Le Cormyr est souvent défini par sa forêt, l'un des lambeaux les plus occidentaux de l'ancien Cormanthor que les elfes ont abandonné à l'humanité. La Forêt Royale abrite une profusion de chênes, d'érables et de sorbiers aux frondaisons très hautes. Son sous-bois n'est guère broussailleux. Elle est traversée par plusieurs grandes toutes et abrite les petites villes de Dhedluk et Waymoute.
La Forêt Royale est propriété de la couronne. Elle regorge de gibier et de vie sauvage, et sans les monstres qui descendent parfois des Cornes des Tempêtes, elle serait le paradis des chasseurs. Les lois cormyriennes régissant le braconnage sont les suivantes : on peut chasser dans la Forêt Royale à condition d'être seul. Les chasses à grande échelle sont interdites et les contrevenants systématiquement emprisonnés ou condamnés à draguer l'Étoilée. La loi laisse également aux créatures chassées une chance de se défendre, et il arrive parfois qu'un chasseur perde un combat contre un ours ou un sanglier - ce qui incite les aventuriers du dimanche à rester chez eux.
La Forêt Royale n'abrite pas de ruines connues ; et aucune mémoire vivante ou morte ne se rappelle qu'elle ait été le site d'un empire oublié ou la résidence d'un immonde magicien - ce qui explique peut-être pourquoi les cormyriens sont persuadés que toutes les forêts du monde devraient être aussi sûres que celle contrôlée par leur roi.