L'appel des embruns : 5-Les roches bleues

e n’était pas vraiment comparable, évoluer dans l’air lui demandant tout de même un peu plus d’efforts, mais se déplacer en volant lui rappela énormément lorsqu’elle allait nager. Et ce répit lui fit un bien fou. Le principe de compétition fut très rapidement oublié sans le moindre scrupule, la jeune druide préférant profiter pleinement de cette liberté temporaire. Et bien qu’elle puisse évoluer de façon bien plus indépendante que lorsqu’ils se déplaçaient tous au sol, en groupe, elle eut l’impression que ce moment leur avait permis de se rapprocher un peu plus…

Si elle ne parvenait pas forcément à mettre un nom sur la région dans laquelle ils étaient désormais, Ylinya avait pu pleinement profiter du paysage… Cela ne remplacerait jamais les beautés de l’Océan dans son coeur mais elle avait su apprécier ce qu’elle avait vu, renforçant encore un peu plus son désir de protéger ces magnificences. Le froid mordant n’entacha en rien l’expérience même si elle se fit la réflexion qu’elle devrait emprunter une forme probablement mieux adaptée à ces températures pour la prochaine fois…

La jeune femme réalisa qu’elle éprouvait une forme de réluctance à retrouver sa forme humanoïde… La façon de penser d'un rapace était relativement simple et dénuée de soucis… Maintenant qu'elle avait retrouvé sa forme plus « classique », son esprit ne cessait de lui rappeler les questions qu'elle se posait depuis qu'ils avaient passé le portail… Où étaient-ils exactement ? Comment la communauté humaine allait-elle les accueillir ? Allaient-ils trouver cette fameuse roche bleue ? Qu'étaient devenus les précédents envoyés de la communauté aquatique… ?

Le froid mordant et la nécessité de préparer le campement pour la nuit la rappelèrent à l'ordre, ils n'avaient pas vraiment le temps de tergiverser. Malheureusement si elle avait pleinement profité du paysage, elle n'avait visiblement pas pensé à repérer les endroits intéressants contrairement à Yvhann qui prit rapidement les choses en main. Il semblait beaucoup moins souffrir du froid que le Noble et elle, probablement parce qu’il était plus habitué qu’eux à survivre dans ce genre de conditions.

Remerciant Yvhann pour la baie, la jeune druide fit de son mieux pour se rendre utile en portant son aide à la préparation du camp et en se préparant pour un des tours de garde. Cette petite escapade aérienne ne l’empêcha pas d’avoir une prière pour son Dieu même si elle devait se trouver loin de son domaine… Elle aurait aussi à songer à des sorts plus adaptés à leur nouvel environnement…

-Je n’ai rien vu de particulier durant notre vol… Comment voulez-vous que l’on approche le village ?

Etant donné qu’ils ne savaient pas encore si les occupants des lieux leur étaient hostiles ou non, il valait peut-être mieux qu’ils se préparent un peu ? Faire un repérage préalable, sous une forme discrète comme ils étaient arrivés… Ou temporairement se séparer pour conserver un atout dans leur manche si jamais les choses tournaient mal?



Connaissance de la nature et survie
Résistance aux énergies destructrices si on a pas rapidement un feu

Vingt quatrième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

24 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : ?????
Moment : premières lueurs de la journée
Météo et températures : 2°C et vent nul, brouillard

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

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Yvhann:
Connaissance de la nature 1d20(20)+13 = 33 vs DD?? -> réussite
Survie 1d20(3)+15 = 18 vs DD?? -> réussite
Baies nourricières 3x (1pts de vie plus repas complet pour 24h) A enlever de ton inventaire

Aël:
endurance aux énergies destructives -> 24h sans subir le froid ambiant
Dégâts non létaux (6pv) récupérés
temps d'apprentissage du sort = 4+10+8 =22 heures

Ylinya:
Connaissance de la nature 1d20(16)+11 = 27 vs DD?? -> réussite
Survie 1d20(15)+15 = 30 vs DD?? -> réussite
Résistance aux énergies destructrices si on a pas rapidement un feu -> pas de besoin car feu de camp
Dégâts non létaux (4pv) récupérés

es deux druides n'eurent aucun mal à trouver de quoi faire un feu, permettant ainsi à chacun des gardiens sylvestres de retrouver un peu de chaleur dans ces hautes montagnes. Cela n'empêcha pas le prêtre théurge d'user de la Toile pour se protéger des affres du froid. Redevenus sous leurs enveloppes corporelles d'origine, ils s'installèrent donc pour passer la nuit. Bien sûr, comme un rituel longuement acquis au cours de leur mission, ils s'arrangèrent pour monter la garde chacun leur tour afin de prévenir d'un danger éventuel et de garder un feu continu. Le Grugach proposa avant le repos nocturne, de manger et il sortit de son sac quelques baies cueillies au cours de son voyage. Même si ces fruits ne remplissaient pas complètement leurs estomacs, ils avaient l'avantage de nourrir leurs corps pour les prochaines vingt-quatre heures.

La nuit passa sans encombres, chacun récupérant des efforts et du froid de la veille. La faible lueur du jour naissant fut le signal de reprendre leur chemin. La température moins mordante restait encore un problème mais leurs corps réchauffés leur permettait de tenir un peu, et en descendant dans la vallée, la température allait sans aucun doute grimper de quelques degrés. Si de ce côté, les trois servants elfiques semblaient sereins, la vision du brouillard les enveloppant pouvait faire craindre quelques soucis. En effet, ils ne pouvaient voir leur bout de leurs pieds et progresser dans ces conditions pouvait s'avérer périlleux. Bien sûr dans leur rang, le rôdeur sauvage avait toutes les cartes en main pour mener ses compagnons à bon port. L'elfe pouvait se remémorer parfaitement le chemin à prendre pour atteindre le village. Restait que la montagne gardait des dangers bien réels même pour le meilleur des pisteurs...

Avant que la nuit ne vienne, les trois elfes ont mémorisé leur point d'arrivée. Le chemin à parcourir par temps clair ne prendrait pas plus de trois à quatre heures pour atteindre le village depuis le feu de camp. D'après ce qu'ils ont vu, ce village ou plutôt ce hameau est constitué de vingt à trente habitations.

Au levé et suite à sa piété envers Sylvanus qui avait été cette fois-ci plus intense qu’à l’accoutumée, le grugach ne perdit pas de temps puis demandait d’en connaitre plus sur la région où ils étaient entrés avec une intuition géographique que le dieu vert lui apporterait.

Par la suite il continuait avec un repérage et finissait cet office naturel autrement qu’à son habitude. Il avait senti tout au long de sa méditation que son lien avec le père arbre évoluait, il avait entrevu un grand rituel entouré de sylvaniens qui entonnaient, à l’unisson un chant antique dans une langue inconnue aux consonances harmonieuse et presque gutturale. Il c’était vu parcourant des tunnels au centre de la terre et senti en eux comme un courant qui pulsait et reconnu là les veines du dragon; un ensemble de tunnels qui menaient ici et là sur l’ensemble de Toril. Son feu paternel lui avait déjà parlé de ceux-ci, il lui avait même indiqué qu’il existait un ordre de druide particulier qui contrôlait les courants telluriques de ce monde et qui soignait ainsi les racines de l’arbre cosmique. Yhvae prit une grande inspiration et ressentait en lui un appel, un coven de druide l’invitait à se joindre à eux et ce n’était sans doute pas pour rien qu’Ysmaë lui en avait parlé. Le coven de la roue d’argent qui tourne sans fin était très ancien, possiblement le premier ayant établi des règles strictes concernant l’avantage d’avoir des membres partout sur Toril, et ce, dans tous les autres coven. La plupart des coven druidiques avait dans leurs membres un représentant secret de la Sylverwheel. Le sylvestre restait avec une bonne impression de sa méditation et ceci lui donnait un nouvel élan pour la suite de la mission.

En se préparant pour la suite de la marche qui les mènerait, espérait-il, au village entrevu la veille, il ajustait soigneusement l’ensemble de son matériel et arme puis décidait de prendre en mains son bâton pour poursuivre dans ce brouillard. Juste avant de partir, il pensait utiliser son armure qui lui permettrait de voler pour prendre de la hauteur verticalement pour voir l’épaisseur de la brume qui les couvrait. Était-ce un brouillard d’advection où la saturation avait été atteinte par détente adiabatique, mais se séparer dans une telle situation était périlleuse et choisi de rester les deux pieds au sol. Il attendit que tout soit fin prêt au départ pour ouvrir la marche et attendait de savoir si l’un ou l’autre avait des recommandations. Il expliquerait dans le détail les informations qu’il recevrait de Sylvanus avant de commencer la marche.




Sort:-Intuition géographique, repérage.

ar rapport à leur dernière nuit, la jeune femme préférait largement cet environnement. Même si elle avait apprécié de rencontrer les gnomes des profondeurs, des êtres qu’elle n’avait encore jamais côtoyé, le fait d’être piégée sous plusieurs tonnes de roche avait tout de même teinté cette nouvelle expérience. Il y avait une certaine normalité appréciable de devoir passer la nuit autour du feu tout en faisant des tours de ronde, le tout en profitant de la voûte céleste.

Le nouveau jour la trouva plus reposée, sereine, et préparée à affronter la suite de leurs aventures. Elle prit le temps de prier son dieu mais aussi de laisser leur campement aussi intact qu’ils avaient pu le trouver en arrivant, la simple tâche lui donnant quelques instants de réflexion encore. Ylinya avait vraiment à coeur d’aider sa famille en trouvant ces fameuses pierres mais aussi ce qui avait pu arriver à ceux qui étaient venus les chercher avant de disparaître… Et leurs prochaines rencontres la rendait nerveuse…

La prochaine étape de leur voyage était, tout naturellement, le village qu’ils avaient initialement repéré. Malheureusement, ils ne savaient absolument pas à quoi s’attendre là-bas. Cela pouvait être une petite communauté montagnarde servant de simple étape ou un repère de personnes aux intentions potentiellement plus néfastes. Or la druide avait déjà eu à faire à ce genre de petites communautés isolées… Leurs habitants n’étaient pas toujours très ouverts d’esprits, voyant les étrangers d’un mauvais œil. Le fait qu’ils soient de sang elfique, pouvait encore renforcer cette méfiance… Mais son aspect exotique avec sa peau et ses cheveux bleutés lui avaient parfois coûté bien plus cher. C'était une mauvaise expérience qu'elle n'oublierait probablement jamais et la laissait profondément marquée...

De plus, son aspect la rattachait sans le moindre doute aux précédents explorateurs, si ces derniers étaient bien passés par là. Si Ael et Yvhann pouvaient se faire passer pour de simples voyageurs et glaner ainsi quelques informations sans immédiatement les associer à la communauté d’elfes aquatiques, ce ne serait pas son cas. Elle ne voulait pas que sa simple apparence ne leur fasse perdre la moindre chance...

-

Elle avait toute confiance en Yvhann pour les guider à bon port, malgré le brouillard et le fait qu’ils ne savaient pas exactement où ils se trouvaient...

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Connaissance de la nature et survie
Résistance aux énergies destructrices (si nécessaire par rapport aux températures)

La nuit avait été agréable bien à l'abri dans le refuge magique. Il fallait bien avouer qu'avec le froid ambiant, il était bon d'avoir un lieu qui dispensait une température d'une vingtaine de degré. Il y faisait presque trop chaud. Aël'Telàwërith prit son tour de garde, se reposa et travailla sur son sort en apprentissage. Le théurge mystique sentait bien qu'il arrivait au point de familiarisation voulu pour pouvoir utiliser ce sort d'abjuration.

Tout aurait pû être parfait dans le meilleur des mondes, si le petit groupe de Gardiens Sylvestres ne s'était pas fait prendre par un brouillard assez dense. Le froid ne gênait nullement le mage-prêtre qui était bien à l'abri derrière sa magie protectrice qui irait jusqu'au soir. Mais les projets étaient mis à mal. Il resta à l'abri, permettant ainsi de le garder en place. Cela ne l'empêchait nullement de pouvoir percevoir ce qui se passait à l'extérieur, seule la température ambiante lui était impossible à sentir.

La brume enveloppait l'abri, même si l'intérieur de celui-ci restait protégé. Dehors, on ni voyait goutte et voyager dans ces conditions ne serait pas une sinécure. Progresser en montagne alors que l'on n'y voyait pas le bout de ses pieds n'était pas très sage. Il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Aël'Telàwërith venait de prendre sa décision.

- M'Ethari, il n'est vraiment pas sage de vouloir prendre la route avec ces conditions météo. Il va nous falloir accepter ce que la nature nous oppose. Tant pis, pour la prise de renseignement. Nous allons attendre que le brouillard se lève... au moins un petit peu. En attendant je vais vous donner notre nourriture pour la journée. Profitez de l'attente pour vaquer à vos occupations, mais je vous suggère de rester à proximité directe de l'abri. Pour ma part, je dois envoyer un important message à ma tante. Je profiterai donc de ce moment de répit pour se faire.

Il posa son regard lavande sur la Bleuté. Celui-ci était assez dur.

- Ylinya, tu restes comme tu es. Si un de ces N'Tel'Quess y trouve quelque chose à redire, je m'en occuperai moi même. Tu es une Gardienne Sylvestre et ils vivent en pleine nature. Nous devrions trouver un terrain d'entente. En outre, si c'est bien le village que nous cherchons, ce ne sera pas la première fois qu'ils verront un elfe aquatique. Je dirai même que cela pourrait grandement nous aider. Soit ils sont hostiles et s'en sont prit au chaman et nous serons fixés. Soit cela aidera à ce qu'ils nous aident à trouver les roches bleues. Mais, il est hors de question tu te fasses passer pour ce que tu n'es pas devant des humains. Que tu prennes formes animal par besoin ou envie, c'est une chose. Que tu le fasses par crainte de ce que des N'Tel'Quess pourraient penser de quoi non ! Tu n'es pas un animal et encore moins le familier de qui que ce soit. Tu es une fière et vaillante Gardienne Sylvestre, ne l'oublie jamais. Que la Seldarine m'en soit témoin. Le temps où les elfes devaient se cacher est révolu. La Reine sonne le retour des nôtres sur le continent, de Tous les nôtres, et nous œuvrons pour elle actuellement. Alors autant qu'ils ne s'y habituent. Et je pense sincèrement que tu seras plus un atout qu'une complication.

Le Seigneur de Mythdaë avait proposé à Ylinya qu'elle soit le relais entre les eaux qui entouraient la Cité Blanche et cette dernière. De plus, la Bleuté avait prouvé à maintes reprises qu'elle était digne de toute la confiance que le descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr avait pu placé en elle. Même s'il comprenait pourquoi Ylinya avait fait cette proposition, cela le révulsait. Il avait évolué et était devenu bien plus ouvert qu'il ne l'avait été. Mais il restait persuadé que les Tel'Quessir étaient un peuple supérieur, et les elfes du soleil avaient reçu en sus la bénédiction de Corellon. Mais il en était arrivé à conclusion que cette supériorité leur donnait surtout des devoirs envers les espèces moins favorisées. Il pouvait encore se montrer condescendant, mais il n'était plus le raciste qu'il avait été. Cette façon de pensée n'était pas digne d'Ylinya qui valait beaucoup plus que cela. Yhvae n'aurait jamais pensé comme ça et son état d'esprit plaisait à l'elfe d'or. La fierté du sauvageon avait toujours plus à Aël'Telàwërith. Il savait exactement où se trouvait sa place dans ce monde. Visiblement c'était une chose qu'il restait à apprendre pour Ylinya. Elle avait réussi à plusieurs à toucher l'elfe du soleil et si Yhvae avait trouvé une place à part dans le cœur du noble, la demie-elfe aquatique n'était pas loin de le rejoindre. Le prêtre-mage estimait qu'il était de son devoir à ce qu'elle puisse elle aussi trouver sa place en ce monde. Il ferait son possible pour qu'elle soit aussi fière de ce quelle était, car elle était une bonne personne pleine de courage, d'humilité et de bienveillance. Des qualités qui manquaient cruellement dans ce monde.

Il était tant que faire le plein de nourriture pour la journée. Aël'Telàwërith lança un sort désormais bien connu qui donnerait assez de vivre et d'eau pour tout le groupe et pendant toute la journée. Une fois fait, il en prit une partie et commença son petit déjeuné. Ca n'était pas fameux au niveau du goût, mais c'était nourrissant. Il mit le reste de ce qui lui revenait dans son barda.

Il prit un parchemin et commença à organiser ses pensée. Il n'avait que peu de mot pour faire un compte rendu à la Guetnorn. Il fallait la mettre au courant de la défaillance du portail reliant Thüldae à la Cité Blanche. Cela faisait déjà quelques jours qu'il aurait dû le faire. Il espérait que ce retard ne serait pas fatale à d'autres membres de la Confrérie. Il fallait aussi quelle prenne contact avec Isorion pour lui indiquer la réussite de la mission, et ce qui était en cours. En outre le Seigneur de Mythdaë souhaitait avoir des nouvelles de sa cité.

Assis en tailleur, la tête penchée en avant ses long cheveux blond cascadant avec la gravité l'isolaient. Les yeux fermés, il commença sa prière pour obtenir le pouvoir accordé par Corellon Larethian. Il fallu une bonne dizaine de minutes avant qu'il ne puisse envoyer son message.

- Ma tante, le portail menant à Thüldae est défectueux. Ne plus l'utiliser jusqu'à réparation. Pour Isorion, avons réussit à rallier Arbrelfique à la cause de la Reine. Quelles nouvelles de Mythdaë ?

Il resta un moment dans cette position pour attendre une réponse de sa tante. Puis il ressortit son grimoire et se remit à travailler sur le sortilège qu'il était entrain d'apprendre. Le temps que le brouillard ne se dissipe au moins un peu.

Aël'Telàwërith lance création de nourriture et d'eau.
Aël'Telàwërith lance communication à distance avec Alystraë de la maison Aëryndra de Cormanthyr

Vingt quatrième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

24 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : ?????
Moment : milieu d’après-midi
Météo et températures : 6°C et vent faible, soleil

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

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Yvhann:
Intuition géographique -> MP
Repérage -> réussite, Yvhann sait situer le Nord

Aël:
création de nourriture et d'eau.-> réussite
communication à distance avec Alystraë de la maison Aëryndra de Cormanthyr -> réussite
temps d'apprentissage du sort = 4+10+8+6 =27 heures

Ylinya:
Résistance aux énergies destructrices ->pas besoin, température au-dessus de 5°C
Connaissance de la nature 1d20(11)+11 = 22 vs DD?? -> réussite
Survie 1d20(14)+15 = 29 vs DD?? -> réussite

algré le brouillard dense, le sauvageon se prépara à entamer la descente vers le village. Mais avant de faire ses premiers pas, il observa les alentours malgré le manque de visibilité, se fiant plus à son sixième sens qu’à sa vision. Il tourna sur lui-même plusieurs fois, repérant rapidement le Nord par les forces magnétiques s’en dégageant. Petit à petit, des informations affluèrent à son esprit grâce auxquelles Yvhann pouvait maintenant se situer.
De son côté, la druidesse se posait une multitude de questions sur son apparence et surtout les réactions des autochtones à la vue de sa peau bleutée. Elle ne souhaitait provoquer un quelconque désordre susceptible de mettre à mal leur mission. Etre ou ne pas être, une question souvent débattue dans l’histoire.
Comme souvent, le prêtre théurge prit ses responsabilités en rassurant la demi-elfe aquatique et souhaitant montrer à tout ceux qu’ils croiseraient, la fierté d’appartenir à leur noble peuple. Une fois dit, Aël fit signe à ses deux compagnons d’attendre la dissipation du brouillard avant d’entamer leur descente. Il ne voulait prendre aucun risque et estimait sans doute que quelques heures de plus ou de moins n’allaient pas changer la face du monde. Il profita de cette attente pour faire appel à la toile afin de créer quelques nourritures et boissons pour eux trois, envoyer un message à sa tante pour l’avertir du dysfonctionnement d’un portail et l’informer de leur mission. Il s’isola ensuite pour continuer l’apprentissage d’un sort.
Attendant eux aussi des heures meilleures pour la marche, Ylinya et Yvhann se restaurèrent et se reposèrent. Pour des êtres pouvant vivre plusieurs siècles, quelques heures ne représentent pas grand-chose.

Il fallut attendre la mi-journée pour apercevoir le soleil percer, annonçant au trio sylvestre le départ. Le Grugach prit donc la tête comme à son habitude. Ses talents d’éclaireur lui permirent de trouver un chemin agréable à suivre dans cette pente. Au fil de leurs pas, le village se fit plus net et le bruit du ruisseau dévalant la montagne plus fort. Les trois elfes rejoignirent d’abord le ruban bleu, puis le longèrent. Quelques poissons, surtout des saumons tentaient de remonter le courant dans des sauts de plusieurs mètres. A un passage plus délicat et plus abrupt, un ours, les pattes dans l’eau, attendait patiemment que l’un d’eux passe trop près de lui, pour tenter de l’attraper. L’animal ignora complètement les trois bipèdes, plus concentré sur le repas tant prometteur qui se profilait. Le cadre agréable et la relative douceur donnaient à cette marche, une sensation de bien-être.

A deux cents mètres des habitations, les représentants du peuple elfique pouvaient apercevoir quelques silhouettes vaquant à des occupations bien quotidiennes. A première vue, le village regroupait une demi-douzaine de maisons en pierre et une dizaine de tente faîtes de peaux tendues supportées par de longs poteaux en bois.
Soudain, un jeune enfant aperçu les étrangers. Il se mit aussitôt à courir vers un adulte non loin de lui et l’avertit de ce qu’il venait de voir. L’homme en question se releva et s’avança légèrement à la rencontre des gardiens sylvestres.


Alystraë a bien reçu le message

linya fut touchée par la véhémente défense que lui opposa le Noble… Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il la soutienne à ce point. Non pas qu'elle se sente déplacée au sein de leur petit groupe, mais elle estimait souvent ne pas vraiment être au même niveau que ses compagnons… Et il y avait beaucoup d'éléments qui abondaient en son sens après tout. Ses origines métissées d'abord, et c'était sans compter que sa part elfique n'était pas non plus très commune, sa jeunesse ensuite, puis son inexpérience enfin… Bref, la jeune demoiselle avait bien conscience qu'elle avait tout intérêt à travailler sur sa confiance en soit si elle voulait vraiment aider ses compagnons.

Et le genre de remarques que venaient de lui faire Aël était ce qu'elle avait besoin d'entendre de temps à autres. Juste pour se rappeler à l'ordre. Cela n'allait pas corriger dans l'instant des années d'endoctrinement mais elle finirait bien par ne plus douter d'elle ou de sa propre valeur. Elle la confiance tranquille qui émanait de son Ly'aegisir ainsi que l'aplomb du Noble. C'était des qualités dont elle manquait même si elle apportait autre chose au petit groupe…

Aussi la jeune femme finit par abandonner son idée. Elle remit sa confiance entre les mains d'Aël et d'Yvhann. Si ils estimaient que son apparence ne porterait pas préjudice aux prochaines étapes de leur mission, alors elle garderait sa peau bleutée. Il avait certainement raison de la pousser ainsi dans ses retranchements pour qu'elle puisse voir au-delà de ces craintes et qu'elle puisse enfin un peu plus s'affirmer.

Le temps de délais qu'ils prirent avant de reprendre la route ne fut pas inutile aux yeux de la druide. Si elle put se reposer un peu mieux et prendre le temps d'adresser une longue prière à son dieu, la jeune femme en profita aussi pour arranger un tout petit peu ses affaires. Sa rencontre avec le troll avait finit de façon quelque peu musclée et elle ne voulait pas non plus faire peur aux premiers humanoïdes qu'ils allaient rencontrer. Ses affaires n'allaient certainement pas revenir comme neuves, mais elle fit de son mieux pour ne pas ressembler à un mort vivant sortant de sa tombe...

Reprendre la route en plein brouillard n'avait rien de bien agréable mais, en termes de manque de visibilité sur son environnement, elle préférait nettement être ainsi à l'air libre que dans les tunnels obscurs d'Outreterre. De plus, elle savait qu'ils pouvaient compter sur le sens naturel de l'orientation d'Yvhann pour les mener à bon port. Et c'est ce qu'il fit d'ailleurs… La druide fut ravis d'avoir la chance de croiser la route d'un plantigrade bien qu'elle se garda bien de le déranger pendant sa partie de pêche. Elle se souvenait de la puissance qui se cachait derrière cet aspect parfois un brin débonnaire et elle n'avait pas vraiment envie de provoquer inutilement son courroux.

En tous cas la région semblait assez riche en vie, ce qui était relativement bon signe. Le village n'avait pas non plus l'air trop mal loti. Les tentes pouvaient laisser supposer un mode de vie partiellement nomade peut-être, en fonction du temps et de la clémence de la montagne… ? Ils en sauraient probablement plus lorsqu'ils seraient à même de dialoguer avec les autochtones. Ils venaient d'ailleurs de se faire remarquer par un jeune enfant leur enlevant des mains la question de comment approcher les occupants des lieux.

La Bleutée lissa instinctivement sa tunique et sa cape, essayant d'avoir au maximum l'air présentable. Bien que son épieu soit facilement et rapidement accessible en cas de problèmes, la druide fit de son mieux pour apparaître la plus avenante et pacifique possible. Et elle fit de son mieux pour piétiner les mauvais souvenirs et expériences qu'elle pouvait avoir eu, se raccrochant résolument à un optimisme forcené et aux paroles du Noble...

-Bonjour !

Ylinya afficha un sourire qui se voulait chaleureux. Elle avait attendu que l'homme soit à portée de voix pour parler en commun, en profitant pour le détailler rapidement du regard pour essayer de voir si elle repérait quelque chose de familier qui leur permettrait de savoir où ils se trouvaient...




Psychologie ? Social ? Pour jauger comment on est accueillit par cet inconnu...

Le grugach était dans son élément, l’ensemble de ce qui l’entourait lui parlait, la symbiose qui lui offrait Sylvanus le rendait que plus heureux et serviable, il sentait en lui une force nouvelle, un élan salvateur à sa condition, ainsi le monde semblait s’ouvrir de plus en plus à lui. Il entrevoyait l’espace différemment, son instinct se peaufinait lui autorisant une connaissance encore plus grande qui aidait grandement sa compréhension du monde. Cette faculté travaillait beaucoup sur son côté social, l’apportant beaucoup plus vers la communication. Avec les autres, un bienfait extraordinaire pour une personnalité fermé comme la sienne.

Les paroles de Ylinya, le touchaient, en fait, il ressentit une sorte d’amertume au début, ensuite de la compassion et de la colère. Pourquoi devrait-on maquiller notre véritable nature, si ce n’est pour être utile aux éléments? Question que se tournait en tête puis le noble prit la parole et vint confirmer et assurer ce qu’il pensait. Sans répondre, il confirmait que lui aussi s’en mêlerait si jamais, ils étaient rabaissés ou rejetés. Il gardait quand même en tête leur épisode à la sortie du portail dans une ville qui n’acceptait pas les non-N'Tel'Quess. Il y avait eu mort d’homme, machination, il espérait qu’il en serait tout autre dans le village où ils se rendaient.
La suite des paroles du Seigneur de Mythdaë vint l’agacer un point. Le druide-rôdeur pouvait sembler perdu, mais il en était légèrement différent. Le temps demandé par Aël lui parut inutile et surtout une perte de temps, car pour le sauvageon, le temps était une source qui manquait, mais surtout se jouait souvent d’eux. En d’autres temps, autres mœurs, il aurait pris cette initiative de son m’Ethar comme une insulte et une rixe aurait possiblement éclaté pour finir sans excuse avec une rancœur sans fin, mais ce temps malheureux était maintenant derrière lui puis encore une fois il ressentit en lui un grand bienfait de sa nouvelle réaction. Il n’y eut pas d’éclat, ni de regard accusateur, ni de faciès outré, juste un petit soupir à peine perceptible. Le sylvestre travaillait fort à l’intérieur de lui pour ne pas laisser transparaitre son malström de sentiment présent.

La nourriture que leur offrait leur protecteur fut comme le baume à la situation, apportant un certain réconfort et rapprochement, il utilisait ce moment pour éclaircir la suite. Il se tournait sept fois la langue avant de prendre la parole cherchant au mieux de ne pas laisser son tempérament parlé. Il prit une posture totalement décontractée laissant croire qu’il s’installait pour une bonne période. En prenant la parole, il indiquait les directions qu’il mentionnait.


-Nous sommes à plus d’une année de marche au sud-est de la haute forêt, près d’une lune de marche vers le sud une jungle, vers le nord un peu moins une autre jungle, une quinzaine vers l’ouest de grande montagne et glacier, quelque ville avec une dizaine puis vers l’est une plaine, 4 jours vers l’ouest un glacier et au nord-est à trois jours de marche, un lac ainsi que la ville la plus proche par la suite. Nous sommes à peine à une demi-journée du village et il serait possible que nous soyons aussi loin sur les terres orientales.-

Il restait pensif tout au long de l’étude du noble, s’imprégnant au maximum de l’endroit. Du moment que le soleil pointait, ce ne fut guère long que le grugach ouvrît la marche. Le long du trajet, le futur Yhvae devait se battre pour ne pas communiquer avec la faune locale, mais quand il vit la plénitude de l’ours se nourrissant, il ne put intervenir, sachant qu’une fois arrivé au village qu’ils apprendraient où ils se situaient. Il emplit de cette eau fraiche ses gourdes et cherchait quelques baies potentiellement nourrissantes. Même si il avait une certaine idée de l’endroit où ils étaient arrivés, il n’en connaissait pas encore l’exactitude et ceci le laissait légèrement inquiet. Lui si habituer d’évoluer tranquillement dans la nature, c’était vu là, propulsé dans une région vraiment éloignée de ses connaissances, ce qui lui donnait un certain enjouement.

Lorsqu’ils arrivèrent auprès du village, Yvhann laissait passer ses compagnons en avant, restant à l’arrière, il laissait le loisir de communiquer avec l’homme qui s’avançait tandis que lui observait les moindres détails du village ainsi que de ses habitants.




Survie pour trouver des baies et autres plantes comestibles appuyé de connaissance de la nature. Perception une fois au village.

Le temps... le temps qui passait était une donnée toute relative. Alors qu'il occupe toujours la même place, on le perçoit de façon très différente. Il y avait de nombreuses raisons à cela. Suivant que l'on ne vivait qu'une poignée de décennies ou plusieurs siècles, il s'écoulait très différemment. Mais même pour un être ayant plusieurs centaines d'années devant lui, le temps pouvait être perçu différemment. Suivant l'objectif que l'on se fixait et les impératifs extérieurs, on avait le temps... ou, on l'avait pas. Alors qu'Aël'Telàwërith décidait d'attendre que le brouillard se lève, il savait que les quelques heures ne changeraient à priori pas grand chose pour les Alu'Tel'Quessir d'Al'Salim. Cà ne changerait rien non plus pour la reine Amlaruil Fleur de Lune et sa reconquête du continent ou pour le moins du Cormanthor. Ça en aurait d'avantage pour retrouver le capitaine Lygënn Commandant de L'Asemptua sur la plage où ils avaient débarqué il y avait six jours... seulement. Là aussi, du temps ils en avaient aussi. Alors contempler toute l'impatience du Sy'Tel'Quess avait quelque chose de rafraîchissant. Aël'Telàwërith esquissa un sourire qu'il tenta de dissimuler, une tentative vouée à l'échec. Car du temps, ils en auraient peut-être besoin finalement.

Car ce qu'Yvhann leur révéla frappa le noble aussi sûrement qu'une gifle en plein visage. ¤ Une année de marche de la Haute-Forêt... Par la Couronne d'Arvandor!¤ Il fallu un moment au théurge-mystique pour accuser le coup. Il ne fit aucun commentaire, mais il devait bien admettre que cette magie avait quelque chose de fascinant. Si le portail de Mythdaë avait quelque chose de problématique qu'il fallait résoudre d'une façon ou d'une autre, la téléportation avait quelque chose de grisant. Le mage-prêtre venait certainement de prendre une grande décision. Dès qu'il le pourrait, il intensifierait ses recherches sur cette magie là. Les portails par nécessité, la téléportation par curiosité. A moins que cela ne devienne une nécessité aussi, car il était évident qu'il leur faudrait rentrer avant l'année prochaine. Mettant ce « problème » qui n'avait pas de solution immédiate de côté, il se concentra sur ce qu'il pouvait maîtriser. Enfin, l'étude du sort qu'il avait entrepris s'achevait. Cette fois, il me maîtrisait. Il ne restait plus qu'à le recopier dans son grimoire. Dans son abri magique, il prit son livre de sort, et s'appliqua à recopier proprement le sortilège. Tant et si bien, qu'il ne vit pas le temps passer.

Ce fut quand la luminosité l'obligea à plisser les yeux, qu'il s’aperçut que le brouillard se levait. Il referma avec soin son grimoire et le rangea dans la partie étanche de son barda. Prit un morceau de nourriture magique et emboîta le pas à Yvhann. Lé décor était toujours aussi magnifique, mais il avait un goût bien plus exotique maintenant qu'Yvhann avait levé une partie du doute sur l'endroit où ils se trouvaient. Si le noble avait des connaissance certaines en matière magique et religieuse, il connaissait aussi plusieurs histoire des nobles familles elfiques et deux ou trois petites choses. Mais il devait bien l'admettre, ses connaissances en matière géographique surtout aussi lointaine de son Evereska natale étaient plutôt anecdotiques. Ce serait un point qu'il faudrait éclaircir rapidement. Un souci que la vision d'un plantigrade en pleine action de pêche remisa à plus tard en rangeant cela dans un pan de la mémoire du théurge-mystique. La vision de cet animal impressionnant se concentrant sur l'essentiel de l'existence avait quelque chose de fascinant et de reposant quelque part. L'ours était à des lieues des problèmes qui tournaient dans l'esprit du noble. Peut-être qu'Aël'Telàwërith devrait prendre exemple sur l'ours et se préoccuper de l'essentiel et de l'immédiat.

Alors qu'il voyait les prémices d'un village dont la grosse dizaines de maisons indiquaient une petite bourgade rurale typiquement humaine. Un rapide calcul, à raison d'environ cinq ou sept personnes par maison, les humains avaient cette faculté de procréer sans limite, il devait y avoir une grosse cinquantaine d'âmes dans le village. Sur cette cinquantaine, on devrait pouvoir compter une grosse quarantaine d'être en mesure de se battre. Mais les forces en présence devraient normalement éviter d'entrer en conflit direct aussi près de leurs enfants. C'était plutôt une bonne chose. Un calcul qui se confirma en parti lorsqu'un enfant humain couru avertir son père que des inconnus approchaient.

C'était fabuleux, le petit groupe avait développé peu à peu des réflexes salutaire. Sans qu'il n'y ait besoin d'échanger chacun trouva sa place. Yvhann prit naturellement les arrières. L'Armathor de Thüldae pouvait être tranquille, on ne les prendraient pas par surprise. Ylinya s'appliquait à se présenter sous son meilleur jour. Aël'Telàwërith haussa les sourcils, les vieux réflexes avaient la dent dure. Le noble prit cette préparation comme un autre signe du manque de confiance en elle de la Bleuté. Qu'à cela ne tienne, elle serait mise en avant sur ce coup là, et le noble n'avait aucun doute sur le fait qu'elle s'en sortirait admirablement bien. Elle avait du sang d'elfe aquatique et les humains ne manqueraient pas de le reconnaître. Yvhann avait parlé de jungle, de glacier, de montagnes et d'un lac. Il n'y avait visiblement aucune mer à proximité. Si ce village avait aidé les Alu'Tel'Quess, ils reconnaîtraient l'héritage d'Ylinya. En outre, elle avait aussi du sang humain en elle. Elle était le chaînon idéal pour une entrée en matière réussi. Le lien qui faisait de chacune des parties, un tout. Aël'Telàwërith posa une main délicate sur l'épaule, non moins délicate, de la Bleuté et s'adressa à elle en un souffle.



Aël'Telàwërith se retourna vers le Ly'Aegisir des Gardiens Errants de Thüldae et lui adressa un clin d’œil complice. Yvhann savait ce qu'il devait faire et le noble s'appuya complètement sur lui pour le côté sécuritaire de leur position.

Vingt quatrième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

24 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : ?????
Moment : milieu d’après-midi
Météo et températures : 6°C et vent faible, soleil

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

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Yvhann:
Survie pour trouver des baies et autres plantes comestibles appuyé de connaissance de la nature. Perception une fois au village.
Survie 1d20(9)+17 = 26 vs DD?? -> réussite
(Yvhann a trouvé quelques plantes comestibles, quant aux baies aperçues, elles n’étaient pas encore pourvues de fruits en cette saison hivernale)
Perception 1d20(17)+20 = 37 vs DD?? -> réussite

Aël:
temps d'apprentissage du sort = 4+10+8+6 =27 heures

Ylinya:
Psychologie ? Social ? Pour jauger comment on est accueillit par cet inconnu
Psychologie 1d20(+7 = 15 vs DD?? -> réussite
Social 1d20(19)+12 = 31 vs DD?? -> réussite

e trio, mû par des réflexes acquis lors des différentes rencontres de ces derniers jours, se plaça afin d’éviter tout désagrément. La bleutée en pointe ouvrait le dialogue avec l’autochtone, le grugach se plaçait en arrière près à œuvrer si cela tournait au vinaigre, quant au seigneur de Mythdaë, entre ses deux compagnons, pouvait prêter main forte à l’un ou l’autre. Mais l’homme qui se tenait face à eux, ne semblait être dangereux. Derrière ses yeux bridés son regard se posa sur la demi-elfe aquatique sans trop de surprise, puis il détailla discrètement les deux autres gardiens remarquant une légère différence sur la couleur de leurs visages.
Au salut d’Ylinya, l’homme marqua une pause, sans doute n’avait-il pas compris le mot mais il n’en prit pas cas, et avec une souplesse étonnante, se courba en avant pour accueillir les nouveaux venus. Il se redressa assez rapidement et glissa quelques mots dans sa langue natale.


Hosirosisos rosecaetros eabloss ostrëegosrs.

Derrière le villageois, le petit garçon s’était rapproché bravant sa timidité. Il osa jeter un œil sur les représentants elfiques mais resta à l’abri des jambes de l’adulte. Ce dernier, faisait fi des gestes de l’enfant, invita d’un signe de main les trois étrangers à avancer dans le village. Il fit rapidement demi-tour et sans se soucier d’eux, se dirigea vers une maison en pierre d’où sortait de la cheminée une fumée blanchâtre. Ylinya, Aël et Yvhann se sentirent obligé de suivre leur hôte. Au fur et à mesure de leur progression, les visages des villageois rencontrés se détournaient sur eux mais sans animosité particulière. A quelques pas de la dite maison, un homme d’âge mûr les remarqua et avança droit sur eux. A peine les avait-il atteints, qu’il engagea la conversation dans la langue commune avec un fort accent, allant droit au but dans ses questions.

-Bonjour et bienvenue dans notre modeste village. Vu la direction de votre chemin, il est fort à parier que vous avez emprunté le Passage. Seriez-vous des proches d’Ilican Virvaldur , le sorcier bleu venu des eaux ?