L'appel des embruns : 2-Une erreur de parcours, Aël’Telàwërith, Aerys, Ylinya, Yvhann

'argent était encore le meilleur moyen de s'assurer de la loyauté des deux humains... Mais la "suggestion" de Tirius lui arracha un très discret rictus, elle se garda bien de la transmettre, à peu près certaine de l'accueil qui lui serait réservée. Elle hocha la tête en direction de ce dernier, lui signifiant qu'elle allait le suivre. La jeune femme essaya de rabattre au mieux la capuche de sa alassëa, espérant que le teint de sa peau était suffisamment atténué par leur passage dans les égouts.

En toute honnêteté, pendant les quelques instants que prirent l’ascension de l'escalier, la demi-elfe pensa vraiment qu'ils allaient enfin pouvoir rejoindre l'air libre. Et la mer surtout... Ses espoirs furent balayés par l'avertissement d'Ernst et la rencontre malheureuse qui s'en suivit. Il fallait vraiment qu'ils jouent de malchance pour qu'ils sortent pile sous le nez des personnes venues contrôler les comptes du frère de leur guide. Le seul point positif était qu'il ne semblait pas au courant de leur présence puisqu'il ne s'était pas jeté dans leurs bras en trahissant la présence des membres de la communauté elfique.

Ylinya sut instantanément qu'elle n'avait aucune chance à une contre trois, sans compter que ses compagnons étaient encore dans les égouts. C'était un avantage qu'elle ne voulait pas leur enlever. Il valait mieux jouer la carte de la discrétion, éviter que d'autres gardes n'arrivent ou que toute la compagnie ne se fasse prendre. Reculant d'un pas la jeune femme leva les mains en évidence en un signe pacifique, prête à entamer le dialogue, ne serait-ce que pour faire gagner du temps à ses comparses et leur fournir quelques informations supplémentaires.

Sauf qu'un cri, clairement en langue elfique, flotta jusqu'aux oreilles de la bleutée. Autant pour cacher la présence d'autres intrus aux gardes. Ainsi que leur potentielle origine non-humaine. Il n'était plus temps de réfléchir à quoi que ce soit d'autre et la fraction de seconde suivante la jeune femme faisait volte-face. Elle chercha à entraîner le malheureux Tirius avec elle, tirant juste temporairement sur son bras s'il était à portée, cherchant à fuir le plus rapidement possible par le chemin qu'ils venaient tout juste d'emprunter.

-Ernst !

Il fallait que son chien la suive... Elle ne voulait surtout pas qu'il charge à lui seul les trois plumets rouges. Dans sa fuite la druidesse essaya de réfléchir à un moyen de ralentir la catastrophe qui se dessinait à l'horizon. Elle espérait aussi qu'elle faisait une proie tentante et que tous les gardes suivraient et qu'aucun renfort ne serait cherché...

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
17 Nuiteuse 1372 (CV)

Lieu : a une sortie des égouts de Monteloy, au dessous du quartier des quais
Temps : /
Moment : /

MJ
Narration: Tous

es imprévus ont ceci d'agaçant qu'ils sont justement imprévisible ! Et pour les porteurs du Loup Argenté, cela devenait peut-être un peu plus qu’agaçant et le mot était faible. L’action de retraite engagée par Ylinya aurait pu porter ses fruits si un malheureux concours de circonstance voulait que ce cher Tirus, ce cher empoté de Tiriss’emmela les pinceaux ou plutôt les pattes, asse suffisamment longtmps pour qu’un garde se jette sur lui et lui agrippe une cheville. Résultat Tirius trébucha, tomba sur notre chère Gardiennes errante qui trébucha à son tour pour s’affaler dans les escaliers, plus de peur que de mal direz-vous ? En effet, mais là encore, tout ne se passa pas vraiment comme prévu car vala t’y pas qu’Ernst trouva amusant de se précipiter sur le méchant plumet rouge qui tenait la cheville de son nouveau copain qui sentait si bon (Faut-il rappeler à nos aimables lecteurs que Ernst est encore un jeune chien, très porté sur l’initiative !) et de lui mordre allégrement la main. Quand le second plumet rouge se montra à la porte de l’escalier, une morgenstern en main, il eu t la désagréable surprise de voir une flèche se planter dans sa cuisse, un tir de toute première qualité de la part d’Aerys qui criait à l’attention de ses compagnons.

-

et de renchérir pour lui même, à voix haute. tandis que sa main plongeait de nouveau dans son carquoi.

Initiatives pour tous les rounds
Adlareth-Ylinya-Yvhann-Plumet 1, 2 et 3, Tirius-Kerm- Ernst-Aerys

La situation dérapait, comme si cela ne pouvait pas être pire. Le Ar’Tel’Quess voulait éviter un bain de sang, il avait patienté jusqu’à la dernière extrémité pour épargner la vie de l’humain, mais la destinée de ce dernier semblait déjà être joué, tant les évènements étaient contre lui. Yvhann n’attendait qu’un geste de la part de l’Amathor et le sort en serait jeté.

Ylinya était tombée dans les escaliers, l’égoutier l’ayant entrainé dans son sillage. Pour couronner le tout, Ernst se lança à l’attaque. La situation était entrain d’échapper à tout contrôle et les options possibles se réduisaient à peau de chagrin.

¤ Corellon, guide-moi ! Que faire ? ¤

Car oui, une fois n’était pas coutume, le noble Evreskan ne savait plus par quel bout tirer la ficelle pour démêler se sac de nœuds qui semblait vouloir se resserrer encore d’avantage à chaque battement de cils.

La fuite organisée semblait maintenant fort compromise. Un plumet rouge mordu par le chien, un autre avec une flèche dans la cuisse. Non ces deux là ne se lanceraient plus aveuglément à la poursuite. Il devenait évident, qu’ils appelleraient du renfort. L’alerte lancée, il deviendrait impossible de pouvoir se mouvoir discrètement, même dans le port.

Epargner le plus de vie possible ? Tel que c’était parti, il serait déjà miraculeux de pouvoir sauver celle de tous les Gardiens Sylvestres. Alors au grand maux, les grands remèdes, le temps des pacifiques venait d’arriver à son terme. Celui des armes et de la magie était né en cette seconde.

Le signe tant attendu par Yvhann, fut émis d’un simple hochement de tête. Aël’Telàwërith dégaina sa Arkerym et s’élança dans les escaliers au secours de la demi-elfe. Sa cible venait d’être atteinte par la flèche d’Aerys. Ernst s’occupait déjà du premier Plumet Rouge et il fallait coute que coute entrer rapidement dans la pièce d’où sortait les N’Tel’Quess. A tout prix, le Mah’Faernsuoress voulait éviter la fuite d’un des gardes pour les préserver d’une alerte. Mais pour entrer, il fallait déjà éliminer celui qui bloquait le passage.

Il fallait agir vite et brutalement, cette fois, il n’y aurait aucun survivant. Nul ne pourrait raconter ce qu’il avait vu et les maigres indices que les elfes laisseraient derrière eux seraient lavés dans le feu.

Aël’Telàwërith court dans les escaliers en dégainant son épée longue
Aël’Telàwërith attaque plumet rouge avec épée longue tenue à deux mains.

Le calme froid du grugach lui donnait la sagesse d'attendre jusqu'à la dernière minute avant de terminer les pensées assassines qu'il avait eut plus tôt. Le rapide regard Aël’Telàwërith lui confirmait qu'il valait mieux d'en finir avec ce vendu d'humain qui les avaient amené directement dans la gueule du loup.

La lame bien affuté étant déjà appuyé sur la gorge, elle ne trouvait pas d'obstacle jusqu'au moment qu'elle touchait les cervicales, moment ou rapidement, Yvhann jetait le corps directement contre le mur pour ne pas éclabousser l'ensemble de ses confrères d'armes.

Prestement un siffle distinctif d'une attaque à outrance se fit entendre pour Floyr directement dans l'embouchure des escaliers. Pour le dirigeant des gardiens errants il était primordial que l'alerte ne soit pas donné. Si jamais celle-ci se donnait, les chance pour le groupe serait grandement amoindrit et il en était pas question. Un coup de vent passait et c'était le noble qui arme à la main s'engouffrait dans l'étroit passage pour passer à l'attaque. Un sourire apparût dans le visage de marbre du rustre: Il ne le dirait jamais mais il appréciait grandement Aël’Telàwërith, aussi vif d'esprit que de corps, une qualité non négligeable que le forestier appuyait.

Le Druide-Rôdeur dû penser très rapidement, à savoir, si il aiderait Aérys avec son arc ou bien aller au corps à corps. Sa décision ne se fit pas attendre, voyant l'étroitesse du passage il était clair qu'Aérys aurait de la difficulté à tirer une autre flèche, alors son bâton qui ne ferait pas tinter les lames entre elles se retrouvait dans ses mains pendant qu'il prenait la suite du nouvel Armathor de la confrérie. Dans la discrétion, le bruit était important et un combat entre lame peut s'avèrer très bruyant et ainsi donner l'alerte. La confiance aux combats qu'il portait envers le noble lui donnait l'assurance que celui-ci ne tenterait pas de dévier une lames adverse mais bien de pourfendre les agresseurs; un coup dans les chairs ne faisait aucun bruit.

Son regard tentait d'apercevoir si Ylinya était blessé ou en mauvaise posture, car le premier réflexe du sauvageons serait de lui porter secourt en premier lieux sinon il continuerait sa montée en course jusqu'au moment de tomber face a face avec les maudites plumes rouges.

Comme quoi la confiance envers les humains était difficille à avoir, les deux égoutiers les avaient tout bonnements conduits pour l'arène de combat et c'étaient eux qui allait en payer le prix de la morts.


Siffle d'attaque à outrance pour Floyr et attaque à deux mains sur plume rouge avec bâton.

isiblement sa malchance ne s'arrêtait pas seulement aux mauvaises rencontres en se retrouvant quasiment nez à nez avec la frange de la population locale qu'ils voulaient absolument éviter... Non, il fallait qu'en plus les évènements s'acharnent sur elle. La jeune femme ne sut jamais vraiment ce qu'il se passa alors... Mais au moment où elle cherchait à descendre pour rejoindre ses compagnons, le tout se fit un peu plus « précipitamment » que prévu. Un poids vint la percuter dans le dos, Tirus de ce qu'elle comprit bien plus tard, la projetant dans les escaliers. Ylinya eut juste la présence d'esprit de se faire plus souple et malléable, tout en faisant en sorte de protéger sa tête. Cela lui permit de tomber dans les escaliers sans pour autant se briser un os, ce qui aurait été plus que malvenu. Son corps protesta certes allégrement contre ce traitement et le teint bleuté de sa peau ne serait pas entièrement du à son père d'ici quelques heures, mais la jeune femme estima s'en tirer bien une fois que sol et plafond furent adéquatement positionnés.

Le bruit distinctif d'un chien attaquant, ainsi que tous les autres résultant du début des hostilités, lui rappelèrent qu'elle n'avait pas vraiment le temps de s'apitoyer sur son sort et la dangereuse association des marches et de la gravité... Tant bien que mal, la jeune femme essaya de bouger sans pour autant gêner ses camarades. Aerys était parvenu à utiliser son arc et elle ne doutait pas qu'il allait réitérer. Yvhann allait peut-être en faire de même... Quant à Ael, il semblait bien décider à prendre le problème à bras le corps. Pour l'instant, son objectif premier était de ne pas être un obstacle entre les siens et leurs cibles. Elle devait rejoindre ses compagnons pour pouvoir disposer d'un endroit un tout petit peu plus approprié si elle devait se défendre à l'aide de son arme qui n'était certes pas adaptée pour des escaliers bien qu'elle puisse aider à déséquilibrer si judicieusement positionnée dans les jambes des plumets...

Cela lui permettrait aussi de prendre un peu de recul pour voir comment exactement se présentaient les choses. Elle s'inquiétait aussi pour Ernst mais elle avait peur de le rendre vulnérable en lui donnant un ordre contradictoire... Pour l'instant il était bien trop proche du danger à son goût mais il était apte à se défendre... Normalement...



Comme j'ai un peu de mal à voir où je suis exactement dans les escaliers je reste vague. Mais en gros je cherche à finir ma « descente » pour que ceux qui peuvent tirer puissent le faire et que je puisse me relever et me mettre en position de défense sans gêner le mouvement des autres... Je sais pas si ça prend une action entière...

Dix-septième jour du mois du Crépuscule, Année de la magie sauvage
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vhann ne ressentit pas la moindre émotion quand il ôta la vie à l’égoutier, sans se préoccuper si celui-ci était vraiment coupable sur la succession des événements. Pendant ce temps, Aël’Telàwërith bondit en avant, sa contre attaque fut brutale, sans la moindre concession tandis que cette chère Ylinya parvenait à se remettre debout. La lame de l'Armathor transperça sans vraiment de résistance la panse du plumet rouge qui hoquetait sous l'impact, il tomba à genou dans l'escalier, un coup de botte termina de l'envoyer s'écraser contre le sol. Le second plumet, attaqué par le compagnon animal de Ylinya n'eut guère kle loisirs de s'épancher sur la mort de son compagnon. Le troisième plumet fit alors son apparition dans l'encadrement de la porte, une inspiration plus tard, une flèche transperçait l'oeil du pauvre humain qui tomba à la renverse. Vite fait, emballé c'était pesé grâce au tir sans faille d'Aerys. Déjà, Aël’Telàwërith, sa main enserrant fermement la garde de sa lame bénie par Corellon enjambait sa victime pour faire irruption dans la salle. Face à lui un autre humain était en train de garrotter un homme à demi chauve en trépignant presque. Il jeta un regard étonné au prélat de Corellon.

Yvhann était sur les traces de l'elfe solaire, bientôt suivit par Ylinya? et bientôt c'est un groupe de trois elfes, un faucon et un chien de selle qi prirent position dans la salle. Dans l'escalier, Aerys dégaina sa dague. alors que le pauvre Tirius tentait tant bien que mal de se relever. Le pauvre homme ne survécut pas au tranchant bien affûté de la lame du novice qui rejoignit so fourreau une fois son officie fait. Tirius s'étranglait déjà avec son sang quand Aerys pénétra dans la pièce. il suffit d'un regard d'Yvhann vers le rôdeur pour que le novice comprenne ce qu'il avait à faire. Il encocha une nouvelle flèche et celle-ci partit en direction du dénommé Laslan et lui traversa la gorge. Il prit la direction du royaume de Kelemvor dans les secondes qui suivirent.

Voilà comment un simple contrôle douanier de routine pouvait virer au cauchemars en quelques secondes face à des représentants du Beau Peuple pour le moins déterminés.

Cependant, Ernst, avec Floyr sur la tête, donnait quelques léchouilles à la main de sa maîtresse qui pouvait sentir les effluves marines lui chatouiller le nez.


Merci de votre patience, le boulot va se calmer un peu. On reprend le rythme. A vous de jouer. Vous vous retrouvez dans l'une des salle d'un entrepôt . J'ai accéléré le combat pour que nous puissions avancer. Pas déçu hein?

Rien à redire sur la qualité de l'opération qui venait de se produire; rapide, franchement et silencieusement. Un rarissime sourire apparaissait aux commissures du forestier plus qu'heureux de la tournure des évènements. Yvhann n'avait jamais fait dans la dentelle, encore moins dans la diplomatie, la dernière intervention était sa façon régulière d'opérer et c'était ce qui lui avait valut d'être encore en vie jusqu'à présent. Il était heureux que les novices puisse y participer et apprendre ainsi les bonnes manières d'un gardien errant. Aël’Telàwërith avait, dans toute sa splendeur, oeuvré mortellement et Aerys méritait une main sur l'épaule mais il en était pas pour l'instant, le moment.

Une fois son bâton rangé, le rustre elfe décidait de nettoyer l'endroit des corps morts présents avec l'aide demandé d'un regard, auprès d'Aerys. Un murmure à l'endroit du noble pour lui demander si il voulait que les corps soit fouillé ou détecté par la magie, au quel cas il attendrait avant de les jeter dans l'escalier et de fermer les portes.

Restait maintenant à sortir de cette ville qui puait déjà trop au goût du grugach. Il serait sans nul doute préférable de le faire rapidement car l'absence des plumes rouges attirerait surement l'attention auprès de leurs dirigeants.

Question furtivité, leurs capes a capuchons les aideraient grandement, restait maintenant à voir avec le noble la façon de sortir.

Une réussite sur toute la ligne, il était rare que les choses se passent aussi bien que prévues, mais c’était le cas présentement. La Fraternité Sylvestre avait œuvré de fort belle manière, chacun trouvant sa place dans une harmonie mortellement efficace. Pour autant, s’ils avaient su faire tourner la chance en leur faveur, alors que rien ne s’était passé comme il l’avait été prévu. Car en effet, les Gardiens Sylvestres étaient bien loin de leur lieu de destination d’origine : Mythdaë. Toutefois, cette erreur d’aiguillage, s’ils parvenaient à prendre la mer les avaient rapprochés d’Arbrelfique. En somme, c’était un mal pour un bien. Toutefois, la route semblait encore tellement longue avant d’arriver à leur but. Quoi qu’il en fut, il fallait rester sur le moment présent et continuer à profiter de cette chance bienvenue.

Lorsqu’Yvhann vint demander s’il fallait fouiller les corps, l’elfe doré répondit tout en rangeant sa Arkerym dans son fourreau.

- Oui, sait-on jamais, s’il y avait des choses intéressantes qui peuvent nous aider. Mais ne prenez rien de personnel qui pourrait nous relier à ça. Pour ce qui est de la magie, je m’en charge. Il faudrait disposer les corps dans cette pièce avec une légère mise scène. Faisons en sorte que l’on puisse croire que la transaction s’est mal passée, ils se sont battus et le feu s’est déclaré. Lorsque l’on sera prêt, je mets le feu à tout ça. J’espère que l’incendie occupera la garde et les habitants. Ca devrait nous aider à avoir les coudées franches pour rejoindre le port et trouver un navire pour quitter ce lieu de malheur au plus vite. Ça devrait en même temps effacer nos traces. A ce sujet, récupérez les flèches. Ylinya, si tu veux bien bloquer la porte d’entrée que l’on ne soit pas dérangé et t’occuper d’Ernst pour qu’il reste tranquille !

Joignant le geste à la parole, Aël’Telàwërith se déplaça vers la porte qui menait à l’escalier. Dans le même temps, il regarda si cette porte disposait d’une serrure et d’une clé. Fermée de l’intérieur, on serait moins enclin à penser que quelqu’un avait pu franchir cette porte fermée à clé.

Le Ar’Tel’Quess n’aimait pas vraiment jouer avec les cadavres, mais il s’agissait là de leur propre survie. Et pour ça, le Mah-Faersuoress était prêt à passer outre quelques désagréments. Il récupéra le corps de Tirius et le tira à l’intérieur du magasin de tissus. Il le plaça prêt d’un garde récupéra l’arme de ce dernier pour la planter dans le corps de l’égoutier. Avec Yvhann et Aerys les choses n’allaient pas tarder, aussi Aël’Telàwërith commença à incanter pour détecter la présence d’une éventuelle magie.

Aël’Telàwërith tire un corps dans la pièce et le place près de la table.
Aël’Telàwërith vérifie si la porte donnant accès aux égouts dispose d’une serrure et d’une clé.
Aël’Telàwërith lance détection de la magie et passe au crible les corps.

linya avait un goût de cendre en bouche... Certes ses compagnons n'avaient finalement pas eu à souffrir physiquement de ce manque de chance et elle même n'avait à compter que quelques bleus. Ce dont elle était gréée. Vraiment. Mais elle était profondément mal à l'aise à ce soudain excès de violence. Et elle se refusait à poser le regard vers le corps des égoutiers qui n'avaient eu le malheur que de les croiser. Et potentiellement les aider. Tout avait dégénéré bien trop vite... La jeune femme ne pouvait pas vraiment dire quoi que ce soit... Elle n'était rien par rapport aux autres et estimait elle-même avoir mal géré la situation. Peut-être la sensation aurait-elle été moins présente chez elle si elle avait laissé sa nature de coté et laissé les autres agir directement en menaçant les égoutiers. Elle aurait du se cantonner au rôle de traductrice. La druidesse regrettait que les évènements les aient forcé à renforcer une réputation néfaste pour les non-humains dans cette ville, mettant potentiellement de l'huile sur le feu...

La demi-elfe se contenta de répondre à Aël par un hochement de tête, évitant soigneusement de marcher dans de quelconques traces de sang et se focalisant sur la tâche qu'on venait de lui confier. Et sur l'odeur d'iode. Elle se permettrait de revenir sur ses échecs plus tard... La présence d'Ernst à ses cotés lui apporta un certain réconfort et l'ancra un peu plus dans le présent. Elle le caressa rapidement derrière les oreilles, le remerciant silencieusement de son aide.

-Viens Ernst...

Laissant ses compagnons à leur sinistre besogne, la jeune femme se dirigea donc vers la porte afin de s'assurer que personne ne viendrait les déranger. Et si l'occasion se présentait, elle essaierait aussi de voir un peu comment se présentait l'extérieur. A quelle distance étaient-ils du port? Toute une cargaison de plumets rouges attendait-elle le retour de ses hommes? Les rues étaient-elles animées? La taverne était-elle visible d'ici? Gardant une main sur l'encolure de son compagnon canin afin de le garder calme et silencieux, la demi-elfe se mit à la tâche...


Donc si y'a moyen d'avoir vu sur l'extérieur discrètement, je jette un oeil. Et par défaut, j'essaye d'entendre ce qui provient de la rue.
Et je cherche de quoi bloquer la porte d'entrée dans la mesure de mes capacités (si je ne trouve rien de manipulable pour moi, je ferai le guet par défaut)

Dans les pensées les plus secrètes du rustre forestier, n'avait jamais germé en lui qu'un jours il aurait fait la cabale avec un noble, encore moins un doré. Il avait connu bien avant Aël’Telàwërith, Isorion, un jeune prince en fugue, ensemble ils avaient nettoyé des ruines et aider à redonner les notes de noblesse au Saule, ensuite le grugach avait fait sa route en solitaire puis était parti en mission, se refermant toujours plus sur lui même. Jusqu'au jour ou la rencontre avec Aël’Telàwërith vint. Il fallut du temps au sauvageons avant de l'accepter auprès de lui; une aversion ancienne lui interdisait de l'apprécier, au mieux, fallait qu'il puisse l'haïr. La vie d'Yvhann faisait en sorte que sa sagesse et ses secrets lui avait ouvert une possibilité merveilleuse, celle d'avoir de la compassion; chose qui lui manquait dramatiquement depuis sa tendre enfance. Alors il était redevable à l'Ar’Tel’Quess de lui avoir donné la chance d'être moins condescendant qu'à ses début. Il y avait depuis leur premier jours de rencontre, eu une sorte de non dit entre les deux opposés. D'un coté le Ly'Aegisir avait toujours dirigé ses missions, il n'avait jamais été dirigé d'une façon ou d'une autre restant en tout temps le seul maître de ses actions et de l'autre coté il semblait que c'était la même chose. C'était ce qui avait le plus pesé sur le tempérament du Druide-Rôdeur du Saule mais dernièrement, juste avant qu'ils puissent quitté le havre de paix, le jeune sauvage avait apprit qu'il y avait un nouveau Amathor dans la confrérie, Aël’Telàwërith. Sans contredit, ce dernier avait sa place parmi l'élite des gardiens et aussi dans l'estime du gardien errant, surtout maintenant.

Yvhann resta un moment sans réagir suite aux dires du Mah’Faernsuoress, ce fut durant ce laps de temps que la lumière pointait dans les ombres tortueuses du rustre elfe; enfin il venait de comprendre que l'une des meilleurs chose qui pouvait arrivé dans sa vie, était la pire chose qu'il craignait. Les lèvres minces sourirent dans ce visage sévère. Un cratère cutané faillit apparaitre tellement que les muscles qui permettait le sourire n'avait jamais été sollicité. Tant de joie pour une aussi banale besogne. En fait ce n'était pas tant la besogne de disposé les corps qui lui offrait le bonheur présent mais le fait qu'il reconnaissait sur l'instant que Aël’Telawërith Eowëlathaèldir serviteur de la couronne d’Avandor, et descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr qu'il avait faillit transpercer d'une flèche au crépuscule du trentième jours du temps des fleurs, année de la magie sauvage en terre du Cormanthor, venait tout juste, à l'instant, de lui donner la confirmation qu'ils faisaient tout deux, un solide duo.

Compliqué l'amitié pour un grugach, et celle-ci venait à peine de poindre ses ténèbres intérieur. Le Sy’Tel’Quess c'était prit d'amitié avec un Ar’Tel’Quess, comme quoi la sagesse faisait des miracles.

L'idée était judicieusement apporté et raffiné. Yvhann aurait simplement enfermé les corps entre les deux portes et aurait quitté l'endroit simplement. Était là, la force d'un groupe. Encore une fois, l'apprentissage arrivait au bon moment et la leçon serait retenu.

S'activant à fouiller les corps pour y trouver les objets magique possible qu'il disposerait en face du noble, il continuait sa lancé et demandait l'aide d'Aérys par la suite pour la mise en scène tel que proposé auparavant par l'Amathor.

Ce nouveau groupe prenait rapidement la forme et opérait avec tact, rapidité, franchement et directement. Plein d'avenir pour eux et cette mission si la suite allait dans ce sens. Le Ly'Aegisir était contant du déroulement présent et avait pleinement confiance à la réussite de leurs mission, le sort de plusieurs en dépendait et ils ne pouvaient s'offrir une défaite aussi hâtivement.