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La Fraternité des Runes
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Maître des Exilés
Chambre 29
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RaffardCliquez ici pour dérouler le parchemin... Intimidation de Raffard : 4(dé)+4 = 8 : Echec Raffard avait compris que sa position prenait des allures de piège entre une bâtisse plus occupée qu’elle ne devrait et un pont gardé par quelqu’un qui ne lui voudrait peut-être pas que du bien. De l’autre côté de la porte les murmures augmentèrent et au milieu des borborygmes gobelinoïdes, il put entendre la voix d’un autre, s’exprimant dans un draconien suffisamment compréhensible pour ce qu’il avait à répondre aux menaces non voilées. - sud uat osc tiat sdeosrpoac sëp osJnhizamwuihosgiaR osoilP osd oseeartëp sëp osllos suëo ! tuirtéd tiat iosf ,osrèlac osooosF ? sud uat ’oseeartëP‘ .osrvia ,rurvia xiosv it ,sostrap sosl osdrëg sëp osJ ! uao rostliseu riap part sosip it suëo ,. Il avait de la chance dans le malheur de cet échec cuisant dans sa tentative d’intimider celui qui se trouvait derrière la porte. A défaut de lui ouvrir, il lui offrait sans lui vouloir quelques informations dont il pouvait tenir compte. « Plume Rouge » comme il s’était nommé lui-même, son interlocuteur, ne reconnaissait pas la « Patronne » comme une autorité quelconque. Le feu l’avait mise en colère, il n’était pas difficile de comprendre duquel il pouvait bien parler…
De l’autre côté du pont, l’homme en gris l’interpela d’une voix neutre, d’un ton si naturel que c’en était dérangeant dans la situation présente : - « Si c’est Monsieur Renaurdin que tu cherches l’ami, on raconte qu’il lui serait arrivé malheur, dans sa verrerie. Tu perds ton temps. » Il souriait mais dans un mouvement aussi naturel que le reste, se saisit de son arbalète dans son dos. Comme s’il souhaitait simplement en vérifier le fonctionnement. Il y encocha un carreau. Quoi qu’il choisisse de faire, Raffard devait le faire vite. Son familier lui envoyait par rafales des suppliques de quitter les lieux au plus vite.
" Par delà les brumes "
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Le Blanc
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affard se massa l’arête du nez. Ses yeux se fermèrent un instant mais la chaleur montait en lui comme une eau bouillonnante qui refait surface. Il avait au moins confirmation de ce qu’il soupçonnait : le manoir était bel et bien envahis de mochetés vertes difformes de la taille d’un enfant. Cependant l’intellect limité de la créature devait faire qu’il n’avait pas compris ce qu’il avait voulu passer comme message. Son draconien était quelque peu rouillé, et même qu’à un moment, il ne comprit rien du tout à ce qu’il se disait de l’autre côté de la porte. D’une impulsion mentale il intima à son familier de se reculer de plusieurs mètres afin de ne pas subir de dommage collatéral. En voyant l’individu gris approcher et prendre son arbalète, l’oiseau diurne plissa les yeux et observa attentivement le nouveau protagoniste. Il regarda notamment ses mains pour voir si une chevalière familière n’y figurait pas.- Ha ! moi qui espérait vendre quelque tapis de luxe à monsieur Renaudin, me voilà bien pantois ! L’ambiguïté de la gestuelle de l’homme prit un peu de cours Raffard. Peut-être se trompait-il mais ses tripes lui disaient que le Gris n’était pas là pour lui, mais bien pour donner un coup de pied dans la fourmilière du manoir. Son geste assuré avec cette arbalète voulait surement lui indiquer qu’il était temps de dégager. C’était à son tour de surprendre l’homme en face de lui. Du même geste assuré et adroit, Raffard saisit son arbalète, délia la sangle, cliqueta le cran de sûreté, ajusta la lunette de visée et déplia la crosse. En un bruit de ressort huilé, le carreau trouva naturellement sa place dans le lanceur de l’arme, prêt à transpercer les ennemis. Le geste était si adroit qu’en remontant les plis de sa tunique, son interlocuteur aurait pu voir le panel de bombes, grenades et carreau spéciaux dans des étuis près du corps. Un véritable attirail de guerre. Mais le geste le plus surprenant fut le changement de couleur intégral de sa tunique, passant des couleurs flamboyantes aux nuances nocturnes et mâtes d’un simple toucher. L’oiseau Princier faisait place à l’oiseau de Nuit. L’effet escompté était que son interlocuteur revoit sensiblement le niveau de menace de Raffard à la hausse.- Bon si on en est aux présentations, je serais Noir et toi Gris. Maintenant la question c’est : est-ce que tu as armé ton arme pour entrer avec moi dans le manoir et apprendre la politesse aux petits merdeux verdâtres, ou est-ce que tu as armé ton arme pour m’empêcher d’entrer dans le manoir et apprendre la politesse aux petits merdeux verdâtres ? Bien entendu il préférait la première option, un coup de main était toujours le bienvenu et il ne doutait nullement qu’une pléthore d’agents, de factions ou d’indépendants s’intéressaient de près ou de loin à Renaudin, Xanesha et le mage rouge. Pourtant il devait être fou ou sacrément bien couillu pour oser tout de même s’en prendre au mage malgré sa protection politique.
L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie, mais la luxure a le même effet que la tempête après le soleil. Le doux printemps de l’amour reste toujours frais ; l’hiver de la luxure arrive bien avant la fin de l’été. L’amour n’est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie. L’amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides. Luxure ou Amour ? Difficile de trancher.
Il n'est de plus belles flammes que celles qui sortent des ténèbres, envoûtant clair obscur aux courbes ondulantes et hypnotiques. Belles à en mourir, douloureuses à en vivre. De flammes à femmes il n'y a qu'une syllabe. Fiche
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La jeune gnome était en pleine discussion avec Christal. Quoi que, à y regarder de plus près, la scène ressemblait plutôt à un monologue. La magicienne gesticulait en tous sens, engouffrant tout de même au passage quelques tartines presque toutes entières dans sa bouche, ce qui l'obligeait parfois à interrompre son discours endiablé. Christal lui semblait finalement très sympathique, même si la gnome restait toujours quelque peu interloquée par la tenue un peu trop légère de la prêtresse. Blingabel était aussi assez dubitative envers la divinité que Christal servait, mais elle n'était toutefois pas du genre à s'arrêter à ce genre de détails.
- Et c'est ainsi que je décidais de prendre la route d'Eauprofonde ! C'est alors que...
Alors qu'elle s'apprêtait à narrer à la jeune femme les péripéties ayant précédés son arrivée dans la ville d'Eauprofonde, elle finit par apercevoir du coin de l’œil la porte de la taverne s'ouvrir, et le dénommé Raffard quitter l'établissement sur la pointe des pieds, visiblement avec l'intention de ne pas trop attirer l'attention. L'illusionniste faillit s'étouffer en avalant de travers son énième tartine, et mit un petit moment à réussir à cracher le morceau qui était coincé dans sa gorge. Il y a un instant, ce cher Raffard se tenait juste à côté d'elle, et voila qu'il lui faussait compagnie ! La gnome était outrée et ne fit pas mystère de son mécontentement.
- Le sacripant ! Il ose partir sans moi, et sans rien dire par dessus le marché ! Tu te rends compte ? Quel toupet !
Blingabel maugréa et pesta. Alors qu'elle venait tout juste de trouver un but pour animer sa journée, voila que celui qui lui promettait de l'aider à retrouver son mage rouge venait de filer comme le dernier des voleurs. Elle jeta un coup d’œil à Christal, guettant la réaction de la prêtresse au départ inattendu de leur compagnon. Celle-ci ne semblait pas réagir, ne s'étant visiblement pas aperçue du départ de Raffard. Quoi qu'il en soit, désormais, elle savait, puisque Blingabel venait de l'informer. Coquette, la magicienne essuya les quelques miettes qui se trouvaient sur sa tunique. Prenant un air digne, elle et se coiffa de son chapeau, avant de charger son sac sur ses épaules.
- Je ne sais pas ce que tu as l'intention de faire, mais moi je ne compte pas le laisser filer comme ça. J'ai un mage rouge à retrouver, et il m'a promit de m'aider.
Sur ces mots, elle quitta précipitamment la taverne, son familier juché sur ses épaules et sans un regard pour l'activité qui se développait à cette heure de la journée. Une fois dans la rue, elle se mit en quête de Raffard, avec la ferme intention de le suivre, si possible sans être repérée et aussi vite que ses petites jambes le lui permettraient.
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Maître des Exilés
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RaffardRien n’identifiait le Gris, les mains de l’homme étaient fines, élancées, mais dénuées de tout bijou visible. S’il ne réagit pas à la manœuvre pleine de maitrise pour se saisir à son tour de son arbalète, le changement de ramage de l’oiseau fit son petit effet.
Il se tendit, s’arrêta même dans son élan soumis à une tension nerveuse palpable.- Jusque–là, je t’aurais confirmé mon intention sans doute aucun, mais maintenant que tu es Noir comme l’assassin d’un et que tu pourrais être suspect dans un certain incendie … je ne vois que l’option d’entrer avec toi dans le manoir pour leur apprendre la politesse. Au milieu de sa tirade, il avait repris contenance et se permit même un sourire et une courbette. Gris semblait croire avoir un avantage sur Noir et ne s’empressait pas pour pousser la porte. Derrière lui, loin, à l’autre bout du pont, se tenait une petite silhouette qu’il n’eut aucune peine à reconnaitre…BlingabelLa gnome outrée ne parvenait pas à retrouver la trace du grand échalas aux couleurs criardes mais elle connaissait sa direction générale. A quelques pas derrière elle, certaines des drôles de dames l’avaient prises en chasse à leur tour, d’autres pas, et un certain tenancier commençait à se demander si quelqu’un participerait finalement aux fiançailles de sa fille. Toute petite transition pour permettre à Bling’ de poster
" Par delà les brumes "
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La filature s'annonçait facile, Raffard semblant avoir décidé qu'il ne serait pas suivi. Blingabel en était presque vexée. La prenait-il donc pour une imbécile, pour croire qu'il pourrait lui fausser compagnie aussi facilement et en toute impunité ? La jeune gnome ne décolérait pas. La plupart des passants devaient se demander ce qu'une membre du Peuple Oublié, pour ceux qui ne la prenaient pas pour une enfant, pouvait bien faire en avançant d'un pas aussi rapide et déterminé, les sourcils froncés, les lèvres pincées et les yeux semblant lancer des éclairs. Toutefois, malgré sa fureur, elle prenait garde de sauvegarder une certaine discrétion. Pour le moment, elle ne tenait pas à se faire remarquer par Raffard, prenant mille et une précautions afin de ne pas entrer dans son champ de vision lorsque celui-ci bifurquait dans une autre direction. Le pas de l'homme était rapide et il semblait clairement savoir où il se rendait. Cela rendait la filature plus aisée, même si les petites jambes de Blingabel avaient par moment du mal à suivre. Se faisant, elle prêta tout de même une oreille distraite aux ragots des passants qui semblaient obnubilés par un incendie ayant eu lieu la veille. La magicienne nota intérieurement cette information, même si pour le moment celle-ci ne lui semblait pas particulièrement utile. Cependant, Blingabel avait appris a prendre garde à toutes les rumeurs. Cela lui ferait un sujet de conversation si elle devait entreprendre un dialogue avec un autochtone. En tout cas, elle n'en savait pas plus, Raffard ne l'ayant guère mis au courant des derniers évènements de son groupe.
L'humain finit par arriver en face d'un pont de bois. Les badauds se faisaient de moins en moins nombreux, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus âme qui vive. Cela rendait la filature de la magicienne nettement plus difficile. Il lui fallait désormais faire preuve d'une réelle prudence, afin de ne pas éveiller les soupçons de l'étrange humain. Et si finalement, il s'agissait d'un séide de son magicien rouge ? Cela lui semblait peu probable, mais l'attitude pour le moins suspecte de Raffard avait introduit dans son esprit une dose de méfiance. Toutefois, l'humain ne semblait toujours faire preuve d'aucune hésitation et s'engagea sur le pont, jusqu'à gagner un manoir qui se trouvait derrière, sur lequel il donna du poing sur ce qui semblait être la porte d'entrée. Restant pour le moment à l'entrée du pont, Blingabel aperçut avec perplexité l'arrivée d'un homme en gris qui chargeait son arbalète, tandis que Raffard continuait de tambouriner à la porte de l'étrange et inquiétante bâtisse. Sur le moment, Blingabel était bien tentée de faire de même et de cribler le dos de Raffard de carreaux, tant elle était toujours aussi furieuse de l'attitude de l'humain.
Toutefois, celui-ci semblait dans une situation potentiellement dangereuse. Même si pour le moment l'homme en gris ne manifestait pas l'intention d'en découdre, il semblait que Raffard n'était pas particulièrement le bienvenu dans la bâtisse. Or, Blingabel ne voulait en aucun cas que qui que ce soit d'autre puisse lui faire la peau. C'était à elle qu'il avait faussé compagnie, ce droit lui revenait donc. C'était là la réflexion intérieure de l’illusionniste. Elle décida donc de faire un signe furtif à Raffard afin de lui signaler sa présence. Autant qu'il soit au courant, d'autant plus qu'il y avait de grandes chances qu'il s'en aperçoive de lui même s'il lui prenait l'idée de jeter un coup d’œil au niveau du pont. Ils régleraient leurs comptes ensuite. Elle espérait toutefois rester pour le moment inaperçue de l'individu en gris qui lui tournait le dos.
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Christal avait bu les paroles de la gnomette et heureusement, rien d'autre d'enivrant en cette heure matinale.
Elle n'était toutefois pas descendu pour jouer aux dés. Equipement à portée de main, elle avait sauté de sa chaise quand elle comprit que Raffard s'était fait la malle et que la petite damoiselle allait lui filer le train!
-"Quoi? Mais... Attend! On vient! On vient, attend! Bougez-vous les filles, bougez-vous, on y va! Allez!
Elle avait tout particulièrement traînée Doréah par le bras et s'était faufilé avant que la porte de l'auberge ne se referme.
La gnome semblait tout à fait déterminée à rejoindre l'humain, ses petites jambes faisant preuves d'une incroyable vélocité, sa petite tête regardant partout!
La prêtresse de Sharess savait bien où ils se rendaient mais ne savait pas comment s'y rendre. Elle tirait les filles derrière elle et ne lâchait pas des yeux Blinga qui disparaissait parfois entre les longues jambes des humains avant de réapparaître soudainement.
De loin elle aperçu la demeure et sur le pont, deux hommes, armés, se faisant face. Son coeur bondit à l'idée que Raffard puisse être en danger. Le bougre de saltimbanque s'était changé sur la route mais elle le reconnu prêt de la porte. Elle dégaina son arbalète l'arma et la pointa en direction de l'homme en gris en trottinant dans sa direction pour parvenir à portée. Tandis que la gnomette se faufilait discrètement comme pour embusquer, la prêtresse avança bien droit en direction du pont et fît en sorte que sa voix douce mais ferme porte assez loin. De là où elle était, son amant paraissait en mauvaise posture, dos au mur face à cet inconnu.
-"La bonne rencontre mon cher monsieur! Veuillez être indulgent avec mon ami ici présent et cesser de pointer votre arme dans sa direction, au quel cas je cesserai peut-être de pointer la mienne dans la votre."
« Le plaisir est un don de Sharess, gratuit pour tous, afin d'apporter le bonheur à tous ceux qui le cherchent, et la joie à tous ceux qui souffrent.»Présentations
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e Calishite sourit franchement à Gris avant de plisser les yeux vers l’entrée du pont. Il lui semblait avoir aperçu quelque chose de petit s’agiter. Puis quelque chose de plus grand et plus... félin s’avancer. Il baissa son arbalète et entraîna son compère un peu à l'ombre de la bâtisse pour que les observateurs indésirables penchés aux fenêtres ne puissent pas les scruter facilement. Un petit regard à Vellaï pour confirmer que tout allait bien.- Des gens en noir, il y en a à tous les coins de rue à Eauprofonde mon Gris. Attention aux apparences et aux jugements hâtifs. Pour la politesse, là on est d'accord ! d’ailleurs... Raffard laissa faire sa compagne, emportée et prête à trucider Gris sans autre cérémonie. Il était assez heureux de lui retrouver sa fougue de la veille car la nuit et la matinée n’avaient pas été très actives. Gris se retrouvait maintenant en infériorité numérique, ce qui, quelles que soient ses motivations initiales, l’inciterait à y réfléchir deux fois avant de lui planter un carreau dans le dos.- Gris, voici.. Rouge. Rouge voici Gris. Hummm Blanche ne devrait pas tarder à nous rejoindre. A quatre nous ne serons pas de trop. Il y a un gobelin à l’entrée du manoir, « Plume Rouge », son nom. Quoi que je n’ai pas bien saisit, je ne parle pas le gobelin. Quoi qu’il en soit il n’ouvrira pas donc : on peut entrer quand même, de toute façon je lui au manifestée ma présence de manière fleurie ! Ou bien on trouve une autre entrée, une fenêtre, que sais-je… D’un signe de la main Raffard invita Bling à venir les rejoindre. Mieux valait se préparer ensemble et être groupés pour le grabuge à venir.
L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie, mais la luxure a le même effet que la tempête après le soleil. Le doux printemps de l’amour reste toujours frais ; l’hiver de la luxure arrive bien avant la fin de l’été. L’amour n’est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie. L’amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides. Luxure ou Amour ? Difficile de trancher.
Il n'est de plus belles flammes que celles qui sortent des ténèbres, envoûtant clair obscur aux courbes ondulantes et hypnotiques. Belles à en mourir, douloureuses à en vivre. De flammes à femmes il n'y a qu'une syllabe. Fiche
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Voilà que la situation devenait bien cocasse : Blingabel, qui s'était moquée intérieurement de Raffard durant tout le trajet, parce qu'elle avait pu le filer sans qu'il s'en rende compte, devait se rendre à l'évidence. Elle avait elle aussi été suivie ! Alors qu'elle se trouvait devant le pont de bois menant à la lugubre bâtisse, à la porte de laquelle Raffard parlementait avec l'inconnu en gris, elle fut doublée par une véritable furie. Toute concentrée qu'elle était sur la scène qui se jouait, elle n'avait rien vu venir. Elle ne tarda pas à reconnaître la prêtresse qui, arbalète au poing, se jetait au secours de Raffard qui ne semblait pourtant pas en avoir besoin. Était-ce l'amour qui poussait Christal à agir ainsi ? La jeune gnome se promit intérieurement d'être plus prudente. Elle avait jusqu'à présent foncé tête baissée, ne se souciant que de rattraper Raffard et oubliant en route toutes les précautions les plus élémentaires. Elle n'avait aucune idée des dangers qui pouvaient la guetter, ce qui aurait dû la pousser à davantage de vigilance. Son Rouge pouvait très bien avoir eu connaissance de sa présence et l’avoir fait suivre, même si elle pensait jusque-là avoir été suffisamment prudente pour ne pas se faire repérer. Elle comptait également sur le fait que les magiciens rouges de Thay, connus pour leur ego hypertrophié et leur excessive confiance en soi, ne se méfieraient jamais d'une jeune gnome. Elle se disait que le sien avait probablement oublié jusqu'à son existence. Il n'en demeurait pas moins que rien ne devait être laissé au hasard si elle voulait avoir une petite chance d'accomplir son objectif final.
Malgré les reproches que la magicienne se faisait intérieurement, elle était bien heureuse de l'arrivée de Christal. Ils ne seraient pas trop de trois en cas de grabuge. À vrai dire, elle avait toujours considéré la magie divine comme moins intéressante que la magie profane. Elle ne comprenait pas comment l'on pouvait préférer passer son temps à adorer un dieu, plutôt qu'à travailler la maîtrise de sorts par soi-même. En effet, les gnomes, s'ils étaient particulièrement pieux et dévoués à leurs dieux, n'étaient pas pour autant réputés pour apprécier passer leur temps dans un temple. Blingabel ne dérogeait pas à la règle. Cependant, la petite érudite était aussi curieuse de voir Christal en action. Sa divinité l'intriguait, et Blingabel se promit intérieurement d'en parler avec Christal lorsqu'elle en aurait l'occasion.
Pour le moment, l'illusionniste continuait à observer ce qu'il se passait. Christal venait de rejoindre Raffard, tandis que ce dernier semblait tempérer la situation. Aucun combat ne s'était déclenché et il semblait finalement que le Gris avait révisé ses intentions potentiellement belliqueuses. Blingabel aperçut ensuite Raffard faire un signe dans sa direction, sans doute pour l'inviter à les rejoindre. La jeune gnome haussa les épaules et fit un furtif signe de dénégation de la tête. Sa prudence et son goût naturel pour les cachettes l'incitaient à ne pas répondre positivement à l'invitation de l'humain. Elle préférait pour le moment rester en retrait et poursuivre son observation.
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@Blingabel : Plusieurs éléments ne collent pas avec mon poste : tu avais raté ta filature et à ton arrivée, le Gris était déjà à côté de Raffard Essaye d’y faire plus attention la prochaine fois Il eut été difficile de savoir si c’était la situation, pour le moins cocasse de voir ce petit monde arriver petit à petit devant la porte du manoir, ou la grâce dont Christal ne pouvait se séparer, même quand elle bondissait au secours de son amant qui en était responsable, mais ‘Gris’ souriait d’un air un peu stupide.
Il jeta un coup d’œil derrière l’épaule de la belle, convaincu d’avoir vu quelque chose bouger en réponse au signe de tête de ‘Noir’ et hocha la tête tandis qu’il découvrait la Gnomette qui lui répondait discrètement par la négative.- Pas de trop, tu l’as dit. Ses gobelins sont incontrôlables, même pour le Thayen. Les ordres sont de ne pas chercher à détruire les Ecorcheurs mais nous pouvons toujours nous défendre n’est-ce pas ? D’un geste assuré, visiblement répété, ‘Gris’ tourna la clenche et poussa la porte du Manoir. Par l’interstice du premier centimètre d’ouverture, les aventuriers pouvait déjà sentir l’odeur nauséabonde qui emplissait l’air de l’autre côté … Les gobelins n’étaient pas connus pour leur hygiène irréprochable, ceux-ci ne faisaient pas exception. La réaction fut immédiate : les murmures se changèrent en cris comparables à ceux de poules surprises dans leur poulailler par un renard. La porte s'ouvrit alors en grand, la poignée s'arrachant de la main qui la tenait.
Six gobelins aux yeux rougeoyant, dont celui qui se faisait appeler « osgiaR osoilP » montraient les dents . En deux jours à peine –aurait pu les en informer Khloé- ils avaient fait de ce hall abandonné, leur territoire. Une première garde efficace pour quiconque viendrait au manoir sans y être invité mais bien curieuse quand on savait que la couverture de l'activité qui était sensée s'y tenir était le commerce d'oeuvres d'art. La porte ouverte donnait un peu plus de lumière que celle qui parvenait à filtrer des lourdes tentures… et celle d’une curieuse créature dressée juste derrière la porte.
Celui qui devait leur tenir lieu de chef, tout couvert de plumes rouges, de colliers de petits os, de morceaux de fourrures diverses sourit de ses dents jaunes et pointues, ressemblait à une torche vivante : dans sa main gauche, il semblait véritablement tenir une boule de feu. Dans sa main droite, il tenait une dague luisante, ouvragée. Il semblait prêt à agir mais attendait probablement le premier signe d’agressivité.
Christal manqua défaillir en reconnaissant la créature de son cauchemar.
Les cinq autres humanoïdes regardaient vers la porte avec envie : - ! vet'tnzawawahitéppza rhiza’l za vet'llvet' ,àl vet'mmvet'f zaL ? fvet'hc nwui rvet'gnzam nvet' twuivet'p nto
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ris semblait plutôt bien au courant des affaires en cours. Il était déterminé à entrer dans ce manoir sans aucune aide. Venait-il réellement pour déblayer le terrain ou était-il de mèche avec les gobelins et la présence des enquêteurs l'avait quelque peu chamboulé ?- Les provoquer ou les anéantir, quand ils seront morts ça ne changera pas grand chose. Mais il est vrai qu'il faut s'abstenir au maximum de toucher aux Écorcheurs, autrement les hautes instances vont commencer à se fâcher, pas vrai ? Lorsque la porte s'ouvrit sans aucune résistance, Raffard fut pris d'un léger malaise. Son odorat délicat fut assailli d'une odeur nauséabonde, à en vomir. Ses yeux lui piquant à la vue de ces créatures simiesques. Les poils de sa nuque se dressèrent à la vue de Plume Rouge et surtout il s'imagina Gris se retourner et lui planter un carreau dans le ventre. Une rage sourde montait en lui car il détestait se battre. C'était une perte de temps inutile et ce temps lui était trop précieux.¤ Étonnant cette porte ouverte, la prochaine fois j'y songerais avant de frapper.. ¤ Reculant de quelques pas, le calishite jeta un petit coup d’œil à Christal. Il espérait qu'elle était prête. Il toisa Plume Rouge de ses prunelles ardentes tout en agitant légèrement sa main libre comme pour effectuer un mantra. Le feu que tenait le gobelin n'arrangeait pas son affaire si celui-ci en devenait immunisé.- ? siav ris osrdeosrp sosl siae ia ? rueosvosr suëoëj silp ,rutrëp tos stosjba roseeaD ? rusuahc uaiq sralë ,séssosrp siae suëo ...sosrdra sosl osrtÊ .osrtîërëpsud uat osiq sèrpë eulosbag osrtië à sosiqugëo stosjba roseead uiL .içéd sèrt ,tuëf lëo luëvërT .osurosrrosv seëd uat osd rosuf sèrt sëP .ussië uiL suëo ,uia osrèlac eos osooosF ? uërv sëp rospoart ost sëp tiosp ose ea ,osgiaR osoilP sralë ëÇ Raffard tentait le coup d'esquiver le combat et de faire déposer les armes aux gobelins. Sans se battre. Le paris était risqué de parlementer avec une créature sous douée, mais l'Oiseau de Nuit pouvait espérer distiller la panique chez les autres gobelins et provoquer un moment d'égarement'ils décidaient d'attaquer.Détection de la magie dans l'entrée du manoir et sur Gris si possible
L’amour réjouit comme le rayon de soleil après la pluie, mais la luxure a le même effet que la tempête après le soleil. Le doux printemps de l’amour reste toujours frais ; l’hiver de la luxure arrive bien avant la fin de l’été. L’amour n’est jamais écœuré ; la luxure meurt de gloutonnerie. L’amour est tout vérité ; la luxure est pleine de mensonges perfides. Luxure ou Amour ? Difficile de trancher.
Il n'est de plus belles flammes que celles qui sortent des ténèbres, envoûtant clair obscur aux courbes ondulantes et hypnotiques. Belles à en mourir, douloureuses à en vivre. De flammes à femmes il n'y a qu'une syllabe. Fiche
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