Chapitre 1 : Padhiver

4ème jour de la Griffe des Tempête, année des Dragons Renégats
4 Mirtul 1373.
Période de la journée : Début de soirée.
Climat : Soleil couchant. Vent frais.
Température : environ 6 degrés.

Moira

L'avancée en ville permit à Moira de faire connaissance avec cette cité et tout ce qu'elle pouvait offrir. La guerrière était bien loin du siège de la guilde qu'elle avait rejointe et l'influence ainsi que le nom de Miriel la Rose de Fer étaient inexistants aussi loin dans le Nord. Sa liberté de mouvements était complète et tout compte rendu à sa patronne inutile et presque impossible au vu de la distance qui séparait Padhiver du Saphir Noir.

La Taverne des Lames, plus connue sous le nom de Marché des Lames par la population était un bâtiment de pierre tout en longueur ne possédant un étage que sur une partie du bâtiment. Il était flanqué en son bord est d'une tour en ruine qui semblait avoir été frappée par la fureur des dieux eux-même au vu de son état. De nombreuses fenêtres permettaient de voir une vive lumière venant de l'intérieur de l'établissement, ainsi que des bruits de conversations, des cris, de la musique et des rires. A cette heure de la journée, nul doute que la taverne devait être pleine de travailleurs fatigués, de mercenaires en recherche d'emploi ainsi que de divers voyageurs attirés par la réputation des lieux et intrigués par l'histoire de ce lieu.

L'intérieur de la taverne était sobre mais fonctionnel et chaleureux. De nombreuses tables rondes en bois brut assortis à des bancs ou des tabourets creusés dans des souches d'arbre. L'âtre d'une cheminée prenait une partie du centre de la salle commune et un porc était en train de cuire à la broche. La salle était divisée en un coin des annonces. Il y trônait un grand tableau de liège où étaient accrochées les propositions d'emploi, le centre de la salle était occupé par les tables de repas alors que dans la dernière partie on pouvait trouver une scène ainsi que ce qui pouvait ressembler à un espace dédié à la danse, quelque soit la danse voulue par les clients plus ou moins violents de la taverne. Sur la scène, un groupe de quatre demi elfe s'échinait sur divers instruments de musique pendant qu'une jeune femme visiblement pas complètement humaine chantait d'une voix magnifique. L'ambiance était au rendez-vous et le lieu semblait tenir ses promesses.

Moreta

Arrivée en ville, Moreta n'eut aucun mal à trouver une auberge aux prix modestes pour passer la nuit. Les quartiers proches des portes n'étaient pas les quartiers les plus riches et surtout ils étaient ceux qui disposaient le plus de tavernes et d'auberges en tout genre pour attirer le voyageur et le faire dormir. Même si les auberges étaient plus rare que les tavernes, nul doute que pour la belle elfe, il ne serait pas difficile de trouver son bonheur.

Tout en marchant, elle put voir à fond d'une petite impasse une auberge qui répondait au doux nom de l'Auberge du Chaudron Rutilant. Si le chaudron était dit rutilant, ce n'était pas le cas de la façade de l'établissement qui semblait avoir subi les affres du temps et dont les murs étaient délavés et abîmés. Cependant, il ressortait de la bâtisse, par la porte ouverte une bonne odeur de viande grillée et il ne semblait pas y avoir de bruits assourdissant comme peuvent en connaître les tripots de gens de basses castes ou d'ivrognes invétérés qui finissaient par provoquer des bagarres. Les quelques personnes qu'elle put voir dedans par la porte ouverte était habillés comme des gens du peuple même s'il était probable que cette auberge cache bien plus que cela.

Karmeth

Arrivant au cœur de la ville, le nain put constater que plus il avançait plus l'architecture était belle et les bâtiments construits de matériaux riches et décorés avec soin. La richesse des habitants se voyait en tout coin et les quelques échoppes visibles rivalisaient d'astuces et de magie pour attirer le client. Deux d'entre elles attirèrent son attention. L'une disposait d'une enseigne représentant une épée qui changeait de couleur et se nommait l'Atelier du Turmish. L'autre disposait d'une enseigne représentant un heaume et se prénommait très justement Armes et Amures des Chevaliers. Le bâtiment de chacune des échoppes était choisi avec soin et possédait une façade permettant de penser, à raison ou non, qu'il s'agissait d'échoppes de qualité brassant de l'argent.

Non loin de ses deux boutiques était visible un immense château très bien protégé humainement et dont le nain pouvait ressentir la magie d'une partie de ses défenses. Il pouvait également voir la Maison de la Justice, grand temple de Tyr et principale cour de justice de Padhiver ainsi que la Maison de la Connaissance, grand temple d'Oghma et grande bibliothèque de la ville. Un peu plus loin, il apercevait également une taverne flanquée d'une tour effondrée sur l'une de ses extrémité.

Hannibal

Malgré cette scène des plus intrigante qui se déroulait devant lui, Hannibal, très certainement habitué au comportement des citadins, aussi continua t-il son chemin à travers les rues de la cité. De plus, il agissait sagement, mieux valait éviter de se faire des ennemis bien intégrés dans la cité alors que lui-même n'était qu'un voyageur.

Ses pas le conduisirent au centre de la ville, face au château du seigneur Nasher ainsi que face à deux grands bâtiments semblables à des temples, la Maison de la Justice ainsi que la Maison de la Connaissance. Il y avait également deux échoppes encore ouvertes. L'une avait une enseigne représentant une épée changeant de couleur par magie et l'autre représentait un heaume. Un peu lui loin, il pouvait également voir ce qu'il cherchait : le Marché des Lames. ils 'agissait d'un bâtiment tout en longue flanqué d'une tour effondrée. Une certaine ambiance et un certain bruit de fond s'en dégageait. Il ne restait plus qu'à se décider : visiter quelques échoppes encore ouvertes ou directement se chercher un lit pour la nuit.

Corvo Stern

La boutique était une grande pièce coupée en son quart par un comptoir derrière lequel attendait un homme d'une quarantaine d'année coiffé de dreads loques à la peau mâte. Il était grand, musclé et regardait le jeune homme d'un air curieux et également comme s'il essayait de le sonder. Au moment où Corvo passa la porte, il put voir directement sur sa gauche un énorme golem de fer qui tourna la tête à son entrée, silencieuse invitation à garder ses mains dans ses poches et de ne rien faire de stupide.

- Bonsoir jeune homme et bienvenue à l'Atelier du Turmish. Je suis certain qu'ici vous pourrez trouver tout ce que vous souhaitez. Et si je ne peux pas le fournir, je peux toujours le créer.

En effet, les différentes étagères étaient couvertes d'objets, de potions et de parchemins. C'était une vraie caverne d'Ali Baba.

Passant dans les rues, Moreta finit par trouver ce qui semblait être son bonheur pour la nuit. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas passé une nuit en ville sans avoir un vrai lit à elle, et elle comptait bien continuer ainsi tant qu'elle le pouvait. Aussi, la dame s'engagea dans la ruelle, décidée à voir l'intérieur de cette auberge, pas aussi rutilante que son nom, mais les auberges trop neuves étaient suspicieuses.
S'approchant peu à peu, les odeurs de cuisine commençait à emplir l'air, rappelant à l'elfe qu'elle n'avait que peu manger le midi même, et que ce qui restait dans son sac, si cela pouvait lui permettre de tenir plus longtemps, avait un gout rance. Son estomac, moins soucieux de ce genre de considération, lui fit comprendre son choix en émettant un bruit sourd. Si on ajoutait à cela que les clients qu'elle voyait étaient correctement habillé, certainement pas des nobles, et Moreta ne pensait pas qu'il s'agissait de bourgeois non plus, mais pas non plus des sans-le-sou ou le genre à provoquer des problèmes Peut-être des marchands, ou alors des voyageurs, comme elle-même.
Sans attendre donc, l'elfe entra dans l'établissement, cherchant des yeux le propriétaire ou l'un(e) de ses employé(e)s pour lui commander une portion de cette viande qui cuisait, ainsi qu'un peu de vin pour la faire passer, et une chambre pour la nuit. Peut-être resterait-elle plus longtemps, mais elle se déciderait une fois qu'elle aurait vu, et tester, la chambre, mais aussi qu'elle aurait localisé la bibliothèque qui l'intéressait, car s'il lui fallait traverser la moitié de la ville tous les matins et tous les soirs, elle trouverait certainement autre chose. Malgré tout, pour ce soir, ce serait suffisant.

¤Alors là, je suis gâté¤ constata le nain en contemplant la vue.

Le plus dur était de choisir quelle boutique visiter en premier, mais au vue des devantures il n'y avait pas de mauvais choix et il était bien partit pour en prendre plein les mirettes. Il en salivait d'avance.

En plus il y avait une auberge non loin, peut-être la fameuse taverne dont il avait entendu parler, ce qui signifiait qu'il pouvait prendre son temps dans une boutique, aller se prendre une chambre à la fermeture et revenir à la première heure le lendemain pour visiter l'autre. Comme le monde était bien fait !

¤Oui enfin, j'ai pas encore vu le prix de la chambre... s'il en reste...¤

Le voyage avait été long mais plus monotone que fatiguant, aussi le nain se conforta-t-il en se disant que si les lits venaient à manquer il pourrait toujours passer la nuit à boire et à manger.

¤Quelle triste perspective ! Heureusement que Haela veille sur moi, huhu.¤

La Déesse n'était jamais la dernière à faire la fête, et son clergé ne voyait aucun mal à utiliser leurs pouvoirs divins pour guérir les gueules de bois et compenser les nuits blanches. Un comportement pas toujours bien vu par les autres représentants du Morndinsamman.

Le problème de la nuit étant, d'après le prêtre, réglé, il ne restait qu'à choisir quelle boutique il allait farfouiller en premier. Il se décida assez vite : tout nyctalope qu'il était, la qualité des métaux se voyaient quand même mieux de jour. D'une démarche bondissante ne correspondant pas du tout à son image de vieux guerrier nain, il se dirigea donc avec envie vers l'Atelier du Turmish.

Au moment de pousser la porte, Moira se demandait encore ce qu'elle allait trouver, au vu de la réputation de l'endroit. Les tavernes qui attirent les mercenaires et autre soldats de fortune n'étaient pas, de son expérience, les endroit les plus chaleureux et accueillant. Bien que, en cherchant bien, on pouvait trouver chez cette clientèle particulière une forme de chaleur dans la colère rentrée, la violente amertume, et le désir intense d'oublier des mauvais souvenirs sous des hectolitres d'alcool bon marché.

Point de tout cela, heureusement: la taverne des Lames étalait un mobilier simple de goût et dégageait une ambiance détendue et nonchalante, moins feutrée que celle du Saphir Noir. Musique et danse étaient ici les principales distractions, une perspective plus réjouissantes que de devoir scruter tristement le fond de sa chope sur fond de murmures conspirateurs. Car malgré toute l'élégance et le raffinement charmant que pouvait déployer son repère habituel d'Arrabar, il fallait admettre que les soirées y étaient souvent ennuyeuses. Moira était une contemplative silencieuse et peu exigeante, mais même une femme d'arme au coeur endurci comme elle appréciait de pouvoir mettre les pieds sous la table, savourer un verre, fermer les yeux et se laisser charmer par un air de musique enjoué.

Sa haute silhouette glissa entre les tables, les pans entrouvert de son long manteau sombre laissant apparaître la cuirasse rapiécée au métal raclé par l'usage, détail immanquable des vétérans, par dessus laquelle tressautait à chaque pas le petit médaillon de Kelemvor. Passant devant le fameux tableau de liège, elle s'arrêta un court moment pour en parcourir le contenu d'un oeil critique, avant de reprendre son chemin sans le moindre commentaire.

Un poignée de brillants déjà dans la main, la grande mercenaire s'enquit au comptoir des services habituels: chambre pour la nuit, peut-être plus, prix du vin, et caetera. Il lui fallait une base sûre pour examiner les offres et réfléchir à son prochain mouvement, alors autant commencer ce soir: après une tranche de porc grillé et un verre de rouge...

La curiosité ne faisait pas partie des principaux défauts du damarien... enfin la plupart du temps et il résista aisément à la tentation d'une filature discrète. Inutile de se faire ennemis dès son premier jour en ville et il ne comptait pas se mettre une guilde ou une secte locale à dos.

Il avait donc poursuivi son chemin sans aucun regrets, se faufilant au milieu des badauds qui encombraient les rues en cette fin d'une journée de dure labeur pour la plupart d'entre eux. Se repérant avec aisance et l'aide des citadins, il parvint au lieu dit de la Taverne des âmes pour découvrir un bâtiment immense dont la taille le stupéfie quelques peu... l'endroit semblait bien plus grand que les ragots qu'il avait entendu ne le laissaient suggérer. Peut être un peu trop bruyant à son goût mais il ne désirait pour rien au monde manquer l'occasion de découvrir l'une des principales attractions pour aventuriers de la citée, si ce n'est de toute la côte des épées.

Mais son oeil ne manqua pas de noter les deux échoppes situées face à la taverne. Évidemment, avec tout l'afflux d'aventuriers qui passaient par là, il était évident de trouver forges et armureries si près. Toutes les deux semblaient de qualité, particulièrement la forge et Hannibal fut pris d'une hésitation. Ne pas se rendre tout de suite à la taverne signifiait qu'il risquait d'avoir moins de chance pour se dégoter une chambre convenable.
D'un autre point de vue, il pouvait profiter de cette fin de journée pour faire quelques emplettes à bas prix avec ses vieux trucs de marchand calishite.

L'hésitation ne dura guère longtemps alors qu'il se dirigeait vers l'armurerie. Ses armes étaient déjà d'assez bonne qualité mais il cherchait encore quelques atouts pour sa défense et les targes magiques ou de qualité semblaient choses assez rares dans une armurerie... nul doute qu'il trouverait son bonheur dans un établissement destiné à satisfaire un si grand nombre d'aventuriers. Il avait encore un joli pécule sur lui à dépenser mais il se devait de faire attention car il aimait toujours garder une somme confortable sur lui.

Quant à la chambre de la taverne... et bien il pourrait toujours en partager une si cela était nécessaire. Il espérait juste ne pas se retrouver avec un demi orque pour compagnon de chambrée. L'odeur avait été véritablement infecte la dernière fois!

Peut être aurait il une compagnie plus charmante et agréable pour une fois... et une fois encore, ses pensées s'envolèrent fugitivement vers une chevelure flamboyante et un sourire espiègle.

¤ Sacré nom de...¤

Corvo eut un mouvement de recul lorsqu’il aperçu le colosse de métal tapis dans un coin du magasin. Si il avait vaguement entendu parler de ces créatures artificielles, il n’en avait jamais rencontré et doutait même d’en croiser une de son vivant, jusqu’à aujourd’hui… Ces bestioles étaient réputés puissantes voir invulnérables et le jeune homme avait à l’esprit que seul un puissant thaumaturge ou une personne riche était capable de créer ou d’acquérir un de ces golems.

La surprise passée, le gardien de fer suscita la curiosité du roublard qui se rapprocha de quelques pas pour l’examiner sans toutefois s’en approcher trop prêt - simple principe de précaution. A ce moment, Corvo réalisa qu’il n’avait pas daigné répondre à l’aimable et probablement routinière salutation du marchand.

La coiffure et le teint olivâtre de l’homme derrière de comptoirs laissait à penser qu’il ne s’agissait pas d’un natif de la partie septentrionale de la Côte des Epées… Le Cormyrien se conforta dans cette idée lorsque son interlocuteur évoqua le nom de la boutique...

- Bien le bonsoir messire ! Votre magasin laisse rêveur et j’imagine sans peine que vous serez à même de fournir les quelques articles dont j’ai besoin. Je… Aïe ! Oooh ! Corvo effectua un arc de cercle puis des mouvements de droit à gauche avec sa tête tout en roulant plusieurs fois les épaules d’avant en arrière, le tout accompagné d’une grimace de douleur ne laissant aucun doute sur l’état déplorable de ses vertèbres. Veuillez m’excuser...

Avant de poursuivre, Corvo porta sa liste de course à sa bouche et la plaça entre ses lèvres puis, avec ses deux mains libres, il farfouilla dans sa besace à la recherche de son sac d’or. Après un effort qui semblait surhumain à quiconque le regardait, il parvînt enfin à extraire son lourd fardeau au prix de quelques grognement caractéristiques. Tenant le sac des deux mains, il le laissa choir lourdement sur le comptoir, par dessus le bruit mat entrecoupé que quelques cliquetis témoignant de la nature du contenu… Soulagé, il récupéra sa liste puis s’adressa de nouveau à l’homme :

- Désolé. Je trimballe ceci depuis un bon bout de temps et comme vous pouvez le constater, je suis loin d’avoir un physique de coffre fort ! Je me rends compte qu’il est important de voyager léger… J’ai également besoin de quelques articles particuliers et on m’a recommandé votre établissement. Bref… J’aimerais troquer ceci, le jeune homme pausa sa main gauche sur le sac d’or puis continua en tendant son bout de papier de la main droite…, contre cela. C’est possible d’après vous?

4ème jour de la Griffe des Tempête, année des Dragons Renégats
4 Mirtul 1373.
Période de la journée : Début de soirée.
Climat : Soleil couchant. Vent frais.
Température : environ 4 degrés.

Moreta

Rapidement installée, la roublarde elfe put rapidement passer commande et se retrouva servie dans un délai des plus raisonnable pour un établissement de ce genre. La serveuse louvoyait entre les différentes tables et bien qu'elle soit jeune, elle maîtrisait son travail et savait se montrer efficace et strict envers certains clients.

Moreta put rapidement se rendre compte au vu de ce qu'elle pouvait entendre que les clients de l'établissement étaient surtout des voyageurs ainsi que des marchands de passage. Et ils semblaient bien ici. Tout le temps que dura son repas, l'elfe put voir des allées et venues, des gens entrants et sortant que ce soit juste pour un verre, pour un repas ou bien pour parler affaires. Car ici, il ne semblait pas incongru de parler d'affaires de toutes sortes malgré les voisins. Ainsi, ses plus proches voisins parlaient sans se cacher d'une cargaison de valeur qui devait arriver dans la soirée ou le lendemain sur les docks, sans dire exactement ce que cette cargaison contenant. Un peu plus loin, un groupe de ce qui semblait être des aventuriers parlait fort à grand renfort d'alcool et de nourriture, semblant fêter la fin d'une belle source de profits.

Vještac

- Hum. Bien le bonsoir gente dame. Pourrai-je me joindre à vous. Je crois que notre conversation pourrait vous intéresser et vous apporter beaucoup d'argent. -------------------- Cet homme dégage une prestance étonnante et semble contenir une puissance magique conséquente. Visiblement non originaire de cette région, il semble faire peu de cas du climat local, habillé d'une tunique sans manche laissant apparaître un torse et des bras musculeux.

Regardant tout autour de lui, il tira une chaise et s'installa à la table de Moreta et sortit un petit parchemin enroulé de sa poche, cacheté de cire d'un sceau représentant une flamme. Poussant le parchemin vers l'elfe, il lui accorda un sourire magnifique

Vještac

- Que fais une aussi belle femme que vous dans un tel établissement ? Enfin là n'est pas la question. Je recherche quelqu'un pour une tache particulière qui serait payée deux mille cinq cents pièces d'or en cas de réussite. Et vous me semblez tout à fait capable pour ce genre de travail. Je ressens chez vous une certaine affinité pour la magie mais mon instinct me dit que ce ne sont pas vos seules compétences. Mon offre vous intéresserait elle ? -------------------- Cet homme dégage une prestance étonnante et semble contenir une puissance magique conséquente. Visiblement non originaire de cette région, il semble faire peu de cas du climat local, habillé d'une tunique sans manche laissant apparaître un torse et des bras musculeux.

Corvo Stern.

Regardant la bourse pleine posée sur son comptoir et regardant ensuite la liste donnée par le roublard, le turami se fendit d'un grand sourire voyant qu'il allait faire de bonnes affaires et qu'il allait en plus pouvoir tout fournir à ce nouveau client. Et un client satisfait était un client qui revenait et qui parlait de sa satisfaction à son entourage. Donc forcément de nouveaux clients en perspective.

Talian Tauvenal

-Ca tombe bien, j'ai en magasin tout ce vous recherchez. Je peux également reprendre ce dont vous voulez vous séparer pour un bon prix. Ici vous ne pouvez que trouver votre bonheur. Montrant d'un signe de tête le golem de fer à côté de la porte d'entrée, il reprit d'une voix joyeuse. - Même ce gros morceau de ferraille est une de mes création. J'en construis sur commande mais ça prendra du temps. Si vous êtes intéressé bien sûr. -------------------- Un homme au teint olivatre transpirant la gentillesse, avec un regard clair et transperçant.

Le tenancier du magasin commença donc à rechercher tous les objets désirés par le roublard, bien décidé à lui épargner le dos.

Karmeth

Pénétrant dans le magasin l'Atelier du Turmish, la première chose que vot le prêtre nain en passant la porte fut l'impressionnant gardien de la boutique, une très grande créature de fer aussi imposante que puissante. Bien qu'elle n'émit aucun son, quand elle tourna la tête vers le nain qui rentrait, le message était clair : mieux valait se tenir tranquille et garder ses mains dans ses poches sous peine de souffrances importantes.

Karmeth put également que la boutique, bien agencée possédait de très nombreuses étagères, armoires vitrées et autres meubles qui exposaient des objets visiblement magiques ainsi que des armes et des armures. C'était véritablement la caverne d'Ali Baba.

Talian Tauvenal

- Bienvenue à l'Atelier du Tusmish maître nain. Puis je vous laisser regarder ce qui est proposé et voir si vous trouvez votre bonheur, le temps que je finisse avec ce monsieur ? demanda t-il en souriant tout en montrant un jeune homme devant le comptoir avec qui il parlait à l'entrée du nain. - je ne serai pas long. Sachez que si vous ne trouvez pas ce que vous voulez, je peux le créer. -------------------- Un homme au teint olivatre transpirant la gentillesse, avec un regard clair et transperçant.

Nul doute qu'aux yeux du vendeur, Karmeth ne pouvait que trouver son bonheur.

Moira

Valsant entre les tables pour aller là où elle le souhaitait, Moira put voir que les clients de la taverne étaient de toutes les races et de toutes les origines. Elle put ainsi voir des hommes venant de plusieurs nations différentes, elfes et demi elfes, des bâtards mi humain mi planaires, des demi orques et d'autres races encore. Mais celui qui sortait le plus du lot était un grand humanoïde à la peau grise vêtu simplement d'une tunique brune mais dont les bras étaient recouverts de roses jaunes entrelacées. D'ailleurs le haut ne semblait pas aller avec le bas mais cela ne semblait pas embêter le moins du monde leur porteur. Son origine extra-planaire était criante mais la mercenaire aurait été bien incapable de donner un nom à cette race là. Quoiqu'il en soit, l'homme dégageait une aura de puissance et chacun de ses mouvements montrait une musculature fine mais bien développée qui bougeait et qui prouvait qu'il ne valait mieux pas lui chercher des crosses.

Approchant du tableau en liège où étaient accrochées les annonces, Moira put voir qu'un parchemin avait été punaisé par-dessus tous les autres, attachant le regard de tout le monde. Elle était d'une belle écriture et la signature gracieuse était accompagnée d'un sceau représentant une baguette étoilée.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Vous aimez l'aventure ?
Vous aimez vivre dangereusement et explorer chaque fois de nouveaux endroits ?
Vous aimez franchir de nouveaux obstacles, détecter des pièges fous, résoudre des énigmes et ressentir une montée d'adrénaline à chaque instant ?
Vous aimez trouver de nouveaux trésors et mettre fin au règle de créatures dangereuses ?
Venez sonner chez moi, le manoir des Trois Vents, dans le quartier du Lacnoir.
La prime de ce travail sera de mille cinq cents pièces d'or ainsi que d'autres avantages.
Si vous êtes aventureux et intrépides, ce travail est fait pour vous et fera parler de vous pour les décennies à venir.

Vatra

- Bienvenue au Marché des Lames. Ici vous trouverez repas, chambre, bonne ambiances et propositions de travail. Le désordre n'est pas permis. Après avoir finie une tirade qui semble être habituelle pour tout nouveau venu, la tavernière sourit plus largement et pose un regard joyeux sur la mercenaire.- Pour une chambre, la pension complète, ça fera une pièce d'or. Le vin est en supplément, mais si vous voulez, tout repas est servi avec de la bière ou de l'eau. Pour toute recherche particulière, n'hésitez pas à me demander, j'ai pas mal de contacts. -------------------- Cette femme est des plus accueillante mais semble parfaitement capable de faire régner l'ordre en cas de soucis.

Hannibal

Choisissant finalement la forge dont l'enseigne était un heaume, il pénétra dans une boutique qui était meublée de nombreux râteliers ainsi que de mannequins de toutes sortes et de toutes tailles portant des amures. Une porte à l'arrière du magasin ne parvenait pas masquer les bruits du métal heurtant de pleine force un autre bout de métal. De plus, une certaine chaleur régnait dans le magasin et le demi orque qui le tenait goutait quelque peu. Sa tenue était des plus simple, une chemise et des braies par-dessus lesquels il portait un tablier de cuir. Souriant en voyant entrer Hannibal et le détaillant de la tête aux pieds comme pour jauger son potentiel client, il esquissa un petit salut de la tête avant de prendre la parole.

- Bienvenue au magasin Armes et Armures des Chevaliers. C'est un plaisir de vous recevoir. Dites moi ce que vous cherchez ou alors farfouillez par vous-même. Vous trouverez forcément votre bonheur. Toutes les pièces vendues ici sont fabriquées sur place par un forgeron nain aussi talentueux que râleur, c'est pour vous dire.

Et effectivement, entre deux coups de marteaux sur l'enclume, Hannibal pouvait entendre quelqu'un crier et jurer comme un charretier.

Avec son maquillage et ses vêtements sophistiqués, la femme derrière le bar aurait plus sa place sur scène en train de chanter. Moira étira un demi-sourire - elle était de bonne humeur après tout.

-Cela me convient, merci. Voilà pour la chambre. Et un autre pour améliorer l'ordinaire. Trouvez-moi un bon vin, voulez-vous?

Elle posa deux brillant d'or sur le comptoir côte à côte, planta ses deux doigts gantés dessus et les fit glisser vers la tenancière. La grande mercenaire regarda ensuite furtivement par dessus son épaule. Le grand gaillard à la peau grise n'avait pas bougé, mais le motif à fleur jaunes de ses vêtements lui était étrangement familier. Quelques mots lui échappèrent, à voix basse:

-Tal n'akin, Gith...

Elle secoua la tête, comme pour se tirer d'une rêverie, et tourna de nouveau le regard vers la femme derrière le bar.

-Pas mal de contacts, huh? Dites-moi, savez-vous qui embauche des bonne lames? Je fais du travail d'escorte habituellement, ou des actions de nature plus militaire.

*Et d'autres moins savoureuses, mais n'entrons pas dans les détails. Pas tout de suite.*

Elle repensa à l'outrageuse note épinglée sur tableau. Mille cinq cent. Une somme mirobolante et une description à l'emphase ridicule: "Vous aimez vivre dangereusement?" Sérieusement? Et puis, détecter des pièges fou? Ressentir des montées d'adrénaline? Quel genre d'imbécile avait rédigé cette annonce? Quand à résoudre des énigmes, elle avait déjà donné. Mais voilà qui devrait à coup sûr attirer tout les fier à bras et autre héros d'un jour qui traînaient en ville. En y réfléchissant, c'était peut-être ça, le but.

*Une bonne grosse arnaque pour godelureaux en mal de sensation fortes.*

Assise à sa table, tranquillement, la dame donna les quelques pièces nécessaires pour régler son ardoise, incluant la chambre pour le soir, à la serveuse, constatant en même temps la somme qu'il lui restait aujourd'hui: Quelques gemmes de faibles valeurs, de rares pièces dorées, quelques autres qui valait à peine plus qu'une boisson en cumulée. A cela s'ajoutait les deux belles perles qu'elle gardait dans son sac, avec ses parchemins.
Commençant à manger, Moreta réfléchissait : les pièces lui permettrait de tenir quelques semaines, si elle voulait conserver un minimum de confort, et les gemmes risquaient de lui être demandée si elle voulait pouvoir accéder aux informations qu'elle cherchait, en payant l'entrée des bibliothèques, les érudits, d'éventuels pots de vin... Tout cela chiffrait assez vite. Bien sur, elle pouvait toujours se servir de sa guitare pour rajouter quelques pièces mais au bout du compte, mais le temps passer à jouer serait du temps qui ne serait pas passer à effectuer des recherches. Une ou deux arnaques, voir un ou deux vols, n'étaient pas à exclure, mais outre le problème du temps, se faire prendre ici la forcerait à la fuite, ou à l'arrestation, qu'elle s'était jusqu'à présent toujours débrouillée pour éviter, et elle pourrait alors dire adieu à cette ville et à ses informations. Baisser ses standards était la dernière solution, mais ce n'était pas là que passerait la majeure partie de ses économies, sans parler qu'elle tenait à son confort.
Son assiette vide, Moreta resta assise à finir son verre lorsqu'un homme, à l'allure douteuse il fallait l'avouer, s'assit à sa table sans invitation et commença à l’appâter avec un gros gain potentiel, en plus de la flatterie qui n'était que peu efficace, il était une vermine humaine après tout. Avec une somme pareille, l'elfe serait capable de mener ses recherches sur une période étendue, et elle aurait encore par la suite les moyens de mettre les voiles direction sa cible, ou le culte si c'était là les seules informations découvertes. Et donc, l'affaire pouvait l'intéresser, sous certaines conditions.
Elle regarda le parchemin et le pris en main, le décachetant en répondant :

- Ce que je fais ici ne regarde que moi. Quant à votre offre, laisser moi donc la connaître dans le détail avant une réponse définitive, je pourrais alors vous dire si mes capacités me permettent de faire une telle chose.

Bien sur, ce qui était aussi des plus tentants, c'était d'attendre qu'il ne parte pour lui dérober son argent, mais Moreta se doutait que l'homme n'avait pas une telle somme sur lui, et que la personne pour laquelle il travaillait, il n'avait pas l'attitude de quelqu'un qui pouvait se permettre de sortir une telle somme aussi facilement, avait certainement protéger l'argent.
L'elfe espérait qu'entre son interlocuteur et la note, elle aurait des détails lui permettant de faire son choix. Les activités illégales ne la dérangeaient pas trop, mais il y avait un niveau de risque qu'elle n'était pas prête à prendre. Comme on dit, il y a les vieux voleurs et les voleurs audacieux, mais pas de vieux voleurs audacieux. Et puis, sur certaines opérations, surtout celles qui promettent monts et merveilles à ses membres, il ne faut jamais exclure le risque que la récompense soit une dague dans le dos.

C’est avec soulagement que Corvo accueilli la réponse positive du marchand… Non pas qu’il doutait de la capacité de l’homme à fabriquer ou à fournir des objets extraordinaires, mais plus parce que la liste des articles recherchés par Corvo était aussi diverse que variée. Pour l’heure, le jeune homme avait la chance que tout soit en stock au même moment et au même endroit. Cela allait lui éviter de devoir arpenter d’autres boutiques le lendemain à la recherche des fournitures indisponibles à l’Atelier du Turmish.

Un autre élément soulagea le Cormyrien... A la lecture de la liste de courses, l’homme n’avait pas tiqué ni émis aucune remarque sur les lignes mentionnant les carreaux empoisonnés, les outils de cambrioleur ni sur le couvre-chef magique destiné à permettre à son porteur de modifier son apparence à souhait… Ce marchand était définitivement un grand professionnel, il ne posait pas de question et se contentait de faire des affaires tout en souriant… L’endroit était véritablement à recommander.

Tandis que le prétendument Turmish - aux yeux de Corvo tout du moins – farfouillait dans son échoppe à la recherche des articles ad-hoc, un nouveau client avait fait son apparition.

Le nain avait une allure martiale, la simple vue de l’épée à deux mains bardant son dos en témoignait. Étrangement le roublard sentait qu’il respirait l’expérience. Ce sentiment était probablement du au fait que sa peau portait le teint halé de ceux qui arpentaient les longs et dangereux chemins des Royaumes et qu’il arborait plusieurs cicatrices sur les zones visibles de son corps...

- N’ayez crainte Messire, ce noble marchand vient de m’assurer qu’il avait tout ce dont j’avais besoin. Ça ne devrait pas être long.

Puis Corvo s’adressa cette fois-ci au marchand qui était toujours affairé derrière son comptoir :

- Je possède moi même une affaire en Cormyr et je n’avais jamais pensé à l’utilité d’un tel garde… Pour l'heure je crains toutefois ne pas avoir les moyens de m’offrir une de vos créations. Une autre fois peut-être ? Par contre vous pourriez peut être me renseigner ? Je viens de débarquer aujourd’hui même et ne connais pas la ville, les seules indications que j’ai étaient celles nécessaires pour me rendre dans votre boutique. Vous m’avez été vivement recommandé ! Du coup, pourriez-vous m’indiquer un endroit où passer une nuit agréable en compagnie d’un ou deux verres de rhum vieux ?

Le jeune homme commença alors à faire le décompte mental des pièces d’équipement dont il pouvait éventuellement se séparer...