Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 1
écrit le : Mardi 22 Octobre 2013 à 04h29 par Belgos Dalaèl
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Belgos laissa l'aventurier s'exprimer à sa guise, l'observant encore un peu plus plus. Ses gestes étaient fluides, il devait être bon dans sa partie même s'il aurait pu sans passer inaperçu si le demi-elfe n'avait pas deviner son approche avant même qu'Elion ne réagisse. La stature du Helmite et la machine de guerre qu'il représentait suffisait à dissuader normalement toute menace physique ce qui avait permit à Belgos de rester parfaitement serein. L'homme se montra tout aussi directe, le ton de sa voix et son apparence se voulaient amicales. Il n'y avait aucune raison pour que le demi-elfe ne le soit pas.

- Mon nom est Belgos Dalaèl et effectivement tout comme mon compagnon et ceux qui se trouvent à l'auberge, j'appartiens à la Compagnie des Marches.Il coula un regard vers le colosse. Evoquer la Compagnie? Il 'y avait rien de secret là-dedans..." A coup sûr,si nous étions en ce moment même dans les Marches d'Argent, sans nul doute auriez-vous entendu parler de cette noble compagnie, certes jeunes, mais plein d'allant. Que dire sinon que nous sommes avant tout une compagnie non pas de mercenaires comme il en existe tant, mais de défenseurs d'une région sauvage constamment sous la menace de nombreux périls. Nos buts sont nombreux et variés mais notre cause est unique, celle aider les populations du nord à survivre face à l’hostilité de la région. Voilà en résumé ce qu'est la Compagnie des Marches messire Corvo. "

La cause...En regardant l'aventurier devant eux, il imagina au même ce même Corvo, installé tranquillement dans le bureau de Théodus pour se faire recruter. Le hin lui aurait alors déclaré que la compagnie ne cherchait pas seulement un éventuel roublard comme il en existe tant dans les rues, non, mais un malicieux compagnon aux sens affûtés qui fera sien cette cause. Ni plus ni moins.

- Vous venez du Royaume de la Forêt, une bien belle terre.Belgos ne révéla pas qu'il était à moitié Cormyrien par sa mère, cette information était inutile mais le fait de mentionner un pays qu'il avait déjà parcourut, oui. Cela il le pouvait"Même si celle-ci est mise à rude épreuve ces dernières années...Elion? En avons nous terminer ici? Il est encore tôt et nous ne nous sommes pas encore restaurés. Nous pourrions poursuivre cette discussion de manière plus conviviale et plus chaleureuse que dans une écurie? A moins bien entendu messire Corvo vous ne préfériez nous retrouver demain matin?"




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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Mardi 22 Octobre 2013 à 21h25 par Polby Tertrenoir
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Narration Micheletto:

Quand Polby se fut assuré que ses soldats occupaient bien la chambre d’à côté, il s’adressa à son compagnon de chambrée à voix basse :

- Je m’absente un moment.

Ni une, ni deux, le frêle hin enjamba la fenêtre ouverte, et s’agrippant ici et là, fut bientôt en bas dans une rue arrière.

Il se mit alors en quête d’une personne, en l’occurrence Micheletto. L’opposition fondée de son groupe pour accepter la candidature du demi-orque, avait une réserve de sa part. L’un de ses soldats avait-il remarqué par l’échancrure d’un vêtement, que Micheletto portait une griffe de dragon cassée, retenue au cou par un lien en cuir ? Et même s’ils l’avaient vu, cela n’aurait rien changé pour eux. Mais pas pour Polby.

Le chef de phalange marcha au hasard, mais visita toutes les tavernes devant lesquelles il passa. Dans la salle commune de la troisième, il trouva le demi-orque attablé face à une assiette débordante
.

- Puis-je m’asseoir ? demanda Polby qui s’assit sans attendre une réponse.

Le demi-orque s’était assis dans un coin, à l’écart des autres clients. Le hin pouvait donc parler sans être entendu, mais bénéficiait de la protection de la présence de ces gens
.

- Je vais aller droit au but. Un de mes soldats à vu le mal en vous. Et logiquement, je devrais refuser votre candidature si vous venez demain. Car les valeurs que je défends sont opposées aux vôtres. Mais j’ai remarqué que vous portez au cou une griffe de dragon cassé. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ? Et pouvez-vous me dire ce que vous pensez du Culte du Dragon ? Bien sûr, si vous ne voulez pas venir demain, dites le moi, et je repartirai à l’instant.



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Sois en phase avec la nature et elle te le rendra.
 
 
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écrit le : Mercredi 23 Octobre 2013 à 10h52 par Adlareth
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Belgos avait prit les devants, et il avait fait les présentations de la Compagnie des Marches. Ce en quoi Elion lui était gré, car il se voyait mal embarqué à l'heure présente d'expliquer quoi que se soit, tant il était lui-même dans l’expectative. L'aasimar avait voulu tester la défense sur laquelle Polby comptait. Depuis Eauprofonde, il avait compté sur la renommée de ma Compagnie des Marches pour faire fuir les ennemis potentiels. Force était de constater que si cela avait pu avoir une incidence sur les terres du Nord, ici visiblement la Compagnie n'avait pas la renommée suffisante pour faire fuir qui que ce soit. Cet homme là, qui venait de les accoster n'en avait même jamais entendu parlé. On était loin, des ménestrels... Il valait s'en doute mieux, compter sur l’exhibition de l'acier pour refroidir les hardeurs belliqueuses potentielles.

Dano n’avait pas encore profité des soins bien mérité après ce long voyage. Aussi, Elion laissa-t-il son chef et le postulant au poste de mercenaire se diriger vers la taverne sans lui.


- J’ai encore à faire ici, mais commandez moi de quoi manger. Je vous rejoins sous peu.

Elion n’avait pas menti, il ne le pouvait pas. Mais il laissé passer sous silence le fait qu’il avait besoin de repenser à tout cela, seul face à lui-même et à Heaum. Alors qu’il était entrain de brosser son mulet, le chevalier des yeux vigilants repensait à ce que venait de lui dire Belgos. Lui non plus n’était pas à l’aise à l’idée de faire rentrer le demi-orque dans leur groupe, car à n’en pas douter, la vipère c’était forcément lui.

Elion d’alusaire n’avait estimé que de voir la nature profonde des gens ou des choses qui l’entourait comme une chose lourde à porter. Pour lui et jusqu’à présent l’équation était plus que simple, il détectait le mal, il éliminait le mal. C’était aussi simple que cela et il n’avait jamais eu de doute, puisqu’il suivait le sentier lumineux du bien, tracé par la Sentinelle Eternelle. Avec la Compagnie des Marches tout ce compliquait. Le paladin comprenait maintenant pourquoi, Hector, son mentor, avait fini par quitter les Dragons Pourpres et ne jamais regagner les rangs de l’église. Il gardait ainsi son libre arbitre et sa liberté de penser et d’agir. A ce titre, le jeune aasimar se demandait s’il avait bien fait de ne pas suivre les conseils de son mentor et de se joindre à cette organisation. Ca faisait deux fois, qu’on lui disait que si l’orque jouait un sale tour, on comptait sur lui pour faire appliquer la justice de Heaum. Mais il n’y avait point de justice là-dedans. La justice était faite pour les gens qui commettaient des erreurs, pas pour les suppôts du mal qui n’en méritaient pas. C’était ça, qui était le plus difficilement acceptable pour le paladin de Heaum, attendre que le mal frappe pour agir. Une chose était certaine, si le mal frappait, il l’éliminerait, mais alors ceux qui l’avaient empêché d’agir avant en répondraient devant la justice qui leur était si chère.


¤ Hector, une fois plus vous aviez sans doute raison. Mais je me suis engagé à protéger cet inconnu, maintenant. Par Heaum je me dois d’être loyal à ma parole donnée. Quant à l’avenir… que le Vigilant me guide. ¤

Qu’il était simple le temps, ou il suffisait de suivre Hector. Certes, il en avait souffert car l’homme l’avait façonné en une machine de guerre sans émotion portant à son paroxysme son potentiel physique et mental. Mais, malgré cela, Elion n’était pas loin de penser que ces années là, étaient finalement pas si loin du bonheur que cela. Toutes ses intrigues de Polby avaient une fâcheuse tendance à lui mettre les nerfs à rude épreuve. Le paladin était habitué à la droiture, la franchise et l’honnêteté, c’était bien loin des méthodes imposées par l’espion du bastion.

- Bien, vous êtes brossés, vous avez à manger et boire. C’est à mon tour maintenant. Il flatta l’encolure d’Abby, repose toi ma belle, repose toi bien. Puis il passa faire de même avec Dano et Athear, bien que le discours fut quelque peu différent. Gardez nos biens, et protégez-vous !

L’aasimar poussa un profond soupir en fermant les yeux, ce qui lui fit le plus grand bien. Il passa sa main dans ses cheveux de neige, réajusta son cimeterre et se dirigea à son tour vers l’auberge pour rejoindre Belgos et le jeune humain.



Ce message a été modifié par Elion d'Alusaire le Mercredi 23 Octobre 2013 à 11h04



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« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »

Sorts du jour :
Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine
Niveau 2 : Force du taureau, zone de vérité

Pouvoirs magique :
Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
 
 
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écrit le : Vendredi 25 Octobre 2013 à 17h37 par Sandor
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icheletto mangeait tranquillement une assiette de gruau accompagnée d’un morceau de lard, quand l’énergique petit Polby pris place vis-à-vis de lui. Avec une assurance égale à celle dont il avait fait montre durant leur précédent entretien, il s’était adressé à lui avec une franchise qui le surprit. En le voyant agiter ses petits bras au dessus de la table, le demi-orque ne pouvait s’empêcher de se demander s’il oserait lui-même parler de la sorte s’il se trouvait face à un géant des glaces avec un caractère aussi ombrageux que le sien. Le halfelin avait du cran, il devait bien lui reconnaître cette qualité. Etait-ce dans ce trait de caractère que résidait le secret de son autorité sur la petite troupe de coupe-jarrets qu’il avait aperçu à l’auberge ? Le jeune prêtre avait bien du mal à se satisfaire d’une telle explication. Il devait y avoir derrière cette situation quelque fortune ou pouvoir cachés.

« Un de mes soldats a vu le mal en vous ». La formulation fit sourire le clerc. Pendant tout le petit discours du chef de la phalange du Tigre, il avait continué à manger le plus naturellement du monde. Sa décontraction tranchait singulièrement avec le sérieux de son interlocuteur, qui après tout s’était invité à sa table sans son assentiment. C’est donc entre une bouchée de pain aillé et une goulée de vin morillon qu’il apprit l’amusante nouvelle. Il était « méchant ». Le pauvre Polby semblait vraiment prendre la circonstance avec gravité.

¤ Décidément, hommes ou demi-hommes, ils sont tous plus fous les uns que les autres ¤

Si Micheletto prenait la nouvelle avec tant de légèreté c’est qu’il s’était depuis bien longtemps affranchi des critères moraux qu’on s’était appliqué à lui apprendre à grand coup de savates à l’orphelinat. Sa courte expérience du monde lui avait largement permis de se rendre compte qu’il s’agissait là de notions taillées par les humains, pour les humains et qui ne se retournaient jamais contre leurs intérêts. Au contraire elles grugeaient les résistances à l’avancée de leur implacable machine civilisationnelle. Changeant le viril guerrier, fier de sa race et de sa culture, en un vil objecteur de conscience appelant de ses vœux l’avènement de l’ordre juste des hommes sur son peuple. L’humanité seule se trouvait renforcée par cette idéologie mortifère, car eux seuls poussaient le vice jusqu’à déshumaniser leurs adversaires. « Le mal doit périr ». C’est à ce cri que des légions entières de fanatiques pouvaient détruire des peuplades millénaires, égorger femmes et enfants, avec la bénédiction de toutes les bonnes âmes des contrées dites civilisées. Tout ça parce que leur référent moral avait le malheur de diverger DU référent moral objectif, le seul valable en tout lieu et en tout temps ; celui des hommes. La chanson, il ne la connaissait que trop bien. Elle commençait par un agréable « il est bon de faire le bien », puis qui se muait doucement en « il est bon de faire du mal au mal », pour finir dans l’infernal barnum du « il est humain d’être inhumain envers les non-humains ».

¤ Effectivement, nous n’avons pas les mêmes valeurs ¤

Le prêtre posa ses couverts dans son assiette encore pleine. De sa main droite il tira de l’ouverture de sa chemise une griffe de dragon montée en pendentif.

- Ça ? dit le demi-orque. Elle appartenait à mon père.

Il l’avait récupérée un peu plus tôt dans la journée, juste avant de rencontrer les membres de la Compagnie des Marches. Il avait en effet d’abord entendu retrouver son frère dans sa demeure. Ce n’est qu’après avoir constaté que la mansarde de feu Magnus Dirona était vide qu’il avait entrepris d’écumer les tavernes de la ville. Avant de ce faire, il s’était néanmoins lancé dans une fouille en règle de la maison, à tout hasard. A sa grande surprise il n’y trouva pas la moindre pièce de cuivre. Juste une enveloppe cachetée à son nom dans le tiroir d’un meuble de chevet à l’étage, près de ce qui avait dû être le lit de mort du vieux Magnus. Sans plus de cérémonie il quitta la chambre et décacheta la lettre dans l’escalier. Celle-ci était formulée comme suit :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Quand il eut fini sa lecture Micheletto se trouvait déjà dans les rues d’Asbravn, bien loin de la demeure qu’il venait de quitter. Sans s’arrêter, il réduisit la feuille et son enveloppe en une boulle de papier qu’il abandonna sur le trottoir. Il poursuivi son chemin sur quelques mètres en maugréant. Puis se ravisant, il revint sur ses pas. Il tira de ce qui fut l’expression des dernières volontés de son géniteur, le collier orné de la griffe de dragon.

¤ Après tout, je suis aussi à moitié humain…¤

Cette partie de son identité qu’il avait tant de fois essayé d’effacer pendant son adolescence, elle lui avait été invariablement rappelé par ses frères orques de la tribu des milles flèches. Maintenant qu’il y voyait plus clair sur ses origines, il était temps pour lui d’accepter et même d’embrasser cette part d’héritage. Celle qui lui donnait vocation à être un jour un chef pour les siens. Comme le symbole sacré d’Ilneval lui rappelait constamment qu’il était un orque au milieu des hommes, le collier de son père lui rappellerait qu’il n’était guère plus qu’un homme parmi des orques.

Et face à un halfelin ? Voilà à présent que celui-ci lui demandait son avis sur le Culte du Dragon. A dire vrai, leur jeune clerc n’avait en tête que des banalités sur le sujet. Ils avaient pour eux qu’au moins ils ne s’embarrassaient pas de fausse morale pour dissimuler leurs intentions. Mais leur cause lui semblait quelque peu baroque. L’heure de gloire des dragons était passée depuis longtemps ; c’était à présent au tour des races nouvelles de présider aux destinés du monde.


¤ Mouai, il doit bien s’en carrer de mon avis sur les sectateurs de la liche écailleuse ¤

Il n’était guère difficile au demi-orque de voir où Polby voulait en venir.

- Le Culte du Dragon ? Et bien j’en dis que c’est des gens auxquels il vaut mieux éviter de se frotter sans raison. Après si vous m’embauchez j’imagine que les valeurs que je défendrai seront opposées aux leurs.

Il adressa un regard entendu à son interlocuteur avant de se replonger dans son assiette. Tout en portant sa cuillère à sa bouche il ajouta :

- Il va sans dire que plus les risques sont importants, plus le salaire est élevé. Je ne vous fais pas de dessin.



 
 
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écrit le : Vendredi 25 Octobre 2013 à 21h36 par Théodus
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Vingt-septième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
27 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 3°
Moment : vers 6h15



Narration MJ :

Au matin, Polby descendit dans la salle commune, talonné par l’être qu’il escortait dont l’ample capuche dissimulait toujours le visage. Ils retrouvèrent Elion au bas de l’escalier qui s’était assuré qu’aucune menace ne pesait sur eux. La salle était presque déserte à cette heure matinale. Vëla et Belgos fermaient la marche.

L’être alla se s’asseoir dans un coin, le dos tourné à la salle. Polby commanda pour lui une assiette de charcuterie accompagnée de pommes de terre. Il se fit servir la même chose à la table voisine, laissant à ses soldats le soin de commander ce qui leur plaisait. A l’instar de la veille, il termina son repas avant de leur parler
:

- Je vais vous révéler un aspect de notre mission. Car je souhaite que vous connaissiez le danger qui nous guette. Ainsi, vous pourrez lutter plus efficacement. Le Culte du Dragon. Vous connaissez ? (Il poursuivit sans attendre une réponse.) Les adeptes de ce culte vénèrent les dragons morts-vivants. Notre mission va à l’encontre de leurs intérêts. Aussi, nous risquons de les trouver sur notre chemin. Inutile de vous préciser que cette organisation sert les intérêts du mal. Voilà pourquoi je souhaite avoir des renforts. Nous verrons si ceux qui se sont montrés intéressés hier soir, nous rejoindrons, la guerrière, le jeune fou, et le demi-orque y compris.

Le chef de phalange repensa à son entretien de la veille avec Micheletto. Celui-ci s’était montré laconique pour lui répondre. Mais Polby avait appris l’essentiel, estimant que l’intéressé n’avait pas de raison de lui mentir. Il servait ses propres intérêts, contre le mal si nécessaire, mais pas sans une bonne rémunération. Il avait espéré être tombé sur un ennemi juré du Culte du Dragon. Ce n’était pas le cas, et il devrait se contenter d’un être mauvais prêt à tout.

- Oui, je sais, s’empressa de dire le hin en levant une main pour demander à ne pas être interrompu. C’est un être mauvais. Mais cela va servir nos intérêts. Si ce demi-orque nous rejoint, Quelle confiance pouvons-nous avoir en lui ? Limitée, c’est certains, et je vous demanderai de toujours l’avoir à l’œil. Mais contrairement à certains qui pourraient tourner bride au premier danger, je pense que celui-ci restera, et se battra. Car il a une motivation, l’argent ! Vous devez donc vous demander quelle est la mienne pour le recruter. Hé bien je compte le placer en tête, suffisamment loin pour qu’il ne soit pas à notre contact direct, suffisamment près pour que nous puissions le voir et communiquer avec lui si nécessaire. Le mal, il connaît. Il saura le reconnaître. Et inversement. Car c’est là que réside mon idée. Les servants du mal se montreront soit impitoyable avec lui, et ainsi se dévoileront. Ou bien ils entreront en contact avec lui, et ainsi se dévoileront également. Ainsi, nous aurons une longueur d’avance pour réagir.

Polby se tut et vida un verre de vin.

Peu après, une dizaine de minutes avant l’heure du rendez-vous qu’il avait fixé, Polby sortit de l’écurie derrière Belgos, menant son petit attelage aux poneys requinqués par une nuit paisible à l’abri du froid. Elion et Vëla les suivait de près. Il leva les yeux un court instant vers le ciel encore sombre. Mais l’aube ne tarderait plus, et ils pourraient bientôt quitter la ville.

Le chef de phalange arrêta son chariot devant la taverne, curieux de voir qui allaient les rejoindre
.



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écrit le : Samedi 26 Octobre 2013 à 12h42 par Moira
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Moira était partie de bonne heure. La nuit lui avait laissé le temps de la réflexion : les choses se présentaient plutôt bien, et le faible nombre de personnes intéressées par l'annonce du halfelin lui assurait une place dans le convois. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander s'il ne le faisait pas exprès, que ce salaire médiocre et ces questions ridicules n'étaient qu'un écran de fumée pour repérer ceux qui chercheraient absolument à les approcher. Mais, s'il ne fallait pas sous-estimer ses adversaires, il était tout aussi important de ne pas les sur-estimer non plus : ce Polby était peut-être juste un incapable.

*Edun na noc dara...*

Elle sangla Scàthach à son côté, et admira encore une fois brièvement la lame à la précision inhumaine. Le destin lui avait décidément fait un cadeau inestimable. La guerrière repassa ensuite son manteau de voyage, et le sac sur l'épaule, descendit à son rendez-vous, ses lourdes bottes claquant dans l'escalier. Il faisait froid là dehors, à deux doigts du givre. Moira repéra le chariot et compta silencieusement les membres de l'expédition avant de se rapprocher. Elle salua Vëla d'un signe de tête, les autres d'un hochement moins prononcé, avant de reporter son attention sur Polby, avec un regard nettement plus détaché.

-Monsieur...

Pas besoin de baratin. Ils la connaissaient tous, même si elle ne savait pas encore leurs noms, et Polby attendrait l'ultime moment pour faire son choix. La guerrière se savait aussi en avance. Un coup d'oeil sur le cadran solaire de la tour voisine le lui confirma. En attendant, Moira posa son sac, et plongea la main dans l'une des grandes poches de son manteau. Elle retira l'âne de bois à moitié fini, et en silence racla encore quelques copeaux avec son couteau. Pas distraite pour autant, elle levait les yeux régulièrement de son oeuvre pour observer les alentours. Et l'attitude des autres, par la même occasion, à la lumière de ce qu'elle avait appris jusque-là.



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

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écrit le : Samedi 26 Octobre 2013 à 15h46 par Vëla
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Dans la tête de la folle de Torm, durant la nuit, bien des choses c'était entremêlé et bien des énigmes c'étaient résolut et bien d'autres restaient en suspends. Son tours de garde fut tranquille mais mieux était ainsi, elle s'en était fait pour rien par apport aux possibles attaques qui auraient put arriver durant la nuit.

Le matin venu en s'asseyant à la tablé et sans mots dire, elle prit un repas fort copieux, sachant le chemin qu'ils aurait à faire en cette journée qui s'annonçait forte en émotion de toute sorte. Les oreilles bien ouverte aux dires de Polby tout en mangeant, ses pensées étaient au fixe en l'écoutant jusqu'au moment ou il nommait le " Culte du dragon ". Nul doute possible que pour les présents, la réaction de Vëla laissait voir qu'elle en savait ou qu'elle en connaissait un bout sur eux ou bien que cela lui rappelait des mémoires qui semblaient venir la chercher aux tripes. Elle vint pour dire quelque chose mais le doigt levé de Polby lui en interdisait.

La suite fit en sorte que la jeune fille au tempérament de feu fut stoppé net dans son repas. Elle ne pouvait croire se qu'elle entendait.

* Il va avoir le culot de l'engagé quand même. Mais il se moque carrément de notre nous! " Le mal, il connaît. Il saura le reconnaître." Non mais! Et nous on ne le sait pas peut être! ... Pfff... *

Maugréait-elle en elle même avec une moue d'insatisfaction. Ses méninges tentait d'y voir plus clair pour ne pas sauter directement sur Polby en lui raclant une volé de coups poing pour le réveiller bien comme il le faut pour commencer sur le bon pied en cette journée qui venait d'y recevoir un vinaigre de mauvais goût.

Seul un fort coup de poing fut porté sur la table qui fit lever les ustensiles, assiettes et verres de celle-ci puis la Paladin se levait prestement prit le reste de son repas et allait directement à l'écurie pour y apprêter Abby au voyage et calmer rapidement son caractère explosif. Préférant se calmer seul en présence de son fidèle destrier. Tout au long de la préparation elle se remémorait les dires que son paternel lui avait dit sur le culte du dragon et leur dragons liches. Il avait lui même combattu contre eux et en avait apporté des souvenirs; des cicatrices et une griffe qu'il portait au cou comme un talisman. Vëla se souvenait des moindres détail de cette griffe, elle était unique et l'avait toujours trouvé énigmatique. Tout ceci la calmait et put revenir auprès du groupe dans un autre état qu'à l'entrée dans l'écurie.

Abby fut ravis de partir tôt, comme à l'accoutumé et se tenait près au départ quand Moira fit son apparition. Intérieurement la Paladin fut ravi. Elle aussi se signait auprès de la guerrière et soutenue d'un sourire franc. Un rapide regard sur Polby, Belgos et Elion pour voir leurs réactions, mais en fait, elle ne s'attendait pas vraiment à voir quelque chose en particulier sinon une certaine approbation.

Dans l'attente du départ la preux chevalier approchait de Moira et lui dit doucement pour faire suite à la veille ou elle avait eut la désobligeance de ne pas répondre à la question posé de son interlocutrice et combler le temps d'attente...


- Norim est un fier combattant que j'ai eu loisir d'affronté à la lance d'arçon durant un tournoi amicale. Il est vaillant, combatif, entêter et fait parti des marches d'argents, je n'ai pas plus connu ce dernier que cela: Et vous Moira, comment lavez vous connu?-



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Samedi 26 Octobre 2013 à 18h41 par Moira
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De la pointe du couteau, Moira grattait patiemment le ventre de son âne de bois. Elle leva ses yeux énigmatiques à l'approche de Vëla.

-C'était à Luskan, il y a des mois de cela. Nous cherchions ensemble un criminel dont la tête était à prix. Malheureusement, les événements nous ont séparés sans nous laisser le temps de nous dire au revoir. Une embuscade...

La guerrière haussa les épaules avec lassitude.

-J'aurai aimé savoir si au moins il s'en était sorti sain et sauf.

Elle revoyait les ruines de l'ancien quartier général des pirates, sensé être désert, voir hanté selon certains marins adeptes de la bouteille. En réalité, le danger s'avéra être bien vivant! Ce n'était même pas Booney le rouge, leur cible, juste une bande d'esclavagistes en quêtes de proies faciles. Les imbéciles en avaient eu pour leur argent : ni une, ni deux, dès que la grande guerrière eut recouvré ses sens, elle eut vite fait de tordre le cou à son gardien. Trop tard pour Norim, emporté nul ne sait où par une équipe différente, tandis qu'elle était échouée loin au sud par la magie des portails de Port au Crâne.


Norim était un nain à tête dure comme il en existe plein, très capable de survivre à ce genre de situation. En revanche, l'imaginer jouter à cheval dans un tournois avait quelques chose de très exotique.


-Il fait donc bien partie de cette Compagnie des Marches? C'était ce qu'il m'avais semblé comprendre.



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

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écrit le : Mardi 29 Octobre 2013 à 00h15 par Sandor
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icheletto passa la nuit dans la taverne où il s’était entretenu avec Polby. Les propositions du halfelin lui avaient pleinement donné satisfaction, aussi avait-il décidé de ne pas dépenser davantage d’énergie dans des pérégrinations hasardeuses. Il se lançait dans une expédition potentiellement dangereuse et peut-être n’aurait-il plus l’occasion de dormir dans un lit avant un bon moment. Il comptait bien profiter des quelques heures qui le séparaient du départ pour rassembler ses forces physiques et mentales. Il pria une bonne partie de l’après midi puis entama une longue méditation. Un à un il examina les événements qui s’étaient enchaînés à une cadence folle depuis son arrivée à Asbravn. Si nombre de questions restaient en suspend, au moins espérait-il en avoir fini avec ses problèmes familiaux. D’étranges sentiments l’animaient à ce sujet. Il pouvait tirer une croix sur son héritage, la chose était certaine et pourtant il gardait comme un goût d’inachevé. Comme si une circonstance qui jusqu’alors lui avait échappé, devait à brève échéance déclencher une tempête dont il n’était pas sur de pouvoir se sortir indemne. C’est donc dans un état d’agitation tout à fait inattendu que le demi-orque émergea de son recueillement. Pour oublier son angoisse il entreprit de nettoyer ses armes et son armure. Il s’alluma ensuite une pipe, relava son équipement mais rien y faisait, son esprit demeurait fixé sur cette oppressante sensation de danger. Il résolu finalement de s’attaquer au carnet de son père. La nuit était déjà tombée mais il n’avait guère besoin de lumière pour lire.

¤ Je serai curieux de savoir combien d’orques utilisent leur capacité à voir dans le noir pour bouquiner la nuit ¤

Surement fort peu. Le jeune prêtre chercha en feuilletant au hasard, la trace de la griffe qu’il avait récupérée quelques heures plus tôt, sans succès. Il ne trouva que des références à son premier propriétaire (ou deuxième si l'on comptait le dragon qui l’avait jadis eu au bout de la patte), le fameux paladin dont parlait la lettre. Bref, rien de bien passionnant. Cette lecture eut du moins le mérité de l’assommer complètement. Il eut à peine le temps d’enlever ses bottes avant de s’écrouler sur son lit, jusqu’au lendemain.

Le réveil du clerc fut quant à lui plus paisible. Il se lava le visage dans une petite bassine d’eau froide qu’il avait faite monter la veille, enfila son équipement et descendit dans le hall de l’établissement pour petit déjeuner. Une michette et un pichet de lait de chèvre firent l’affaire. Il était maintenant près à affronter la froideur des premières heures de la journée. A peine eut-il passé le pas de la porte d’entrée de l’auberge qui donnait directement sur la rue, que son visage fut balayé par une rafale de vent frais. La morsure du froid au sortir du lit acheva de le réveiller. C’est donc au pas de gymnastique qu’il remonta les quelques rues qui le séparaient du lieu de rendez-vous. Le demi-orque ne s’attendait pas à y recevoir un accueil chaleureux. Maintenant qu'ils avaient découvert sa vraie nature, tous devaient le voir un espèce de pestiféré.


¤ Bof, ils me trouveront toujours assez bon pour prendre les coups d’épées à leur place ¤

Micheletto arrivait en vue de la petite compagnie. Cette fois-ci il était harnaché de pied en cape ; casque, bouclier et surtout une belle cuirasse brune aux reflets de bronze. Finement ouvragée, elle faisait honneur au torse musclé du jeune prêtre dont elle reproduisait parfaitement les contours. Le seul détail trahissant la sobriété de ce chef d’œuvre d’artisanat était une figure de gorgone, argentée, fixée au niveau du sternum et dont la chevelure serpentine se répandait sur les pectoraux du sang-mêlé. Son visage de femme était battu à chacun des pas de son propriétaire par la griffe de dragon qu’il portait aujourd’hui encore en pendentif. Fort de cet attirail et convaincu que si l’habit ne fait pas le moine, il suffit à leurrer les simples d’esprit, il salua d’un hochement de tête Polby, puis chacun des membres du convoi. Ce faisant il remarqua le symbole sur l’armure du grand gaillard balafré. Cette découverte le laissa un instant interdit. Comment ce « détail » avait-il pu lui échapper lors de leur première rencontre ? C’était le signe de Heaume, le dieu le plus butté et le plus bête de la création. Pour porter un tel signe ce drôle devait être ou un prêtre ou un paladin. En tout cas un serviteur du Vigilant.

¤ Par Ilneval, il ne manquait plus que ça ¤

Il devinait déjà les regards accusateurs qu’allait lui infliger son nouveau « compagnon ». Des regards lourds de menaces… Il secoua la tête à cette pensée. Après tout peut-être se faisait-t-il un peu trop hâtif dans son jugement. S’il existait des poissons volants, pourquoi pas des suivants de Heaume intelligents ? Une idée lui vint. Il alla se placer derrière Polby, à la hauteur d’Elion et se retourna de façon à faire face au dos du hin. Il se trouvait à présent sur la même ligne que l’aasimar et tourné dans la même direction. Il verrait bien si ce dernier pouvait résister plus de quinze secondes à l’envie de le dévisager. Ça n’était pas grand-chose, mais s’il y arrivait c’était déjà bon signe, pour un helmite…



 
 
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écrit le : Mardi 29 Octobre 2013 à 07h33 par Belgos Dalaèl
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Frère-Aigle
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C'est en compagnie de Corvo et Elion que Belgos passa la soirée, un pichet de bière bien frais, et quelques alcools fort pour le roublard avaient suffit à détendre l'atmosphère entre les trois compagnons. En attendant le paladin, Belgos avait répondu de manière la plus simple possible aux questions de Corvo au sujet de la Compagnie et de son fonctionnement sans pour autant entrer dans les détails. A voir l'air intéressé du jeune homme, il se pouvait que ce dernier soit une recrue potentielle, et c'est avec un certain plaisir qu'il évoqua Théodus l'halfelin.

- Et pour finir la Compagnie ne serait rien sans Maître Théodus, le très très compétent intendant du Bastion qui adore recevoir les candidats pour les assaillir de questions. Il faut dire que ce hin est très curieux, il aurait pu exceller dans la phalange de notre camarade Polby soit dit-en passant.Prenant cette fois l'air sérieux et tandis que cette fois le paladin prenait place à leurs côtés. Il imita le hin et imagina Corvo en face de luiCorvo, si nous questionnons autant nos postulants c'est que nous sommes sélectifs sur une chose: nous ne voulons pas de n'importe qui. Point de question de brutes sans cervelle ni d'âme sans coeur chez nous. Tu ne trouveras pas ici de quoi t'enrichir plus que de raison car cela n'en est pas le but. Si nous nous battons c'est dans de plus nobles buts messire Corvo. Si ta motivation est maintenant toujours aussi forte qu'avant, tu vas pouvoir t'engager et rejoindre une nouvelle famille de frères et soeurs d'armes.Belgos éclata de rire, sans doute plus pour lui même et adressa un clin d'oeil à Corvo"Et plus sérieusement Corvo, si la Compagnie t’intéresse autant que cela, il se peut qu'au terme de cette aventure je t'invite à venir avec nous pour découvrir par toi même ce qu'est la Compagnie des Marches."

La proposition du demi-elfe était sincère, le jeune homme en face de lui semblait être un bon garçon, compétent sans aucun doute et la compagnie était toujours à la recherche de tels éléments, mais entre une première impression et la réalité il y avait parfois un monde, l'aventure qui se dessinait pour eux serait peut-être le moyen de confirmer ce que pensait le forestier. Il détailla à son interlocuteur la composition de leur équipe, les deux paladins appartenaient à la phalange de l'Ours, une unité qui avait d'ordinaire plus la fonction de veiller sur les jeunes bourgs des Marches en voie de développement et qui sont incapables de pouvoir se fournir en défenses appropriées. Polby appartenait à la phalange du Tigre, plus axé dans la reconnaissance des grands espaces,et lui Belgos, il résuma la phalange de l'Aigle dont les missions était d'ordinaire plus centrée sur la protection individuelle, ils étaient quatre membres de la Compagnie, bien loin de chez eux...

La soirée se termina bien et chacun alla dormir dans son coin. Le lendemain matin, il ne faisait pas encore jour que Belgos quitta la taverne en compagnie de Sherkan, il ressera le spans de sa cape elfique, présent de la Confrérie des Gardiens Sylvestres,puis alla marcher une petite heure avant de retrouver ses compagnons à la table du petit-déjeuner. Il resta silencieux tout au long du repas, laissant Polby présidé ce moment, il devina l’irritation grandissante de Vëla et sa façon de sortir de table le lui confirma puis le silence d'Elion.


- Merci pour ces informations Polby, nous redoublerons de vigilance sois en certain. Quant à ce demi-orque ou qui que soit d'autre qui menace cette mission et nos vies.Cette fois il darda un regard intense sur le Frère Tigre."Il paiera le prix du sang."

Il allait ajouter que tu sois d'accord ou pas mais il stoppa à temps.En tant que sous-officier des Marches et second de Polby, il devait obeïr et être le relais de son chef, mais la stupidité ne faisait pas partis de ses traits de caractère. Il termina son verre de lait et attrapa une miche de pain qu'il fourra dans son sac ainsi qu'un morceau de lard. puis sortit à la suite de ses compagnons et retrouva avec sa plaisir sa monture qu'il guida à l'extérieur de l'écurie par la bride.

Ils étaient tous là, les trois candidats. Il adressa un hochement de tête amical en direction de Corvo et puis se dirigea vers la guerrière, son loup à ses côtés.


- Nous n'avons guère eu l'occasion de nous présenter hier, Velä m'a dit qu'elle et vous avez un peu parlé hier soir, à mon tour donc de me présenter. Belgos Dalaèl, membre de la Compagnie des Marches et second de Poly, voici Sherkan, un fidèle compagnon. Nous aurons sans doute l'occasion de bavarder un peu plus tard et de lier connaissance en cours de route car soyez en certaine, vous faîtes désormais partie de notre équipée.Et là il vit du coin de l'oeil le manège du demi-orque qui vint se placer sur ses deux jambes aux côté d'Elion juché sur son destrier, une sorte de défi? Grostesque en tout cas car le demi-orque ressemblait vraiment à rien aux côté d'Elion et de son cheval.Si ce Micheletto était un joueur, il risquait d'en payer un prix exorbitant. La peau tannée des orques faisait merveille en guise de carpette lui avait révélé un sy'tel'quess... Et de sire à Moira"Mais dite-moi Moira, avez vous une monture? Car d'évidence moi et mes compagnons sommes à cheval et je ne vois pas d'autres montures..."

belgos avait laissé Polby s'occuper de la logistique sans vraiment chercher à en savoir plus mais d'évidence, les trois compagnons à étaient à pieds. Sans aucun doute Polby avait fait le nécessaire, ce n'était pas possible autrement.



Ce message a été modifié par Adrian Cormaëril le Mardi 29 Octobre 2013 à 14h12



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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