L'Héritage d'Earlann, Un petit détour par Thüldae....

Vingt Deuxième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
22 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Aux alentours de Thüldae
Temps : Pluies. Une petite dizaine de degrès.
Moment de la journée : Fin d’après midi

MJ
Narration: Ademara et Jnaya

eux jours, il avait fallut deux jours pour rallier les environs de Thüldae dans des conditions assez decevantes pour un premier vol. Les deux femmes n’apprécièrent que modérément le voyage et pour cause. Si la première journée s’était déroulée dans des conditions acceptables malgrés la fraîcheur, la seconde journée le fut moins. La pluie avait fait son apparition, des trombes d’eaux qui tombaient par intermittence et qui avaient rapidement trempés jusqu’au os l’elfe lunaire et la demi-elfe. A cela s’ajoutait le froid, désagréable, le vent piquant et l’inconfort. A trois, voyager dans ces conditions était tout simplement atroce pour quiconque, sauf peut-être pour l’aquilière qui restait sereine face à la situation, démontrant là une grande expertise et une grande habitude de ce genre d’aléas.

Ils firent une halte pour une nuit dans une clairière connue de l’elfe et partagèrent un repas frugal dans un silence imposé par la cavalière, ceci pour éviter de mauvaises surprises. Quand ils reprirent leur envol le lendemain, ils n’avaient pas échangé plus de cinquantaine de mots. Pour Ademara, ce retour à Thüldae était une première en tant que novice de la confrérie. La dernière fois qu’elle avait arpenté cette terre, elle avait été chargée d’une mission de renfort pour une elfe de la confrérie nommée Finmall Gwen en compagnie d’Elwin et Retyar. Cela faisait des semaines de cela et de leur groupe de départ, seul Elwin était encore présent. Oui, bon nombre de chose avaient changées et changeraient encore. Mais l’elfe argenté ne se plaignait pas, au moins Elwin était quelqu’un sur qui elle pouvait compter. Il en serait de même pour ses autres compagnons, au moins ceux qui servaient la même cause qu’elle. c'était ce qu'elle pouvait espérer.

Ils amorcèrent leur descente à une vitesse vertigineuse, l’aigle effectuant plusieurs cercles avant de consentir à se poser au centre d’une clairière entourée de grands arbres dont les cimes dépassaient allégrement les trente à quarante mètres. Ademara ne reconnaissant pas les lieux. Et pour cause, ils ne se trouvaient pas encore à Thüldae. Finmwénwë sauta à terre. Il flottait dans l’air une odeur d’humus entêtante et une légère brume flottait à quelques centimètres du sol. La seule bonne nouvelle c'est qu'aucune goutte d'eau n'était tombée depuis trois bonnes heures.

- Descendez, nous sommes arrivés déclara en espruar l’elfe sauvage qui tendit un morceau de tissu à Jnaya, prenez ceci et bandez-vous les yeux.

Ademara n’eut guère besoin de demander la raison de tout ceci que l’aquilière prit les devant, employant un ton incisif.

- C’est une étrangère. Nul étranger ne doit connaître les chemins qui mènent à Thüldae. Elle doit se bander les yeux.

Épouvantable, ce terme convenait parfaitement pour le voyage que la prêtresse venait de passer dans les cieux en compagnie de Jnaya et de l'aquilière. Le voyage à dos d'aigle fut une expérience qu'Ademara ne serais pas prête à renouveler une seconde fois.
La douche froide qu'elle prit, dans les deux sens du terme, à propos de chevaucher un aigle géant calma ses ardeurs et la ramena à ses raisons. Nul doute que avoir les pieds sur terre était la plus belle des bénédictions.
Quand le majestueux prince des cimes se posa à terre pour une seconde fois, l'elfe de la lune ne se fit pas prier pour descendre sur l'humus humide qui couvrait les sous bois d'une petite clairière.

Elle avait désormais hâte de rentrer à Thuldae pour se réchauffer. En effet, elle était, ainsi pour dire trempée jusqu'aux os. Ademara avait rabattue sa capuche sur la tête et seul quelques mèches aux boucles dorées et ces oreilles pointues dépassaient de celle ci.
Bien qu'elle ignora ou ils se situaient, elle devina facilement que Thuldae ne devait pas se trouver bien loin.

Ademara se demanda si tout se passais bien chez dame Felevel. Elle était toujours inquiète pour ces compagnons lorsque ceux-ci étaient séparés.

Lorsque l'aiquilière tendit un bandeau à la moniale, la prêtresse se contenta se secouer la tête en signe de compréhension. Elle se permit néanmoins d'ajouter,

- Ma sœur, soyez remercié, toi et ton noble compagnon de nous avoir menées à bon port.

Puis elle ajouta à l’intention de Jnaya,

- Si je puis me permettre, je te conseillerais d’accepter. Car le secret, est pour notre confrérie, notre meilleure défense.
Même si je ne doute pas de ta loyauté. Nous nous retrouverons tous bien plus vite devant un bon repas au chaud et au sec.

MJ
Narration: Ademara



démarra avait laissé Jnaya aux mains de la Garde Sylvestre. Sans un accord de l’un des membres du Haut-Conseil de Thüldae, Jnaya ne pourrait pas pénétrer dans la cité. Ce qui visiblement n’était pas fait pour déranger la demi-elfe, certaine qu’elle pourrait ainsi méditer méditer et méditer. L’elfe de la lune l’avait donc laissé derrière elle, confiante pour rejoindre Thüldae et le domaine des gardiens de l’harmonie sur l’une des branche maîtresse du Grand Saule. Un elfe sauvage la guida.

C’est les pieds nus que la native d’Eternelle-Rencontre avança sur cette branche accompagnée, sur un tapis de mousse moelleux accueille la marche des fidèles. Certain de son fait, elle emprunta le petit chemin, sans cacher son étonnement. Bordé d’une végétation équilibrée arbustes, petits fourrés et herbes sauvages sont autant de beauté offerte au regard. La vie y était luxuriante et exubérante. Oiseaux de toutes les couleurs, petits rongeurs et même des créatures féériques ont élu domicile dans ce havre divin. Doucement elle avança. Au bout de cette voie végétale apparut une arche de pierre portant les symboles des dieux vénérés par les gardiens de l’harmonie. La Sy’Tel Quessir qui devançait Ademara s’immobilisa devant l’arche et récita à haute-voix une prière au Seigneur des Feuilles, sa divinité tutélaire. Et aussitôt la magie opéra. L’intérieur de l’arche s’illumina d’une vive lueur.et l’elfe verte invita Ademara à la suivre.

- N’aie crainte Ademara, Ceux qui n’ont aucune légitimité pour accéder au sanctuaire, ne verrons jamais de lumière, seuls ceux qui portent notre broche et nos novices peuvent accéder à cet havre. Ferme les yeux et suis moi.

Elle obtempéra et sans hésitation, Ademara dépassa l’arche. Après tout n’avait-elle pas été élevée dans un lieu ou la Haute-Magie elfique régnait en maître ? Pourtant ce qu’elle ignorait c’est que le spectacle qui s’offrait à leur vue était interprété différemment selon l’obédience de celui qui entrait. Ainsi, les fidèles de Rillifane Rallathil, Mailiki, Sylvanus et Braervan Ermiterrant avaient pour coutume de découvrir un lieu ou la nature mère était omniprésente tandis que les suivants de la déesse Sehanine Archelune et Séluné baignaient dans une ambiance lunaire ou la pénombre était permanente. Cependant, même si leur perception était différente, ils pouvaient librement se rencontrer, deviser et partager. Si chacun voit l’intérieur du sanctuaire de l’harmonie de façon différentes, et si finalement très peu d’entre eux connaissent l’ensemble des pièces de complexe polythéiste. Quand elle ouvrit les yeux, Ademara découvrit devant elle, une elfe de la lune vêtue d’une longue robe à la couleur ivoire, presque translucide. Deux fines nattes d’un bleu céruléen sur ses tempes venaient se confondre avec une natte plus large et beaucoup plus longue ; qui lui descendait jusqu’à la taille. Si le loup argenté que portait Ademara était dénué de symbole, ce n’était pas le cas de celui de l’inconnu. La broche avait en son centre une licorne finement ciselée, symbole des Gardiens de l’Harmonie.…

- Alae Ademara, novice de la confrérie, je suis Moenna Tinyldor et j’assiste Linwëline dans ses fonctions au sein de ce modeste havre. Je te souhaite la bienvenue au Sanctuaire de l’Harmonie...

La prêtresse fut conduite jusqu’à Thuldae. Après avoir été escortée par la garde de la cité du Saule, cette dernière fut séparée de la moniale. Sereine, Ademara respira profondément.
Rien n’avait change depuis sa dernière venue, l’endroit respirait le calme et la vie tant par les rires d’enfants que par la beauté de l’environnement.
Malgré l’épuisement de ses derniers jours, elle réussit à trouver la force de refouler sa fatigue.

L’elfe de la lune fut guidée par un elfe sauvage au teint matte jusqu’au pied du vénérable saule. Se déchaussant elle prit rapidement de la hauteur sur l’une des branche maitresse.
La mousse douce et humide lui chatouillait la plante des pieds et ce fut avec non sans une certaine difficulté qu’elle put retenir un rire cristallin.
Foisonnant d’une vie riche et complexe, la banche de l’arbre majestueux était à elle seule un écosystème unique.
Avant qu’elle est put s’attarder sur les délices que lui offrait la vision de ce monde miniature, l’elfe sauvage qui la précédait entama une prière dans sa langue natale.

Ils franchirent l’arche de pierre, non sans émouvoir l’elfe de la lune peu habituée à ce rituel.
C’est alors qu’avec une certaine surprise, elle parcourue un univers à la fois familier et étrange. La pièce dans laquelle Ademara se trouvait baignait dans une pénombre réconfortante et la Haute magie semblait omniprésente.
Comment cela était il possible ? Des endroits comme ceux-ci ne devaient plus que se compter sur les doigts de la main sur Faérune.
Pourtant, ce fut avec assurance qu’elle avançât jusqu’à qu’elle se retrouve face à face avec une elfe de la lune.
Son accoutrement la désignait comme une prêtresse. Après que cette dernière eue finit de parler, la novice s’inclina profondément.

Intimidé par le lieu et le personnage, elle prit quand même l’initiative de prendre la parole sans y être invitée.

- Je vous remercie Dame Tinyldor. C’est un honneur de me présenter devant vous.

Puis se rendant compte qu’elle ne s’était pas changée depuis plusieurs jours et l’état de sa toilette après le voyage sur les aigles. Ademara rougit et tenta de remettre de l’ordre dans sa chevelure et dans ses vêtements.

- Veuillez me pardonner… Je suis confuse de me présenter devant l’ordre de l’harmonie de cette façon. Mais ces derniers jours furent éprouvant.

MJ
Narration: Ademara et Valanthe

demara était aux anges et savourait le moment qui lui était accordée, plongeant une grosse éponge naturelle dans le bassin d’eau parfumée et se lavant avec soin. On l’avait conduite hors du sanctuaire des gardiens de l’harmonie en direction d’un des nids réservé aux novices. Les maisons arbres étaient immenses et s'élançaient vers les cieux comme pour les prendre d'assaut et il suffisait de lever la tête pour découvrir les splendeurs s'offraient au regard des visiteurs: Pont bondissant entre les cimes, jardins suspendus et habitations qui se fondaient à merveille dans les arbres. Ademara et son guide étaient montés jusqu'à un élévateur ou on avait actionné un ingénieux système de poulies et de cordes qui leur permit de s'élever dans les airs. Quelques minutes plus tard, ils pénétraient dans une de ces fameuses habitations que la confrérie mettait à disposition des visiteurs d'un . Lumineuse, dotée d'un bel espace de vie, l'habitation était typiquement elfique. Pourtant, on était loin du luxe des résidences d’Eternelle-Rencontre, pour la Teu’Tel’Quess, il suffisait de voir l’une des chambre car si elle était plaisante, dans un style relativement austère avec un ameublement dès plus sommaire mais confortable. Quelques minutes plus tard, vêtue de vêtements propres qu’on avait prit soin de lui laisser sur l’un des trois lits, l’elfe lunaire s’avança dans la pièce de vie et aperçut Moenna qui patientait assise à une table. Quand elle vit la prêtresse de Shehanine, la Gardienne de l’harmonie lui adressa un sourire tout en s’emparant d’une carafe et remplit deux coupes avec des gestes gracieux, puis elle lui en offrit un. Le vin couleur grenat avait des senteurs des sous bois

- Je suis certaine que vous apprécierez ce petit plaisir Ademara, venez donc prendre place à mes côtés pour que nous puissions discuter.

Moenna posa son verre, elle appuya ses bras sur la table et joignit les mains.

- J’ai besoin de connaître votre parcours depuis Lunargent, vos impressions et votre ressentit. Parlez sans hésiter…

alanthe avait quitté le sentier et s’était élancée sur le sentier glissant et culbutant dans se détourner et gardant le rythme. La pluie s’était arrêtée en bout de nuit, tandis que l’aube naissante et le léger vent qui soufflait du nord charriait des nuages d’un gris menaçant avec une belle énergie. La veille au soir, Jenane, la ly’Aegisir des Rôdeurs de Solonor s’était prise d’envie d’organiser une petite course entre elle et une autre elfe des bois nommée Jarash’ïm, une autre novice. La règle du jeu était fort simple, la première à la rejoindre se verrait confier une mission, il allait de soit qu’une comme l’autre comptait bien remporter avec succès le défi qui leur était assigné car ils tardaient à toutes d’eux de passer un peu à l’action.

Lâchée dans la nature deux heures avant l’aube, à un point différent, les deux Saë’Tel’Quessir s’était fait fort de ne pas perdre de temps. Elles devaient être au maximum à sept ou huit lieues de la clairière ou devait les attendre Jenane. Il ne s’agissait pas pour elles de perdre de temps même si leur rivalité se voulait avant tout amicale. La pluie avait laissé ses flaques dans le moindre creusé de roc ou de terre, mais rien ne semblait pouvoir gêner leur course effrénée. Valanthe faisait preuve d’un bel entrain car cela faisait peu de temps qu’elle avait rejoint les rangs de la confrérie et l’inaction commençait à lui peser même si elle n’avait pas vu passer ces derniers jours, se familiarisant avec la vie à Thüldae et ses us et coutume. La rôdeuse se mouvait avec une aisance toute sylvestre, posant et soulevant ses pieds sans un bruit gardant la même direction, celle du sud Est.

Malgré le fait que ce soit avant tout une course amicale, la Saë’Tel’Quessir voulut la victoire pour prouver ainsi ce qu’elle avait dans le corps, dans l’âme et sa détermination. Après un instant, Valanthe fut trempé de sueur, ses bottes furent sales par la boue dû à la pluie matinale et sentit un inconfort dans son armure de cuir clouté. Voilà ce qui l’a changée de la commodité de Thüldae, elle qui fut restée trop longtemps inerte. Il n’y avait rien de mieux pour la rôdeuse qu’une course dans la forêt et ses jambes engourdies ne pouvaient que remercier Jenane et sa brillante idée d’une joute amicale entre deux novices. Valanthe fut rapide, elle qui adore d’avantage voyager léger, et sa connaissance de la nature ne put qu’être bénéfique. Elle se sentit somme toute à l’aise malgré son manque d’exercice et ressentit un grand bien dans son fort intérieur. Elle prit un instant pour se recoiffer les cheveux, prenant ainsi un instant pour reprendre son souffre, vers l’arrière pour une vision dégagée. Elle jeta un regard aux alentours pour contempler la nature et s’exalta devant la beauté qui s’étalée devant elle : des petits animaux mangeait des plantes, les oiseaux taquinèrent les insectes et les arbres et les rayons de soleil qui pénétrèrent les frondaisons comme des révélations divines.

Valanthe ne se concentra que sur sa destination et la victoire. De temps à autre, elle regard aux alentours pour être sur de ne pas être suivit seulement par habitude ou par paranoïa. Chemin faisant, elle se questionna sur les possibilités de la mission qui serait confiée à la novice victorieuse. Serait-ce dangereux? Serait-ce une mission qui obligera la Saë’Tel’Quessir à sortir de la haute forêt vers de nouveaux horizons et avoir l’opportunité d’être témoin des plus belles merveilles du monde? La période de questionnement motiva encore plus la jeune rousse et accéléra le pas.

Un bain chaud aux senteurs sylvestre, des vêtements propres et seyants, un lit confortable et moelleux. Quel luxe ! Ademara sut qu’il fallait se contenter de peu dans un environnement hostile et qu’elle était loin de son il natale. Mais ces petits plaisirs étaient devenus si rares, que désormais, Ademara en profitait tellement.
Ceci permis à la prêtresse de décompresser un peu de ses dernières semaines plutôt mouvementées. Et de se détendre après avoir parcourue des terres sauvages et dangereuses.

Décidément, Thuldae était un Havre de paix et de repos, la servante de Sehanine était contente ! Le cadre était propice à la méditation, le calme et la joie qui régnait ici était l’un des plus beaux bienfaits des dieux.
Elle comprit que cet endroit devait devenir sa maison d’adoption et ferait le nécessaire pour y être admise.

Apres avoir quitté ces nouveaux appartements, la prêtresse rejoint à nouveau dame Moenna. Et ce fut avec une agréable surprise qu’on lui proposa de boire un verre de vin aux reflets rubis. Avec ravissement, elle accepta le nectar et rendit un sourire resplendissant à sa bienfaitrice.
Etant une prêtresse elfique et une supérieure de surcroit, Ademara n’eu pas de peine à se faire convaincre. De plus, si elle voulait réellement pouvoir entrer chez les gardiens de l’harmonie, la prêtresse de Sehanine devait pleinement coopérer avec sa nouvelle famille.

Après avoir porté le verre de vin à ses lèvres et en avoir savouré une gorgée, la prêtresse commença son récit.

- Nous sommes parties de Lune d’argent avec un groupe compose d’une ensorceleuse nommée Tasia, un demi elfe assez énigmatique mais qui a su gardée la tête sur les épaules. Pourtant parfois elle prend des risques inconsidérés. Mais je pense pouvoir compter sur elle, car elle me semble toute dévouée à la confrérie. Il y’a également un second demi elfe, il s’agit d’un rodeur du nom de Elwin. Un véritable ami et une personne de qualité, il a su conseillé le groupe et faire part de son expérience avec beaucoup de sagesse, je le connais depuis la première mission effectué pour les gardiens. Ina est une druidesse, elle a un tempérament de feu et a des avis bien tranché, cependant c’est une personne d’autorité et… une humaine. Je ne lui reproche rien, elle a sur guidé le groupe jusqu’ici avec une grande humilité et son talent de druide et de guerrier est un atout pour le groupe. Pourtant son manque de diplomatie nous a parfois mis dans des situations difficiles. Ensuite viens mon ami Retyar, il a rejoint l’Arvandoor avant son retour a Thuldae, il me manque beaucoup parfois. C’était un guerrier très simple mais loyal et compréhensif…

Ademara fit une pause de quelque seconde, son regard perdu dans le loin. Elle avait mal au don d'elle de refaire surgir cet evennement difficile.Puis elle aval une seconde gorgée avant de reprendre.

Deux barbares nous accompagnent. Il s’agit de Asulf et Egill et ils sont féroces au combat et sont frustres mais ils savent se tenir et respecter les membres du groupes. Je ne leur parle pas trop, la force brute non maitrisé et cette frénésie des combats ne m’attire guère. Et ils sont vraiment bizarres, même pour des humains. Asulf est au service de dame Katrina. Dame Katrina a un second garde du corps. Elle s’appelle Jnaya, c’est une moniale, elle semble gentille et sage.

Le père de dame Katrina est un archéologue, nom que se donnent les humains pour légitimer le pillage de ruines et de tombeaux, il s’agit d’un membre éminent du manoir du crépuscule et il cherche des objets sacrés de notre race. Les lames de la lune !
Sous prétexte qu’elle ne tombe pas entre de mauvaises mains, il veut se les accaparer. Mais si elles devaient réapparaitre, je souhaiterais que sa soit entre les mains d’elfes aux idéaux vénérables.

Ce dernier a disparut lors des fouilles et sa fille nous accompagne car elle aimerait le retrouver. A mon avis il ne doit plus rester grand-chose de son pauvre père, à moins que ceci ne soit un piège ou autre.
Il m’est d’avis que nous ferions mieux de nous concentrer sur les événements étranges de la Haute foret. Cette femme est un calvaire, elle est pourrie, gâtées, menteuse, malhonnête, secrète et puérile. Il ne s’agit que d’un fardeau.
Depuis notre arrivé à Fort Olostin, nous sommes devenus la proie d’un obscure groupe de malandrins. Après avoir frôlés la mort, ils ont capturés Elwin pour lui soutirer des informations en le torturant. Nous les avons vaincus mais certains se sont échappés. Nous avons fait une halte chez dame Felevel et nous avons décidés de continuer les recherche sur Artemus, le père de Katrina.

Vous savez l’essentiel ma Dame.
Mais si je peux me permettre, nous combattons un ennemi trop puissant pour nous. Il nous faudrait un magicien, un roublard et un guerrier pour compléter notre groupe. Car se dernier est trop déséquilibrer pour faire face à une vrai menace.

Ademara, regarda dame Moenna, au fond d'elle même la prêtresse de la lune était mélancolique et aimerait pouvoir connaitre le futur.

En apercevant les créatures qui les mèneraient à destination, Jnaya avait tout d’abord été subjugué devant ce qui se profilerait comme un voyage extraordinaire. Elle n’avait jamais chevauché de telle créature et elle s’était dit que ça aurait été une expérience dont elle se souviendrait.

Cependant, ce n’était pas sans compter les conditions de vol qu’elles avaient dû se taper durant ces deux jours de trajet. Dès les premiers instants, elle arborait un sourire sur le visage, s’extasiant presque au contact des plumes et de la chair chaude de la créature sous ses cuisses, puis par la sensation de liberté qu’elle ressentait au contact du vent. A de nombreuses, elle avait jeté des coups d’œil vers le bas, risquant de se faire désarçonner à plusieurs reprises. Puis, les joies des premières heures de vol furent vite remplacées par une envie pressante de redescendre sur la terre ferme. Cette envie ne s’était pas réfrénée au deuxième jour, lorsque qu’elle commença à sentir la pluie lui cisailler le dos. Aussi proche des nuages, elle ressentait la pluie encore plus durement que si elle se trouvait plus bas. L’eau s’infiltrait dans tous les plis de ses vêtements et ne lui laissait aucun répit, la trempant de toute part. Associé au vent, c’était comme si elle se retrouvait en pleine montagne à braver le froid hivernal sans protection.

Le sourire qu’elle arborait jadis avait donc vite été remplacé par une grimace de lassitude et de profonde envie d’en finir au plus vite. Elle avait accueilli avec un grand soulagement leur escale dans une clairière afin de se reposer, et encore plus lorsqu’il s’avéra que la dernière étape était sur le point d’être franchie.

Lorsqu’on lui présenta un morceau de tissu afin de bander ses yeux, Jnaya ne fût pas réellement surprise et l’accepta avec un signe de tête signalant qu’elle comprenait. Elle prit soin de le noué correctement derrière sa tête, afin de ne rien voir. Après s’être assurée que tout était bon, elle fit signe qu’elle était prête.

Elle tenta pendant un moment de s’orienter sans ses yeux, mais elle se retrouvait vite perdue en ce lieu où elle n’avait aucun sens de l’orientation. Elle décida donc d’entrer dans une sorte de méditation éveillée afin de se ressourcer.

Vingt-Troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
23 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Thüldae, cité du Saule Argenté
Temps : 13°, ciel dégagé, temps clair.
Moment de la journée : Petit matin

MJ
Narration: Ademara

demara venait de résumer aussi bien que possible quelques ce qu’elle et ses compagnons venaient de vivre. Cela n’avait pas été de tout repos de toute évidence et un gardien manquait à l’appel. Moenna digira le flot d’information et dégustant une nouvelle gorgée de ce vin questionna l’elfe argenté.

- La disparition de Retyar est une grande perte pour nous et quant aux événement liés à cette Katrina ,ils se succèdent avec une vitesse effarante. Nous nous doutions qu’il ne serait pas simple d’assister cette humaine, c’est pourquoi nous avions réuni à cet effet un groupe important de nos novices autour d’Ina. Quant aux renforts que vous demandez, je ne pense pas qu’ils soient à l’ordre du jour chère Ademara, vous en demandez trop je le crains et vous devrez vous contenter de ceux qui vous accompagne.

Elle avait dit cela sur un ton sur un ton léger mais ferme avant de lever son regard vers la prêtresse.

- Vous dites que le manque de diplomatie d’Ina vous a parfois mis dans des situations difficiles, j’aimerai en savoir plus à ce sujett tout comme j’aimerai que vous me parliez de ces lames de lune que cet archéologue rechercheraient, vous êtes certaine de ce que vous avancez ? Vous connaissez tout autant que moi l’histoire de cet héritage lié à notre histoire !

MJ
Narration: Valanthe

alanthe courait, bondissait, survolait les obstacles telle un projectile lance à vif allure sans se soucier de ce qui l’entourait. Le soleil se levait sur la cité du Saule Argenté et la coureuse des bois se montrait particulièrement concentrée sur sa tâche. Le temps s’égrena et soudain, au détour d’un bosquet de jeunes chênes, la rôdeuse aperçu la clairière où elle devait ce rendre. Haletante, elle se précipita aux abords pour y découvrir au centre Jenane, épée au clair, faisant face à un demi-elfe qui avait lui aussi dégainé une lame. Valanthe s’immobilisa aux abords de la clairière. Jenane attaquée ? Non, rien n’indiquait que c’était le cas, d’autant qu’elle entendit les mots prononcés en elfique par la Rôdeuse de Solonor.

’

Elle comprit tout. L’elfe et son adversaire s’amusaient tout simplement. Ces derniers passèrent à l’assaut, les deux armes se percutèrent, s’ensuivit des attaques plus rapides qui forcèrent le demi-elfe à reculer, Jenane plongea et frôla la poitrine du mâle en reculant mais ce dernier se débrouillait bien. Ils se séparèrent subitement et Jenane dégaina une dague qu’elle figea dans le sol à égale distance de l’un et de l’autre.

Valanthe était si absorbée par le spectacle qui se déroulait devant ses yeux qu’elle hésitait de la démarche à adopter. Arrivée visiblement la première sur les lieux, devait-elle interrompre le combat ou pas pour signifier sa présence.

Ademara acquiesça et but une gorgée du doux nectar sucré et légèrement alcoolisé, elle n’osa pas insister. Si dame Moenna ne souhaitait pas renforcer le groupe par de nouveaux éléments c’est que cela n’était pas nécessaire.
Pourtant la prêtresse elfique doutait du groupe et de sa faculté à remplir correctement la mission qui lui avait été assigné. Ce n'était pas tant le talent de ses compagnons qu'elle remettait en question, mais surtout les ennemis qu'ils auraient à affronter. Déjà, une fois ils avaient faillit tous mourir dans cette auberge à fort Olostion.
De plus, la confrérie devait surement avoir d’autres préoccupations et les autres membres de la confrérie devaient être en mission.
Quand à la perte de Retyar, cela été effectivement une grande perte… La vie d’un fils de Correlon s’en était éteins et tous savait Ô combien la vie d’un fils du beau Peuple était précieuse. Ademara, maudit intérieurement Beshaba.

Soutenant le regarde de Moenna, la prêtresse du Nuage lumineux réfléchit quelque seconde. Il fallait qu’elle puisse se remémorer le passé. En effet, Ademara avait traversée moult épreuves avec la confrérie.

- Suite a la mort de Retyar, nous sommes tombés nez à nez avec un tigre géant. Ina a voulu donner la depouille de notre compagnon à ce monstre pour qu’il puisse nous laisser tranquille.
Alors que nous avions quitté Lune d’argent et que nous nous engagions dans la Haute foret, nous avons rencontré un camp de mercenaire et de marchands. Ils nous ont proposés de se joindre à eux pour la nuit. Or dame Katrina a voulu les rejoindre et Ina méfiante a refusée. Au lieu de faire preuve de diplomatie, Ina a failli monter notre groupe contre les mercenaires.
Ceci aurait été fâcheux, car quelques heures âpres, nos éclaireurs nous ont avertis que des Ours Hiboux allaient attaquer le camp.
De plus, à Fort Olostin, après avoir délivré Elwin et vaincu les assassins lancés à notre poursuite. Ina et dame Katrina se sont chamaillées. Katrina a menacé de rompre toute association avec la confrérie des gardiens sylvestre et de quitter séance tenante le groupe et alliance ainsi forgé si Ina ne s’excusait pas et laissait la charge du groupe à une autre personne.

Je ne veux pas remettre en question le rôle de Ina, car à mon avis elle a réussit à guide le groupe d’une bonne façon. Jusqu’ici, loué soit la Seldarine, nous avons perdu qu’un seul compagnon et la mission continue malgré les épreuves auxquelles nous avons été confrontés.
De plus, je ne gage pas avoir eu autant de patience que la druidesse face à Katrina et à son caractère exécrable.

Reprenant son souffle, elle finit d’un trait le verre de vin, avant de le déposer devant soi. Puis elle se rapprochât de Moenna.

- Quand aux lames de la lune… Il s’agit des trois lames légendaires forgés peut avant la chute du Royaumes d’Earlann.
Les plus hauts prélats des églises de Corellon, Sehanine Rillifane Rallathil, créèrent trois armes enchantées destinées à leurs champions. Parmi ces armes, il y avait Deladrielith, une longue épée de plus faite dans le plus pur du mithril dédié au Père des Elfes, Amithrandra, une lance enchantée sous la protection de la Vierge Lunaire et Nebrildur, un cimeterre consacré par les druides de Rillifane Rallathil.
Cependant je ne suis pas certaine de ce que j’avance. D’âpres Katrina, son père a disparut dans les Monts Etoilés. Or je suis presque certaine que les lames sont dans l’ancienne Milahmnir.
Pourtant certains auteurs pensent que les lames ont été cachées dans les mines d’Onthrilaenthor à l’Est des Mont Etoilés. Ces mines avaient la particularité d’être rapidement reliés par des voyages aériens.
On ne peut exclure cette hypothèse. Voilà pourquoi j’ai certains soupçons.