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L'apprenti de la ruine, Village de Bulborp
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Aventurière
Chambre 2
2 gemmes
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Tout en caressant son petit familier, Metzli prit quelques instants pour réfléchir à propos de la suite des événements. A vrai dire, elle avait entamé ses réflexions dès que le gnome et le nain leur avaient fourni les réponses aux questions qu'ils avaient posées. Le problème n'était pas simple : il fallait agir vite mais sans précipitation et aussi discrètement que possible et ce, dans une localité dont ils ignoraient tout. L'affaire était loin d'être simple.
Plusieurs options s'offraient au petit groupe, comme aller questionner les personnes vivant à proximité du cimetière voire même interroger immédiatement les deux familles suspectées. Néanmoins, ces méthodes attireraient probablement trop rapidement l'attention sur eux... Arrivée au terme de ses réflexion, la jeune femme déposa son familier sur le sol et finit par déclarer :
- Je pense que nous devrions commencer par nous rendre au cimetière afin d'observer les lieux et d'interroger le fossoyeur ainsi que son apprenti. Cela nous permettra d'évaluer la situation.
Coquettement, l'ensorceleuse marqua une courte pause pour se recoiffer avant de poursuivre:
- Inutile de nous rendre immédiatement chez les familles suspectes. Nous n'avons rien de concret à leur sujet et généralement, dans ce genre d'affaires, les familles concernées préfèrent garder le silence plutôt que de dévoiler leur linge sale en public...
Les rivalités familiales étaient choses courantes dans toutes les sociétés et Athkatla, où Metzli avait grandi, ne faisait pas exception à la règle. Certaines de ces rivalités étaient connues de tous. Néanmoins, l'ensorceleuse n'avait jamais été impliquée dans l'une d'entre elles et son opinion était plus le fruit de ce qu'elle avait entendu dire que celui de son expérience personnelle.
- Après notre visite au cimetière, nous pourrons aviser de la marche à suivre pour la suite. Mais je pense qu'une visite à la taverne pourrait être utile. Les serveurs et les aubergistes ont souvent développé un sens aigu de l'observation qui pourrait nous être utile. Nous pourrions essayer de les interroger discrètement en feignant d'être des voyageurs curieux.
Metzli s'interrompit. Elle se rendit compte qu'elle avait monopolisé la parole en exposant ses réflexions à voix haute et, gênée, rougit légèrement : il était temps de se taire afin de laisser ses compagnons présenter leurs propres idées à propos des débuts de leur enquête.
Fiche de Metzli Arnesen« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives Autres PJ : Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Bon, Pour le gîte et le couvert, il semblerait que j'allais devoir y aller de ma poche. J’espérais simplement que le prix serait vraiment petit. Je bénissais Isandre et ses bijoux, grâce à elle il me restait un peu d'or et de quoi voir encore venir. Pour ce que je devinais, ce n'était pas dans ce village que je ferais fortune et je devrais déjà m'estimer heureux si je rentrais dans mes frais avec un petit bonus. Ce problème réglé, on allait pouvoir s'atteler à notre tâche. Nous commencions à marcher en direction de la sortie tout en donnant nos premières impressions. Télim et Metzli semblait partant pour le fossoyeur et l'idée n'était pas mauvaise. Elle donnait surtout l'avantage d'un beau point de départ. La jeune femme avait de toute façon vue juste, ils n'y avaient absolument aucune raison pouvant justifier de débarquer chez l'une des familles. En franchissant le seuil du temple, je fus surpris par un violent coups de vent faisant claquer ma cape que je m’empressais de resserrer contre ma cuirasse. L'hiver avait bien du mal à déguerpir et promettait de s'éterniser. Ce boulot me permettrait au moins de vivre ces derniers froids à l’abri des intempéries.
-Le village n'est pas grand. On ne tardera pas à savoir que l'on c'est rendu au cimetière pour discuter avec les fossoyeurs. J'imagine que l'on va très vite se poser des questions sur nous à moins de trouver une sérieuse raison à notre présence ici.
Et franchement, ce n'étais pas simple. Je ne trouvais rien qui pouvais justifier la présence d'un groupe de quatre humains de notre genre ici. Je ne savais pas si quelque chose dans le coin pourrais justifier que l'on s'attarda la quelques jours. Un groupe de voyageur qui sans raison s’arrête et pose des questions, ça risquait de ne pas plaire à grand monde.
-Bon, discuter avec le père Owpin et son fils nous donnera peut être une piste à exploiter et une raison valable justifiant notre halte. J'ajoute qu'avec un peu de chance, si ces deux familles se tirent dans les pattes, il y en aura peut être une pour tenter de nous utiliser. Je ne sais pas vous, mais il fait pas chaud, allons trouver notre homme et puis on pourra aussi faire un tour à l'auberge comme suggéré par Demoiselle Metzli. C'est plus souvent en soirée qu'il y a de l'ambiance et qu'on pourra surprendre des rumeurs mais on pourra aussi tomber sur le poivrot du coin. Il y en a souvent un, ce serait étonnant que ce village fasse exception.
Je jetais un regard à mes trois comparses songeant tout d'un coup que je ne connaissais absolument rien d'eux .
-Au fait, Dalcaer nous à brièvement présenté. Je regardais plus particulièrement le jeune homme arrivé en cours de réunion et le saluais d'un geste de la main. " Je m'appelle N'Djouma , j'arrive d'Athkatla ou j'ai appris l'art du combat et je suis ici comme qui dirait en villégiature."
Je ne connaissais vraiment pas assez mes compagnons pour leur avouer que je voulais me faire oublier loin de la cité et que je trempais dans une affaire de meurtre et de vol.
-Si j'ai bien compris, tu t'appelle Télim et cette jeune demoiselle, Metzli ? Je ne sais pas ce qui vous à conduit ici et vous n'avez peut être pas vraiment envie d'en parler mais vous semblez vous connaître et cette belette me ferait penser que Metzli est une mage ? C'est pas que je veuille être indiscret mais j'aimerais savoir sur quoi je peux compter en cas de coup dure ou autre. Quand à toi, tu semble solide et je parierais que tu viens de quelque part dans le nord même si je n'ai aucune idée quand au quelque part.
Cette dernière phrase était bien entendu à l'intention d'ulrik. Je n'avais pas pour but de mettre mon petit monde mal à l'aise mais j'estimais qu'un minimum s'imposait.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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La bourrasque de vent soulevait les fin cheveux de l'homme qui fronçait les sourcils. Mettant sa main devant son visage comme s'il pouvait bloquer le blizzard avec, l'homme s'avança jusqu'en dehors du temple. Il laissa tomber sa main jusqu'à sa dague, la main calmement posé sur le pommeau d'acier, Ulrik se tenait droit comme fier. Le froid ne le dérangeant pas plus qu'une écharde sur le plat de la main, il contemplait le village et écoutait, silencieux, le groupe s’exprimer. Faisant encore quelques pas, calmement, au devant du groupe, son regard se porta vers la droite, puis vers la gauche. Dans son esprit, tout bouge. Il n'écartait aucune piste, n'en privilégiais pas plus. Son cœur se crispa lorsqu'il réalisa qu'il s'agissait de son premier service, son premier rôle dans ce monde extérieur. C'est alors N'Djouma s'adressa à lui. Pivotant les pieds, puis le corps il se retourna vers le groupe.
-«Je suis Ulrik, aîné de la famille Bastheréon. Tu vois juste.. N'Djouma . Je suis homme de Vaasie et le froid ne m’effraie plus autant qu'autrefois. » L'homme ours réajusta le sac qu'il portait sur son omoplate. Comme s'il s’agissait à présent d'une manie. Fronçant les sourcils, murant ses yeux derrières le doute, son attention se porte à présent sur cette petite ville.
- « Je suis d’avis à ne pas mentir sur qui nous sommes : des mercenaires. Ensuite, j'ai une idée. Elle vaut ce qu'elle vaut je vous l'accorde. Se jeter dans la gueule du loup, que ce soit au cimetière, auprès des familles, de témoins, sans idée précise.. Je pense que c'est risqué. Nous devons, à leurs yeux, nous mettre en compétition. Prétendre que nous sommes des mercenaires, chercher des tâches ingrates pour commencer, à la solde de quelques pièces, quelques babioles et nous arranger pour nous faire engager par ces différentes familles. J’imagine que si nous racontons à la population qu'une rumeur plane sur ce village à propos d'une vendetta, que nous avons eut vent de ce phénomène et que nous sommes ici pour vendre nos services : les gens nous croiront. » Puis il se tu. Pendant qu'il s'exprimait, on pu remarquer toutes ses capacités d'orateur. Chaque mot était presque illustré d'un geste, d'une mimique. L'homme s'exprimait calmement et même s'il ne semblait pas prôner ce qu'il disait pour une sainte parole, Ulrik croyait en ce qui disais. Fermement. Lorsqu'il se tu enfin, ses gestes et mimiques s'estompèrent. Un peu comme les dernières étincelles qui meurent dans la noirceur lors des feux d'artifices que les anciens du villages s'amusent à lancer lors des fêtes. Ses yeux foncés, et toujours légèrement froncés s'orientaient vers ses nouveaux camarades qu'il découvrait au compte goûte.
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Veneur d'âmes
Chambre 11
Aucune gemme
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Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373 Lieu : Place centrale de Bulborp et cimetière Temps : Froid, grand vent Moment : Aurore
Le petit groupe sortit enfin de la maison du chef du village, ils s'étaient mis d'accord pour commencer leurs recherches dans le cimetière comme le leur avait conseillé Dalcaer. Il était tôt et les villageois semblaient encore dans leurs demeures, certaines maisons étaient illuminées et on apercevait de la lumière à travers les fenêtres, d'autres étaient totalement éteintes.
Le vent giclait et réduisait la température ambiante aux alentours du gel, la preuve certaines flaques d'eau étaient recouvertes d'une fine couche de gel.Si le temps se réchauffait de quelques degrés la neige ferait surement son apparition... Au milieu de la place centrale du petit village on apercevait une statue d'environ cinq mètres avec un petit puits d'eau, de leur position les aventuriers pouvaient apercevoir des maisons de gnomes parmi lesquelles celles des deux familles rivales la taverne et le temple ainsi que les quelques maisons d'halfélins et d'humains habitant le village.
Près du temple on voyait l'enceinte du cimetière, un petit terrain avait été clôturé pour contenir les morts, s'approchant de l'entrée le groupe put apercevoir celui qui devait être Malarias près d'un tombe qui semblait ouverte. Le cimetière bien que pas très grand devait bien contenir une bonne cinquantaine de tombes et quelques caveaux familiaux, l'herbe et les arbres étaient parfaitement bien entretenus. L'humain semblait étrangement agité, tournant autour de la tombe et vérifiant la terre de celle-ci. De temps en temps, il s'agenouillait pour ramasser quelque chose par terre et des fois il se servait de sa pelle pour aplatir et retourner la terre qui avait bougé. Il ne faisait aucun doute sur le fait que cela devait être l'une des tombes profanées...
Quand il les aperçut pénétrer dans l'enceinte Malakias leur jeta un regard noir, Dalcaer n'avait pas menti le jeune humain ne semblait pas fort sympathique. Il avait une morphologie très mince et allongée et portait des vêtements colorés avec un petit chapeau en cuir noir. Son visage était allongé et anguleux presque sévère sans une seule ride, il devait avoir la trentaine. Se levant, il prit la pelle sur son épaule et se plaça juste devant la tombe avant de crier dans un ton hostile un -Qui êtes vous? que faites vous là? On n'accepte pas les étrangers ici!!
Absent du 5 Juillet au 21 Juillet vacances
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Aventurière
Chambre 2
2 gemmes
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Dès qu'elle avait quitté le bâtiment, Metzli avait subi de plein fouet la morsure du froid. La jeune avait frissonné de tout son corps et, tandis qu'elle s'était mise en marche, elle s'était enveloppée tant bien que mal dans ses vêtements. La vie d'aventurier n'avait que des bons côtés, s'était-elle dit en songeant au foyer auprès duquel elle avait été se réchauffer tout au long de son enfance...
Tout en cheminant, la jeune femme avait écouté attentivement les présentations de N'Djouma et d'Ulrik ainsi que la proposition de ce dernier à propos de la couverture qui leur serait nécessaire. Enjouée, la jeune femme avait répondu:
- Quant à moi, je suis Metzli Arnesen. Comme toi, N'Djouma, je viens d'Athkatla, la plus belle cité de cette partie du monde. Voilà quelques mois que je l'ai quittée pour me lancer à l'aventure. Comme tu l'as deviné, je pratique la magie. Mais je ne suis pas une magicienne traditionnelle : les vieux parchemins, très peu pour moi! Je lance instinctivement mes sortilèges, sans avoir à mémoriser de complexes formules et rituels...
La jeune femme avait espéré ne pas en avoir trop dit. Si la plupart des gens ne distinguaient pas les magiciens des ensorceleurs, son père lui avait toujours dit que les seconds n'étaient guère appréciés dans certaines régions. Elle avait donc changé de sujet :
- Sinon, ton plan me semble convaincant, Ulrik. Adoptons cette couverture!
Quelques instants plus tard, la petite compagnie avait atteint le cimetière où elle avait reçu un accueil on ne peut moins chaleureux. Metzli se dit immédiatement que les choses s'annonçaient mal... Esquissant une grimace, elle avait murmuré à ses compagnons :
- Quel individu irascible!
Comment faire face à cette hostilité ? Elle pourrait tenter d'amadouer le fossoyeur en usant de ses charmes mais elle n'en avait guère envie : l'homme lui était vraiment trop antipathique. Elle décida intérieurement de ne mettre en pratique cette solution qu'en dernier recours. Les autres possibilités étaient de tenter de le convaincre pacifiquement de leur venir en aide, de le menacer ou de le soudoyer. Ne sachant quelle solution adopter, elle se tut et resta en retrait...
Fiche de Metzli Arnesen« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives Autres PJ : Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Aventurier retraité
Aucune chambre
Aucune gemme
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- Télim Osonsaar, quant à savoir pourquoi je suis ici on va dire que je joins l'utile à l'agréable. Par agréable il faut comprendre en charmante compagnie grâce à cette chère Metzli et par utile, gagner quelques argents avant de poursuivre ma route. Et alors qu'il se mettait en route, il lâcha négligemment:"Et vous pourrez compter sur moi tant que vous ne mettrez pas sciemment en danger une de nos deux existences. Mais je suis certain que nous allons former une bonne équipe."
D'un ton monocorde où rien ne pouvait laisser filtrer son réel d'état d'esprit, Télim se mit à la suite de ses compagnons en prenant place auprès de Metzli. Il n'avait pas menti quand il avait dit qu'ils pourraient compter sur lui. Servir l'Oblivion n'allait pas à l'encontre de certains principe qui régissaient sa vie. Sans doute était-ce là une nouvelle fois liée à l'image de ce pavillon flottant au vent et représentant un serpent qui se mordait la queue et qui continuait à trotter dans son esprit. Un code de l'honneur? Cela pouvait y ressembler. Cette fraternité perdue et des compagnons, amis et famille perdue avec qui il partageait une même solidarité et un même amour d’une vie sans contraintes n'avaient pas été complètement oblitéré de son esprit. Il le découvrirait petit à petit, il le fallait.
Quand Metzli sembla approuver l'idée de couverture, il claqua la langue contre son palais pour signifier sa réprobation. Des mercenaires oui mais certainement pas se laisser aller à se prostituer pour quelques piécettes. Il réagit
- Je ne sais pas si cette idée de couverture est vraiment utile, à l'heure qu'il est, au moins la moitié de Bulorp doit savoir que nous sommes mandatés par les autorités de ce village.Ou si ce n'est pas déjà fait, ça le sera très rapidement...C'est là qu'ils arrivèrent à proximité du cimetière et le charmant comité d’accueil. A quatre ils n'étaient pas discrets et vue l'hostilité affichée du garçon, la discussion risquait de tourner court. Il fallait marquer le coup, tout de suite. Télim fut le premier sur le jeune homme et lui adressa un léger sourire et un visage qui se voulait amicale
- Je crains de ne pouvoir satisfaire votre demande Malakias, à mon grand regret croyez-moi.Connaître le nom d'une personne alors que ce dernier ignorait tout d'eux leur donnait un premier avantage"Dundast Hulteal nous a chargé mes compagnons et moi d'enquêter sur ces histoires de vols et de profanation qui agitent votre cimetière. Il n'a pas manqué de souligner qu'en fin connaisseur des lieux, vous saurez nous apporter tout l'aide voulue."
Il accentua ses dernière paroles, ne lâchant pas l'homme du regard puis d'un geste de la main désigna un à un ses compagnons qu'il présenta nommément. Et toujours avec le sourire:
- Voilà nous ne sommes plus des étrangers maintenant et nous avons besoin de votre aide. Il évita de rajouter d'une manière et d'une autre, le jeune homme devait posséder assez d'intelligencepour savoir que leur accoutrement et les armes qui battaient leurs flancs signifiaient clairement qu'ils étaient loin d'être des paysans du coin qu'il suffisait de congédier en étant celui qui gueulait le plus. Avec eux ça ne marcherait pas."Et si vous commenciez par nous donner votre version des faits sur ce qui se passe Malakias? Toute vos informations nous serait utile, croyez le bien. Bien sur nous vous dédommagerons pour le temps perdu."
Télim prenait l'initiative, c'était un risque parfaitement assumé.
Télim utilise psychologie sur Malakias (+7) et renseignements (+7)
Ce message a été modifié par Isórion le Mardi 26 Novembre 2013 à 17h07
« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage » Réputation 9Fiche de TélimAutre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Au devant du groupe, légèrement à la droite du convois, Ulrik marchait d'un pas calme et présomptueux. L'homme portait son sac sur son épaule droite, sa main, serrant fermement la lanière de cuir du barda. L'autre, était finalement posé sur le pommeau de son épée : Un accoudoir de choix qu'il adorait utiliser. Son vêtement de peau, planait lourdement derrière lui. C'était comme si cette artifice le rendait plus grand, plus épais, plus imposant. La jeune femme se mit à parler. Pivotant à peine la tête, juste assez pour la voir du coin de l’œil, il l'écouta. C'est au mot 'magie' que ses yeux s’agrandit. L'observant comme intrigué, on pu facilement comprendre que le guerrier n'avais que très rarement eut à faire à la magie. °Est-ce des êtres comme elle, que les anciens du village me parlait petit?° Regardant de nouveau devant soit, les yeux baissés, il se souvint alors de ce qu'un vieux lui comptait un soir où la lune était haute et belle. L'histoire d'un homme capable de faire jaillir de l'eau de ses mains avec comme seul artifice une vieille page putride. Puis elle s'adressa à lui, l'arrachant de ses souvenirs, au sujet de son idée. Alors il acquiesça pour la remercier mais n'ajouta rien. Puis ce fut le tour de L'homme à la cicatrice. Il était derrière lui, au côté de Metzli qui semblait essayer de s'embaumer avec ses vêtements. Devant se retourner pour voir qui parlait, il fini par se redresser et regardait où il marchait. Surpris de la réaction de l'homme qui semblait adhérer à sa proposition et la contrer aussitôt, il se retourna de stupeur.
Ulrik n'était pas d'accord avec Télim. Cependant alors que son camarade lui exposait son point de vue, ils arrivaient déjà au cimeterre. Par manque de temps et déjà lassé de tenter la négociation, il n'ajouta rien au sujet de sa stratégie. Son attention se focalisa alors sur le cimetière. La clôture, le nombre de tombe, et l'homme. Ulrik ne négligeait rien et s'il était mauvais analyste, il ne lui coûtait rien de s'y acharner. Ce qu'il constatait par l'évidence était qu'entrer et sortir n'était pas épineux : bien au contraire. Le champ de vision restait clair, bien qu'obstrué par les quelques tombeaux : Voir quelqu'un y entrer était assez facile, encore fallait-t'il encore ne pas être assoupi. C'est alors que l'homme s'imposa à eux. Droit comme un pic, comme brandissant cette pelle, ce fameux Malakias montrait tout les symptômes de l’hostilité. Pourtant, ayant grandit dans cette l’hostilité, Ulrik n'en fut nullement affecté. Son visage ne changea pas, son attitude non plus. Sa main était toujours posé sur son épée, l'autre tenait toujours son paquetage. Fréquentant l’animosité mais connaissant le danger, le guerrier gardait à l'esprit que cette personne pouvait tenter de les nuires. Il pourrait très bien tenter d'utiliser son instrument pour les blesser, ou pire les tuer. Alors, quelque part dans un coin de sa tête, il garda l'idée que dégainer son arme risquait de venir un projet imminent. °Jouons la fine..° Mais Télim s'exprima de nouveau.
A l'écoute de son camarade, le visage d'Ulrik se décomposa : Il ne s'attendait pas à ça. Ses sourcils se dressèrent et son regard se porta sur l'orateur. Surpris, il se ressaisissa aussitôt. Engouffrant ses doutes apparents comme derrière un masque, il se redressa et ne laissa plus rien paraître. °Mais il ne veut pas lui dire notre salaire, non plus.° Pourtant le coup était partit.
Il songea à suivre son propre raisonnement et fienter d'essayer de les doubler. Brandir son charisme comme un savant s'arme de livre, se faire passer au yeux du jeune homme pour un mercenaire avide d'argent et renier cette nouvelle communauté. Il ne savait rien de lui. Et déjà Malakias savait d'où ils venaient, pourquoi et dans quel intérêts. Ulrik se disait que si tant est que ce jeune homme aurait participé à cette événement, d'une façon ou d'une autre, il ne parlerait plus. Maintenant le guerrier pourrait bien dire ce qu'il veut, il est venu avec ce groupe et aux yeux de cette homme il faisait partit de ce comité. Son plan de secours n'était pas viable. A présent, la balle était dans le camp de fossoyeur.
Alors Ulrik s'écarta d'un pas du groupe. Il posa sans se baisser, son sac à l'entrée du cimetière. Jouant la carte de l'intimidation, il arma des yeux foudroyant de ses sourcils, tira les traits de son visage. On crut le voir devenu sec, on l'imagina dur. Sa gorge se crispait, des veines semblaient essayer d’apparaître. Rentrant la tête comme agacé, la fourrure sur le dos, on pouvait le croire bien plus large qu'il ne l'était. Le barda tombant au sol, dans un léger nuage de poussière, sa main remonta. Ses doigts se frictionnaient les uns les autres comme pour se dégourdir, comme pour se réchauffer. Ces même doigts robustes, comme taillés dans un chênes, provoquaient un bruit de frottement crissant. Lentement, elle rejoignait l'autre main au niveau du pommeau. Enfin, avec lourdeur, elle vint s’effondrer sur l'autre. Droit, ses deux poignes posés presque avec apathie, Ulrik utilisait son corps pour communiquer avec Malakias. Et le message était clair : il devait parler et maintenant ! Parce que ce bataillon est armée, parce que cette équipe est dangereuse, qu'elle ne reculera devant rien et encore moins une pelle : Malakias devait parler.
Ulrik utilise Intimidation sur Malakias (+6)
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Télim semblait vouloir garder une certaine distance sauf vis à vis de metzli qu'il semblait vraiment bien connaître . Ils ne semblaient pas amants mais avaient dut dépendre l'un de l'autre dans des situations dangereuses. En tout cas, si la jeune femme avait révélé sa véritable nature, l'homme restait auréolé d'un certain mystère. Bref, il n'était pas du genre à ce confier. Je ne pouvais guère lui reprocher ce genre de retenu, cachant moi même un certain nombre de choses. Savoir que Metzli était originaire d'Athkatla ne m’arrangeait guère. Je n'avais pas vraiment envie de la voir rentrer chez elles et parler de ses compagnons d'aventures dans quelques boudoirs dorés au risque que mon nom ne rappel la mort d'Isandre. En claire, pour la discrétion je n'avais plus qu'à repasser.
Sinon il fallait reconnaître que Télim n'avait pas tord. Les murs ayant des oreilles, leur présence à Bulbort serait bientôt de notoriété publique si elle ne l'était pas déjà. En tout cas, le dénommé Malakias ne le savait pas encore et était aussi mal embouché qu'annoncé. Cette hostilité apparente sembla avoir un grand effet sur l'ensorceleuse qui sembla se refermer sur elle même. Ulrik prit un air plus qu'intimidant mais ce fut la réaction de Télim qui m'amuse le plus. Direct, droit et avec même une pointe d'humour. ¤ Voilà nous ne sommes plus des étrangers ¤ Il ne put s’empêcher de rire en sourdine suite à cette phrase tout en portant la main à sa chaîne clouté. Il ni avait pas à dire, Télim possédait un certain style, pas sur qu'il ne plaise au dénommé Malakias mais on ferait avec. De toute Façon, le gars était en bonne place sur ma liste de suspect potentiel, il serait du genre à semer la zizanie dans ce village que ça ne m'étonnerait pas.
Face à l'attaque direct de notre compagnon, je ne jugeais pas utile d'en rajouter. Le pauvre malakias allait devoir déjà prendre une décision et je trouvais inutile de le pousser trop à bout. Je me contentais donc d'être la, jetant un coup d’œil sur les alentours. Mon regard s'attarda un instant sur Metzli. C'était donc une ensorceleuse, une espèce de sorcière pour ce qu'il en savait. Il avait déjà eu l'occasion d'en voir une, sauf qu'elle était beaucoup plus vieille et que les paysans l'avaient traînés vers un bûcher. Non, franchement je n'étais pas sur que ce soit le même genre de personne, la jeune femme semblait presque timide. Je l'aurais imaginé en première ligne pour briser la glace d'un jeune mâle irascible et elle restait en retrait comme intimidé. Bon l’expérience m'avait appris à me méfier des ingénues et si Metzli n'était que la moitié d'Isandre, Malakias n'avait qu'à bien se tenir.
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Veneur d'âmes
Chambre 11
Aucune gemme
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Date : 20 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373 Lieu : Cimetière de Burbolp Temps : Froid, grand vent Moment : matinée Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Intimidation : 13(d20)+3+4 pour Malakias contre 20(d20)+7 Ulrik /test réussi Malakias est intimidé. Test de psychologie de Telim : 8(d20)+7 / ne croit pas trop Malakias.(voit une grimace et cache sa main gauche dans la poche) Renseignements : ? /raté / Malakias n'est pas perceptif... Test détection de N'Djouma : 3(d20)+?/raté Malakias esquissa une grimace de dégoût quand il comprit que le groupe était là en mission officielle, le nom de Dundast Hulteal parut lui faire peur et il changea de suite de comportement envers les quatre hommes et surtout vers Ulrik. Telim, put même remarquer un léger tremblement de la main gauche de Malakias, main que celui-ci cacha rapidement dans sa poche avant de reprendre la conversation.- Je n'ai rien à vous dire, vous me faites perdre mon temps, si vous êtes là pour le pillage des tombeaux vous devriez en parler à Owpin il est dans la cabane là bas. De toute façon je ne vois pas pourquoi Dundast vous envoie ici, il est clair que c'est une affaire entre les Herlwann et les Flanerf. C'est une insulte que vous veniez enquêter sur moi et Owpin. Et dîtes à votre roquet de se tenir tranquille s'il me fait le moindre mal c'est à tout un village que vous aurez affaire, dit-il essayant d’éviter le regard d'Ulrik.
Le jeune humain posa la pelle et partit sans dire un mot, il était clair que celui-ci était très offusqué du fait que des étrangers viennent s'emmêler des affaires du village. Mais quelque chose l'avait perturbé et il cherchait à le cacher, Telim avait vu juste cet humain savait plus qu'il n'y paraissait. Mais maintenant ils n'auraient aucune chance de le faire parler sans utiliser la force et comme l'avait dit Malakias cela risquait de leur mettre le village sur le dos.
N'Djouma et Mezli n'avaient rien vu d'étrange durant toute la conversation, ils suivirent du regard Malakias qui profita d'un des caveaux du cimetière pour disparaître à leur regard. La cabane d'Owpin était tout proche à une centaine de mètres, de la fumée sortait d'une cheminée en pierre, Malakias ne leur avait pas menti il y avait bien quelqu'un dans la cabane. Restait à voir ce qu'ils allaient faire.
Absent du 5 Juillet au 21 Juillet vacances
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Aventurier retraité
Aucune chambre
Aucune gemme
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Ce garçon transpirait la sottise par tous les pores de la peau. C'était une évidence, il était en plus un menteur patenté.
- Melchaen baruk bar kolen murmura-t-il en langue gnome tandis que ce gamin, (il devait être plus agé que lui mais ça faisait plaisir à Télim), terminait sa phrase et tentait de se défendre et menaçait comme il le pouvait. Pathétique. La traduction de ce vieil adage gnome signifiait à peu près attirer le blaireau hors de son trou. aussi étrange qu'il le paraissait, Télim connaissait la langue gnome comme certains us et coutume de ce peuple qu'il avait certainement dû cotoyer en partie u cours de ce passé qui lui était aujourd'hui caché. Mais revenons à nos moutons, Télim imagina un instant infliger une correction à ce garçon dont il se souviendrait mais c'était sans doute un peu prématuré. Il le laissa disparaître.
- Il a quelque chose à se reprocher. Quoi, difficile à dire. vous avez v son geste de la main gauche? Il cherchait à dissimuler quelque chose, c'était un geste instinctif, il n'est certainement pas blanc comme neige mais quant à savoir si c'est en rapport avec notre affaire.Il désigna d'un coup de menton la hutte où normalement résidait le père adoptif de ce mauvaise graine."Je souhaite aller parler à Owpin, seul." crut-il bon de préciser. Il ne tenait pas à débarquer en force chez ce vénérable gnome. Avant même que ses compagnons puissent critiquer sa dernière initiative, Télim afficha un léger sourire.
- J'ai opté pour ce qui me semblait le plus judicieux. C'est à double tranchant, je le conçois mais croyez-moi je reste persuadé que c'était la meilleure chose à faire. En tout cas, Ulrik, je pense qu'il ne devait pas vous oublier de sitôt...
Il avait évoqué son souhait d'aller parler à l'ancien, afin de permettre à ses compagnons de se laisser aller aussi à des suggestions et de définir rapidement un plan d'action. Ils n'allaient pas restés là à se regarder dans le blanc des yeux pendant le reste de leur matinée.
« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage » Réputation 9Fiche de TélimAutre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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