était très clairement majoritaire que cela aille du plancher, en passant par les tables et les chaises ou les bancs, ainsi que les tasseaux porteurs qui donnait quelque peu la sensation de se retrouver dans la cale d’un gros navire. La lumière y était assez ténue, mais elle prendrait très certainement lorsque l’astre diurne aurait définitivement laissé sa place à la lune pour la nuit à venir. Au fond de la salle trônait une large cheminée où rôtissaient deux cerfs empalés sur longue broche que tournait un jeune homme en tablier de cuir armé d’une grosse louche. Sur la droite en entrant, on constatait forcément le long comptoir qui accueillait déjà le petit groupe de marin qui les avait précédés de peu, et d’autres personnes consommant et discourant entre-elles. Le reste de la salle était remplie de table entourée de chaises ou de banc dont la plus part restait encore vide à cette heure de la journée. Visiblement, cela n’allait probablement pas duré bien longtemps, car il semblait bien que Le Berceau de Lune avait sa petite réputation.

Le druide ne mit pas longtemps à trouver une petite place à une table un peu en retrait dans un coin sombre de la salle. Et après un regard à la jeune elfe, il se dirigea droit sur l’endroit qu’il avait repéré. Il prit place et appela Gribax pour qu’il se tienne tranquille à ses pieds. Le druide posa un regard scrutateur et inquisiteur sur celle qui venait de l’aborder en lui disant qu’elle allait l’accompagner et qu’elle avait été envoyée pour le rejoindre. Voilà qui méritait quelques explications, car le druide n’avait nulle part en particulier où il devait se rendre en outre il n’avait jamais demandé à qui que soit une aide quelconque… et pour quoi aurait-il eu besoin d’aide ? Lui dont la seule quête était son désire de visiter les terres du Nord. Alors qu’est-ce que cette elfe pouvait bien lui vouloir ?

- Asseyez-vous très chère, je vous en prie. Alors, il semblerait que vous en sachiez plus sur moi que moi-même. Vous connaissez mon nom, alors que j’ignore le vôtre. Et il semblerait que vous vous imposez pour m’accompagner, je ne sais où. Il me semble que quelques explications soit de rigueur, non ? Un plus paranoïaque que moi, y verrait quelque chose de pas très net. Je vous écoute.

Le regard du druide dépassa Mali’ïa pour allez au fond de salle. Il tourna la tête de gauche à droite, comme pour dire non, et fit un geste de la main qui sans équivoque signifiait « stop ». Il ne fallait être devin pour savoir que ceci s’adressait à quelqu’un derrière la Sy’Tel’Quess. Puis toute l’attention de Allaric revient sur la jeune elfe.

Le lieu semblait accueillant mais la jeune grugach pouvait tout de même s'inquiéter du nombre d'arbres abattus pour sa conception. Le reste de la ville penchant vers un côté nature prononcé, elle ferait fi de cela, estiment ce mal moindre pour Hautelune.

Elle avait suivit le druide jusqu'à la table et lui laissa le temps pour ces questions. Aux signes de tête et de main d'Aldarick, elle pensa qu'on venait leur proposer du gibier, ou au moins prendre commande et ne prêta pas plus attention à cela pour le moment, préfèrant rassurer le druide sur sa présence.
- Je suis Mali'ïa, je suis ici sur un ordre venant du Saule. Je devais vous rejoindre ainsi qu'une tierce personne dont j'ignore absolument tout avant de prendre la route pour le Cormanthor. Je n'en sais hélas pas plus. Bien qu'elfe sauvage, Mali'ïa semblait se tenir et s'exprimer de bonne manière, sans doute influencée par sa vie hors du Téthyr. Mais peut être en serait il autrement en forêt, loin des moeurs de la civilisation.

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Narration :Allaric Mortellion et Mali'ïa.

ans la salle commune, régnait une ambiance calme ponctuée de rires comme peuvent le connaître les établissements recevant ouvriers après une longue journée de labeur. La construction des remparts qui protégeraient Hautelune des pillages drows et des autres dangers pouvant se tapir dans l’ombre des forêts amenait son lot de maçon, charpentier et autres corps de métier. On pouvait également ajouter les cultivateurs, les forestiers et comme Mali’ïa et Allaric quelques voyageurs de passage.

Si le druide avait espéré un semblant d’explication de la part de la Sy’Tel’Quess, il en fut pour ses frais. Car bien loin de lui permettre de comprendre quoi que ce soit, la solide rôdeuse terminait de jeter le trouble dans l’esprit du jeune homme. Il plissa les yeux, en se penchant en avant sur la table et resta un moment silencieux. Puis sur un « humm », il prit position sur le dossier de sa chaise en croisant les bras, sa main droite se portant au niveau de son menton poilu. Il caressa sa barbe hirsute pendant un autre long moments plongé dans une longue réflexion.

¤ Elle a pas toute sa tête la pauvrette ? Ha ! ouai, biensûr ! C’est une blague, ou un pari qu’elle a fait avec des gars. ¤

De fait, le regard du druide chercha dans la salle des personnes qui seraient susceptibles de le traquer du regard. Mais exception faite de son ami marin Loëlinn, il n’y avait personne pouvant correspondre à ce que cherchait le druide.

Allaric Mortellion

- Bien, par Sylvanus je n’y comprends goutte Mali’ïa. Je suis Allaric et je n’attends personne, je te promets. Alors tu comprendras que je suis extrêmement surpris. Et cette histoire de Saule, qu’est-ce que c’est ? Tu parles avec les arbres ? -------------------- Allaric est un jeune druide fraîchement débarqué à Hautelune.

Si l’elfe lui répondait que oui, l’affaire serait classée. C’était sans doute très rare chez les membres de ce peuple, mais cette elfe là serait touché de la grâce des simples d’esprit. Pourtant, elle n’en avait pas l’air. Son accoutrement ressemblait fort à celui d’un ranger, ou tout cas quelqu’un qui ne base pas sa défense sur une lourde cuirasse et qui préfère la vitesse et la souplesse pour évoluer. Les couleurs étaient parfaites pour se fondre dans un environnement boisé, l’arc résolument elfique et les kukris a sa ceinture semblait également de belle facture. Une simple d’esprit se les serait déjà faite dépouillé par quelque tire-laine. Le regard profond de l’elfe sauvage restait vif et non dénué d’une intelligence certaine. Il rien avait rien dans son physique qui pouvait laisser à penser que la jeune Tel’Quess assise en face de lui n’avait pas toute sa tête, si ce n’était les paroles plus qu’énigmatiques qu’elle proférait.

Allaric Mortellion

- Alors écoute, je ne suis pas certain de comprendre mieux ce que tu me veux. Tu me dis que tu a rendez-vous avec une autre personne dont tu ignores tout. La seule autre personne que je connaisse ici, c’est le marin là-bas. Je peux lui demander de venir nous rejoindre. Je suis juste arrivé de Valherse dans son navire et il doit me faire découvrir la ville. Peut-être que c’est lui que tu dois rencontrer. Sinon, il semblerait que les druides organisent une cérémonie un peu spéciale cette nuit. Je ne sais pas si tu pourras y être conviée, mais peut-être qu’ils pourront comprendre ce que tu dis. Je ne guère te proposer autre chose, si ce n’est de t’offrir un verre. -------------------- Allaric est un jeune druide fraîchement débarqué à Hautelune.

Sans attendre de réponse, Allaric fit un geste de la main pour signifier à Loëlinn que cette fois, il pouvait venir. Après tout si c’était lui qui avait la clé de ce mystère, autant qu’il vienne éclairer le druide. Sinon, et l’humain se sentirait moins seul face à l’elfe sauvage. La belle ne semblait pas vindicative, mais Allaric connaissait assez ce peuple pour savoir que cela pouvait changer extrêmement vite. Il claqua le talon de son pied sur le plancher pour rappeler son rat qui allait naturellement vers le demi-elfe qui approchait de la table.

Allaric Mortellion

- Prends une chaise et assied toi mon ami. Je te présente Mali’ïa et Mali’ïa voici Loëlinn. Il est marin à bord du Sanglot. Alors mon ami, connaîtrais-tu cette charmante personne ici présente ? -------------------- Allaric est un jeune druide fraîchement débarqué à Hautelune.

Le demi-elfe posa son regard bleu profond sur Mali’ïa et retira le bandanna rouge qui couvrait sa longue chevelure châtain foncée. Il portait une barbe assez longue et ses oreilles trahissaient sans problème sa nature de sang-mêlé. Il récupéra à la volée une chaise à la table d’a côté et y pris place.

Loëlinn

- Alae Mali’ïa, qu’une étoile brille sur l’heure de cette rencontre. Hé pour être honnête, je ne crois pas que j’ai déjà eu le plaisir de vous croiser. Je pense qu’il ne doit pas être possible de ne se rappeler de vous. Non, je m’en souviendrai si nous nous étions déjà vu. Vous êtes de Hautelune ou de passage ? -------------------- Loëlinn est un demi-elfe marin sur le Sanglot.

Légèrement déçue, tout de même, par l'ignorance de son interlocuteur elle roula des yeux. Si le druide ne connaissait le Saule le marin risquait d'avoir encore moins de connaissances sur le sujet. Il n'y avait guère de chance non plus que ce soit le troisième homme et ce malgré sa nature semi elfique et son agréable parler. Quoiqu'il en soit l'organisation qu'elle souhaitait rejoindre n'avait rien de secret : il était donc inutile de s'expliquer en privé, au " pire " cela soulèverait peut être quelques candidatures et intérêts pour l'ordre. Pour le songe et son interlocutrice par contre, elle attendrait.
- Alae Loëlinn, en effet nous ne nous connaissions pas. Comme je l'expliquais je suis de passage. Elle se tourna vers le druide.Je vais être plus précise, je ne pensais pas avoir à le faire voilà tout, pardonnez moi. Une fausse modestie que voilà, faisant remarquer qu'il était étrange pour un druide de ne pas connaître, mais soit : il restait humain et n'avait peut être pas eu le temps de découvrir tout cela. Non, je ne parle pas aux arbres, elle sourît. Je suis ici au nom de la confrérie des Gardiens Sylvestres, protecteurs des forêts. Le Saule fait référence à Thúldhae, la cité du Saule argenté, en Haute-Forêt. Je sais uniquement ce que je vous ai dit: je devais vous rejoindre. Je sais, tout cela reste vague, même pour ma personne. Non pas qu'elle comprenais mieux car elfe, mais qu'elle était elle envoyée. J'espère pouvoir me faire entendre de vos confrère Allaric, il y a fort à parier qu'ils sauront nous aiguiller et entendre le reste de mes propos que je tairais en ce lieu.Mali'ïa pensait trouver des réponses au près du cercle druidique, aussi suivrait elle Allaric s'il pouvait l'y conduire, en attendant elle partagerait le repas avec eux à savoir quelques légumes cuits, des fruits crus ou secs et de l'eau.

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Narration :Mali'ïa et Wilonah.

Narration Mali’ïa :

Les propos tenus dans la petite taverne « Le berceau de lune » auraient très probablement hérissé le poil de beaucoup de Gardiens Sylvestres, y compris ceux qui comme Mali’ïa n’avaient guère de poil. La Confrérie n’était pas secrète, pour autant elle tenait en générale à sa discrétion. Dans la Haute-Forêt et ses alentours immédiats, la réputation des Gardiens Sylvestres n’étaient plus à faire. Par contre la crédibilité de ceux qui évoquait cette guilde de protecteur de la nature pouvait facilement être remise en cause. Les gardiens agissaient souvent dans l’ombre et pour les forestiers, il pouvait agir d’une légende rurale ou de contes pour donner à réfléchir à ceux qui ne respectaient cette antique forêt. La Haute-Forêt s’était déjà considérablement réduite par rapport à ce qu’elle était jadis sous l’ère d’Eaerlann et pour ceux qui en vivaient, ou qui y vivaient la sauvegarde de la cette nature était cruciale.

Si nombreux étaient les chasseurs, bucherons et autres guide forestier à donner crédit à cette guilde et à connaître l’existence du havre connu sous le nom de Thüldae. Peu d’entre-eux, y avait déjà mis les pieds et pour cause, on n’entrait pas si facilement dans la Cité Sylvestre. Et ceux qui y étaient allés auraient été bien en peine d’y retourner. La Garde Sylvestre veillait à ce que nul ne connaisse l’emplacement exact de Thüldae. Comme disait le vieil adage : vivons heureux, vivons cachés. Pour autant, certains y croyaient et il arrivaient même à trouver la Cité Sylvestre dans l’objectif d’intégrer les Gardiens Sylvestres et de devenir à leur tour les garants d’un héritage millénaire qu’ils auraient à cœur de défendre pour le transmettre aux générations futures. Un bien précieux que certains oubliaient pour n’y voir que l’appât de gains facile : la nature mère de la vie et source de l’énergie brute de la magie.

Dans la Haute-Forêt, la Confrérie avait su faire parler d’elle. Ici à l’orée du Cormanthor, le temple du Donneur de Vie qui avait été confié aux Gardiens Sylvestres pour servir d’avant-poste afin qu’ils puissent œuvrer à la préservation de l’équilibre de cette antique forêt, ne dataient que de peu de temps. Il n’y avait donc rien d’étonnant que Allaric ne sache rien, ni du Saule, ni la Confrérie elle-même.

Allaric Mortellion

- Je suis désolé Mali’ïa, mais je ne connais pas cette Confrérie des Gardiens Sylvestres. Mais je dois bien avouer que je viens tout juste d’arriver à Hautelune en provenance de Valherse. Loëlinn ? Tu as déjà entendu parlé de cette guilde ? -------------------- Allaric est un jeune druide fraîchement débarqué à Hautelune.

Le druide pressa à nouveau son menton poilu entre ses doigts accompagné d’un léger ruminement.

Loëlinn

- Non plus, je ne sais pas. Peut-être que tu devrais demander à Alyndra. C’est la tenancière de cet établissement. La blonde là-bas, si cette organisation est dans le coin, elle devrait certainement en avoir entendu parler. -------------------- Loëlinn est un jeune druide fraîchement débarqué à Hautelune.

Allaric Mortellion

- Hummmm, merci Loëlinn, mais je pense qu’il serait plus sage d’attendre d’en avoir parlé à Ekkati, du cercle de coven. S’il s’agit d’une guilde de défenseurs de la nature rayonnant de la Haute-Forêt jusqu’ici, ils doivent forcément la connaître. Je dois la rencontrer ce soir, je conduirai à elle. Mais il est également possible qu’elle ne daigne pas vous accueillir. Ca vaut quand même le coup d’essayer. Qu’en penses-tu ? -------------------- Allaric est un jeune druide fraîchement débarqué à Hautelune.

Pour la rôdeuse le mystère restait entier, mais derrière les nimbes brumeuses qui tenaient son voile fermement clos autour de ce songe, se trouvait une petite lueur d’espoir. Une lueur qui deviendrait peut-être lumière en même temps que ce le secret lui serait révélée. A moins qu’elle ne vacille et ne s’éteigne à jamais. Il fallait bien avouer que pour Mali’ïa avoir fait tout ce chemin sur les dires d’un spectre elfique qui lui était apparu en lui disant de se rendre à Hautelune pour rencontrer un druide et une seconde personne qui la mènerait devant les Gardiens Sylvestres de Thüldae avait de quoi la faire passer pour folle. Pour autant, l’elfe sauvage en savait suffisamment sur les Baelnorn pour ne pas prendre à la légère celle qui lui était apparue. Et puis ce n’était pas tous les jours qu’une liche elfique, ou son esprit éclairait le chemin de sa propre destinée. La rôdeuse en avait parcouru des lieues pour arriver jusque là, elle en avait traversé des dangers en accompagnant cette caravane qui l’avait conduite jusqu’ici. Ce n’était pas quelques heures d’attente supplémentaire qui allait la faire renoncer maintenant, à moins que…

Narration Wilonah Siltaniel :

a destinée ! Cette coquine de sort dont on ne savait rien de ses intentions, mais qui finissait toujours par obtenir gain de cause. C’était elle qui avait conduit cette elfe lunaire à la mine fatiguée, aux vêtements salis par un long voyage et qui malgré tout gardait l’œil alerte. La rôdeuse n’y avait prêté attention, et puis cette Teu’Tel’Quess était trop loin pour avoir entendu ce qui venait de ce dire. C’est ce que c’était dit le petit groupe qui se trouvait à quelques pas de là ou la barde avait pris place en milieu d’après-midi. Qui avait-il de plus enrichissant qu’une taverne ? Ou pouvait-on apprendre quantité de ragots, d’histoire et d’information d’une région où l’on venait de prendre pied ? Partout où Wilonah était passée, elle avait su enrichir ses connaissances du monde qui l’entourait en passant du temps dans les tavernes. La belle n’était pas devenue ce que l’on pouvait appeler un pilier de comptoir, mais elle avait appris à se fondre dans le décor, laissant son regard capter tout ce qui se passait et ses longues oreilles au bout légèrement bleuté écouter le brouhaha ambiant. Il se trouvait que la barde avait l’oreille musicale, et ce n’était rien de le dire. Elle était capable lorsqu’elle entendait quelque chose qui l’intéressait d’atténuer tous les bruits ambiants pour se concentrer sur ce qu’elle voulait.

Aussi, la petite conversation qui se déroulait entre une Sy’Tel’Quess de sombre vêtue, un druide qui n’était pas passé inaperçu grâce à son énorme rat et ce beau A’Tel’Quess qui venait de les rejoindre n’avait pas manqué d’éveiller l’intérêt de la voyageuse avide de savoir, de connaissance et qui n’était pas contre le fait de glaner un petit, ou un grand secret qu’on venait laisser traîner à porter de ses oreilles. Et là, il se pouvait bien qu’elle n’ai intercepté une chose qui était de loin la plus intéressante depuis bien longtemps.

Lorsque la serveuse, une belle blonde s’approcha pour récupérer son verre vide. Wilonah resta un moment interloqué. C’était vraiment étrange, mais cette femme avait quelque chose de connu. C’était comme si la barde l’avait déjà rencontré, alors qu’elle n’était jamais passé par Hautelune au paravent. Une drôle de sensation en somme, mais qui ajouté à ce qu’elle venait d’entendre ne pouvait pas être une coïncidence. La Semdarine veillait sur ses enfants, et Sehanine Archelune ne l’avait probablement conduite ici, dans cette ville au nom si évocateur de Hautelune, pour une adoratrice de la Fille du Ciel de la Nuit. La Dame des Songes l’avait porté ici et elle lui révélait, à sa façon, un songe par le truchement de cette hôtesse de taverne. Il était certain que ce n’était pas un hasard et si… et si la destiné de la barde devait réellement commencer ici et maintenant ?

Alyndra

- Excusez-moi, vous avez fini ? Est-ce que je peux autre chose pour vous ? -------------------- Alyndra est une jolie serveuse.