Le salut se trouve à Synnoria, Chapitre II

orïn écouta très attentivement les explications d'Ademara qui lui apportèrent de nombreuses informations utiles.

Déjà, connaître les rôles des deux Gardiens Sylvestre au sein de leur faction lui donnait une idée plus précise de leurs compétences. Cela lui permit également de mieux se figurer la composition du groupe actuellement réuni autour de la table.

Il fut étonné par le fait qu'elle affirme mener le groupe sans pour autant vouloir commander. Cela lui paraissait un peu paradoxal mais sans doute voulait-elle signaler qu'elle prendrait les décisions en tenant cependant en compte les avis de chacun ? Si c'était cela, ça convenait parfaitement au Nain. Son éducation martiale l'avait habitué à suivre les ordres mais il aimait avoir son mot à dire quand il le pouvait. Il acquiesça de la tête en signe de compréhension et d'acceptation.

- Un Dragon ? Horïn ne put retenir ces mots lorsqu'Ademara évoqua la possible attaque d'un dragon. Le Nain savait parfaitement que ces énormes vers existaient effectivement dans certaines parties du monde mais il n'avait jamais envisagé qu'on lui en parlerait sérieusement, que ce serait une éventualité de sa vie.

Les explications sur le reste de la mission étaient claires et il confirma aux deux Gardiens Sylvestres qu'il avait bien compris et que cette mission lui convenait parfaitement.

Il n'en parla pas ouvertement mais il pensa mieux comprendre l'intérêt de la Compagnie des Marches a inclure un de ses membres dans cette mission. Tout d'abord cela était bénéfique pour les relations entre les deux factions mais surtout il était important de déterminer si la menace pesant sur la Cité de Thuldae était avérée et de prendre part aux efforts visant à l'écarter le cas échéant. La Compagnie avait pour but la protection de tous les peuples après tout.

- Très bien. Je ferai tout mon possible pour la réussite de cette mission. J'espère que nous parviendrons à trouver une solution à la menace inconnue planant sur votre cité.

Une fois que le domestique eut fini sa tirade, Horïn signifia que pour sa part il souhaitait dormir sur la terre ferme. Ils passeront sept jours sur le bateau et cela sera amplement suffisant. Par ailleurs il comptait passer un moment dans la salle commune de l'auberge pour profiter de l'ambiance locale avant de quitter la ville.

- Gunlann, Eresh, si vous souhaitez aller dès maintenant au bateau, je peux me charger de vous apporter demain matin les affaires laissées à l'auberge.

C'est avec un plaisir non dissimulée qu'elle apprécia les manières du mercenaire. Puis elle balaya les doutes et l’étonnement de Horîn d'un revers de main.

- De toute façon, aucun dragon n'attaquera Thüldae car nous réussirons!

Enfin, après avoir reçus le message de Sir Adabrent, la prêtresse accepta aussi de rester sur place.

Elle n'avait pas conservée le meilleure des souvenirs de la traversé du grand océan lors de son départ d’Éternelle Rencontre pour Faerune. L'eau demeurait un mystère pour elle à l'instar de sa déesse, aussi profond qu’insatiablement.
Mais les bateau humains n'étais pas non réputés pour leur confort, alors qu'on bon lit douillet...

- Sir Kerlomar, que décidez vous ? Préférez vous dormir sur place ou bien rejoindre le bateau ? Je pense que rien ne craint de nous séparer mais si nous pouvions rester ensemble cela serait plus simple.

Suite à la première remarque du nain qui lui était adressé, Eresh prit un air impressionné, ouvrit légèrement la bouche en "o". N'ayant eut que quelques vague échos des Yuan-ti il ne pouvait que rester admiratif. Le nain avait, comme on pouvait s'y attendre, un passé plus rempli que lui. Il l'avait remarqué à la qualité de ses coups, mais le nombre d'anecdotes et histoires bien ficelées, accentuait encore plus le fossé qui les séparer.

Le pauvre bleu qu'il était n'avait pas grand chose à raconter. Pour ne pas étaler son manque d'expérience il préféra laisser le nain faire. Ce dernier semblait à l'aise avec ses mondanité comme un poisson dans l'eau. C'était plutôt surprenant. Il semblait parfaitement équilibré, contrairement à l'elfe qui semblait un tout petit peu moins réfléchie, surprenant aussi, question de référentiel pariait il.

L'oreille attentive et la bouche à moitié pleine, il mangeait doucement, il avait réussit à sortir de ses pensées lointaine, même si une belle elfe ne restait pas loin. Il se demandait si elle savait qu'il était question de dragon, quelque soit la réponse, le demi-orque ne s’inquiéta pas d'être manipulé. Le nouveau groupe, bien qu'hétérogène, ne semblait manquer de vétérans, s'il y avait une ruse pour mettre en déroute un dragon, bien que sûrement complexe, elle devait sûrement être moins risquée qu'un affrontement direct. Chose qu'il ne se sentait pas tout à fait prêt, même bien entouré...

- Rien ne presse Horïn. On passera assez de temps dans le bateau, je profiterait bien de l'auberge si c'est possible. Merci d'offrir cette possibilité.

Kerlomar mangeait tranquillement et écoutait ce qu'il se disait. Ademara parlait au nom de la Confrérie et cela lui allait parfaitement, lui qui n'aimait pas trop parler en public ni avoir une responsabilité ou un rôle de chef. Déjà s'il prenait la parole actuellement, c'était bien parce qu'il retrouvait un vieux compagnon d'arme et que cela lui faisait plaisir. Sinon, il y avait tout lieu de penser qu'il se serait mis dans un coin avec sa chouette et aurait laissé l'elfe et le nain gérer chacun leur groupe respectif. Mais visiblement il ne pouvait pas rester inactif car de toute façon, on lui demandait son avis.

- Pour ma part, je préfère que nous restions tous au même endroit. Même si nous ne risquons rien, nous séparer pour dormir dans des endroits différents ne me semble pas une bonne idée. Je ne cherche pas à crier au loup mais au vu de cette mission, je préfère ne prendre aucun risque. J'ai comme un mauvais pressentiment que je ne pourrai pas expliquer.

Ayant fini son assiette, il s'installa pour écouter la suite et surtout pour observer ce demi orque. Il n'en avait pas vu depuis longtemps, en fait depuis sa mission à Morteneige et encore, la demi orque en question avait du être combattue et si elle avait prit la fuite, le druide n'en gardait pas moins une certaine rancoeur et tenait à la recroiser pour achever leur mission. Nul doute que sa tête devait être mise à prix mais Kerlomar voyait plus loin que ça.

- Je profiterai également des plaisirs et du confort de cette auberge. Je ne suis un un grand amoureux des navires aussi tant que je peux avoir la terre ferme sous les pieds je compte bien en profiter.

Premier jour du mois de la Griffe du Couchant, Année des Dragons Renégats
1er jour de Ches 1373 (CV)

Lieu : Eauprofonde, quartier sud.
Temps : Pluvieux, averses à répétitions
Moment : Fin de journée

MJ
Narration: Tous

pprécier les derniers moments sur la terre ferme fut au final la solution adoptée par la majorité des compagnons. Ademara et Kerlomar ne manquèrent pas de noter qu’il avait fait mention de la présence de Gunlann. Ademara avait aperçut par deux ou trois fois la naine polaire avait qui elle avait échangé quelques mots, elle ignorait ce qu’il en était pour Kerlomar. Horïn réalisa que ses compagnons de Thüldae ignorait tout de la présence de Gunlann. Ademara le pressa de question, le pourquoi du comment de leur rencontre, des nouvelles de leur consoeur tout simplement.

Ils quittèrent ensemble la résidence de leur hôte avec la promesse d’être au rendez-vous sur le port un peu avant l’aube pour quitter la Cité des Splendeurs. A l’extérieur la pluie avait cessé, le petit groupe se dirigea vers l’établissement où le nain, le demi orque et la naine polaire possédaient leurs quartiers depuis qu’ils étaient parvenus dans la cité. Horïn répondit du mieux qu’il pu aux sollicitations de l’elfe lunaire, et conta ce qui était possible de conter sur leur précédente aventure jusqu’aux abords de l’auberge. La nuit tombait, ils croisèrent quelques jeunes gens arborant casquettes noires portant des deux côtés une flamme dorés et qui munis de pots à feu et d'allumoirs/éteignoirs, allumaient les réverbères pour le compte de la cité. L’ambiance nocturne allait dans quelques heures changer complètement la physionomie de la cité et avoir aussi des répercussions pour le groupe.

Et le mauvais pressentiment de Kerlomar se concrétisa.

Devant l’établissement, Ademara fut la première à repérer un groupe de Veilleurs, ils portaient une armure de cuir coutée verte, noire et dorée et se trouvaient en charge principalement du maintien de l’ordre dans la cité. Ordinairement une patrouille étaient composée de quatre hommes, mais là, ils étaient au moins six, signe qu’il devait s’être produit quelque chose., ce qui ne manqua pas de se confirmer aux yeux de Horïn et Eresh qui reconnurent l’homme empâté qui les avait accueillit dans l’auberge et fournit le gite et le couvert. Il était en âpre discussion avec un homme en uniforme, l’aubergiste, à la vue de Horïn et Eresh, il leva les bras au ciel et lança  d’un air désolé.

- Votre amie ! oh votre amie ! Dans sa chambre…

Ils ne furent nul besoin de chercher midi à quatorze heure que le demi-orque et le frère des marches percutte. Tout deux entrèrent précipitamment dans l’auberge et gravirent les marches de l’escalier bousculant un chouilla le veilleur qui était censé en interdire l’accès.

MJ
Narration: Kerlomar et Ademara

u moment où l’homme leva les bras au ciel, la compagne ailée de Kerlomar prit son envol, une réaction instinctive qui ne laissa pas indifférent le druide qui la vit prendre une ruelle sur le côté, lui et elle étaient liés de manière presque fusionnel, il sur qu’il y avait un soucis et se lança à sa suite, Ademara fut obliger de s’engager derrière lui.

Le druide s’engagea dans la ruelle et vit Haridian plonger derrière une haie arbustive derrière un muret de pierre qui donnait sur une partie de l’arrière de l’auberge, il enjamba le muret de pierre, passa à travers les arbustes en forçant un peu le passage et tomba dans un petit jardin plein de légume et de fleurs. Hariien était là, ailé déployée, elle s’était posée sur le flanc d’un chien de selle étendu tout son long. L’animal respirait encore, il portait de profonde lacération sur le flanc et semblaient avoir plusieurs de ses membres brisés.

MJ
Narration: Horïn et Eresh

ls firent uirruption dans la chambre de Gunlann om deux autres veilleurs étaient penchés sur une mare de sang sombre et des trainées du même rouge qui allaient vers la fenêtre grande ouverte. Les deux hommes se redressèrent soudain, le troisième homme qui s’était fait bousculé dans l’escalier arrivaient, un solide gourdin à la main, celui qui paraissait le plus agés , là aussi un colosse qui aux épaules plus large qu’une manche de hache et aux biceps plus épais que ceux d’un homme ordinaire, défia les deux guerrier de son regard vert.

- Que d’agitation ! Qui êtes vous ? il n’en oublia pas pour autant les convenances. ” Je suis le Civilar Erchan Ledhjir membre des Veilleurs d’Eauprofonde vous devez être ceux qui accompagnaient la victime…enfin vitime…nous n’avons pas de corps…on m’a dit qu’elle était arrivée en compagnie d’un nain et d’un demi-orque, pas difficile de faire le rapprochement ?

Effectivement il n’y avait pas de corps, mais d’évidence les affaires de Gunlann avaient été fouillé et renversés sur le lit, une broche représentant un loup argenté trainait négligemment sur le sol, à proximité de la fenêtre. Un signe de la tête affirmative et en quelques secondes, le civilar, le capitaine dans le jargon de la milice d’Eauprofonde informa Horïn que des domestiques avaient entendu un ramdam dans la chambre et c’est l‘aubergiste et l’un de ses videurs qui avaient forcé la porte verrouillée de l’intérieur pour découvrir cette pièce dans cet état. Si les deux guerrier s’approchaient de la fenêtre ils pourraient sans peine apercevoir en contrebas Ademara et Kerlomar penchés sur Sipah...

Ecoutant tout en marchant, Kerlomar se demandait tout de même qui était cette Gunlann. Car si Ademara semblait lui avoir déjà parlé et l'avoir déjà rencontrée, il en était tout autre pour le druide qui n'avait jamais passé beaucoup de temps en sein de la cité Sylvestre entre deux missions. Toujours envoyé autre part, il ne voyait que peu de monde. Donc cette Gunlann était pour lui une étrangère bien qu'il comprit qu'elle appartenait à la Confrérie, ce qui le rassurait. Cependant, sa tranquillité d'esprit s'envola aussi vite qu'Haridian lorsqu'il vit plusieurs membres de la milice de la cité devant l'auberge. Cependant, lui choisit plutôt le parti de suivre sa compagne à plumes qu'il savait infaillible et surtout signe de confiance. Même si elle ne lui choisit pas le chemin le plus facile, jamais il ne pensa un instant à faire demi tour pour trouver un passage plus simple. Il se retrouva alors dans ce qui semblait être l'arrière de l'auberge. Mais son attention fut aussi dirigée sur un chien de selle qui souffrait beaucoup. Posant son sac au sol sans beaucoup de ménagement et s'agenouilla prêt de l'animal.



Regardant quelles étaient exactement les blessures de l'animal, il poussa un soupir de dépit en constatant que la personne qui lui avait fait cela avait du bien s'acharner. Aussitôt il se mit à incanter et fit appel aux pouvoirs que lui donnait Maïlikki pour soigner cette créature innocente.

Premier secours et soins légers sur le chien de selle.

orïn et ses compagnons se dirigeaient tous ensemble vers l’auberge et le Nain pensa qu’ils allaient passer une agréable fin de soirée.

En effet, une fois sorti du cadre officielle de la rencontre chez l’armateur, les esprits étaient plus libres et ils avaient bien discutés sur le chemin. Le Nain avait même narré quelques passages de leur dernière aventure à Ademara. Le fait que celle-ci apprenne qu’ils étaient accompagnés par Gunlann avait sans aucun doute joué dans cette évolution de la relation au sein du groupe.

Finalement il avait un bon pressentiment sur la suite de leur collaboration. Il devait apprendre à faire davantage confiance à ses compagnons d’armes, il le savait mais sa méfiance lui avait déjà plusieurs fois sauvé la mise.

Cependant celle-ci refit surface en un battement de cœur à la vue de la milice présente devant l’auberge. L’aubergiste n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que le Nain s’élança aussi rapidement que possible aux côtés d’Eresh. Du coin de l’œil il vit Kerlomar et Ademara s’elancer le long du bâtiment, guidés par l’oiseau de Kerlomar. Il n’avait pas le temps de se poser la question du pourquoi.

Le veilleur présent dans l’escalier eut la frayeur de sa vie lorsque le Nain et le Demi-Orque forcèrent le passage sans ralentir. Leurs corpulences, bien que diamétralement opposées ne laissèrent aucun chance au pauvre homme. Heureusement pour lui, il n’opposa aucune résistance.

Une fois arrivés à l’étage, Eresh put apercevoir d’un coup l’éclat brillant d’une dague dans la main d’Horïn : d’un geste expert celui-ci avait dégainé l’arme dissimulée et pénétra rapidement dans la chambre.

Il n’avait cependant pas envisagé la possibilité que plusieurs veilleurs s’y trouveraient, aveuglé par l’empressement et son inquiétude. Après un rapide coup d’œil, il passa sa dague à la ceinture pour montrer qu’il ne cherchait pas le conflit.

- Oui, nous sommes ses compagnons. Je suis Horïn et voici Eresh.

Tout en écoutant l’homme parler – Civilar -, il parcourut rapidement la pièce et jeta un coup d’œil par la fenêtre où il vit Kerlomar apparemment occupé à traiter Sipah, lui aussi attaqué. Il espérait que celui-ci s’en remettrait. Il bouillait intérieurement de rage. Il manqua notamment de marcher sur la broche de Gunlann qu’il ramassa et serra dans son poing.

- Je jure sur mes ancêtres de trouver les coupables et de les faire âprement regretter !

Un serment Nain est une chose redoutable, les agresseurs feraient mieux de surveiller leurs arrières ou bien ils l’apprendraient très rapidement.

Il réussit plus ou moins à refouler sa colère pour tenter d’aborder logiquement la situation. Tout d’abord, il fallait évaluer à quand remontait l’attaque : les agresseurs, tout comme Gunlann, n’étaient peut-être pas loin : il fallait agir rapidement.

- Sait-on quand ça s’est produit exactement ? Que savez-vous d'autres ?

Que s’était-il passé ? Simple cambriolage, comme les affaires retournées pourraient l’indiquer ou bien attaque délibérée sur Gunlann, voir l’ensemble du groupe ?

Le Nain regarde rapidement s’il voit des traces de sang ailleurs que sur le sol – notamment sur le bord de la fenêtre – et se penche ensuite sur la mare de sang pour évaluer la quantité de sang perdue – est-ce mortel ? – et voir s’il est encore tout frais ou bien s’il a commencé à sécher.

La panse remplie, Eresh était content de sa soirée : de nouvelles rencontres, une nouvelle mission. Superficiel pour le moment, mais avec la possibilité de creuser, surtout pendant le voyage. Il était plutôt calme et se sentait bien dans ce début de nuit. Il ne lui manquait qu'un peu de repos, après un peu d'exercice, et tout serait à merveille. Il avait cependant compris que le journée sans négatif pour un aventurier c'était pas ça, même en étant optimiste et la meilleur volonté du monde.

Avec la présence des gardes, le demi-orque pensa qu'ils étaient là pour les arrêter, pour une raison futile ou un coup monté par de nouveaux ennemis. Se tromper ne le rassura pas vraiment quand il comprit que la naine en avait fait les frais. Il l'avait totalement oublié depuis son message de rendez-vous. Un petit déclic dans sa tête le prévint que si elle n'était pas venu c'est qu'il y avait de sérieux soucis. Une monté de culpabilité l'envahit et il se précipita.

Une fois à l'intérieur, puis rapidement à l'étage et dans la chambre il observa la pièce. Au passage il hocha la tête quand Horïn s'identifia. Tout en essayant de ne pas briser des évidences ou autre preuves il s'intéressa aux affaires laissées, cherchant s'il y avait des objets de valeur. Histoire de déduire, pour lui-même sachant pertinemment que ce fait n'échapperait pas à la garde, s'il s'agissait d'un vol banal. Il en doutait, mais Gunlann avait quand même cinquante pièce de platine en poche, comme lui plus tôt dans la journée.

Ensuite, il chercha des trace de combat dans la pièce, réfléchit à la position de la naine ou de la victime au moment du coup, ou des. Histoire de voir s'il était possible qu'elle eut été prise pas surprise. La naine était costaude et expérimentée, Eresh ne pensait pas qu'elle puisse se faire descendre par le premier venu. Tout cela commençait à le dépasser et il se demandait s'ils arriverait à résoudre le problème sans retarder le départ du navire.

Premier jour du mois de la Griffe du Couchant, Année des Dragons Renégats
1er jour de Ches 1373 (CV)

Lieu : Eauprofonde, quartier sud.
Temps : Pluvieux, averses à répétitions
Moment : Fin de journée

MJ
Narration: Tous



Premier secoursKerlomarsur Sipah
Test de premier secours KerlomarDD 15: 13 (dés) + 4 (comp)= 17 -> Réussite
Kerlomarutilise soin léger sur Sipah
Réussite -> Sipah récupère 8 PV
Connaissance de la natureKerlomar sur les traces
-> Réussite.

erlomar examina le pauvre animal étendu derrière lui, une lacération provoquée par arme blanche était le signe instinc que le chien de Selle avait agressé, quant aux membres brisés, le druide n'était pas certain qu'elles étaient dues à quelqu'une,plutôt à une chute, un coup d'oeil à l'étage suffit au druide de se conforter dans l'idée que l'animal avait chuté lourdement. Il aposa les mains sur le flanc de l'animal et laisse les bienfaits du pouvoir accordé par accordés par la divine Maïlikki sur Sipah. L’énergie curative du Gardien des feuilles apaisa le chien de selle dont la respiration reprit un rythme normal. Ademara avait laissé Kerlomar faire son office sur cet animal tandis qu'elle inspectait les alentours, non loin du corps de l'animal, le sol spongieux ne laissait que peu de chance à ceux qui ne voulait pas laisser de traces, les pluies incessantes que la région connaissait depuis de semaines n'aidaient en rien. Il y avait des traces de pas, nombreux, un méli-mélo difficile à déchiffrer, elle repéra pourtant des traces de sangs qui s'éloignait vers la ruelle puis des traces d'un animal qui s'éloignait dans la même direction que les traces de sang, vers la ruelle.

- Kerlomar?


Sipah était bel hors de danger, sa plaie n'était que mauvais souvenirs, ses os mettraient plus de temps à se remettre et le chien était incapable pour le moment de se redresser. Kerlomar redressa la tête à l'appel d'Ademara qui lui désignait des traces sur le sol. Le druide la rejoignit. Des traces oui en grand nombre et en tout sens, pourtant celle de l'animal était reconnaissable. Surtout pour l'homme de la nature qu'était le Gardien des Feuilles. Ce n'était pas des des traces d'un rongeur et les coussinets indiquaient qu'il s'agissait d'un carnivore, des traces en arc de cercle, plus ou moins ebn éventail, aus doigt une forme spécifique très caractéristiques ressemblant à une crotte de Chevreuil ne laissaent doute au druide. C'était les traces d'une loutre, d'une jeune loutre.


A l'étage, les deux compagnons de Gunlann ne laissaient rien au hasard, tandis que le demi-orque laissait toute latitude au fils de la pierre pour parlementer avec les autorités, Eresh s'improvisait en enquêteur. Et la découverte de la bourse dodue Gunlann dans son sac ne laissait plus aucun doute sur la nature de l'agression. On avait kidnappé la naine, c'était l'évidence. il se dirigea vers la fenêtre grande ouverte, il y avait des traces de sang sur le rebord, des traînées. Il se pencha, un coup de tête à droite, un coup de tête à gauche...et la découverte d'une corde fixée à l'un des chéneau du toit, un coup d'oeil vers le bas, et le demi-orque aperçut Kerlomar et Ademara et la silhouette allongée d'un chien de selle pas difficile reconnaître;: Sipah, le compagnon animal de la défunte Miri, la novice de la Confrérie morte tragiquement au Téthyr. Oui à ne pas douter cette agression était loin d'être gratuite. !

Horïn avait prononcé un serment à voix haute qu'il s’engagerait à respecter quoiqu'il arrive, ceux qui venaient de s'en prendre à celle qui partageait leurs vies d'aventuriers depuis le Téthyr ne devaient pas en douter. L'esprit en ébullition, et déjà au fait pour Sipah et les deux Gardiens Sylvestres, il écoutait la réponse de l'officier.

- Un enlèvement à ne pas douter, pour une rançonLe Civilar soupira"Depuis des mois nous faisons face à une recrudescence de criminalité dans notre cité, vous ne serez pas hélas les premiers ni les derniers. La seule chose que je peux vous dire, c'est que votre amie est arrivée il y a deux bonnes heures en compagnie de deux animaux puis voilà...

Le sang sur le sol indiquait que les fait s'était produit à tout casser dans un laps assez court, dans les deux heures? C'était déjà un ordre d'idée assez précis...enfin c'était déjà ça.un veilleur entra dans la chambre.

- Messire, des traces de sang ont été repérées près d'une entrée des égouts un peu contrebas de l'auberge dans une petite ruelle.

L'officier haussa les épaules et se tourna vers Horïn.

- Alors là, si votre amie se trouve dans les bas-fonds, je crains que je ne puisse plus rien faire...

orïn commençait à être irrité par l’attitude blasée de l’officier qui lui faisait face. Leur amie avait disparue, blessée, son chien de selle également, et lui semblait prendre tout cela à la légère.

Aux yeux du nain, ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler une personne compétente.

De plus il ne leur avait pas appris grand-chose : en quelques instants, Eresh avait été bien plus efficace que cet officier et sa patrouille de veilleurs. Il avait découvert la corde ayant servi à pénétrer à l’étage, les traces de sang montrant que Gunlann avait été trainée sur la fenêtre ainsi qu’en faisant un inventaire rapide des possessions de la Naine.

Il avait été bien plus efficace que le Nain ne l’aurait pensé et se promit de lui faire davantage confiance. Le Nain avait la mauvaise manie de tenter de contrôler tout ce qu’il pouvait et il devait apprendre à s’appuyer sur ses compagnons.

Il finit d’examiner le sang – il estima que l’agression ne datait pas de plus de deux heures – et se releva. Il n’avait pas réussi à évaluer la gravité de la blessure et pesta contre son manque de connaissances. Un pisteur Nain aguerri aura immédiatement su déterminer quelle quantité de sang était dispersée sur le sol, et même déterminer l’origine de la blessure en fonction de sa couleur et consistance. Il s'adressa à Eresh :

- A mon avis, il faut se dépêcher mais ça ne servira à rien de se précipiter. Le ou les assaillants doivent déjà avoir trop d’avance. Ce ne sera pas une course poursuite mais une traque.

"Mettons les affaires de Gunlann dans notre chambre et prenons notre équipement pour rejoindre Kerlomar et Ademara en bas."

Au même moment un veilleur entra et apporta enfin une nouvelle d’importance : Gunlann avait été emmenée dans les égouts. Une fois encore la réaction de l’officier le déçut : celui-ci bien qu’ayant cette information en main, donna étrangement l’impression de vouloir abandonner leur compagnon à son sort.

- Comment ça ? Qu’est-ce qui vous empêche d’y envoyer une patrouille ou deux ? La vie d’une personne est en jeu et vous n’essayez même pas de lui porter secours ?

En vérité le Nain pensa que ses trois compagnons et lui-même seraient bien plus efficaces seuls plutôt que d’avoir cet officier inefficace dans les pattes. Cependant il souhaitait le mettre face à sa propre incompétence.

Le Nain attend la réponse du veilleur puis retourne dans la chambre qu’il partage avec Eresh pour mettre à l’abri les affaires de Gunlann et récupérer son équipement martial afin de rejoindre les compagnons dans la cour.