Quel est votre nom, voyageur ?
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> Chapitre III : Aube nocturne, [Ashura, La Goualeuse, Xarss et Khelrod]
écrit le : Mercredi 06 Septembre 2017 à 14h38 par Yvhann
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Tout allait si bien, leur départ était éminent quand soudain des barbares vinrent passer près d’eux. Xarss n’avait pas oublié les dires du commandant aux propos des uthgardts, le sombre d’Outreterre devait impérativement les ignorer ou du moins ne pas se faire remarquer. Étant donné l’humeur peu reluisante du fils maudit, il serait judicieux de se tenir à distance.
Non pas qu’il réfutait l’idée de la thèse du commandant mais il dû prudemment s’approché légèrement du trio qui avait pris l’initiative de converser avec les nouveaux venus, restant à mi-chemin. Tête base, encapuchonné et les yeux presque fermé, le nouveau surfacin c’était disposé de côté lui donnant la chance de tourner la tête si besoin était. L’emplacement fût choisi pour que ses oreilles pointues et sensibles puissent bien entendre les conversations qui se déroulaient.
Damnation; ils parlaient une langue inconnu du faussement appelé Kryssyyor. Il ne servait donc à rien de rester sur place et de prendre le risque d’être découvert et qu’une rixe qui lui ferait quand même du bien, intervienne et vienne interrompre le cours de leur mission.
Il s’éloignait tranquillement laissant le loisir à ses compagnons d’infortune de faire jasette avec les sauvages et demandant à Vor d’être vigilant. Dans l’attente, le drow se laissait aller à une petite rêverie…
Menzoberranzan était dans un silence inquiétant. Les machinations des matrones s’opèrent dans un pur silence amplis de perfidies immondes. Les due gars de Gracklstugh décidèrent de marcher sur la ville et les demi-démons de Kaanyr Vhok cernent la ville et la maison Agrach Dyrr s'est retranchée dans ses places fortes. Les forces des ennemis de Menzoberranzan ont réussi leur jonction et la Cité de la Reine Araignée est en grand péril. Par chance son informateur de la Bregan d'Aerthe l’a averti juste à temps, juste après l’assassinat de sa douce, par sa sœur cadette.

Il revivait se moment avec intensité, son cœur se serrait dans sa poitrine pour former une boule dense de sentiments; l’amour faisait mal, plus douloureuse que bien des tortures qu’il avait dû endurer de ses détestables sœurs. * Comment peut-on si faire?* Se questionnait-il sur la présente. Une voix doucereuse vint lui souffler quelque mots, c’était encore elle qui venait l’attendrir, sa douce, celle qui n’avait pas écouté, celle avec qui il aurait pût vivre en paix en surface, celle qui lui avait ouvert le cœur, celle…. Qui n’était plus. * Le temps, la persévérance, l’humilité, la gratitude, la générosité, l’amour, mon bien aimé, ne laisse pas tomber si facilement, le chemin sera difficile et tu devras le parcourir seul. N’oublie pas, personne ne pourra le faire à ta place, les gens que tu vas rencontrer peuvent t’aider si tu sais les écouter, mais ils ne peuvent pas te sauver… Je t’aime.*

Une larme fut imbibé dans le bandage facial et le jeune sombre aurait bien aimé la conserver dans une fiole mais ce n’était ni le temps ni l’endroit. Vorn vint coller sa tête contre l’arrière de son cou ce qui le fit revenir au présent. Un soupir, une inspiration profonde, un redressement des épaules puis se remit un moral en place en respirant les doux effluves naturels de l’endroit; la surface avait son lot de beautés, de douceur et d’émerveillements quand l’on savait l’apprécier. Alors là, au présent, il commençait à ressentir les effluves subtils des mondes de l’âme en parvenant au paroxysme, l’orgasme cosmique, une fois l’exaltation romantique retombée, il sombra corps et biens. Un sourire invisible étira ses lèvres minces, la sensation était bénéfique et rassurante. Les yeux fermé il écoutait et appréciait.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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écrit le : Mercredi 13 Septembre 2017 à 18h00 par La Goualeuse
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*Plus rien ? Comment ça, plus rien ?*

Ashura avait-elle oubliée la magicienne en route, comme on laisserait derrière soi une paire de gants sur un fauteuil ? Ne l'avait-elle pas informée de sa virée hors de la ville avec le sournois Kryssior ? Voilà qui était bien surprenant de la part de l'épéiste, qui avait frappé La Goualeuse par sa discipline et sa rigueur.

*Volatilisée ?* s'interrogea-t-elle, soudain gagnée par une vague inquiétude.

Derrière l'humour un peu forcé du ton, la courtisane avait perçu le malaise de son interlocutrice. Darith Delane avait-elle quitté l'enquête, après s'être solennellement engagée auprès des autorités militaires de la ville ? Sans prévenir ? Ou avait-elle soudainement disparu... comme Myal'sa ?


- Sommes-nous en danger ? demanda-t-elle brusquement, l'idée d'un lien entre leurs investigations et la disparition de leur collègue lui ayant traversé l'esprit.

Elle avait réfléchi à voix haute plus qu'autre chose, et se contenta de la réponse, quelle qu'elle fût. A vrai dire, elle pensait déjà à un moyen de dissimuler le stylet que Breslin lui avait jeté dans les mains lors de sa fuite d'Eauprofonde à sa tenue de bal. Discrétion et élégance ; cela n'allait pas être facile... Il lui faudrait pourtant bien peut-être se défendre.

*Les roses ont bien des épines ! Ma botte ? Et se couper en dansant ! Trop visible, ridicule, à ma ceinture... Ma coiffure peut-être ?*

La jeune fille fut tout à fait indifférente à la nouvelle direction que prenait leur monture, du moins en apparence. Cette incartade lui semblait d'une profonde inutilité : comme si les ravisseurs de Myal'sa, ou les assassins de l'agresseur de Seygwine, avaient laissé des témoins derrière eux...

Imprimant aux traits de son visage la froide raideur du marbre, elle dévisagea la horde crasseuse de sauvages qui leur faisaient face. Le sens de l'esthétique de ces géants dépenaillés et peinturlurés était pour le moins douteux : crânes reptiliens et ossements la frappèrent particulièrement. Elle s'efforça d'imprimer une parfaite neutralité à sa face, devinant que tout signe de hauteur ou de dédain les mettrait en danger.



Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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écrit le : Vendredi 15 Septembre 2017 à 15h54 par Khelrod
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Le nain fut surpris par le sourire du rôdeur, et plus encore par la générosité dont ce dernier venait de faire preuve envers lui.

¤ Il est très perspicace... S'il savait que je sais monter, mais que je ne suis pas un grand amateur de chevaux... Qu'en penserait-il ? ¤

Il sourit alors à son tour remerciant son bienfaiteur.

- Je vous remercie mon ami. Je vous rendrais la fiole sans faute, dès lors que je serai de retour en ville.

Alors que les deux amis de la nature les quittaient, cette fois définitivement, il se dirigea vers les Uthgardts qui se trouvaient un peu plus loin. Il ne lui fallut pas longtemps pour les rejoindre, constatant à chaque pas que la carrure de ces humains était vraiment impressionnante. A en juger par leurs vêtements et leurs tatouages, ils appartenaient à la même tribu, y compris le demi-orque qui semblait être parfaitement intégré.

Une femme, digne représentante de ces peuplades barbares, lui adressa la parole dans un commun hésitant, continuant en utilisant une langue bien plus ancienne que le commun, s'inquiétant du fait que le nain puisse la comprendre. Le paladin hocha la tête en guise de salut et lui répondit en employant la même langue.


.spmetgnol sap siaregnaréd suov en eJ .saP-dnarG snoitatulaS -

Il se retourna alors vers Ashura pour lui sourire également, d'une manière complice. Après tout, il s'agissait d'une autre langue qu'ils parlaient tous deux... Il en revint très rapidement à la Uthgardt.

? erdnopserroc tiarruop iuq epuorg nu uv ,drasah rap ,suov-zeirua sertôv sel ùo suoV .ici'd niol non serianecrem sed rap eévelne été tiarua iuq efle esuedôr enu'd ehcrehcer al à semmos emêm iom te snongapmoc seM .ednoM ud elasrod enipE'l ed corletraM nalc ud dorlehK sius eJ -

Ayant entendu parler de la rudesse des conditions de vie des peuples barbares dans cette région, il avait décidé que parler franchement et de façon directe était la meilleure des solutions.



Khelrod Martelroc, petit fils de Thomrod, de l'Epine Dorsale du Monde.

Pour l'être dont le cœur est bon, le combat contre le mal est une lutte de chaque instant, mais c'est dans le combat qu'il livre quotidiennement contre ses propres préjugés que réside son plus grand défi.


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écrit le : Vendredi 15 Septembre 2017 à 22h06 par Phineas
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Geb
! ebraB-eugnoL ,sap edrep es en egagnal xueiv el euq esuerueh sius ej ,hA

Elle échangea une seconde avec ses compagnons et tous saluèrent les quatre compagnons bien que la plupart continuèrent leur chemin vers la ville sans attendre. Ils apprirent dans le même temps que la femme s’appelait Geb.

.tôt sulp àl tneiaté sli ,sruerialcé son à rednamed iom-zessiaL .nioc ud sap semmos en suon ,rioN noiL ua rednamed tiarduaf lI ? muH ...serianecrem sed rap eévelnE ! ima nom nioc el snad puocuaeb tiov ne nO ? seutnioP-sellierO enU

--------------------


La femme se retourna et parla à deux hommes plus petits que la moyenne qui étaient restés avec elle. Ils se rendirent vite compte qu'il s'agissait en fait, d'adolescent, probablement assez jeune d'ailleurs. Il discutèrent rapidement puis Geb revint vers eux.

Geb
.setuor sel tneiativé sli'uq tid li ,sac tuot nE .niol port tiaté li te ,erbmos port tiasiaf li ,snaded efle enu tiava y li is erid ed elbapacni neib tse li siaM .enuL-étiC al ed droN el srev tnatrap ,nitam es resserp es epuorg nu uv a li'uq tid naroR

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Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



***


Le retour jusqu'à la cité ne fut pas particulièrement long, mais il fut agréable et divertissant. Les uthgardts allaient dans le même sens qu'eux mais, par souci de discrétion, ils les laissèrent derrière et avancèrent a cheval. C'eut été un manque de subtilité que d'arriver accompagné d'une quinzaine de barbares en pagne, c'est certain.

Sur la route ils croisèrent des nains, des elfes, des humains, des halfelins, des gnomes et même quelques demi-orques. Il semblait que la moitié des Marches s'était donné rendez vous à Lunargent pour le festival. De plus loin même, à l'oreille on pouvait reconnaître les accents de l'Ouest, Mirabar et Eauprofonde sans doute. Il y avait là des fermiers, des nobles, des guerriers, de l'aristocrate nain à la longue barbe tressée et à la toge ferrée aux représentants des forêts des elfes des bois aux armures de cuirs et aux cheveux feuillus.

Ils avancèrent finalement assez rapidement vers la ville. Alors qu'ils étaient environ à mi-parcours, un second coup de cor retentit dans la plaine. Ils comprirent aux murmures autour d'eux qu'il ne restait guère que quelques dizaines de minutes avant que le festival ne commence vraiment. Mais personne ne semblait s'en alarmer, car il était apparemment de tradition que le spectacle d'ouverture de celui ci se voit à une lieue au moins à la ronde.

Enfin, alors que les portes se profilaient devant eux, le troisième et dernier coup de cor retentit. Une note plus longue, qui se répercuta prêt d'une minute dans la plaine. Puis le silence tomba et soudain, une immense colonne de lumière illumina les Marches. Elle partait du environ du centre de la ville, et se prolongeait si haut qu'elle finissait par se confondre avec la lumière de la Sélune et des étoiles. Mais ce n'était que le début, quelques secondes plus tard, trois immenses gerbe de feu éclatèrent autour à la base de la colonne avant de se façonner en orbe qui se mirent à tourbillonner à toute vitesse autour de la colonne. Qu'importe ce qu'il voulait dire, le spectacle défiait la réalité et mettrait des étoiles dans les yeux d'une majorité, ceux pour qui la magie n'était qu'une lointaine légende des grandes villes et qui n'avaient guère vu plus que les soins magiques des druides et des prêtres locaux. Mais pour qui en avait vu plus, il était évident que c'était de la grande magie, pour ravir les cœurs, certes, mais témoignant d'une puissance non-négligeable.

Cette débauche de lumière n'éclairait pourtant pas comme en plein jour. Il régnait à présent autour de la ville une agréable lumière semblable à celle d'une nuit de pleine lune, et les immense sphères de feu tournoyantes rendrait la nuit douce jusqu'au petit matin. Et enfin, les quatre compagnons purent passer les portes. A l'entrée, ils furent déjà accueillir par des acrobates chantants vêtus des couleurs chaudes de l'été, voltigeant sur les remparts et sur les toits. Et puis soudain, une vingtaine de minutes après l'apparition de la colonne, quelques minutes après qu'ils aient put faire leur entrée dans la rue principale, l'ambiance changea. La puissance de la colonne diminua très légèrement, mais sensiblement. Bien que la nuit ne soit pas encore noir, la différence entre cette très vive lumière et celle, maintenant légèrement moindre, donnait l'impression d'une obscurité qui n'existait pas.

Et vint le premier coup de tambour. On ne sut pas vraiment d'où il vint mais on sut d'où vinrent les suivants. Sur les toits, des figures toutes vêtues de blancs et de gris avançait avec en point de convergence, la grande place de la ville. Certains arrivèrent au sol et passèrent non loin d'eux. Ils purent voir un humain, portant une grande robe blanche ornée de plumes et de chardons ainsi qu'un tambour plat. Tous tapait en rythme une musique lente et lancinante jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent tous et se mettent à chanter.


Alors était le Manteau Blanc,
Recouvrant la terre, comme les bras d'un père,
Plonge dans le Sommeil, Royaume des errants,
Alors était l'Hiver, alors était l'Hiver...


Et leur marche repris. Alors que les musiciens approchaient du centre de la ville, ils se mirent soudain à accélérer le rythme, et quelques instants plus tard, le son de flutes vinrent accompagner les percussions. La musique se fit plus joyeuse, plus dansante. De nouveaux musiciens, vêtus de vert et de jaune pâle arrivèrent suivant de peu les blancs. La lumière changea également, se faisant un peu plus jaune, un peu plus solaire. Les hommes et les femmes qu'ils eurent l'occasion de voir cette fois étaient vêtus de vêtements plus courts, laissant souvent voir leurs bras et leurs jambes, pieds nus et les cheveux aux vents. Encore une fois la musique s'arrêta brusquement et, bloqué dans leurs dernier mouvements, ils entonnèrent le second couplet.

Alors était le Souffle Vert,
Nourrissant la terre, comme une mère l'enfant,
Renait et vit, Royaume découvert !
Alors était le Printemps, alors était le Printemps...


Ils reprirent leurs marche et rejoignirent les batteurs qui leurs étaient pour l'instant cachés. Mais les quatre compagnons remontaient la rue, et ils commençaient à sentir l'odeur des viandes rôties, le sucre des fruits confits, l'acidité du vin et l'amertume de la bière. Il ne leur restait plus qu'une centaine de mètres et ils découvriraient la grande place. Les tambours et les flutes changèrent alors de tempo et la musique devint endiablée, en même temps que la lumière passait brusquement à un orange chaud. Des danseurs dévêtus de tout le haut du corps - hommes comme femmes - suivirent les chanteurs du printemps. L'ocre et le rouge de leur tenue les rendaient flamboyants, tout autant que les peintures courbées qu'arboraient certains sur leurs corps. Se passant d'instruments, ils étaient tous munis de deux solides baguettes de bois et frappaient sur les murs, les portes et les volets, les pavés et les racines. La brutalité avec laquelle il s'arrêtèrent fut renforcée par le rythme de leur musique.

Alors est l'Ocre Rageur,
Réchauffant le monde, comme le feu le foyer,
Saute, danse, chante, Royaume rieur !
Alors est venu l’Été, alors est venu l’Été !


Les diables rouges repartirent comme ils étaient venus plus rapides que les autres, plus furieux. Les quatre comparses arrivèrent sur la place au moments où ces derniers terminaient de se mettre en place. La scène, qu'Ashura et Xarss avait vu plus tôt, était maintenant entourée de torche, différents instruments y étaient posées mais pour l'instant personne ne jouait. Traversant la foule en hurlant, les derniers danseurs vinrent rejoindre une large ronde autour de celle-ci où déjà s'étaient alignés les deux autres saisons. La foule était dense et excitée par le spectacle, certains riaient, d'autres observaient avec envie. Mères et pères les moins extravertis cachaient avec amusement les yeux de leurs enfants mais la plupart profitait au maximum.

Puis à nouveau la musique changea, d'orange, la lumière passa à un rouge doux. Des violes se firent entendre, la musique se fit plus douce, plus berçante, alors qu'arrivaient par les toits et les rues la dernière saisons. Les musiciens étaient cette fois vêtus de brun et d'orange, et chacun tenait une viole. Une dernière fois, il s'arrêtèrent et entonnèrent.



Alors sera le Vermeil Salutaire,
De l'ancien viendra le nouveau, morts et vivants en syntone,
Repose toi, Royaume d'hier...
Alors sera l'Automne, alors sera l'Automne...


Ils rejoignirent la ronde et après un cours silence, la lumière revint à l'orange d'été. Et puis, sortant de sous les tables, sous la scène, des toits et d'ailleurs, des centaines de petites sphères de verres s’élevèrent dans les airs, à quelques mètres du sol et se mirent à lui d'une douce lueur, semblable à celle de la colonne. Et vint l'ovation générale qui marqua le début de la fête.

On portait les musiciens, et les mages qui avaient créé la dernière surprise, on débitait la viande, servait l'alcool, offrait les friandises. Estimant apparemment que la nuit était un peu trop jeune, certains danseurs et danseuses de l'été se couvrirent le corps, mais pas tous. Les enfants jouaient avec les loups et les panthères, les rôdeurs trinquaient avec les ensorceleurs, les nobles avec les serfs. Les premiers musiciens montèrent sur la scène et ouvrir avec une musique joyeuse dans la tradition marchéenne.

Le Festival était ouvert.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Dimanche 17 Septembre 2017 à 02h36 par Ashura
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Dans les cris d’enthousiasme qui les accueillirent quand ils arrivèrent, elle eut un instant l’impression d’être au centre d’une parade, au milieu d’une marée de visages émerveillés. Un accueil de prestige qui différait totalement du paysage tourmenté de brume qu’elle avait aperçue plus tôt lors de son arrivée. Ce soir était le moment de gloire des marginaux et la cité joyau était à n’en pas douter, une scène prestigieuse où se côtoyait les esprits les plus créatifs de la région (si ce n’était de tout Faerûn) Aussi, il paraissait impossible de rester indifférente face à ce spectacle. La cavalière Illuskienne s’en laissa submerger pendant quelques battements de cœur, toute à l’effervescence des festivités. Les Lunargentins ne déméritaient pas quant à leur réputation. Ashura guida son imperturbable monture d’un pas traînant afin accroître ce moment de contemplation. Tout en se laissant porter par la foule le long de la voie improvisée d’étals aménagés aux pieds de grands arbres, elle observait du coin de l’œil comment les gens des différentes cultures se côtoyaient.

En moins d’une journée, une foire entière avait surgit de terre, les âmes pusillanimes alignant leurs tentes et proposaient de la nourriture, des boissons ainsi que divers objets et babioles caractéristiques. Les lieux les plus populaires restaient là où les braseros alimentés au charbon qui permettaient de réchauffer les festivaliers. Les vendeurs de vin chaud et de tourtes chaudes avaient du succès et fournissaient les tentes et les bancs à l’extérieur. De nombreuses tables à tréteaux accueillaient les visiteurs dès l’entrée et permettaient de confortablement s’installer pour admirer troubadours, danseurs et acrobates qui exerçaient habillement leur art dans leur costume étriqué.

L’atmosphère s’était considérablement allégée. Et pourtant, Ashura n’avait pas le cœur à cela. Les rouages de son esprit continuaient de buter sur l’enquête dont elle avait la responsabilité. Dans le tumulte, elle se mit à réfléchir en outre à ce qu’impliquait un tel événement pour les roturiers comme pour les nobles. Les académiciens devaient pouvoir trinquer avec les professeurs. Les courtois et les gueux. Elle supposa qu’il devait y avoir deux festins, l’un pour le peuple et l’autre pour la cour, bien protégée, à l’ombre des luxueux quartiers. Le festival devait aussi mobiliser l’ensemble de la garde, qui aurait fort à faire en cette soirée pour veiller sur les aristocrates, à la fois au palais et sur les lieux du festival.


¤ Si j’étais un tire-laine, j’écumerais les étals implantés sur les berges et n’opérerais que durant la nuit. Deux ou trois heures après le crépuscule, non seulement il fait assez noir pour permettre une fuite éclair, mais, en plus, les festivaliers sont beaucoup plus éméchés que maintenant. J’aurais attendu la ferveur de cette nuit si j’avais dû m’en prendre à l’enfant. Le chaos aurait été sans doute plus propice à… Les criminels devaient avoir de sérieuses raisons d’agir dans l’empressement… ¤

Les cavaliers et le piéton atteignirent rapidement le seuil des écuries où ils purent rendre les montures généreusement procurées. Ashura, éprise du flegme de l'équidé, que cela fusse le fruit d’un entrainement rigoureux ou d’un simple trait de caractère, se permit de détacher elle-même les sangles de la courageuse créature et de la soulager de sa selle avant de la gratifier d’une dernière étreinte. Elle aurait voulu remercier Flèche-de-jour plus encore. C’était ce courage face au terrifiant tigre rouge qui avait sans doute rallongé sa vie. Elle adjura le palefrenier d’un ton familier afin qu’il félicite le maître dresseur puis quitta finalement les montures qui patientaient dans leurs stalles pour rejoindre ses camarades.

- S’il sied à mes partenaires, nous devrions passer à la caserne afin de nous délester de nos investigations et prendre nouvelle de l’état de l’enfant.

Une proposition faite sur un ton neutre, voir lasse, qui pouvait laisser présager qu’elle était aussi atteinte par la fatigue après cette rude journée d'enquête. La guerrière chassa une mèche blonde qui lui barrait l’œil droit en s’efforçant de garder le sourire et acheva sobrement en ouvrant la marche.

- Ensuite, j’imagine que nous aurons quartier libre.


 
 
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écrit le : Jeudi 21 Septembre 2017 à 01h38 par Yvhann
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L’ilythiiri fut bien heureux que la rencontre ne s’éternise pas trop avec les sauvageons et dans son attente que le groupe puisse reprendre leurs route, il réalisait que personne ne lui avait répondu lorsqu’il avait posé une question mais qu’ils c’étaient copieusement intéressé au groupuscule sauvage. Il fit mine de rien et attendit patiemment puis intérieurement une machination commençait à prendre forme, le faussement appelé Kryssyor Daurgothoth entrait dans une danse bien à lui et pour ce faire, la nuit commençait, accompagnée de ses étoiles à lui remettre une touche toute particulière.

Son sourire en dessous des bandages, se fit narquois et son rire intérieur fit eco à ses sombres pensées présente. Route faisant, il vaguait parmi les méandres qu’il avait dû évités toute sa vie durant puis comme la magnificence des lieux lui offrait un spectacle qu’il n’avait jamais encore vu. Si l’un du groupuscule avait put voir ses sombres intentions il aurait put voir en ce moment que tout l’être malicieux qui était leur compagnons d’infortune avait un émerveillement nouveau.

Au premières lueurs, notes et percussion, tout son corps commençait à vouloir danser et si il aurait eut plus d’adresse sur le destrier il l’aurait sans doute fait. Il écoutait joyeusement les odes aux saisons qu’il trouvait simple et retint quelques mots... * De l'ancien viendra le nouveau, morts et vivants en syntone.*

Ses dernier mots lui revint en tête et ne put s’empêcher de faire part à l’ovation comme un jeune enfant qui voit ses premier tours de magie. La noirceur qui commençait à l’oppresser plus tôt avait laissé place à quelques percé lumineuse mais il ne put mettre de coté aussi facilement ses sombres pensées.

Une fois arrivé aux écuries, Xarss copiait la guerrière blonde auprès du cheval qui l’avait porté et fut heureux d’une tel promenade à dos de cheval, une première pour lui. Si ce ne fut du tigre qui lui avait ouvert le bas du ventre cette promenade aurait été parfaite mais étant donné qu’il n’y avait rien de parfait la suite suivit.

Ashura y allait d’une proposition qui lui déplut et une grimace caché par les bandelettes ne put être vu mais le soupir, lui, pouvait être entendu. Il prit des respirations contrôlées en enlevant ses bandages qui commençait à l’agacé royalement et après y avoir parvenu, déposé le tout dans son havresac après avoir déplacé Vorn qui s’y prélassait encore, il se raclait la gorge puis sur une tinte neutre dit...


-Pour notre part, Ashura, nous n’avons rien découvert d’autre qu’une amers défaite face à un tigre, nos amis ont certainement eut plus de chance que nous et vous croyez que le commandant ainsi que le capitaine serons à la caserne se soir?-

Il prit une légère pose, ne s’attendant pas que l’on lui réponde puis continuait sur une tinte plus douce...

-Par contre, il est vrai que la petite doit certainement y être encore... Et l’alchimiste.-

Dit-il plus heureux en massant la peau de son visage qui avait été trop longuement en contact avec ses poisseux bandages. Comme seul savait le faire la bretteuse, il ne put manquer son mouvement qui écartait sa mèche de cheveux accompagnée des mots qui lui semblait à double sens. Un large sourire laissait ses dents blanches au clair et lançait joyeusement...

-Soit, allons-y alors!-



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

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écrit le : Vendredi 22 Septembre 2017 à 16h00 par Ashura
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La guerrière Illuskienne haussa un sourcil circonspect en écoutant le renégat d’Outretterre prêcher tantôt la négation pour finalement venir confirmer la direction qu’elle venait de proposer. A la manière d’un chorégraphe, l’allure toujours dramatique et exagéré, il tournait autour du pot pour ainsi dire. Ce constant changement de ton, ce caractère instable (et ses allusions perverses) l’empêchaient délibérément de lui accorder une pleine confiance et par conséquent d’être complètement à son aise en sa présence. Ce n’était pas de la haine, que ses appréhensions soient fondées ou non, elle n’avait pas à cœur de s’encombrer de tels ressentiments. Mais à toujours devoir discerner le vrai du faux et les intentions à travers les paroles impassibles de l’ancien esclavagiste, Ashura voyait sa patience s’amenuiser. Elle soupira intérieurement mais ne laissa rien paraître de son exaspération.

¤Le commandant Beiran a sa fille et son gendre disparus, sa petite-fille alitée et la cité dont il a (en partie) la charge c’en dessus dessous. Où pourrait-il bien être ? Parti danser ? Il faut bien des officiers dans une caserne pour coordoner les troupes en cas de besoin. ¤

Débâcles ou non, Ashura se devait d’informer son employeur de son retour de mission et l’informer au passage qu’elle prendrait repos jusqu’au lendemain. Les raisons de justifier son choix étaient nombreuses sauf que la bretteuse se sentait vannée, elle avait franchie pour la première fois les portes de la ville avant l’aube après un éprouvant voyage, aussi elle se contenta d’un léger hochement de tête en guise d’approbation et se fit une raison en se justifiant que certaines de ses « logiques soldatesques » pouvaient probablement échapper à certains de ses compagnons et qu’aux vues du caractère dansant des festivités naissantes, l’individu devait être simplement impatient d’y participer, lui revint alors en mémoire les prouesses artistiques dont il avait fait preuve plus tôt dans la matinée.

Jetant subtilement un œil sur la cohue environnante, passant son regard d’un jongleur de couteaux à la piste de danse encore vierge de monde puis à un stupéfiant ours qui, à la manière d’un homme, s’éloignait en marchant dans le lointain. La guerrière prit sur elle de garder ses intuitions et attendit une réaction du Nain et de la cantatrice.


 
 
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écrit le : Dimanche 01 Octobre 2017 à 20h00 par Phineas
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La fête battait son plein. Toujours plongé dans l'étrange impression que lui conférait le fait d'être juché sur de la fumée tangible, Khelrod se contenta d'acquiescer à la proposition d'Ashura d'un geste de la tête. Quant à la dite cantatrice, elle se retrouvait dans une fête d'envergure et, tout en gardant le jeune loup dans ses bras, elle ne se lassait pas d'observer la valse d'une vie qui, à coup sûr lui convenait mieux que la randonnée risquée dans la campagne lunargentaise.

Ils tournèrent donc le dos à la grande place et redescendirent la rue pour rejoindre la caserne. Beiran leur avait dit : ils pourraient déposer leurs destriers à n'importe quelle écurie de la garde, et les pages s'occuperaient de les ramener dans leurs pénates. Aussi firent ils leurs adieux aux deux juments à la porte est, et eurent à s'excuser de l'état de stress et des blessures de la monture du drow. Mais à terme, on les laissa partir, signalant que le commandant en serait informé.

Quelques minutes plus tard, ils étaient dans le hall de la caserne.

Celle ci n'était pas à proprement parlé vide, mais elle l'était autrement plus que le matin. Une dizaine de garde, ceux qui n'était pas de quart, probablement, jouaient au carte autour d'une table. D'autres se reposaient dans la court, profitant de la douceur nocturne. Ils apprirent vite que le commandant n'était pas là, ni Lorik. En leur absence donc, c'était Ellanna qui était en charge. Mais ils purent passer par l'infirmerie avant d'aller chercher la capitaine. Lorsqu'ils entrèrent dans la petite pièce, l'atmosphère y était autrement plus tranquille que la dernière fois qu'ils y étaient passés. Le guérisseur avait quitté son office, pour une raison ou un autre. Assis sur un épais tabouret qui était en fait une solide caisse, le gros chien à ses pieds, Lor'kar fixait contemplativement la jeune alitée. L'alchimiste, les manches relevées, les mains gantées et une paire de binocle grossissantes sur la tête, était debout devant l'atelier, occupée, apparemment, à peaufiner les réglages d'un complexe labyrinthe de verre et de joints dans lequel se distillait un liquide rougeâtre.
L'ensemble de la pièce était éclairée par une lumière douce provenant des bougies allumées ci et là, et une légère odeur de camphre et d'écorce de citron exhalait d'un bâton d'encens qui se consumait au bord de la fenêtre entrouverte. En vérité il était difficile de s'imaginer qu'on était entré dans une infirmerie militaire.

L'orque et l'humaine était apparemment plongée dans une longue conversation distendue. Lorsqu'il arrivèrent sur le palier, le premier hocha la tête tout en lissant sa barbe. D'une façon ou d'une autre, il semblait que son bégaiement se soit calmé, temporairement ou non.


Lor'kar
Toutes proportions gardées, nous avons eu une vie similaire alors, remarquait l'orque en souriant. Si Hong-Su ne m'avait pas trouvé à l'époque et bien... J'imagine que je serais mort il y a des années, tué par l'un des clans des steppes. A ceci prêt que je n'ai pas eu l'opportunité de fonder une famille, quoique cela ne me manque pas vraiment, je suis peu mais bien entouré... D'ailleurs, ne préférerait tu pas que je surveille la suite pour que tu puisse rejoindre la tienne ?

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Ce vieil orque aux yeux étranges porte une veste de cuir et de fourrure. Malgré ses peintures de guerre, il semble éminemment pacifique.


L'alchimiste hocha la tête tout en se baissant. Elle saisi une petite pince d'acier et resserra l'écrou de cuivre qui connectait un tube et une fiole à double canne. N'ayant toujours pas remarquer l'arrivée des quatre comparse, elle répondit pendant que son chat passait entre ses jambes et allait se jucher sur le dos du canidé.


Sabetha
Ne t'inquiètes pas mon ami. Mon épouse s'occupera de mes plus petits et mon ainée à d'autre occupations, elle eu un sourire amusé. Et puis, ils sont tous en pleine forme, contrairement à notre patiente.

Elle soupira en se redressant, posa la pince, croisa les bras et observa le liquide qui coulait maintenant de façon plus fluide dans le tube.

J'ai peine à croire ce que je constate... Ces poisons sont hors de prix en plus d'être presque introuvable. Du peu que j'en sais il faut des lunes et des lunes pour n'en fabriquer qu'une fiole, sans parler des risques inhérents à la récolte de la plupart de leurs composants. Je croyais que c'était une légende...

Et tout ça pour empoisonner une enfant !, elle frappa sa paillasse du plat de la main. Enfin, la bonne nouvelle c'est que ça réduit drastiquement le nombre de coupable potentiels... Je n'ose même pas imaginer le prix d'un truc pareil...

Elle récupéra un linge humide pour se laver les mains.

J'espère tout de même que les résultats contrediront mes craintes...

Elle se tourna enfin vers Lor'kar et remarqua en même temps les quatre compagnons.

Oh ! Vous revoilà, vous venez aux nouvelles ? J'ai bien peur qu'elles soient mauvaises...

--------------------
De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se tenir bien en société.


Alors que les quatre comparses entraient pour de bon dans l'infirmerie, Alushtas sauta des bras de la courtisane et se rua sur le lit de la jeune elfe. Bientôt de canins sanglots se firent entendre.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Lundi 02 Octobre 2017 à 15h22 par Ashura
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Sans s’attarder aux nombreuses représentations artistiques, aussi improbables, diverses et intrigantes fussent-elles, les enquêteurs traversèrent la cité et ses festivaliers en direction de la caserne. Ils se dirigèrent naturellement vers la chambre de soin où reposait le sujet de toutes les inquiétudes. Dans les couloirs du bâtiment, la bretteuse Illuskienne éprouvait un cas de conscience, un sentiment proche de la culpabilité à rentrer sans avoir l’impression d’avoir efficacement progressé dans la résolution de cette enquête. C’était son premier jour dans la capitale de Luruar, loin de toutes ses expectations, Ashura constatait silencieusement à quel point ses pérégrinations l’avaient éprouvés. Elle resta un moment silencieuse et refirent ainsi surface dans les tréfonds de ses pensées, les rugissements de rage de la créature qu’avait dut affronter l’elfe noir, le visage satisfait de ce ventripotent marchand, un dragonnet assoupi, un cadavre dans un état de décomposition très avancé et finalement ce spectacle aux porte de la cité joyau. Elle soupira de dépit en se demandant ce que lui réserverait la journée suivante. Elle n’était finalement plus si impatiente de confier son amertume à l’implacable Beiran.

Elle sortit de ses pensées sur le seuil de la chambre, comme tirée d’un rêve, et cligna des yeux d’un air étonnée. Ashura aurait voulu sourire en découvrant les deux savants à leurs œuvres, toujours au chevet de l’infortunée. L’abnégation de l’alchimiste aux cheveux flamboyants était admirable aux yeux de la guerrière, mais sa présence trahissait néanmoins le fait que les risques devaient toujours être présents. Sabetha ne miroita effectivement aucune source de réconfort, le ton employé n’avait rien de rassurant et la guerrière se fit alors silencieuse, se contentant d’acquiescer à sa question d’un hochement de tête. Il n’y avait pas lieu de se réjouir et de se perdre en vaines paroles, alors l’épéiste se permit d’introduire sobrement Sirine et Khelrod puis se rapprocha de l’érudite, plongea son regard dans le sien, fit signe à ses associés de s’approcher d’un geste aimable et invita ensuite l’alchimiste à poursuivre ses révélations.


 
 
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PM
écrit le : Mercredi 04 Octobre 2017 à 21h29 par Yvhann
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Son état présent était stable et au neutre et depuis qu’il était en surface, il avait pris l’habitude de se reposer au crépuscule celui-ci venait de passer et le sombre individu n’avait plus l’élan de sa journée. Il baillait à quelques occasions jusqu’au moment d’arriver à la caserne avec comme résultat ce qu’il avait suspecté, c’est-à-dire vide du commandant et du capitaine. Un soupir intérieur plus tard il faillit quitter le groupe pour se rendre directement à la tour mais l’ensemble allait quérir de l’information sur l’état de santé de la jeune patiente qui l’importait peu et qu’il avait peu d’intérêt. Non pas qu’il ne ressentait pas de compassion pour la patiente empoisonné mais pour lui cette jeune fille leurs avaient pris beaucoup de temps pour rien; ce n’était pas à eux de la guérir, eux était là pour trouver qui l’avait mis dans cette état. Le comble de sa lassitude de l’instant fut la confirmation de l’alchimiste que les nouvelles n’étaient pas des meilleurs. Il eut un sourire intérieur qui flattait son ego et en même temps il ressentit un malaise de sa réaction.
Le ténébreux retint un autre baille avec difficulté puis sur l’incitative de la bretteuse, il s’approchait non chaland pour écouter les mauvaises nouvelles. Sa pensée fit défaut quelque peu en se laissant aller à des réflexions d’us et coutumes. * Comment des gens de biens puissent-ils aimer autant les mauvaises nouvelles et s’en délecter?* S’interrogeait-il suspicieux de son propre comportement.

Il allait se signer pour les quitter et rejoindre la tour mais quelque chose le retenait. Surement pas les chignes énervants du canidé, ce qu’il trouvait quand même touchant en jetant un œil à Vorn qui lui se délectait de cette répugnante manie, non, un quelque chose d’autre et qu’il ne pouvait saisir sur le moment. L’agacement du fait le rendit moins patient, la fatigue n’aidant pas, il dû s’efforcer de se calmer en prenant de grande et profonde respiration comme lui avait enseigné le thieffelin moine de l’ordre du corbeau. Faisant, il passait les doigts de sa main gauche sur la cicatrice que le tigre lui avait infligée, cet acte lui rappelait la réalité et l’aidait grandement à baisser d’un cran son impatience.

*Qu’avons-nous découvert aujourd’hui, mis à part le fait que la jeune fille a été empoisonnée par des êtres fortunées et surement bien placé? Et qu’ils sont, pour nous, intouchable.* Il grimaçait à l’idée car tout cela lui rappelait son ancienne existence dans l’Outreterre. Tant de machination plus compliqué les uns des autres pour garantir plus de pouvoirs aux plus haut instances, comme si cette recherche de pouvoirs n’avait jamais de limite. Soupir.
Machinalement il sorti la dague de feu empoisonneur et la tendit vers Sabbetta et sur une tinte douce ponctuée de curiosité…

-Croyez-vous Sabbetta que ce soit cette dague qui est étrangement lourde, qui fut à l’origine de la blessure de la fillette? Et si oui, pourriez-vous en retirer quelques informations même si elle fut plongée dans un acide pour en faire disparaître toute trace de poison?-

Dit-il avec un nouvel élan, souhaitant presque que l’alchimiste lui dise oui. Il en oubliait presque de lui demander une fiole de soins pour remplacer celle qu’il avait dû utiliser mais se gardait une petite gêne sur le moment attendant avec stupéfaction la réponse de la rouquine. Ce qui lui rappelait sa danse promise par son épouse. Riait-il intérieurement commençant à avoir hâte d’aller se reposer pour recommencer en dansant, une autre belle journée.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



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