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La marque de Hoar...., Haimric, Nesreco et Céléstia
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Maître de la Confrérie
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Vingt sixième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (26 Nuiteuse 1372)Lieu : Manoir des Eparpivier Climat : / Température: / Moment: Environ 8hMJ Narration: Tousans la moindre surprise, Keenan abonda dans le sens d’Haimric, le programme du lendemain s’annonçait charger. Pour Haimric, son premier confort fut celui d’un bain chaud dans un bac en bois où toutes les parties de son corps furent soigneusement examinées et nettoyées. On lui avait attitré une servante dont l’âge avancé était clairement indiqué sur son visage parcheminé et son corps vouté par le travail de toute une vie, les mauvaises langues se feraient un malin plaisir de laisser entendre que sa présence aux côtés du guerrier du Nord et du roublard était une façon de calmer d’éventuelles ardeurs bien compréhensibles. Toutefois, Keenan s’empressa de rassurer au cas où les deux guerriers en leur précisant que la première cité du Cormyr disposait de bains et maisons des plaisirs de toute premier ordre. Célestia, elle, était bien loin de toutes ses considérations, son corps et son esprit n’étaient guère enclins à se laisser aller. Exercices physiques, concentration, respiration, réflexion, jeûne d’un soir et repos bénéfique furent au programme. C’est donc de bon matin, en pleine forme que la moniale se réveilla
Décidément, entre une Célestia que l’on pouvait qualifié de distante, un terme volontairement passe-partout pour éviter l’emploi d’autres expressions nettement moins diplomatiques et un Nesreco qui entretenait tout un mystère sur sa personne , demeurant tantôt bavard et tantôt muet comme une carpe. Haimric devait donc composer et cela bien malgré lui. Mais quitte à choisir entre lassitude ou positiver, le choix semblait être vite fait. Cependant à son réveil le lendemain matin dans la chambrée qu’il partageait avec le roublard, il découvrit son compagnon affalé sur le ventre, la tête tournée sur le côté, la bouche ouverte où s’échappait des ronflements bruyants, de type de ceux du garçon qui apprécie pleinement le confort d’un lit douillet et qui comptait faire une solide grasse matinée. De sa bouche grand ouverte ou s’écoulait un filet de bave en continue, deux petites araignées se battaient en duel à qui allait faire la meilleure toile d’araignée entre l’arête supérieur de son nez et sa lèvre inférieur. Un spectacle étrange pour ne pas dire plus. Le Frère des Marches ne le dérangea pas plus que cela, car la veille au soir Nesreco n’avait guère échangé pas plus de dix mots, se renfermant comme une huitre. Sympathique non ?
L’heure était au petit-déjeuner et quand Haimric sortit de sa chambre en prenant garde de ne pas réveiller son compagnon, il tomba nez à nez avec Keenan. Le domestique, affable, le conduisit dans la cuisine réservé aux domestiques, un endroit où il faisait une chaleur étouffante. Sur un coin de table, fruits, broc de lait, fromage et miche de pain gris se trouvaient à la disposition des aventuriers. Céléstia était déjà attablée. - Si vous souhaitez visiter la ville, je serai votre guide pour cette journée, mais Suzail est grand et possède de nombreuses merveilles et pour l’aventurier de passage nos bazars sont fort bien achalandés mais nous n’aurons pas assez d’une journée pour faire tout ce que vous souhaitez, alors si vous pouviez m’indiquer vos souhaits, à moins que vous vouliez attendre votre compagnon ?
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Frère des Marches
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Tout s'était déroulé selon les désirs du guerrier, le bain, la nuit dans un lit agréable, et maintenant le petit déjeuner copieux avant une journée de repos. L'action viendrait bien assez tôt ça ne faisait aucun doute lorsque l'on compte se frotter au Culte du Dragon. Keenan l'ayant emmené aux cuisine, Haimric salua la moniale sans trop de façon, après tout elle même n'était pas d'une compagnie des plus amusante mais elle restait une excellente combattante.
- Bien le bonjour Célestia, j'espère que vous avez passé une bonne nuit.
Le domestique renouvela sa proposition de faire visiter la ville, Haimric jeta un regard à son équipière puis répondit pour sa part.
- Ce serait avec plaisir que je vous suivrais dans cette ville, je ne doute pas de la quantité et de la qualité des marchandises d'ici mais ma bourse ne pèse pas bien lourd aujourd'hui je préférerai visiter les monument tout en restant discret. Je ne tiens pas à m'attirer des ennuis avant d'accomplir une importante mission. Qu'en dite vous Célestia ? En fait ne dérangeons pas Sire Nesreco, il semble que sa résistance ait été mise à rude épreuve lors de ce voyage.
Le frère-ours complètement repus se leva pour enchaîner sur sa journée bien remplie mais ses pensées allaient naviguer par delà là mer en prévision de la traversée prochaine. Ce jour le ramènerait peu être sur la terre ferme car les cités, d'autant plus en temps de trouble, compte son lot d'embrouilles et d'embuches.
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
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Apprentie du Saule
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a nuit avait été calme et reposante. Voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas connu autant de calme et de silence. Les réjouissances continuèrent avec la collation du matin. Le repas était tout sauf frugale, du moins selon les critères de Célestia. La vie au monastère, sans être d'une contrainte inhumaine et cruelle, se passait volontiers de frivolités et d'excès. Tout le monde mangeait à sa faim, mais la juste portion pour tous et pour le bien de tous. Du plus haut membre au plus simple novice. Chacun recevait ce que les autres obtenaient également. Une sorte d'équilibre et de juste répartition des ressources pour tous. Seuls les travailleurs de force, recevait un traitement un peu différent, du moins quand ils l'acceptaient. Certains hauts membres du monastère se passaient même de repas quotidien, se nourrissant d'une énergie intérieure selon leurs propres paroles. Cela avait toujours fasciné Célestia et elle comptait bien un jour ou l'autre se nourrir d'une telle énergie. Mais, selon le gardien de la porte de l'esprit, cette énergie restait difficile à maîtriser et demandait une discipline extrême. C'est ainsi que la moniale se contenta du strict nécessaire concernant la nourriture. Voyant enfin arriver un de ses futurs compagnons de route qui désirait engager la conversation, elle termina rapidement son repas avant de répondre.-Bonne rencontre, Haimric, une bonne nuit en effet, presque trop calme. Et pour vous ? Une balade en ville dites-vous ? Pourquoi pas. Allons donc visiter ces fameux monuments alors. Les marchands ne m'intéressent pas outre mesure pour le moment j'ai tout ce qu'il me faut.
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Maître de la Confrérie
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Vingt sixième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (26 Nuiteuse 1372)Lieu : Manoir des Eparpivier Climat : Froid, sec, petite brise glaciale revigorante. Température: - 5° Moment: 8h-10hMJ Narration: Tousuzail était loin d’égaler en beauté des cités telles qu’Eauprofonde ou Lunargent mais bien mal inspiré seraient les voyageurs qui trouveraient la cité des Obarskyr quelconque car la capitale du Cormyr avait fière allure, regorgeant de curiosité diverses, et riche d’une histoire intimement liée à la famille régnante. Haimric et Célestia souhaitaient donc visiter la ville, ils quittèrent donc le manoir des Eparpivier sous la conduite de leur guide qui les firent monter dans un long traîneau sur patins mené par deux chevaux à la robe grise pommelée. En hiver, ce moyen de locomotion était fortement prisé et pas seulement sur les terres du Cormyr.
Le fond de l’air était vraiment frais avec des températures négatives, des manœuvriers étaient à l’ouvrage dans les rues, dégageant la neige qui était tombés en grand quantité au cours de la nuit, mais l’attelage n’en fut nullement gêné, il aborda rapidement la principale avenue du Cormyr et prirent la direction de la porte de l’Orient. A leur gauche, le duo n’avait qu’à levé les yeux pour découvrir l’impressionnant Palais Royal et ses fortifications, séparé du reste de la cité par ses splendides jardins et les bâtiments réservé à la cour. C’est avec une émotion sincère que Keenan évoqua avec tristesse les tragédies qui avaient frappé la famille royale telles que les morts successives d’Azoun le quatrième du nom, et de son héritière directe Tanalesta Obarskyr. Le domestique ne se laissa pas pourtant pas aller à un pessimisme indécent. Il parla avec fierté de l’histoire du Royaume Forestier mais aussi des grands noms qui avait fait du royaume Pourpre ce qu’il était aujourd’hui mais resta discret sur les luttes internes que se livraient certaines grandes familles. Il évoqua aussi l’avenir avec le futur Azoun V, le fils de Rowen Cormaeril et Tanalesta qui représente cet avenir. Âgé de deux ans, l’enfant était adulé par tout un peuple, espoir vivant que le Cormyr ne pourrait jamais sombrer tant qu’un Obarskyr serait sur le trône. Et on pouvait compter sur Filfaeril Selzair Obarskyr, le Reine Dragon, veuve d’Azoun et de l’actuelle régente, Alusair Nacacia Obarskyr, pour que le royaume du Dragon Pourpre soit sur la voie de la pérennité et qu’il se dresse sans faiblir face à ses ennemis. Il passèrent ensuite devant la tour de Vangerdahast, l’ancien mage royale du Cormyr, blessé à la bataille de Tilverton contre les Shadovars et qui depuis, s’est retiré en faveur de Caladnei. Ce dernier à toute la confiance de l’archimage et de la famille régnante. Ils abordèrent ensuite la Pièce Silencieuse, dédié au Scribe d’Oghma, Dénéïr. Un édifice sans prétention à la façade neutre, ce qui ne fut pas le cas du complexe religieux qu’ils longèrent nommé les Tours de la Bonne Fortune, construit à la gloire de Tymora. Contraste saisissant avec la chapelle qui suivie, le fronton frappé du symbole du Seigneur du Savoir que l’on nommait le Rouleau du Poète. Ils ne purent prendre plaisir à voir la Griffe Rugissante, lieu de culte dédié au seigneur des Bêtes qui se trouvait dissimulé dans un endroit très ombragé, un peu à l’écart de la Promenade et dont l’accès était disait-on plutôt difficile.
Ils s’engagèrent dans une rue parallèle confirmant ainsi l’impression qu’à Suzail, tout était grand, les avenues et les rues étaient larges, les places immenses, les bâtiments entretenus sans compter de nombreux jardins agrémenté de fontaines. Au printemps et en été, la cité devait être un petit havre de paix. Si l’activité citadine prenait de l’ampleur tandis que la matinée s’étirait en longueur, le duo continua à bénéficier de l’érudition du domestique. Ils apprirent ainsi qu’il allaient s’approcher de la Forteresse des Dragons Pourpres. Brusquement le cocher fit ralentir l’attelage qui ne tarda pas à s’immobiliser. Devant eux un attroupement de gens de toute condition, à majorité composé de femme, barrait la route, le dos tourné et semblait accaparer par un spectacle quelconque. Un voile de tristesse passa sur le visage de Keenan et il devança les questions des compagnons…- Nous sommes à proximité de la chapelle de Tempus, il ne se passe pas un jour sans qu’on assiste aux funérailles d’enfants du Cormyr tombés au champ d’honneur…. Pendant ce temps Nesreco profitait pleinement de son lit, pleinement et profondément.
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Frère des Marches
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Une balade en traîneau sur un léger lit de neige, le son des sabots étouffés par l'amas de poudre blanche, certains auraient pu croire à une histoire de romance dans un pays en guerre. Il en était tout autrement, il s'agissait d'une visite des monuments en bonne et due forme. Guidés par un homme réellement fier de son pays, le guerrier écouta avec attention les paroles décrivant les hauts lieux et grands événements. Près des fameuses tours, Haimric adressa une prière silencieuse à cette divinité à qui il ne demandait jamais rien.
* Tymora, puisse nous accompagner la chance au long de notre mission et accompagner ceux qui se battent fièrement pour ce royaume, que chacun de nous puisse accomplir son devoir et protéger ses amis. *
Continuant leurs pérégrinations, le bois des patins traçaient de nouveaux sillons dans l'épaisse couche neigeuse. Le guerrier du Nord décida d'effectuer une nouvelle tentative pour découvrir la moniale. Après tout ils allaient passer encore de nombreuses dizaines ensemble, normalement les gens se trouvaient liés par de telles aventures mais Célestia semblait imperméable.
- Cette cité est splendide, et vraiment différentes de toutes celles que j'ai eue sous mes yeux...
L'attelage s'arrêta subitement faisant front à un mur humain, principalement des femmes tête baissée et épaules secouées par des sanglots. Le serviteur de la maison Eparpivier n'eut pas besoin de tourner la tête pour voir l'intrigue sur le visage d'un de ses passagers, il parla d'une voix serrée pour expliquer les raisons d'un tel regroupement. La tristesse se répandit dans le coeur du rude guerrier des Marches mais rapidement il fut effacé par un autre sentiment qui poussa le frère-ours à reprendre la parole.
- Tout ces hommes ne sont pas différents de moi, il accomplissent leur devoir, se battent pour protéger ce en quoi ils croient... Cette cité peut être fière de ses fils ! Se souvenant de sa tentative de découvrir son équipière, qui était d'ailleurs son chef pour cette quête, il reprit d'un ton moins solennel. Dame Célestia, j'ai du mal à vous comprendre, est-ce votre discipline qui vous empêche d'être plus loquace sur vos sentiments ou n'aimez vous simplement pas discuter ? Je ne cherche nullement à vous offenser mais devant vous seconder pendant notre mission, ne serait il pas plus agréable de partager vos pensées. Je suis un homme que beaucoup prennent pour confident car je sais écouter sans juger. Devant pareil spectacle, je ressent le besoin de partager pas vous ?
Le barbu passa une main sur son crâne lisse, il ne pensait pas avoir dépassé de limite mais cette femme étant mystérieuse il ne savait pas trop à quoi s'attendre. Son regard passa un instant sur Keenan puis étudia à nouveau la foule attroupée, malgré le malheur ambiant le combattant en lui n'aimait pas être immobilisé à découvert même dans un endroit ou personne n'avait de raison de s'en prendre à lui.
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
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Apprentie du Saule
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élestia regarda attentivement Haimric droit dans le yeux. Sa question n'était pas anodine. Il était vrai que la moniale parlait peu, et c'était un faible mot. Selon toute apparence, cet homme voulait parler. Mais parler pour quelle raison. Célestia avait appris que trop parler était souvent facteur d'erreur et de catastrophes. Elle avait donc pris sur elle de ne pas exposer exagérément ses opinions. Quand elle le faisait, c'était pour mettre en phrase ses sentiments face à une situation ou bien en réponse à des questionnements d'autrui. Mais elle devait bien se l'avouer, elle ne parlait jamais pour ne rien dire. Il fallait que tout ce qu'elle entreprenne, accomplisse ou réalise soit toujours fait dans un but précis ou avec une raison d'être profonde. Elle réfléchit un court instant et se décida de rendre la parole demandée à son interlocuteur.-Dame Célestia ? Oubliez ça. Je ne suis ni noble ni de sang sacré. Je ne suis qu'une humaine effectuant son temps sur cette terre. Je ne suis pas loquace comme vous dites pour bien des raisons. La principale étant que parler c'est déjà émettre un jugement. Regardez, vous venez de dire que cette cité est splendide et n'a rien à voir avec toutes celles que vous avez eu la chance de visiter. Mais combien de morts pour la bâtir ? Combien de larmes pour la défendre ? Je ne critique point, mais je me détache des valeurs matérielles le plus possible. Je ne respecte que les valeurs humaines. Les idéaux et les symboles qui font que nous sommes ici aujourd'hui. Vous trouvez cette cité splendide, soit, mais qu'y a-t-il de plus merveilleux ? Ceux qui se sont battus parce qu'ils croyaient en elle ? Ceux qui l'ont défendu parce qu'ils pensaient qu'elle incarnait un certain idéal ? Je suis de celles et ceux qui protègent les idées et ceux qui les incarnent. Ma mission est d'éliminer tous ceux qui voudraient réduire à néant tout ceci et rien d'autre. C'est pourquoi, je ne fais pas étalage de mes sentiments. J'ai une mission à accomplir. Une mission qui ne peut être réussite que si son engagement est total, omniprésent et inflexible. J'ai fait vœu d'accomplir cette mission, je n'ai donc pas à revenir dessus, le reste ne regarde que moi et mon dieu. Et vous même avez-vous un but, une mission ? Je n'attends pas de réponse, mais je ne sais qu'une seule chose. Ceux qui ne se battent pour rien cèdent à tout. Elle n'avait pas cibler délibérément Haimric de sa dernière phrase. En fait c'était plus pour l'amener à réfléchir que pour le piquer au vif. Elle ajouta tout de même afin de bien clarifier sa pensé.-Cette personne est morte, mais ce n'est pas elle que j'honore mais l'idée qu'elle défendait. Ainsi va ma pensée et c'est tout ce que j'en dirai aujourd'hui. De plus, je ne parle pas car, mes armes sont aussi la discrétion. On ne se méfie jamais de l'eau qui dort, et un ennemi silencieux et ne montrant aucune émotion est toujours plus impressionnant qu'un ennemi plus... démonstratif. Et puis, si je parle trop vous saurez au moins que quelque chose ne tourne pas rond. Elle accompagna sa dernière phrase d'un très léger sourire en coin. C'était sa manière à elle de faire de l'humour. Un humour typique d'une personne de sa qualité. Un humour avec quelque chose d'utile à transmettre, comme à son habitude.-Bien nous continuons la visite ou nous allons réveiller notre dormeur ?
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Frère des Marches
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La moniale entama une tirade qui surpris agréablement Haimric, pour la première fois elle lui parlait d'elle. C'était un discours calme mais engagé qui collait parfaitement à l'image que le guerrier avait de son équipière. Sur le fond ils partageaient bien plus que sur la forme, le frère ours aimaient les gens qui avaient des idéaux, des convictions. Il n'y a rien de pire qu'une personne vide. Peu importe que les autres disent du bien ou du mal sur les motivations de chacun, le plus important étant de suivre son coeur avec ferveur et de rester fidèle à soi même.
* Sur ce point nous sommes d'accord. *
La dernière phrase de Célestia évoqua en lui un souvenir de son père, ce genre de phrases lourdes de sens lui étaient souvent adressées dans sa jeunesse et l'Illuskien les méditait à sa façon pour en tirer des leçons profitables.
* On es bien moins souvent vainqueur quand il s'agit de se battre contre que lorsqu'il s'agit de se battre pour. *
Assis sur le traîneau toujours à l'arrêt la conversation se poursuivit, abordant des explications supplémentaire sur le silence de la Téthhyrienne. Haimric hocha la tête brièvement, il comprenait ce qu'elle voulait dire et faire ressentir par son attitude. Il ne renchérit pas sur le sujet, chacun dispose du droit de penser et d'agir comme bon lui semble. Le barbu songeur trouva quand même qu'une vie où on ne profite pas de ses sentiments, dans laquelle on ne vit finalement pas jusqu'au bout des choses était triste. Il admira cependant cette force morale et cette rigueur de fer qu'elle parvenait à s'imposer pour réaliser sa propre mission.
La dernière phrase ponctuée d'un sourire finit de montrer à l'ancien garde de Yartar que celle qui dirigeait leur mission n'était pas dépourvue d'humanité ni d'humour. Haimric apprécia grandement cette preuve de camaraderie, au moins le frère des marches connaissait et comprenait un peu mieux le mode de pensée de Célestia Il lui répondit d'un geste de la tête montrant qu'il avait bien mémorisé ces mots pour le jour où cela pourrait lui être utile.
* Finalement c'est quelqu'un de plein, je suis sûr de pouvoir compter sur elle en temps voulu. *
- Je pense qu'il serait bon d'aller le réveiller, sinon il risque de ne pas être très efficace pour la suite de notre mission, ou du moins suivre un rythme différent.
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
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Maître de la Confrérie
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Vingt sixième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage (26 Nuiteuse 1372)Lieu : Manoir des Eparpivier Climat : Froid, sec, petite brise glaciale revigorante. Température: - 5° Moment: 12hMJ Narration: Haimric, Nesreco, Celestia et Feanorn premier échange dès plus instructif pour Haimric et et Célestia. La glace était brisée, enfin, craquelée serait le terme plus juste, c'était déjà ça. Aussi, le traineau fit demi-tour pour regagner le manoir Eparpivier et sans doute une bonne étoile veillait sur eux pusique quand ils pénétrèrent dans les communs du manoir ils découvrirent Nesreco attablé devant une soupe bouillante, son visage avait prit une teinte bilieuse et son regard était larmoyant. Le bougre avait tout l'air tout simplement d'être malade.
Il leva son regard cocker sur la moniale et le guerrier et il prit la parole d'une toute petite voix, mais vraiment petite- Votre camarade m'a donné une décoction qui m'a retourné l'estomac mais il m'assure que cela va me faire du bien...chose que j'ai du mal à croire surtout que la matrone qui garde ces cuisines exige que j'ingurgite ce potage de potiron.... rien qu'à cette idée, je sens la bile envahir ma gorge....Mais qu'ai-je fait aux dieux pour mériter cela... Si l'état de leur compagnon les surprit, c'est surtout le mot camarade que la moniale et le guerrier gardèrent à l'esprit. Quel camarade? A leur connaissance, ils ne connaissaient personne ici.
Soudain, une voix les fit détourner la tête- La bonne rencontre amis du Bastion! Les regards des deux humains convergèrent vers cette voix qui appartenait selon toute vraisemblance à un A'Tel'Quess vétue simlement dont le visage semblait ne pas être totalement inconnu. A l'annulaire de sa main gauche brillait une chevalière qu'ils ne connaissait que trop bien, tous les membres de la compagnies en possédait une aux armes de sa phalange. Puis un nom s'imposa dans l'esprit d'Haimric au contraire de Célestia. Feanor, Feanor Elensar de la phalange du Cerf.MJ Narration: Feanor Elensarl fallait parfois quelques coincidences pour que le destin se charge de regrouper de vieux amis ou quelques connaissances. C'était le cas de Feanor Elensar qui par un hasard dès plus pratique était arrivé ce matin à Suzail en compagnie d'une femme elfe de la lune répondant au nom de Linwëline Aranìr qu'il accompagnait depuis Eauforte.
Oui, il y avait bien des hasards qui permettait de grandes choses.
A son arrivée devant les portes de Suzail, il avait apprit par quelques indiscrétions qu'un convoi escorté de la Compagnie des Marches était arrivé la veille, parmi les noms portés à son oreille, celui d'Haimric, un nom qu'il connaissait. Il était passé dire un petit bonjour à un compagnon d'arme avant de rejoindre celle qu'il devait suivre jusqu'en Aglarond. Il ne s'agissait pas pour lui d'une simple mission d'escorte, c'était en quelque sorte une mission diplomatique qu'il menait sur ordre de Théodus afin que la Compagnie des Marches et la Confrérie des Gardiens Sylvestres puissent renforcer certains de leurs liens. Mirtzar de la phalange du Molosse et Narvarth de la phalange du Cerf avaient officiellement approchés la confrérie lors d'une périlleuse mission qu'ils avaient menés de concert en Cormanthor l'été dernier. Depuis la Compagnie et la Confrérie des Gardiens Sylvestres s'étaient accordés pour développer quelques liens. Une aubaine pour les deux structures. Toutefois, les Gardiens Sylvestres cultivaient l'art du secret et si le Bastion était connu d'eux, aucun membre de la Compagnie des Marches n'avait foulé à sa connaissance Thüldae, le havre sylvestre de cette guilde.
Pour le moment, il s'agissait d'établir des relations de confiance. Feanor allait s'y employer.
Il avait retrouvé Linwëline Aranìr, une elfe de la lune à Eauforte, en bordure de la Haute-Forêt et ils avaient fait le voyage ensemble. Le premier contact s'était bien passé et il entretennait de bonnes relations. Linwëline avait donné en quelque sorte quartier libre à Feanor tandis qu'elle s'occupait de réserver une chambre pour la nuit et trouver une place sur un navire en partance pour l'Aglarond.
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Frère-Cerf
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Le voyage avait été long mais sans encombre depuis Eauforte et Feanor avait pu admirer à loisir les splendides panoramas offerts par l'hiver de Suzail, régalant sa passion pour la beauté de na nature dans toute sa simplicité. Son travail de garde du corps était pour l'instant de tout repos et il n'avait donc eu que peu de scrupules à refuser la permission de Linwëline d'aller retrouver ses compagnons de guilde dont il avait eu vent au cours de leur traversée des rues de la ville. La description de l'un des étrangers foulant le sol de la cité avait convaincu le rôdeur qu'il ne pouvait s'agir que d'Haimric, les guerriers barbus et chauves de la Compagnie des Marches n'abondant pas particulièrement dans la région...
Après avoir abaissé sa main porteuse de la chevalière de la Compagnie pour se faire reconnaître de ses homologues, il fit suivre le mouvement par son buste pour s'incliner devant ses compagnons, sa main gauche décrivant un arc pour venir se placer élégamment à sa droite.
-Oui, la bonne rencontre mes amis. Reprit il en se redressant avec un sourire chaleureux. "Et bien le bonjour à vous maître Haimric si je me souviens bien, nous ne nous étions plus revus depuis les derniers grands combats d'il y a quelques semaines... ou mois, je ne sais plus, le temps passe trop vite... Bref, c'est un plaisir de vous voir ici et j'espère que votre aptitude au combat vaut toujours autant le coup d'œil !"
Il se tourna alors vers Célestia qu'il ne connaissait pas encore et ne put que remarquer l'apparent mélange de dignité et de puissance se dégageant de la moniale.
¤Je ne pense pas que l'abreuver de discours trop courtois lui donne une bonne première impression. Tâchons de faire simple...¤
-Veuillez me pardonner, mon nom est Feanor Elensar de la phalange du Cerf et je partage la voie des protecteurs des bois. Vous me voyez enchanté et votre dévoué serviteur tout à la fois.
Comme si ces paroles lui avaient rappelées une urgence, il retourna vers le voleur attablé et nauséeux pour le fixer durement. Il s'accroupit à ses côté et lui logea de force le bol dans ses mains.
-Je ne connais peut être pas beaucoup de choses à la voie de la guérison mais je connais les herbes qui soignent les nausées et la cuisinière sait manifestement préparer les bouillons qui redonnent les vitamines qui vous donneront assez d'énergie pour guérir plus vite alors buvez maintenant !
Il se releva et revint vers ses camarades.
-Excusez moi, je me bats avec votre compagnon depuis quelques temps déjà pour qu'il avale ce potage mais il me semble assez têtu... Bref, je suis passé vous saluer car ma mission actuelle me porte jusqu'en Aglarond et lorsque j'ai entendu dire que vous logiez ici temporairement, ma compagne de route m'a donné quartier libre pendant qu'elle réservait des places sur un navire pour arriver plus vite à destination. En attendant donc, puis-je vous être utile de quelque façon que ce soit ?
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Frère des Marches
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"La bonne rencontre", cette expression prenait tout son sens dans une situation comme celle-ci. En effet Le hasard pour certains, le destin pour d'autres, avait réunis ces frères des marches à des lieues de leur bastion de Sundabar. La vue du sang mêlé apporta un sourire sur le visage du guerrier, lequel s'étira encore en entendant Feanor l'appeler maître. Haimric repensa à sa discussion précédente avec Célestia, il comprit soudain pourquoi la moniale n'aimait pas se faire appeler Dame. S'il se souvenait bien l'Illuskien avait sensiblement le même âge que son frère d'arme fraîchement débarqué, cela lui rappela une fois encore feu son cousin Elicas. La nostalgie chassée, il accueillit le compliment sur son talent martial modestement, il laissa cependant la parole à l'A'tel'quess le laissant finir sa présentation.
*Hé bien au moins il en fait pas trop avec elle, il est perspicace le rodeur !* S'amusa intérieurement le barbu en écoutant le discours. Nesreco semblait toujours avoir quelques réticences quand à l'absorption du breuvage fortifiant, sentant l'odeur qui parfumait la pièce le natif de Yartar éprouva une certaine compassion pour son camarade aux habits sombres. Toujours éloquent, le demi-elfe se retourna vers eux pour continuer son explication. Haimric nota avec professionnalisme les points importants qui pouvaient mener à une collaboration certaine. Le guerrier se permit donc de prendre la parole à son tour sachant qu'il ne vexerait pas son chef de mission plutôt encline au réponses brèves et aux explications courtes mais précises et explicites.
- Ah mon ami ! Il me semble que nos devoirs puissent nous permettre de nous entraider une fois encore. Nous sommes également assignés à une mission dont le déroulement se passera en Aglarond et avec l'accord d'une certaine personne, à qui je pourrais placer quelques mots d'ici peu, nous pourrions résoudre votre problème de réservation de places. Comme ça on pourra naviguer ensemble et quand à nous être utile... cela pourrait se faire car je connais également votre valeur. Mais nous en reparlerons si bien sûr nous avons votre accord ? Conclu le guerrier en se tournant vers la Téthyrienne d'un air interrogatif.
Haimric se soucia quelques instants de la capacité de leur camarade malade à les suivre dans leur mission, à se rendre utile dans l'accomplissement et finalement à y survivre. Il pensa que Célestia refuserait peut être même purement et simplement la compagnie de Nesreco, et peut être n'aurait elle pas tort.
* Dans ce cas on pourrait lui demander... Enfin s'il en à fini avec sa mission avant... Rah faut pas que je réfléchisse trop sinon je vais devoir boire ce bouillon infect pour contrer un mal de crâne ! Laissons le temps décider. *
Le guerrier chauve, passa une main sur sa tête et se prépara mentalement, ne sachant pas vraiment comment présenter la chose à Sire Eparpivier. Mais il fallait qu'il le persuade de faire monter Feanor et sa compagne de route sur l'Asturias en partance pour Velprintalar.
Feuille de HaimricSois le gardien de ton honneur, le protecteur des faibles. Sois le bouclier de tes amis, le rempart de ton foyer. Que la parole donnée sois tenue et ta loyauté sans failles. Que tes actes sois réfléchis et les conséquences assumées. Tel est mon code, mon devoir, que je défendrais au péril de ma vie.
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