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Des lettres et du souffre, Chap I, La traversée du désert
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Oreille des Marches
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PréludeVigueur Hannibal: 11(dé) + 4 ><DD15 = réussite Vigueur Arveene : 3 (dé) + 1 >< DD15 = échec Arveene perd 2(dé) pv temporaire du à la chaleur. 7-2 = 5pvSecond jour de la Marée Estivale de la magie sauvage 2 Flammerige 1372Lieu : Desert de Calim Temps : Très Chaud, brise légère Moment : Après midi (15h) NarrationLe désert semblait ondoyer sous le soleil, et la piste recouverte de sable sillonnait comme un serpent. Elle semblait vivante et perfide. Hannibal avait la tête lourde et la soif le tiraillait. Arveene souffrait beaucoup de la chaleur. Les baies et leur parfum capiteux lui avaient donné la migraine. Son attention qui se portait sur l’horizon ou sur ceux qui la suivaient faiblissait de moment en moment. Sa vue lui jouait des tours, lui faisant croire à la vue de l’océan sur les côtés, alors qu’à chaque pas, ils s’en éloignaient de plus en plus, s’enfonçant dans la fournaise et la sécheresse. La longue traversée du Désert Calim avait commencé, et ils n’atteindraient la prochaine étape dans une grande ville, la citée portuaire de Memnon qu’une bonne chevauchée et demie plus tard. La mi journée était passée depuis longtemps, sans s’arrêter un instant. Les chameaux et les mules, entraînés à ce lourd exercice ne semblaient gère accablés par la chaleur. Leurs pas lancinants persistaient, imperturbablement, faisant danser les paquetages autour de leurs bosses. Soudain, Aman Al Cadar dirigea le cortège à l’écart de la piste. Ils poursuivirent le chemin, s’enfonçant dans le sable durant cinq bonnes minutes avant de découvrir perdu au milieu de nulle part une courte tour de pierre ocre. Le caravanier fit installer les bêtes en cercle autour du bâtiment. Une partie du sol, de pierre brut était recouvert par les dunes, permettant presque d’atteindre le sommet de l’édifice. - Profitez bien de cet instant de repos, car nous ne nous arrêterons plus avant que le soir ne tombe, déclara le caravanier de sa voix grave.
Arveene qui descendit de son perchoir en tremblant éprouva une très grande joie à pouvoir se glisser l’ombre même un bref instant. Hannibal se vit donner une jarre de terre cuite. A cela il compris, en voyant les autres hommes gravir l’escalier qui disparaissait dans le sable, que la tour était un puit, et qu’il s’agissait de s’abreuver sans puiser dans les réserve puisque ce puit se trouvait sur leur route, et que seule les dieux savaient lorsqu’ils en rencontreraient un second.
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Aventurière
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es le début de leur voyage, Arveene ne se sentit pas bien. Peut etre était-ce le doux roucoulement des sabots qui s'enfonçait dans le sable, ou alors le dencinement de sa monture qui lui donnait étrangement le mal de mer, ou bien peut-être aussi était-ce les odeurs alléchantes de la cargaison qu’elle devait surveiller. Elle n’en savait rien. Pourtant, le fait était qu’au fur et a mesure de la progression de la caravane qui s’enfonçait dans le désert, la petite halfeline avait vraiment du mal a refaire surface. De plus, le soleil pesant qui brulait la peau quasi nu de la roublarde, lui empêchait tout repos. Elle avait prit dans ces bagages, les bonnes affaires pour les traverser du désert, mais le départ précipité de la caravane, ainsi que son obsession a chercher Anders du regard, lui avait complètement fait oublier de s’emmitoufler dans ces grand draps blanc qui d’une part, la protégeait du soleil, et d’autre part, ne la réchauffait pas plus que n’importe quel autre habit. Alors que son mal être s’amplifiait tout au long de la journée, Arveene rêvait de ses habits protecteurs qui étaient soigneusement rangé au fond de son sac. L’odeur qui se dégageait de la cargaison, lui embrouillait le crane. Bien que le début fut difficile, la suite du voyage lui paru beaucoup plus courte et aisée. Le parfum de plante qui l’impregnait avait sans aucun doute un grand rôle la dedant. En effet, son esprit déanbulait d’un endroit a un autre au rythme de la caravane et de son chameau. Le détour qu’ils prirent en début d’après midi lui fit plus de bien qu’elle ne l’aurait cru. En effet, la tour qui se dressait dans se paysage chaotique était en fait un puit perdu au milieu du désert. Elle prit le temps pour cette pause de se changer, de remplir sa gourde et de boire goulumement l’eau fraiche qu’elle n’avait pas gouter depuis plusieurs heures. [I]
Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)Sorts par jour:- 6 de Niv 0 :Message (1) ; Son Imaginaire (2) ; Lumière (1); Détection de la magie (1) ; Destruction de mort vivant (1) - 5 de Niv 1 : Sommeil vigilant (2) ; Coup critique (3)
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Aventurier
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Malgré une fouille minutieuse de la caravane, ni le guerrier ni la roublarde ne furent en mesure de découvrir où avait disparu Anders et où se tenait Aman. La seule personne qu'ils parvinrent... ou plutôt qu'"il" parvint à trouver au milieu de la caravane fut la magnifique femme dont lui avait parlé le recruteur la veille autour de quelques verres. Bien qu'en grande partie emmitouflée et dissimulée par ses habits, il se dégageait d'elle une aura de mystère et de grâce sans parler de ses deux yeux cernés de fard qui ressemblait à la lueur rougeoyante des restes d'un feu perdue au milieu de la cendre noire. Son regard, à la fois fier et irrésistible, captiva toute l'attention d'Hannibal qui ne baissa ni ne détourna les yeux lorsqu'elle le dévisagea avec une attitude hautaine. Il la regarda passer tout en se demandant s'il lui serait permis de contempler son visage à la beauté légendaire selon les dires d'Aman.
C'est une fois qu'elle fut passée que ce dernier en profita pour les interpeller, lui et l'halfeline. Hannibal en profita pour observer les hommes qui constituaient la garde de la caravane: des hommes d'apparences robustes et bardés d'armes qui arborait fièrement les cimeterres qui pendaient à leurs ceinture de lin. Cependant le guerrier nota les tenues bouffantes que portaient ces guerriers et il se demandait bien s'ils étaient gênés lors d'un combat en portant pareilles tenues. Il fut tiré de sa contemplation lorsque lui fut amené un magnifique étalon à la robe sombre, le damarien avait déjà entendu nombre d'aventuriers et éleveurs conter les mérites des étalons calishites et le guerrier ne put que confirmer ces dires en voyant de plus près un de ces magnifiques chevaux. Contrairement aux puissants et lourds chevaux que l'on pouvait trouver dans le Nord, les chevaux calishites étaient tout en finesse et plus taillés pour la course de vitesse et l'agilité. Le damarien fut assez surpris qu'on lui confie aussi bel animal à lui, mercenaire inconnu qu'on venait tout juste d'embaucher... ce marchand devait être très riche en effet. A peine eut-il le temps de contempler l'animal que le lancement de la caravane était lancé. Le voyage s'annonçait pour être des plus pénible, la chaleur et le soleil ardent était peu familier au damarien qui était plus habitué aux rigueurs du froid et de l'hiver. De plus le désert était très différent de Port Calim car il n'y régnait pas cette douce brise marine qui rafraîchissait un peu l'atmosphère des rues et des souks. Tant pis se dit le guerrier, il faudra faire avec mais une fois le désert dépassé le voyage devrait déjà être plus supportable pour lui comme pour l'halfeline qui semblait grandement en souffrir. De temps à autre, Hannibal jetait un regard furtif à l'attention de cette femme mystérieuse placée un peu plus loin derrière lui dans la caravane. Elle gardait toujours cet air impassible et froid qui renforçait encore un peu plus son charme mystérieux. Finalement la caravane fit un léger détour afin de s'approvisionner à un puit tout proche à l'ombre duquel ils pourraient se reposer un peu avant le départ. Hannibal en profita pour faire boire son cheval tout comme lui, il but quelques gorgées de cette eau pure avant de s'en passer un peu sur le visage. Il regarda autour de lui les mercenaires, aucun d'entre eux n'avait, semblait-il, été dérangés par la chaleur et le climat lourd du désert. Après tout s'étaient tous de rude calishites habitués aux rigueurs du désert bien qu'Hannibal se souvenait d'avoir accompli la première partie du voyage de la journée en compagnie d'un nain à la barbe noire bien fournie. Peut être devrait-il aller lui parler un peu, dans un voyage il était toujours plus préférable de connaître ses compagnons de route. Mais le guerrier se dit qu'il aurait tout le temps de lui parler lors du voyage et que demander ses origines à un nain ou les raisons qui l'avaient poussé à devenir mercenaire n'était pas toujours une bonne idée. Le damarien s'assit donc à l'ombre de la tour aux côtés d'Arvenne tout en scrutant une personne invisible et inconnue du guerrier... mais ce dernier savait bien que c'était la femme mystèrieuse qui attirait son attention depuis le début du voyage. D'abord Mecenah et maintenant cette femme au charme mystérieux... décidément le Calimshan était un pays plus que charmant et il peinait un peu au guerrier de devoir le quitter aussi vite.
L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.Réputation 10 Fiche d'Hannibal
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Oreille des Marches
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Second jour de la Marée Estivale de la magie sauvage 2 Flammerige 1372
Lieu : Desert de Calim Temps : Reste de chaleur, mais se rafraichit Moment : Soir (21 - 22 h)
Narration
Si Hannibal observait du coin de l’œil la femme mystérieuse, il pu remarquer que lui aussi était observé d’elle. Elle rôdait sans raison apparente dans sa proximité, laissant flotter derrière elle un nuage de senteurs enivrantes, parfums épicés du Sud. La pause ne fut pas longue, mais fut bénéfique pour la petite halfeline qui se vêtit plus a propos, recouvrant sa tête d’un turban humide qui lui rafraîchit les idées.
Chacun repris sa place aussitôt les ordres donnés, et d’un pas lancinant la caravane repris son chemin, se frayant un passage dans les sables dorés du désert. Peu à peu, alors que les paupières se faisaient lourdes, bercées par la danse des chameaux, le soleil déclinait à l’horizon, embrasant le ciel de mille feux. C’était des oranges mêlés de rose et d’or qui se fondaient dans le bleu sombre de la nuit, et les étoiles au sommet s’allumèrent une à une.
Aman Al cadar arrêta le convoi à l’écart de la piste qui avait pratiquement disparue sous le sable et qu’on ne reconnaissait désormais que par les pierres sculptées en forme de lions qui la bordaient à intervalle régulier. Hannibal put s’étonner du peu d’effort avec lequel le campement était installé. L’un des deux mages, celui aux allures de djin, s’empara d’un rouleau de tapis attaché sur l’une des mules, et d’un mouvement vif et gracieux il le déroula sur le sol. Le tapi décrivit un cercle, et au fur et à mesure qu’il se déroulait, dévoilant la richesse des motifs qui l’ornait, les dessins tissés prirent forme, et apparurent des tables couvertes de mets raffinés et de thé fumant, des coussins de soie confortable, des lanternes allumées et des instruments de musiques. L’autre mage s’empara d’une pièce d’étoffe plus légère, qu’il secoua au-dessus du tapis merveilleux et aussitôt quatre grandes tentes se formèrent dans les plis du tissu. Chacun s’installa autour des tables, partageant un repas savoureux dans la joie. La plupart des conversations étaient échangées dans la langue locale, mais Hannibal était assis à côté de son compagnon de voyage nain, et celui-ci parlait le commun sans accent. Hormis le nain au teint basané, le damarien remarqua un autre homme qui part les tatouages qui lui recouvrait le visage, et sa taille plus petite que la normale, ne devait pas être originaire du Calimshan. Lorsque le repas fut finit, les hommes conversèrent encore longuement, sirotant du thé et fumant de grandes chichas tandis que d’autres s’étaient emparés des tambours de peaux et autres percussions, et jouaient en chantant. La soirée avait des allures de fêtes, et il ne manquait que des danseuses pour parfaire le tableau. L’un des mages devait être du même avis, car du brasero qui abritait les flammes, il fit apparaître une femme de feu aux courbes parfaites qui exécuta une danse des plus lancinantes. Les hommes exclamèrent leur enthousiasme avec ferveur. A ce point que la femme mystérieuse eut un geste d’humeur puéril un peu masculin qui ne collait pas avec son personnage.
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Aventurier
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La petite pause à l'ombre du puit avait été salvateur pour le grand damarien mais aussi pour l'halfeline qui avait été littéralement assommée par la chaleur du désert. Bien que courte, cette pause avait été suffisante et ils reprirent bien site la route à travers l'immensité vide et sableuse du désert calim. Bien qu'ayant appris à monter un cheval, le damarien n'en avait pas l'habitude et il commençait, avec la tombée de la nuit, à ressentir les effets d'une longue chevauchée sur le dos d'une monture; son coccyx commençait à le faire légèrement souffrir. Mais ce petit inconvénient ne l'empêcha pas de noter que la mystérieuse femme voilée continuait de le regarder du coin de l'oeil de façon insistante te l'odeur de épicée de son parfum laissait le guerrier rêveur sur le visage et les courbes de cet être à l'aura mystique. Mais le guerrier tentait d'occuper son esprit ailleurs en observant un peu plus en détail la composition de la caravane sans quitter son poste. Il regarda attentivement les chariots alentours et notamment leur contenu dans les cas où c'était possible car nombre d'entre elles étaient souvent recouvertes de toiles ou bien leurs cargaisons étaient empaquetées dans des caisses de bois sombres. Il observa un à un les gardes et autres mercenaires engagées pour le voyage, leur dégaine générale, leur armement et essayaient d'apercevoir sur leur visage un quelconque signe de leur moral actuel. Le guerrier aimait savoir le maximum de détails quant à la mission qui lui été confiée. C'est lors de cette longue séance d'observation qu'il tenta de retrouver des yeux le dénommé Anders mais ce dernier semblait introuvable et le guerrier en venait à se demander si l'aventurier n'avait pas renoncé à accompagner la caravane. Cela l'inquiétait légèrement mais il préférait penser qu'un guerrier de sa trempe n'aurait aucun mal à se tirer de tous mauvais pétrin, aussi imprévu soit-il. Mais malgré ses pensées occupées, Hannibal ne pouvait s'empêcher d'apercevoir les coups d'oeil que lui lançait la femme mystérieuse. Finalement la nuit tomba et Aman Al Cadar décréta une halte pour la nuit alors que la fraîcheur de cette dernière paraissait frigorifiante après la rude journée passée sous un soleil de plomb. Les nuits dans le désert Calim étaient aussi fraîches que les journées étaient chaudes et suffocantes. Et c'est avec plaisir que le damarien descendit de son magnifique cheval afin de soulager le plus possible son arrière train. Le guerrier s'étira longuement avant d'aller rejoindre les autres hommes de la troupes qui s'étaient installés autour des tapis garnis de festin qu'avaient déroulés les deux puissants mages. Hannibal regarda avec fascination ce tour de passe-passe typiquement oriental qui rappela pour un temps au guerrier les contes et légendes du calimsha qu'il aimait lire dans la bibliothèque de son père. Ces histoires faites de princes, de chameaux, d'oasis, de désert, de danseuses voluptueuses et sensuelles, de richesses cachées dans le désert et de djinns aux pouvoirs incroyables. Il resta là un instant, pensif comme s'il était retombé en enfance d'un seul coup. Mais il revint à la réalité aussi vite lorsqu'un parfum insistant et attirant pénétra ses narines pour venir chatouiller son esprit de façon presque agaçante... la femme mystérieuse venait tout juste de passer devant lui et avait rejoins le banquet auprès du feu. Le damarien finit par rejoindre le reste des hommes en train de manger et s'assit à côté d'Arveene. Lorsque le repas fut bien entamé, il se tourna vers l'halfeline...
-Aurais-tu aperçu Anders par le plus grand des hasards? Son absence m'inquiète un peu. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave.
Et il continua de bavasser quelques temps avec la roublarde tout en mangeant quelques délices locales. Il se surprit même à se resservir d'un fameux mouton cuit au miel qui reposait en face de lui dans un plat en argent aux décorations fournies. Ce délicieux plat lui suffit à oublier la rudesse de la chevauchée qu'il venait d'effectuer. Il finit son repas en savourant un délicieux thé à la menthe tout en observant les étoiles mais sa méditation improvisée fut interrompue parles vivats et les acclamations des hommes assis en cercle autour des tapis et il ne fallut pas longtemps au damarien pour découvrir avec surprise la source de leurs éclats de joie lorsqu'il aperçut la sublime et parfaite silhouette d'une nymphe embrasée dansant sur un rythme effréné et sensuel... pour le plus grand plaisir des hommes attablés autour de cette piste de danse infernale. Hannibal lui même observa avec un amusement mêlé de désir la petite silhouette enflammée exécuter sa danse lancinante si bien qu'il en avait oublié pour un temps la femme mystérieuse pourtant si proche. Il ne perçut même pas sa réaction lorsque apparut la danseuse de feu.
L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.Réputation 10 Fiche d'Hannibal
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Aventurière
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Malgré la pause qui avait sauvé la petite halfeline d’un évanouissement quasi certain, l’arrivée de la nuit fut encore plus réconfortante pour elle. L’ombre s’intensifiait et elle en avait les larmes aux yeux. Cette fraicheur inespérée sentait la fin de journée, le repas et le repos… Trop de bons souvenirs qui s’étaient épuisés en elle tout au long de leurs routes. La gandoura lui couvrait l’intégralité du corps, son châle laissant apercevoir ses beaux yeux d’un marron écorce. Habillée de la sorte, à l’exception de ses bras nus, la roublarde pouvait ressembler à une momie tout droit sortie de son tombeau. Malgré cette comparaison peu appétissante, Arveene restait magnifique dans cette tunique. La peau de ses bras bronzés, presque cuivrés, faisait ressortir son drap blanc, et son châle beige s’accordait parfaitement à ses yeux sombres ainsi qu’à son tatouage noir qui lui courait le long de ses bras menus. Toute cette protection n’avait eu que le pouvoir de ralentir sur elle les rayons du soleil qui, inexorablement, lui brulaient la peau. La halte arriva plus rapidement qu’elle ne l’aurait cru et elle fut heureuse de sauter de sa monture pour se dégourdir les jambes. Elle regarda Hannibal, qui malgré sa discrétion, avait du mal à cacher que le voyage avait eu raison de son splendide fessier musclé. Amusant. La roublarde n’avait pas eu ce problème étant donné qu’elle était légère et qu’en plus, elle avait eu l’habitude de nombreux trajets à cheval. Elle prit le peu de temps qu’elle eut avant le repas pour nourrir sa monture - qu’elle décida d’appeler Oasis, car elle y avait pensé toute la journée et que les râles rauques et secs de sa bête indiquaient que lui aussi, très certainement y avait pensé- . Elle finit par se nettoyer de toute la sueur qui l’envahissait et se rhabilla confortablement, tout en gardant assez d’affaire à portée de main. En effet, la nuit risquait d’être aussi fraiche que le jour avait été brulant. Elle arriva près du campement juste à temps pour voir les deux magiciens qui, d’un tour de magie éblouissant, firent surgir une table de mets savoureux et de coussins confortables. Le tout accompagné de lampes à huile qui dessinaient les contours des aventuriers entourant le cercle. Leurs yeux brulaient la convoitise jusqu’au moment où l’un des hommes s’installa et tout le monde le suivi en un seul geste. Arveene vit que le damarien s’était forcé à se faufiler auprès d’elle et elle se serra pour lui laisser une petite place à ses cotés. Ce geste lui fit vraiment plaisir, mais elle ne le montra pas. La question qu’il lui posa ne la surprit guerre, elle aussi ne comprenait pas la soudaine disparition de leur soi-disant compagnon.-[commun] : Je ne sais pas du tout où il se trouve, et franchement, je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter pour lui, vu tout ce qu’il nous a raconté. Ou bien s’était un menteur et il s’est enfui, ou alors il est tellement fort qu’il se fait passer pour quelqu’un d’autre dans cette caravane et il se montrera de son plein grés quant il l’aura décidé. Je ne m’inquiéterais pas pour lui si j’étais toi. Le repas continuait et Arveene demanda à son compagnon ce qu’il savait ou ce qu’il avait pu apprendre des aventuriers qui les accompagnaient, pour savoir si certains paraissaient étranges, faibles, forts (comme par exemple les deux magiciens), ou totalement ordinaires. Elle lui dit qu’elle n’avait, pour sa part, pas eu le temps ni la force de jauger les autres hommes de la caravane étant donné la souffrance qu’elle avait ressentie lors de cette première journée. Elle lui fit seulement part de la jolie femme qui n’avait pas enlevé son turban. La hin et elle était d’ailleurs, à première vue, les seules femmes de cette cargaison. Du coin de l’œil, l’halfeline vit l’un des magiciens faire de grands gestes d’incantation en direction du feu et aussitôt après une nymphe magnifique en sortie. Et commença un ballet extraordinaire aux rythmes des percutions et des chants des hommes. Tout les hommes l’entouraient et sifflaient de joie devant une telle perfection. La nourriture et le thé qu’elle avait absorbé avec son compagnon lui donna envie de danser avec la créature de feu. Après quelques minutes où elle observa ses mouvements, elle prit son courage à deux mains et après un clin d’œil complice à son compagnon lui dit dans le creux de l’oreille : - Tu seras mon garde du corps pour cette nuit. Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et se leva, enleva ses surplus de vêtements pour ne garder que le stricte minimum, et rentra dans le cercle pour ce mouvoir au coté de la déesse rouge.
Sa tenue était composée d’un haut lui recouvrant son tatouage ainsi que l’intégralité de son bras gauche et traversait de biais son décolleté pour contourner voluptueusement son sein droit, la couleur blanche de ce maigre tissu faisant ressortir la couleur brune de sa peau, comme auparavant dans le désert. Le bas de ce vêtement se resserrant en un nœud qui lui découvrait son ventre plat et tendu par ses muscles. Sa jupe clair reflétait les éclats orangés du feu qui, espérait-elle, attirait le regard des hommes. En effet, plaire aux hommes l’avait toujours comblé et il était plus facile d’avoir les confidences du sexe opposé s’ils étaient sous le charme. A la danse voluptueuse de la nymphe, elle ajouta des acrobaties périlleuses et dynamiques. Les quelques erreurs de placement et de pas ne se virent pratiquement pas. Après tout, elle était la seule femme et même si cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas dansé, elle restait douée aux yeux de ces hommes fatigués. En tout cas le croyait-elle. Test de représentation, test d’acrobatie, test d’équilibre, pas de test ? (heu… test pour qu’ils soient impressionné ??)
Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)Sorts par jour:- 6 de Niv 0 :Message (1) ; Son Imaginaire (2) ; Lumière (1); Détection de la magie (1) ; Destruction de mort vivant (1) - 5 de Niv 1 : Sommeil vigilant (2) ; Coup critique (3)
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Un sage disait que le destin mêle les cartes et nous jouons allégrement avec....Et là le destin sembla sourire aux compagnons car quand il se réveillèrent, à leur grande surprise, il se réveillèrent tous à Calimport par un étrange hasard et sans qu'ils comprennent pourquoi. Maintenant, ils étaient libre d'aller où ils voulaient....
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