L'appel des embruns : 2-Une erreur de parcours, Aël’Telàwërith, Aerys, Ylinya, Yvhann

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Dans les égouts de Monteloy
Temps : /
Moment : /

MJ
Narration: Tous

l s'agissait assurément d'un portail capricieux et quand ils ne parvinrent pas dans la grande salle du temple qui aurait normalement dû être leur destination, Aël’Telàwërith comprit immédiatement que quelque chose clochait.

Ils chutèrent lourdement à terre, à plat dos sur un sol de pierre humide tandis qu'au plafond haut d'au moins trois mètres disparaissait rendant à les lieux à une semi obscurité. ils furent également frappé par l'odeur nauséabonde et Aérys lâcha dans un souffle



D'évidence, le rôdeur avait raison, un liquide liquide stagnait au sol, quelle était sa nature, difficile à dire mais il était poisseux à souhait.

Rapidement, une question primordiale les contraint à une réponse: qu'allaient-ils faire, en se relevant, leurs vues habituées à l'obscurité décela un peu mieux cette alcôve de pierre au bout duquel courait un large boyau ou filait une eau quelque peu souillée. Par de chemin en pierre ou de quelconques passages visibles et sécurisé. Seulement de l'eau sale et pas d'autres issues et rien ne pouvait présumer du choix de la direction...

Le moins que l’on pouvait dire, c’était que la sortie du portail fut brutale. La sensation de chute dans l’immensité du vide était encore une sensation étrange pour l’Ar’Tel’Quess. Mais lorsque cette dernière s’acheva par une réelle chute avec un impacte sur le sol, la surprise fut encore plus grande. C’était bien la première fois que cela s’achevait de la sorte et pour tout dire, le Mah-Faersuoress trouva cela inquiétant. Si chaque passage lui permettait de sentir la puissance pure de la Toile, à chaque fois l’elfe doré avait aussi la crainte de disparaître dans le vide de l’univers, une sensation terrible pour un Tel’Quessir. Mais cela ne serait pas encore pour cette fois-ci.

La seconde chose, après le sol, qui frappa le prêtre-mage, fut de se rendre immédiatement compte qu’il n’était pas là où ils auraient dû être. Car même si la grande salle du temple de Mythdaë avait un peu perdu de sa superbe, elle était très loin d’être aussi glauque de l’endroit où ils se trouvaient.

Aerys fut le premier à réagir verbalement et manifestement il avait fait une analyse exacte de l’endroit où le petit groupe de Gardiens Sylvestres se trouvaient actuellement. Pour le prélat de Corellon Larethian, l’heure était grave et c’était sans doute pour cela qu’il eut la réaction suivante, un trait de caractère qui ne définissait pas au mieux l’Armathor, mais…

- Humm, certes ! Exquis ce petit parfum que vous nous offrez très cher.

L’endroit était sale, mais pas exigüe, l’eau souillée qui courrait à leur pied et le tunnel ne laissait guère d’option dans le choix des possibilités qui s’offraient au groupe.

- Bien, ça pourrait être pire, nous aurions tout aussi bien ressortir du portail à l’intérieur d’un des murs de cet égout. Au moins, nous tous vivant. Personne n’est blessé ?

Il n’était pas besoin d’être devin pour savoir que le portail n’avait pas fonctionné comme il l’aurait dû. Il faudrait bien évidemment en découvrir la raison pour assurer les transactions entre Thuldaë et la Cité Blanche. Mais pour l’heure, il fallait annoncer la nouvelle.

- Je crains que nous n’ayons un petit problème. Il se peut que nous soyons dans les égouts de Mythdaë, mais nous pourrions également très bien nous trouver dans les soubassements d’une citadelle de Thay, les tréfonds de l’outreterre de Myth-Drannor ou même sur un autre plan.

L’Armathor laissa un moment à ses compagnons de réaliser ce qu’il venait de leur dire. Puis, la suite n’était que pure logique.

- Nous n’avons guère de choix, soit nous descendons le courant, soit on le remonte ? Pour ma part, j’aurai une légère préférence pour aller vers l’aval.

C'est avec dégoût que le Grugach prit connaissance des lieux qu'ils se trouvaient. Regardants dans chacune des directions qui leurs étaient possible de prendre, ni l'une ni l'autre semblait se différencier, seul le liquide âcre qui leurs coulait entre les pieds pouvais donner la direction de la sortie.

* Maudit portails.*

Se dit-il intérieurement maudissant le procédé magique nécessaire à leurs fonction.

S'assurant que tous étaient présent ainsi que de leurs matériels, le Ly'Aegisir évaluait les possibilités qui s'offraient à leurs suite quand le noble fit de l'humour. Un simple signe de tête fut la réponse à ce dernier pour lui démontrer qu'il n'avait rien de brisé, l'orgueil peut être en avait-elle prit un coup, mais sa sagesse lui interdisait de le démontrer.

La suite des dires d'Aël’Telàwërith n'avait rien de rassurant, pour le sauvageons qui détestait tout transports magique, les véracités qu'il entendait n'était pas pour le rassurer; une grimace de dégoût apparut sur son visage de marbre suivit d'un mouvement de tête en négation. Le comble fut les possibilités de leur lieux... D'atterrissage.

Un sourire carnassier apparut sur sa commissure gauche en entendant les tréfonds de l’outreterre de Myth-Drannor. Comment intérieurement il le souhaitait, sa vengeance serait-elle rassasié si une tel avenu lui était offerte!? La dernière destination lui coupait net le souffle. Il ne put se retenir plus longuement et sur un ton qu'ont lui connaissait si bien, éructait impatient...

-Suffit Aël’Telàwërith, votre dernière proposition me va. Il va s'en dire que nous resterons plus discret si nous réussissons à sortir des égouts, qui souvent nous mène plus à l'écart des villes et une fois sur place nous déterminerons où nous nous trouvons. Rien ne sert d'ajouter plus de pessimiste.-

Visiblement le gardiens errant n'avait pas apprécié leurs arrivé et encore moins l'humour noir du noble. Si Aël’Telàwërith avait connu le sylvestre auparavant, il aurait su que ce dernier était toujours d'un humeur noir lorsqu'il quittait le Saule et cela pouvait perdurer jusqu'à la prochaine lune. Yvhann qui aimait être seul et travailler seul; le pourquoi qu'il avait choisi d'être gardiens errant, se voyait parti de nouveau pour une autre mission et ce, accompagné.

Décidément il rageait intérieurement et si ce ne fut de sa sagesse légendaire, il aurait sans doute grommeler des injures à tous. Prenant des inspiration régulière il tempérait ses ardeurs et trouvait même le moment de réciter le credo des gardiens errants durant qu'il inspectait les lieux.

Rien à part le petit filets de déjections pouvait leur confirmer ce qui était l'amont de l'aval. Une pensée soudaine pour Mirtzar lui vint.

* Toi vaillant nain, tu aurait pu nous dire.*

Puis voyant Floyr se déposé sur son épaule droite, le sauvageons décidait de le mettre à contribution et l'envoyer voler vers ce qui leurs semblait être l'aval. Le faucon ferrait l'éclaireur de ces soubassements. Le regardant partir Yvhann se tournait vers le noble puis dit de façon posé...

-Si il ne trouve pas, j'userai de l'aide de Sylvanus pour savoir le Nord, mais ceci nous sera peu utile sous terre. Nous devrions aller le suivre, de toute façon il faut bouger ensemble, pas question de se séparer.-

Il regardait la réaction du chien se demandant si ce dernier leurs serait utile ou ne ferait-il que les retarder. Il chassait cette pensées inutile dans l'attente que tous et chacun démontre leurs intérêts de la situation.



Détection.

e passage à la Confrérie lui avait fait énormément de bien, même s'il avait été court... Outre le coté "logistique" qui lui avait permis de se réorganiser quelque peu, revoir ce qu'elle considérait désormais comme sa "maison" lui avait donné une bouffée d'oxygène nécessaire. Cela ne calmerait jamais la mélancolie qui l'enveloppait systématiquement lorsqu'elle s'éloignait un peu trop longtemps de la mer, mais cela atténuait un peu la torpeur qui en résultait. Un bon moyen de se recentrer et de repartir du bon pied...

Même si l'arrivée ne semblait pas aussi positive que le départ. Bien qu'elle ne commenta pas le lieux dans lequel le portail venait de les faire apparaître, le froncement de son nez en disait long sur son dégoût. Elle ne put empêcher un petit soupir de résignation passer ses lèvres... Restait à espérer que ces premiers pas ne donneraient pas le ton du reste de leur mission. Elle eut une rapide pensée pour les deux elfes qu'ils avaient rencontrés dans la communauté de Grand-Père Arbre, imaginant la tête qu'ils auraient fait en arrivant ainsi... La jeune femme s'ébroua tant mentalement que physiquement, rapidement imitée par son compagnon canin...

-Au moins nous sommes tous entiers et dans une ville... Il y a probablement eu un simple problème de "niveau".

Positiver. C'était préférable... Mettant de coté tout concept d'égo froissé, elle vérifia surtout si elle n'avait rien perdu dans le bouillon de culture qui coulait à leurs pieds. Elle profita de sa peau humide pour voir si elle discernait un quelconque courant d'air qui pourrait leur indiquer une potentielle sortie. Au moins n'étaient-ils pas complètement dans le noir, avec un peu de chance ils pourraient trouver une potentielle sortie annexe car s'ils devaient atteindre l'extrémité des égouts, ils risquaient de s'éloigner de leur but. Et de faire de mauvaises rencontres aussi, autres que des rongeurs belliqueux.

Si Yvhann avait mis son compagnon à contribution, la demi-elfe espérait bien qu'Ernst ne serait pas trop dépassé par les odeurs plus qu'envahissantes des lieux. Elle observa le chien quelques instants, essayant de voir s'il avait une réaction particulière, avant de se pencher vers lui, passant la main sur son col.

-Hein mon beau, tu sens une sortie toi?

Gardant une main sur son col pour qu'il ne parte pas brusquement en les laissant tous derrière, elle laissa Ernst chercher. Des fois que son odorat, ou son instinct, les mettent sur la voie.

Le Mah-Faernsuoress plissa les yeux à la réplique cinglante d’Yvhann. Visiblement la situation ne lui plaisait guère. En fait, la situation ne plaisait pas plus au noble Evereskan, mais pas forcément pour les mêmes raisons. Certes patauger dans les déchets, pour ne pas dire les déjections des autres n’avait rien de plaisant. Mais ce qui plaisait encore moins c’était de se rendre compte que le portail censé joindre Thüldae et la Cité Blanche n’était pas fiable. Et cela pour le prêtre-mage ça s’était vraiment un problème. Pour autant, ce problème ne serait réglé que plus tard. Il fallait donc se concentrer sur le présent.

- Pessimisme ? Par la Couronne d’Arvandor, il me semble bien au contraire être plutôt optimiste. En vous peignant le pire, vous devriez pouvoir vous rendre compte de notre chance. Je suis d’accord avec Ylinya nous sommes vivants et toujours aptes pour accomplir notre mission. Donc, haut les cœurs tout va bien… pour le moment.

A l’image de la druidesse, le dévot de Corellon Larethian fit rapidement le tour de son matériel. Puis sans attendre le retour du fidèle compagnon du grugach, il tendit le bras, invitant Yvhann à prendre la tête du groupe pour faire route vers l’aval et tenter de trouver une sortie à ses égouts.

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Dans les égouts de Monteloy
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MJ
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linya et son attitude positive fit sourire Aerys,la présence de la jeune femme était un baume au coeur comparé à la mine renfrognée d'Yvhann, il ne préféra surtout ne rien dire, au risque d'avoir de part et d'autre une répartie cinglante. il se contenta d'un:



Sage décision que voilà. Yvhann prendrait donc la tête du groupe et le grugach se mit en quête de faire sortir leur groupe de ces égouts. Grâce notamment à Floyr qui ne mit pas longtemps à trouver son chemin et guider le groupe vers l'avant. une direction bien vite confirmée par Ernst dont le muffle aguerrit abonda dans le sens du rapace et la druidesse s'obligea et calmer les ardeurs de son remuant et vigoureux compagnon. grâce à leur vision elfiques, se diriger dans cet environnement n'était pas si compliqué que cela pour le quatuor qui aborda "sereinement" ce couloir. Il faisait bien une quinzaine de pieds de large au centre duquel coulait un flot d’un liquide mêlant eaux usées, immondices. La progression se fit en silence jusqu’à ce qu’ils parviennent à un couloir plus large, cette fois éclairé par des lampes leu faisant découvrir un environnement plus entretenu même si cela restait des égouts. Outre le tunnel, trois autres passages permettaient de quitter cet endroit. ils tombèrent sur un nouvel embranchement avec un court passage d'un peu moins d'une toise menait à une lourde porte encore de pierre. un autre semblait mener à une série d'escaliers remontant. c'est là qu'ils se figèrent même Ersnt étouffa un aboiement alors que le groupe entendit des bruits de pas le tout ponctuée par quelques conversations d'inconnus qui venait vers eux. Aerys encocha une flèche pour parer à toute éventualité tandis que des quatres aventuriers seule Ylinya distinguait et comprenait le sens des paroles qu'elle entendait. ils parlaient en chondatant

- !tiaf alec siof enu sessiuc sel rerressed à'uq arua anéX at te sorg ésim ia'J :rûs ruop ertua nu aretropmer ne li rios ec te enêra'l snad tabmoc emèizniuq nos étropmer a eguoR el dircrraH !iom à sap ,suiriT eriaf al em sap sav en uT

Quelqu'un répondit par un rire gras.

! ilp nu sap tiaf en alec ,dircraaH not tnemellitneg rertsac el et av anéX ! mreK iot ed rûs is sap sios eN

Et deux humains apparurent devant la petite troupe des Gardiens Sylvestres, bien portant, vêtus de vêtements sales à souhait, la figure mangés par une barbe longue et mal taillée, le visage rond à la couleur de peau...difficile à dire...Ils portaient tous les deux une lampe tempête, un pique sur l'épaule et une gros sac en cuir en bandoulière quand ils tombèrent nez à nez sur les aventuriers et s'immobilisèrent, les yeux ronds. Pendant ce temps Floyr s'envola et s'engagea par le passage aux escalier et Ernest battait irrémédiablement de la queue afin de suivre son nouvel ami à plume...

Depuis peu, le Grugach changeait tranquillement, pour le mieux pensait-il lui même. Son caractère ombrageux l'avait toujours différencier de ces autres camarades fut un temps et ce n'était pas pour rien qu'il avait choisi de faire Sentinelle dans son village. Préférant de loin la solitude que d'être mal accompagné. Par contre depuis les dernières lunes, il ne pouvait pas se plaindre. Fallait qu'il avoue pour lui même, que la présence de Narvarth lui manquait, le vaillant Hin lui avait fait faire un bon chemin sur le sentier de l'amitié, Mirtzar aussi avait eut loisir de lui détendre le visage à quelques occasion, Enoriel, les autres disparut et le noble... Le noble depuis leurs rencontre avait toujours eu la manie de tout vouloir diriger, ce qui appuyait son coté hautain qui déplaisait tant au rustre sauvageons mais n'était-il pas là justement le coté qui avait fait changer le Grugach!? Un sourire intérieur il eut quand Aël’Telàwërith répliquait aux propos du pessimisme et un Pffff... quand celui-là même tendit le bras ordonnant de prendre les devants.

La nouvelle troupe qu'il avait connu sous peu lui plaisait bien, intérieurement il ressentait une certaine complicité mais il savait très bien que c'était devant les problèmes que les liens allaient se tisser. Le canin de Ylinya se mit à contribution et ceci plaisait bien au dernier des Yössmar. Il le trouvait encore bien jeune et peu dressé, mais fallait laisser le temps à la gardienne errante de dompter son animal.

La découverte des lieux fut courte et rapidement leurs présence qu'il aurait aimer laisser inconnu fut trahit par deux humains qui parlait une langue qui lui était inconnu. Son premier réflexe fut de se saisir de son arc mais il entendit derrière lui Aerys qui le fit, la promiscuité des lieux laissait amplement de place pour rapidement encercler les deux travailleurs.

Le Ly'Aegisir allait prestement se placer dans l'angle mort de l'homme de droite, laissant tout loisir aux autres de les prendre en tenaille par la gauche et le devant. Seul son poignard coup de poing qui était fixé à son poignet gauche comme arme laissait savoir aux deux humains qu'ils pouvaient sans problème parler et que leurs vie leurs serait gardé si ils collaboraient. La mains droite du forestier se tenait prêt à saisir son fléau d'arme si c'est dernier cherchaient l'animosité.

Sans mots dires et en toute vigilance, les oreilles du sauvageons tentait d'entendre d'autres bruit de pas qui pouvaient descendre les escaliers près d'eux. Il avait vu Floyr s'y rendre et le canin vouloir le suivre. Surement qu'une sortie s'y trouvait, mais dans très peu de temps ils en apprendraient beaucoup plus de par les deux humains qui pour l'instant restaient muets.


Connaissance (exploration souterraine) Perception auditive et détection.

a jeune femme n'était pas très à l'aise avec le petit match entre ses deux nouveaux compagnons. Elle lança un regard un peu intrigué accompagné d'un sourire à Aerys… Même s'il n'y avait pas de réelle animosité entre eux, elle se demandait s'ils allaient souvent jouer le feu et la glace ainsi. D'un autre coté, ils étaient l'anti-thèse de l'autre au premier regard. Mais elle ne doutait pas qu'ils avaient en fait de mêmes bases. Cela faisait partie de leur charme. Respirant par la bouche pour limiter quelque peu l'agression constante des odeurs piégées là, la demi-elfe espérait que la sortie n'était plus très loin. Et qu'ils trouveraient un moyen de se débarbouiller… Sans cela, ils pouvaient faire une croix sur toute forme d'interaction sociale, à moins d'avoir subit une ablation nasale, personne ne les approcherait pour leur parler…

Gardant la main sur le collier d'Ernst pour contenir son enthousiasme, qu'elle partageait secrètement, la druidesse fut soulagée de découvrir un accès déjà plus aménagé et éclairé. C'était les signes annonciateurs d'une potentielle sortie… Sa joie fut de courte durée puisque son ami à poil signala l'arrivée d'inconnus… Si elle comprenait ce que les deux hommes se disaient, elle ne pouvait qu'extrapoler sur le sens même de leurs paroles. Visiblement ils avaient à aire à deux parieurs adeptes des jeux des arènes. Ce qui n'était pas forcément un élément positif à ses yeux. Laissant Yvhann et Aerys se positionner avec leurs arcs, la jeune femme fit en sorte de ne rester dans aucune ligne de tir avant de chuchoter…

-Chondathan

... avant d'essayer de ne pas ressembler à un golem d'immondice et d'afficher son sourire le plus innocent qu'elle avait. Ernst, qu'elle gardait encore à ses cotés, devait renforcer son coté "inoffensif" en remuant ainsi la queue. Pour l'instant c'était le but recherché… Même si elle se tenait prête à se défendre au besoin, elle préférait un brin de diplomatie en premier lieu. Surtout qu'elle avait l'impression d'avoir affaire à des égoutiers aussi surpris de les croiser qu'eux l'étaient…

-?…srohed àl dnetta suon iuq ec euq isniA ?iom à te sima sem à ehcorp sulp al eitros al reuqidni'd étilibama emêrtxe'l suov-zeirua siam regnaréd suov ed sérvan semmos suoN !suov à ruojnoB

Toute information serait la bienvenue puisqu'il semblait bien qu'ils aient dévié d'un poil de leur destination initiale... La druidesse ne se départit pas de son sourire et de son coté avenant, laissant les "mâles" du groupe transmettre un message qui ne nécessitait aucun mots: ils étaient tout à fait apte à se défendre si le besoin s'en faisait sentir.

La chose était désormais entendu, ils n’étaient pas du tout dans les égouts de Mythdaë. Et ces humains qui parlaient dans un dialecte incompréhensible pour le noble Evereskan ne faisaient que confirmer. Les implications de cet état de fait étaient multiples et aucunes n’étaient bonnes en soit.

¤ Par le Luth de Corellon ! Le portail est donc vraiment instable, à moins que ce ne soit la formule utilisée par Nil’Garith qui n’était pas la bonne. Quoi qu’il en soit, c’est tout simplement dramatique. Combien des nôtres croyants aller à la Cité Blanche finiront dans ces égouts, ou ailleurs ? Il faut que je prévienne Isorion et la gardienne du Cœur des mystères. Mais avant ça, il faudrait déjà savoir où l’on se trouve… et quand ? ¤

Les voix se rapprochèrent et une autre confirmation, l’elfe doré ne comprenait pas un traitre mot à ce qu’ils étaient entrain de raconter. Yvhann se faufila dans un angle mort, ce qui fut une satisfaction pour l’Armathor de Thüldae. Aerys venait d’encocher une flèche et Aël’Telàwërith lui fit signe de se placer à l’opposé d’Yvhann. Lui-même resterait en compagnie de Ylinya pour occuper les devants de la scène.

Le Mah-Faernsuoress ne sorti aucune arme, mais son esprit avait déjà fait le tour de son arsenal magique au cas où la rencontre ne serait pas bonne. A sa grande surprise, la druidesse prit la parole dans le même dialecte que les deux hommes crottés qui venait d’apparaître. Ce drapant dans sa fierté et sa dignité, le Haut-Elfe se redressa tel un monarque à sa cour. Si l’attitude y était, il fallait bien avouer que le plongeon forcé dans les égouts et le fait d’avoir pataugé dans ce liquide puant, lui avait fait perdre de sa superbe.

Ylina serait donc la seule à comprendre ce qui se passait et elle serait la seule à négocier avec ces deux là qui seraient probablement aussi surpris qu’eux de trouver autant de monde dans un lieu pareil. Il allait falloir jouer serré, et le fidèle de Corellon Larethian ne pouvait rien faire d’autre que de s’en remettre à sa Sœur de la Confrérie.

¤ Chondathan, bien mais encore ? ¤

’ ’

Si les deux humains étaient incompréhensibles pour l’elfe, ce dernier avait bien l’intention d’être tout aussi incompréhensible d’eux. Peut-être que cela les inciteraient à utiliser la langue commune aussi grossière soit-elle dans le cas présent, c’était visiblement la seule alternative valable. Tant d’incertitude n’était pas pour plaire à l’Armathor, et il espérait bien que sa A’Alu’Tel’Quess parviendrait à tirer quelque chose des deux « crotteux » de service.

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : Dans les égouts de Monteloy
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MJ
Narration: Tous

es sens en alerte, Yvhann et Aérys ne détectaient rien d'autres qui pourrait présenter le moindre danger immédiat. Les deux hommes conservèrent cet air consterné quelques fractions de secondes, l'un des hommes, le plus barbu,lança à Ylinya d'une voix hésitante.

...sefle sel euq te yoletnoM à setê suov ,àl zevas suov euq-ecrap aç tse'c nieh udrep setê suoV ?aç tse'c ,nieh sefle sed suoV

L'autre barbu prit la parole à son tour, dans un commun hésitant. Et répéta:

- Ici c'est Monteloy! Les non humain pas apprécié, les Plumes Rouges vont vous tomber dessus. Hein Kerm?

D'évidence, c'était des hommes simples que Ylinya avait parfaitement identifié comme étant des égoutiers. L'Armathor de Thüldae ne tarda pas à assimiler la principale information qu'il venait d'avoir par l'un de ses n'tel'quess, né il y a plus d'un siècle dans l'une des cité elfique les plus réputée et il avait bénéficié d'un enseignement de qualité au sein de prestigieux établissements. Montéloy? Une cité située sur la côte sud de la Mer de lune qui avec Château-Zhentil cherchait à contrôler la région, il savait que les non-humains n'y étaient pas acceptés sauf peut-être dans son arène où se disputaient des combats de gladiateurs. Le plus barbu renchérit en direction de Ylinya

- ?suiriT nieH .eguor stemulp sed sniam sel ertne ebmot en ionim iloj is nu'uq egammod neib tiares ec ,iuo euq-ecrap revuas suov neb erte-tuep zerruop suov te trop ud étimicorp à areném suov aç ,eçraG enieR al ed inéb luc ud nimehc el erdnerp reirved suov ,retnom sap zeirved suov ,emad etitep am sefle sel sap tnemia sli'uq rûs ruoP

D'évidence faisant abstraction de la présence des mâles elfiques, la concentration des deuxbonhommes était rivée sur Ylinya qui d'une main essayait de retenir son compagnon qui battait joyeusement la queue, signe qu'ils ne devaient pas êtres bien mauvais.

....stemulp ed settap sellas sel snad ebmot li'uq egammod tiares ec egasiv iloj ec mreK siauo ha...rûs sulp el tse'CC .rem al snad zebmot suov àl siam nieh emmef enu uo emmoh nu ressap iouq ed a y li ,regnolp tuaf li àl euq siorc ej hab ,ellirg al a y li siup siup zeyorc rem al eup aç ,serion te setrev seugla sed ceva tnassilg tse los el noitnetta siam etiord à enimrev al ed eduoc ua ,etiord à siup ehcuag à siof xued ,tiord tuot ,etiord à siup ,stnemehcnarbme emèisiort ua'uqsuj tiord tuot siiup etiord à zenerp suov ,nimehc zessuorber suov .nimehc nob nu tse'c siauo hA ?ecraG enieR al ed inéb luc el ,mreK egammod tiares ec iuo hA

Et l'homme dénommé Kerm hocha vigoureusement la tête et dit cette fois en commun.

- Il a raison le Tirius hein.