Depuis combien de temps vivent-ils dans ces espaces reculés que l’on croyait seulement habités de monstres d’un autre temps ?
Un cercle de pierres, recouvert de liseron au centre d’une clairière baignée de Lune. Des ormes, des charmes, quelques platanes et une douce brise soufflant de l’un à l’autre, embaumant l’air de flagrances arborées. Sur la pierre Nord se pose une effraie qui attend, là, que quelque chose se passe ou juste qu’un rongeur s’approche assez pour s’en repaitre. Ils sont là, tout autour, en prière silencieuse et même la chouette n’y trouve rien à redire tant ils semblent appartenir à ce monde nocturne.
Leur ascendance est évidente, qui du loup, du rat ou de l’ours, mais la terrible malédiction qui avait fait deux d’incontrôlables bêtes sauvages avait laissé place à autre chose. Car tous avaient fini par succomber, quelque fut leur volonté, contraint de laisser la lycanthropie prendre place tandis que Séluné était pleine.
Jouer un Féral dans la Chronique du rêve d’Obéron
On pourrait trouver des Férals dans toutes les étendues sauvages des Royaumes même s’ils n’ont jamais encore constitué de communauté de plus d’une dizaine d’individus.
Tous ont été des lycanthropes et ont reçu la bénédiction de Séluné les soignant de la perte de conscience qui l’accompagne. Ils ont tout oublié de leur période de lycanthropes, cette amnésie fait partie intégrante de la bénédiction, leur épargnant des souvenirs sanglants de leurs épisodes de transformations en bêtes sauvages, mais pas leur vie d'avant l'affliction.
A la création, le joueur doit déterminer quelle type de créature garou était son personnage et s’y tenir lors des choix futurs de dons réservés aux Férals.
A l’exception peut-être de certains prêtres de Séluné, tout le monde risque d’être craintif face à l’apparence bestiale d’un Féral.
L’apparition du premier Féral date du temps des Troubles (1358)