Quel est votre nom, voyageur ?
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> Chapitre 2-B: L'Épine Dorsale du Monde - Hannibal, Hannibal
  écrit le : Mardi 19 Juin 2018 à 22h11 par Ana N' Si
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Les précédentes aventures d’Hannibal

22ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
22 Mirtul 1373.
Lieu: Auckney
Période de la journée : Matinée
Climat : Brouillard dense
Température : environ -12 degrés.


Hannibal :

Le voyage depuis Padhiver avait été particulièrement peu mouvementé, si on exceptait le fait qu'il faisait particulièrement froid. Mais Hannibal était préparé pour un tel climat, en tout cas mieux que plusieurs des autres membres de l'expédition.

L'aube était à peine arrivée quand les trois navires commandés par Ido Kardein atteignirent finalement Auckney, le terme du voyage en bateau pour le Damarien et une partie de ses compagnons. Kardein avait annoncé pendant le trajet que l’expédition serait découpée en trois groupes de taille fort différente avec des tâches adaptées aux compétences de chacun. Hannibal ne savait pas trop qu’elles étaient les missions des deux autres équipes car un navire avait été assigné à chacune et Ido n’avait indiqué sur chaque bateau que ce qu’il attendait des passagers de celui-ci. La seule chose qu’il savait était que le navire principale, et le groupe avec lequel Ido Kardein avait prévu de voyager devait continuer jusqu’à Préfer, qui était encore dans la glace à l’heure actuelle, et que le dernier groupe se dirigeait vers le Pic de Glace.

Concernant leur mission, celle-ci était relativement claire. L’emplacement exact de la tombe du roi Ammagamir était toujours inconnue mais une carte permettant de la localiser devait se trouver dans une ancienne forteresse bâtie par l’un de ses successeurs dans les hauteurs de l’Épine Dorsale du Monde. Cette forteresse avait changée de propriétaire de nombreuses fois au cours des siècles mais tous, qu’ils soient géants, dragons ou orques, étaient suffisamment sanguinaires pour avoir découragés l’exploration de bâtiments supposés vides de toute richesse particulière.

Le groupe qui devait accompagner le Damarien était composé d’Anairë, qui en avait reçu, le commandement, d’Artom, qui devait servir d’expert en orques et de bouclier, d’une naine presque aussi peu loquace que le demi-orque nommée Lofn, qui devait leur servir de guide, et d’un gnome, qui s’appelait Norfi, qu’Hannibal avait à peine croisé car le voyage en bateau ne convenait pas à sa constitution et il avait été malade tout du long. Ses compétences particulières n’étaient pas encore très claires.

Toujours était-il que le groupe se trouvait maintenant dans un village d’à peine 200 âmes en train de saluer de la main les navires qui les quittaient, comme Anairë, ou de rejeter un petit-déjeuner de plus, comme le gnome. Lorsque les voiles eurent commencer à s’estomper à l’horizon, ce qui arriva assez rapidement car le soleil levant avait tendance à aveugler le petit groupe, l’elfe se tourna vers ses compagnons.


-C’est parti, les amis. Si personne n’a d’objections, je propose qu’on se mette en route immédiatement.



 
 
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écrit le : Jeudi 28 Juin 2018 à 20h34 par Hannibal
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Aussi loin qu'Hannibal s'en souvenait, il n'avait jamais craint le froid... bien au contraire d'ailleurs. Il l'avait toujours trouvé vivifiant et revigorant tandis que les fortes chaleurs avaient tendance à le rendre apathique. Qui plus est, le gel et la vue des paysages enneigés n'étaient pas sans lui rappeler sa Damarie natale. Mais aussi familier qu'il était avec ce genre de climat, le guerrier chevronné n'était pas assez stupide pour affronter de tels conditions sans s'être préparé un minimum au préalable.

Déjà sur le navire, il avait fortement apprécié sa tenue polaire malgré son poids pour lutter contre la brise mordante des mers du Nord. Maintenant qu'il était à terre au milieu de la neige et des congère d'un hiver rigoureux, il l’appréciait d'autant plus, d'autant plus que certains de ses compagnons ne semblaient pas s'être autant préparé que lui. Emmitouflé dans un gambison de cuir renforcé avec de fins ourlets en fourrure de loup, Hannibal se sentait imperméable au froid. Ajoutez à cela l'armure qu'il portait en dessous, la lourde cape magique sur ses épaules et l'écharpe noire enroulée autour de son cou, il semblait à l'aise dans cet environnement glacial malgré ses manches et son crâne découverts. Car bien que désireux de se protéger du froid, le damarien tenait également à garder une certaine liberté dans ses mouvements.

Debout, les bras croisés sur son torse et immobile, le guerrier regardait le navire s'éloignait au loin sous les gestes de la main de l'elfe et essayait de ne pas trop prêter attention au gnome sur le bord du quai qui n'était pas sans l'amuser dans la situation présente. Heureusement, l'écharpe noué autour de son cou cachait la partie inférieure de son visage et un éventuel sourire qui devait s'y cacher.

La traversée avait été particulièrement calme et Hannibal en avait profité pour consigner dans son journal les évènements marquants des derniers jours. Il avait également fait le tour de ses nouvelles acquisition grâce au mécénat d'Anairë. La cape s'était avéré un investissement que le damarien savait dores et déjà payant. Il avait cependant bien insisté pour en obtenir une d'un bleu particulièrement sombre pour plus de discrétion lors d'éventuelles escapades nocturnes. Le kukri avait été une agréable trouvaille que le guerrier regretta quelque peu par la suite. Il n'était absolument pas habitué au maniement de ce type d'arme et il lui faudrait un certain temps pour s'y adapter. Hélas pour lui, l'échoppe dans laquelle il l'avait acheté n'avait pas d'équivalent sous forme de dague, arme avec laquelle il était désormais très accoutumé. Il profiterait sans doutes de son prochain passage à Padhiver ou dans une autre grande cité pour l'échanger contre une arme plus à sa mesure.
Hannibal avait presque abandonné l'idée d'utiliser une targe en combat lorsque l'orque du nom de Lofn lui avait fait changer 'avis en découvrant cette petite merveille bon marché. A n'en pas douter, le damarien allait désormais travailler son style de combat si particulier à l'épée, la dague et la targe. En revanche, cela avait aussi ramené en lui le triste souvenir du forgeron nain assassiné le jour même de son arrivée.
Mais de toutes les petites merveilles qu'il avait obtenu, ces gants de dextérité accrue étaient de loin la perle rare du lot. Le damarien se savait déjà particulièrement dextre de ses mains mais désormais, il était un véritable prestidigitateur avec ses doigts... voilà qui ne manquerait pas de se montrer utile au cours de ses aventures.

Rappelé à la réalité par l'elfe qui était désormais à la tête de leur petit groupe, Hannibal se contenta de hocher de la tête en signe d'approbation tout en attendant que ses autres camarades d'expédition soient prêts au départ.

Le damarien profiterait très certainement du trajet pour étudier plus en détail l’équipement de ses compagnons ainsi que leurs attitudes et il ne manquerait pas de faire un brin de causette pour en apprendre un peu plus sur eux.





L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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écrit le : Mercredi 11 Juillet 2018 à 19h47 par Ana N' Si
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28ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
28 Mirtul 1373.
Lieu: L'Epine Dorsale du Monde
Période de la journée : Matinée
Climat : Ciel dégagé
Température : environ -15 degrés.


Hannibal :

Cela faisait plusieurs jours que le petit groupe voyageait ensemble. Anairë ne semblait pas particulièrement pressée d'atteindre leur objectif et la marche avait donc été assez tranquille. Le terrain avait commencé à s'élever peu de temps après leur départ d'Auckney et leurs pas les menaient maintenant au travers d'un paysage montagneux. Hannibal, habitué à la Damarie, n'était pas vraiment dépaysé mais il n'était pas certain d'être capable de trouver leur chemin sans l'aide de Lofn.

C'était à peine s'il l'avait vue depuis le début du voyage. Elle ne rejoignait le groupe que pour diner mais elle laissait des marques à la craie sur les arbres et les rochers pour leur indiquer la direction correcte. Elle laissait aussi parfois des outres d'eau ou un peu de nourriture pour éviter au groupe d'avoir à perdre du temps à rassembler les vivres. Les quatres autres compagnons voyageaient ensemble quoique généralement en silence. Ces quelques jours avaient cependant été suffisant pour qu'Hannibal en apprennent un peu plus sur Norfi. Le gnome était un prêtre itinérant d'une divinité nommée Nebelun, dont Hannibal n'avait jamais entendu parler, et aussi celui qui portait le plus gros paquetage, malgré le fait qu'il était le plus petit. Il avait un marteau qui semblait trop gros pour lui en travers du dos mais il maniait au moins aussi bien l'aiguille ou la casserole.

Les rares moments où le groupe échangeait plus que quelques mots étaient pendant les repas. Norfi leur avait raconté quelques légendes de son peuple mais la plupart de ses histoires concernaient les dragons. Et avaient tendance à ne pas bien finir pour tous ceux qui n'étaient pas des dragons. Anairë était probablement celle qui parlait le plus, la plupart du temps à propos de la gloire des anciens empires elfiques. Mais c'étaient les interventions d'Artom qui étaient les plus mémorables. Souvent, et apparemment de manière complètement aléatoire, il se mettait à chanter dans la langue orque. C'était peu dire que cela n'était pas l'un de ses talents mais il en fallait plus que les plaintes de ses compagnons pour le convaincre de cesser de mugir.

Cela faisait quelques heures qu'ils étaient repartis, et ils se trouvaient maintenant dans une sorte de pierrier, quand Lofni apparut quelques mètres au-dessus du groupe et fit signe à Hannibal de la rejoindre. Le reste du groupe s'arrêta et le Damarien se dirigea vers elle mais elle ne semblait pas vouloir l'attendre. Elle le conduisit à travers un chemin qui grimpait le long de la paroi orientale de la montagne qu'ils étaient en train d'escalader. Après cinq minutes, elle s'arrêta et s'accroupit et elle fit signe à l'humain d'en faire autant. Pendant quelques secondes, la raison de ce comportement lui échappa mais il finit par apercevoir un mouvement dans le pierrier.


-Il y a deux orques qui gardent l'entrée. Si les autres continuent de grimper, il ne faudra pas longtemps avant que les sentinelles ne les aperçoivent et donnent l'alerte. En continuant le chemin, il est possible d'arriver un peu au-dessus d'eux et de les surprendre mais il faut être discret. Je n'ai pas trouvé d'angle correct pour leur tirer dessus. Je pense que notre meilleure chance est pour toi de t'approcher en secret et de t'emparer de la corne d'alerte avant de les éliminer. Qu'est-ce que tu en penses?



 
 
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écrit le : Mardi 24 Juillet 2018 à 02h00 par Hannibal
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Voyager au sein d'un groupe était un aspect incontournable lorsque l'on partait à l'aventure aussi mieux valait-il ne pas être un loup solitaire. Hannibal était à l'aise avec ces deux concepts, trouvant aussi agréable la compagnie d'un groupe que le silence imposé par la solitude. Mais il avait été trop silencieux ces derniers temps et partager ses repas, ses soirées et ses nuits avec d'autres aventuriers était une bouffée d'air frais pour lui. Il fallait juste faire attention à ne pas trop s'attacher à ce qui étaient encore des inconnus pour lui et essayer de ne pas penser au fait que certains pourraient ne pas revenir de cette quête.

Lorsque venaient les longues nuits froides du Nord, il partageait le feu avec ses compagnons de route mais restait pour le moins discret, préférant écouter que d'être écouté. Il se contentait souvent d'écrire et de griffonner quelques dessins dans son journal, relatant aussi bien le déroulement de l'aventure qu'il tentait de faire des portraits de ses camarades. Ceux de Lofn avait d'ailleurs beaucoup de retards étant donné le peu de temps qu'elle passait avec eux.
Il prêtait toujours une oreille distraites aux élucubrations historiques d'Anairë et on pouvait toujours compter sur le guerrier pour supplier Artom de la boucler bien gentiment lorsque ce dernier se décidait à chanter sa bonne humeur. Sa voix portait si loin qu'une bonne partie du pays devait déjà être au courant de leur présence et il espérait que la neige sur les hauteur ne soit pas trop profonde pour déclencher une avalanche.

De ces deux problèmes, ce fut le premier que le groupe rencontra lorsque la montagnarde naine vint le quérir. Il ne lui fallut guère longtemps pour saisir la situation. Un poste de guet avait été installé par des orques en surplomb du chemin que le groupe comptait emprunter. Analysant rapidement la topographie des lieux et la requête de Lofn, le damrien acquiesça de la tête.


-Les rejoindre discrètement ne devrait pas être un gros problème pour moi. En revanche, il se peut qu'ils soient plus nombreux que ce que nous voyons. Il se grattait pensivement le menton en examinant le chemin. J'espère que tu as de bons yeux et que tu tires bien.

Sans prendre le temps de développer plus avant ses pensées, le damarien se défit de son sac à dos pour s'alléger au maximum avant de fixer solidement sa nouvelle targe sur son avant bras gauche tout laissant assez de champs libre à ses doigts pour saisir une dague au besoin.

-Je vais grimper juste au dessus d'eux en évitant de me faire remarquer. En fonction de ce que je verrais ou entendrais là bas, je te ferais signe pour que tu puisse comprendre. Si possible, je les attirerais à l'extérieure de leur grotte pour que tu puisses les viser. Dans tous les cas, neutraliser le cor est la priorité.

Bien qu'il faisait plein jour, et que sa tenue était trop sombre pour se fondre dans le décor hivernal, Hannibal emprunterait un chemin qui serait hors de vue des guetteurs. Faisant craquer ses doigts, il commença à tester les prises sans la parois rocheuse.

-Préviens les autres de la situation et dis leur de se tenir prêt, je n'agirais pas sans un signal de ta part pour me dire que tu me couvres.

Prenant un premier élan, le damarien entama sa courte escalade et commença déjà à visualiser la nature du terrain pour que ses mouvements soient le plus discrets possibles.


Jet d'escalade
Jet de déplacement silencieux
Si les deux premières actions réussissent, Hannibal essaye d'écouter et de voir ce qui passe dans le poste de guet sans se montrer.



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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écrit le : Vendredi 03 Août 2018 à 19h21 par Ana N' Si
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28ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
28 Mirtul 1373.
Période de la journée : Matinée
Climat : Brouillard dense
Température : environ -12 degrés.


Hannibal :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


L'accès au toit du bâtiment où les sentinelles se trouvaient s'avéra moins complexe qu'Hannibal ne s'y attendait. Le chemin par lequel Lofn l'avait mené continuait à grimper, même si rapidement il utilisa presque autant ses bras que ses jambes pour avancer, jusqu'à se qu'il se trouve à une demi-douzaine de mètres au-dessus de sa cible. La majeure partie de son escalade était entre deux pans de la falaise et il pouvait être certain que personne ne l'avait vu. La descente offrait plus de risque, non seulement parce que l'une des sentinelles pouvait décider de sortir et de lever les yeux vers les cieux, mais aussi parce que la paroi qu'il devait descendre, comme il s'en aperçu rapidement, contenait plusieurs morceaux de roches que les intempéries avaient décrochées et qui risquaient de tomber s'il s'en servait comme prise. La chute d'une ou deux de ces pierres pouvait être considérée comme normale par les orques mais ils se douteraient qu'il y a avait quelque chose de suspect s'il en faisait tomber trop.

Cela dit, la descente de la paroi s'avéra être tout à fait dans les cordes du Damarien. Par deux fois, l'une de ses prises se détacha mais il arriva au pied de la falaise sans avoir fait le moindre bruit: la première prise lui resta dans la main, ce qui le força à en chercher une autre pendant qu'il plaçait la pierre dans sa bouche en attendant de trouver un meilleur emplacement; la seconde céda sous le poids de son pied gauche mais elle ne chuta que de quelques mètres avant d'atterir sans un bruit dans un épais buisson de broussaille qui avait sans doute été un nid dans un passé peu lointain. La première rejoignit la seconde et Hannibal se trouva sur le toit de la guérite avec comme seul inconfort le goût terreux de la pierre sur sa langue.

Peu de bruit venait d'en-dessous de lui et la paroi de roche semblait suffisamment épaisse pour l'empêcher de percevoir les voix des orques. Mais il s'aperçut que, sur le côté du bâtiment, une sorte de cheminée taillée laisait s'échapper la fumée de leur feu et, en s'en approchant, il put écouter ce qui se disait dans la pièce sous ses pieds. Les sentinelles parlait peu mais il était certain qu'il avait entendu deux voix différentes. Quand à ce qu'ils disaient Hannibal n'en avait pas la moindre idée. Le peu qu'ils avait appris de la langue des orques étaient quelques jurons et, même ceux-là, il était loin d'être certain de reconnaitre au milieu d'une phrase.



 
 
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écrit le : Jeudi 16 Août 2018 à 19h13 par Hannibal
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Escalader la paroi rocheuse fut une entreprise plus facile que prévue bien que le damarien crut à plusieurs reprises s'être montré trop bruyant mais c'était avec soulagement qu'il constatait que les sentinelles ne l'avaient pas repéré. Une fois en position sur le toit, il fit preuve d'autant de discrétion qu'une panthère des neiges, marchant à quatre pattes sur la pierre solide en s'assurant que le moindre de ses gestes soient le plus silencieux possible.

Il s'intéressa tout particulièrement à la cheminée depuis laquelle il pouvait saisir les bruits venant de l'intérieur. Quelques minutes plus tard, il put distinguer la voix d'au moins deux orques sans pour autant parvenir à distinguer leurs positions par rapport à la cheminée.

Il lui fallait maintenant réussir à éliminer les deux sentinelles le plus rapidement possible pour qu'elles ne puissent pas utiliser le cor d'alarme accroché près de l'entrée. Il pourrait très bien sauter du toit juste à l'entrée et profiter de l'effet de surprise pour rendre le cor inutilisable d'un bon coup d'épée avant de se charger des deux orques. Mais il se souvenait avoir aperçu les deux gardes près de l'entrée car après tout, ils devaient surveiller l'extérieur plutôt que l'intérieur. L'un d'eux risquait de lui faire barrage tandis que l'autre sonnait l'alarme. Il devait détourner leur attention à tous les deux avant de frapper. Heureusement, le damarien était bien équipé pour cela.

Farfouillant dans la sacoche à sa ceinture, il en sortit un de ses deux bâtons fumigènes. Bien utilisé, cela devrait causer une belle diversion. Le déposant au sol, le guerrier dégaina lentement et silencieusement son épée et la dague située au bas de son dos. Il devait être le plus armé possible pour empêcher toutes velléités chez ses adversaire d'utiliser le cor. Saisissant le bâton fumigène, il s'approcha de la cheminée avant de le lâcher à l'intérieur pour qu'il tombe dans le feu. Le bruit que ferait sa chute ne serait guère plus qu'une bûche craquant au feu pour les sentinelles et le temps qu'il ne s'embrase et répande sa fumée, Hannibal avait largement le temps de rejoindre le dessus de l'entrée de la grotte, là où les deux gardes seraient probablement postés.

Prêt à l'action, il lui fallait désormais attendre que les orques ne remarquent le surplus de fumée dans leur dos. Le petit abri en pierre n'était pas bien grand et la fumée ne manquerait pas de le combler entièrement, laissant les sentinelles dans une relative confusion et cela risquait même de les empêcher de se repérer à l'intérieur.
Si au moins un des deux orques allait vers la cheminée pour tenter d'étouffer les flammes responsables de la fumée, le damarien se laisserait tomber devant l'entrée pour frapper la sentinelle restée sur le pas de porte avant de se ruer sur le cor d'alarme. Si les deux orques partaient pour la cheminée, il sauterait du toit pour aller frapper le cor d'alarme ou bien l'orque qui le tiendrait en main. Si aucune des deux sentinelles ne se décidaient à bouger... et bien, il frapperaient les deux dans le dos, chacun avec une de ses armes.

Le timing allait être aussi important que la réaction des orques...



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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écrit le : Jeudi 23 Août 2018 à 19h27 par Ana N' Si
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28ème jour de la Fonte, année des Dragons Renégats
28 Mirtul 1373.
Période de la journée : Matinée
Climat : Brouillard dense
Température : environ -12 degrés.


Hannibal :

Hannibal lâcha son bâton fumigène dand la cheminée. Il rebondit sur au moins deux parois, apparement la cheminée n'était pas très droite, mais le Damarien était certain qu'il n'avait pas fait assez de bruit pour que les gardes trouve cela suspect. Après une poignée de seconde, les voix orques se firent entendre clairement et, avec un manque de discrétion total, les deux orques commencèrent à bouger.

L'un des deux orques sortit en courant de la guérite, les yeux tournés vers se pieds plus que vers la position d'Hannibal. Simultanément, un bruit métallique résonna juste à côté de l'ouverture quand le second garde dans son empressement oublia de baisser la tête et en heurta le sommet avec son casque. Il semblait trop bien bâti pour que cela fasse plus que le désorienter pendant quelques secondes mais le força lui aussi à se concentrer sur autre chose que la source de la fumée.

Risquant un coup d'oeil par-dessus le rebord de son perchoir, Hannibal put s'apercevoir que le premier garde, qui semblait sensiblement plus alerte que l'autre et était en train de crier, autant que le Damarien pouvait en juger, avec colère après son collègue, portait un cor en corne maintenu à une dizaine de centimètres sous son aisselle gauche par une mince lanière de cuir. L'excès de fumée ne semblait pas correspondre à la définition d'une situation demandant la mise en alerte de la colonie ce qui voulait dire que le mercenaire avait quelques minutes devant lui.

Une étrange tâche lumineuse se matérialisa à ses pieds dont il ne tarda pas à trouver la source en la personne de Lofn. Elle se trouvait toujours au point d'observation depuis lequel elle lui avait expliqué la situation et, si sa vue était correcte, elle semblait le féliciter tout en se préparant à assister sa manoeuvre suivante d'un carreau bien placé.



 
 
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écrit le : Jeudi 23 Août 2018 à 22h08 par Hannibal
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Le plan avait fonctionné encore mieux que le damarien ne l'avait espéré. Les deux sentinelles étaient sorties en toute hâte sans demander leur reste et visiblement hébétées par le stratagème d'Hannibal. Le seul point noir du tableau était que l'un des deux orques avait eut la clairvoyance d'esprit de prendre le cor d'alarme avec lui bien qu'il ne semblait pas décidé à s'en servir. Le "musicien" était bien trop occupé à engueuler son camarade pour faire attention à quoi que ce soit d'autre... tant mieux.

Ayant remarqué le signal lumineux de Lofn, sans doute effectué à l'aide d'un miroir poli, Hannibal réfléchit plus vite que sa pensée, aidé en cela de son expérience avancée du combat. D'un geste de la main gauche, il pointa sa dague vers la position de la naine et de l'épée dans sa main gauche il pointa la sentinelle qui s'était cognée la tête dans la porte, la jugeant être une cible plus facile en raison de son étourdissement. La cible de lofn était marquée... Hannibal devait s'occuper de l'autre et rapidement.

Sans même hésiter ou attendre une quelconque réponse de la naine, le guerrier plongea du toit sur l'orque équipé du cor d'alarme. Son épée presque plaquée contre son corps, il frapperait d'estoc une première fois l'orque dans le dos avant de lui asséner un coup de dague au niveau de la nuque de sorte à percer cette dernière juste en la colonne vertébrale et la carotide.

Il espérait juste que cette petite chute ne dévie pas son coup...



Attaque sournoise à l'épée+2 sur l'orque portant le cor.
Attaque sournoise à la dague +1 sur l'orque portant le cor.



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écrit le : Lundi 01 Octobre 2018 à 19h55 par Ana N' Si
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Hannibal :

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Hannibal avait bien en tête ce qu'il voulait faire mais Beshaba avait quelques plans légèrement différents. Quand il s'élança depuis le toit, le Damarien ne remarqua pas un léger rebord dans la plateforme et il se retrouva en train de tomber plus tôt qu'il ne l'avait prévu. Toutefois, il avait suffisamment d'expérience, et de talent, pour que cela ne soit pas un trop gros problème.

Sa jambe gauche, celle qui ne s'était pas retrouvée coincée, amortit le choc de l'aterrissage et Hannibal se retrouva vaguement accroupi dans le dos de sa cible. Celle-ci ne l'avait pas vu ou entendu et ne se doutait toujours pas du danger dans lequel elle se trouvait quand la lame de l'épée magique du Damarien traversa nombre de ses organes et son plexus. Hannibal avait projeté d'utiliser sa deuxième arme aussi mais son acrobatie l'avait trop déstabilisé pour que cela soit possible. Cela étant dit, sa victime ne respirait plus et un coup de dague en plus ou en moins n'allait pas drastiquement changer la situation.

Le deuxième orque, par contre, était encore bien vivant et sembalit décider à venger son camarade aussi vite que possible. Le Damarien savait qu'il n'allait pas avoir le temps de libérer son épée du cadavre avant de devoir parrer, ou esquiver, le coup de hache qui se dirigeait vers lui. Mais sa confiance en Lofn ne s'avéra pas mal placée, pas plus que sa flèche. L'oeil gauche de l'orque jaillit de son orbite quand la flèche prit sa place. L'orque continua sur sa lancée mais ne représentait plus une menace pour Hannibal. La hache acheva sa course à plus d'un mètre de lui et le cadavre de la deuxième sentinelle rejoint celui de la première sur le sol.

Le temps que le Damarien se relève et libère son arme de sa gangue de chaire, le reste de ses compagnons arrivait sur le chemin, leurs armes dégainées. Quand ils virent que la menace de deux orques avait été complètement annihilée, ils se détendirent et rejoignirent Hannibal.



 
 
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écrit le : Dimanche 14 Octobre 2018 à 13h15 par Hannibal
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L'action était parfaite... enfin presque parfaite. Le damarien avait fort mal estimé son saut du haut de la hutte et c'est avec un certain fracas qu'il avait chuté derrière l'orque au cor. Malgré tout, les sentinelles furent visiblement plus surprise encore que lui et ce temps fut plus que nécessaire au guerrier pour mener son plan à exécution, empalant sans ménagement sa cible long de son épée qui mourut presque instantanément.
Si ce premier orque avait été une cible facile, il n'allait pas en être de même de la seconde qui était maintenant avertie du danger. Son épée étant trop profondément enfoncée dans le corps de sa première victime, Hannibal pouvait tout de même compter sur sa dague pour parer les attaques de son second adversaire. Mais le plan avait été exécuté avec une précision d'horloger alors que le guerrier voyait la seconde sentinelle s'écroulant dans un gargouillis sanglant avec une flèche plantée en plein crâne. Malgré cette distance, Lofn s'avérait être une tireuse redoutable et il lui en fut très reconnaissant.

Scrutant à droite et à gauche tout en récupérant son épée, le damarien tenta de déceler la présence d'un éventuel troisième orque qu'il n'aurait pas vu après son premier examen des lieux mais il fut soulagé de constater qu'il n'y avait plus d'ennemis dans la zone.

il n'attendit pas pour autant que ses camarades le rejoignent pour commencer à fouiller les corps des deux orques, inspectant leurs armes et effets personnels. Lorsqu'il tomba sur le cor d'alarme, il fut tenté de le détruire avant de finalement le passer en bandoulière à son épaule.. peut être lui trouverait-il une utilité quelconque plus tard.

Une fois son examen des corps terminé, il entreprendrait celui de la hutte, les effets du bâton fumigènes étant assez courts pour ne plus le gêner.



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