۝ Voyage au Centre de la Terre ۝, Fragment de Nuit et Traité de l'Eau - I

ipère n'était visiblement pas tout à fait remise de ses blessures. Moralement, c'était une dure à cuire, mais sa souffrance physique était évidente. Kern fit de son mieux pour aider Fantôme à la maintenir debout. Pénombre aussi semblait touché, et Kern portait sur lui un regard interrogateur.

¤ Il n'est pas invincible. Je me demande bien comment je pourrais l'aider ? J'ai déjà bien du mal à soutenir Vipère... ¤

Heureusement la question ne se posa pas longtemps : la blessée tendit au Drow de quoi refermer ses blessures, et Fantôme s'occupa de la roublarde. Voyant que Pénombre reprenait la fouille des cadavres, Kern proposa d'en faire autant à ses compagnons :

-Bon, Vipère, Fantôme, si vous avez besoin de quoi que ce soit faites le savoir, je vais fouiller les corps. puis à tout le monde : Si quelqu'un trouve des projectiles intéressants, comme du feu grégeois ou autres trucs dans le genre, je suis preneur ! Prenons d'ailleurs tout ce qui peu nous servir, nous avons une mission à remplir...

La Magouille entreprit alors de fouiller les cadavres de guerriers Githyankis à la recherche d'objets de valeurs, de bagues, d'amulettes en tout genre et d'armes de bonnes factures. Il troqua ainsi sa banale rapière et son fourreau contre une épée courte (avec le fourreau assorti) qui semblait de bien meilleure qualité que sa vieille lame. Il fourra le reste des objets dans son sac, dans l'intention de présenter ensuite le butin au reste du groupe. Kern ne cherchait pas spécialement à instaurer un partage équitable des biens. Ce qu'il voulait, c'était que chacun trouve de quoi survivre dans ce milieu inhospitalier.

¤ De toute façon, les objets susceptibles d'être magiques tels les amulettes, les bagouses et autres grigris, je ne les porte pas tout de suite ! Je les présente aux autres, et si ils ne décèlent aucune vacherie et qu'ils sont d'accord, je prends une bague et un amulette. Puisque nos ennemis les portaient, je suppose que ça ne leur faisaient pas de mal. ¤



Ce message a été modifié par Kern le Mercredi 30 Décembre 2009 à 17h11

Rorimac commença à aider Kern et Pénombre à délester les morts de leurs possessions. Il devait avoir l'air comique à déplacer des épées à deux mains d'une fois et demi sa taille. D'autant plus qu'il ne voyait pas trop ce qu'ils en feraient. Enfin, c'était toujours une occupation, et puis il avait maintenant un gros tas d'épées à deux mains à côté de lui.

Il se tint bien à l'écart d'Artifice, car au fond, il n'aimait pas trop ce travail, d'autant qu'il savait que le gnome n'avait jamais été enclin à dévoiler ses possessions. Au fond, ça aurait ressemblé pour Rorimac à une sorte de pillage, d'autant plus que Artifice n'était peut-être pas "vraiment" mort, comme le laissait entendre Aéryl.

Le halfelin attendait simplement que quelqu'un d'autre s'en occupe... Il le faudrait bien, Binabik avait en sa possession le grimoire d'émeraude, et le Cercle ne pouvait pas l'abandonner en plein milieu de l'Outreterre...

Rorimac ne cherchait pas de nouvelle arme, il était satisfait des siennes, et si jamais on lui proposait une bague, ¤ bof, je la mettrai, et je demande qu'on me lance des cailloux dessus, on verra bien ce que ça fait...¤

- Bon, faut pas rester là, au milieu d'un tel charnier, ça risque d'attirer "les mouches" ¤ A défaut d'un autre nom, tout truc gluant qui se repaît de cadavre... ¤ ; on fera un inventaire plus précis une fois sur la barque, non ?

Cette fois, la vraie nature de l'Outreterre s'était rappelée à eux, et plus vite ils avanceraient, moins on risquerait de les intercepter.

andis que la troupe fouillait les cadavres, pour chercher des indices supposa le gnome, ne portant que peu d'attention à l'agitation du groupe. Dobun porta son attention sur la dépouille de son comparse. En bon mécanicien il porta attention à l'équipement d'artifice. Ce n'était nullement par cupidité, mais pour connaître un peu plus celui qui fût cher à d'autre. Il nota rapidement une petite plaquette sur l'arbalète, qu'il saisit.
Cet autre gnome semblait comme lui, légèrement porté sur la conception d'objets. Il sourit malgré les larmes devant cette coïncidence, détaillant l'arbalète, et s'adressant au mort.

- Je ne perdrait pas ton savoir artisan. » Aussitôt Dobun entrepris de fouiller le sac d'Artifice, à la recherche d'objet artisanaux qu'il aurait put concevoir, ou de tour de magie de même acabit. Il saisit la sacoche de composante, aucun mage digne de ce nom n'aime la garder sur lui de toute façon, le bâton éclairant utile pour la suite de l'aventure, s'empara de tout ce qui pouvait s'apparenter à un grimoire ou feuillet de notes. Mais il pris grand soin à ne pas toucher à tout ce qui s'approchait d'un effet personnel, comme la ceinture, l'anneau, la boussole. Tout ces objets là, non générique pouvaient bien souvent être chargé de valeur sentimentale. C'était sans doute valable aussi pour ses écrits et création. Mais le savoir et l'artisanat sont fait pour se transmettre, tel étant donc sans aucun doute la volonté du gnome.

Eurêka n'eût toutefois pas le coeur de fouiller entièrement le sac, aussi s'arrêta-t-il après avoir sortit les potions de soins. Laissant quelques objets sans doute encore utile dans les effets de Binabik.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

La Magouille perd sa rapière
La Magouille gagne : 1 anneau, 1 amulette, une épée coute de maître githyanki (avec fourreau)
Galopin gagne : 1 amulette, 1 grimoire (emeraude), 1 anneau
Eureka gagne : 2 flasques de feu grégeois, 1 sacoche de composants intermédiaires, 1 bâton éclairant, 2 flasques d'acide, 2 pierres à tonnerre, 1 potion de soin modérés, 2 potions de soins légers, 1 fiole d’antidote, 1 Swigueul Modèle IV
La Puce gagne : 1 ceinture de soin, 1 anneau (d’Artifice)

Malheureusement personne ne put renseigner plus avant La Magouille sur les différents objets qu’il supposait magiques. Peut-être Artifice l’aurait-il pu mais il ne les aiderait plus. Sur les guerriers par contre, il trouvera quelques pièces et dans le fond d’une bourse, un onyx aussi large qu’un pouce qui devait valoir son prix. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre ses compagnons et à finir là sa fouille, ses doigts agiles trouvèrent la texture d’un parchemin, une carte visiblement, tracées à l’aide d’encre azur, violette, ocre, annotée de glyphes dorés. D’une complexité extrême, les traits semblaient s’entremêler, se chevauchant pour créer des formes changeantes selon le point de vue.

Vipère à son tour rendit son dernier hommage au Porteur du Feu Sombre. Ses mots chantaient comme une mélodie dans une langue que personne ne lui avait encore jamais entendu utiliser. La rumeur qu’elle se soit tournée corps et âme vers le culte de l’Ouroboros avait circulé pendant leur attente de départ vers la Recherche des Traités mais c’était la première fois que la roublarde en faisait montre sans retenue. Des affaires du défunt elle sortit une bouteille et parla d’une voix qui rappelait le jeu des gouttes sur la roche : - « Réveille-toi frère d’eau »

Au lieu de se répandre sur le sol, l’eau resta en suspension sous la bouteille qui semblait contenir beaucoup plus de liquide.

Imzel invoque un élémentaire d’eau

Une créature humanoïde de la taille du petit homme se tenait là, eau vivante, donc chaque mouvement était accompagné du chant d’une source rafraichissante : - « Il vous aidera autant que possible. »
C’était là autant un prodige qu’un mystère, tous les manipulateurs de la toile auraient juré que la créature ne répondrait qu’à la roublarde et elle sous-entendait clairement le contraire.

Observant le petit corps brisé une dernière fois, elle lui défit la ceinture que les autres n’avaient fait qu’observer : - « Putain d’malchance – Vipère restait elle-même malgré tout – une ceinture de soin … S’il n’était pas tombé inconscient, il se s’rait lever sans blessure… C’est vot’ chance qu’elle n’soit pas à ma taille mais ne la laissez pas là, elle ne peut plus rien pour lui.»

En guère plus d’une seconde, une Hin bondissante s’en était saisie et l’avait ceinte, la bouche en cœur.

Difficile pour chacun de savoir qui prit exactement quoi. Fantôme, visiblement touché par une inspiration soudaine, s’était emparé de la singulière couronne de métal et Pénombre d’un poignard à la lame tordue, aux reflets pourpre et Emeraude. Sans que personne ne l’ait vu prendre quoi que ce soit, la Puce après avoir refait un tour près des corps et du Drow arborait gaiement la broche qu’elle avait finalement prise directement dans son sac. Elle minaudait, les yeux brillants de malice, et à la regarder on pouvait sans peine la croire folle à lier. Doc prit les potions que personne n’avait encore empocher et tandis les baguettes à Eureka : - "Je pense qu’elles t’iront mieux qu’à nous … même si tu devras sans doute les faire identifier avant de pouvoir en profiter vraiment."

Dobun gagne : 2 baguettes

Fantôme, aidé de Doc, chargea encore dans un coffre de la barque une cuirasse complète, les épées courtes et cinq épées à deux mains. A la revente, ces objets constitueraient un joli trésor … qui resterait caché dans l’anneau-gouvernail. Ils embarquèrent alors, Aeryl portant le corps d’Artifice après qu’Imzel l’ai convaincu d’avancer ensemble au moins jusqu’au Calice du Géant. Après de longues minutes de navigation, leur rivière se fit plus calme encore et des lueurs commençaient à être visibles au loin. Ils approchaient du Calice, un gigantesque lac d’eau saumâtre grouillant de créatures diverses venues s’abreuver dans cette dernière étendue d’eau douce à des lieues à la ronde.
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urêka aurait bien tenté d'identifier les objets en sa possession, mais le drame qui s'était abattu l'affectait. Aussi se contenta-t-il, plus mécaniquement qu'autre chose à détailler l'arbalète de son congénère décédé. Forme, composition, il détailla sans vraiment le vouloir. Juste la réalité mécanique et froide. Il fit jouer les mécanismes (sans jamais armer l'arbalète), épaula l'arme, qui n'était pas tout à fait ajusté pour lui, mais un travail d'artisan est toujours fait sur mesure. Quand au autres objets, ils les avaient pour la plupart sommairement répartit entre ses deux sac, l'un, contenant des tenue de rechange, son matériel d'artisan, et quelques deux trois truc varié, ayant pour vocation de rester à bord il y laissa les baguettes non identifiée, l'une des potion de soin léger et les flasques de feu grégeois. Il conserva le reste sur lui, restant lest de tout surpoids.

Mais la tristesse et la mélancolie s'échappèrent par un rappel à l'ordre. Ils approchaient du Calice géant. Inquiet de la possibilité d'une nouvelle attaque, le premier réflexe du gnome fut de tenter de se rappeler tout ce qu'il avait pu lire ou apprendre sur ce lieu. Il déposa l'arbalète d'Artifice, réarmant la sienne. Mécaniquement, l'angoisse encore au ventre, il tacha de sonder du regard ce que ses yeux pouvaient voir. Si aucun membre du groupe ne fournissait une quelconque source de lumière, il en créerait une à l'aide de l'un des bâton.

Restait à savoir ce que ce calice leur réservait. Et c'est avec des yeux tristes et angoissé qu'il observa les environs.

Une fois remonté dans la barque, Galopin observa l'anneau et l'amulette qu'il avait récupéré. Au bout de quelques instants, il finit par s'en équiper. Si d'autres les avaient porté, il ne risquait probablement pas grand'chose. Et avec un peu de chance, ces objets se révéleraient magiques.

Le halfelin finit par porter son attention sur le Grimoire d'émeraude, qu'il parcourut rapidement. Il était le dernier survivant du groupe qui était parti avec ce livre, il y a ¤ assez longtemps pour que j'aie oublié la date exacte...¤ Rorimac ne savait pas si il était encore nécessaire de le remplir au fond. Le Grimoire de rubis suffirait bien à cette tâche. De toute manière, Galopin ne pouvait pas écrire dans la barque; et puis qu'aurait-il mis ?

¤ Outreterre, date inconnue, décès d'Artifice ? A rencontré des skorpio-centaures ? Prise de contact musclée avec une bande de Gith... , ça s'écrit comment déjà ? Githy-trucs ? ¤ Rorimac s'attarda quelques instants à analyser le style de Binabik.

- Vous ne sauriez pas si il y a une cellule imperméable à l'eau dans ce bateau ? Je crois que porter le grimoire a de bonnes chances de me ralentir...

Une étendue d'eau se révélait devant eux. Galopin n'était pas trop familier de l'itinéraire qu'ils étaient censés emprunter, et ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. ¤ J'aurais vraiment dû demander les cartes à bord du Fantôme...¤ Voyant Dobun charger son arbalète, Rorimac imita. Mieux vallait être trop précautionneux que pas assez...

ern avait fait son marché parmi les possessions des cadavres ennemis, et il y avait trouvé des objets tout à fait intéressants et qui lui rapporteraient sans doute beaucoup d'argent.

¤ Bon, eh bien j'ai des trucs magiques, enfin je crois. Au pire, j'ai toujours l'Onyx, et ça doit valoir des ronds c'est sûr ! J'ai même trouvé des pièces, je savais pas que ça pouvait servir en Outre-Terre. Allez, une dernière fouille et j'y vais... Ah ! Je sens quelque chose ! ¤

Le marin avait en effet effleuré un objet de ses doigts. Le contact du vélin attisa sa curiosité. Un parchemin ! D'après les visions que lui avait envoyé la crosse des songes, les Githyanki étaient doté d'une intelligence qui n'avait rien à envier aux humains, à part peut-être sur le plan des relations de travail, l'esclavage n'étant à son gout pas la forme la plus productive de collaboration.
Il sortit donc sa trouvaille, et un rapide examen lui révéla qu'il était en possession d'une carte. Cependant La Magouille n'en avait jamais vu de semblable : les glyphes qui y étaient inscrit lui étaient inconnus et les encres utilisées étaient pour le moins exotiques. Des formes apparaissaient ou disparaissaient selon la façon dont la carte était tenue. À en juger par la complexité de l'œuvre et les enchevêtrement des traits, c'était une carte très détaillée.

Kern fut tiré de ses réflexions par l'effervescence qui régnait parmi ses compagnons : le voyage reprenait. Il rangea alors le parchemin dans son havresac et participa aux préparatifs d'embarquement. Il salué au passage le drôle d'humanoïde tout en eau, surement un élémentaire. Il se demandait comment il était arrivé là, mais avait décidé de ne pas s'en étonner.
Après un certain temps de navigation et alors que des lueurs devinrent visibles au loin, La Magouille tira le parchemin de son sac et le montra à Pénombre.

-Je ne comprends pas vraiment ce qui est écrit là dessus, mais j'ai la certitude qu'il s'agit d'une carte. Je l'ai trouvée sur un des cadavres. A ton avis, elle représente quoi ? Les couleurs sont étonnantes, et les figures changent avec l'angle selon lequel on la regarde. A mon avis ces Githyanki n'étaient pas en territoire connu, sinon pourquoi s'encombrer d'un tel objet ? Et ils étaient étonnement bien équipés pour une chasse à l'esclave. J'ai la désagréable impression qu'ils ont été engagés pour être nos "hôtesses d'accueil"...

Il s'était adressé au Drow avec la même familiarité que s'il se connaissaient depuis toujours, sans tenir compte du fait qu'ils n'en étaient qu'à leur premier voyage ensemble. Après tout, ils étaient dans le même camp, et à part un regard glacial et des paroles intimidantes il n'avait pas grand chose à craindre. Il était même plutôt satisfait de pouvoir compter un individu de ce genre parmi ses alliés plutôt que parmi ses ennemis.

A distances régulières se dressent de petits attroupements de créatures diverses portant gourdes et outres aux différents points aménagés dans ce but comme sur l'étendue gigantesque qui s'étend maintenant devant les Porteurs.
A l'opposé de la rivière par laquelle s'approchent les aventuriers, un large espace, riche d'étals mobiles de marchands naturellement installés en ce lieu de rencontre obligé et, sous eux, le mirroir scintillant des torches et autres lumières magiques : le lac aux centaines de lueurs des coraux au milieu desquels s'affaire une armée de méduses.
Au plafond, d'improbables et splendides ombres surnaturelles finissent de peindre un tableau plus grandiose encore que le premier aux champignons phosphorescents.

Sous l'eau, d'autres ombres se meuvent avec grace et vitesse. On peut apercevoir, ça et là, perçant l'étendue liquide, la tête d'un Elfe des mers de ceux qui assure la protection des pieuvres contre des calmars vampiriques responsables de déplacements rapides des autres habitants sous-marins.

Ils n'avaient besoin d'aucune source de lumière supplémentaire, la surface complète du lac était éclairée.
Eureka cherchant des informations sur ces lieux les connut aussitôt, même sans jamais y avoir mis les pieds … tout comme la seule et sombre menace pesant encore sur les lieux, le sujet dont deux de ses compagnons …

- Incroyable … toutes ces créatures se détruiraient n'importe où ailleurs. Le prêtre de Tempus ouvrait les yeux grands. De par sa foi au dieu des batailles il était difficile de savoir s'il cautionnait cette paix illusoire ou pas. S'il en avait été question, Pénombre douchait ses aussi illusions aussi vite : - "C'est juste l'instinct de survie, ils n'ont pas d'autre choix. Il n'y a encore eut que les Illithids à tenter de briser l'oasis d'Outreterre et, par chance, je n'en vois aucun."

Les flagelleurs mentaux, esclavagistes, capables de réduire un homme à moins qu'une bête en lui détruisant le cerveau … c'était une chance qu'il n'y en eut pas car il y eut fort à parier que certains d'entre eux, véritablement mus par les principes du Cercle, ne puissent retenir le besoin de tenter de détruire ceux qui en étaient le plus directement éloignés.
Le regard de Vipère était devenu d'acier en entendant le nom de la race onie parmis toutes et ceux qui pouvaient la voir virent les jointures de ses mains blanchir tandis qu'elle serrait fort ses lames aux fourreaux.

Fantôme, à l'affut, répondait à Galopin pendant que Pénombre observait la carte de la Magouille : - "Les coffres le seront quand ils auront disparu dans l'anneau de gouvernail, ne t'inquiète pas pour ça".
Leur guide reprit ensuite : - "Les Githyanki voyagent au travers des plans, ce n'est pas avec une simple carte qu'ils y parviendraient. Quelle que fut la raison de leur présence ici, ils devaient chercher quelque chose et être prêt à le trouver. Pas des esclaves, non, mais surement quelque chose à voir avec les Skorpios … Ils ont du faire sensation en passant par ici."

Nul voyageur d'Outreterre ne pouvait ignorer cet endroit. Ni le besoin de se nourrir et de s'abreuver.
- Nos chemins vont se séparer ici -La voix d'Aeryl, même basse, était terrible de conviction- Sshamath est à gauche, vous continuez tout droit. A quelques centaines de mettre à babord, la berge était visible. Une zone plus sombre indiquant le large couloir dans la direction de la cité espoir du Porteur du Feu Sombre...

urêka retira le carreau de son arbalète et détendis la corde. Puis, aidant à manoeuvrer la barque, il mena la troupe jusqu'au port. Regardant Aeryl, l'air un peu attristé. Il le salua vaguement, ne sachant trop que dire excepté un vague « que le brillant te protège de ses frasques » . Mais ça sonnait sans doute creux. Non que le gnome ne le pensais pas, mais plutôt que cela n'exprimait pas entièrement les pensée de Dobun.

En à peine une journée, il y avait eu trois départ, dont un peut être vers l'au delà. Aussi, le gnome attendit-il qu'Aeryl soit partit avant de se reprendre. Une fois tout le monde sortit, il transformerais le navire en bague. Laissant ses outils d'artisan et tenue de rechange à l'intérieur. Puis, équipé de la pierre des profondeur, demanderais sa route aux personnage locaux, s'adressant de préférence aux commerçant, et restant méfiant quand une personne louche, c'est à dire presque tout le monde ici, lui donnait un itinéraire.

Le tout était de ne pas sortir par inadvertance des limites de la trêve. Puis, s'avisant qu'il y avait de nombreux marchand.

- On devrait peut être essayer ensemble de déterminer l'origine et l'usage des objets que nous avons récupéré. En réfléchissant à plusieurs on devrait aisément trouver. Puis, je vous propose de faire un tour des commerces d'article magique. Nous avons besoin d'être équipé pour nos missions respectives. Et peut être trouverons nous ici des indices supplémentaire sur les artefact que nous cherchons.

Il n'avait pas parlé assez fort pour que quelqu'un extérieur au groupe ne l'entende, il avait parlé en commun de la surface, et surtout n'avait pas cité le noms des ouvrages. Dans de tel lieux, en livrer trop sur soit était au mieux risqué, au pire suicidaire.

Jet d'intelligence de Pénombre: ?
Jet de Connaissance (Religion) de Doc: ?
Jet d'Art de la Magie d'Eureka: ?
Jet de Connaissance (Mystères) d'Eureka: ?

A la demande d'Eureka, les compagnons se placèrent autant à l'écart que possible, dans un coin moins densément peuplée de méduses et dénuées de marchands comme de visiteurs de l'inconcevable grotte. S'il leur était impossible de sonder les profondeurs du lac ou de s'assurer être parfaitement discret, ils réduisaient au moins le risque au minimum.

Une fois encore, c'est leur guide qui s'exprima en premier. Ils plissaient les yeux, lui la créature d'Outreterre normalement habituée aux ténèbres les plus profondes mais dont les yeux s'étaient habitués à la clarté du jour au point de ne plus en souffrir. Ses cheveux blancs comme neige étaient libérés du foulard qui les avaient camouflés jusque là, comptant sur l'idée qu'il vallait mieux être un Drow que quoi que ce soit d'autre dans ces régions des profondeurs : - "Ne commencez pas à déballer tous vos trésors. Trêve ou pas, je n'ai pas envie de passer mon temps à regarder derrière que personne ne nous épie. J'ai vu l'un d'eux utiliser une baguette. Des projectiles magiques, sans aucun doute et l'autre lui ressemble comme une soeur, elle doit cracher la même chose."

Le prêtre de Tempus poursuivit, se saisissant d'une des potions : - "Ce sont visiblement des potions de soin. Ils ont du les obtenir à la surface ... ou sur quelqu'un de la surface en tous cas. C'est un symbole très courrant dans les temples de Lathandre et je doute que ces monstres puissent adorer le dieu de l'Aube."

Les parchemins étaient écrits dans une langue totalement inconnue d'Euréka et des autres Porteurs. Peut-être Artifice aurait-il pu les déchiffrer mais il n'était pas en état de les aider de quelque manière que ce soit, porté comme un nourisson dans le bras squelettique d'Aeryl. De l'avis du gnome, la broche dorée en forme de fourmi devait invoquer une créature gigantesque du même type mais il était impossible -sans y mettre le prix- d'identifier les amulettes et anneaux.

Fantôme les interrompit soudain, visiblement soucieux, et dans le langage secret du Cercle qu'il maitrisait mieux que les autres, il les mit en garde que leur présence commençait à attirer l'attention et qu'il était temps de bouger, vers où que ce soit, mais de s'écarter en tous cas. Il n'en fallut pas plus pour que chacun, par paranoïa ou raison, ne voit dans chaque regard une menace lattente.

- Pour ma part je pense qu'on gagnerait à trouver de quoi voir dans le noir de Looblishar … et p't'être un truc qui nous permette de dormir sans risquer d'être surpris. Ca peut s'trouver ça? Pour le reste, tu en sais plus?

Vipère répondait ouvertement, baissant seulement la voix en citant le nom de la ville de leur destination. Elle doutait visiblement que qui que ce soit puisse en savoir plus que lui.

- Non … notre devin craignait que ce savoir puisse nous être pris, il ne nous communiquera les détails qu'une fois sur place. Pour les achats, dites-moi ce que vous voulez, mais ne trainons pas.