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L'Ombre, partout, l'Ombre., [Mirztar]
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L'Aède
Chambre 6
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Écoutant Mirtzar, la tieffeline hochait la tête. Elle ne s'attendait apparemment pas à cette possibilité, mais la prenait calmement en compte. Posant deux doigts sur la carte, elle murmura pour être même pendant un long moment après que Mirtzar ai fini. De ce qu'il en entendit, elle se demandait où pouvait bien se trouver cette cité, si elle existait.La Racine | | Je ne suis pas très au fait de l'histoire antique, c'est certain. Et je pensais que la plupart des cités géantes étaient... vides. Voilà qui est gênant. Mais bon, ce n'est pas comme si je n'étais pas une spécialiste des missions suicides, mes commanditaires ont rarement beaucoup de scrupules à mettre une demi-démone en danger.
Elle sourit, apparemment amusée de ce fait.
Vous devriez faire graisser votre armure, à moins que vous n'ayez un sac sans fond, ou quelque chose d'équivalent. J'imagine sans mal la taille de ces cités, encore plus les échos qu'elles doivent abriter, alors se balader avec ça, risque en effet d'être pour le moins risqué. Je vais trouver un moyen de nous rendre invisible littéralement.
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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Elle se rassit et sortit du parchemin vierge, un cube de cire bleu, un stylet et de l'encre, commençant à écrire de courtes missives. Elle semblait tout aussi à son aise que le nain, quoiqu'il semblait pour elle inhabituel d'organiser une expédition pour deux. Elle rédigea finalement plus que deux missives, sans en dire plus à Mirtzar. Elle les cacheta toute de la cire bleue, qui cracha quelques étincelles lorsque la chevalière (qu'elle avait sortie de sa poche et qui représentait un chêne aux formes particulièrement anguleuses) se pressa contre la cire chaude.
Puis l'expert en portail arriva. Il salua respectueusement, et après avoir écouter les questions prit un temps pour donner ses réponses.- De ce que nous en avons lut sur la porte, nous pouvons définir une zone approximative quant à la sortie du portail. Même Snjorhvitur ne sait pas exactement de quoi il s'agit, mais nous penchons soit, effectivement sur une cité, soit pour un temple. Ces chemins sont si anciens, et il y a tellement longtemps qu'ils n'ont pas été utilisés que ce ne sont que des conjectures. Il se pencha sur la carte et entoura de son doigt une zone de plusieurs kilomètres carrés, entre Luskan et le flanc est de la chaîne de montagne.- Si la cité est encore habité, ce sera dangereux. Cela dit, comme beaucoup d'autres portails antiques, d'origine géante ou non, il n'est pas impossible qu'il ait été oublié. Il ne sera probablement pas sur la place publique, alors vous aurez sans doute un petit effet de surprise. Mais l'énergie déployé par ces portails est colossale, leurs arcanistes ne tarderont par à en repérer l’activation. Ça me semble suicidaire mais, si c'est ce que vous souhaitez, je vous fait confiance, Maréchal. Si Snjorhvitur m'accompagne, nous devrons être en mesure de l'activer à la fin de la nuit.
Vole Oeil-des-Vents, vole Corbeau Blanc, collecte le savoir qui ravira l'histoire !
PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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éalisant qu'il avait peut-être parlé avec plus d'assurance que son manque de connaissance ne le justifiait, le Molosse se dit qu'il était sans doute préférable qu'il donne quelques précisions supplémentaires.-A dire vrai, je suis loin d'être un expert en histoire, antique ou pas, moi-même. La majorité de ce que je viens de dire, je tiens d'Haggernagoth. Mais cela fait maintenant quelques temps que je vis en compagnie de géants et qu'ils sont plus semblables aux nains, physique excepté, que n'importe quelle autre race que j'ai croisée au cours de mes voyages. C'est, d'ailleurs, sans doute la raison pour laquelle il y a que tant de conflits les opposants. Nous sommes comme la roche des montagnes, difficile à sculpter et à faire plier mais presque impossible àdétruire complètement. Si nous nous retrouvons bloqués dans un coin, nous ferons un trou dans le mur avant de renoncer. Je n'ai aucune preuve qu'il y ait encore des géants vivants à l'autre bout du portail mais je suis certain que les géants savent que l'une de leur demeure s'y trouve et qu'il ne renonceront jamais à y retourner. Tout en parlant, il avait senti l'énergie le gagner. Certes, il parlait des géants mais il ne pouvait s'empêcher d'associer ce qu'il disait à son propre peuple. Malgré les millénaires écoulés, des nains cherchaient toujours à reprendre Delzoun. Malgré les illithids et la trahison du clan Duergar, les nains considéraient toujours Shanatar comme étant leur domaine. Ils avaient été chassés de Bhaerynden, mais y était revenue pour y construire le Royaume Profond. Même maintenant qu'une grand partie de son territoire était sous les eaux, le Royaume perdurait.
Revenant à ses esprits après ces pensées pleine de fierté, Mirtzar concéda que son armure n'était pas idéale pour être discret, qu'il la porte sur son dos ou dans un sac. Il ne lui arrivait pas souvent de devoir être discret mais cela ne voulait pas dire qu'il n'avait pas considéré ce problème dans ses plans.-En effet, j'ai tendance à faire plus de bruit qu'une troupe de trolls dans une armurerie quand je me déplace. Mais je pense qu'il y a une solution à tous problème. Et que celle-ci n'est pas trop compliquée. Je l'ai même déjà utilisée dans le passé. Voyez-vous, en tant que Maréchal, un officier m'a été adjoint pour prendre note de mes ordres, pour rédiger les missives et les rapports que je dois faire régulièrement et ainsi de suite. C'est aussi lui qui écrira un message qui a du sens à partir des notes que j'ai gribouillées à propos de notre mission. Son nom est Spaviak et c'est un Ollam. Il a une voix magnifique et est le meilleur joueur de cor que j'ai entendu ... il ne faudra pas lui dire que j'ai dit ça. Il est aussi beaucoup plus doué que moi pour être silencieux et pour la magie. Il connait un sort qui permet de faire disparaitre tout son pendant plusieurs minutes. Fort utile. Je pensais qu'il pourrait nous accompagner. Après tout, c'est plus ou moins son rôle. Comme Arnaldur venait d'arriver, le Molosse se tut pour le laisser leur donner plus d'information. Il n'était pas le plus vaillant des soldats sous les ordres du Compagnon des Marches mais Mirtzar l'avait vu prendre des risques plus d'une fois pour protéger d'autres soldats. Il avait l'entière confiance de son supérieur. Et il était un expert en portails. Comme les informations étaient plutôt encourageantes, "suicidaire" étant loin d'être le terme le plus alarmiste que Mirtzar avait entendu Arnaldur utilisé, Mirtzar se leva pour aller chercher Spaviak lui-même. Il était temps de se préparer à reprendre la route.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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L'Aède
Chambre 6
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Le reste de la nuit se passa à grande vitesse, comme l'on pouvait s'y attendre. Avant les expéditions, le temps passait toujours à une vitesse impressionnante. Une fois ses messages envoyés, la tieffeline avait attendu le retour de Mirtzar en compagnie du loup. Quelque chose avait changé dans ses yeux, malgré l'absence de sommeil, ils étaient devenus aussi clair que si elle venait de se réveiller d'une nuit reposante. Alors que l'aube était encore bien loin, ils purent se mettre en marche. Le portail n'était pas si loin, mais la neige tomba drue pendant tout le trajet, rendant le trajet difficile pour Mirtzar et son aide de camp, quand bien même étaient ils habitués à ce genre de climats et avaient ils prévu des raquettes. Un problème que ne semblait apparemment pas avoir la tieffeline. Mais, enfin après plus d'une heure à lutter contre la neige traîtresse et le blizzard montant, ils arrivèrent.
La structure était à l'image de ses bâtisseurs. Une arche d'au moins six mètres de haut, suffisamment large pour faire passer deux géants épaule contre épaule. La plupart des runes gravés sur la pierre avaient été éffacées par le temps, mais quelques unes subsistaient encore, qu'Arnaldur et Snjorhvitur, accompagnés d'un autre duo de géant et de nain de toute évidence en place pour les protéger, analysaient celles-ci tout en préparant l'ouverture du colossal artefact. Un sortilège mineur semblait en place autour du portail puisque, malgré l'absence de feu, l'intensité du blizzard avait diminué, alors que la température avait augmenté. Peu, certes, mais suffisamment pour faire la différence. Elle était juchée en haut d'une colline, qui sans doute avait dû abriter un temple, une ville ou au moins un autel des siècles plus tôt.
Alors que les deux gardes du corps saluaient, le savant nain vint faire son rapport :
- Nous allons pouvoir ouvrir le portail, Maréchal. Une fois que vous serez partis, nous en informerons votre successeur et feront en sorte d'être prêts.
La géante acquiesça au loin. La stricte hiérarchie ancrée dans la culture des nains comme des géants n'avait aucune chance d'échouer. C'était une évidence. Quelques minutes plus tard, les deux savants, unissant leurs pouvoirs, mirent en branle un rituel pour réveiller le portail. Même les géants avaient oubliés comment il fonctionnait réellement et des moyens détournés étaient nécessaire pour réactiver la magie des vieilles pierres. Usant d'un vieil artéfact sphérique dont l'utilité était, sans aucune doute, d'être une source d'énergie. Les crépitements d'énergie finirent par réveiller le vieil artefact. Alors que l'énergie le parcourait, la neige en fut expulsée, tout autant que la poussière et la crasse accumulé depuis des éons. Le granit marbré qui composait l'arche retrouva sa splendeur alors que s'ouvrait l'horizon magique qui les mèneraient à une destination inconnue.
L'énergie fluctuante qui s'était former dans l'arche, et qui habituellement montrait l'autre coté, de renvoyer qu'un noir profond. Pourtant, il s'était ouvert, et, aux dires des mages, c'était bien la preuve qu'ils trouveraient quelque chose de l'autre coté. La géante passa son bras a travers et le ressorti, annonçant qu'il y avait au moins un peu d'espace de l'autre coté, et qu'ils n'allaient pas se matérialiser dans un mur.
Ensuite tous attendirent que Mirtzar avance ou donne ses derniers ordres. Tous, sauf la Racine qui, aussitôt les dangers minimaux écartés, plongea dans la porte magique sans crier gare, suivi par son compagnon.
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PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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e voyage jusqu'au portail avait été une expérience assez étrange. Ce n'était pas la première fois que Mirtzar s'y rendait mais c'était la première fois qu'il le faisait en passant exclusivement par la surface. C'était sans doute plus prudent. La colonie des géants du givre se trouvait sur la route et, en réalité, tout autour du portail dans les souterrains. Un pacte de non-aggression qui, lentement mais surement, devenait une alliance de fait unissait les géants glaciaux à la communauté d'Anleggheim mais cela ne changeait pas le fait qu'ils étaient généralement de fort mauvaise humeur à cette heure-là de la matinée et qu'ils n'appréciaient pas de ne pas être prévenus des visites de leurs voisins. Ils ne les empêcheraient pas de passer et ne leur ferait pas de mal mais il faudrait parlementer longtemps et ils n'avaient pas tant de temps que cela à perdre.
Ils se trouvaient donc dans le froid de la Haute-Glace auquel, malgré leur long séjour, ils ne s'étaient toujours pas habitués. Mais le manque de chaleur ne réussissait pas à refroidir l'emthousiasme du Molosse. Il supposait qu'il était un commandant suffisamment compétent et il savait qu'il allait probablement devoir se priver de forger pendant quelques temps, et cela allait lui manquer lourdement, mais il était heureux de pouvoir redevenir un aventurier. Il n'avait pas envie de commbattre et ce n'était pas l'adrénaline de l'action qui lui manquait. Mais il était heureux de recommencer à voyager, de rencontrer de nouvelles personnes et de pouvoir se montrer utile de manière plus directe.
Un petit groupe était maintenant réuni au pied du portail qui était aussi impressionnant que dans les souvenirs du Maréchal. Ce n'était pas vraiment le besoin de secret ou le fait qu'il était encore tôt qui l'avait décidé à réduire autant que possible leur escorte mais le fait que la région était infestée de monstres et que plus ils seraient nombreux, plus les chances d'une attaque de remorhaz ou de dragon seraient grandes. ¤ ¤ Il parvint à cette conclusion quand il vit la Racine plonger à travers le portail. Cela était compréhensible, il faisait vraiment froid de ce côté et elle n'avait aucun attachement à ceux qui restaient derrière. Le Molosse fit signe à Spaviak de passer devant mais il attendit une seconde avant de le suivre. Il ne voulait pas partir sans dire au moins quelques mots.-Je n'ai qu'une seule consigne, à moins que cela ne soit un conseil: Faites-en sorte que la Haute-Glace soit toujours là à mon retour. Sur ce, tout en saluant, il recula à travers le portail vers d'autres aventures.
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L'Aède
Chambre 6
3 gemmes
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Lorsque Mirtzar émergea du portail avec son aide de camp, il fut plongé dans le noir. Le temps que ses yeux s'habituent à la noirceur profonde du lieu, il put contempler ce qu'il y avait devant lui.
Un hall gigantesque s'étendait aussi loin que ses yeux pouvaient transpercer l'obscurité. Le sol était d'un granit noir lissé et patiné par le temps qui avait été si travaillé par les âges que des veines de marbre bleu apparaissaient ci et là sous la première couche de pierre. Le plafond culminait à plus d'une dizaine de mètres au dessus de leur tête, soutenu par de colossales piliers de pierre qui semblaient avoir été taillés à même la roche. Comme si toute la salle avait été creusée dans le plein de la montagne. Si la poussière témoignait de l'âge de la construction, le temps ne semblait pas avoir attaqué la solidité de la chose et les piliers semblaient aussi solides qu'au premier jour.
Et puis, une lueur douce et bleuâtre éclaira alors peu à peu la pièce alors que des cristaux cubiques réguliers s'illuminaient, encastrés régulièrement dans le cœur des piliers. Rendu étrange par l'écho, la voix de la tieffeline qui revenait vers lui lui parvint.La Racine | | Un truc pareil, ça à toujours de quoi l'éclairer, mais j'avoue que c'est assez peu conventionnel. Je n'ai aucune idée de l'endroit où nous nous trouvons mais il doit forcément avoir des indices quelque part. Il y a du géant gravé sur le bas des colonnes mais je n'ai compris que de quoi activer ces cristaux, c'est un dialecte trop ancien pour mes quelques bases. On ne construit pas un truc pareil sans rais...
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Sublime était un mot léger pour décrire la Racine, si on se détachait de son héritage manifeste, n'importe quel homme aurait probablement été prêt à se damner pour elle. |
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Elle avait été interrompue par un aboiement du loup. Alors que les cristaux s'allumaient peu à peu, ils révélèrent le relief d'une immense statue devant eux à une cinquantaine de mètres. En fait, ils n'étaient pas seulement entre les colonnes, mais au milieu d'une allée qui menait probablement du portail jusqu'à la statue, au centre de la salle.
Enfin illuminée, il contemplèrent le Père des Géants dans un combat gargantuesque avec le Dragon Concordant. Bien que le premier prenne assez évidemment le dessus sur le second, le duel représentait assez bien les puissances en présence et Asgorath n'était pas en reste. Une fois que tous les cristaux furent allumés il devint évident que la statue était le centre de la pièce et que les pierres lumineuses étaient faites pour mettre en valeur l’œuvre. Pour symboliser l'énergie colossale libérée par le combat, une sphère cristalline flottait par magie entre les deux opposants et elle dispersa rapidement une myriade de traits colorés aux alentours.
Soudain le portail se ferma derrière eux dans un bruits sec.
Et un instant plus tard, un bruit métallique fut répercuté par millier par les colonnes.
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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l ne s'agissait pas, loin de là, de la première fois que Mirtzar franchissait un portail mais cela ne lui semblait jamais vraiment normal. Et il était toujours agréablement surpris de survivre à l'expérience.
La pièce qui l'accueillit était, autant que le Maréchal de la Haute-Glace pouvait en juger, caractéristique de l'architecture géante. C'est à dire, étant donné le peu de connaissance dans le domaine du nain d'or, vide et ... gigantesque. Très vieux aussi. Le vide lui plaisait, les géants n'étant pas de très agréables hotes en général, mais l'odeur de poussière avait tendance à lui chatouiller le nez de manière désagréable.
Voyant la lumière s'allumer, il put constater qu'ils se trouvaient sans doute sur une sorte d'avenue menant à une énorme statue représentant quelqu'un se battant avec un gros lézard. Le Molosse n'était pas réellement un expert en ce qui concernait la sculpture mais, dans l'ensemble, il préférait la statue à ce qu'elle représentait. Il se permit malgré tout une remarque.-Je ne suis pas un expert en infiltration, je dois bien l'avouer, mais était-ce vraiment une bonne idée d'allumer la salle comme ceci. La fermeture soudaine du portail dans son dos le fit sursauter. Il sourit à ses deux compagnons d'aventures avant de commencer à marcher vers la statue. Maintenant qu'il n'était plus possible de reculer, autant avancer.
Le son qui se réverbéra sur les colonne, dont il était presque certain qu'il n'était pas l'origine, le poussa à supposer qu'il n'était pas seul. Il sortit son marteau en se disant qu'il valait mieux éviter de se faire surprendre désarmé.
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L'Aède
Chambre 6
3 gemmes
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- Non, mais pour dire la vérité, ce n'était pas vraiment voulu... J'ai dit que j'avais compris, mais, c'était plutôt une erreur. J'imagine que j'ai dû lire la mauvaise phrase à haute voix.
Elle disait tout cela en murmurant, en admettant son erreur sans vraiment laisser la place à une quelconque honte. En murmurant oui, puisque la salle semblait répercuter les sons et les amplifier d'une manière presque surnaturelle.
La tieffeline eut la même réaction que le nain, et dégaina ses lames. Faisant un signe à Mirtzar et son aide de camp, ils avancèrent.
Combien de centaines de colonnes avaient été élevées autour d'eux ? Malgré la lumière, ils étaient bien incapable de voir le bout de l'allée après la statue. Et, plafond qu'ils avaient envisagée au début n'en était pas un. Une sorte de voile métallique s'étendait en fait au dessus du portail, et une fois qu'ils l'eurent dépassé, la possibilité d'une chape au dessus de leur tête disparue dans l'ombre qui s'élevait au dessus de la lueur des lanternes magiques.
L'immense temple, puisque c'était ce qu'il semblait être, ne laissait guère d'indice sur sa position exacte. Le noir qui avait précédé l'allumage des lampes laissait penser qu'il n'y avait nulle fenêtre sur l'extérieur et qu'ils étaient probablement au cœur d'une grotte. Ou bien que les géants n'aimaient pas la lumière. En tout cas, d'une façon ou d'une autre, le site semblait avoir été épargné par les ravages du temps et des guerres.
Avançant le long de l'allée en silence, ils ne virent nul squelette, nulle arme, nuls résidus de nourriture qui aurait pu témoigner d'une vie ici à une époque. Pourtant, il y avait de l'air, donc la pièce avait dû être conçu pour qu'on puisse y survivre, au moins.
De prêt, la statue qui s'élevait devant eux était des plus impressionnantes, et la sphère que les antagonistes portaient donnait à l’œuvre un coté merveilleux, et étonnamment vivant grâce au chatoiement des couleurs. Mais la statue était aussi le centre d'un carrefour, devant et sur les cotés s'éloignaient des allées similaires à celle qu'ils venaient de traverser, tout en étant apparemment plus longue. La tieffeline s'abaissa, cherchant des traces qui indiquerait un éventuel chemin plus prometteur qu'un autre mais se releva en hochant la tête.
- Personne n'a dû marcher ici depuis des siècles, il va falloir nous fier au hasard. Vous proposez de commencer par où Mirtzar ?
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PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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ne main sur la bouche, Mirtzar eut du mal à ne pas rire quand la Racine admit qu'elle avait allumé la lumière par erreur. Heureusement, il ne semblait pas y avoir trop de monde dans les environs que cela risquait de réveiller ou d'attirer. Le Maréchal de la Haute-Glace hésita quelques instants à lancer une pique à sa compagne mais décida que cela ne servirait pas vraiment à les aider à garder leur calme.¤ ¤ Le fait de marcher dans ce hall qui semblait s'étendre à l'infini dans toutes les directions ¤ ¤ donnait à leur marche une sorte d'aspect onirique. Il était vaguement impossible d'évaluer les distances et le temps écoulés sans autre référence que leur position et celle de la statue. Celle-ci semblait grandi au fiur et à mesure qu'ils approchaient, comme une montagne àl'horizon.
Quand ils atteignirent celle-ci, Mirtzar regarda les efforts de la Racine pour localiser le chemin idéal. Il n'avait aucun talent pour la chasse, le pistage ou quelque soit le nom de ce qu'elle était en traion de faire alors il passa plus de temps à regarder la statue que la rôdeuse. ¤ ¤ Quand la racine annonça qu'elle ne savait pas trop dans quelle direction aller, Mirtzar se frotta la barbe pendant quelques instants. Trouver une issue était loin d'être son domaine de prédilection mais si on lui demandait son avis, il devait bien le donner.-Je suppose que si c'était possible, vous y auriez déjà pensé si c'était aussi simple mais vous n'avez pas un sort qui permet de savoir par où se trouve la sortie la plus proche? Ou le Nord? Et votre camarade à fourrure ne sent rien qui puisse lui donner une indication de la direction à suivre? Parce que ma meilleure proposition est de prendre une direction au hasard. Il réfléchit un petit moment, continuant de se gratter la barbe, avant de donner plus de détails à propos de cette proposition.-À trois, on tend chacun une main avec un nombre de doigts tendus de notre choix. Si la somme de nos doigts est un multiple de trois, on va tout droit. Si c'est un de moins qu'un multiple de trois, on va à gauche, si c'est un de plus, on va à droite. Ça vous va?
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L'Aède
Chambre 6
3 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Doigts du hasard : 3d5 = 7 - Amusante façon d'en appeler au hasard , sourit la semi-démonne.Mais elle se plia sans problème au jeu. Elle leva l'un de ses doigts grâcile quand Mirtzar et son compagnon en levaient chacun trois. Sept donc, droite. Il avancèrent donc dans le silence du gigantesque hall. Les colonnes auraient pu ressembler à une gigantesque forêt de pierre et sans aucun doute auraient ils puent se perdre dans celle-ci. Avoir cette chape de montagne au dessus d'eux confinait au silence et pendant qu'ils marchaient, celui ci se fit de plus en plus pesant.
Plusieurs fois la tieffeline parut vouloir prendre la parole mais elle était toute entière à la prudence. De longue minutes passèrent, puis des dizaines, sans que le bout n'apparaissent, mais était ce vraiment étonnant ? Il s'agissait d'une construction cyclopéenne.
Mirtzar pris ce temps pour observer également les alentours, ses yeux s'attardèrent sur les runes gravées dans les colonnes. Au début, il eut du mal à les distingués mais au fur et à mesure sa curiosité le fit s'approcher sans qu'il ne le remarque vraiment. Et il lut. Ce n'était pas de simple pilier servant à soutenir le toit, pas plus que des décors... il s'agissait de l'histoire du peuple géant gravés sur la pierre ! Mais il y avait tant et tant de colonnes, il fit une rapide estimation et se rendit compte, que si tous portaient autant d'inscriptions que ceux qui bordaient l'allée, cette histoire remontait peut-être à bien avant les premiers récits qu'ils avaient des empires antiques... Où étaient ils tombés ? Une phrase de la tieffeline le sortie de sa rêverie.- Mirtzar, il y a des cadavres là bas. Enfin, des squelettes. En effet, au bord de l'allée, deux squelettes étaient adossés contre un pilier. L'une des mains squelettique tenait encore une arbalète, dont l'ultime carreau était probablement celui qui était fiché dans le crâne de son propriétaire. Ils portaient encore des armures de cuir et dans l'une des deux, un blason était encore visible puisqu'il était fait de cuivre et d'acier, clouté dans le cuir. Spaviak se pencha dessus alors que la tieffeline restait silencieuse.- Le clan Marteau-de-Nuit... Il est sensé avoir disparu en même temps que Delzoun. Ils étaient connus pour leurs explorateurs et leurs templiers... Mais, tout ça devrait être en poussière depuis des éons... La rôdeuse se pencha sur les corps.- Non, regardez, une partie du tissu à subit les ravages du temps, mais ce lieu est particulier. Vous avez remarqué ? Pas de vent, pas d'humidité, à peine quelques grains de poussières. Le temps à dévoré la chair mais a laissé l'os blanc. Comme si nous étions dans un immense sarcophage. L'idée sembla l'inquiéter un moment et alors que l'Ollam ne voyait rien d'autre à dire, ils continuèrent à avancer. Enfin, ils arrivèrent en face du mur au fond de l'allée. Devant celui ci se tenait un petit autel, un bac de pierre contenant une haut plus clair qu'ils n'en avaient jamais vu et aussi stable que du verre, se tenait devant. Derrière, une peinture d'argent et d'obsidienne recouvrait une grande partie du mur. Elle figurait avec maestria une vallée montagneuse dans des teintes de gris étonnamment vivants. De nombreuses runes l'entouraient mais au dessus de la peinture s'étalait une phrase particulièrement mise en valeur.
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PJ : Shamar, Serana
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Frère-Ours
Chambre 31
1 gemme
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¤Longtemps, j'ai refusé de suivre ma voie.¤
Alors qu'ils arpentaient le hall herculéen, un souvenir des plus étrange commença à flotter dans l'esprit du Maréchal de la Haute-Glace. Jusqu'à quelques minutes plus tôt, il n'avait aucun mémoire de l'évènement qui était maintenant au centre de ses pensées mais il était maintenant vivide. Mirtzar se souvenait des sons, des odeurs, du goût et de la sensation de ses doigts sur le petit objet que lui avait présenté sa tante. Il ne pouvait pas donner une date même approximative à cet incident mais il se souvenait être très jeune. Il n'avait vu sa tante que deux ou trois fois dans sa vie entière et il ignorait si elle était encore vivante et, si tel était le cas, où elle pouvait bien se trouver. Il n'était même pas certain qu'elle soit réellement, par les liens du sang, sa tante.
Ce jour-là, le seul que sa tante avait passé en ville avant de repartir, elle avait discuté des évènements secouant le monde avec ses parents mais Mirtzar n'avait pas vraiment écouté. Son attention était entièrement accaparée par les gâteaux au miel que leur voisin, le meilleur pâtissier que Mirtzar aie jamais rencontré, leur avait préparés pour l'occasion. Ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait se régaler ainsi et cela plus que cette tante inconnue faisait de ce jour un jour de fête. Qui plus était, il pouvait sentir l'odeur d'une autre série de gateaux en train de cuir dans le four de pierre. Mais, malgré l'afflux de salive dans sa bouche, ce n'était pas le délicieux goûter qui était au centre de ce souvenir. La pensée qui venait de traverser son esprit, une pensée qu'il avait souvent eue sans y associer ce souvenir, était une phrase que sa tante avait prononcée, la seule dont il se souvenait. Et elle l'avait suffisamment marquée pour que, sans qu'il le réalise, elle dirige ses choix.
Ce qui ancrait ce souvenir, et avait appelé cette pensée, était l'anneau que sa tante avait à l'annulaire de la main droite. Il n'était pas particulièrement impressionnant et probablement pas le plus précieux qu'elle portait mais, pour Mirtzar, il avait été assez fascinant pour qu'il en oublie les gâteaux. Au lieu d'une pierre précieuse, c'était un morceau d'ambre qui était monté sur l'anneau d'argent. Et ce morceau d'ambre contenait un petit insecte, une libellule, il en était certain.
Et c'était cela qui avait réveillé ce souvenit profondément enfouis. Cela faisait un bon moment qu'il habitait dans ce qui avait été une cité de géants presque entièrement abandonnée des millénaires dans le passé. Ce lieu n'aurait donc pas dû lui sembler si différent. Mais le fait était qu'il avait l'impression d'être dans ce morceau d'ambre. Cette ville était morte, aussi morte que la libellule, mais elle était aussi inchangée, comme si le temps s'y était arrêté. Se promener entre les hautes colonnes lui donnait l'impression de marcher au milieu d'un tableau ou d'une maquette, de ne plus être vraiment dans le monde réel.
La découverte des squelettes ne changea pas vraiment cett impression. Mais elle causa la précipitation de nombreuses questions dans son esprit. L'un des deux semblait avoir pris sa propre vie. C'était là un mystère qui tarabustait le Frère Molosse et pour lequel il était presque certain qu'il n'aurait jamais de réponse. Planter un carreau au milieu de son propre front ne semblait pas être une manière nanesque de passer de vie à trépas. L'histoire de la race naine regorgeait de soldats choisissant de combattre une force plus nombreuse qu'eux pour faire gagner un peu de temps dans leur fuite aux civils, de prêtres se sacrifiant pour emporter avec eux une horde ennemie, de vieux héros préférant affronter une dernière menace plutôt que devenir un poids pour leurs communautés, ... mais Mirtzar ne pensait pas qu'il y avait une seule histoire où un nain avait choisi de finir sa vie autrement qu'en accordant au mieux une victoire pyrrhique à un ennemi ou un évènement. Mirtzar se tourna vers l'Ollam.
-Sais-tu ce qu'ils pouvaient bien faire là?
Quelque soit son intérêt pour la présence de plus de nains que de géants dans une cité géante et la raison de leur mort, ils devaient continuer d'avancer. La fresque au bout du hall était magnifique et il avait envie de jeter un regard sur l'eau de l'autel mais il devait admettre que cela était un peu décevant. Il n'y avait visiblement pas d'issue dans cette direction et sa curiosité ne lui faisait pas oublier qu'il n'était pas venu pour visiter. Il se tourna vers ses deux compagnons.
-Est-ce que l'un de vous sait ce qui est écrit? Ou vois une porte quelque part?
Mirtzar fouille les alentours de l'autel.
Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.Réputation 5Ma fiche
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