Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

Pages : (4) 1 2 [3] 4  Reply to this topicStart new topicStart Poll

> Chapitre 2 : Les griffes d'Arcata
écrit le : Dimanche 05 Décembre 2021 à 20h01 par Phineas
Quote Post
 
 

Fatiguée, la dragonne mis un petit instant avant de réagir. Le froid de ses yeux disparue un peu trop tard, mais elle finit par laisser des yeux amènes à la femme qui les accueillaient.

- Bonsoir donc, Shiro.

Elle adressa un geste de la tête au reste de l'assemblée avant de revenir à ses préoccupations plus immédiates. Avançant vers l'âtre, elle tira sans demander une chaise libre vers celui-ci et déposa sans violence son colis inconscient sur celle-ci. Elle laissa son regard errer sur son prisonnier pendant quelques temps, toujours peu sûre de l'honneur dans sa décision, ni de la raison. Elle adressa un regard à l'homme richement vêtu qui devait se trouver le plus proche. A son sens, le devoir de son ordre surpassait les éventuels critiques de ce genre de personne, et elle ne se gênerait pas pour l'en informer si c'était nécéssaire.

Ayant laissé Reïlo s'occuper des politesses, revint dans la salle. Avant de commencer à discuter il lui fallait quelque chose à manger, elle était affamée. Elle s'assit à la table la plus proche, si possible commune, peut-être celle des deux pochtrons et de l'halfelin, en gardant un oeil sur le gringalet. Saluant ses convives, elle déposa son épée à côté d'elle, puis son arc, et posa son manteau sur le dos d'une chaise avant de demander au plus proche membre du personnel - plus probablement de la famille - qui tenait le gîte.


- Si vous pouviez garder un peu de bouillon au chaud pour lui, dit elle en montrant son prisonnier, puis, parant à une éventuelle réponse négative, je sais que gaspiller de la nourriture pour ce genre d'énergumène peut vous déranger, mais il est un témoin, et je l'espère, sera un repenti.

Elle ne s'installait pas là par hasard. Ce genre de gouailleurs pouvait être autant des alliés que des adversaires. Si elle pouvait changer immédiatement leur avis si il était négatif, ce ne serait pas inutile pour elle comme pour ses alliés. Peu de gens connaissaient le Chevaucheur, il n'était pas vraiment utile de se présenter ainsi.

- Serana, messieurs, j'espère que vous ne me jetterez pas de votre table, c'est pas tant que je n'apprécie pas mes compagnons, mais j'aime voir de nouvelles tête. Et je paie la prochaine tournée.


 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mercredi 15 Décembre 2021 à 19h08 par Schninkel
Quote Post
 
Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

user posted image


Serana, Reïlo Blanche Flamme
Alors que les deux prêtres s’asseyaient, que certains clients avaient tournés la tête d’un air vaguement intéressé. La présence dans le relais fut rapidement admise par les clients qui se remirent à boire et à bavarder. Les quelques regards soupçonneux s’estompèrent tandis que les voix et les conversations allèrent bon train.

Serana
En déposant lourdement son colis près du feu, le vieil homme somnolant dans son fauteuil ne broncha pas d’un sourcil. En se retournant, Serana ne croisa pas le regard de l’homme en noble parure. Celui-ci resta plongé dans la rédaction de son courrier, une expression maussade greffé sur visage, penché en avant sur sa table. Puis, en retournant vers la salle, la demi-dragonne se présenta vers les deux ivrognes bruyants et tenta une approche directe.

C’est le Halfelin, d’un âge avancé, aux bras couturés de cicatrices, qui prit note de la commande. Se contentant d’un signe de tête avant de se retirer vers la cuisine. Serana avait interrompu la conversation des deux hommes. Ceux-ci restèrent un court moment interdits devant cette improbable apparition, échangeant une œillade rapide, puis regardant son imposant équipement martial, ils se mirent à la regarder et l’invitèrent à se joindre à eux. Si la vue de son estramaçon rendait le plus jeune nerveux, le plus vieux semblaient plutôt hypnotisé par les reflets cristallins qui ornaient l’épiderme de Serana.

En s’asseyant, l’un d’eux marmonna un vague commentaire au sujet de la neige qui recouvre les chemins à cette époque de l’année. Le plus vieux émit un grognement d’approbation. Peu à peu, la conversation reprit autour de la table avec la même nonchalance. Serana apprit qu’ils étaient deux caravaniers. Le vieil homme ridé était un ancien fermier. Le plus jeune, avec un visage taillé à coups de serpe et les cheveux bouclés, avait été braconnier. Ils savaient et entendaient beaucoup de choses. Leur départ étant reporté à cause des conditions climatiques, ils avaient le temps de profiter de l’établissement. Ils posèrent quelques questions indélicates sur les origines de la demi-dragonne et, bientôt, ils échangèrent toutes sortes de plaisanteries en riant de bon cœur.

Le petit être aux bras musculeux revint avec une large carafe de bière brune et un verre de gré pour la nouvelle venue. Avec une certaine dextérité, il servi la demi-dragonne et laissa les deux hommes retrouver leur godet eux-mêmes.


Reïlo Blanche-Flammen
De leur côté, Maâkhérou et Reïlo s’étaient installés légèrement en retrait sur une petite table de bois. Les deux hommes à la peau sombre observaient la salle, se contentant tacitement du confort qu’offrait le lieu. Le métis Elfe noir pouvait lire un certain soulagement chez l’ecclésiaste fraîchement délivré. Celui-ci clama qu’il serait heureux de se laver, de se raser et de remplir son estomac d’un véritable plat. (Les immondices qu’ils avaient ingérés jusqu’à aujourd’hui étaient de l’ordre de l’inqualifiable selon lui). D’après les rares témoignages qu’il fit de sa captivité, Reïlo ne pouvait s’empêcher d’éprouver un minimum de compassion.

Rapidement, le service étant en cours, on leur apporta des plats. La dénommée Shiro arriva avec des bols de soupes et des bols de légumes. Maâkhérou attaqua son repas, mais déchanta très vite. La cuisine ne comptait pas au nombre des talents de l’hôtesse, les plats étaient fades, mais au moins, une fois terminé, donnaient l’impression d’être suffisamment nourrissant.

Pour l’ecclésiaste d’Oghma, ce n’était pas la nuit mais la fatigue écrasait son corps et ses muscles. Celle-ci s’était accumulé au fil des jours, des semaines… Elle empâtait son corps pourtant jeune et fin et alourdissait ses humeurs. L’épuisement était devenu un élément de sa vie, de son mode de vie. Il ne pouvait que l’accepter sans condition.


user posted image



user posted image
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Samedi 18 Décembre 2021 à 22h31 par Ahuizotl
Quote Post
 
 

Après une si longue errance loin de toute civilisation, le fait de se retrouver dans une auberge qui semblait relativement ordinaire avait quelque chose d'étrange. Etrange aussi qu'un tel établissement puisse exister dans un environnement aussi hostile. Mais c'était avant tout la satisfaction qui régnait dans l'esprit de Blanche Flamme, celle d'avoir survécu.

La cuisine du lieu était fade et sans goût, toutefois le disciple d'Oghma aurait été capable d'absorber n'importe quoi de chaud. Malgré ses préoccupations et sa grande fatigue, il avait pris le temps d'observer Maâkhérou et d'échanger quelques paroles avec lui. Il le plaignait sincèrement d'avoir eu à traverser de telles épreuves et se dit qu'ils auraient pu connaître le même sort si les créatures difformes les avaient capturés. Il frissonna à cette pensée.

Revenant à des considérations plus immédiates, il indiqua à compagnon de tablée :


- Après ce repas, un bon brin de toilette et un bon bain chaud nous feront effectivement du bien. Et surtout une bonne nuit de sommeil. Je ne sais pas si tu as retrouvé tes fonds ou si tes geôliers avaient déjà tout dépensé, mais ne t'inquiète pas pour cela… Je paierai ta part s'il le faut…

S'il s'était assuré préalablement que les tarifs de l'auberge étaient raisonnables, Reïlo faisait preuve d'un altruisme dont il ne se serait pas cru capable quelques mois auparavant. Cette expédition en Damarie l'avait transformé : il avait échappé trop de fois à la mort grâce à l'intervention de ses compagnons pour rester aussi individualiste qu'il ne l'était alors.

Il ajouta :


- Je ne sais pas ce qui nous attend à Kamsirav, mais je pense que nous aurons besoin de toutes nos forces et de toutes nos capacités pour y faire face. Je ne sais pas si tu as été frappé par ces cauchemars, mais quelque chose me dit que quelque chose d'important va s'y dérouler...

Pensif, il attendit la réponse de son compagnon de table, tout en caressant doucement le plumage de Flammèche à qui il avait fait apporter quelques grains et baies à picorer.

La suite de la soirée était a priori toute tracée : profiter d'un bon bain bien chaud, enfiler des habits propres et secs si l'établissement en disposait, prendre quelques instants pour consigner les éléments importants des derniers jours sur une feuille de parchemin et prier ensuite Oghma, avant de plonger dans un sommeil que le métis espérait exempt de tout mauvais songe.



Sorts de prêtre :
- niveau 0 (4): lecture de la magie*, lumière, assistance divine*, création d'eau.
- niveau 1 (2 + 1 + 1) : endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, détection des passages secrets* [domaine].

Sorts de mage :
- niveau 0 (3) : Message, Lecture de la magie, Ouverture/fermeture.
- niveau 1 (2) : Armure de mage, Projectile magique.


Présentation

Autres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis
Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mardi 21 Décembre 2021 à 22h36 par Phineas
Quote Post
 
 

Elle accueillit en souriant ce qu'on lui servait, et répondit sans se cacher aux questions triviales des deux caravaniers. Même si ils ne connaissaient pas son patron, ce qui n'était pas certain vu leur métier, ils comprendraient probablement très vite qu'elle avait accompagné des caravanes une grande partie de sa vie pour les défendre.

Elle partageait et comprenait leurs habitudes, leurs objectifs, leurs craintes et leurs envies. Elle savait la douleur dans les jambes, la peur quand on arrivait pas où il fallait le soir. Probablement pourraient ils échanger des heures sur leurs voyages respectifs, et c'était avec plaisir qu'elle le ferait après avoir chercher un minimum d'information. Commandant un nouveau pichet pour toute la table, elle attaqua :


- Alors dites moi, qu'est ce qu'il y a à savoir de la région ? Qui commande réellement ? Quels dieux sont vénérés ici ? De qui faut se méfier ?

Ils avaient certainement vu son colis à la tronche déformée, et certainement s'en seront ils étonnés. Et certainement aurait elle, elle aussi, à répondre de leur curiosité. Mais c'était le b à ba de la collecte d'information : donner pour recevoir. Et il restait de fortes chances, heureusement, qu'elle et ses compagnons sonnent plutôt comme des alliés pour la population locale que l'inverse.


 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mercredi 22 Décembre 2021 à 19h40 par Schninkel
Quote Post
 
Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

user posted image

Serana, Reïlo Blanche Flamme & Mirtzar Boucledacier

Serana
Rapidement, le Halfelin reparti à son activité de restaurateur, pourvoyant aux besoins de la salle et revenant de temps à autre pour satisfaire cette table en boissons. Si les deux caravaniers se souciaient des liens qu’entretenaient Serana avec son curieux prisonnier, ils n’osèrent pas en faire mention. Cela fut de même en ce qui concernait la nature même de la demi-dragonne. Néanmoins, elle apprit que les Elfes étaient très rares dans cette partie des royaumes oubliés, ainsi que les adeptes de Shaundakul. Alors, les deux hommes se contentèrent de paroles plus anodines en répondant notamment aux interrogations de la mystérieuse voyageuse.

Urvis, le vieil homme ridé avala sa bière d’une rasade puis essuya la mousse de ses lèvres :


- Comme je vous l’disais, poursuivit-il, cette région est un véritable mouroir pour les âmes.

- C’est un peu brutal, interrompit Jarvis, son jeune acolyte. Je dirais : une campagne esseulée faite de mines et de fermes éparses. Une région bordant le royaume le long de la chaîne des montagnes des Galènes. Une région éloignée du faste des cités marchandes que l’on trouve autour du lac Mogador. Les premières mines datent de l’ère de la conquête. Les forteresses servaient alors de tampon entre la civilisation grandissante et les hordes de Gobelins qui pullulent dans les rocheuses.

Ce dernier se donnait des airs ingénus décrédibilisé par sa lente locution alcoolisée. Durant un instant, il afficha un léger sourire de satisfaction, puis reprit aussitôt sa mine sérieuse.

- Ah ! S’esclaffa Urvis l’ancien. Une province hostile peuplée de fermiers aigris et de mineurs avares. Tous d’inébranlables indépendants. Des gens bourrus mais pas totalement dénués de cœur, ma Dame.

Jarvis poussa un soupir et reprit du ton studieux qu’il s’efforçait de maintenir.

- C’est le Duc William Horgath qui dirige ce fief depuis Valls, mais depuis la Guerre d’Héliotrope qui nous opposa à la Baronnie voisine, l’on raconte que son pouvoir est vacillant. Je n’étais qu’un bambin à cette époque, mais depuis, des murmures circulent disant que la Garde et les patrouilleurs Ducaux seraient loyaux envers le Roi Gareth Tueur-de-Drag…

Un moment de gêne passa dans le regard de Jarvis. Ravalant ce dernier mot avant qu’il ne franchisse ses lèvres.

- Ah ! Interrompit à nouveau Urvis l’ancien. Celui-ci, sieur preux chevalier du calice doré. Ma foi, un aventurier fort opportuniste, si vous voulez mes avis.

- Ne parle pas ainsi, vieux bouc. Jarvis s’empourpra en faisant de grands gestes. Le Roi Gareth a délivré le royaume ! Ne l’écoutez pas, c’est un vrai montagnard, bourru et borné comme une mule !

Le ton monta sans prévenir. Après une brève altercation verbale concernant la politique locale, les deux hommes se recentrèrent rapidement sur les sujets en cours. Malgré l’alcool, la présence charismatique de Serana permis de ramener un peu d’ordre.

- Mhm… Les Dieux ? S’interrogea Jarvis. Essentiellement, la déesse des récoltes et de la fertilité qui nous permet de cultiver ces terres, le peu de temps que dure la belle saison. Et surtout la Triade, en particulier le Dieu Larmoyant dont l’exemple des Saints martyrs d’Ilmater nous permet d’endurer toutes les horreurs que le destin s’évertue à nous opposer.

La théologie n’étant clairement pas leur fort, ils se consacrèrent rapidement à décrire les différentes menaces qui assombrissaient la région. Visiblement plus enclin à capter les rumeurs et autres ragots.

- De qui faut-il se méfier ? Ah ! Du climat, pour commencer. Mais plus généralement, j’dirais bien de se méfier de ces terres. Surtout par les temps qui courent. Les rumeurs parlent de villages retrouvés à l’abandon, comme-ci la population avait complétement disparu sans prévenir. Mais pire que tout, ces horribles cauchemars communs que nous faisons depuis que nous traversons la Basse-Arcata. Cette série d’étranges visions lors des nuits passées…

- Pareille similitude ne peut être le fait du hasard… commenta Urvis, le vieux caravanier.

- Faut-il y voir la main d’un dieu ou l’œuvre d’un démon ? Questionna le plus jeune.

- Quoi qu’il en soit, nous ne comptons pas faire de vieux os dans cette région. Conclu l’ancien.

- Effectivement, acheva Jarvis d’un ton las. Nous repartons vers Sudrav plus à l’Ouest près du BoisTerreux, dès que le climat se sera un peu calmé ! En attendant, nous patientons, nous trinquons à la santé de nos voyageurs, en espérant que la cave de ce relais tiendra assez de jaja pour nous faire passer l’temps.

Les deux hommes levèrent leur chope de bière brune, les entrechoquèrent, burent une rasade avant de commander une nouvelle bouteille.

Reïlo Blanche-Flamme
Imprégnant son épaisse barbe noire du souper qu’on leur avait servi, le prêtre ne laissa rien transparaitre de la qualité de la nourriture. Ce repas devait être de l’ordre du divin après ce qu’il avait vécu. En écoutant les paroles de Reïlo, il s’arrêta un instant, épongea sa bouche d’un revers de la manche, reposa son bol sur la petite table de bois et s’inclina avec respect.

- Je… Merci. Votre générosité m’honneur, Reïlo.

Il plongea sa main sous la table pour agripper son sac en cuir qu’il plaça sur ses genoux. A l’aide d’un couteau, il se mit à jouer avec les coutures qui encerclaient le fond.

- Vous savez, en voyageant avec des marchands, on apprend à vivre sous la menace des malandrins et des tire-laines. Cette condition m’a amené à quelques précautions d’usage…

Un parvenant à découdre un pan de cuir, il fit disparaitre sa main dans un interstice. Avec un sourire satisfait, il en ressorti une petite bourse.

- A défaut d’avoir perdu une part de ma dignité, ces affreux ne m’auront pas tout pris. (Quelques cliquetis métalliques, il écarta la cordelette de sa bourse pour inspecter le contenu). Soyez rassuré, c’est moi qui prendrais en charge nos dépenses de ce soir, si cela vous convient.

Après quelques instants, à peine le temps de terminer de se restaurer, les deux hommes purent observer un peu la salle. Le couple et l’enfant installés non loin achevaient eu aussi de diner. Quelques bribes de mots permirent de leur faire comprendre qu’ils envisageaient de se coucher malgré les protestations de l’enfant. Ce dernier était visiblement inquiet de vivre les mêmes cauchemars que les nuits précédentes.

- Oui, je confirme, répondit Maâkhérou avec inquiétude. Je partage les mêmes appréhensions que vous. Selon l’adage, un rêve commun est généralement le signe d’un puissant présage.

Une fois comblés, la dénommée Shiro, toujours aimable et serviable, vint récupérer leurs bols, puis proposa quelques boissons au passage. Convenant des besoins de Reïlo, elle l’invita à quitter momentanément la grande salle afin de lui indiquer les parties communes.

A l’étage, en grimpant un grand escalier pour aboutir directement sous les combles, le bois craquait sous leurs pas. Les marches menaient à un palier, un couloir sur la droite d’environ cinq mètres menait à une petite lucarne, les murs contenaient deux portes fermant de petites chambres, comme lui confirma Shiro. Sur la gauche, une porte unique menait à la salle d’eau où Reïlo pourrait y trouver toutes les commodités nécessaires à sa toilette et au lavage de ses vêtements. En fonction de ses finances, la femme proposa de lui apporter de l’eau chaude dans quelques minutes. Enfin, une grande porte se trouvait en face d’eux, directement atteignable depuis le palier. Les gonds grincèrent, le parquet craqua, et Shiro lui présenta une grande pièce remplie d’une dizaine de couches alignés de part et d’autre. Les lits proposés n’étaient pas d’une propreté irréprochable mais ils avaient l’air plutôt confortable pour passer une bonne nuit de sommeil.

user posted image


Lancers...



user posted image
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Jeudi 23 Décembre 2021 à 12h47 par Phineas
Quote Post
 
 

La gnôle n'était pas exceptionnelle, mais elle faisait son effet, l'alcool parcourait ses veines. Mais il était loin de lui coller une mandale pour le moment. Elle souriait au deux hommes, amusée. Malgré leur richesse relativement basse, c'était certain, ils avaient le verbe haut, et réussissait à user du commun avec suffisamment de talent pour qu'il ne se transforme pas en un patois grivois.

Elle écoutait les réponses à la question tout en observant le vitreux apparaître dans les yeux de ses interlocuteurs. L'alcool faisait, les reflets changeaient. Les elfes ne tenaient pas la biture, les humains un peu plus, les nains bien mieux. Elle se tenait plutôt au niveau des troisièmes, grâce en soit rendu à sa génitrice.


- Gareth ne s'est donc pas attiré que l'amour des vôtres ? Ce n'est pas les échos qu'on en a autour de la mer. Quand même mieux que le thayen a moitié mort non ?

Il était certain que les souvenirs de la liche hantaient encore les esprits des locaux et, certainement, terrorisaient encore leurs nuits. Et sans aucun doute avait elle même encore du support dans la part du peuple qui en avait tirée du profit. Mais elle doutait franchement que ce soit le cas de ces deux là. Le plus jeune remettait en question les opinions du plus vieux, et inversement. Chance pour eux, l'écart restait toujours suffisamment faible entre les humains pour que ce genre d'opposition ne finisse pas en affrontement d'échelle cosmique. Ce n'était pas une chance dont disposait tous les peuples.

Elle retenait les lieux de pouvoir qu'on lui indiquait les uns après les autres.

Une forme de Chauntéa probablement, et Illmater donc. Parfait.


- Vous savez où se trouve le temple d'Illmater le plus proche ? Pas un petit prieuré, quelque chose d'un peu plus conséquent. Avec des prêtres un peu plus conséquents, elle regarda Jarvis lorsqu'il se posa la question de la responsabilité de ses cauchemars. Probablement un démon, mon gars. Mais je vous rassure, la région n'est pas tout à fait seule contre ses exactions.

Elle trinqua une fois de plus avec les deux hommes avant de passer à des boissons plus chaudes et moins alcoolisées. Reïlo était allé se coucher, elle attendrait son réveil. Il importait peu qu'ils partent après le soleil levé, c'était même moins dangereux pour eux. Et le prêtre avait grand besoin de repos.

Elle continua à discuter avec les deux hommes, en n'abusant pas de la soirée. Elle demanda par ailleurs si ils connaissaient les autres clients du soir. En même temps, elle surveillait son prisonnier, et si jamais il se réveillerait, elle irait lui tenir compagnie.

Façon de parler.


Lancers...


 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mercredi 12 Janvier 2022 à 17h46 par Ana N' Si
Quote Post
 
 

ême s'il ne faisait probablement pas aussi bon dans la grange que dans la bâtisse principale, le nain d'or n'était pas mécontent de voir qu'il y faisait bien meilleur qu'à l'extérieur. Le fait que l'accueil ne soit pas non plus aussi froid qu'il aurait pu le craindre était aussi le bienvenu. Il sourit aux deux humains avant de se présenter.

-Mon nom est Mirtzar et je vais laisser mes deux compagnons se présenter s'ils le souhaitent. Quelques couvertures ne seraient, en effet, pas mal venues, si cela ne vous dérangeait pas trop de nous en prêter.

Mirtzar était intrigué par ce que faisait Tuglir mais la première tâche qui demandait son attention était l'installation des prisonniers. L'espace qui leur avait été alloué n'avait rien de luxueux mais il était suffisamment spacieux pour qu'ils puissent s'étendre et se reposer tranquillement, ce qui n'était pas si mal. Le Compagnon des Marches d'Argent se tourna vers le chef des bandits en lui indiquant ses liens.

-Je pense que je n'ai pas besoin de vous expliquer pourquoi ce ne serait pas très malin de votre part d'essayer de causer des problèmes dans la situation présente. Si vous me promettez de bien vous conduire, je veux bien défaire vos liens pour que vous puissiez profiter autant que possible de cette étape.

Une fois cette clarification serait faite et qu'il aurait constaté que les prisonniers étaient installés dans leur coin, il comptait aller observer le travail de Tuglir et lui proposer son aide. Le bois n'était pas vraiment son domaine d'expertise mais peut-être allait-il trouver un moyen de se rendre utile malgré tout.



Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.
user posted imageRéputation 5
user posted image
Ma fiche
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Jeudi 20 Janvier 2022 à 01h28 par Schninkel
Quote Post
 
Mystique de la canopée
Chambre 20
2 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

user posted image


Serana, Reïlo Blanche Flamme & Mirtzar Boucledacier

Mirtzar Boucledacier
Le chef des bandits ne poussa qu’un grognement d’approbation en gesticulant les mains tandis que le sang affluait de nouveau dans ses doigts. S’il restait une once d’humanité chez cet individu, sa gratitude semblait noyée dans un océan de fierté. Mais étant donné leur état de santé et les conditions météorologiques qui régnaient à l’extérieur, Mirtzar ne semblait pas avoir de craintes à entretenir au sujet de leur éventuelle échappatoire. Alors les deux captifs s’installèrent dans le petit compartiment à chevaux tapissé de paille, sans ajouter plus de commentaires.

Non loin, dans de box similaires, étaient entreposés quatre chevaux trapus.
« Des chevaux nordiques » lui indiqua Alexeï. D’une espèce pouvant labourer à travers n’importe quel terrain dans n’importe quel temps, y compris durant les saisons neigeuses.

De son côté, l’imposant artisan dénommé Tulgir continuait à s’activer silencieusement sur son chariot. Il avait démonté les larges roues de bois avec l’intention d’y fixer de longs patins afin de glisser sur la neige abondante de cette saison. Il ponçait de longues planches de sapin, de plus de deux mètres de long, recourbées à leurs extrémités pointues. Ses gestes adroits malgré une stature musculeuse témoignaient une certaine expertise dans le domaine de l’ébénisterie.

Il semblait volontairement ignorer le Nain pour se consacrer à son œuvre. L’œil curieux de ce dernier put alors remarquer une éventuelle ascendance Orque. Un visage inquiétant, un front plat, une mâchoire carrée et des lèvres épaisses desquelles émergeaient de petits crocs saillants. Une origine Orque pouvait aisément justifier cette nuque de taureau, ses larges épaules et ses biceps aussi larges que des troncs d’arbre.

Après avoir fourni deux couvertures aux captifs, et proposé une troisième à Mirtzar, Alexeï tenta de se réchauffer auprès d’un petit brasero à l’âtre crépitant. Devant le manque d’éloquence de l’ouvrier, Alexeï se permit de prendre la parole en justifiant que Tulgir était un expert dans son domaine et qu’à ce titre, il avait tendance à refuser toute aide susceptible de le ralentir à la tâche.


- Notre départ est prévu pour demain matin, à la première heure. Le ciel ne cesse de se charger de nuages, ce qui nous laisse penser que les chutes de neige pourraient s’intensifier dans les jours à venir. Se déplacer deviendra encore plus difficile. Il a déjà fallu une bonne dose de courage pour atteindre cette auberge.

Après quelques échanges, Mirtzar pu lier un peu plus connaissance et comprit que les deux hommes étaient deux cochers de diligence. Les caravaniers voyageaient d’Ouest en Est. Escomptant rejoindre le duché voisin le plus rapidement possible, ils étaient susceptibles de passer par Kamisrav, le lieu de rendez-vous avec la Haute-Prêtresse de Wallenburg. Rapidement, il en vint à évoquer les horribles cauchemars communs qu’ils faisaient depuis leur arrivée en Basse-Arcata. Une série de visions effroyablement réalistes dont Mirtzar avait été également témoins au cours de ces derniers jours.

Environ une heure s’écoula paisiblement tandis que chacun se réchauffait les os, avant qu’une silhouette familière ne vienne troubler le calme. L’ecclésiaste Maâkhérou s’introduisit par la grande double-porte afin d’apporter un repas et un petit pichet de bière ambrée à Mirtzar. Un bol de soupe tiède et une poignée de légumes cuits. Un plat modeste mais suffisamment nourrissant. Il s’excusa de la qualité des provisions et l’informa de la situation de ses camarades. Reïlo était parti se coucher tandis que Serana trinquait avec des voyageurs tout en surveillant le petit mutant évanoui. Après quelques échanges, il proposa d’accompagner le Nain durant sa veillée, mais jaugeant que sa présence n’était pas nécessaire, il prit congé afin de rejoindre un lit dans la chambre commune du relais.

***

Une poignée d’heures supplémentaires dans une paisible monotonie, à parler tout en échangeant une généreuse outre de vin, Alexeï le bavard, désormais à court de mots, décida d’aller se recharger en breuvage. Au beau milieu de la nuit, il resserra les pans de son ample manteau de fourrure et sortie en direction du bâtiment principal. L’ouvrier Tulgir continuait de faire preuve d’un acharnement exemplaire. Les deux bandits roupillaient paisiblement tandis que Mirtzar devait lutter contre le sommeil.

Quelques secondes se passèrent quand, soudain, parmi les rafales de vents faisant vibrer les lattes de bois et les frottements successifs des outils sur le bois, le Nain perçut un bruissement inquiétant en provenance de l’extérieur. Un bruit sourd suivit d’un râle douloureux survenant face à la grange. Non loin, en périphérie, depuis la cour intérieur, une série de voix rauque. Mirtzar avait tout à penser que des gens s’étaient introduits dans la propriété au beau milieu de la nuit.


user posted image

Reïlo Blanche-Flamme
Après s’être restauré dans la chaleureuse ambiance de la grande salle du relais, le prêtre d’Oghma gagna des lieux plus calmes. Toujours aimable et souriante, la dénommée Shiro lui indiqua l’emplacement des commodités. C’est ainsi qu’il alla se plonger dans un bain tiède et pu passer un coup de brosse sur ses vêtements crottés. On lui fournit une bougie pour qu’il puisse rédiger quelques notes dans ses manuscrits, mettant à profit ses dernières forces avant que ses paupières ne deviennent trop lourdes. A peine eut-il le temps de compulser ses notes, de penser à la bizarrerie de la vie, que les effets du repas et la relaxation du bain commencèrent à se faire sentir.

Enfin, il rejoignit la chambre commune. Dans un décor rustique sous les combles, l’unique fenêtre, quasiment une lucarne, laissait entrevoir que la nuit était complétement tombée. Sur sa couche, le matelas s’avéra comme du bois et Reïlo n’eut plus aucun doute : ce n’était pas la meilleure chambre qu’il eut connu, et de très loin. Mais cela n’avait guère d’importance après le périple qu’il avait parcouru. Le sommeil arriva rapidement, il était de plomb. Les ronflements des deux caravaniers saouls qui vinrent se coucher plus tard n’y changèrent rien.

***

Reïlo s’éveilla sous une lune ocre. Il se releva sur ses jambes et reconnut rapidement un paysage sinistrement familier, la clairière du premier cauchemar. Une immense silhouette emplumée gisait à côté de lui, un hibou géant, horriblement mutilé. Non loin, un arbre étrange domine le paysage. En regardant autour de lui, il aperçut ses compagnons qui s’éveillaient à leur tour. Soudain, un éclair zébra les ténèbres et un être vêtu de noir apparut. Son rire se répercuta dans la nuit. Brusquement, il fut un geste dans la direction du prêtre et une immense boule rouge et incandescente émergea du néant pour foncer droit sur lui. Au moment où tout semble perdu, une épée (celle que Kvoth avait conservée en sa possession) repoussa l’orbe magique… L’être noir se mit à enrager et soudain, la terre se mit à trembler comme sous l’effet de sa fureur. Des dizaines de squelettes se mettaient à sortir du sol pour les encercler…

***

Le prêtre se réveilla brusquement, le front moite de sueur et des visions d’horreur encore imprégnée sur ses rétines. Il reprit son souffle en songeant à ce qu’il venait de vivre. Parmi les ronflements, les respirations saccadées des autres clients ensommeillés, les hurlements du vent qui faisaient vibrer certains pans de la toiture, son ouïe fine perçut quelques bruissements extérieurs. Un mince croassement de son corbeau juché au pied du lit lui confirma l’impression. Des grognements, des voix rauquent à peine audibles. Malgré l’heure tardive, des gens avaient investis la cour intérieure du relais. Une sorte d’instinct lui fit sentir que quelque chose se tramait au dehors.

user posted image

Serana
Dans la salle commune, l’atmosphère se fit progressivement plus calme. A la lueur de quelques bougeoirs disposés çà et là, la demi-dragonne compta les heures s’écouler lentement. Ce petit établissement perdu dans les confins de la Basse-Arcata ne ressemblait définitivement pas à l’un de ces coupe-gorge où l’on n’hésitait pas à poignarder les clients riches durant leur sommeil et à jeter leur corps à l’orée d’un bois.

Non, ici, tout était paisible. Et après ces semaines d’errance hivernale, cela avait sans doute quelque chose de rassurant.

Les deux prêtres qui l’avaient accompagné s’étaient retirés pour rejoindre le confort de la chambre commune. Les gaillards attablés avec elle, après avoir soigneusement terminés les dernières cruches de vin puis songés un temps à jouer aux dés, avaient finalement décidés de faire de même. Le jeune caravanier aidant son collaborateur à grimper les marches jusqu’à sa couche. L’homme en noble parure, la petite famille, les deux tenancières, chacun à leur tour, avait quitté les lieux pour le royaume des songes.


Au milieu de la nuit, il ne restait qu’un vieil homme dont on peinait à croire qu’il fût encore en vie, tellement son sommeil semblait fait de plomb. Le nabot aux traits disgracieux qui reposait toujours sur la même chaise. Depuis la cuisine, le bruit des bols avait remplacé celui des convives. Non loin, le Halfelin s’activait à faire la vaisselle en sifflotant des airs populaires. Serana attisait le feu de temps à autre et une odeur agréable s’en dégageait.

Après un long repos, le petit mutant sorti finalement de sa torpeur. Dans ses haillons rapiécés, il était emmitouflé dans une pelisse miteuse avec sa taille d’enfant et une étrange tête en forme d’ogive, les joues tombantes et de grands yeux exorbités tout englués de sommeil. Il jeta un regard incrédule sur la demi-dragonne, tourna la tête sur la salle vide, puis sur le vieil homme dans son fauteuil, et retourna son attention sur Serana. Il balbutia des mots, visiblement incapable de joindre les engrenages de son esprit.


- Je me demandais si tu allais te réveiller un jour, lui décocha Serana. Avant que tu demandes où tu es, je préfère te signaler que tes potes voulaient te laisser crever.

Le petit être fit la moue, baissa les yeux pour se laisser le temps de réfléchir puis marmonna un « merci ».

- On est arrivé au chaud, tu peux te rendormir, reprit rapidement la demi-dragonne. T’es mon prisonnier, ce qui veut dire que tu ne crains pas grand-chose pour le moment. A part si tu as des trucs à me dire, évidemment.

Un grognement de ventre ponctua la déclaration. Aussitôt, elle lui donna un bol de soupe tiède que le mutant s’empressa d’engloutir goulument. Entre deux gorgées, il questionna seulement sur la situation des deux autres bandits. Ce à quoi, Serana lui répondit qu’ils étaient toujours en vie sous la garde du Nain.

Un instant passa durant lequel la demi-dragonne observa attentivement le faciès disgracieux de son petit captif. Attendant probablement qu’il révèle de plus amples informations, mais dans la faible lueur d’intelligence qui scintillait dans ses deux orbites globuleuses, elle se douta qu’elle devrait probablement mener l’interrogatoire avec plus de convictions dès que celui-ci aurait repris des forces.


***

Soudain, troublant l’atmosphère feutrée de la grande salle, son ouïe fine capta un bruit sourd près de la porte d’entrée du relais. Comme un poids se vautrant au seuil suivit d’un râle douloureux. Tendant instinctivement ses oreilles pointues dans cette direction, elle perçut de lointaines rumeurs à l’extérieur. Des voix rauques qui aboyaient dans l’enceinte de la propriété.

user posted image


Lancers...



user posted image
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Samedi 22 Janvier 2022 à 21h56 par Ahuizotl
Quote Post
 
 

Encore un cauchemar, encore une plongée dans l'horreur avec ces morts-vivants grouillant de partout et ce hibou mutilé. Ces visions oniriques étaient si réelles qu'elles avaient pratiquement effacé tous les bénéfices du repas, du bain et du lit bien chaud qui avaient accueillis Reïlo au terme de cette étape difficile.

Le prêtre d'Oghma essayait de remettre de l'ordre dans ses pensées.


¤ Mais que signifie donc tout ceci ? Trouverons-nous des réponses à Kamisrav ? Ô Nërissa, que tu aurais utile pour nous guider, tel un phare dans la nuit... ¤

Le métis fut tiré de ses lamentations intérieures par des bruits de voix, particulièrement étranges à cette heure tardive. Flammèche suspectait aussi quelque chose et semblait quelque peu agité. Blanche Flamme s'efforça de rassurer son familier en le caressant pour le faire taire, tout en étant lui-même assez inquiet.

Il hésita à rallumer sa bougie, mais il y renonça finalement par crainte d'attirer l'attention sur lui. Tant celle des nouveaux arrivants, que celle des dormeurs qu'il ne souhaitait pas déranger s'il s'agissait d'une fausse alerte. Profitant de sa vision nocturne, il chercha le plus silencieusement possible sa dague et son arbalète, puis se saisit de trois carreaux qu'il fourra tant bien que mal dans ses habits. Il fit signe à Flammèche de grimper sur son épaule et se dirigea vers la lucarne pour observer ce qui se tramait dehors.



Sorts de prêtre :
- niveau 0 (4): lecture de la magie*, lumière, assistance divine*, création d'eau.
- niveau 1 (2 + 1 + 1) : endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, endurance aux énergies destructives, détection des passages secrets* [domaine].

Sorts de mage :
- niveau 0 (3) : Message, Lecture de la magie, Ouverture/fermeture.
- niveau 1 (2) : Armure de mage, Projectile magique.


Présentation

Autres PJ : Metzli Arnesen, Sahadeva, Daphnis
Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Samedi 05 Février 2022 à 16h42 par Phineas
Quote Post
 
 

- Reste là.

La dragonne donna sa consigne au nabot avant de récupérer son équipement. Elle sangla le baudrier de son arc en avançant derrière la porte.

Reïlo et celui auquel elle ne faisait toujours pas confiance.


¤ Quoique je ne suis pas certaine de faire confiance à Reïlo non plus. ¤

Eux, du coup, étaient en haut. Elle espérait que l'érudit se réveilla sans qu'elle est besoin de trouver un moyen discret de le sortir du sommeil. Sa propre fatigue commençait par ailleurs à se dessiner sur son visage.

Les nuits, contrairement à ce qu'on croyait souvent, étaient souvent excessivement calmes dans les régions sauvages. Les animaux dormaient, le vent s'écrasait sur les murs généralement en silence et c'était sans parler de la neige en l'occurrence, qui écrasait toute musique sauvage.

Une fois son arc prêt à être dégainé, c'est son épée qu'elle saisi d'une main. Si quelque chose s'était écrasé contre le vantail, c'était que quelque chose était derrière le dit vantail. Ami ou ennemi, c'était une autre histoire.

Elle se plaqua juste à côté de la porte, du côté de la poignée. Le battant aurait fait une défense, mais il l'aurait aussi rendu aveugle. Elle tendit ses oreilles, cherchant à entendre d'éventuels sons qui pourrait lui indiquer ce qui se trouver derrière.

Et puis, une fois qu'elle eut récupérer toute les informations qu'elle pouvait, elle posa sa main sur la poignée, et tira doucement la porte pour voir ce qui se trouvait réellement derrière. Et si l'architecte avait correctement fait son boulot, en fabriquant une porte qui s'ouvrait vers l'extérieur, quelques secousses lui en apprendrait beaucoup.


 
 
   Top
PMEmail Poster

Topic Options Pages : (4) 1 2 [3] 4  Reply to this topicStart new topicStart Poll