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Des lettres et du souffre
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Hannibal, renseignements : 15(dé) + 4 >< DD ?
Second jour de la Marée Estivale de la magie sauvage 2 Flammerige 1372
Lieu : Port Calim Temps : tiède Moment : avant l'aube (6h)
Narration
Hannibal
Hannibal découvrit rapidement que son interlocuteur sous des airs bourrus et d’épais sourcils noirs, était en réalité en homme jovial au cœur bon. Il s’appelait Aman Al’Cadar, était un calishite originaire d’un petit village agriculteur au nord est de Port Calim et travaillait depuis dix ans déjà pour le même patron. Il n’eut rien de très étonnant à révéler sur le compte de celui-ci. Un respectable marchand d’épice, faisant un commerce légitime, pour des prix ni trop honnêtes ni trop élevés et envoyant régulièrement des caravanes vers le Nord en collaboration avec d’autres marchands. Le convoi serait composé de chameaux et mules chargés d’herbes et épices rares appartenant à son employeur, de tissus de qualité appartenant à un autre marchand, ou de composanes magiques et autres objets de très grands prix. La protection de la caravane était - et cela pu étonner le damarien - principalement assurée par deux ensorceleurs talentueux, posté à l’avant et à l’arrière du convoi. La garde physique servait principalement de dissuasion, et serait cette fois assurée par une dizaine de cavaliers armé d’hallebardes et d’arbalètes, et de quelques gaillards de la trempe d’Hannibal. Les deux hommes échangèrent d’autres banalités tout en sirotant les verres offerts par le damarien. Comme beaucoup de calshiites, Aman n’était pas buveur, et appréciait davantage une décoction d’épices et d’herbes aromatisées aux fruits que la bière fraîche que l’on servait dans cette auberge aux senteurs du Nord. Devant un tel breuvage il se montrait cependant aussi bavard que quelqu’un enivré par l’alcool. Il parla un peu de son épouse, malade, pour laquelle il se dévouait beaucoup par son travail, lui envoyant l’argent néccésaire à ses remèdes et soins magique et à l’éducation de ses quatres enfants. Puis, tandis qu’Hannibal redirigeait habilement la conversation sur la caravane, il lui confia qu’une très jolie demoiselle ferait partie du voyage. Le guerrier hocha la tête en disant qu’il parlait sûrement d’Arveene, l’hafeline qu’il avait accompagné ce matin, mais le recruteur nia.
- Non je parle d’une demoiselle entière, pas d’une semi femme ! dit il en riant de sa propre boutade. Puis il se repris ayant peur d’avoir offensé son interlocuteur. « C’est d’ailleurs assez étonnant. Je reçois la consigne de rejeter habituellement toute recrue féminine, à moins d’outre passer des capacités normales, ce qui n’est encore jamais arrivé jusqu’à présent. Mais cette femme là, a été engagée par mon patron directement. Je pense qu’elle ferait de la magie et que son support nous serait précieux, mais je n’en sais pas davantage. Quand à ta compagne, on me l’avait conseillée. »
Aman eut un petit rire nerveux, et vida sa tasse d’un trait. Puis il sortit deux, trois autres boutades, comme si il cherchait à s’excuser d’avoir parlé avec légèreté de demoiselles agréables après avoir fait l’éloge de son épouse. Il fut impossible à Hannibal de revenir sur le sujet, et il quitta le recruteur dans un esprit de bonne camaraderie.
Arveene, Hannibal
Il retrouva le soir Arveene au Serpent Ecarlate. Celle-ci avait préparé avec soin son bagage et n’avait dépensé en tout et pour tout 1 pièce d’or et quatre pièces d’argent pour ses nouveaux habits. Elle semblait d’humeur agréable et gaie. Hannibal s’installa auprès d’elle afin de dévorer un dernier copieux repas avant l’aventure nouvelle qui s’annonçait dès le lendemain ne les prive de confort pour une longue période. Anders les rejoint plus tard dans la soirée et se mèla gaiement a leur conversation. La soirée fut très agréable, mais comme le départ du lendemain était prévu tôt à l’aube, les trois compagnons ne veillèrent pas trop longtemps.
Lorsqu’Arveene se réveilla le lendemain, elle éprouva un vif instant de panique. La pale lumière du jour s’annonçait déjà au dehors, et le lit de son voisin de chambre était parfaitement refait, plus aucune de ses affaires ne traînaient sur le sol. Aussi vive que l’éclair, l’halfeline se vêtit et s’empara de ses sacs soigneusement préparés la veille. Elle dévalla l’escalier hors de souffle, comme si elle craignait d’être en retard et que l’on l’ai abandonné a son triste sort. Pourquoi Hannibal ne l’avait il pas prévenue ? Pourquoi n’avait il pas frappé a sa porte ? Se pourrait t’il qu’elle eut dormi a ce point profondément qu’elle ne l’ai pas entendu ? Dans la salle de l’auberge, elle était seule. Le damarien était il déjà partit ? Heureusement, elle n’eut pas le temps de s’inquiéter trop longtemps, car le guerrier descendit les escaliers, chargé de son bagage a peine quelques minutes après elle. Elle n’était donc nullement en retard et elle lui confia la disparition d’Anders. Les deux compagnons décidèrent de rejoindre le lieux de rendez vous. Il était possible après tout que le jeune homme soit partit à l’avance pour une raison inconnue.
Après avoir déambulé dans les ruelles de la ville, passé des places ou les chahuts de la matinée n’avaient pas encore éclos, Hannibal et Arveene regagnèrent la porte Sud du Quartier des Caravanes. Au dehors des remparts, s’étalait comme un joli ruban dans l’ocre du paysage, le convoi qu’ils allaient accompagner. La description de la caravane qu’avait faite la veille Amin Al’Cadar correspondait exactement a ce que pouvaient voir de leurs yeux les deux compagnons. Près de cinquantes bêtes attendaient le départ, lourdement chargées de marchandise ou de cavaliers armés. Des mercenaires discutaient entre eux, comparaient la qualité de leurs lames, tandis que d’autres s’affairaient à vérifier les sangles qui retenaient la précieuse cargaison. Tandis qu’ils déambulaient au milieu du monde, tachant de repérer l’homme à l’épaisse moustache qui les avait recruté, ils ne trouvèrent pas Anders. Pas la moindre trace de l’aventurier…
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Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
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e départ mouvementé d’Arveene et d’Hannibal fut vite oublié quand ils arrivèrent à l’entré de la ville. En effet, à ses portes, la caravane attendait les derniers aventuriers pour le départ. Le convoi était des plus impressionnants. Auparavant, la roublarde avait souvent utilisé de nombreuses troupes pour ses déplacements, celle la était au moins deux fois plus grande que celles qu’elle utilisait pour se déplacer entre les différentes villes de Port Calim jusqu'à Beluir.
Pour la première fois de sa vie, Arveene se sentit toute petite à la vue de ses dizaines d’aventuriers qui conversait entre eux sur la taille de leurs épées ou la portée de leurs arcs. La force et la carrure du colosse qui était juste devant elle réussi a la rassurer un peu. En regardant de plus près tous ces aventuriers, la hin ne vit aucune femme dans la caravane. Soudain, la proposition qu’elle avait faites a Amin Al’Cadar prit beaucoup plus d’ampleur qu’elle ne l’avait imaginé. Elle en frissonna jusqu'à l’échine et dans un reflexe, attrapa le bras du colosse. Avant qu’il n’eu le temps de se retourné, elle prit la parole.- Il serait intéressant de visiter un peu la caravane, ainsi nous pourrions peu être trouvé notre recruteur afin qu’il nous désigne notre rôle ainsi que l’endroit que l’on est sensé surveiller. Après un tour d’horizon sur les aventuriers, elle reprit la parole. Nous pourrions aussi jeter un œil sur la disparition d’Anders. Qu’en dit tu Hannibal ? Pendant qu’il s’engouffrait dans les méandres de l’énorme convoi, la petite halfeline, toujours accroché à la braie de son compagnon, attendait s réponse. Désoler mais sur ce PC je n'arrive pas a mettre les lettres en italiques. je changerait ca a ma prochaine connection Ce message a été modifié par Ļiseur đe Ŗêves le Dimanche 06 Juillet 2008 à 12h03
Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)Sorts par jour:- 6 de Niv 0 :Message (1) ; Son Imaginaire (2) ; Lumière (1); Détection de la magie (1) ; Destruction de mort vivant (1) - 5 de Niv 1 : Sommeil vigilant (2) ; Coup critique (3)
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Un peu rustre de prime abord, ce Aman Al'Cadar était en vérité un brave homme fort sympathique avec lequel le damarien eut plaisir converser. Les informations qu'il parvint à en tirer furent assez précieuses également même si parfois un peu intrigante. Hannibal nota avec intérêt le fait que la petite Arveene avait déjà été conseillée au recruteur... mais par qui et pourquoi? Ça, le guerrier ne parvint pas à le savoir mais il garda l'information en tête en estimant qu'elle pourrait être utile plus tard. Le deuxième élément qui attira l'attention du damarien fut sans doute quand Aman mentionna la deuxième femme participant au voyage, une grande beauté d'après le sourire enjoué et les louanges dont le recruteur faisait preuve. Sans savoir pourquoi, la première chose qui vint à l'esprit du guerrier fut l'image de la dénommée Menecah. Une très jolie femme en effet et Hannibal trouvait dommage de devoir quitter la ville aussi vite sans avoir eu l'occasion de la revoir une fois. Mais pour l'instant le guerrier avait d'autres priorités bien qu'il garda précieusement l'information en tête, peut être tenterait-il de retrouver cette "femme de toute beauté" une fois dans la caravane. Les deux hommes finirent par se quitter après une bonne poignée de main avant de prendre chacun un chemin différent.
Hannibal atterrit donc à l'auberge du serpent écarlate où il dina en compagnie de la petite Halfelin et d'Anders tout en évoquant le voyage futur mais le damarien préféra se garder les quelques informations qu'il avait réussi à glaner auprès d'Aman. Le guerrier quitta même le repas en premier étant donné l'heure matinale à laquelle ils devraient partir demain. Le guerrier se leva avec le soleil, une véritable chance se dit-il au vu des nombreux verres de vin qu'il avait vidé hier soir. Il empaqueta rapidement ses maigres affaires et descendit dans la grande salle pour régler sa note. C'est là qu'il vit Arveene débouler les escaliers en toute hâte avec une certaine panique dans les yeux qui finit par disparaître lorsqu'elle aperçut le guerrier. Ils quittèrent tous deux l'auberge ensemble et se dirigèrent vers les portes de la ville. En chemin ils ne croisèrent que peu de monde dans les rues et seuls les marchands commençaient à installer leurs étals et leurs marchandises. Mais l'agitation qui les attendait à la sortie de la ville tranchait nettement avec l'atmosphère encore somnolente de la ville. Comme Hannibal pouvait le constater, il n'y avait en effet que des mercenaires qui ressemblaient plus à des hommes d'arme au vu de leur uniformité et le guerrier pouvait voir leur assurance alors qu'ils arboraient fièrement leurs armes. Le damarien se demandait si ces hommes avaient déjà vu quelconque combats et s'ils étaient en mesure de protéger efficacement mais le guerrier savait aussi que ce n'était pas vraiment la première fois qu'ils faisaient ce travail aussi Hannibal pensait qu'il valait mieux avoir confiance en eux. Arveene tira nerveusement sur la manche du damarien qui la fixa un instant après qu'elle eut parlé.
-Mmmh... tu as raison, je pense qu'il serait bon de retrouver Anders et ce recruteur. Allons-y camarade.
¤Et peut être aurais-je la chance d'apercevoir cette femme... qui sait.¤
A peine avait-il pensé cela, que l'image souriante de Menecah revint le hanter et le guerrier tenta de la chasser bien que mal. Apparemment, cette femme semblait l'avoir bien plus marqué qu'il ne le pensait.
L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.Réputation 10 Fiche d'Hannibal
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Oreille des Marches
Aucune chambre
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NarrationEn circulant parmi les caravaniers et les mercenaires, Hannibal eut le loisir d’apprécier l’infrastructure qui ornait le rempart du Quartier des Caravanes. Des arches et alcôves, ressemblant presque à des écuries et servant a accueillir les bêtes au retour d’un long voyage, des grandes places dallées, bordées de palmiers et d’hibiscus ou trônaient quelques puits, de petits marchands ambulants, souvent des gosses au visages sales, qui vendaient thé, confiseries, dates ou autres fruits coupés. La ville déroulait au milieu du désert un tapis accueillant voyageurs et colporteurs avant de leur ouvrir ses portes et de les débourser du tribu. Si pour Hannibal, ce spectacle pouvait avoir un attrait fascinant, démontrant le faste du commerce au long cours, pour Arvenne, ce remue ménage n’avait rien d’étonnant.
Ils avaient déjà fait par deux fois le tour de la caravane qu’ils accompagnaient qu’ils n’avaient encore aperçu ni Anders, ni Aman Al’Cadar, ni de ravissante femme. Ce n’est qu’au moment ou les deux aventuriers perdaient patience qu’elle leur apparu. Haut perchée, sur un chameau aux longues pattes effilées, elle portait une large robe au multiple drapé d’un bleu profond. Du voile qui lui recouvrait la tête, n’apparaissait qu’une paire d’yeux lourdement fardés…un regard mystérieux, un peu envoûtant, rehaussé par l’argent d’une lourde paire de boucles d’oreilles. Une riche amulette composée de verres colorés plus que de pierres précieuses probablement achevait sa tenue. Elle se tenait droite et silencieuse, se contenta de suivre du regard le guerrier d’une façon un peu hautaine. L’arrivée d’Aman Al ‘Cadar scella le départ. Il salua Hannibal d’une claque amicale dans le dos, salua Arveene le regard un peu trouble, rassembla ses hommes qui constituaient une petite armée de dix personnes. Chacun portaient le turban, une tunique ample et plissée par-dessus un pantalon bouffant et des bottes bien lacées, resserrée par une large ceinture ou pendaient sabres ou épées, gourdes et dagues de jet. La plupart prirent place sur l’un des chevaux qu’on amena des alcôves, certains chevauchèrent un chameau. A Hannibal fut confié un magnifique étalon à la robe sombre. Une tache blanche ornait son œil droit comme une étoile perdue dans la nuit. Arveene fut placée sur un des chameaux transporteur, en bout de colonne. Elle était chargée de surveiller les arrières. De part sa petite taille, elle passait presque inaperçue au milieu du chargement. Une odeur forte se dégageait des sacs. Une épice rare qu’on utilisait en petite quantité pour aromatisé le thé matinal, et qui avait la vertu, disait t’on, de stimuler l’organisme et d’éveiller l’esprit : la baie d’anarak. Son parfum sous le soleil qui se levait était si vive qu’elle en était écœurante. Hannibal et Arveene n’eurent pas eut le temps de s’échanger quelques paroles que la caravane démarra. En haut de colone, Aman Al Cadar, entouré de deux gars à la mine patibulaire, suivit du premier des ensorceleurs : il était évident que le sang des djinns coulait dans ses veines. Il avait, sous son couvre chef blanc étincelant, la mine fière et bien taillée des génies, une petite barbiche ornait son menton, tandis que deux larges anneaux d’or ornaient ses oreilles. Il portait un robe blanche et épurée, aussi large qu’une voile de navire. Ensuite suivait une file d’animaux transporteurs, encadrés par Hannibal et un nain doré à la longue barbe noire. Plus loin, au milieu du cortège se trouvait la femme mystérieuse, quelques chameaux et mules, puis Arvenne perdue dans les effluves d’anarak. Les bêtes qui suivaient l’hafeline appartenaient à un autre marchand qui possédait lui-même son caravanier, un petit homme musclé et teigneux, et ses hommes. Le désert s’étendaient devant eux a perte de vue. Une brise légère qui rendait supportable la caresse du soleil, faisait onduler le sable comme les vagues d’un océan d’or. L’aventure commençait pour de bon. Des lettres et du Souffre, chap I : la traversée du desert
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