Chap ii / Les reflets des flèches d'argent

Troisième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
3 Tarkash 1373 CV
Lieux : Proximité des pics perdus - Haute-Forêt
Horaire : Fin de journée


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 2 °C
Précipitation : Aucune
Vent : pas de vent
Humidité modérée la journée et forte le soir: pas de pluie
Phase de Séluné : 3ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 13 heures.
Nouvelle aube : 05 h 30.


MJ
Narration: Tous

a visibilité baissait dangereusement. Un univers propice aux créatures nocturnes s'approchait à grands pas et les aventuriers infiltrés seraient bien en peine de se défaire de ce coupe gorge... Les différents campements en contrebas s'affairaient inconscient d'être observé. Certains murmuraient en regardant alentours, d'autres s’esclaffaient bruyamment mais dans l'ensemble on sentait une réelle tension.

Solveig restait silencieuse et observait les campements d'un air inquiet. Les mots de Shamar sonnait juste mais il fallait avancer, pas reculer ou stagner...mais comment? L'intervention de Lorindol fut salutaire, en effet seule la magie pourrait aider!

Solveig Silifrey

-Vous ne manquez pas de ressource gardien Lorindol! Oui c'est une bonne idée. Cependant regardez l'ogre qui se trouve sur la droite dans cette direction. Elle montra du doigt un individu isolé, l'air pensif, observant les autres avec défiance. C'est un ogre mage, un puissant magicien que j'ai eu le malheur de rencontrer une fois. Les lumières artificielles que vous proposez ne le duperont pas une minute et je pense qu'il ne serait pas propice de mettre ce camp en effervescence. Restons le plus discret possible... -------------------- Cette femme aux cheveux cuivrés fait la fierté du cercle Meibon tant par son habileté à l’arc que par sa philosophie. Elle aurait fait une druidesse exceptionnelle si elle avait été initiée. Téméraire, d’une grande vivacité et aux multiples capacités, elle sait rapidement se rendre indispensable dans les moments les plus délicats.

Lorindol exécuta l'incantation adéquate et toutes les personnes autour de lui devinrent invisible au monde extérieur. Le problème restait de marcher suffisamment collé pour ne pas sortir de la sphère !
Shamar de son côté s'était lancé sur lui-même un sort qu'il lui conférait d'intéressants pouvoirs. Regardant alentours il trouva un passage contournant la crête, assez éloigné des oreilles indiscrètes mais suffisamment proche, tout du moins il l'espérait, pour entendre certains groupes et, qui sait, avoir des réponses.
Les aventuriers avançaient serrés doucement le long de la crête. Ils comprenaient qu'au seul écart ils signaient leur arrêt de mort. Une faute de l'un d'eux suffirait à les condamner tous! Avançant tranquillement Lorindol, prêta l'oreille et comprit des bribes de mots d'une discussion provenant d'un des campements.

... agrgra ... rwa, grwa, M rum'op ahcib snorannod ...nair rum'op um'nav orwa, p ... acwa, grp ... wa, ragrrwa, p num'-um'qgraum'Q ... àgr orwa, p sora-n agrgra ... -


Ils laissèrent finalement le campement derrière eux. Ils avançaient maintenant dans une partie plus caillouteuse qui ne permettait pas d'être toujours serré. De ce fait certains de membres du groupe se retrouvaient visibles par intermittence. La forêt les entourait toujours mais il finirent par en sortir et leurs regards s'élevèrent comme par réflexe. En effet les nombreuses flèches d'argent se dressaient majestueusement devant eux. La magnifique cité était là sous leur yeux à quelques pas. Ils avaient réussi! L'émotion submergea Solveig un court instant, d'ailleurs personne ne pouvait rester insensible à un tel spectacle. Bien que les derniers rayons de soleil mouraient doucement à l'horizon, la grandeur de la cité restait palpable. Les ravages du temps n'avaient rien enlevé à l'intensité et la noblesse de l'ouvrage. Transformé peut-être mais non moins amoindri !

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Shamar lance Etreinte naturelle

Lorindol lance sphère d'invisibilité

Solveig perception auditive: 8d20+?= échec
Lorindol perception auditive: 11d20+5= 16 réussite

L'elfe avait eut l'idée de lancer des sorts de "déguisement" pour faire paraître beaucoup plus gobelin chaque membre du groupe, mais il avait une fois de plus été un peu long à la détente, perdu dans ses pensées et ses contradictions internes.

Au final il suivi le mouvement et grace à sa souplesse et sa discrétion naturelle réussi à passer sur la crête sans se faire repérer. Beshaba devait avoir eut pitié de lui, à moins qu'elle ne l'ai fait passer pour lui promettre un destin plus cruel.

Le barde peu lui aussi contempler le coucher de soleil et apprécier le magnifique paysage qui s'offrait sous ses yeux. Il se dit qu'il aimait finalement voyager et découvrir de nouveaux endroits, que chaque moment de la vie est unique et qu'il faut bien le vivre au présent. Il se lança dans une danse douce et muette juste pour se mettre en accord avec la nature. pendant un instant il oublia toutes ses idées noires et ses multiples égarements concernant la pucelle de l'infortune; il retrouva son petit cœur d'enfant et y plongea avec délice; non, l'âme d'Elzear n'était pas encore perdue !

La prêtresse suivait le groupe, ses sens étaient aux aguets. Elle savait qu'elle était en territoire ennemis et le précédent combat contre le géant sonnait comme un avertissement sur les forces obscures déployés dans la citée.
Au fond d'elle, Ademara était furieuse et horrifiée de voir cette ville souillée par les monstruosités que combattait son peuple depuis des lustres. Elle attendrait son heure, patiemment... La vengeance est un plat qui se mange froid disait-on. Et l'elfe de la lune comptait bien réclamer le prix du sang pour laver l'affront fait à son peuple.

Alors que le groupe observait du promontoire les campement adverses, l'elfe se demanda comment autant de créatures différentes pouvaient cohabiter entre elles. Ses perfides cousins, les drows se cachaient-ils dernières ces manœuvres ? Faire combattre les autres pour servi leurs dessins, voilà un stratagème qui leur ressemblait bien. Ou bien Malar le sanguinaire rassemblait-il ses troupes pour lancer sa grande chasse sur Thüldae ?
Elle espérait en découvrir plus et garda ses théories pour elle-même.

Quand le groupe décida de s'éclipser et de continuer sa route, elle les suivit faisant attention de ne pas sortir du cercle magique d'invisibilité..

Alors qu'ils se rapprochaient de la citée, ses sens furent saturées par tant de beauté d'une citée jadis magnifique et florissante. Sa curiosité fut piqué au vif et elle dû se résoudre à un effort de volonté pour ne pas faire bande à part afin d'explorer les ruines en solo.Elle devait prendre son mal en patience afin de visiter de fond en comble les ruines. C'est avec un soupir qu'elle contemplât les flèches élancées.

La journée s'annonçait sous le signe de la frustration pour la fille du beau Peuple.

Lorindol était rempli d'admiration pour l’œuvre majestueuse de ses ancêtres tout autour de lui. La splendeur des flèches le remplissait d'une certaine fiertée mais sa vie passé à Eternelle rencontre le rendis moins sensible que ses compagnons, l'habitude peut être.

Le mage avait son esprit et ses sens sur le qui vive, la protection de la magie profane n'était pas éternelle et il fallait rapidement que le groupe se repli dans un endroit suffisamment caché pour se reposer. Ses compétences profanes au plus bas et son corps demandait cette pause avec ardeur.

Lorindol avait rapidement expliqué à ses compagnons les mots de la conversation qu'il lui semblait avoir capté en passant près du camp, ils savaient tous maintenant que le groupe cherchait à identifier une personne du beau sexe ou du moins son représentant. A eux maintenant d'espionner les bandes environnantes sans se faire prendre.

- Dans ces ruines, vous ne devriez pas avoir de difficulté à trouver des traces ou pas de nos adversaires, maitres rôdeurs. Un peu de repos me serait grandement profitable, je me range cependant à vos avis compagnons. Sachez juste que le temps n'est pas à la flânerie, ici règne peut Malar ou pire...-

- Bonne remarque Lorindol, à moins que les ruines ne soient pavées, auquel cas, nous aurions dû mal à trouver quoique ce soit...

Le rôdeur gratta sa barbe naissante, pensif. Il savait d'expérience que les orques étaient d'excellents traqueurs, de nuit, comme de jour. Et ils connaissaient mieux les environs, mieux même que Solveig, si ils s'était installés depuis suffisamment longtemps. Si il avait bien compris, ils devaient s'introduire dans les ruines... Soit, restait à savoir qui de l'ombre ou de l'aube serait leur ami.

- Nous serons surtout moins à même de surveiller les environs dans les ruines. Les orques sont en surnombre et de loin, sans parler d'éventuels alliés plus massifs, aucune stratégie martiale ne permettra de changer ça. Si nous ne sommes pas sûrs de pouvoir pénétrer rapidement et loin dans les ruines sans être vue, ce sera suicidaire. Si on se fait coincer sans le vouloir, on est finis. On pourrait compter sur la tendance à l'indiscipline assez manifeste de nos ennemis, mais ce serait plus qu'aléatoire...

Il s'avança légèrement pour avoir une meilleure vue sur la cité et ses alentours.

- Cela étant, ils sont trop peu nombreux pour ne pas avoir laissé d'intervalles. Peut-être qu'on pourrait partir en éclaireur Solveig... Trouver une voie sûre, quitte à ce qu'effectivement une distraction soit nécessaire Lorindol. Nous n'avons pas de quoi charger comme des buffles, et certains d'entre ne sont pas versés dans l'art du pas léger. Nos amis ailés ou un sort pourrait accélérer le tout pour que nous n'ayons pas à faire d'aller retour.

Bref, soit on avance vite et discrètement, soit on trouve un coin pour bivouaquer.

Il parlait franchement, peut-être les elfes seraient ils offusqués qu'on doute de leur capacité à se mouvoir avec grâce et légèreté, mais qu'importe, la situation n'était pas à la bataille d'égo.

Troisième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
3 Tarkash 1373 CV
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Nouvelle aube : 05 h 30.


MJ
Narration: Tous

olveig observait autour d'elle, tous ses sens en éveil. Mais c'était ces oreilles qu'elle faisait le plus fonctionner. En effet, ce qu'elle craignait était une effervescence spontanée, une agitation anormale, probable signe que le groupe était repéré... Elle tentait de ne rien montrer mais elle était terrifié de peur. Jamais elle ne s'était sentie autant en danger. Elle se ressourça en se disant que le but en valait la chandelle. Que cette question qui taraudait son clan et les gardiens sylvestres devait trouver une réponse ... Et cette réponse était là devant eux, à l'intérieur de ces murs!

-Vous avez raison tous les deux et je propose qu'avec Shamar nous faisions un rapide tour pour trouver ce passage pendant que vous restez à l'abri dans les fourrés. Nous sommes encore sous l'effet de la magie de Silvanus, ce qui nous permet de souffler un moment normalement. Cependant je vous laisse mon compagnon ailé et si vous voyez une menace, regardez le dans les yeux et prononcez mon nom. L'animal vint se poser sur l'épaule d'Ademara à la demande de la rôdeuse et après avoir demandé à Lorindol de sortir la carte elle reprit. Nous sommes ici et selon les conseils de Breithel, il nous faut trouver cette rivière et voir si le passage existe toujours. On y va Shamar ?


Narration: Solveig et Shamar

Les deux rôdeurs s'approchèrent des murs de la cité. Le reflet des fortifications contrastaient étrangement avec les tours de la ville. De la végétation recouvrait l'ensemble de l'enceinte sur chaque pierre et chaque tour de guet, présente à espace régulier. Beaucoup de portions de murailles s'étaient effondrées par les conflits successifs ou par le temps mais pas suffisamment pour permettre au groupe de passer par ce biais. Ils observèrent chaque tour de défense mais aucune d'elle ne présentait d'orques en faction. Les orques étaient certes des créatures de nature indisciplinée mais les malarites étaient d'une autre trempe, Solveig ne le savait que trop ! Il y avait forcément une autre réponse pour cette absence. Toujours est-il qu'on suivant les remparts , à bonne distance quand même puisqu'il se trouvait sous les frondaisons, ils arrivèrent à la rivière/. Il s'agissait en fait d'un affluent de la Dessarin, large de trois - quatre mètres et pénétrant dans la cité par une grille percée dans le mur à hauteur de taille. Prenant toutes les précautions nécessaires, les deux aventuriers s'avancèrent doucement. La disciple de Meibion Cywir n'était pas rassurée, l'étrange calme et l'inquiétante quiétude du lieu la mettait étrangement mal à l'aise. Juste quelques signes d'agitations lointaines sans aucune répercutions, probablement des disputes, pouvait s'entendre mais pas de danger imminent. Tout en gardant leur distance, ils approchèrent de l'embouchure, suffisamment pour que leur yeux humains puissent mieux se rendre compte de ce qu'ils avaient cru deviner plus loin. Ils virent une brèche dans la muraille, sur les côtés de la grille, il leur faudra peut-être déplacer quelques décombres mais légèrement dissimulé par la végétation tombante se trouvait bien un passage comme l'avait dit l'elfe doré ...



Narration: Ademara, Lorindol et Elzear

L'attente paraissait longue pour les trois aventuriers. Il est vrai que patienter dans ces conditions n'était pas des plus reposant mais au contraire stressant. Ils étaient au à guet à écouter le moindre bruit qui de temps à autre leur rappeler la précarité de leur situation. L'épervier semblait par contre serein, limite insouciant, inconscient de ce qui se passait. Les trois elfes cachés derrière les arbres, auraient probablement souhaité s'avancer davantage de la cité afin de voir de plus près la beauté et la maîtrise des anciens elfes. D'ordinaire peu enclin à la précipitation, les représentants du beau peuple sentaient monter un languissement...

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

jet de perception Shamar: 14+10-5(luminosité réduite)= 19 =>échec
jet de perception Solveig: 11+10-5=échec


Jet de rencontre 3 elfes : 12d100 =>pas de rencontre

Elzear attendait comme ses compagnons, il n'avait rien à faire mais cela tombait plutôt bien vu son état de fatigue. Il se détendit donc au maximum et fit en sorte de reprendre un maximum son souffle et ses forces.

Pour la suite il savait que ce serait encore plus dur et qu'il lui faudrait toute son énergie. Et puis attendre quand on est un elfe qui vit plus de mille ans ce n'est pas la fin du monde.

Il était seulement tendu pour ses amis qu'il espérait revoir, car ils pouvaient très bien tomber dans une embuscade, se faire repérer et finir par croupir dans des geôles nauséabondes ou se retrouver avec leur tête au bout d'un pic. Dur que la vie d'aventurier, tant physiquement que moralement, finalement tout se joue au mental, et c'était bien ça qui manquait à Elzear.

- Vous devriez aller chercher les trois autres, mieux vaudrait ne pas les laisser seuls trop longtemps. Si ça vous va, je vais essayer de déblayer le chemin en attendant.

Les yeux de l'humain était encore augmentés par la magie divine et bien qu'il n'y vit pas comme en plein jour, il était à ce moment probablement plus à même de débarrasser les gravats sans se les prendre sur la tête que sa compagne. Le calme surnaturel qui régnait n'annonçait rien de bon. En règle général, c'était un signe avant-coureur de catastrophe. Son maître lui avait raconté une fois qu'il avait été terrorisé lorsque la forêt qu'il traversait s'était tut. Quelques secondes plus tard un dragon de taille conséquente avait piqué sur la forêt et était repartie avec un cerf dans la gueule. Avec une armée d'orques pas loin, il aurait dû régner un vacarme permanent.

- Quelque chose cloche Solveig, je connais mieux les drows que les orques, mais ils n'ont pas l'air du genre discrets... Quelque chose leur fait peur, et cette perspective devrait encore plus nous inquiétez. Tout cela ressemble de plus en plus à un suicide, enfin...

Dégainant ses deux lames, le rôdeur commença à avancer avec plus de prudence qu'il n'en avait jamais eu. La cicatrice à ses lèvres lui rappelait chaque jours ce qu'il en coûtait d'avancer sans ouvrir les yeux dans des ruines elfiques. Avancer dans les berges humides était toujours une épreuve, la vase ou la boue était probablement l'un des pires piège de la création lorsqu'on avait des ennemis derrière soit. Et tomber dans l'eau ne serait guère mieux, tout enchantée qu'il était, le cuir de son armure allait gonfler, serrer et les déplacement désagréables, pour le moins. Il s'avança en discrétion jusqu'à la brèche et avec le moins de bruit possible, s'accroupit devant pour voir ce qu'il allait devoir faire. Il savait la durelame assez solide pour être utiliser comme bras de levier si nécessaire, mais il espérait que ce soit inutile, cela voudrait dire qu'il déplacerait une pierre massive... et potentiellement tout ce qui tenait dessus.

---

Shamar va en toute discrétion essayer de débarrasser la voie.

Lorindol était inquiet. Son état de fatigue limitait ses capacités et il savait pertinemment que ses compétences n'étaient pas celle de ses compagnons rôdeurs.

Le lieu était empli de la quiétude de ses anciens habitants mais cette aspect n'était peut etre que le calme avant la tempête. Pourquoi les orques si frusque n'avaient pas littéralement envahi la cité, dégradé avec la force de l'habitude tous ces anciens symbole elfique, interrogeai le mage.

Tous naturellement plongé dans ses pensées, Lorindol fit appelle à son fidèle compagnon.

Glissant à son oreille les instructions qu'ils souhaitaient le voir effectuer .

- Va mon discret Penn Du, effectue un cercle autour de notre cachette. Viens me trouver si tu détectes la présence des peaux vertes. Sois mon ouïe et mes yeux défaillant.-

Attendre le retour de ses compagnons étaient difficile mais Lorindol resta le plus immobile possible à l'affut du moindre bruit inhabituel.


demande à son familier de controler le tour de leur cachette.

Troisième jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
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MJ

ans l'imaginaire des aventuriers, le bruit de centaines d'orques festoyant de leur dernière prise à des fermiers autochtones auraient du s'entendre, hurlant leur style de vie à la déesse de la lune en insultant la Seldarine. Cependant à l'inverse, peu de chose. Les campements passaient il y a peu s'entendaient ainsi que d'autres bruits dans la cité mais rien en comparaison de ceux à quoi ils auraient du assister ... Cela avait effectivement de quoi inquiéter et Shamar insista sur ce fait auprès de Solveig qui, comme lui, restait surprise devant la tournure des événements.


Narration: Shamar et Solveig puis Shamar seul

-Oui tu as raison j'y vais! Cependant méfie toi, un malarite est un rôdeur ne l'oublie pas! Il connait la discrétion autant que la patience quand cela est nécessaire. Sa nature chaotique le rend en effet imprévisible ... mais quelque chose d'étranges de trames ici ...

L'archère fila avec rapidité sous le couvert laissant Shamar entre la lisière et la muraille. Il s'avança en direction des murs afin d'y trouver une meilleure protection mais surtout, comme il l'avait dit à Solveig, de voir de plus près ce passage et pourquoi pas voir l'intérieur de la cité. Il s'avança discrètement, observant alentours et surtout cette tour le surplombant étrangement vide, puis il souleva la végétation et découvrit une ouverture suffisante pour faire passer un homme de stature normale.
Ravi de cette découverte il commença à regarder à l'intérieur mais rapidement son sixième sens le crispa. Une agitation, certes légère, le surplombait. Sans comprendre ce qu'il se passait, il se plaqua au sol et se retourna dos au sol. L'instinct fut bon car l’entièreté de la végétation du mur s'était animée d'un seul coup révélant une flore inconnu du jeune rôdeur. Shamar l'interpréta comme étant une vigne carnivore. Dans tous les cas, connaitre son nom ne changerait pas sa situation. Cette plante quelle qu'elle soit avait une volonté belliqueuse et c'était tout ce qu'il avait besoin de savoir pour l'instant. En effet la priorité pour le jeune chondathien était de savoir comment se sortir de ce guêpier dans lequel il s'était fourré. Il ne pourrait pas attendre l'aide de qui que ce soit. Solveig était partie et ne reviendrait pas avant un moment, même en forçant l'allure et en pressant les autres ... Non, il était seul !

Narration: Ademara, Elzear et Lorindol[/b]

Le familier de Lorindol revenait de son deuxième passage quand une lueur de torche et des bruits s'entendirent derrière l'enceinte Sud-Est de la cité. Faisant face à ce côté de la cité, les sons résonnèrent comme une marche de plusieurs orques dont le nombre n'était pas clairement identifiable. Il semblait cependant se diriger vers le sud.

Les pensées du mage se perdaient devant l'étrangeté de sa présence en ce lieu pourtant si proche mais si lointain. Il comptait les flèches, repérant celles tombées. Il calcula environ douze tours qui devaient faire quatre vingt dix pieds de haut et trente deux tours plus petites, d'autres tours additionnels et d'autres tombés par le temps ou les batailles. Ses deux compagnons et lui ne pouvaient s'empêcher de les observer alors que les dernières lueurs du jour faisaient ressortir leur magnifique reflet argenté. Lorindol, puisant dans sa mémoire, se rappela des bribes à ce sujet. Il avait lu qu'elles avaient été construites avec des blocs de pierres taillés qui avaient été "fondues" ensemble par magie. En s'aidant de la chaleur et la pression les anciens elfes réussissaient à sculpter et lisser la pierre pour former une seule pièce solide constituant une masse de pierre homogène...

Solveig arriva essoufflée mais ravie de les voir tous indemnes. Bien qu'ils n'avaient pas entièrement récupéré de la course de l'après midi, ils semblaient en meilleure forme. C'était maintenant à la rôdeuse de subir la fatigue. Cela ne dura pas longtemps et après avoir repris son souffle, elle expliqua aux trois elfes la présence du passage de Breithel et l'avant garde de Shamar. Elle leur proposa sans attendre de le rejoindre au plus vite afin qu'il ne reste pas seul trop longtemps.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

jet de perception Shamar: 4d20 +10 = 14 vs DD20 => échec
Attaque vigne carnivore: 8d20+7= 15 vs CA 16 => échec