L'appel des embruns : 2-Une erreur de parcours, Aël’Telàwërith, Aerys, Ylinya, Yvhann

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Quartier des quais
Temps : Tombée de la nuit
Moment : Début de soirée

MJ
Narration: Tous

ien de ne valait une petite démonstration pratique que de poursuivre une discussion qui pouvait se révéler plus inutile qu'autre chose. Aël’Telàwërith venait de capter l'attention du capitaine Lygënn tandis qu'un peu plus loin, l'ambiance tavernesque virait au pugilat à l'initiative d'un des plumets rouges qui pour une raison inexplicable venait de se voir heurter par un pichet hautement téméraire, grognement de mécontentement, regards noirs, étoiles du matins au clair, et branle bas de combat générale au sein de la faune et la flore de ce charmant établissement. Oui c'était belle et bien une bagarre générale qui se déclenchait à cet instant précis et dans l'actuel brouhaha, des coups de sifflets ou quelque chose de similaire se firent entendre, vite submergés, les quatre plumets demandaient du renfort. La capitaine adressa au prélat de Corellon un magnifique sourire comme si ce qui se passait autour d'eux ne le dérangeait nullement

- J'aime les gens qui font preuve d'initiative ! Marché conclut chers passagers !dit-il en se levant."Inutile de tergiverser plus longtemps, cet endroit va devenir franchement infréquentable dans les minutes qui vont suivre, suivez !"

Comment le groupe d'aventuriers s'extirpa de cette taverne, difficile d'entrer dans le détail, bousculés mais pas frappés, pressés mais assez vif pour éviter les coups, ils suivirent le demi-elfe jusqu'à une porte par laquelle les serveuses assuraient le service depuis les cuisines et qui offraient une belle porte de sortie par derrière. Ils abordèrent une ruelle puante des détritus jetés à terre composées majoritairement des ordures ménagères et autres immondices, pour les aventuriers, cette odeur avait quelque chose de comparable à ce qu'eux mêmes dégageaient.

Pendant cinq bonnes minutes ils arpentèrent la ruelle, bifurquèrent par deux fois pour se retrouver enfin dans l'artère principale où se trouvaient les quais. Face à eux, sur le quai, malgré l'heure tardive, une grande agitation régnait près d'un deux mats à la coque en bois noire dont la proue était décorée d'une sculpture représentant une créature marine, la gueule grande ouverte. Des marins, toutes races confondues chargeaient de nombreuses caisses de marchandises depuis le quai sur le navire. L'un deux, un demi-orque costaud supervisait les opération. Il leva les yeux à l'arrivée du groupe.

- Kern, des passagers de dernière minutes. Nous les installerons dans les cabines de libres et leur donnerons de quoi les...rendre présentable. Trois Puis se détournant vers le quatuors de Gardiens Sylvestres, il désigna son navire." Voici l'Asemptua, mon modeste navire et coici Kern mon second, il va vous désigner vos appartements. Pour trois pièces d'or par tête de pipes avant destination, croyez moi vous ne serez pas décu, bienvenu à mon bord en tout cas. Ah au fait, Kern est chargé de l'encaissement si cela ne vous fait rien"

Derrière le prélat, Ylinya était en proie à des bouffées de chaleurs, son corps semblait défaillir, était-ce la proximité de l'eau dont elle pouvait entendre le clapotis incessant contre la coque en bois...et sans compter l'odeur iodé...

Prochain post la semaine prochaine. Peut-être un post intermédiaire mais je ne vous promets rien.

La manœuvre avait été payante assouvissant les désirs de l’Armathor, en libérant le passage bien qu’il s’agissait là plus d’une vue de l’esprit vu la difficulté à rejoindre la sortie. Mais l’essentiel était là, les Plumets Rouges avait eu d’autres chats à fouetter que de s’occuper des Gardiens Sylvestres. Et puis, la serveuse qui avait fait preuve d’une telle arrogance vis-à-vis du noble evereskan, en aurait pour quelques heures de ménage.

Arrivée devant le navire du Capitaine Lygënn, l’elfe du soleil se prit à se détendre. Il y régnait une belle activité avec un ballet orchestré d’allés et venues des membres de l’équipage qui chargeait nombre de caisses et sacs. Dès qu’ils auraient mit le pied sur le pont de l’Asemptua, les Gardiens Sylvestres seraient en théorie sorti d’affaire. Une théorie qui ne se vérifierait probablement que lorsque le deux-mâts quitterait le port pour rejoindre la haute mer. Et pour cela, il convenait de payer sur le champ le dû. L’Armathor sorti donc sa bourse pour verser au demi-orque le prix de la première partie du contrat.

Le Mah-Faersuoress ne put s’empêcher d’éviter le moindre contact avec le métis. Serviteur du Père de tous les elfes, les orques gardaient malgré tout une résonnance particulière pour lui. Qu’ils soient de sang-mêlé ne changeait pas grand-chose à l’affaire. Il avait beau se faire violence pour se rappeler des discutions qu’il avait pu avoir à Thüldae sur les races qui peuplaient la Cité du Saule Argenté, il aurait beaucoup de mal à faire complètement confiance à un demi-orque. Pour autant, le noble evereskan avait déjà beaucoup progressé sur cette question, il lui restait encore du chemin à parcourir pour être aussi tolérant de la majorité des Thüldanians. De toutes les manières, le prêtre-mage n’avait guère l’opportunité de faire la fine bouche faute d’autres alternatives. En outre cette expérience qu’il venait de traverser et qui tenait principalement sur le fait qu’ils étaient des elfes venait de lui ouvrir les yeux. Evereska avait à peu près la même politique que Montéloy pour les N’Tel’Quess. Exception faite, que les elfes étaient des êtres sages et civilisés qui ne mettaient pas leurs prisonniers à lutter dans une arène sordide pour leur bon plaisir. A défaut, ils ne faisaient pas de prisonnier. Mais la Maison Fortifiée avait payé cher cet isolationnisme lors de l’attaque des Phaeryms et avait bien failli être simplement rayée de la carte. A cette pensée, une ombre passa sur le visage crotté du prêtre-mage. Il ne pouvait se soigner complètement de son sentiment de culpabilité vis-à-vis de sa cité. Malgré tout ce qu’il avait et était entrain de réaliser, et bien que sa tante, la Guetnorn veillant sur la Cité Blanche lui ait déjà expliqué que sa destinée avait été ailleurs. Il avait ressenti dans son âme, via ses rêveries de l’époque, la perte d’innombrables membres du Beau-Peuple d’Everska.
L’Armathor de Thüldae secoua la tête pour chasser ses idées sombres et revenir au présent. Il porta donc un regard neutre au demi-orque et tendit la main et laissa choir les pièces d’or dans celle du métis et se contenta donc d’un signe léger hochement de tête pour donner la salutation au dénommé Kern.

- Voici donc les quinze pièces d’or, le chien vient avec nous. Si vous voulez bien nous conduire à nos appartements, je pense qu’il nous tarde « à tous » de pouvoir se débarrasser de toute la crasse pestilentielle émanant de cette maudite cité.

Le Haut-Elfe n’avait manqué de remarquer le trouble de sa sœur de Confrérie. Il était probablement plus que grand temps de lui offrir la possibilité de pouvoir répondre à cette obligation impérieuse qui ne manquait pas de lui tarauder les nerfs.

- Capitaine, c’est un beau navire que vous avez là. Il semble sain et c’est un gage de bonne traversée. Si vous souhaitez, et en signe de bonne fois pour que vous ne pensiez pas que nous serons uniquement une charge pour vous et votre équipage. Que diriez-vous que ma camarade procède à la visite de la coque de votre bâtiment ? Si elle en est d’accord, bien évidement. Ylinya, pourrais-tu rendre ce service à notre hôte ?

En toute logique, la proposition devrait plus qu’intéresser le Capitaine Lygënn. Nombre de marin était loin d’être de bons nageur et aucun ne pouvait rivaliser avec une demie-elfe-aquatique. Et du coté de Ylinya, ce serait l’occasion de pouvoir répondre à l’appel de la mer qui devait résonner comme une énorme cloche de bronze aux oreilles de la A’Alu’Tel’Quess.

Quant l’elfe doré, il lui tardait de pouvoir se laver lui et son équipement dans un premier temps, cette odeur nauséabonde devenait encore plus pénible à supporter maintenant que la délivrance était si proche. Ensuite, il aurait mission pour ces compagnons lors de cette traversée. Si Aël’Telàwërith ne perdait pas de vu sa mission, il avait également d’autres responsabilités et il voyait là une occasion de pouvoir en remplir une. Mais cela viendrait en son temps et en son lorsque le petit groupe serait propre, à l’abri de tout danger et rassemblé dans un coin tranquille.

Aël’Telàwërith paie les 15 PO.
Aël’Telàwërith utilise connaissance des mystères pour tenter d’identifier la proue de l’Asempra

endant un instant Ylinya se demanda vraiment s'ils allaient devoir forcer le passage pour pouvoir sortir. Le visage à moitié enfoui dans la fourrure de son chien, elle adressa une prière silencieuse à son dieu pour qu'ils puissent glisser entre les mailles du filet... L'instant d'après des éclats de voix s'élevaient dans la taverne, des hommes clairement énervés et peu raisonnables. Levant le nez de sa cachette, elle constata que les gardes et la population locale avaient décidé de s'adonner à l'une des plus ancienne tradition des établissements de boisson. La mêlée générale. La druidesse en fut immensément soulagée, comprenant immédiatement qu'ils allaient conserver ainsi une certaine part d'anonymat, avant de se raviser un peu... Ils avaient tout intérêt à sortir dès maintenant... Dans ce genre de combat elle allait juste finir assommée à rouler sous une table et ce de façon probablement tout à fait accidentelle...

Si elle n'avait pas suivi la fin des négociations, elle ne manqua pas le signal du départ et ne se fit pas prier pour suivre leur, désormais, Capitaine. Soulagée de constater qu'ils allaient pouvoir sortir par une porte secondaire, ils ne furent pas exempt d'esquiver une certaine quantité de viande saoule. La main sur le col d'Ernst, elle fit en sorte que son compagnon canin ne soit pas trop déconcentré par l'animation ambiante et reste sagement à ses cotés. Elle n'avait pas vraiment besoin qu'il se fasse engloutir par la mêlée générale, et elle non plus d'ailleurs ! Si sa constitution un peu frêle avait tendance à lui jouer parfois des tours, elle en fut pour une fois reconnaissante, pouvant ainsi se faufiler efficacement entre plusieurs clients qui cherchaient un partenaire de jeu certainement plus à leur taille...

Se retrouver à l'air libre fut un réel soulagement même si elle réalisa, avec une certaine gêne qui teinta ses joues d'une façon assez marquée, que l'odeur ambiante passait quasiment inaperçue grâce au fumet qu'ils émettaient déjà... Il fallait vraiment qu'ils trouvent un moyen d'effacer les dernières traces de leur passage dans les égouts... Comparée à leur fuite de l'entrepôt en feu, leur rapide passage dans les ruelles du quartier pour, enfin, atteindre le port n'eut rien de bien palpitant. Même si elle ne pouvait s'empêcher de surveiller régulièrement l'apparition potentielle d'une plume rouge...

Le peu d'attention qu'elle parvenait à porter à son environnement fut quasiment entièrement balayé quand ils arrivèrent enfin à destination. La jeune femme ne put s'empêcher de passer un rapide regard appréciateur au bateau, cherchant à identifier sa proue, avant que son regard ne soit complètement happé par la surface de l'eau. Elle nota de façon absente la présence d'autres personnes, dont une à la stature imposante, et une activité fourmillante mais la druidesse était clairement ailleurs. Sa main était crispée sur Ernst comme si son chien était le dernier élément l'empêchant de se jeter à l'eau. Ce qui n'était pas entièrement faux d'ailleurs... Sans lui, elle se serait déjà probablement oubliée.

Se mordillant légèrement la lèvre, la jeune femme prenait de grandes bouffées d'air, s'emplissant les poumons de cette odeur iodée qui lui avait tellement manquée. C'était un état un peu particulier, un peu comme quelqu'un de fiévreux à qui l'on aurait mis un linge humide sur le front. Voir enfin la mer, pouvoir la sentir, pouvoir l'entendre, était déjà une forme de soulagement en soit... Mais cela faisait tellement longtemps que l'on en l'avait privée qu'elle ne serait véritablement soulagée que lorsqu'elle aura pu s'y abandonner. Même si ce n'était qu'une poignée de minutes. Juste pouvoir se sentir complètement enveloppée par l'eau, profiter de ce monde étouffé une fois que l'on était complètement immergé...

Une petite partie de son esprit était encore suffisamment conscient de son environnement pour reconnaître la voix d'Aël... Visiblement il avait payé pour leur traversée. Elle ne savait pas combien, finalement, mais elle nota pour plus tard qu'elle aurait à le rembourser. Le regard qu'elle adressa au Haut-Elfe était lourd de reconnaissance, tant pour avoir pensé à Ernst, qui prenait effectivement la place d'un passager bipède, que pour sa suggestion d'inspecter la coque du navire, lui évitant ainsi de trouver une excuse. Ou de tout simplement succomber à l'Appel de la Mer... Dire qu'elle se tourna vers le Capitaine avec une lueur d'espoir teintée de besoin aurait tenu de l'euphémisme...


Ylinia se demande si la bêbête de la proue lui dit quelque chose (connaissance de la nature) et si la luminosité sera suffisante pour y voir quoi que ce soit si on l'autorise à piquer une tête dès maintenant?

Le grugach qui n'avait cessé de regarder la table du trio ne sut pas exactement si il avait bien vue ou pas. Quoi qu'il en soit la connaissance du forestier envers le noble lui suffit à reconnaitre le début du chaos comme étant l'initiative d'Aël. Un sourire carnassier apparut soudainement sur les lèvres minces du dernier des Yössmars en voyant un plumet rouge assommé d'un pichet de piquette local. De suite un regard rapide à son compatriote et voisin de table suffit pour que les deux attablé puisse prendre la fuite à l'arrière du trio.

Profondément en lui, Yvhann aurait sans nul doute resté quelque temps pour en découdre volontier avec la meute présente en ces lieux, rien ne vallait une bonne rixe pour se détendre des tensions qu'ils avaient eut à endurer les dernières heures. La sagesse, encore une fois, fut plus forte que la volonté et le Ly’Aegisir, conformément à son code, remit le plaisir à plus tard, en fait il gardait cette énergie pour ceux qui en vaudrait la chandelle.

Une fois à l'extérieur un siffle d'appel envers Floyr fut fait et il suivit la troupe, restant le dernier en se permettant régulièrement de vérifier si ils n'étaient pas suivit. Ensemble, ils prenaient marche vers le port pour s'arrêter en face d'un deux mat. Le sauvageons n'y connaissait rien au navire et celui-ci et un autre, pour lui c'était la même chose, un bâtiment flottant. Il observait attentivement chacun des présents et surtout le demi-orque qui sur le coup l'intriguait mais rapidement son attention se portait sur Ylinya au lieux des affaires courante et diplomatique du noble.

Le forestier de la Haute forêt aimait nager et on lui avait offert un présent leurs permettant de respirer sous l'eau et étant du genre à ne pas attendre l'urgence pour savoir comment cela fonctionnait, il trouvait le moment opportun pour en faire l'essais puis en même temps la possibilité de laver le peux de vêtement qu'il avait sur lui et de se dégager de cette odeur pestilentiel qui le poursuivait depuis déjà trop longtemps.

Il prit le temps de déposer sur le pont du navire ce qu'il ne voulait pas tremper puis sans attendre, descendit du navire et entrait dans l'eau fraiche qui lui fit un grand bien. Tout ce qu'il espérait, était que l'amulette du salut aquatique fonctionne avant qu'il ne vire au bleu d'étouffement. Yvhann n'était le type qui adorait les objets magique et encore moins les objets qui interférait sur les points vitaux, comme la respiration. Sa crainte, il était hors de question de la laissé transparaitre à la vu de tous; il préférait grandement vivre celle-ci seul ou au mieux comme il en serait l'occasion présente, accompagnée d'une spécialiste de l'élément en question si jamais il n'arrivait pas à contrôler son inconfort à respirer sous l'eau. Si il aimait l'eau, il n'était un professionnel de la nage et cela, sa compatriote dû rapidement s'en apercevoir et de cette constatation, le rustre sauvage espérait qu'elle lui donnerait quelques conseilles ce qui permit à Ylinya de percevoir une certaine fierté chez son Ly’Aegisir. Celle-ci était une autres tares que le gardien errant avait à travailler pour se parfaire dans son oeuvre du vie.

Ce qu'il préférait mais surtout ou il était le plus a l'aise, était lorsqu'il était sous l'eau. Contrairement à ce qu'il se serait attendu quelques instant auparavant. C'était en fait la tranquillité qui y s'y retrouvait, celle-ci l'apaisait au plus haut point. Si une rixe l'aurait satisfait quelque temps avant maintenant il découvrait une autre façon de se calmer et d'expier ses tensions quotidiennes. Se fut pour lui, une révélation et une découverte extraordinaire. Il cessa de tenter de nager et s'aperçut qu'il retenait son souffle, il entendit son coeur battre, il lui semblait plus fort et moins vite. Les sons venait de toute part, les clapotis sur les coques des navires, les pas des marins sur les ponts de ceux-ci, et un léger assourdissement lointain qui devait être le courant ou d'autres énigmatiques effets des profondeurs.

Se calmant de plus en plus et sa constitution ne lui permettant pas de rester sans respirer plus longtemps il tentait un premier respire aquatique. Une crainte apparut soudainement et il se trouvait ridicule mais il préférait de loin l'être sans la présence des autres.

* Maudite fierté! *

Se dit-il pestant contre sa nature imparfaite.


Natation

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Quartier des quais
Temps : Tombée de la nuit
Moment : Début de soirée

MJ
Narration: Tous

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Aël’Telàwërithperd 15 pièce d'or

Ylinya tente de découvrir l'identité de la créature de proue
Test Connaissance de la nature DD ?? -> Réussite
Ylinya reconnait la figure d'un naga aquatique.

Aël’Telàwërith tente de découvrir l'identité de la créature de proue
Test Connaissance des mystères DD ?? -> Réussite
Aël’Telàwërith reconnait la figure d'un naga aquatique.

NB : Quelle que soit leur espèce, on trouve des nagas dans l'ensemble de Faerûn. Beaucoup s'installent dans de vieilles ruines d'empires déchus. Les nagas ténébreux apparaissent surtout dans les collines du Serpent et la région des Vaux, alors que les nagas gardiens préfèrent la côte des Épées et le rivage nord de la mer Étincelante. Les nagas corrupteurs vivent dans les marais qui entourent la mer des Étoiles déchues et les mangroves de la péninsule de Chult. De nombreux nagas aquatiques vivent dans les profondeurs du fleuve Naga et de la mare au Naga. Pour plus de détails sur les zones de peuplement des espèces moins connues, reportez-vous aux descriptions qui suivent. En savoir plus : [URL=http://www.regles-donjons-
dragons.com/Page2012.html#Topic2082]Naga aquatique[/URL]

Yvhann saute dans l’eau et joue au plongeur
Test Natation DD ?? -> Réussite
Plongée Yvhann DD ?? -> Echec

Pour Ylinya, on va dire que son tour dans l’eau est naturel !
Note pour Ylinya : Tu as toute latitude dans ton post de sortie sous marine (enfin restons cohérent)

l était assez difficile pour “ terriens” telles qu’Yvhann, Aël’Telàwërith et Aerys de décrire les sensations perçues au cours d'une plongée sous-marine telle que Ylinya pouvait le ressentir à l’intant précis ou elle plongea nue comme un ver dans l’eau du port de Monteloy. Une vraie extase à cela s’ajoutait au bout de quelques minutes un sérénité ressentie comme enivrante. Un monde du silence pénétrant que la demi elfe aquatique appelait de ses vœux depuis si longtemps. Yvhann tenta de l’imiter et si le grugash savait effectivement se débrouiller dans l’eau, rester sous l’eau était tout autre chose, ce qui ne manqua pas d’irriter le bouillant Gardien errant. Le tour de la coque l’Asempra se fit sans encombre pour Ylinya, qui ne détecta rien d’anormal avant de se détourner pour une toute autre chose, le monde du silence l’appelait et cet appel intense ne laissait en rien insensible Ylinya. Sur la poupe, Aerys et Ernst surveillaient les eaux, dissimula un sourire en voyant sortir de l’eau Yvhann tout en jetant un coup d’œil à Ylinya qui disparaissait dans l’eau après avoir fait un signe comme quoi elle n’avait rien signalé. Visiblement elle allait profiter de cet instant de délice qui s’offrait à elle. Le novice informa l’elfe sauvage et l’elfe doré qu’il attendrait le retour de la demi-elfe avant de se rendre plus présentable.

Une heure, c’est le temps exactement que resta Ylinya dans l’eau avant qu’elle ne décide à regagner le navire. Aerys enveloppa la gardienne errante. Dans une grand linge propre et l’informa qu’un bon bain chaud l’attendait, une manière de poursuivre cet instant de délice. Une heure plus tard (encore) Avec des vêtements propres que le capitaine avait eu la gentillesse de leur fournir. Ils se trouvaient tous les quatre dans les quartiers du capitaine, seuls. Aël’Telàwërith avait eu une patience toute elfique, car les deux heures qui venaient de passer avaient été certainement les plus tranquilles de cette journée un peu chaotique depuis leur départ de Thüldae. Chacun avait bénéficié d’un bon bain chaud, de vêtements propres et là dans la cabine du capitaine du navire agréablement aménagée sans ostentation,, se préparait une soirée sereine, c’était là un vœu que chacun pouvait avoir. Ylinya pénétra avec Aerys à sa suite pour découvrir le prélat de Corellon et le grugash assis sur des fauteuils, un service de verre à cristal et d’une carafe de cristal délicate qui contenait un vin rouge aux couleurs de sous bois que Aël’Telàwërith appréciait à sa juste valeur. Tout le monde était désormais assis , chaque Gardiens sylvestre mesurait ces instants de quiétudes, tout juste notèrent-il que la table disposaient encore de deux fauteuils vide dont l’un était assurément pour le capitaine…


Prochain post la semaine prochaine.

Quel bonheur cela avait-il été de pouvoir enlever toute cette crasse de soit, sentir enfin autre chose que cette odeur d’égout. Le nettoyage de son équipement avait été long et fastidieux. D’ailleurs à ce sujet, il faudrait se pencher sur la possibilité de pouvoir faire agir la magie et le libérer de cette ingrate. Mais au final Aël’Telàwërith avait mit à profit ce temps pour faire le bilan de cette fin de journée qui n’avait pas été exempt de mauvaises surprises.
Et ce qui l’inquiétait le plus était le disfonctionnement du portail qui était censé joindre la Haute-Forêt à Mythdaë. Il fallait absolument prévenir Isorion, mais aussi Athiel Eärënatil. Les mages des deux sanctuaires devaient absolument se pencher sur ce problème aussi vite que possible. A ce sujet, le prêtre-mage lança un mannequin à l’adresse du O’Su de la Cité Blanche. Mythdaë étant la plus proche, ce serait probablement ce qui serait le plus rapide. Charge au Régent de l’île de prévenir, sans désemparer, Thüldae.

Ceci fait, il récupéra son sac et il prit le chemin de la cabine du Capitaine Lygënn. Là-bas il attendit ces compagnons. Et il en profita pour adresser une prière à Corellon Larethian pour le remercier de sa bienveillance en leur ayant permis de pouvoir échapper à cette maudite cité. Encore que l’elfe doré serait bien plus tranquille une fois que le navire fendrait les eaux. Il en profita également pour s’assurer que les lieux n’étaient pas sous l’effet d’un sortilège de scrutation ou autre. Ce qu’il avait à dire aux Gardiens Sylvestres ne regardait que les membres de la Confrérie.

Au fur et à mesure, tous les membres de ce petit groupe agissant à la fois pour la Confrérie et pour Eternelle-Rencontre, se retrouvèrent dans la cabine dans un calme bienfaisant. Il y avait encore beaucoup à faire et à dire. Aussi l’Armathor de Thüldae ne tarda pas d’avantage pour prendre les devants.

- Et bien, nous revenons de loin. J’ai beaucoup de chose à voir avec vous et une mission à vous confier. Pour commencer, j’ai partagé la monnaie de notre butin sur cette table. Qui s’élève à vingt-cinq pièces d’or par personne et une dose antidote. Les parchemins étant de nature profane, je doute que vous puissiez en faire quelque chose. Il reste donc, cette longue vue, ce cadenas et cette torche magique dont la flamme ne s’éteindra jamais. Il reste aussi les pierres précieuses qui n’ont pas les mêmes valeurs. Elles sont donc pour l’heure difficilement partageables. Qui sait peut-être serviront-elles plus tard. Voilà pour le côté matériel.

Le Mah-faernsuoress attendit que chacun se servent avant de poursuivre.

- J’ai également envoyé un messager vers Mythdaë pour les prévenir qu’il y avait un problème avec le portail. J’espère que Nùmil Elindil et sa sœur Nil-Garith Eärfalas parviendront à résoudre rapidement ce problème. J’en viens donc à cette mission que je souhaiterai vous confier.

Le Haut-Elfe se dirigea vers la porte pour s’assurer qu’il n’y avait personne l’oreille collée dessus. Puis il revint vers ses compagnons. Pour s’adresser à eux en elfique.

[elfique]- Avant toute chose, je sais bien que vous ferez comme bon vous semble, mais s'il était possible que nous restions ensemble à bord, tant que nous n'avons pas appareillé ? Ca me semble plus raisonnable. Corellion Larethian nous protégé jusque là, inutile de provoquer la chance plus que nécessaire.

Toute autre chose, vous n’êtes pas sans savoir que Mythdaë est une île. J’aurai aimé que vous puissiez la voir de vos yeux, mais le destin en a fallu autrement. Yvhann pourra confirmer mes dires puisqu’il est l’un des libérateurs de ce sanctuaire de la Confrérie. Il se trouve que nous sommes face à divers problématiques de contingence liés à une cité en reconstruction et qui se trouvent augmenté par le fait qu’il s’agisse d’une île. Myhdaë est loin d’être aussi autonome de sa grande sœur de la Haute-Forêt. Des armateurs sont déjà à pied d’œuvre pour constituer une flotte de navire, mais il me manque quelqu’un qui ait les compétences nécessaires pour diriger efficacement cette petite flotte. Je souhaiterai que vous vous renseigniez discrètement sur la carrière, les compétences et surtout la moralité de notre Capitaine Lygënn. Je ne veux pas me tromper et surtout, je ne peux pas me le permettre. Il y a beaucoup de choses en jeu, et notamment des vies. Est-ce que je peux compter sur vous ?

Le Seigneur de Mythdaë attendit un moment pour savoir s’il y avait dors et déjà des objections à ce sujet. Puis, il revint à Ylinya en particulier et plongea son regard lavande dans celui de la jeune demi-elfe aquatique. Elle semblait beaucoup calme maintenant qu’elle avait pu reprendre contact avec l’élément liquide.

[Elfique]- Ylinya, tant que nous y sommes. Tu vas avoir un rôle capital dans cette mission puisque tu seras le porte-parole d’Eternelle-Rencontre, mais aussi celui de la Confrérie. Eternelle-Rencontre veut nouer un contact avec cette communauté d’elfe aquatique pour prépare le retour des Tel’Quessir de l’Île Verte dans l’antique Cours Elfique. Il se trouve que Mythdaë a besoin de s’assurer de sa protection sur et sous les eaux. J’ai pu constater ta dévotion à la Confrérie, j’ai pu également me rendre que sous cette apparente fragilité, tu caches un cœur vaillant. Je cherche quelqu’un en qui j’aurai pleinement confiance pour être le trait d’union entre l’air et l’eau. Et je pense que tu pourrais bien être cette personne. Pour l’heure, je voudrai juste que tu y réfléchisses. Si tu veux que nous parlions plus avant, n’hésite pas à venir me voir.

Aël’Telàwërith retourna à la table pour se servir un nouveau verre de vin avant de retourner s’assoir dans le fauteuil qui lui ouvrait les bras. Il s’y laissa presque choir avec une légèreté toute elfique en poussant un soupir de bien être.

Aël'Telàwërith lance détection de la magie

oir Yvhann sauter à l'eau eut raison des dernières réserves de la jeune femme. Elle ne savait pas si s'octroyer une petite baignade dans le port risquait de leur amener des ennuis mais elle avait atteint ses limites. Ernst dut sentir le changement chez sa maîtresse car il se rapprocha d'elle avant de se laisser manipuler, facilitant même l'accès aux sacoches qu'il portait vaillamment. Sans se préoccuper de possibles spectateurs, et il était pourtant connu que les marins avaient parfois une approche un peu particulière de la gente féminine après un long voyage, Ylinya commença à abandonner ses vêtements comme une chrysalide sortant de son cocon. Une chrysalide un peu pressée et oublieuse des conventions sociales... A bien y penser, le moment où elle prit le plus plaisir à se dévêtir fut, non pas lorsqu'elle quitta ses vêtements nauséabonds, mais lorsqu'elle abandonna enfin ses gants et ses bottes... Son équipement était de bonne qualité, certes, mais il n'était pas complètement adapté à sa personne, notamment parce qu'elle avait pieds et mains légèrement palmés. C'était une particularité physique qu'elle ne montrait guère, craignant toujours de gêner ses interlocuteurs... Le détail de trop face à un physique déjà un peu particulier... Sachant qu'elle pouvait faire confiance à Ernst pour surveiller ses affaires, la druidesse se laissa enfin aller, saluant ses compagnons restés au sec avant de rejoindre le gardien errant d'un gracieux plongeon.

Si elle garda un oeil discret sur Yvhann, probablement par force de l'habitude, la demi-elfe aquatique profita pleinement et égoïstement de ces premiers instants de pur bonheur. La caresse de l'eau qui l'enlaça comme une mère aimante accueillant la fille prodigue, la sérénité quasi immédiate qui s'empara de son esprit, l'impression tout à fait paradoxale de prendre enfin une réelle bouffée d'air frais alors même qu'elle retenait sa respiration... Ylinya n'était peut-être pas en pleine mer et le port ne portait que trop les stigmates d'une occupation "civilisée" mais elle se sentit à nouveau chez elle, dans son élément. Sans mauvais jeu de mots... La liberté de mouvements qu'elle éprouvait à nouveau était un véritable délice et pour la première fois depuis bien trop longtemps la jeune femme se sentit enfin soulagée, libre, légère. À sa juste place. Comme si quelque chose de brisé venait de se réparer. Comme si elle se retrouvait enfin... Toutes ses inquiétudes, ses craintes et ses regrets furent dissous ne laissant que bonheur et, presque, euphorie. Il était quasiment impossible pour elle d'exprimer ce qu'elle ressentait mais un simple coup d'œil suffisait pour comprendre que la demoiselle éprouvait un réel plaisir dans ses retrouvailles avec l'élément liquide.

Elle ne tarda pas à retrouver les habitudes de ses jeunes années et les spectateurs curieux purent assister à un étrange ballet durant lequel la tête aux cheveux bleutés remontait de moins en moins souvent et longtemps à la surface. On ne pouvait pas vraiment dire que la jeune femme avait souvent l'occasion de faire de la plongée, elle devait donc se montrer prudente dans sa façon de faire. En travaillant son souffle notamment, car même si leur nouvelle amulette leur permettrait de respirer sous l'eau, elle voulait aussi pouvoir compter sur ses propres capacités naturelles... On ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver... Et c'était aussi un excellent moyen de se prouver qu'elle appartenait tout même à ce monde. Pendant ses préparations la jeune femme essaya de rester en vue d'Yvhann... Non pas qu'elle n'avait pas confiance en ses qualités de nageur mais pour qu'il puisse voir comment elle s'y prenait s'il voulait essayer de l'imiter. Elle n'était pas certaine qu'il puisse faire comme elle, ignorant tout de son niveau. Mais il semblait particulièrement serein même si ses tentatives de plongée n'aboutissaient pas comme les siennes ... Mais s'il désirait partager cet univers avec elle, la druidesse savait qu'elle en serait honorée. Ce ne fut qu'une fois satisfaite de son apnée qu'elle alla inspecter la coque du navire, heureuse d'allier l'utile à l'agréable...

Accueillie par une couverture, la druidesse ne pouvait qu'être redevable de la prévoyance d'Aerys qu'elle remercia chaleureusement. Le bain chaud était une autre forme de plaisir dont elle profita pleinement... Son équipement put enfin être débarrassé des derniers reliquats de leur mésaventure dans les égouts et Ernst put lui aussi faire « fourrure » neuve, la jeune femme étant à peu près certaine que l'association d'odeurs de détritus, d'eaux usées et de chien mouillé pouvait faire larmoyer les plus endurcis. Revêtue de vêtements propres et plus détendue et sereine que jamais, la demi-elfe aquatique alla enfin retrouver ses compagnons, son chien restant en guise de placide vigile, couché devant la porte... Si le Haut-Elfe s'assurait qu'aucune oreille « magique » ne vienne les espionner, Ernst suffirait à dissuader les curieux plus « classiques » tout en laissant le propriétaire des lieux entrer.

La jeune femme écouta attentivement l'Armathor de Thüldae Il avait d'ors et déjà répondu à l'une des inquiétudes de la druidesse, s'assurant ainsi que personne ne subisse le même accueil qu'eux. La prudence était de mise avec ce portail et elle se demandait comment ce changement de direction avait été possible... Peut-être se permettrait-elle de poser la question à Aël un peu plus tard, après tout il était particulièrement savant dans le domaine de la magie... Elle prit note aussi qu'elle aurait probablement à parler avec le Capitaine. Peut-être sera-t-il plus ouvert envers une personne du beau sexe, partageant un lien fort avec la mer tout comme lui ? Elle se contenta donc d'offrir un signe de tête résolu lorsqu'il demanda s'il pouvait compter sur eux...

Ylinya eut un peu le rose aux joues au compliment qu'Aël lui adressa, la druidesse n'étant pas toujours à l'aise avec cela. Lorsqu'il avait été question de cette mission, elle avait immédiatement pressenti qu'elle aurait un rôle important à jouer étant l'une des rares représentante, même indirecte, des elfes aquatiques. Il y avait de grandes chances qu'ils réagissent plutôt bien à sa présence, facilitant ainsi leurs chances de dialogue. Il y avait aussi certains enjeux personnels à cela, puisqu'elle avait toujours voulu établir des liens avec le monde de son père.

-[Elfique] Je suis très honorée que vous ayez pensé à moi et j'avoue que je suis curieuse d'en apprendre plus sur Mythdaë...

La jeune femme sourit avant de repousser une partie des pièces d'or en direction du Haut-elfe, l'équivalent de son passage ainsi que celui d'Ernst. Une fois qu'elle en saurait un peu plus sur cette île, elle prendrait sa décision.. Mais il y avait de grandes chances que sa réponse soit positive, elle n'allait certainement pas tourner le dos à un frère de la Confrérie...

Si le grugach était à l'aise sous l'eau et qu'il en appréciait la sensation de liberté, n'était pas acquis la liberté d'action et il l'apprit bien tôt lorsque le moment venu de refaire surface il se retrouvait perdu. Il n'allait tout simplement pas dans la bonne direction allant de plus en plus profondément au lieu de remonté puis se reprenant il en perdit le Nord. Rageant intérieurement il lui fallut toute ses capacité de dextérité pour pouvoir se remettre dans la bonne direction et ce, grâce au ballet aquatique que sa compatriote au performance redoutable démontrait. Yvhann aurait sans doute perdu patience et là, cette fois, même sa sagesse n'aurait pas réussit à lui faire comprendre la bonne façon de s'y prendre. Seul Ylinya qui dans cette danse sublime sous l'eau, lui donnait quelques techniques futiles mais le rustre sauvageons était tout simplement subjuguer par la beauté des gestes contrôlé qu'elle pouvait effectuer tout banalement dans cet élément qu'il croyait saisir. Une fois à la surface il comprit qu'il était beaucoup plus à l'aise de nager ainsi que sous l'eau. Il n'attendit pas que Ylinya remonte et sorti faisant fit de ne pas s'attarder sur le pont en reprenant ses effets personnel, sifflant Floyr de garder et allait de suite, prendre le bain chaud qui l'attendait.

La différence de température entre les deux eau eut un effet grandement apaisant et relaxant ce qui fut un bienfait magistrale sur son tempérament bougonneur et intempestif de sa sorti de l'eau. Ainsi relaxé et détendu c'est avec un plaisir réel qu'il allait rejoindre les autres membres dans la cabine du capitaine dans la dunette, mais seul Aël’Telàwërith était là.

Il saluait comme à son habitude, d'un furtif regard accompagné d'un tout aussi furtif mouvement de tête puis regardait les fauteuils avec presque un méprit. À vrai dire le forestier ne c'était jamais assis aussi confortablement de sa vie et il fallait que se soit sur un navire. Il tâtait, nonchalant, le fauteuil avant de s'y posé doucement. Dos droit, rapidement il se sentit mal à l'aise puis décidait de se relâcher tranquillement jusqu'au moment que son dos vint prendre appuis sur le dossier et là il senti une douce sensation de bien être. Le rustre semblait plus intriguer par ce meuble simplet qu'il trouva trop, trop superficiel mais en appréciait le coté confortable, par contre il comprit aussi qu'on pouvait rapidement y prendre goût et devenir lasse de s'y relevé; il préférait encore mieux se relever et resté debout, alerte et prêt à toute éventualité.

Dans son étude niaise du moment vint le moment ou tous furent regroupé et son attention reprit du gallon sur les dires du noble qu'il écoutait sérieusement. Son regard sur les trouvailles de la journée ne le préoccupait pas sauf une pierre qui avait des reflets bleutées qui lui donnait envie parce qu'elle lui rappellerait sans doute cette petite plongé de fin de journée. Il avançait puis la prit en la gardant dans sa main gauche. Le reste il n'avait que faire, surtout l'or et de toute façon elle devait revenir au protecteur qui avait payé pour eux.

Le noble, comme à son accoutumé, avait pensé à envoyer un message pour le portail, chose qu'il aurait sans doute fait après avoir parlé avec lui mais leur protecteur avait été plus vif et Yvhann en fut heureux que le message fut fait et de la rapidité d'esprit d'Aël.

La mission que demandait leur orateur fit rire intérieurement le dernier des Yössmars car les deux mots " renseigniez discrètement" n'avait rien qui se mariait avec lui, au contraire, soit qu'il ne parlait pas, soit qu'il faisait dans l'équarrit quand venait le temps de parler. Son écoute l'apportait soudain à croire qu'il aurait peut être des chances avec le demi-orque. Il leva simplement la tête à la question posé par le noble et quand leurs regards se croisèrent un battement de cils confirmait son accord.

Debout, il regardait Ylinya puis la pierre et ce, à tour de rôle, puis il vint pour dire quelque chose vers sa compatriote mais rien ne sorti comme si le moment n'était pas venu ou pas propice à l'instant. Sa main se refermait sur la pierre puis il la tournait entre ses doigts, le regard lointain il se déplaçait pour lui aussi s'offrir un verre de vin, qu'il trouvait acre sur le moment puis tranquillement, les saveurs s'ouvrirent le laissant penseur et lointain. Des images apparaissaient sur son village d'enfance au moment qu'il avait, pour la première fois, mit pied dans le jardin que son père entretenait. Le mélanges des arômes qui c'était dégagé a ce moment lui rappelait ce vin banale qu'il avait présentement en bouche et il se souvint des mots que son paternel lui avait dit...

*La magie, en tant que science, est la connaissance de Principes Universels...
En tant qu'Art, la magie est l'application pratique de cette connaissance...*

Pourquoi lui avait-il dit cela, à ce moment, lui qui était encore tout jeune et pourquoi donc ce vin lui rappelait-il ceci?

Se questionnant et voulant sortir de cette pensée, il allait s'appuyer le dos contre le mur auprès de la porte d'entré et reprit du service, ses oreilles se tendirent sur les sons du navire à l'écoute d'une éventuel indice d'un pas s'éloignant ou d'un approchant.



Vigilance

Dix-septième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.
(17 nuiteuse 1372)

Lieu : A bord de l’Asemptua
Temps : Froid, températures négatives
Moment : Nuit.

MJ
Narration: Tous
uand le capitaine pénétra dans sa cabine, il était vêtu de bien meilleure façon. Il prit place à son siège, tout sourire tandis qu’on déposait un grand plat de fruits de mers où araignées et crabes côtoyaient crevettes, bigorneaux et autre mollusque à coque, accompagnés de pain blanc et d’une sauce onctueuses et d’un vin blanc de la région très agréable en bouche. Avec emphase, il invita ses hôtes à profiter du repas mais soudain Yvhann se crispa, le navire semblait bouger, une impression confirmée par une série de bruits diffus, on s’activait visiblement et le navire sur lequel se trouvaient les compagnons était simplement en train de faire mouvement. Comme si de rien n’était, le capitaine remplissait son assiette, il remarqua tous les regards braqués sur lui, il dit simplement en espruar :

[espruar]- N’ayez crainte, l’Asemptua quitte simplement le port pour gagner la haute mer. Nous éviterons ainsi les désagréments d’une visite nocturne de plumets rouges très remontés par l’incendie d’un entrepôt et la mort de plusieurs d’entre eux. Tellement remontés qu’ils se sont mis en tête de fouiller cette nuit les quartiers des quais et du port. Fort heureusement pour nous ou pour vous, c’est selon, je dispose de quelques facilités. Mais cessons de parler de questions purement administratives si vous voulez bien, restaurons nous et profitez de cette soirée pleinement.

Les chaînes qui barraient l’accès au port furent baissées suffisamment pour que le navire puisse passer sans encombre, sur le pont, l’un des marins terminait de déployer un pavillon aux armes de Monteloy tout en rangeant celui de Mulmastre que l’Asemptua arborait encore quelques jours plus tôt. Et ce qu’ignorait les compagnons, c’est que l’une des activités de ce naviure était de faire quelques courses pour l’une ou l’autre des cité états de la Mer de Lune, une activité lucrative…

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