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Le jour le plus long, Arrivée dans la ville
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Aventurière
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Les frappes de l’humain manquaient certes de puissance, mais leur effets se faisaient sentir : les muscles commençaient à se tétaniser ralentissant les mouvements de la demi-orque. Avec une certaine frayeur celle-ci commençait à envisager sa défaite comme éminente ¤ Par l’enfer ! C’est pas possible ! Je bouge comme une vieille ! Là, il est à ma portée¤ Croyant voir une opportunité, elle frappa de toutes ses forces d’un revers de son poing droit et se contenta de brasser l’air ouvrant grand sa garde. Le genou de l’humain frappa au ventre, juste sous le plexus solaire, faisant reculer la guerrière d’un pas. Yossepha grogna sous le coup et chercha à reprendre ses appuis, son souffle et de se débarrasser de cette gène dans le ventre. Quelque chose n’allait pas. Elle avait déjà vu des guerriers perdre connaissance mais rester debout par esprit de conservation.¤ J’ai perdu ? ¤ pensa t’elle avec incrédulité. Le monde tournait autour d’elle. Elle entrevu Favouinn qui se déhanchait au milieu de la foule.¤ Inutile d’essayer de détourner l’attention demihommE… Il est bon¤ Le grand flash de lumière la surprit. Mais ce n’était rien comparait à la surprise de découvrir où elle se trouvait : dans la file d’attente d’accès à la cité, en tenue de voyage au coté de son compagnon. La mâchoire de la demi-orque s’affaissa de façon quasi comique si l’on occultait sa puissante dentition. Du regard, elle questionna Favouinn mais il n’avait pas l’air de comprendre plus qu’elle. um'oidniveduenuengorcs-! jura t’elle d’une forte voix Je t’ai déjà dis ! Les grandes villes c’est que sorcellerie et autres magies ! Faut tous les bruler ! Instant de silence En plus, ces chiens m’ont volé ma victoire affirma t’elle convaincu de la chose.
Elle ne fut guère surprise de voir Favouinn chercher de quoi manger dans sa besace, tout était prétexte à mange, alors pourquoi pas le fait d’avoir été ensorcelé. La file d’attente avança, Yossepha ne prêta pas attention à l’Hin et à ses déboires, mais regardait les portes de la citée où un palanquin bloquait le passage. Ce palanquin lui évoquait quelque chose mais elle ne sut dire quoi. Elle leva les yeux au ciel pour regarder l’heure au soleil.Quelle heure est il maintenant par rapport au soleil ? EDIT Kolimar : c'est le matin aux environ de 7h00 Ce message a été modifié par Kolimar Velcor le Samedi 02 Juillet 2011 à 22h32
Yossepha Niv1 Je suis Yossepha Fille d'Igmar de Roquetourbe Guerriere du Clan de la Main Rouge
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Grand maître
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Narration
Le matin
Les gardes étaient visiblement nerveux et le palanquin fut écarté de la file d'attente. Ils emmenèrent tout ce petit monde à l'intérieur des rues de la ville et le long processus d'entrée dans la ville repris. Favouinn ramassa ses affaires et rejoignit très vite sa compagne.
Tout le petit groupe qu'ils formaient pu entrer facilement dans la ville et se séparèrent rapidement. Yossepha et Favouinn se dirigèrent presque machinalement vers la taverne qu'ils avaient fréquentée plus tôt ce matin. Quelque chose d'étrange s'insinua dans leurs pensées alors qu'ils avançaient. Une impression de déjà vu, comme si l'histoire se répétait comme un souvenir qu'ils avaient en mémoire qu'ils revivaient encore une fois. Et ils se trouvèrent devant la porte de l'auberge. Yossepha regarda en l'air pour voir la position du soleil, et fut convaincue qu'il s'agissait du matin. Il n'y avait aucun doute là dessus. Elle fut tout aussi choqué de voir que les traces des blessures de son combat de tout à l'heure avaient complètement disparu même si elle en gardait le souvenir. C'était un sentiment assez étrange tout de même, elle ressentait les impacts des coups sans pour autant voir une quelconque trace nul part. Favouinn pour sa part cherchait encore à savoir si ils étaient encore sujet à une sorcellerie. Mais quand et où auraient-ils pu être affectés par une magie de la sorte. Le où semblait se dessiner, en Eauprofonde c'était certain mais par qui la question restait en suspend.
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Aventurier
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La nourriture l'aidait à réfléchir...
Pendant qu'il machouillait sa tranche de lard séché et qu'il arrachait quelques bouts à son quignon de pain, la situation de déjà vu s'insinuait en lui; non sans lui procurer quelques interrogations...
Les portes de la cité franchies, son corps, machinalement, l'entrainait vers la première auberge de la ville... Et déjà, le souvenir des plats qu'il avait dégusté dans ce lieu lui revinrent en mémoire, le faisant presque saliver à l'idée de pouvoir découvrir tous les autres mets dont il n'avait pût que humer l'odeur ou bien apercevoir devant les autres clients attablés...
Alors qu'ils approchaient de l'entrée de l'auberge, Favouinn s'arrêta net, sa cochonnaille coincée entre les dents, le regard droit et fixe devant lui...
Après quelques secondes, il se tourna vers sa camarade, Yossepha, l'air interrogatif...
- Pardonnez moi, Dame Yossepha, mais... Ne vous semble t il pas que quelque chose d'étrange nous arrive ?!? N'avez vous point remarqué comme tout semble identique, au détail près; et croyez bien que je porte grande attention aux moindres détails des choses qui m'entourent insista t il; à quelque chose que nous avons vécu il y a peu ?!?
- Regardez... Autour de vous... Les gens... Lui, là, ce marchand qui se hâte de rejoindre la place du marché... L'autre, là, bousculant tout le monde avec défi... Et encore lui, là bas, quémandant sa pitance... Je vous parierais presque que nous allons nous faire bousculer sur le seuil de cet établissement... N'est ce pas étrange ?!?
A mesure qu'il se persuadait de la véracité de ses dires, les poils du Hobbit s'hérissèrent sur ses bras et un léger frisson le parcourut.
De la magie !!! Il en était sûr ! Seule cette chose, impalpable, pouvait lui procurer ce genre de sentiment et d'appréhension ! Il n'aimait pas ça... Mais alors, pas du tout ! C'est vrai quoi ! Quoi de plus vicieux et fourbe que la Magie ?!? Et pourtant, Brandobaris, savait combien Favouinn si connaissait en fourberie...
Il commençait à regretter le fait d'avoir tant désiré voir cette ville... Majestueuse, certes, et riche de mille choses... Mais, la magie semblait reine, ici, on pouvait presque la voir suinter sur les gens, les objets... Les maisons, même, semblaient douées de quelques étranges pouvoirs...
Brrrr, cela lui faisait froid dans le dos...
Et puis, Qui ?!? Comment ?!? POURQUOI ?!?
Qui avait bien pût les envouter ?!? Quand, comment, et pour quelle raison ?!?
Ses yeux se re-posèrent, soudain, sur l'auberge et instantanément il se dit qu'il était préférable de discuter de tout ça devant un bon repas... Joindre l'utile à l'agréable...
¤ Ha-ha ! Si mes souvenirs sont bons, y'avait des ptites cailles au cidre accompagnées d'une poêlée de châtaignes... Hmmmm, ... Yossepha n'oubliera certainement pas de me laisser finir son assiette !!! Hihihi ! ¤
Et Favouinn reprit sa marche vers l'auberge, comme s'il avait oublié, en un instant, tout ce qu'il venait de dire...
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Aventurière
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a moniale ne sut comment réagir dans un premier temps face à cette situation. Elle qui cherchait une personne pour le prévenir d’un danger de mort, ce qui semblait être ce que toute personne ayant un minimum d’humanité ferait. Voilà qu’à présent, c’était elle qui été interrogée. Un retournement de situation surprenant, mais qui semblait néanmoins signifier que ces gardes là avaient du croiser ou du moins entendre parler d’un homme correspondant à la description qu’elle avait faite.
Alors qu’elle s’apprêtait à leur répondre et aussi à leur demander s’il avait vu ou savait où il se trouvait, vu leur interrogation au sujet de celui-ci. Elle se plia soudainement suite à une violente douleur au ventre, celle-ci se propagea en démangeaison sur l’intégralité de son corps. Et lorsque les douleurs et la vive lumière qu’il l’avait aveuglée disparurent, elle se retrouva de nouveau à l’entrée de la ville. Et cela exactement au moment où l’examen du palanquin se terminait. Ou plutôt ce dit elle, juste au moment après que nous ayons était touchés par ces rayons. Dans un sens elle fut heureuse d’être là, car cela signifiait qu’elle allait retrouver sa compagne et tous ceux qui avait subis le même sort qu’elle. Hélas, ce ne fut pas le cas, de toutes les personnes de ce matin, il ne restait que Machevail.- Asaria, non pas toi aussi mon amie. chuchota tristement la moniale. Car si elle n’était pas là, cela signifiait surement que tout comme Poucet, celle-ci avait du disparaître. Tout comme l’humain qu’elle devait être en train de surveiller pendant qu’il discutait avec Machevail et l’elfe qui avait provoqué l’incident en examinant l’objet. Malgré la tristesse qui emplissait son cœur de ne point voir Asaria à ses cotés, elle remarqua que deux autres personnes qui n’était pas présente ce matin se trouvaient là. Elle pensa tout de suite aux deux rayons qui s’étaient dirigés vers la ville. Il devait s’agir des deux personnes qui avaient du être tout comme eux touché par les rayons. Aussi tout en essayant de les suivre discrètement, elle invita Machevail à la suivre, d’une manière particulière. Ainsi, soit il était comme elle et se souvenait de tout, soit il la prendrait pour une folle et cela signifiait qu’elle était seule dans une sorte de rêverie. - Rebonjour, certaines personnes manquent et je crains de savoir pourquoi. Peut être devrions nous en parler tout en suivant ce qui ne cadre pas avec cette nouvelle matinée. Elora avait appuyé sur les deux derniers mots. Elle espérait que le balafré la suivrait, car dans le cas contraire, elle se retrouverait seule au milieu de ce mystère sans aucune idée de ce qu’elle pourrait faire pour s’en sortir.
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Mercenaire
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¤Ironie du sort... ¤ S'autorisa à penser Machevaïl alors qu'il suivait la file pour entrer à nouveau, comme un automate, dans la cité tant convoitée de toutes ses misères. Hébété, régurgitant frénétiquement un flot de pensées il avait rejoué le même mélodrame qu'au matin sans prendre l'initiative, sans s'écarter du couloir que le temps farceur semblait vouloir tracer pour lui. Il avait observé la scène avec détachement, comme hors de lui, se laissant mener par la bride ce qui ne lui ressemblait pas. Alors qu'il repassait les portes répétant les mots et le nom d'emprunt de la précédente représentation, il suivit la belle aux cheveux d'argent qui l'attirait pour quelque annonce étrange. Ses propos, bien qu'évidents et tombant sous le sens ne percutèrent le sembien qu'un moment après qu'ils se furent évanouis dans la bise hivernale.
On l'avait tordu, battu à chaud dans les étincelles de quelque sorcellerie dégoûtante et jeté loin au matin dans un postiche récurrent et mal joué. En pleine affaire qui plus est! ¤ A deux doigts de me gaver avec ce bidochard vénal ; je le tenais au gras, j'allais lui pomper la soupe et empocher lourd. Bah! ¤
Qu'avait-il gagné ? Qu'avait-il perdu ? ¤ L'heure de passer à la note... ¤ S'ébroua-t-il mentalement. ¤ Hum... Commençons par les bonnes nouvelles. Si je capte bien c'est : même joueur, joue encore. Mais qui joue en connaissant la donne peut facilement gagner gros. Hé! Hé! ¤ Le plus : il connaissait ne bonne caserne probablement remplie des soldes du mois et d'autres surprises et savait comment y accéder. On ne reprendrait pas deux fois le roublard au même piège. Il lui serait facile d'esquiver l'affaire. Si seulement il avait pu entrouvrir cette satanée porte et situer le propriétaire des bruits de pas qui avaient juste précédés sa chute... ¤ Détail mineur. Je lui règle son compte en deux temps, trois mouvements. Du lard gratos en perspective, l'ami... Gratos ? Euh... ¤ S'il se ratait, il savait ce qui l'attendait : ¤ un petit tour en taule, une bonne tranche de flip avec des saloperies de vampires et une cavale foireuse pour finalement... Quoi ? Recommencer à nouveau la même journée de merde encore et encore ? Les poches pleines à nouveau vides, goinfrée par cet arnaqueur de Temps ? Des clous ! ¤ Il grogna...
Le palanquin était entré. La file avançait. S'il avait pris note des apparitions et disparitions des acteurs, il n'en avait cure, tout plongé qu'il était dans son bilan. Il y avait bien cette fille, la beauté fatale. La seule rescapée à part lui-même du précédent opuscule. l'imposante demi-orque et un nouveau nabot, copains comme cochons, avaient fait leur entrée en scène. ¤ Aucune importance... ¤ Qu'était-il advenu des autres ? ¤ Comme si cela me concernait... ¤
Le moins : était-il seulement certain que la situation avait vraiment changée ? Les morts, ce déchet, proie des vampires vengeurs, avaient-ils ressuscité ? Sa malédiction serait-elle levée, dissipée comme elle était venue ? ¤ Un coup de torchon, on efface la matinée et on recommence ! Ouais... ¤ Fit-il, blasé ¤ Non. Finalement, c'était moche. Je recommence... ¤ Ajouta-t-il, singeant de la sorte, quelque mœurs d'artiste à l'ouvrage chassant la prime esquisse jugée ratée, d'un geste désinvolte.
Il était pris dans un circuit récurrent où les évènements se répétaient. Soit. Mais était-il le seul à en avoir quelque souvenir ? Si c'était le cas ou même si les autres en avaient conscience, qu'est-ce que le monde, lui, avait gardé en mémoire ? Il était recherché par la garde, surveillé par un puissant vampire... ¤ Sans compter les fourmis dans la patte qui se réveillent quand ça leur chante... T'es grillé mon pauvre vieux ! ¤
Si les pensées allaient bon train, les jambes n'étaient pas non plus en reste ; il se tenait devant la belle plante à présent. Encore silencieux, il digérait ses palabres. Le temps d'être certain de sa réponse, il prit une inspiration et la regarda droit dans le yeux. Il était temps de reprendre un semblant de contrôle...
- Ma belle, je t'écoute mais je ne te suis pas. ça ressemble à ce matin mais ça n'est pas ce matin. Ok ? Qu'est-ce qui est et qui n'est plus ? Tu t'y connais, toi, en sorcellerie ? Qu'est-ce qui me prouve que tout recommence ou que rien a changé ? Le soleil en bas du ciel ? Foutaises !
Il avait élevé le ton. Trop selon ses critères standard de discrétion en toute circonstance. Et son langage mesuré faisait l'objet d'un boycott : l'élégance n'avait plus court lorsque l'émotion prenait le pas sur la modération. ¤ Au diable ! ¤
- J'en ai rien à braire des autres ou de ces histoires moisies de rayons magiques. Tout ce que je sais, c'est que si tu restes là, t'es cuite ! Eauprofonde ou je ne sais dans quel merdier on est vraiment, c'est du pipo. Faut s'faire la malle, un point c'est tout!
Parfois le bon sens l'emportait sur le goût du risque et l'appât du gain. Quelles certitudes avait-il dans cette situation baignée de sorcellerie ? Si seulement, le tourbillon que constituait la cité le laissait filer, il s'en porterait mieux, il n'en doutait point. ¤ Foutue magie... ¤
- Sur ce, adios ma belle. Suis mon conseil : fous le camp d'ici !
Sans attendre de réponse aucune, il fit volte-face et s'en fut vers les portes qu'il venait de passer. Il avait des vêtements chauds et des vivres. Sa bourse n'avait point encore vomi tout les fruit de ses larcins : il pouvait largement survivre jusqu'à la prochaine cité...
¤ Allez, salut Eauprofonde de mes fesses ! Merci pour l'accueil ! Tu me reverras pas de sitôt ! ¤
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