Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

Pages : (5) « Première ... 2 3 [4] 5  Closed TopicStart new topicStart Poll

> Prologue, Brumeux était le Pont de la Lune
écrit le : Dimanche 08 Janvier 2017 à 17h32 par Darith Delane
Quote Post
 
 

Darith se montra amicale devant la question de la jeune femme, et répondit plus doucement.
- Et bien l'affaire ici présente. Mais je crois avoir oublié de me presenter, pardonnez moi. Je me nomme Darith Delane, Magicienne et Alchimiste itinérante. Mon art n'en est qu'a ses balbutiements, mais c'est pour cela que j'ai pris la route.

La magicienne fit fondre son sourire pour un visage plus amical et réel de ce qu'elle etait. Ses traits durs s'adoucissant quelques peu, tout comme son regard. La jeune femme devant elle semblait timide, de fait elle s'accorda de ne pas la brusquer.



Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
Quand tu es poursuivi, l'important n'est pas de courir plus vite que tes poursuivants, mais plus vite que tes potes. (proverbe gob)
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Dimanche 08 Janvier 2017 à 20h57 par Phineas
Quote Post
 
Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Le soleil se levait, et Lunargent commençait à s'agiter. Alors que le groupe hétéroclite surgissait dans la rue adjacente les portes commençaient à s'ouvrir et les citadins allaient pour vaquer à leurs occupations. La cité retrouvait son bruit habituel paisiblement, des gardes effectuaient leurs rotations, des acrobates commençaient à sauter ci et là, des mères accompagnaient leurs enfants, des étudiants en retard couraient. Pourtant, malgré l'agitation naissante, tous s'arrêtaient plus ou moins longtemps pour observer le cortège. Certains regardaient l'orque, d'autres le drow. Mais il n'était pas nécessaire de posséder des oreilles particulièrement entrainées pour entendre les murmures médisants. Pour l'instant sans conséquences.

La brume disparaissait, découvrant la ville. Maintenant sur une large rue, les bâtiments étaient plus impressionnants encore. Pur produit hybride de trois races presque aux antipodes, l'architecture donnait à la ville un air à la fois chaotique et harmonieux. Il y avait fort à parier que du regard d'un oiseau, elle ressemblait plus à un îlot forestier qu'à une ville minérale comme on en connaissait dans l'ouest.

Le cortège se dirigeait rapidement vers sa destination, de toute évidence, l'officier en charge voulait éviter de rester trop longtemps sur les grands axes. A peine eurent ils le temps de terminer leur conversation qu'ils étaient rendus devant un grand bâtiment, différent des autres. Celui ci était plus humain, et plus nain plus... pierreux. Le problème des arbres, du bois, même les elfes l'admettait, c'était que ça brûlait et se fracassait facilement. Frontalement, les forteresses naines et les citadelles humaines pouvaient tenir plus de sièges que les cités sylvestres. Alors, même à Lunargent, les casernes et postes de gardes étaient des bâtiments de granit. Elle faisait une dizaine de mètres de large et, aux bruits que l'on entendait de la rue, il devait y avoir une cours à l'arrière où s'entrainaient déjà des soldats. La façade était dénuée de fenêtre au rez de chaussée, mais à l'étage, une grande fenêtre dotée d'épais barreaux laissait passer la lumière et la fraicheur matinale. Sur les murs le symbole de la ville était peint en blanc, d'une teinte relativement défraichie.

Tous entrèrent et pendant que l'orque était accompagné - toujours aussi silencieux - dans les cachots on leur demanda d'attendre dans ce hall d'entrée. Même pour Ashura, qui connaissait les bâtiments militaires, l'environnement était quelque peu inhabituel. Le bâtiment était construit pour accueillir des gardes dont la taille variait généralement entre un mètre vingt et deux mètres, si bien que le mobilier était adapté. Les présentoirs des armes d'urgences avaient deux paliers de hauteur et contenaient des armes allant de la morgenstern à l'arc long. Les représentations des dieux guerriers des trois panthéons étaient réduits au minimum pour éviter tout problèmes de prosélytisme et les officiers semblaient issus des trois races dominantes de la ville.

La caserne était agitée les allées et venues allait bon train, trop même. Ils saisirent vite que la raison en était l'arrivée de l'orque et de la fillette, la situation semblait plus problématique que ce qu'ils auraient pu le croire, comme l'avait sous-entendu Xarss.

Et puis, un nain en armure lourde dévala l'escalier comme si il était encore un jeune fils de la pierre des plus fringants et vint vers eux. Il haussa un sourcil en voyant la Goualeuse, puis sourit et pris la parole.


Capitaine Lorik
Et bien Sirine, la caserne te manquait ma petite ?, commença le nain avec un ton quelque peu paternel avant d'en revenir aux autres. Il les regarda, restant un peu plus longtemps sur le drow.

Vous êtes Kryssyyor j'imagine ? Ne soyez pas étonné, vous êtes le seul elfe noir admis entre les murs en ce moment, Zeoman nous a prévenu que vous ne posiez pas de problèmes, mais j'aime autant vous prévenir que personne ici n'accorde facilement sa confiance aux vôtres. Mais tant que vous ne faites rien d'illégal, plus encore si vous nous aidez, ma garde ne tiendra pas rigueur de votre... ascendance. Pour ce qui me concerne, peu m'importe votre passé, mais je sais pertinemment que les vôtres n'ont que deux raisons de sortir seuls de l'Outreterre : en éclaireur ou pour quitter leur ancienne vie. Si c'est la première raison qui vous conduit ici, soyez conscient que vous ne serez pas le premier à finir au bout de ma masse, Tel'Quessir.

--------------------
Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


Il adressa un regard appuyé au drow. Pour ce dernier, traiter avec les nains était éminemment différents que de traiter avec les humains. Les fils et filles de la pierre pouvait avoir vécu tout aussi longtemps que lui, et ce dernier était probablement né bien avant que le Ssri'Tel'Quessir n'ai vu le jour. Il avait devant lui un ainé, et certainement pas un être d'une ou deux décennies. Un nain qui avait peut-être participé à la libération du Hall de Mithral, ou effectué des descentes dans l'Outreterre pour purger les galeries des attaques de Menzoberranzan. Pour chaque esclave que sa sœur avait fouetté, ce soldat et ses camarades avait sans doute fait payer les bannis de Corellon au décuple. La menace n'était pas vaine, mais le ton était éminemment rationnel et le nain semblait fondamentalement honnête. Il était probablement le premier surfacien à l’appeler simplement Tel'Quessir. La menace en était peut-être encore plus grande.

Capitaine Lorik
Bien, je suis le Capitaine Lorik, en charge de la troisième patrouille et commandant en second de la garde ouest. Ce que vous avez vu risque d'être utile dans une affaire plus grave que ce que vous pourriez penser. Si vous voulez bien me suivre, nous avons des questions et une proposition à vous faire.

--------------------
Ce guerrier nain porte sa vieillesse autant dans la couleur de sa barbe que dans le nombres de cicatrices sur son visage.


Le nain les guida à l'étage, et ils débarquèrent dans un grand bureau au milieu duquel trônait une longue table de réunion noyée sous la paperasse. Un elfe dont la tenue le qualifiait comme un haut gradé et une humaine portant les même insignes que Lorik étaient déjà installés sur deux des chaises et discutaient rapidement. Un lynx au pelage doré dormait paisiblement sur le rebord épais de la fenêtre que sécurisait les barreaux d'aciers. Lorsqu'ils entrèrent, leur discussion s'arrêta, l'elfe leva les sourcils et adressa un regard assez plein de dégoût et de haine à Xarss, sans pour autant commenter son entrée. Il fit un sourire au trois autres et de la main, les pria tous de s'asseoir. Lorik alla se poster devant la fenêtre, jetant un œil distrait à ce qui se passait à l'extérieur, tout en grattant la tête du lynx qui répondit en grondait de contentement. L'elfe ne semblait pas dater d'hier non plus, en témoignait ses rides rares pour ceux de sa race. Mais la guerre vieillissait tout le monde. La femme humaine elle n’excédait sans doute pas les trente ans, mais son regard dur comme l'adamantine ainsi que les cicatrices sur ses mains et son visage disaient qu'elle avait fait ses preuves.

Commandant Beiran
Alae, Mesdames et... vous.
Je suis le Commandant Beiran Landruel, voici la capitaine Ellanna du Val et vous connaissez déjà le Capitaine Lorik. Je vous ai fait venir pour vous parler de ce que vous avez vu. Cela pourrait être un fait divers macabre, mais ça ne l'est pas. Le meurtre d'un enfant est déjà une horrible chose, mais la disparition d'une jeune elfe l'est plus encore.
L'humaine confirma du chef, malgré la distinction raciale qu'il venait de faire.
Mon peuple met malheureusement trop de temps pour procréer. Heureusement, la jeune fille semble encore avoir une chance.

Mais le vrai problème n'est pas là. Si ce que vous avez dit est vrai, et que l'orque n'est pas en cause, nous nous devons de rétablir la vérité, et vite. Comprenez que cela pose un problème politique et éthique : Lunargent doit être capable de différencier le bien du mal, la culpabilité de l'innocence, et peu importe si un orque fait le meurtrier parfait. Or, la nouvelle va vite se répandre que la garde a trouvé un orque penché sur le corps d'une jeune tel'quessir. Et la cité demandera sa peau, sans chercher à savoir le fin mot de l'histoire. Parce que le peuple aura besoin d'un bouc émissaire, et que dans les Marches, celui ci a souvent une tête d'orque.

La garde ne peut pas enquêter directement, on nous accusera de défendre l'indéfendable. Mais vous, vous pourriez. Vous devez être les quatre seules personnes ce matin à croire en son innocence, accepteriez vous de rendre ce service à Lunargent ?

--------------------
Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Dimanche 08 Janvier 2017 à 21h31 par Yvhann
Quote Post
 
 

L’ardillon de ses propos avait fait son office d’accrocher et les réactions fusèrent. Un sourire apparut sur ses lèvre mince lui donnant un air complaisant. Quelque chose se tramait et il sentait qu’il pouvait que trop facilement passer dans la moulinette. Il écoutait avec une attention particulière les propos de la bretteuse puis quand elle eut terminé d’un geste lent et calculé il vint enlever la feuille qui s’était prit dans les mèches entremêlé de ses long cheveux blond, feuille qu’il gardait entre son index et le majeur de sa main gauche pour ensuite disparaitre sous son pifwafwi et répondit amicalement sur une teinte toute aussi douce…

- Heureuse rencontre Ashura, Kryssyyor Daurgothoth se tient devant vous.-

De suite il savait qu’il venait de trahir sa situation, une autre bourde à son actif en si peu de temps; il espérait juste que personne en présence s’en apercevraient. Pour remédier à sa situation dernière il ajoutait rapidement …

-Tout comme vous j’y suis à ma première venu en cette ville que l’on m’avait dit plus tolérante que les autres de la surface et j’en suis très heureux. Malheureusement, ma race me fait pas honneur partout et je remercie Lunargent de m’avoir accueillit, pour cela je me doit d’aider du mieux de mes connaissance.-

Il ajoutait un léger sourire en poursuivant…


- Vous me voyez ravit de votre gratitude et peut comprendre votre dégoût pour ce que je représente. Je serai aise de vous confirmer que mon implication dans cette cause est purement dû à la curiosité et aussi que les mystères me sont un délectable passe temps.-

Une légère pause s’obligeait puis il continuait tout aussi doucement que poliment…

- Sans le savoir, vous êtes déjà impliqué dans cette histoire, sinon pourquoi avoir donné votre témoignage?-

Il dit cela beaucoup plus pour lui qu’une question qu’il posait tout en se signant d’une courbure légère.

L’approche risqué de la matronne rivvil vers lui n’augurait rien de bon pour la suite, sa main droite vint faire craquer le cuir du pommeau de l’un de ses poignard de maître et d’un pas méticuleusement bien placé vint se positionné pour un avantage futur. Ses yeux se plissèrent sauvagement en écoutant soigneusement les propos de la furie devant lui qu’il regardait droit dans les yeux et ce, vers le haut.

Il fallait qu’il s’avoue que l’audace qu’elle démontrait avait du panache. * Soit elle est stupide et non connaissante des drow ou bien la peur l’a quitté.* Gloussait-il intérieurement. La tension sur le pommeau se fit moindre ainsi que ses yeux reprirent un regard moins violent au fur et à mesure qu’elle s’exprimait. Décidément cette femme avait de la répartie et une logique qu’il appréciait.

Il allait lui répondre qu’elle coupait sec son monologue pour sortir une abomination auditif. Il eut presqu’un sursaut de cette détestable manière d’appeler il ne savait quoi. Appelait-elle à l’aide, les gardes il ne savait quoi penser sur l’instant et resta stoïque sur le coup épiant plus attentivement les alentours.

Son regard se posait ensuite sur celle que la furie interpellait attendant le dénouement qui ne vint pas, par contre il venait de connaitre le nom de la furie. * Dame Darith Delane, une magicienne alchimiste, voilà donc!* Se dit-il plus connaissant.

La route le fit réfléchir, il se devait de garder sa nouvelle voix au mieux de ses capacité, il avait choisi un sentier qui ne lui serrait vraiment pas le plus facile à tenir. Une fois arrivé à la caserne l’ensemble se déroulait très rapidement.

Pour sur que le renégat était drow mais encore très jeune et vert et n’avait pas du tout la trempe de ses détestable pair et les avertissement du capitaine Lorik était très clair comme une eau de roche. Raide et en position militaire Xarss ne répondit pas qu’un seul et infiniment petit signe de son arcade sourcilière gauche conclut l’acceptation des dires du capitaine. Une fois à l’étage il senti la corde se serrer autour de son cou. * Mais qu’est ce que je fais ici moi.* Par contre la situation changeas très rapidement et il en fut des premier surprit et c’est le pourquoi que prestement il répondit sur un ton militaire…

-Commandant Beiran, capitane Lorik, vous me voyez honoré à cette demande et c’est avec grand plaisir et désintéressement que j’accepte d’aider Lunargent dans cette enquête.-

Il se signait d’un subtil mouvement de son arcade sourcilière gauche et d’un imperceptible mouvement de sa tête vers la droite puis fit un pas arrière pour laisser place aux dames présente.
Il venait de faire mouche et fut fort heureux d'avoir réussi à s'intégrer au sein de Lunargent, resterait maintenant à y mettre tout les efforts que cela demanderait.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Lundi 09 Janvier 2017 à 02h31 par Ashura
Quote Post
 
 

Les bannières d’azures ornées d’un croissant de lune claquaient au vent. Les témoins continuaient à débattre tout en progressant dans la ville à l’architecture si hétéroclite. La brume matinale se dissipa enfin, laissant les rayons du soleil réchauffer l’épiderme de la guerrière. Répondant aux propos de la jeune épéiste, les paroles du Drow suggérèrent qu’il n’était qu’un expatrier nouvellement arrivé, décidé à rendre service à la cité qui avait bien voulue l’accepter malgré sa condition. Ashura lui laissa le bénéfice du doute sans chercher à approfondir ses propos. L’elfe se montrait courtois pour le moment, loin de toutes les idées que l’on pouvait se faire. Humblement, il clama pouvoir comprendre le dégout qu’il pouvait inspirer et que son implication n’était que le fruit de sa propre curiosité. Cette idée interloqua la guerrière, avec la magicienne Illuskienne, ils étaient donc trois à agir poussés par les circonstances mystérieuses qui se présentèrent à eux. Tous envoutés par le gout de l’intrigue. Ses yeux se fixèrent un court instant sur la dernière spectatrice, engoncée dans son épais manteau de fourrure, la délicate fleure poudrée s’entretenait timidement avec Darith Delane. La guerrière se demanda qu’elles pouvaient être ses motivations.

L’escorte s’arrêta face à un grand bâtiment. Il était constitué principalement de pierre, l’infrastructure paraissait semblable à celles bâties en Sundabar. Au-delà de celle-ci, l’on pouvait percevoir le bruit du fracas des armes s’entrechoquant, les soldats s’entrainaient non loin. La peinture écaillée des armoiries de la cité joyau était l’unique décoration de la caserne. Les patrouilleurs poussèrent l’orc plus loin encore tandis que les témoins furent invités à patienter dans le hall d’entrée. L’encadrement des hautes portes, les râteliers de tailles diverses ainsi que l’ameublement témoignaient de la pluralité raciale en ces lieux. Ces détails frappèrent Ashura qui avait l’habitude de fréquenter ce type d’édifice. C’est un vieil officier nain qui vint interrompre sa contemplation, les cliquetis de son armure préméditèrent son apparition. Le vétéran semblait déjà connaitre la goualeuse, révélant au passage son nom. Il rompit sa familiarité pour dévisager l’elfe noir, des menaces se firent entendre et ceci malgré la tolérance locale suggérée par le drow quelques minutes plus tôt. Le capitaine de la garde les invita à l’étage afin de faire leurs rapports.


C’est dans un bureau sobrement décoré, illuminé par une large fenêtre, que les témoins rencontrèrent la haute hiérarchie militaire de la cité. Assis à l’extrémité d’une grande table, un elfe vêtu d’un noble costume, le regard glacial et maussade, pria les invités de prendre place. À ses côtés, une jeune femme dont les empreintes d’anciennes blessures trahissaient sa nature martiale. Ashura écouta attentivement la requête du commandant Beiran, ce dernier voulait qu’ils enquêtent sur le crime dont ils avaient été témoins. Tout en profitant de leur neutralité providentielle pour n’éveiller aucun soupçon.

¤ Ce sont donc des critères raciaux et élitistes qui angoissent le responsable de la garde de Lunargent...La cité cosmopolite…¤

C’est le drow qui intervint le premier malgré l’hostile et méprisant regard que lui avait lancé l’officier elfe à son entrée. « Honoré », « Grand plaisir » et « Désintéressement », ces mots résonnèrent dans la conscience de la jeune épéiste. Sans un regard à ses camarades, elle se déclara intérieurement.

¤ Voici le pas de trop qui te fait sortir de l’ombre et révèle ta vraie nature petit elfe. La sournoiserie te colle à la peau ou es-tu réellement aussi pieu et charitable qu’un paladin ? Personne n’agit sans intérêt. ¤

Cette pensée lui fit se remémorer les avertissements de son père sur la nature des hommes de son village. C’est dans un silence complet, qu’Ashura décida d’attendre la réponse de ses comparses. Ses motivations premières divergeaient, outre son besoin viscéral de défendre la justice, elle eue un instant l’impression de s’écarter des motifs qui l’avaient poussés à rejoindre la capitale. Son intérêt à elle méritait d’être défendu, peut être que son mutisme éventuel lui permettrait d’en savoir plus sur les inquiétudes du commandant elfe.


 
 
   Top
PM
écrit le : Lundi 09 Janvier 2017 à 21h50 par Darith Delane
Quote Post
 
 

Marchand aux cotés des autres, Darith remarqua le batiment de pierre d'où provenait des bruits d'armes au loin. Elle suivi l'escorte jusqu'a l'intérieur où un nain, un certain Capitaine Lokir, s'adressa, non sans une certaine méfiance, selon son point de vue, envers le drow, puis il les escorta jusqu'a un bureau spartiate où deux autres gradés semblaient en discution tandis qu'un magnifique felin dormait près de la fenêtre illuminant les lieux.

L'un etait un elfe qui se présenta sous le nom du Commandant Beiran Landruel, l'autre une humaine dont les cicatrices montraient les batailles auquels elle avait du prendre son compte de part.

Quoi qu'il en soit, Darith ecouta attentivement l'elfe, et elle dû avouer que son discour lui plû d'une certaine manière.
Comme elle, l'homme pensait que l'orque n'etait possiblement pas coupable et comme elle, il en etait aussi venu a la conclusion que la population chercherait un coupable facile.
Et quand il demanda leurs services, elle ne pus s'empêcher de dire:


- J'accepterais volontier d'aider votre milice et la vérité a être rétablie, non pas seulement parce que je suis convaincue de l'innocence de l'Orque, mais également parce que je considère comme vous que cette vérité prime sur une justice expeditive.
Maintenant, je ne sais si mes comparses seront d'accord, notre venue etant une affaire de circonstance, je ne parlerais de fait, qu'en mon propre nom.

Elle comprenait en sous-main les peurs que pouvait avoir le Commandant, mais d'un autre cotés, voir un innocent accusé par une populace, qui n'iraient même pas chercher le vrai coupable. Cette pensée l'enervait, encore plus que le cotés très racial que semblait prendre en compte le Commandant et le Capitaine Lokir peut avant.



Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
Quand tu es poursuivi, l'important n'est pas de courir plus vite que tes poursuivants, mais plus vite que tes potes. (proverbe gob)
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Lundi 09 Janvier 2017 à 22h02 par La Goualeuse
Quote Post
 
 

*Darith Delane, magicienne et alchimiste* répéta-t-elle muettement, un respect tout superstitieux se reflétant dans ses grands yeux bleus.

- Je me... commença-t-elle pour aussitôt s’interrompre, sentant le regard du drow s’appesantir sur elle. Les traits de son visage se raidirent, ses lèvres se pincèrent brièvement ; elle était de toute évidence nerveuse. Certes, elle aurait pu donner le change – ne savait-elle pas feindre ? – mais comment leur signifier autrement que sa présence lui était désagréable, et même insupportable ? Je ne connais rien à ces choses, madame... et j’ai dit tout ce que je savais. La petite a de la chance d’être en vie, les Dieux doivent veiller sur elle. Quant à l’orque, poursuivit-elle avec froideur, qu’il soit ou non coupable, sa présence dans la cité représente un danger.

La Goualeuse doutait de la culpabilité du prisonnier, mais l’occasion était trop belle de rappeler ses consœurs à la plus élémentaire prudence. Avait-elle conscience du double sens de ses paroles ? Rien, dans l’expression de son visage, ou dans l’éclat de ses yeux, ne permettaient de le deviner... Elle reprit sa marche, déterminée à en finir au plus tôt. Malik et Mili s’inquiétaient sûrement de son absence ; le soleil était désormais levé depuis longtemps.

Lorsqu’elle arriva dans la caserne, l’orque et la fillette avaient déjà disparu. Se plaçant de façon à ne gêner personne, elle balaya la cour du regard, à la recherche d’un visage familier. Tom et Taëlyne servaient dans ce bâtiment, mais ce fut le sémillant capitaine Lorik qui se présenta le premier à sa vue. La courtisane répondit à sa boutade d’un sourire malicieux :


- La troisième patrouille seulement, capitaine.

La jeune fille affecta une mine grave en écoutant l’avertissement que le vénérable nain donna à l’elfe noir, mais se réjouissait intérieurement. Enfin quelqu’un semblait prendre toute la mesure de la menace ! Elle n’avait pas réussi à mémoriser son prénom, qui lui avait évoqué le sifflement d’un serpent.

*Pourvu que les autres en prennent de la graine !*

Arrivée dans le bureau, elle salua d’un signe de tête poli les dirigeants de la caserne, et prit place sur la chaise la plus éloignée du fauve. Les jambes élégamment croisées, elle goûtait un instant de repos bien mérité.

*C’est donc ça, la politique...* pensa-t-elle alors que l’elfe achevait son éloquent discours. *Comment peuvent-ils croire que je sois bonne à quelque chose dans cette affaire ? S'ils savaient...*

Elle adressa une moue dubitative au capitaine Lorik, avant de prendre conscience de combien elle lui était redevable. Lui et ses hommes l’avaient sauvée, puis soignée ; les citoyens de Lunargent l’avaient recueillie, lui avait offert un foyer. Peu s’étaient montrés aussi bienveillants envers elle, au cours de sa jeune vie... Ou pour mieux dire, personne. S’il n’y avait rien à gagner en apparence, il y avait cependant bien trop à perdre. Elle attendit que le drow à la voix si mielleuse en finît avec ses simagrées, puis prit la parole :

- Quant à moi, capitaines, je sens que vous rendre service à mon tour serait la moindre des choses... mais... Elle les regarda tour à tour, confuse, puis se leva tout à coup en ajoutant presque indignée. Enfin, vous m’avez bien regardée !?



Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
   Top
PM
écrit le : Mardi 10 Janvier 2017 à 09h14 par Phineas
Quote Post
 
Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Le commandant haussa un sourcil, plus regarda le nain, qui semblait passablement amusé. Mais ce fut l'humaine qui continua. Elle se leva et fit le tour de la table, s'arrêtant en face de la courtisane en posant ses deux mains sur la table.

Capitaine Ellanna
Oui, et justement. Vous avez tout sauf la tête d'un garde, et c'est excellent. Cette gamine n'était pas une fille d'aristocrate, ni de riche marchand... Si c'était le cas, l'enquête serait simple, la bonne solution étant généralement la plus évidente.
Nous ne comprenons pas pourquoi elle a été attaquée, ni pourquoi elle était là, de fait. Et avoir des tronches, ou des habitudes de gardes n'aidera pas pour dénouer ce mystère, j'en suis certaine.

Elle les regarda tous.

Je sais que vous n'avez pas forcément de raison de nous rendre ce service, bien que la majorité d'entre vous se soient spontanément proposés, mais vous vous doutez bien que nous ne vous demanderons pas de faire ça gracieusement. A service spécial, prime exceptionnelle.

--------------------
Cette soldate semble aussi robuste que le laisse présager son poste.


Alors qu'elle parlait, un corbeau se posa sur le rebord de la fenêtre, entre le lynx et le nain. La situation était assez comique : le nain le regarda en haussant un sourcil, et si le volatile avait eu un sourcil, celui ci aurait probablement eu le même geste en regardant le félin. Félin, qui, lui, se contenta de bailler avant de jeter un œil à l'elfe qui lui fit un signe de la main, et le lynx de se rendormir.

Le corbin sauta sur la table et avança d'une démarche amusante qui prouvait bien qu'il n'était pas fait pour la terre ferme. Il s'arrêta devant Darith et claqua du bec avant de sautiller, d'ouvrir ses ailes et d'aller se percher sur l'épaule de sa maîtresse.

Une esquisse de sourire illumina un court instant le visage de l'elfe, qui repris.


Commandant Beiran
La capitaine a raison, ce que vous prenez pour un défaut, un manquement, pourrait bien être votre plus grand atout.
Évidemment, nous pourrons vous donner quelque aide, mais autant que faire se peut, nous voudrions rester discrets, au moins au début. Une fois que vous aurez trouvés les coupables, nous pourrons intervenir plus frontalement si vous l'estimez nécessaire. Toute notre expertise sera également à votre disposition, et si jamais vous devez - j'insiste, si vous le DEVEZ - franchir des limites légales, nous serons en mesure de l'expliquer, à posteriori.

Mais avant même de commencer à parler détails, j'aimerais avoir plus d'informations sur vous.

Il se tourna vers Xarss.

Banni Kryssyyor, sachez qu'il me coûte, dit il avec une pointe de colère, de vous accorder une quelconque espèce de confiance, mais j'espère qu'elle sera récompensée. Et... et bien, peut-être avez vous quelque chose à dire sur vous.

Vous êtes, Sirine, je crois, Taëlyne m'a parlé de vous, peut-être voudriez vous vous présentez de vous même, continua il avec la Goualeuse.

Quant à vous, Mesdames, j'imagine sans mal avoir à faire à une arcaniste - il n'est pas difficile de reconnaître un familier d'un être sauvage -, et une guerrière sans aucun doute. Pourrions nous en savoir plus ?

--------------------
Cet officier elfe regarde le monde avec un regard mélangeant une volonté d'acier et une mélancolie discrète.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mardi 10 Janvier 2017 à 14h11 par Ashura
Quote Post
 
 

La magicienne et le Drow avaient aussitôt acceptés la requête des autorités locales. Seule la jolie Sirine semblait dubitative au sujet de son implication dans cette affaire. C’est la capitaine de la garde, qui sur un ton autocratique vint apaiser les inquiétudes de la jeune fille. Quand Raefan revint enfin rejoindre sa maitresse, Ashura le reconnu de suite. Son entrée brisa un instant l’atmosphère pontifiante qui régnait dans la salle, sa démarche distrayante y était pour beaucoup. Peu à peu, le corps de l’apprentie épéiste commençait enfin à se réchauffer dans l’enceinte de la caserne. Elle avait soigneusement posée sa rapière et son bagage près d’elle. Tout en écoutant son entourage, elle enleva ses épais gants de cuir qu’elle posa sur la table. Les mains jointes en signe de réflexion, quand le commandant en charge leur demanda de se présenter, la guerrière prit l’initiative de répondre. Elle se leva pour que sa voix soit audible de tous et déclara d’un ton paisible.

-Je suis honoré de la confiance que vous nous attribuez, je me nomme Ashura, citoyenne des marches d’argent.
Jadis au service de l’éminente famille Rabonar, je suis née dans la circonscription de Sundabar dans laquelle j’ai œuvré plusieurs années.

La guerrière prenait le temps de regarder chacun de ses interlocuteurs, elle émit une brève pause dans son discours. Il y avait peu de chance que les personnes présentes connaissent maitre Rabonar, sa qualité de notaire n’étant connue que des marchands et autres aristocrates du pays.

-Comme vous l’avez deviné, je suis épéiste. Je loue mon savoir-faire au service de protection rapprochée.
J’ai rejoint la capitale afin de m’entretenir avec l’agence de la compagnie des marches, dans l’objectif d’intégrer leurs rangs. Ces derniers m'ont envoyés vers la capitale, probablement en vu de m'éprouver.
Comme cela le suggère, il est déjà de mon devoir de dénoncer le vice et de le combattre.

Elle posa les yeux sur le commandant elfe, puis reprit d’une voix plus implacable.

-Vous comprendrez qu’afin que nos intérêts convergent, j’ose espérer votre recommandation afin d’appuyer ma candidature.

Elle attendit un instant un éventuel signe de réponse de la part de l’officier supérieur mais avant même d’avoir reçu en retour le moindre écho, un élément lui vint en tête. Elle enchaina alors sur un ton moins solennel.

-Ah ! Et évidemment, sans connaitre l’ensemble de vos structures, étant nouvelle arrivante en Lunargent, le gite et le couvert seraient le bienvenu. Sans vouloir abuser de la situation messire. Peut-être en dehors de la caserne pour éviter tous soupçons. Enfin ce n'est là qu'une suggestion.

Ashura reprit sa place délicatement, joignant à nouveau les mains sur la table.

-Je pense avoir terminé pour ce qui est de présenter ma personne. À moins que vous ayez d’autres questions, je suis prête à commencer l’investigation quand bon vous plaira.

La guerrière commençait à cogiter, son esprit tentant de répertorier soigneusement l’ensemble des interrogations qui fusaient déjà. Si ses plans avaient changés, elle s’adapterait et s’éverturait à remplir sa mission. La jeune épéiste ne regrettait pas d’avoir pris la route de la cité joyau.


 
 
   Top
PM
écrit le : Mardi 10 Janvier 2017 à 19h19 par Darith Delane
Quote Post
 
 

Pendant un instant, Darith eu peur que la Capitaine Ellanna prenne a partie Sinne, la jeune courtisane qui les accompagnait, de fait, elle se tendit quelque peu, son dos bien droit, et son air sévère s'accentuant quelque peu un instant.
Cependant, elle avait proposé comme elle même ses services, et quand la Capitaine parla d'argent, Darith eu envie de soupirer.

*Pourquoi donc l'or devait il récompenser spécifiquement ce qui devait aller de soi? Ah oui, c'est vrai, il faudra bien payer certains services si nous devons agir a la place de la milice dans cette enquête, mais ils se montrent bien généreux, je trouve, d'autres l'auraient possiblement moins été.*

Pensive et perdue un instant dans ses pensées, un bruissement d'ailes vint la sortir de ses idées. Reafan venait de revenir et visiblement, il se donnait encore en spectacle. A croire que si il n'avait été un oiseau, elle l'aurait bien vu dans un cirque a faire le pitre. Le plus drôle étant la réaction du félin mais plus encore du Nain.
Darith réprima un léger pouffement de rire, et laissa Reafan venir a elle.


- Bien, Reafan, j’espère que tout a été bien. Fit elle en lui donnant un morceau de pain qu'elle tira de sa sacoche.
Le Corbeau pris la becquée mais ne répondit tandis que sa maitresse écoutait le Commandant. Ce dernier sembla vouloir en savoir plus, voila ce qu'elle craignait: devoir expliquer sa présence en la cité. Si certes son objectif premier etait de trouver légendes et secrets, sa venue secondaire etait avant tout utilitaire: elle voulait mettre le plus de distance et de sécurité entre elle et son ancien Maitre: Jarlaxx Eram.
Elle ne savait ce qu'il etait advenu de lui en ces années sur les routes, mais elle pensait bien qu'il avait dû monter en grade dans la hierarchie de la Guilde des Mages de Luskan. Et sa désobeissance devait être pour lui, une echarde dans son flanc et sa fierté.


- Je me nomme Darith Delane, je suis originaire de Luskan où ma famille vit depuis des générations. Disons que ma situation est plus compliquée, elle marqua une pause et regarda Ashura, que ce que j'aurait pus expliquer a certains de mes comparses. Etant adepte de Shaundakul, je suis venue a LuneArgent pour rechercher récits, légendes et histoires, car je suis convaincue que toutes choses a un fond de vérité. Cependant, ce n'est point là, ma seule raison a ma présence en la cité.

Elle inspira et se tendit quelque peu avant de continuer.

- Comme vous avez deviné également, je suis en effet une arcaniste, et malheureusement, j'ai un leger problème avec mon ancien maitre qui n'as pas trop appréciés que je lui fasse défaut. De fait, il s'ingénie à vouloir me ramener a Luskan, chose que je refuse et une des raisons pour lesquelles, je vis une vie nomade depuis quelques ans.
Ma venue est en partie pour demander conseil auprès de la guilde des arcanistes de LuneArgent, afin de savoir comment me préparer et éviter un sort que je ne désire point.

Etant comme mes comparses, nouvelle en la cité, j'aurais besoin d'aides pour que l'on accède a ma demande, si ce n'est point trop demander. Pour le reste, j'ai tendance a me débrouiller seule, si besoin est.

Puis elle sourit, et tourna son regard vers son Famillier occupé a s'houspiller son plumage, en retirant quelques parasites.
- Quand a lui, en effet, il est bien un familier, son nom est Reafan, je l'avais envoyé pour suivre l'homme a la veste ecarlate, si il le pouvait, depuis le ciel. Malheureusement, il semble qu'il lui a échappé, il a suivi une masse d'eau se déplaçant, sans rien pour expliquer ce mouvement, puis plus rien.



Un donjon c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber.
Quand tu es poursuivi, l'important n'est pas de courir plus vite que tes poursuivants, mais plus vite que tes potes. (proverbe gob)
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mercredi 11 Janvier 2017 à 03h28 par Yvhann
Quote Post
 
 

Le jeune Symryvvin respirait mieux, il avait sentit l’étaux se resserrer et cru un instant qu’il reviendrait à la mains sans aucune réponse à leurs fournir, certes il ne fallait pas vendre la peaux de l’humain avant de l’avoir écorché, rien n’était encore gagné. La possibilité qui s’offrait le ravivait, l’avantage que lui offrait les autorités de Lunargent était pour le renégat une chance inouïs qu’il ne devait perdre. Les portes s’ouvraient grande avec une aide en plus. * Délectable se revirement. * Se réjouissait-il secrètement. Ses efforts ne seraient pas laissé sans récompenses puis un large sourire intérieur faisait l’image de sa complaisance.

Le faussement appelé Kryssyyor n’eut d’autre choix que d’avoir des pensés de son ancienne vie dans la citadelle du mur Ouest de la ville des profondeurs puis des dernière nouvelles qu’il avait eut cette dernière aurait sans nul doute des problèmes majeur dans un avenir proche. * Bien fait maudite ville puante que la lumière soit sur vous, Mère et soeur. * S’offrait-il en prenant une grande inspiration de bonheur puis à la fin de cette inspiration il eut un ressentiment; Narbondel lui manquait, ceci était la seul chose qu’il regrettait de ne plus voir de l’ombreterre, il y avait aussi la Bregan d’Aerthe. L’ensorceleur eut un soupire silencieux.

Dame Darith Delane le sorti subitement de sa rêverie présente, la façon qu’elle avait conclut ses dires ne le déconcertait en aucun points et de la décision de la dame, le souvenir de son monologue dans les rues avant d’arrivé, le mit de meilleur humeur. Les possibilités et les différente façon d’opérer fusaient déjà en lui.

C’est la frêle jeune fille Sirine qui retint son attention qu’il devait contenir car cette dernière semblait mal à l’aise en sa présence quoique le sombre ténébreux avait un doute à son propos, c’était la seul qui l’avait laissé perplexe à la première rencontre. L’ancien esclavagiste en lui n’aimait pas les doutes car de toute sa vie, ils apportaient le malheurs de la connaissance et non la sagesse du savoir. Ses manières avait une beauté simple mais travaillé, son regard était timide mais aussi travaillé et chose intrigante elle était redevable aux autorités local, le pourquoi restait une autre énigme. La mise en scène final le fit presque gloussé de plaisir. * Toute bonne chasse doit avoir un appats de choix.* Conclut-il en la regardant debout dans toute sa splendeur. Elle était parfaite pour la suite, pour le metteur en scène qu’il fut présentement, il était improbable qu’elle ne soit pas au courant de ses forces. C’était peut être le fait qu’il connaissait si bien le langage faciès des drow qu’il avait un doute sur elle, son visage pâle exprimait quelque chose et cachait une autre chose. Elle lui plaisait et ceci était dangereux. Sur l’instant il ne pouvait dire si c’était pour elle ou bien pour lui que ceci l’était.

Une ombre apparut subitement devant lui, un corbeau qui aisé vint se percher sur l’épaule de Dame Darith * Le sifflet! * S’exclamait-il puis une autre ombre vint au devant de lui, après avoir eut un topo qui laissait miroiter des avantages intéressant pour l’investigation, le plus intéressant était les limites légales qui donnèrent un frisson qui le réjouissait hautement. Ceci fut de courte duré, Beiran demandait plus de détail sur lui. Le drow dû réfléchir rapidement et laissait les autres répondre puis cherchait durant ce temps à comment dire la vérité tout en gardant l’essentiel muet.

Ashura était elle même, une bretteuse qui avait une tête sur les épaule, il était clair qu’elle irait loin. Les propos de Dame Darth lui plut car comme lui elle avait eut un certain compromis avec son ancien maitre et elle opérait dans l’Art.

Xarss décidait d’y aller sans ménagement, ils voulaient savoir, ils allaient savoir et pas question d'utiliser de la diplomatie.

-Pour commencer je reconnait que je doit vous horripilez et c’est tout à fait normal si l’on considère ce que ma race ont fait puis je vous remercie de votre complaisance en ma personne.-

Il prit un temps puis continuait…


-Je doit dire au capitaine qu’anciennement j’était de sa première raison de sortir de l’ombreterre, j’était éclaireur pour trouver des esclaves de tout acabits en surface, nous chassions les orque, troll, au début puis rapidement nous en sommes venu au enfants humain, nains et elfes qui était la demande de certaines matronnes qui les voulaient pour leurs horrible, sordide et dénaturé déviance… de toute sorte. Les humains étaient pour l’esclavage sexuel, les nains pour des expérience des prêtresses et les elfes … C’est … Je passerai les horreurs que j’ai vu devant ses dames. Bref la seconde raison vint ou il me fallait sortir de ce monde dense, grâce à la Bregan d’Aerthe j’ai put retourner en surface et diversifier mes prises et me faire des contact puis rapidement après avoir goûté à la séluné mon désir était clair, rester en surface. Les troubles d’ombreterre commençaient déjà que l’on m’a offert de rapporter d’autre esclaves de qualité, ce que j’ai accepté mais j’avais déjà rencontré un Tefffelin moine de l’Ordre du Corbeau auprès de l’antre du Glas rampant, d’ailleurs c’est de là que vient mon sang draconien, ce qu’il m’a enseigné fut des plus profitable pour le reste de ma vie, j’ai eut des renseignements pour rejoindre l’Ordre en surface puis suis parti en mission pour la chasse au esclaves. Une fois en surface mon contact de la Bregan d’Aerthe m’a aidé et j’ai disparut, durant plus d’un ans, errant ici et là à marcher le plus possible de nuit pour trouver l’Ordre du Corbeau qui a mon arrivé, avait disparut, en fait elle fut dispersé, j’arrivait trop tard. Mon errance et mes regards à Seluné m’on permis de trouvé ma voie et … Une famille, celle pour qui je dois taire le nom mais qui m’a permis d’entrer à Lunargent pour une mission.-

Il regardait le capitaine puis le commandant,


-Vous devez savoir de qui n’est-ce pas? Ma véritable raison d’être ici est de trouver la source des nouveaux trouble qui danse à Lunargent, n’avez vous pas essuyé quelques attaques sur des réserves d’artéfacts magique? N’y à t’il pas eut un marchant attaqué, sauvé de justesse par un serviteur de Heaum, marchant qui avait sur lui cent grammes d’Aurorum et quelques herbes artisanal? Cette Cabale oeuvre au noir et dans l’Art magique, surement pas pour le bien de tous, si bien que je n’ai pas trouvé aucune piste. Sauf ce matin, quand j’ai entendu ce cri puis les pas sans personne qui les produisait quelque chose me disait que je touchait au but. Ma… Vanité ma fait défaut, après avoir usé de mes lueurs féériques sur le marcheur invisible pour profiter de la situation ce dernier m’a aperçu et échappé en sautant en bas du pont de Lune pour suivre le courant et disparaître.-

Il prit un souffle et mit le temps nécessaire pour continuer.


-Mon égocentrisme voulait que je puisse réussir cette mission seul et secrète mais… Mais Séluné me met à l’épreuve, seul je ne suis … Rien et je ne connait pas assez la surface et les us et coutumes de ses habitants, encore moins celle des guildes de surfacins, il me faut de l’aide si je veut réussir à les infiltrer, du moins c’était ma pensé. Maintenant si les Dames veulent bien de moi et les autorités de la ville aussi je suis persuadé qu’en équipe, il y aurait plus de chance. Ma nouvelle famille vous en serait reconnaissant sans nul doute.-

Une autre pause puis terminait avec…


-Après qu’il est sauté dans La Rauvin froide que nul n’aimerait y plonger, je suis aller voir le lieux du crime, le temps d’une potion d’invisibilité à des limite et si je compte le temps que j’ai prit du pont au lieux puis sa plongé, il aurait dû réapparaître bien avant sa sorti de La Rauvin. Les nouveaux renseignements du corbeau de Dame Darith confirme qu’il ne semble pas avoir sorti des eaux froide, et si vos rôdeurs ne trouve pas de trace, je suis à pensé qu’il pourrait y avoir une grotte souterraine qui mènerait de La Rauvin à leurs repère, ce n’est que supposition bien entendu, il faudrait vérifier.-

De sa pause toute militaire, il se détendit, pensant avoir passé le test assez pour qu’ils accepte. Vorn, tout couché sur le dos de son havresac et au contraire du félin sauvage de l’elfe, avait de yeux et estomac que pour le nouveau volatile qui venait de se déposé sur l’épaule de sa voisine Delane, a son tour l’ensorceleur Ssri’Tel’Quessir intervint mentalement pour qu’il reste sur son appétit.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
   Top
PMEmail Poster

Topic Options Pages : (5) « Première ... 2 3 [4] 5  Closed TopicStart new topicStart Poll