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L'Éclat de la Folie ; Plaine des Pierre Dressées, Arzhaelig, Nelyn, et Hermine
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Maître de la Main
Aucune chambre
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Soirée du 17 Eleinte 1372 Désert de l'AnaurochArzhaelig, Hermine, NelynLa navigation au-dessus de l'Anauroch s'apparentait à un voyage en mer : les repères visuels étaient quasiment absents, et les voyageurs étaient plus que jamais à la merci des caprices du temps.
A la fin du deuxième jour de leur périple, le vent changea de direction pour les emmener vers le nord est, et ils durent se poser afin d'éviter de trop dévier de leur trajectoire. Au petit matin, ils réalisèrent qu'ils n'étaient qu'à quelques lieues seulement des Hautes Glaces, l'immensité gelée recouvrant la partie septentrionale de l'Anauroch.
Au troisième jour heureusement, ils purent repartir vers le sud-est, en s'aidant d’une carte du désert présente dans la cabine. Malgré celle-ci, ils n’étaient jamais vraiment certains de l’endroit où ils se trouvaient, et Arzhaelig ne pouvait faire que de vagues estimations. Tout ce dont ils étaient certains, c’était qu’ils étaient au nord de la Route Noire, la seule route commerciale du désert, qui le traversait d’est en ouest. Dans l’après midi, l’ancien marin crut reconnaître le Pilier de Taurus, une haute montagne en forme de cône, puis le vent souffla moins fort et ralentit leur avancée. La nuit venue, ils se trouvaient dans la partie centrale du désert, appelée la Plaine des Pierres Dressée. De toute la journée, ils n’avaient pas aperçu âme qui vive. Cette partie du Désert n'était pas recouverte de sable ; il s'agissait plutôt d'une succession de petite montagnes, de vallées, de ravins et de plateaux ocres, sans la moindre végétation. Il n'y faisait guère chaud, mais très sec, et on n'y trouvait pas d'eau en surface.
Durant la nuit, le vent tourna pour les amener petit à petit vers le sud-ouest, et ils durent à nouveau s’arrêter. Heureusement pour eux, la lune était presque pleine et sa lumière leur permit de se poser sans problème. Mais le temps se gâta, et le vent soufflait de plus en plus fort, soulevant la poussière qui venait fouetter la coque du navire dans un bruit infernal. Bien que posé au sol, le bateau tanguait de manière inquiétante, tandis que les quatre voyageurs tentaient de trouver le sommeil dans leurs hamacs. A l’avant, Hermine avait tenté réparer le trou en clouant quelques planches, mais la poussière et le sable rentraient inexorablement, et s’accumulait dans la pièce.
Au petit matin du dix-neuvième jour d'Eleinte, le temps ne s’était guère calmé, et lorsque Nelyn et Ahtifaar risquèrent un œil dehors pour voir si tout allait bien, ils furent véritablement fouettés par le sable qui pénétrait partout, même dans leurs narines et leurs yeux. Le félin ne sentait pas grand-chose avec sa fourrure, mais Nelyn dut se contrôler pour ne pas redescendre immédiatement. Des montagnes de sable s’étaient accumulées dans les coins du bastingage, mais rien n’avait été cassé. On n’y voyait pas à trois mètres, ils s’apprètaient à rentrer pour attendre une accalmie. | | – Tu n’as pas entendu quelque chose !? dit soudain Ahtifaar à l’halfeline. « Des voix… » Il tournait la tête dans tous les sens pour tenter de voir quelque chose, mais sans succès.
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Cet effrayant individu possède d'étranges traits félins. Sa peau sombre et son regard acéré accentuent son aspect terrifiant. Bien qu'il respecte la hiérarchie et les lois de l'Assemblée, Ahtifaar est loin d'en estimer la plupart des membres. La crainte qu'il inspire à ses élèves ainsi qu'à ses collègues n'en fait pas moins un enseignant de mérite. |
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Nelyn tendit l’oreille, et remarqua effectivement ce qu’elle avait d’abord pris pour les chuintements du vent : des hommes parlaient, criaient même, dans une langue inconnue. Ils devaient être plusieurs, et ils venaient de « tribord », à une quinzaine de mètres peut-être. Ahtifaar parut incrédule, voire impressionné, lorsqu’elle lui révéla tout ça, puis il s’empressa d’ouvrir la trappe d’accès à la cale pour crier à Hermine et Arzhaelig, qui jouaient dans la pièce arrière : | | - Sortez de là, on a de la visite !
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Cet effrayant individu possède d'étranges traits félins. Sa peau sombre et son regard acéré accentuent son aspect terrifiant. Bien qu'il respecte la hiérarchie et les lois de l'Assemblée, Ahtifaar est loin d'en estimer la plupart des membres. La crainte qu'il inspire à ses élèves ainsi qu'à ses collègues n'en fait pas moins un enseignant de mérite. |
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Soeur des Marches
Chambre 14
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orsqu'Ahtifaar fit irruption par la trappe, la jeune femme pesta intérieurement, puis se ravisa. Il était en effet inutile de suivre sa première impulsion, de maudire le manque d'information sur la nature hostile ou amicale de cette visite, la quantité d'ennemis s'il y avait, leur position ... Le demi-humain, bien que d'un tempérament réservé, ce que respectait la combattante, n'avait fait jusqu'ici montre d'aucune envie de leur compliquer la tâche : la tempête qui soufflait à l'extérieur devait l'empêcher d'estimer la menace ...- 'Toutes façons , soupira t'elle, « la Dame de la Chance ne veut pas de moi, ce soiя ... » La Nordique jeta sa main de Talis sur la table, dévoilant à son compagnon un jeu incomplet : une carte lui faisait défaut pour accumuler assez de points pour gagner la partie. La Dame d'Épée ...
Enfilant sa cape et rabattant son capuchon sur ses yeux, la guerrière s'apprêta à sortir, mais se retourna avant de repousser la trappe.- Plume ... Arzhaelig ne parvenait pas à capter le regard de la Sirène. « S'il y a combat, ne t'expose pas tяop. Toi seul peux commander ce bateau et яameneя la halfeline chez elle ... » Remontant son écharpe sur sa bouche et son nez, Hermine gagna le pont afin d'évaluer la menace.
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Aventurière
Aucune chambre
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Ils voyagèrent vite, très vite. Nelyn ne s’imaginait pas le moins du monde qu’elle verrait un jour ces contrées. Et encore moins d’un point de vue aériens ! Le paysage était magnifique, à en couper le souffle même. Dans un sens, elle ne regrettait pas de voyager comme elle le faisait car certaines zones lui semblaient obscures. Elle avait peur de se perdre dans cette énorme étendue broussailleuse ou rocailleuse selon les régions.
Et lorsqu’elle vit le désert à perte de vue et les bourrasques plus terribles que jamais, elle fut bien contente de retrouver sa cabine douillette et confortable. D’autant plus que pour un navire, on pouvait le classer dans la catégorie de luxe. Tout y était déjà. Pas une pièce n’était sortie de sa poche pour financer le voyage et pourtant, ils avaient de quoi tenir un siège pendant plusieurs mois. En effet, ils étaient plus que comblé au niveau de la nourriture. Du matériel divers et variés de bonnes qualités étaient mis à leur dispositions. Petit hic à tout cela, des hamacs pour lits. Ce n’était pas très agréable pour elle de dormir ainsi, son dos se ramollissait trop vite. Mais bon, il fallait faire avec…
Tout comme le fait de devoir supporter cette tempête de bon matin ! Quelle horreur ! Elle faillis ouvrir la bouche pour crier mais elle se retint juste à temps. Le sable s’infiltrait déjà dans ses yeux et ses narines, elle n’allait pas lui donner une occasion de s’infiltrer dans sa gorge et l’étouffer sur place ! Non elle allait avancé dans le tas et faire face ! Comme le faisait leur guide ! S’il pouvait le faire alors elle aussi. Elle allait redescendre ensuite avec Ahtifaar mais celui-ci s’arrêta net. Apparemment, il avait entendu des voix. Alors Nelyn tendit l’oreille à son tour. Elle ne s’était pas vraiment préoccupée de quoi que ce soit d’autre à part du sable qui s’acharnait à boucher tous ses pores.
Les paupières bien fermées et les sourcils froncés, elle se concentra sur le sifflement du vent, cherchant à distinguer séparément d’autres sons. Ce qui s’avéra exacte ! Sa concentration au temple n’avait pas été vaine. Distinguer le miaulement d’un chat sur la place du marché centrale avait été un bon exercice de concentration. Il portait enfin ses fruits aujourd’hui. Hé hé hé, c’était certain, elle n’allait pas faire partie des vieilles sourdes qui hurlaient pour s’entendre parler. Elle mit une main sur la bouche pour bloquer le sable et parla pour indiquer la position des étrangers. Son séjour sur le Dragon lui avait au moins donné du vocabulaire. Comment connaitre le tribord du bâbord sinon ?
Bref elle ouvrit les yeux avec un peu de retard. Elle manqua l’expression flatteuse du félin qui s’était précipité pour prévenir leurs compagnons. Ne sachant pas trop quoi faire, elle s’approcha du « tribord » et chercha à distinguer le langage des inconnus. Il était simple pour une prêtresse de comprendre leur langue, seulement, il fallait qu’elle les touchent pour cela. Le problème, c’était qu’elle ignorait leurs intentions…
Dépitée, elle resta cachée derrière la balustrade et scruta les mouvements possibles.
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·Pļųмę
Chambre 29
1 gemme
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Arzhaelig adorait jouer avec la Sirène au Talis, chaque carte dévoilée était la résolution d’un mystère, comme on lève un voile sur un secret oublié … A sa manière, Hermine répondait aux interrogations du barde sur l’importance de ce passé caché derrière le dos d’un jeu de cartes : il viendrait un moment où celles-ci seraient retournées sur la table. Gagnantes ou pas.
Elle était sans conteste une compagne d’aventure extraordinaire, les occasions de remercier Tymora pour la chance de l’avoir mise sur sa route étaient aussi nombreuses que variées. Elle l’avait sauvé dans l’Enfer Vert avant d’accepter de le suivre dans la promesse de mourir sous les griffes de démons ! Elle lui faisait la confiance incroyable de suivre ses demandes dans la navigation de ce navire volant alors que chaque mauvais pas lui aurait été fatal ! C’était non seulement une guerrière talentueuse, mais aussi une amie fidèle, maternelle même quand le besoin s’en faisait sentir comme par rapport à Poucet ou Nelyn dont la taille et le caractère si particulier devaient aider à en jouer le jeu… ¤ Où est-elle d’ailleurs notre chère soigneuse ? ¤ Et bizarrement, ou peut-être plutôt pour tout cela, malgré son charme indéniable, elle était une des rares dames que le barde ne désirait pas physiquement.
Jamais elle n’aurait pu trouver la lame manquante à son jeu, c’était elle la dame de l’épée. - Hors de question très chère ! Si on n’écrit la Légende que vivant, on ne l’écrit pas cachée dans une cale ensablée. Tu te souviens de cet air Hermine ? Jetant son jeu sur la table, la dame d’épée visible sur le tas, il décrocha la flute qui avait retrouvé sa place, sur son tibia gauche. La portant à sa bouche, il en tira une longue note, aussi profonde que l’océan, une note qui s’élevait pour quitter l’eau et chercher écho dans les étoiles, se jouant du vent qui fouettait le navire et lui demandant, espiègle, de se calmer un peu et de participer à cet air qui prenait naissance autour d’eux. ¤ Je suis de vent … ¤ Arzhaelig suit Hermine en utilisant son don Chantevent pour diminuer le vent autour du navire
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Maître de la Main
Aucune chambre
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Matin du 19 Éleinte 1372 Désert de l'AnaurochArzhaelig, Hermine, NelynA présent tous sur le pont, les aventuriers guettaient tout mouvement dans la direction indiquée par Nelyn, mais un rideau opaque de sable bouchait la vue. De plus, ils devaient se protéger les yeux en les plissant ou à l’aide d’un tissu, ce qui n’arrangeait rien. Les tempêtes dans le désert n’avaient décidément rien à envier à celles des autres régions : le sable –en fait, dans cette partie de l’Anauroch il s’agissait plutôt d’une sorte de poussière, plus fine encore que du sable– s’engouffrant partout, le vent ne rencontrant aucune résistance dans ces plaines arides, rester sans abri était impensable. Pourtant, là dehors, il y avait bien des gens, même s’ils ne les voyaient pas encore, qui les contraignaient eux-mêmes à sortir.
Après un certain temps, Hermine et Nelyn s’aperçurent que le vent avait diminué, et le son mélodieux de la flûte d’Arzhaelig semblait dompter l’insupportable hurlement du vent. Les voix, que seule l’halfeline avait entendues distinctement, avaient cessé. Alors, le rideau de poussière se fit un peu moins opaque, et telles des âmes-en-peine, cinq silhouettes sombres et flottantes émergèrent subitement.
Surpris et effrayés par cette vision, les passagers du Dragon se préparèrent à l’affrontement, mais alors que les fantômes approchaient, ils comprirent leur erreur : il s’agissait en fait bien d’hommes, à la démarche leste et souple, dont les vêtements aux teintes pâles, lâches et flottant aux vents leur enlevaient, de loin, leur apparence humaine. A leur ceinture battaient des lames fines et courbées, semblables à celles que portent les pirates et les corsaires, et deux d’entre eux portaient également des arcs courts en bandoulières. Sans être ouvertement hostiles, ils tenaient leurs armes bien en vue.
Apparemment pas le moins du monde surpris de voir un bateau au milieu du désert, ni par son étrange équipée, les hommes s’approchèrent à moins d’une dizaine de mètre avant de s’arrêter. Les deux hommes portant des arcs regardaient vers le ciel avec un certain étonnement : visiblement, la brusque accalmie était la seule chose qu’ils trouvaient bizarre.
L’homme le plus grand, qui dépassait les autres d’au moins une tête, s’approcha encore un peu et parla dans un commun limpide :- Y a-t-il un guérisseur parmi vous ?
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·Pļųмę
Chambre 29
1 gemme
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Les âmes-en-peine … créatures de Ténèbres et de Mal que seul repousse la lumière du jour … Le désert avait de quoi voir naitre nombre d'entre elles préfèrant se donner la mort que d'y mourrir à petit feu … s'il n'était l'astre du jour qui en brulait la surface la moitié du temps.
Fallait-il qu'il ait si longtemps parcouru les couloirs de l'Assemblée avant de les avoir vu bloqués par quelque attaque démoniaque dont il entendait encore les griffes tailler les sols de marbre et les hurlements de terreur des moins chanceux… Il n'avait pas peur des Ombres, car elles constitutaient un mystère de plus à résoudre pour l'esprit avide de découvertes du barde, mais que son imagination fertile prenne plaisir à donner corps aux récits lus et poêmes entendus et qu'il restait suffisamment marqué par les évènements récents que pour les transposer à loisir.
Il n'en était rien, fort heureusement, ni fantôme ni démon ne les arrêterait avant même qu'ils ne commencent leurs quêtes, et la tension des muscles d'Arzhaelig se relacha sensiblement.
Les Hommes du Désert. Perdus dans leurs immensités de sable, roc et poussière, ils partageaient bien des aspects de la vie des marins. Il en avait l'intime conviction et aurait volontier partagé leur condition pour confirmer son sentiment. Après l'eau de l'océan, l'air dans lequel glissait le dragon, le sable du désert lui aurait fourni l'expérience du troisième élément. Penser au quantrième l'aurait fait sourire si il n'était occupé à jouer.
¤ Pour le feu, on attendra encore un peu par contre. ¤
Il aurait aimé interrompre son air alors, conscient que celui-ci continuerait à les protéger partiellement de la tempête, mais guère plus d'une minute, mais il lui aurait fallu alors reprendre sa Musique et puiser d'autant dans la Toile alors qu'il pouvait continuer son morceau sans difficulté s'il ne l'arrêtait pas. Sans cesser de jouer, il fit une courbette gracieuse à l'attention des visiteurs, leur signifiant, s'ils étaient suffisamment perspicace, qu'il était à la source du phénomène qui les intriguait de la sorte et qu'il ne pouvait malheureusement les saluer mieux.
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
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Pendant que Nelyn cherchait à distinguer les inconnus, elle entendit des notes ravissantes. Ses oreilles s’agitèrent comme s’ils étaient animés d’une vie propre. Elle adorait les sons qu’elle entendait. Des sons clairs qui donnait envie de s’élever dans les airs et de voler au grès du vent sous un soleil radieux, oh… C’est avec un temps de retard qu’elle remarqua que ce son venait de la flute qu’utilisait l’élève de l’Assemblée. C’est lui qui calmait le vent. Quel magie ! Quand ils auraient un peu de temps à eux, elle ne manquerai pas de lui demander s’il pouvait lui apprendre à jouer cet air. Et s’il pouvait lui en apprendre d’autres aussi, cela serait parfait ! Et pourquoi pas l’air de l’espoir pour gonfler le cœur des malheureux.
Mais soudain, en sortant de sa rêverie, elle prit peur. Cinq ombres menaçantes étaient là. Elles recula vers ses compagnons. En s’approchant, elle vit des hommes enrubanné dans tes toiles couleurs sable et armés jusqu’aux dents ! Ils s’arrêtèrent beaucoup trop prêt d’eux à son goût. Mais lorsque l’un des étrangers parla dans la langue commune, elle réagit. Qu’est ce qu’il était grand ! Elle se sentait toute petite à coté… Mais là n’était pas la question, elle s’avança à son tour, dignement et la plus droite possible pour essayer de gagner quelques micro millimètres sur sa taille. « Bonjour, n’est ce pas ? Oui, j’en suis une. Qu’y a t-il ? »
Pas commode la petite halfeline. Non non, s’ils recherchaient un soigneur, ils devaient être en difficulté. Mais ils pouvaient au moins dire bonjour ! Son sale caractère l’empêchait d’être serviable dans ce cas là. D’autant plus qu’ils n’avait pas l’air gentils les bonhommes.
Mais Nelyn ne s’était pas rendue compte qu’elle aurait peut être du laisser parler Ahtifaar. C’était lui le chef des opérations.
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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ermine s'attendait peu à pareille demande. Une attaque d'une quelconque bête des sables, certainement. L'arrivée d'un groupe de nomades méfiants venant aux nouvelles, probablement. Mais une demande d'aide ? ...
Ces hommes semblaient plus capables qu'eux-mêmes de prendre soin d'eux dans cet environnement hostile : l'assurance avec laquelle ils se déplaçaient au milieu de cette tempête de sable en était la preuve. Alors, que eux , des autochtones, aient besoin de eux , de simples voyageurs ? L'Illuskane était dubitative.
Ce pouvait être un piège. La jeune femme s'était entrainée dans ce but, et sa propre expérience confirmait le bien fondé de cette maxime : confronté à un groupe ennemi, abats le magicien en premier. Mais juste derrière le magicien, venait toute personne capable de la forcer à refaire ce qui avait déjà été fait : le soigneur, donc. Ces gens du désert pouvaient donc très bien faire mine de rien, afin de déterminer à qui il leur fallait s'en prendre en premier. Le premier groupe identifie les cibles, le second les prend en tenaille, par la cale ou ailleurs. Et dans ce cas, la première à tomber serait Nelyn. Loup ne pouvait laisser faire cela.
Mais d'un autre coté, il y a avait peut-être pas loin une victime dans le besoin, que sa trop grande prudence pouvait perdre. Que faire ?
La musique et le verbe de Plume avaient le même effet apaisant sur Hermine qu'il l'avait sur le vent. La solution était devant elle : elle-même avait certaines notions d'herboristerie, et était capable de soigner certains traumatismes. Elle devait se montrer plus dangereuse, et donc une cible prioritaire par rapport à la halfeline.- Nous sommes deux , clama la jeune femme, lentement, autant pour couvrir le vent que pour se donner le temps de continuer à embrasser du regard les environs du Dragon. Puis, après avoir jaugé chacun de ses compagnons du regard au cas où les choses dégénéraient : « Je suis Heяmine. Venez en paix, яestez en paix. Mais pяésentez-vous. »
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Maître de la Main
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Matin du 19 Éleinte 1372 Désert de l'AnaurochArzhaelig, Hermine, NelynAhtifaar acquiesça, et fit signe aux trois aventuriers de partir avec les hommes. Il comptait visiblement rester, afin de ne pas laisser le navire et toute sa cargaison sans surveillance.- Je m’appelle Mosec Anemoì Saràn, dit-il avec son accent si agréable. « Je vous prie de bien vouloir me suivre. » C’était dit si cordialement qu’il eût été malvenu de refuser. Dans un commun accord, chacun ne voyant pas d’objection à aider ces hommes, Nelyn, Hermine et Arzhaelig descendirent à terre, non sans difficultés. Malgré leurs armes arborées ostensiblement, les hommes du désert ne semblaient pas vouloir imposer leur demande par la force. Le ton utilisé par leur chef suffisait à s’en convaincre.
Une fois éloignés du navire, Arzhaelig dut cesser son air de flûte, et les vents reprirent de plus belle, rendant pénible la progression. La pauvre Nelyn, de part sa petite taille, fut même renversée et un des hommes au cimeterre la releva, et la pris entre ses bras en la protégeant du sable. Hermine, grâce à son écharpe et sa cape, évitait que trop de sable ne lui rentrât dans les yeux, et Arzhaelig l’imita, avec moins de succès, avec son foulard. Même les hommes du désert, qu’on eût pu croire habitués à ces intempéries, avançaient à grand peine. Le vent empêchait toute conversation, et ils durent se contenter d'essayer d'avancer, laissant de côté toute question ou état d'âme pour le moment. Malgré l'heure qui avançait, il faisait toujours aussi sombre, presque comme en pleine nuit.
Ils finirent par atteindre, peut-être une heure plus tard, une zone moins exposée, derrière des affleurements rocheux, ou peut-être une falaise – difficile à dire lorsqu’on ne voyait pas le bout de son nez. Ils descendirent une pente assez raide, toute en longeant cette paroi, et au bout d’une centaine de mètres, débouchèrent sans prévenir sur une petite grotte, protégée par un muret.
Deux jeunes bédouins y montaient la garde, et ils échangèrent quelques mots avec Mosec, dans leur propre langue. Les trois aventuriers suivirent celui-ci dans la grotte, qui était peu profonde et n’abritait que trois personnes. Deux hommes qui s’entraînaient au cimeterre s’arrêtèrent pour regarder les étrangers avec curiosité. Un homme portant un bandeau sur les yeux était assis au fond, en chien de fusil, et dodelinait doucement.
Mosec s’accroupit à côté de lui, et claqua des doigts juste devant ses oreilles, sans provoquer la moindre réaction. Doucement, il lui posa la main sur l’épaule.- Radrim ? cria alors l’homme au bandeau, en tournant la tête vers le vide. « Mosec ? » Pour lui répondre, Mosec lui fit toucher un bijou qu’il avait au cou. Puis il se tourna vers Nelyn et Hermine. - Hier, lors d’une escarmouche que nous étions sur le point de remporter, un mage ennemi a lancé un sortilège sur Eloan qui était à terre, le privant de la vue et de l’ouïe. Nous avons dû utiliser toutes nos forces pour le sauver, ce qui nous a fait perdre l’avantage que nous avions. Ils ont vite repris le dessus, et nous avons dû fuir, laissant deux de nos hommes morts derrière nous. Nous n’avons personne pour l’aider. J’espère que vous pouvez faire quelque pour lui…
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Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
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Nelyn fut surprise d’apprendre qu’Hermine était aussi une guérisseuse. Elle n’en avait pas le physique. Mais il est vrai que pour une guerrière, il était cruciale de savoir tout du moins magner les herbes. Elle était curieuse de voir ce qu’elle savait faire.
L’halfeline suivit le groupe dans le désert mais fut rapidement moins enthousiaste à l’idée de marcher dans cette tempête. En effet, Arzhaelig avait cessé sa musique enchanteresse. Maintenant, elle se prenait des bourrasques tellement violente qu’elle craignait de s’envoler. Et elle avait de quoi en avoir peur. Le vent l’avait repoussé avec une telle violence que ses douze kilogrammes de chair ne purent la clouer au sol. Ne sachant pas ce qui lui était arrivée, elle sentit qu’on l’a souleva et la mit sur pied en la serrant fort. Elle leva les yeux et vit le regard bienveillant d’un des étrangers. Celui là lui plaisait.
C’est donc d’une façon fort agréable qu’elle fit le reste du chemin. Elle n’avait pas vraiment à marcher, son compagnon l’a portait presque pour avancer. Bien emmitouflé dans ses bras, le sable et le vent ne l’irritaient plus. C’est joviale qu’elle arriva à la cache. Elle qui pensait que la grotte serait plus grande elle fut un peu déçue. Mais lorsque Mosec leur expliqua la situation de son camarade, Nelyn s’approcha du malheureux, touchée par sa peine. Elle s’agenouilla devant lui et lui pris doucement les mains. Elle les amena à son visage pour qu’il puisse sentir ses traits et commença à chuchoter une prière à sa déesse.
« Ma Dame, aidez moi à trouver le mal qui le ronge. Ma mémoire me fait peut être défaut mais je n’ai aucun souvenir d’un sortilège qui soit aussi puissant pour lui faire recouvrer la vu et l’oui. Quel est le contre sort de cette horreur ? »
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