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La Taverne des Royaumes Oubliés > Castelmithral > De Castelmithral à Arragrath


écrit par: Frolamin Dagarkin Mercredi 19 Octobre 2005 à 09h11
MJ
L'air si pur et vivifiant des montagnes était quelque chose de cher à Gardan, lui qui avait choisit récemment de suivre une vie aventureuse à la surface préférait tout de même l'haltitude à la morne plaine. Mais quels étaient les éléments qui rendaient cet air si bon pour lui et qui le faisaient fuir aujhourd'hui les miasmes des villes en se rendant de plus en plus loin dans l'Epine dorsale du Monde en quête d'un séjour bienfaisant pour sa... santé? Telle était la question que de nombreux amis ou simples relations lui avaient posé durant ses derniers jours passés à Castelmithral. Pour y répondre, il était devenus lui-même voyageur, il avait observé, expérimenté, recueilli des données essentielles auprès de soi-disants grands explorateurs. A travers le l'étude des différents textes que la littérature naine avait produits (du simple guide de voyage, au traité climatologique) mais aussi après moultes discutions dans moultes tavernes avec moultes aventuriers, il allait découvrir par lui-même les résultats de leurs récits et montrer par-là que le voyage resterait pour lui un instrument heuristique indispensable.

Castelmithral avait déjà disparu depuis longtemps derrière les montagnes et Gardan la première étape était Arragrath. Faire le chemin de Castelmithral à Arragrath en traversant les cols n'est pas une chose aisée! Tout d'abord il fallait aimer la grimpette... Ensuite supporter la neige, le froid, le blizzard, les engelures et les lèvres gercées, car pendant plus de la moitié de l'année, de Marpenoth à Mirtul, les cols étaient enneigés et la plupart des gens bien pensant qui venaient par ici diraient qu'ils étaint infranchissables.

écrit par: Gardan Mercredi 19 Octobre 2005 à 11h18
Gardan ne tenait plus en place. Il n'avait pourtant passé que quelques jours dans la cité de Castelmithral, mais sans savoir véritablement pourquoi, il avait l'intime conviction que ça n'était pas là que devait s'achever son voyage. On lui avait parlé a plus d'une reprise de la forteresse d'Arragrath, et chaque fois cela l'avait démangé un peu plus de s'y rendre. L'hiver était rigoureux et les cols dangereux disait-on, trop dangereux pour s'y aventurer en un pareil moment et seul qui plus est! Mais Gardan était entraîné aux conditions rudes après tout, et il voyageait déjà depuis quelques temps sans trouver destination qui lui convienne véritablement.

Passant une seconde fois chez les marchands pour se fournir en vêtements plus chauds, il avait dépensé sans compter pour affronter les rigueurs du trajet, prenant un maximum de nourriture au cas ou aucun gibier aussi petit soit-il ne se présente. Le rôdeur nain était parti au petit matin de la cité, et progressait lentement mais sûrement sur le chemin qui s'offrait à lui. Il avait rangé tous ses vêtements les plus chauds dans sa besace, cherchant à s'habituer aux froid mordant dans un premier temps. S'il s'habillait trop chaudement maintenant, il serait complètement gelé dès la première nuit!

Humant l'air froid mais pur, le nain profitait de la marche pour étudier le ciel, cherchant à savoir malgré son inexpérience en la matière comment le temps allait évoluer durant la journée. Au loin, les pics enneigés - sa destination - se découpaient sur le ciel comme un parchemin déchiré.

écrit par: Frolamin Dagarkin Mardi 01 Novembre 2005 à 16h36
MJ
Sous les pins, les taillis apparaissaienent, puis disparaissaient ; parfois, ils se réduisaient à quelques herbes folles, à des mousses, des myrtilles, ou des fougères ; parfois, ce sont jusqu’à des arbustes, à hauteur d’homme. Là où il n’y avait rien, c'était les branches mortes qui encombrent le sol, couvert d’aiguilles et de pommes de pins ; tout prenait alors une couleur terre. Un hêtre s’était égaré là ; il faisait figure d'intrus, avec ses branches basses et vertes...

Le sentier que suivait Gardan allait maintenant en traverser un second. Près de ce dernier carrefour un panneau indicateur en bois planté là par un fou sans doute, fléchait les quatre chemins caillouiteux. Le premier d'où venait le nain était estampillé de la mention Castelmithral ce que Gardan savait déjà. Sur celui de gauche était indiqué "", tout comme celui qui indiquait le nord, c'est deux sentiers là n'allaient pas bien loin, après quelques mètres la végétation avait repris ses droits. Le dernier panneau, celui de droite était écris en tout petit. Sculté dans le bois il indiquait... Billebaum à quarante mètres. Gardan tourna la tête... Il y avait là, au bord du chemin, un autre hêtre, un vénérable, plusieurs fois centenaire, sans doute le dénommé Billebaum. Que n’a-t-il pas du voir passer! Les nains et les rois du grand royaume du Delzoun, devenu nains de Castelmithral. Les hordes gobelines sont passés par là eux aussi, et nombre de soldats orques, venus assiéger les trois rochers où s'accrochent la Forteresse de Castelmithral. Hélas! Le Billebaum ne verrait plus passer les hordes de notre siècle. Les tempêtes réentes et successives de ces derniers jours avaient eu raison de ses ramures et de son tronc colossal. Il n'en restait aujourd'hui qu'une masse informe et chaotique de bois et un panneau explicatif, un souvenir et un peu de tristesse en imaginant encore le géant terrassé.

écrit par: Gardan Mercredi 02 Novembre 2005 à 13h25
Gardan voyait le paysage évoluer sans cesse sous ses yeux. Il s'émerveillait de la multitude de couleurs que pouvait produire la nature, et de la variété totalement différente de tons qu'elle employait à la surface où sous la montagne. Lorsqu'il arriva à l'embranchement, le nain posa son bardas quelques instants et profita de la pose pour se rafraîchir un peu. Quelques gouttes d'eau fraîche lui firent le plus grand bien. Avant de reprendre ses affaires, il observa les lieux, ce grand arbre déchu, fidèle représentant de ce qu'étaient les siens depuis trop longtemps... des rocs qui malgré leur solidité s'effritaient toujours un peu plus et étaient voués à disparaître!!!

¤Je ne sais pas ce que nous serions sans la bénédiction du tonnerre...¤ Rendant mentalement hommage au vieil arbre, Gardan s'avança de quelques pas dans l'une, puis l'autre des directions indiquées 'Montagne' avant de soupirer, mains sur les hanches, et de jurer à voix haute.

- Ben voyons! Deux chemins pourris, et une indication digne d'un gob!!! Ché pas quel est l'andouille qu'a rien d'autre à mettre que 'Montagne'... Pfft ! 'Montagne'... Je vois bien que c'est la montagne, y'a moyen d'être aveugle!!! Tout à ses invectives, le jeune voyageur remettait son havresac sur le dos et après quelques instants à regarder les deux chemins, enfin, ce qu'il en restait, se décida pour celui qui allait au nord! Il avancerait un peu et si rien ne se démarquait, il reviendrait sur ses pas pour aller explorer le chemin qui partait à l'ouest!

écrit par: Frolamin Dagarkin Samedi 12 Novembre 2005 à 17h21
MJ
Etat préjudiciable : Gardan est Fatigué.

Après une demi-heure de marche Gardan découvrit les restes d'un feu étant donné la distance peu éloignée il faut bien l'avoué entre ici et Arragrath, les nains qui avait festoyé, prenaient leur collation de dix heures trente. La première étape dans un voyage de nains n'est pas très éloignée du point de départ, Gardan le savait, il était de coutume chez ceux de sa race de prendre le petit déjeuner avant de partir et de s'arrêter une nouvelle fois quelque temps plus tard pour ne pas oublier ce que l'on quittait et pour bien peser ses décisions... Un départ ne s'improvisait pas, la première collation permettait donc à la fois aux nains têtes-en-l'air de vérifier leurs sacs une dernière et de laisser la chance de faire demi-tour au moins décidés d'entre eux ou aux plus couards. Ce qui avaient mangé ici partaient donc pour un long voyage, certainement vers la Forteresse naine qu'il cherchait, il avançait donc dans la bonne direction et il se remit en route après un bref repos.

Au fure et à mesure qu'il avançait les paysages changeaient de tout au tout, maintenant les arbres étaient plus clairsemés. Le ciel d'un bleu presque aveuglant à son départ s'était obscurcit peu à peu contrairement au vent glacial qui brusquement s'était déchaîné et ne cessait de tourmenter le nain. La nature était en cette période capricieuse et il ne fallut que quelques minutes avant qu'une tempête d'une force impressionante ne se lève.

Le nain allait devoir trouver un abris et vite! Car à présent des grêlons commençaient à marteler le sol, n'épargnant en rien le voyageur impuissant face aux colères de la montagne. Mais la chance lui sourit cependant, à quelques pas il pouvait apercevoir une petite ouverture dans la roche à peine visible par ce temps. Quand il eu atteint cet abris providentiel, le nain qui aurait put se sentir en sécuritée vit passer juste devant son nez un groupe d'orques qui, bien que n'étant qu'une dizaine, restaient des créatures imposantes et surtout dangereuses pour un seul nain. Le groupe inquiétant passa cependant son chemin sans le voir ni même le sentir, résistant tant bien que mal à la tempête colérique. C'était vraiment un jour de chance pour le nain qui avait marché près de sept heures aujourd'hui et qui s'il était restait à découvert n'aurait jamais sut échapper à autant d'adversaires fatigué comme il l'était.

Il ne revit pas les orques mais pendant une bonne heure le petit homme barbu dut se terrer dans son abris, le vent balayant tout sur son passage l'empêchait de sortir. Mais bientôt, aussi brusquement qu'elle était survenue, la tempête se dissipa. Quand il put enfin remettre un pied à l'extérieur de l'étroite grotte, il se retrouva nez à nez avec un homme, du moins de ce qu'il put en voir... L'être de haute taille était emitoufflé dans une épaisse cape sombre, sa capuche rabattue ainsi que son foulard remontant jusqu'à un nez droit et fin, ne laissait entrevoir que ses deux grands yeux brillants de couleur emeraude qui dénotaient d'une intelligence indéniable et d'une certaine sagesse. Le rôdeur qui se dressait face au nain le fixait les sourcils froncés, sans doute sa présence dans les montagnes en ces temps hostiles l'intriguait elle. Le soleil qui était bas dans le ciel fit tout de même briller les deux lames recourbées des dagues que le rôdeur tenait dans ses mains, à moitié sorties. Mais bien vite, il les renfonça dans leurs fourreaux, il observait le nain avec curiosité puis il rabaissa son capuchon pour laisser voir un visage buriné dont les traits creusés témoignaient de son âge mur.


- Que faites vous par ce temps dans les montagnes, maître nain?

écrit par: Gardan Lundi 14 Novembre 2005 à 13h14
Ce n'était que la grâce des dieux qui lui avait valu de ne pas être repéré par la troupe orque. Oh! L'envie de sortir hache claire pour tailler dans la peau de ces dégénérés fils de Grumsh n'était pas pour lui déplaire, mais à un contre dix - fatigué de surcroit - l'idée eut été suicidaire... S'il se savait efficace au combat, Gardan n'en restait pas moins lucide sur ses capacités, et s'il était capable de défaire une paire d'orques, un troisième larron suffirait déjà amplement pour envoyer son âme dans les cavernes divines. Blottit au fond de son 'trou', le jeune nain essayait de profiter de l'instant pour étirer ses muscles et se reposer un peu. Mais le vent mugissant était plus efficace qu'une corne de brume, et c'est avec une tête endolorie et des muscles douloureux que Gardan sortit enfin de sa cachette-abris lorsque les éléments furent calmés...

¤Par les dieux, les tempêtes sont elles toujours si violentes et imprévues en montagne? Pfiou! Je devrais être mieux préparé à ça la prochaine fois.¤ A peine avait-il fait un pas qu'une silhouette humaine - ça y ressemblait fort en tout cas - s'approcha de lui. Instinctivement, il empoignait les manches de ses haches, mais les relachait aussi sec dès l'instant ou l'humain rengainait ses lames... Son accoutrement et sa façon de prendre deux armes en même temps semblèrent familiers à Gardan, mais il n'avait jamais vu de rôdeur humain, aussi il restait curieux et observait l'homme, alors même qu'il essorait le bout de ses manches imbibé d'eau glaciale. ¤Un ancien!¤ Se dit Gardan lorsqu'il aperçu le visage de son homologue, puis ce dernier lui adressa enfin la parole, avec curiosité mais aussi respect.

- Ce temps n'y était pas lorsque je me suis aventuré ici... et un véritable abris m'aurait mieux convenu que ce petit renflement rocheux! Lanca-t-il avec une pointe d'humour et de fatigue. Puis le visage du nain se rehaussa d'un sourcil avant qu'il n'ajoute : "Vous avez de la chance que ces racailles d'orques ne vous aient pas vu!!!"

écrit par: Frolamin Dagarkin Mercredi 23 Novembre 2005 à 11h15
MJ
Le rôdeur fit quelques pas vers Gardan et s'immobilisa à une distance suffisante pour ne pas paraître hostile. Il ne brocha pas les bras maintenant le long du corps. Ses sourcils remarqua le nain, rappelaient la forme élancée d'un oiseau de proie en plein vol. Ses yeux verts se rivèrent hardimment dans ceux du nains. Un contact si intense qu'il menaça de lui arracher toute conscience de sa propre identité. En un éclair, il eut le sentiment d'avoir toujours connu cet homme. Ce regard qui l'emprisonnait aussi sûrement qu'une main de fer, sondant ses yeux à la recherche de son âme, en quête d'une énigmatique réponse...

- J'étais là-haut et je t'ai vu. Dit l'humain en tendant un doigt vers les hauteurs qui désignait plus un entrelacs de branches plutôt qu'un mont ou une colline. Voyant qu'il n'était pas très clair, il précisa : "J'étais sur les hauteurs qui surplombent le sentier un peu plus haut, les orques que tu as vu, ont découvert tes traces en contrebas et ils remontent ta piste maintenant... Il ne te faut pas rester ici, à moins que tu sois capable de les affronter."

écrit par: Gardan Mercredi 23 Novembre 2005 à 12h14
La présence de cet homme mettait mal à l'aise le jeune nain, non pas que le type soit menançant ou dérangeant, mais il se passait quelque chose qui donnait une sensation bizarre à Gardan! Comme si cette manière de poser ses yeux sur autrui ou cette posture à la fois désintéressée et toujours sur le qui-vive lui était familière. Mais quelque chose tout de même lui intimait - loin au fond de ses pensées - à rester prudent!!!

Lorsque l'humain lui montra où il se trouvait lors du passage des orques, Gardan ne put qu'ouvrir de grands yeux tant l'endroit lui semblait inaccessible. Cela ne faisait que renforcer l'impression de puissance que dégageait l'homme et par la même occasion l'impression de sa propre fragilité. Et quant il l'informa que les orques avaient repéré sa trace, Gardan ne se posa même pas la question de savoir comment le type savait ça, ni pourquoi il lui venait en aide, mais il était préférable de mettre les voiles malgré tout... Les questions attendraient!


- Je me débrouilles plutôt bien contre ces raclures, mais je n'ai pas la prétention de pouvoir encore en vaincre une dizaine à moi seul... Je te suis! Réajustant son sac, le nain avait sorti ses armes au cas où les orques remontent plus vite qu'il ne l'espérait. Il attendait maintenant que le rôdeur ouvre le chemin.

écrit par: Frolamin Dagarkin Mercredi 23 Novembre 2005 à 15h28
MJ
Soudain blême le voyageur tourna la tête et sonda les bois derrière lui. Puis dévisagea à nouveau le nain de son regard perçant. "Tu veux donc que je t'aide?" A part sa pâleur, rien sur son visage anguleux ne permettait de deviner ses sentiments. Il hocha la tête, son oeil intelligent s'illumina et un léger sourire montra que l'action qui se jouait en ce moment et que la futur course poursuite qu'il s'apprêtait à jouer pour sauver le nain de cette petite troupe orque lui plaisait...

- Il faut tout d'abord se mettre à couvert des arbres, ces derniers empêcheront non seulement qu'ils nous voient et l'odeur des sapins troublera l'odorat de ses mangeurs d'hommes... Repartons d'où je suis venu, là-bas le couvert végétal et plus dense et nous laisserons moins de traces que dans cette boue. De plus je connais un raccourci vers les cols qui part par là, une fois en haut avec le froid, il ne nous poursuivrons pas de jour ce qui nous laissera le temps de trouver une grotte sûre pour la nuit.

- Maintenant dépêchons-nous! Une fois la décision prise, le rôdeur humain ne parla plus, il dissimula hâtivement leurs traces mais contrairement à ce qu'on pouvait penser, il ne les effaça pas mais en créa de nouvelles qui tournaient dans tous les sens et partaient dans toutes les directions. Une fois cela fait et après un dernier regard derrière son épaule, l'homme fit signe au nain de passer le premier.

écrit par: Gardan Mercredi 23 Novembre 2005 à 15h43
Tu veux donc que je t'aide? Cette affirmation plus qu'une question étonnait Gardan... L'attitude et les paroles de l'homme semblaient jusqu'à présent aller en ce sens, et cette réflexion semblait ne pas être véritablement à sa place. Gardan pensa immédiatement aux conséquences d'une telle décision... Il aurait très bien pu - en réfléchissant - remercier le type puis se remettre en marche au plus vite, mais l'assurance de son interlocuteur comme son apparente connaissance des lieux l'avaient emporté dans les paroles qui avaient peut être manqué de retenue. ¤Il va sans doute me demander quelque chose en échange une fois que nous serons hors de portée de ces saletés! Pourquoi diable ai-je donc tant l'impression de connaître ce type!¤

Tout à ses pensées, le nain croyait d'ores et déjà partir à la suite de son 'guide', qui semblait prendre un malin plaisir à multiplier encore et encore les traces des pas dans tous les sens... Une tactique qu'on lui avait enseigné à lui aussi, mais qu'il n'avais jamais eu à mettre en pratique, à vrai dire! Dès l'instant où il dut passer devant, et ne plus voir son 'partenaire', Gardan se sentit beaucoup moins en sécurité, et son esprit qui lui intimait la prudence se chamaillait avec ses émotions qui lui chantaient l'ode de la confiance. Le rôdeur nain tacha de faire le moins de traces possibles, et surtout de faire des traces 'merdiques'. Il raclait des pieds sans cesse marchait légèrement de travers et modifiait constamment l'écartement de ses pas, histoire qu'il soit difficile de déterminer qui il était réellement.

Étais ce le contre-coup du stress dans la petite caverne ou l'idée de trouver quelqu'un? Peut-être encore la perspective de pouvoir tendre un piège à ces saletés verdâtres... En tout cas, Gardan semblait avoir repris du souffle!

écrit par: Frolamin Dagarkin Dimanche 27 Novembre 2005 à 17h38
MJ
Etat préjudiciable : Gardan est Epuisé.
Jet de Survie de Gardan DD20 : 19(Dé)+2=21 Réussite.
Jet de Détection de Gardan DD15 : 13(Dé)+4=17 Réussite.

Jet de Marche forcée de Gardan DD14 : 4(Dé)-3(Epuisé)+3=4 Echec.
PV de Gardan : 11-2(Dégâts temporaires)=9pv.


Après deux heures de marche forcée et après avoir contourné ce fameux lac le chemin ne fit plus que monter, les arbres devenaient plus rares et le paysage changea complètement pour devenir un vrai paysage de montagne où la roche semblait les entourer de toutes part. Dans ce sol rocailleux, les arbres et buissons qui parvenaient à ancrer leurs racines avaient réussi un exploit. Bientôt ils ne virent plus réfugiés dans des crevasses, que des arbustes malingres et ratatinés, comme s'ils espéraient, en se faisant tout petits offrir moins de prise au vent qui menaçait de les arracher...

Avec mille précautions, Gardan et le rôdeur humain continuèrent d'avancer. Comme il n'y avait pas de sentier nettement tracé, Gardan se demandait souvent quel direction suivre, n'écoutant que son instinct et son habitude de la randonnée, il n'avait pas trop de mal à deviner la direction à suivre pour rejoindre les cols. Néanmoins le nain était de plus en plus fatigué, le peu de repos qu'il avait pu prendre dans sont trou pendant qu'il pleuvait n'avait pas suffit à le remettre sur pied, lui qui avait marché depuis l'aube sans pratiquement pas s'arrêter. Sa démarche était plus que chaotique, des ampoules brûlaient ses pieds et il avançait plus que lentement. Si bien que l'homme, qui possèdait lui des bottes souple et de première qualité, devait sans cesse le pousser pour l'aider à gravir la moindre dénivellation.

Voilà près d'une heure qu'ils avaient quitté le couvert des arbres, pour le moment il se dirigeait vers l'ouest, plus tard le soi-disant chemin que voyait le rôdeur bifurquerait vers l'ouest se rapprochant de quelques kilomètres du nord et de la Forteresse d'Arragrath. Le rôdeur ne cessait de jetter des coup d'oeil derrière lui, ici le terrain était trop dégagé pour ce cacher et tout comme le rôdeur Gardan ne voyait pas l'ombre d'un poursuivant. S'il ne voyait tous les deux rien c'est qu'il n'y avait rien. Naturellement, le nain se détendit, personne ne les traquait plus maintenant, leurs poursuivants orques avaient du suivre une mauvaise piste et perdre le contact avec leurs proies. Tout allait pour le mieux. Puisqu'ils avaient semé les orques Gardan vit d'un bon oeil le fait que celui qui l'avait aidé propose de s'arrêter pour la nuit, en effet le soleil était déjà bas, le froid plus intense et le nain de nouveau fatigué, voir épuisé après plus de douze heures de marche.

écrit par: Gardan Lundi 28 Novembre 2005 à 13h03
Si les premiers temps de cette nouvelle marche forcée avait remotivé le nain, il n'était désormais plus en état de réfléchir à quoi que ce soit. Ce fichu humain l'avait épuisé complètement, lui, un nain. Gardan se forçait à ne pas montrer sa fatigue au rôdeur, mais depuis bien longtemps déjà il s'était contenté de poser machinalement un pied devant l'autre, sans être véritablement capable de conserver une respiration régulière.

Lorsqu'il réalisa que les orques ne devaient plus les suivre désormais, le stress qui le quittait sembla être sitôt remplacé par une vague de fatigue supplémentaire... Il était à deux doigts de tomber, incapable de faire un pas de plus, lorsque l'humain décida de faire halte. Sans un mot - qu'il aurait été bien incapable de prononcer - le nain se laissa choir, les bras écartés, avalant de grosses goulées d'air froid pour récupérer un peu de souffle. Il ne disait rien... Il récupérait... Comme il le pouvait.

écrit par: Frolamin Dagarkin Mercredi 30 Novembre 2005 à 17h54
MJ
Le rôdeur était resté planté devant Gardan regardant autour d'eux à la recherche peut-être d'un éventuel danger. La nuit tombait vite dans les montagnes et déjà le ciel bleu foncé laissait apparaître des étoiles qui clignotaient comme des lucioles, apparaissant et disparaissant au rythme ou les nuages traversaient le ciel. La lune fut à son tour cachée pendant un moment et la luminosité faiblit encore plus.

- Attends-moi là le nain, je vais tacher de nous trouver, un endroit sûre pour la nuit où nous pourrons allumer un feu sans risque d'être repéré. Sur ces mots, il laissa le nain, le pauvre Gardan tremblait de froid, sa fatigue le rendait plus vulnérable à toute agression climatique. Le rôdeur s'éloigna et disparut bientôt derrière un amas de rochers... Après quinze minutes le rôdeur était déjà revenu, il fit presque sursauter le nain quand il l'interpella de derrière les rochers...

- J'ai trouvé un abris pas très loin, viens si tu en as encore la force... Après cinq minutes d'une nouvelle marche, les deux individus se retrouvèrent devant une anfractuosité dans la roche. L'homme écarta la peau de bête poussiéreuse et couleur de pierre, qui couvrait l'entrée d'une caverne. Il faisait noir à l'intérieur de l'abri, le rôdeur y avait déjà déposé son sac s'appropriant les lieux comme s'il vivait là depuis des années. Il entra, tête baissée car il ne pouvait pas se tenir debout dans cette petite caverne de deux mètres sur trois. Ça ne sentait pas très bon à l'intérieur, on aurait dit une odeur animale mais aucune bête ne s'y trouvait pourtant. Dans un coin une petite réserve de bois sec et de brindilles assurerait le feu promis par le rôdeur. Les restes d'un foyer allaient permettre de faire prendre les brindilles plus facilement.

écrit par: Gardan Jeudi 01 Décembre 2005 à 09h59
Gardan n'en pouvait plus, il haletait sans cesse et commençait à se laisser gagner par le froid, qui engourdissait lentement chacun de ses muscles endoloris. Lui qui était habitué à la marche pourtant ne s'attendait pas à connaître pareille fatigue si vite!!! Il avait laissé sans aucun regret le rôdeur humain aller à la recherche d'un abris, réfléchissant pendant ce temps à comment cet humain pouvait sembler encore si frais... incroyable. Lorsque le rôdeur revint vers lui, Gardan sourit, se voyant déjà s'endormir paisiblement dans une petite caverne, après en avoir masqué l'entrée. Mais si ce fut la surprise qui dominait quand il découvrit la 'porte-peau' couleur de pierre, la méfiance s'installa bien vite quand il découvrit tout ce qui était déjà dans la grotte! Portant sa main à son arme même s'il savait qu'il ne pourrait pas faire grand chose, il demanda, méfiant...

- Ne me fais pas croire que cet endroit n'était pas déjà ainsi. Tu me dis partir à la recherche d'un abris, mais celui ci est la depuis bien longtemps et c'est toi qui l'entretiens sans doute! Fixant l'humain Gardan cherchait à cerner l'expression de son visage.

- J'ai le sentiment étrange que tu savais que je serais là aujourd'hui et la désagréable sensation de ne pas être maître de mes actes!

écrit par: Frolamin Dagarkin Dimanche 04 Décembre 2005 à 13h35
MJ
Tout d'abord le rôdeur fit semblant de ne pas avoir entendu Gardan et ne lui répondit pas. Essayant plutôt d'échapper aux regards inquisiteurs du nain, il se retourna pour prendre le bois dans le fond de cette petite caverne... Il le redéposa au même endroit avant de prendre la parole et de se retourner, ses yeux étaient différents, les pupilles de l'homme étaient dilatées à l'extrême et ses iris avaient pris une étrange teinte jaune et semblaient briller d'une lueur sauvage et surnaturelle. L'homme subissait une transformation physique, ses sourcils se rejoignirent au dessus du nez, ses canines semblaient plus développées qu'il y a quelques instants, ses cheveux devinrent épais et durs, des tics le faisait renifler sans cesse et sa présence commençait à inquiéter le nain.

- Je ne pensais pas qu'un nain puisse être aussi malin... Beaucoup des tiens n'ont pas eu ta présence d'esprit lorsqu'ils se sont pour la dernière endormis près de mon feu. Mais tu devrais te rendre à l'évidence mon jeune ami... La marche dans laquelle je t'ai entraîné t'a épuisé... Et tu n'es que l'ombre de ce que tu as pu être hier... Bientôt, tu seras mon repas de ce soir... Alors ne te t'énerves pas et ne te défends pas... Cela ne servirai à rien... Je préfère la viande naine lorsqu'elle est tendre... Il se faisait comprendre d'une voie gutturale mais sa conversation n'excédait maintenant pas plus que quelques phrases entrecoupées de râles ignobles.

L'aspect physique de l'homme continuait à changer, sa corpulence augmenta de vingt cinq pour cent et sa taille de dix, au fur et à mesure que sa musculature devint plus massive. Son corps se couvrait de plus en plus de poils, sa barbe s'allongeait, ses oreilles étaient maintenant pointues, ses mains s'allongèrent et devinrent griffus et ses dents poussaient le dotant d'armes naturelles redoutables. A demi courbé dans la petite caverne, le loup-garou semblait prêt à fondre sur Gardan pour le dépecer...

hrp.gif T'as bien faillit te faire avoir! wink.gif hrp.gif

écrit par: Gardan Lundi 05 Décembre 2005 à 13h41
La méfiance de Gardan ne fit que grandir lorsque le type fit mine de ne pas lui répondre, mais à l'instant où il distingua le changement étrange dans les yeux de l'humain il comprit qu'il était dans un sacré pétrin! Instinctivement ses mains se refermèrent définitivement sur les manches de ses haches, et il se posta en position défensive, alors même que l'humain était en passe de ne plus en devenir un! ¤Par les couilles des anciens... Je suis dans une belle merde! Qu'est-ce que c'est que ce truc?¤

Les pensées de Gardan se bousculaient à une vitesse folle dans sa tête alors que ses jambes crispées semblaient le faire reculer malgré lui vers la sortie de la petite grotte! La créature commençait maintenant à ressembler à quelque chose, ou plutôt à autre chose, ce qui fit enfin comprendre au nain à quoi il avait à faire. Gardan reculait lentement et son dos toucha bientôt la 'porte-peau' tendue devant l'entrée. ¤Un garou? Eh merde! Comment je vais me débarrasser de ce truc... Hors de question de finir bouffé par cette saleté! Et même si je m'en sors... Pff, faut d'abord que je m'en sorte!!!¤

- Ne crois pas que je te ferais ce plaisir saloperie de bestiole puante! Gardan savait très bien que le loup-garou avait raison. La marche forcée l'avait épuisé, et il n'avait quasiment aucune chance de vaincre pareille bestiole. Il allait devoir ruser s'il voulait s'en sortir vivant! 'Survie', voilà la seule pensée qui devait l'obséder maintenant!

Il savait qu'il ne pourrait pas fuir longtemps, la créature aurait tôt fait de le rattraper, mais il savait aussi qu'un combat face à son adversaire finirait forcément par sa mort! Soudain, il repoussa la peau qui masquait l'entrée faisant mine de fuir, mais sitôt la 'porte passée', le nain se cala sur le côté de la caverne, armes prêtes à frapper. Il comptait sur la surprise... Sans doute le garou se précipiterait, le pensant en train de courir de toute ses jambes et passerait l'entrée de la caverne trop vite pour courir à sa poursuite... Il serait - le nain l'espérait - surpris de sentir les lames de ses haches lui trancher la chair! Gardan avait aussi remarqué que dans cette 'forme', la créature était bien plus grande que dans sa forme d'origine, bien plus grande que lui. Il serait plus facile de frapper aux jambes - ou aux pattes selon l'expression la plus appropriée. S'il savait ne pas pouvoir tuer le bête, il espérait avec cette frappe pouvoir l'handicaper suffisamment pour qu'elle ne puisse pas lui courir ensuite. Son coeur battait sa poitrine si fort qu'il crut qu'elle allait exploser...

écrit par: Frolamin Dagarkin Mercredi 07 Décembre 2005 à 14h07
MJ
Jet d'Initiative de Gardan : 19(Dé)-3(Epuisé)+2=18 Réussite.
Jet d'Initiative du Loup-garou : 6(Dé)+6=12 Echec.

Jet Opposé de Bluff de Gardan : 13(Dé)-2=11 Réussite.
Jet Opposé de Psychologie du Loup-garou : 10(Dé)+0=10 Echec.
Jet de Discrétion de Gardan : 1(Dé)+6=7 Réussite.
Jet de Détection du Loup-garou : 1(Dé)+1=2 Echec.


1er Round.
Jet d'Attaque d'opportunité de Gardan : 18(Dé)-3(Epuisé)+3=18 Réussite.
CA du Loup-garou : 11(Dé)+4(Pris au dépourvu)=15 Echec.
PV du loup-garou : 17-0(Jambe gauche)=17pv.
Jet d'Attaque du Loup-garou : 18(Dé)+4=22 Réussite.
CA de Gardan : 18(Dé)-3(Epuisé)+6=21 Echec.
PV de Gardan : 9-6(Ventre)=3pv.


Le plan que comptait appliquer Gardan ne pourrait fonctionner que si la créature agissait de manière instinctive et animale, comme elle semblait vouloir rester sous forme hybride, rien était sur et il fallait donc que le nain croit en sa bonne étoile pour que tout se passe comme prévu. D'un bond il se retourna et plongea tête en avant droit devant pour bluffer le loup-garou et lui faire croire que la peur qu'il avait en lui avait prit le dessus sur la raison et qu'il allait lui offrir, si ce n'est sa vie, une cible des plus faciles à abbattre. La fatigue ne l'avait pas totalement submergé le nain réussit à être plus rapide que son adversaire pour sortir de la petite caverne, c'était déjà cela et c'était déjà peut-être un exploit qui prouvait sa chance et devait lui permettre d'être encore confiant...

Dehors la nuit était presque noire. Heureusement qu'il n'avait pas prévu de courrir sur ce terrain plus qu'accidenté car même s'il était doté d'une vision dans le noir, emporté par son élan, il aurait eu tôt fait de plonger dans un ravin ou de se briser la nuque sur les rochers en perdant son équilibre lorsqu'il aurait dévalé la première pente... Il prit un brusque virage dérapant presque sur des cailloux et s'affala contre la paroi rocheuse... Il n'eut même pas le temps de grimacer de douleur lorsque son crâne se cogna contre la pierre que déjà la puissante créature hybride mi-homme mi-loup, déboula. Gardan s'éjecta du mur, il ne fallait pas rater cette opportunité car il n'aurait pas d'autre chance de s'en sortir indemne. Le loup s'arrêta pour se retourner faisant à son tour voler les petits cailloux qu'il y avait un peu partout sur le sol, il venait de comprendre son erreur en sentant l'odeur du nain qui se trouvait derrière lui... Mais il était déjà trop tard, les haches fendirent l'air à la recherche de la chair...

Malheureusement sa lame rencontra quelque chose qui sembla encore plus dur que son fer de hache, il avait bel et bien frappé et touché son adversaire à la jambe mais il avait eu une sensasion identique à celle du mineur qui donne un coup de pioche dans un roc granitique alors qu'il frappait de auparavant l'argile... En retour pour punir l'audace du nain, le loup-garou le frappa d'un revers de sa main griffue, le coup de poing atteignit Gardan en plein ventre ce qui lui coupa le souffle un instant. Cette créature était vraiment plus forte que lui...

écrit par: Gardan Mercredi 07 Décembre 2005 à 15h08
Un sentiment de joie immense avait submergé Gardan à l'instant ou sa hache allait fendre la misérable jambe de cette horreur poilue, mais si son coeur continua de battre la chamade ensuite, ce fut accompagné seulement d'une vague de chaleur qui lui monta à la tête alors qu'un sentiment de désespoir était à même de le submerger... ¤Ainsi donc c'est vrai... Les garous ne peuvent être blessés que par l'argent ou la magie! Je n'ai donc aucune chance contre cette chose...¤

Cet instant de doute avait laissé le nain presque immobile, la bouche à demi ouverte, regardant de manière ahurie la jambe de la créature, intacte, alors qu'elle aurait du être brisée par la puissance de l'impact.
En tout cas, son ventre le sentit, l'impact du poing refermé de la bête, et alors qu'il reculait sous la force du coup, le jeune imbécile qu'il était cherchait une solution à toute vitesse, refusant obstinément - comme tout nain qui se respecte - de baisser les bras même si l'issue des hostilités était déjà écrite dans son sang.
¤Pas d'argent, pas d'eau pour fuir ni quelque poison, quel imbécile j'ai été de me croire assez expérimenté pour traverser des montagnes seul... Puisse Dugmareen me pardonner ma bêtise ¤

Reculant pas à pas, Gardan se mit en position défensive dès qu'il le put... Ses deux haches brassant les airs plus pour détourner les coups que pour blesser désormais mais il devait gagner du temps. Pourquoi faire? seuls les dieux pourraient le dire. Gardan agissait juste instinctivement, et dans sa tête, des milliers d'idées se bousculaient pour trouver une solution peu probable. Peut-être ne faisait il que chercher à retarder l'inévitable.

Gardan en position défensive totale (CA+4) + utilisation du don Défense à deux armes (CA+2 encore).

écrit par: Épissoc Gandépine Lundi 12 Décembre 2005 à 05h26
Suivant un sentier rocailleux mais toujours empruntable en haut d’un col, Épissoc menait le bal en avançant pas à pas dans la neige tapée et le roc. Tenant dans sa main droite une étrange tige de fer qui éclaircissait suffisamment le groupe en entier. Le petit halfelin de devant était vêtu d’un ample manteau de fourrure de caribou marron, le visage encagoulé de laine bouillit ainsi que les mains et les pieds abrités sous le cuir épais de gants et de bottes achetées spécialement pour l’occasion. Les deux aventuriers qui l’accompagnaient, devaient se trouver à quelques mètres derrière, il fallait dire que nulles n’avaient envie de faire la causette, essayant plutôt de garder le rythme et d’éviter les engelures...

La petite boule de poils qui avançait devant n’était pas habituée aux longues marches, même s’il croyait être le mieux placé pour passer premier en guise de ses connaissances en la matière, il avait bien hâte de trouver ceux qu’ils avaient à trouver, pour ainsi passer à autre chose... Ce n’était pas la partie de plaisir escomptée, monsieur Gandépine restait tout de même concentré et crut percevoir un bruit au loin. ¤Ce n’est sûrement que le vent qui me souffle aux oreilles, rien de plus. Restons tout de même à l’affût, ses foutus orques ne doivent pas être loin¤. Il continua donc sans dire un mot, mais il se rendit alors compte que ce n’était pas le vent et il croyait avoir reconnu des bruits de batailles!

Il se dirigea maintenant à travers la nuit en éclairant un peu partout, il fit quelque pas de plus en avertissant ses compagnons: "Allez, venez! Je crois qu’j’ai entendu quelque chose la-bàs." Comme il entendait des grognements, il se dit alors. ¤Pas de doute c’est sûrement ses orques. J’y vais!¤ Il quitta le semblant de sentier pour retrouver les bruits, quand il vu deux formes humanoïdes pas très loin, il ne distingua pas de suite de quoi il s’agissait. Il alla à vive allure l’espace de quelques pas d’halfelin et trébucha dans la neige et les cailloux. Les genoux mouillés au sol, les poings contre la neige, il plissa l'oeil qui lui restait et regarda un bref instant, le bâton en fer d'une trentaine de centimètre de long qui lui éclairait la scène était tombée au sol mais sa lueur bleuté était toujours bien présente. Il murmura quelques paroles, en attendant que ses comparses arrivent, tout en examinant ce qui se passait là-bas.

- Qu’est-ce donc, on dirait un nain et un homme à l’aspect de loup!? Il empoigna son arbalète et la tendit vers la mêlée, se demandant toujours qu’est-ce qu’était cette bête à l'allure si féroce. Comme il voyait ce qui lui paressait être un nain ce défendant et reculant face à la créature qui le menaçait. L’halfelin se préparait à décocher son carreau tout en se questionnant s’il n’avait pas déjà vu une telle créature dans les nombreux livres et recueils qu’il avait bien pu lire durant sa courte existence...

écrit par: Palio Lamettedor Lundi 12 Décembre 2005 à 23h16
Palio fermait la marche ce jour la, ouvrant l'oeil pour faire certain que les orques ne les surprendraient pas par l'arrière. Avec ce froid, Palio tentait de se tenir au chaud, il était quand même bien habiller pour l'occasion, des vêtements chaud sous sa chemise de maille, il était bien content de sa capuche de cuir qui le protègais d'un contact direct entre sa peau et son heaume métallique. Son épée à la main et son bouclier au bras, il était fin prêt à punir les orques malveillants. Bien installé sur Qwik, sa monture, le poil de la bête, long et douillet rajoutait au confort du cavalier halfelin. ¤Je me demande bien ce que je fais ici... Enfin, pas vraiment le choix, la bourse vide, je n'irai pas bien loin. Et je dois toujours retrouver le remède pour mon village.¤

Lorsque Épissoc sortit du sentier, Palio le suivit aussitôt. Il semblait savoir se qu'il faisait, mais comme lui, Palio voulait seulement en finir pour retourner à sa propre quête personnel. Arrivé sur les lieux, Palio fut surpris de voir un nain au prise avec une bête inconnu. Un semblant de loup humanoïde. Palio avait déjà fait face à des gnolls et des flinds, des créatures ayant comme caractéristique canine. Mais cette créature avait des traits distinctif qui ne concordait pas avec ces derniers. Plus grossier, plus exagéré... Ce n'était pas une créature normal pensait-il. Le nain était sur la défensive, la question de savoir qui était l'instigateur était simple. La créature du mal s'en prenait à un voyageur nain malchanceux.

- Voila une situation à laquelle il me doit d'intervenir. Le combat n'est pas en la faveur du nain. Chuchota Palio à ses compagnons de voyage. Aussitôt sa phrase terminée, Palio ordonna à sa monture de foncer droit vers la créature. Il n'était pas question d'attendre une seconde de plus. Palio chargeant la créature, invoqua Arvoreen en levant son épée...

Palio Charge en lançant Châtiment du mal.

écrit par: Frolamin Dagarkin Jeudi 15 Décembre 2005 à 22h32
MJ
2nd Round.
Jet d'Attaque à distance d'Epissoc : 8(Dé)+4=12 Echec.
CA du Loup-garou : 13(Dé)+4(Pris au dépourvu)=17 Réussite.
Jet d'Equitation de Palio DD20 : 20(Dé)+6=26 Réussite.
Jet d'Attaque de Palio : 5(Dé)+2(Charge)+1(Hauteur)+3 (Châtiment)+3=14 Réussite.
CA du Loup-garou : 1(Dé)+4(Pris au dépourvu)=5 Echec.
PV du loup-garou : 17-0(Bras droit)=17pv.
Jet d'Attaque à Outrance du Loup-garou : 2(Dé)+0=2 Echec.
CA de Palio : 10(Dé)-2(Charge)+7=15 Réussite.
Jet d'Attaque à Outrance du Loup-garou : 9(Dé)-4=5 Echec.
CA de Palio : 17(Dé)-2(Charge)+7=22 Réussite.


Epissoc tira le plus vite possible dès que sa mire fut alignée avec le corps de de la créature le carreau quitta son arbalète au moment où le poney de guerre de Palio qu'il venait d'acheter aux termes de négociation âpres fermes auprès des nains d'Arragrath le dépassait. Malheureusement son trait se perdit dans cette nature inhospitalière qu'était ce col de l'Epine dorsale. Peut-être, le fait que le destrier passe si près de lui en soulevant et projetant nombre de petits cailloux sur lui avait suffit pour le déconcentrer ou peut-être encore, la créature à la grande célérité dans cette semi-obscurité, même si elle avait été prise en défaut avec l'arrivée plus d'improbable des deux halfelins, impressionnait Epissoc qui n'avait jamais du voir une telle bête même dans ses pires cauchemars. Quoiqu'il en soit se coup était pour rien et il ne fallait pas que le paladin rate son coup, car Gardan serait alors en fâcheuse position même si l'arrivée des deux personnages l'avait fait se méfier et se retourner pour faire face à tout ses ennemis.

Palio donnait des coups de rênes sur l'encolure de sa monture, il ne c'était pas trompé en achetant Qwik, cette bête avait magnifiquement été dressée par les nains guerriers d'Arragrath, sa puissance était évidente mais sa dextérité sur un sol aussi chaotique que celui de la haute montagne sur un sentier quasi inexistant et dans la pénombre forçait l'admiration. Le sol semblait trembler à chaque fois que les lourds sabots du poney de guerre écrasaient le sol rocailleux. Les yeux rouges de l'hybride mi-homme mi-loup n'impressionnait en rien le poney dont les nains donnaient à la race le surnom de 'Gotzorn' traduit par 'Flèche des hauts plateaux' et qui était l'animal idéal pour un halfelin vaillant. La charge fut rapide les vingt mètres qui séparait Palio de son adversaire ne prirent que quelques petites secondes. Heureusement que le paladin avait l'expérience de guider son gotzorn sur ce genre de terrain toute la journée, cela lui permit de ce concentrer sur le coup qu'il s'apprêtait à porter et sur son appel à Arvoreen.

Sa frappe fit mouche malgré la tentative du loup-garou pour se protéger de son bras mais comme le coup qui lui avait déjà été porté par la hache naine, celui-ci ne causa aucune blessure. Le garou véritablement enragé riposta aussitôt sur le cavalier distribuant des coups de pattes puissants que Palio peina à parer avec sa rondache. Néanmoins dans sa furie la bête c'était offerte à une prise en tenaille entre Palio et Gardan...

écrit par: Palio Lamettedor Lundi 19 Décembre 2005 à 01h22
Après sa passe rapide sur la créature, son coup avait bien touché au but, il en était certain... ¤Mais c'est impossible, je suis certain de l'avoir bien frapper, mais qu'est-ce donc que cette abbération? Comment pourra-t-on la vaincre? Je ne dois pas me décourager. Arvoreen apporte moi la force nécessaire!¤

Palio jeta un coup d'oeil en direction de l'autre halfelin, Épissoc était connaisseur dans tout ce qui était magique, enfin, à ce qu'il avait pu comprendre durant le court temps passé ensemble sur la route. Ce petit sagespectre semblait fort réservé et timide. Il était difficile de lui parler et encore plus d'en apprendre d'avantage sur sa personnalité et son histoire. Il utilisait la magie c'est tout se qui contait en ce moment. Tout en ce concentrant sur le combat, Palio s'adressa en hurlant au nain pour bien se faire comprendre...

- Messire nain, nous sommes là pour vous venir en aide! Je prie Arvoreen pour que vous sachiez comment vaincre cette créature, car mes coups ne semble pas l'affecter! Puis sans quitter la bête des yeux, il lança à son compagnon... Palio se mis en position défensive, le temps d'étudier son adversaire, il ne semblait pas pouvoir le vaincre de sa seule épée. Ce qui l'inquiéta grandement. Jamais il n'avait fait face à une telle créature.

Palio en position défensive totale (CA+4)

écrit par: Épissoc Gandépine Lundi 19 Décembre 2005 à 02h34
La créature était toujours fringante et répliquait avec force en abattant ses pattes contre la rondache du petit cavalier. Les genoux toujours au sol trempées, il étira le bras pour mettre la main recouverte de cuir sur son vieux gourdin qu’il avait laissé tomber. Se relevant de peine et de misère tout en se demandant que faire, les paroles de Palio s’exprimant en halfelin lui revinrent en tête et lui donnèrent un peu plus de confiance...

¤Hum, je ne risque rien à tenter un petit enchantement, mais je ne peu allez m’interposer entre tout se monde...¤ Nerveux et ayant toute la pression sur ses petites épaules recouvertes de fourrure, il serra le bout de bois qui lui avait servit toute ses années comme bâton de marche. Il le regarda un bref instant, admirant ce que le vulgaire gourdin avait devenu depuis le temps. Poli par la pluie, doux et plus blanc que jamais, ce petit rondin en chêne était toujours aussi robuste, et il ne l’avait jamais laissé tomber... Il fronça les sourcils et acquiesça à la demande de son bon ami.

- Il enchaîna à la suite de la brève réponse qu’il avait lancée au cavalier d’Arvoreen avec les paroles magiques. "Dal kast gazi’ik-arma!" Son seul oeil semblait regarder dans le vide et sa main qui survolait le gourdin de chêne tout blanc l’entourait de mouvements complexes et étranges. De son autre main jaillit, à la fin de ses paroles mystique, un fluide rougeâtre qui allait impérativement s’abattre contre le bâton de bois, le faisant reluire d’une couleur rouge écarlate dans cette noirceur prenante malgré la source de lumière qui se trouvait non loin dans la neige. À la suite de cette incantation, qui était alors sa première tentative en situation de crise comme celle-ci, le timide sagespectre fit quelques rires sous son épaisse cagoule, surprit du dénouement de la chose. Il s’empressa de faire quelques pas en directions des rixes pour faire don de l’arme temporairement magique au paladin monté!

- Use de ceci, combattant de la justice. Cette arme sera plus utile sous une main experte! Dit-il toujours dans la langue halfeline. Après avoir laissé le fruit de ses incantations profanes à son compagnon halfelin, il trembla de joie, non pas de la situation qui leurs arrivaient, mais de l’exploit et du moment mémorable accomplit. Ne pas avoir flanché sous le stress et avoir lancé son premier sort en combat. Un sourire narquois s’esquissa un bref instant sur son visage recouvert de laine bouillit, alors que le combat était toujours aussi féroce. Il se préparait après son petit arrêt à reprendre de plus belle la lutte avec la monstruosité qui leurs tenait tête...

Épissoc lance 'Arme magique' sur son gourdin, et s'avance près de Palio pour lui donner l'arme enchantée.

écrit par: Bor Boucledacier Lundi 19 Décembre 2005 à 11h10
MJ
3ème Round.
Jets d'Attaque à Outrance du Loup garou : 6(Dé)+0=6 Echec.
CA de Palio : 10(Dé)+4(Défense totale)+7=21 Réussite.
Jet d'Attaque à Outrance du Loup-garou : 15(Dé)-4=11 Réussite.
CA d'Epissoc: 1(dé)+6=7 Echec.
PV d'Epissoc: 6-8(Crâne)=-2pv Mourant.


Désemparés face à cette situation, les trois compagnons s'étaient mis sur la défensive. Palio, son bouclier et son épée courte tendus devant lui pour parer les coups, se retrouva à nouveau acculé par une nouvelle attaque de son adversaire. Instinctivement, il fit faire à son cheval un pas en arrière, obligeant ainsi le loup-garou à s'éloigner du nain pour venir l'attaquer. Gardan, gravement blessé au ventre, en profita pour s'éloigner soulagé de l'acharnement que le loup-garou en furie avait eu à son égard avant que les halfelins ne viennent l'aider. Il reculait, face au combat, sans prendre garde au précipice dont il se rapprochait inconsciemment. En effet, quelques mètres derrière lui, la falaise tombait à pic. Le nain s'arrêta à un mètre du précipice, observant le combat auquel il ne pouvait plus participer. Il fut d'abord surpris, voyant l'un des halfelins prononcer une incantation, puis il comprit. Celui-ci avait ensorcelé son arme pour la donner à son compagnon. Gardan fut aussi surpris par la stupidité des halfelins, l'arbalétier aurait mieux fait d'ensorceler l'arme de son compagnon, ce qui aurait évité un changement d'arme, plutôt délicat en plein combat... Le nain n'était, à coup sûr, pas doté de pouvoir magique pour ne pas savoir que ce genre de sort nécessitait d'être en contact avec l'arme pour que la magie opère. "Attention!" Hurla t'il en commun...

Le loup s'était rapidement approché du paladin et se déplaça du pas qui le séparait des deux halfelins, de façon à ce qu'il put leur faire face à tous les deux. Epissoc n'eut pas le temps de lancer l'arme magique, le garou lui n'hésita pas, il frappa successivement chacun des deux halfelins. Le premier coup manqua de très peu la tête du paladin, alors que le deuxième siffla dans l'air pour aller frapper dans l'arrière du crâne du pauvre halfelin magicien. Epissoc était complètement sonné et un filet de sang coulait de derrière sa tête, il s'effondra inerte projeté à un mètre de là sur le sol froid et humide et il ne restait plus qu'à prier pour que le reste du groupe se manifeste au plus vite. Au dessus d'eux, les nuages avaient recouvert la luminosité de la lune, l'obscurité était presque totale, mais l'on voyait le combat grâce à la baguette qu'avait éclairée Epissoc. La pluie s'était remise à tomber, rendant le sol plus glissant qu'il ne l'était alors.


hrp.gif Pour mettre deux phrases avec des langues dans un post il faut impérativement les coller. hrp.gif

écrit par: Zohri Jën'Shyl Lundi 19 Décembre 2005 à 15h39
La jeune roublarde aux cheveux roux marchait péniblement à travers l'air glacial de la montagne. Elle avait pourtant prévu des vêtements qu'elle avait jugé suffisamment chauds, mais rien n'y faisait, elle supportait mal ce climat, contrairement à ce qu'elle pouvait distinguer des deux halfelins qui l'accompagnaient. En effet ils avaient l'air de mieux s'accomoder du temps qu'elle. Grâce au bâton lumineux qu'il tenait, la petite silhouette du magicien enveloppé dans son grand manteau se dessinait nettement devant elle malgré la nuit tombée depuis quelques temps déjà, mais quelque chose l'inquiétait maintenant quelque chose d'anormal. La lumière avait disparu ou presque il n'en restait qu'une faible tache qui se découppait à quelques dizaines de mètres devant elle.

Un vent favorable lui envoya soudain des bruits de combat ce qui lui mit brusquement tous les sens en alerte.
¤Serait-ce ces saletés d'orques?¤ Imitant ses deux compagnons, elle s'approcha pour voir ce qu'il se passait. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un nain se défendant tant bien que mal contre... ¤Mais qu'est-ce que c'est que cette bête immonde? On dirait... On dirait un loup, un énorme loup...¤ Tandis qu'elle cherchait dans ses souvenirs un nom à donner à la créature, les deux autres aventuriers s'étaient déjà précipités au secours du pauvre nain, qui semblait en effet en mauvaise posture. Elle vit Epissoc rater son trait, et l'échec de Palio, qui s'était élancé courageusement, chargeant la bête, qui apparemment ne ressentait pas les coups portés par son arme.

¤Bon, je crois qu'il est grand temps que j'intervienne également, si futile soit ma contribution.¤ Zohri, qui comptait utiliser son arc court, se décida à avancer de manière furtive, dans le but de se rapprocher le plus possible, pour que ses flèches aient plus de chance d'échapper à la destinée du carreau du halfelin. Profitant du fait que des nuages, par un heureux hasard, avait épaissi l'obscurité déjà pesante, elle se déplaça rapidement mais avec une discrétion féline, contournant ainsi la bataille, qui elle était faiblement visible grâce à la luminosité du bâton du mage. Tandis qu'elle s'exécutait, elle aperçut le nain, qui reculait dangereusement vers ce qui paraissait être un précipice...

¤Quel idiot, il va tomber tout seul dans un trou, c'est bien la peine d'essayer de lui venir en aide...¤ Elle fut néanmoins soulagée de voir qu'il s'était arrêté, car elle ne pouvait le prévenir sous peine d'être repérée. Il se mit à pleuvoir, ce qui rendit sa progression encore plus délicate, mais elle arriva finalement à se placer derrière le loup. Elle frémit en voyant qu'Epissoc, était à terre douloureusement touché. Bientôt il allait se ruer à nouveau sur le paladin; il fallait agir vite. Elle n'était plus qu'à quelques mètres... Zohri sortit une flèche de son carquois d'une main et attrapa son arc de l'autre, tentant de maîtriser sa peur. Visant la tête de la façon la plus précise qu'elle put, elle décocha une flèche barbelée, espérant que les petits pics se trouvant sur la pointe parviendraient à blesser le monstre, si jamais son trait faisait mouche. ¤Non, non, il ne m'a pas vue. Par Selune, faites que je puisse le prendre par surprise!¤

Zohri tente une Attaque sournoise sur le loup-garou.

écrit par: Galanodel Mercredi 21 Décembre 2005 à 00h00
Le prêtre s'approcha à moitié courbé, il ne voulait pas être repéré par la bête et attendait le bon moment pour venir en aide à Epissoc son ami de toujours avec qui, en tant que bon prêtre d'Azouth, il avait tout de suite sympathisé depuis qu'il savait rencontré les deux halfelins dans une auberge de Yartar à proximité d'Eauprofonde... Du sang coulait le long du visage déjà meurtri du pauvre sagespectre, il lui avait fait la promesse de guérir son oeil dès qu'Azouth lui en aurait donné la faculté, cette promesse il ne la trahirait même s'il devait risquer la morsure d'un lycanthrope, mais Epissoc Gandépines ne mourrai pas ce soir c'était certain. Galanodel serra les dents, il s'était encore approché pour se dissimuler derrière le plus proche des amas rocheux suffisamment gros pour être assez prêt de la scène de combat et d'où il pourrait bondir et incanter un sort de soins sur le crâne commotionné du petit mage.

Il sourit lorsqu'il vit la jeune voleuse prendre à revers le garou avant de baisser à nouveau la tête derrière son abris. Elle était maligne la petite, il avait eu raison le magistrati de la prendre sous son aile et de payer sa libération des geôles de Nesmé, il y a deux semaines... Tout ça pour une pomme! Elle n'était pas plus grande qu'une halfeline la petite Zohri mais elle était aussi vaillante que Palio et sa fougue était bien enttendu à surveiller, mais aujourd'hui, il se pourrait bien qu'elle leur sauve la vie à tous. Le dos contre le rocher gelé Galanodel se risqua à un nouveau coup d'oeil toujours prêt à agir à la moindre opportunité, il dégaina son arme...


Dés que le Loup-garou s'éloigne d'Epissoc, Galanodel court vers lui et lance un Soins léger.

écrit par: Palio Lamettedor Mercredi 21 Décembre 2005 à 01h02
Lorsque la tête ensanglantée d'Épissoc avait touché le sol, Palio eu une pensée pour tout les halfelins qui étaient tombés à ses côtés lors des nombreux combats qui eurent lieu à son village dans le passé. Des jeunes et des moins jeunes, que Palio avait formé au mieux de ses capacités pour la milice. Encore une fois, il n'avait pu empêcher cette tragédie, Épissoc gravement blessé à la tête, gisait au sol, immobile. Palio ignorait encore s'il était encore en vie ou non. Il retourna son attention sur la créature qui, maintenant, ce concentrait pleinement sur lui. Fièrement monté sur sa monture, Palio lui fit faire quelque pas de côté, pour tenter d'éloigner la bête du corp d'Épissoc, il ne voulait pas risqué de le piétiné avec les sabots de Qwik, son poney.

¤Je dois trouver un moyen de nous débarasser de cette créature maléfique, mais comment? Le gourdin d'Épissoc est au sol, je ne peux risqué de le ramasser.. la créature aurait le temps de m'étripper avant même que mon pied touche le sol. Il ne me reste qu'une alternative...¤ Palio avait appercu le ravin vers lequel Gardan se dirigeait sans s'en rendre compte. Palio voyait là une belle opportunité de se débarasser d'une créature qui ne pouvait être, semblait-il blessé par des armes conventionnelles. Qwik était un compagnon d'armes assez récent, Palio ne savait pas s'il réagirait comme il le voulait, et si il comprendrait les ordres qu'il lui donnerait. Mais l'heure n'était pas au questionnement, il était temps d'agir avant qu'un autre aventurier ne tombe.

- Suivez mes mouvements compagnons! Je vais tenter de le précipiter dans se ravin! Messire nain, faite attention à vos pas! Qu'Arvoreen nous guide! Cria Palio, tout en restant calme et sûr de lui. Il connaissait la base de toute tactique de combat de groupe, le moral et la nécessité d'une figure autoritaire était indispensable lors d'un combat, spécialement lorsque la victoire n'était pas assurée. "Galanodel, prenez soins de mon ami Épissoc! Yaaah!" Palio ordonna à Qwik de faire des mouvements rapides pour contourner la créature. Et si l'occasion se présentait dans les prochaines secondes, il ordonnerait à Qwik de donner un coup violent de sabot sur la bête pour la faire tomber dans le ravin.

écrit par: Bor Boucledacier Mercredi 21 Décembre 2005 à 11h37
MJ
4ème round.
Jet Opposé de Discrétion de Zohri :15(Dé)+2(Camouflage)+4=21 Réussite.
Jet Opposé de Détection du Loup-garou :15(Dé)+2(Odorat)+1=18 Echec.
Jet d'Attaque à Distance de Zohri : 10(Dé)+2(Prise en tenaille)+1(Flèche de maître)-2(Obscurité)+3=16 Réussite.
CA du Loup-garou : 10(Dé)+4(Pris au dépourvu)=14 Echec.
PV du Loup-garou : 17-0(Cuisse droite)=17pv.
Jet d'Equitation de Palio DD20 : 14(Dé)+6=20 Réussite.
Jet d'Attaque d'Opportunité du Loup-garou sur Palio : 13(Dé)+4=17 Echec.
CA de Palio : 10(Dé)+7=17 Réussite.
Jet d'Attaque à Distance de Gardan : 9(Dé)-3(Epuisé)+3=9 Echec.
CA du Loup-garou : 12(Dé)+6=18 Réussite.
Jet Opposé de Force du Poney : 6(Dé)+4(Taille)+2=12 Réussite
Jet Opposé de Force du Loup-garou : 2(Dé)+2=4 Echec
Soins légers de Galanodel sur Epissoc : 2(Dé)+1=3.
PV d'Epissoc:-2+3=1pv, Conscient.

PV du Loup-garou : 17-15=2pv.
70pex pour tous sauf pour Palio 95.


Grâce à l'obscurité et à la discrétion de la rôdeuse, le loup n'avait pas pu la remarquer. Celle-ci put donc tirer sur la bête qui, ayant entendu le claquement de la corde, s'était retourné pour voir la flèche barbelée se planter de justesse dans sa cuisse; mais comme pour ses compagnons, la flèche n'avait pas pénétrée la chair, le garou semblait n'avoir subi aucun dégât et la flèche barbelée tomba mollemnt sur le sol. Par contre, ce tir avait eu pour effet de mettre le loup en rogne contre la roublarde et il fallut que le paladin fasse faire à nouveau des prouesses à son cheval pour attirer à nouveau l'attention de l'hybride enragé et s'interposer entre les deux protagonistes. Afin de mener le loup vers le précipice, le halfelin, qui avait à nouveau capté l'attention du bestial, se dirigea vers le nain Gardan en faisant déplacer Qwik latéralement le long de la paroi rocheuse sur laquelle le nain s'appuyait. En faisant cela Palio avait malheureusemenavait et inconsciemment lâché des yeux le loup l'espace d'un instant qui en profita pour tenter de mordre le paladin à la cuisse. Les yeux écarquillés horrifiés par ce qui aurait pu advenir de lui si le loup l'avait mordu, Palio plaça son bouclier pour protéger sa jambe tout en continuant à guider son poney de guerre qui henissait et manquait de se cabrer à chaque nouvelle attaque du garou aux yeux injectés de sang.

Le nain avait bien compris la tactique que voulait adopter l'halfelin vaillant, il se sépara de sa hache de jet en la jetant en direction du loup; celle-ci alla s'échouer à un bon mètre de la bête mais par chance, cela eut pour effet d'irriter le loup qui changea une nouvelle fois de proie pour s'attaquer à sa première le cible, un nain sanguinolent et faible. Gardan avait atteint son objectif, attirer le loup vers lui pour permettre à Palio d'agir. D'ailleurs, celui-ci n'hésita pas longtemps, il vint se positionner de manière à ce que le loup soit entre le précipice et le poney et il ordonna à son destrier de pousser le garou dans le ravin. Les forces n'étaient pas égales, le poney était plus grand et plus fort. Très rapidement, la lutte se termina, le loup, acculé au ravin, fut déséquilibré et perdit ses appuis face à une ultime poussée du poney. Il alla s'écraser une trentaine de mètres en contrebas, sur une épaisse congère de neige qui amortit considérablement sa chute. Péniblement et tout de même gravement blessé, Gardan avec sa vision dans le noir put voir le loup se relever et s'enfuir tant bien que mal.

Dès que le loup se fut éloigné du corps d'Epissoc, le prêtre avait bondi de sa cachette pour aller se rendre compte de l'état du pauvre sagespectre. Quand il eut constaté les graves blessures de l'halfelin, il opéra le sort qu'il avait préparé afin de le guérir. Après quelques incantations et une attente angoissée, le magicien ouvrit les yeux, il était encore en mauvais état et pouvait à peine se lever, et encore moins marcher. Il leur fallait impérativement trouver un endroit pour dormir avant de reprendre la marche. Comme pour fêter cette difficile victoire, la lune avait refait son apparition dans le ciel, leur éclairant le chemin qui grimpait vers les hauteurs des montagnes.

écrit par: Galanodel Mercredi 21 Décembre 2005 à 15h47
Voyant Epissoc reprendre ses esprits Galanodel esquissa un sourire de satisfaction. La belette du halfelin venait de sortir de la poche du manteau de ce dernier, ses yeux terrifiés montraient que l'animal, compagnon magique du petit magicien, avait du ressentir la peur de mourrir de son maître tout autant que lui, le prêtre d'Azouth connaissait bien les magiciens pour comprendre le lien qui pouvait unir un familier et son créateur. Le magistrati aida Epissoc à se redresser et incanta un, deux, voir trois soins superficiels pour refermer les nombreuses contusions et coups de griffes que le sagespectre avait reçu au visage. Il ne récupèrerait pas totalement son intégrité physique, mais serait à même de marcher dès demain pour reprendre la route... Enfin il fallait l'espérer!

Galanodel Masshran le Calishite s'avança pour tenter de voir à son tour ce qu'était devenu le loup-garou, il posa en passant sa main sur l'épaule de la jeune Zohri pour la féliciter du courage dont elle avait fait preuve et qu'il était bien loin d'avoir. Le prêtre avait comme qui dirait, une coqueterie à l'oeil gauche, ce léger strabisme devenait léger car il était camoufflé en partie par les tatouages colorés qu'il arborait sur le visage comme beaucoup de prêtre du clergé d'Azouth à Portcalim. Mais il fut accentué lorsqu'il fit un clin d'oeil à la jeune fille aux cheveux roux...
"On y voit rien du tout la dedans?! un loup n'y retrouverait pas son gueuleton! C'est peut-être mieux pour vous maître nain, car il s'en ai fallu de peu pour que nous empruntions un autre col plus aisé à gravir plutôt que celui. Etes vous de Castelmithral ou d'Arragrath? Oh mais vous m'avez l'air bien mal en point!"

- S'il a d'autres blessés qu'ils s'approchent, il me reste encore quelque sorts de soins en réserve et je ne crois pouvoir les dépenser maintenant car nous ne sommes plus suffisemment apte à continuer une poursuite nocture contre nos ennemis orques. Je crois bien qu'il va falloir nous résigner à nous arrêter pour la nuit, si nous reprenons la route maintenant qui sait dans quel état de fatigue nous allons bien pouvoir rencontrer nos adversaires demain? Et il va sans dire que fatigué et avec Palio comme seul homme d'armes nos chanches de les battre seraient des plus minces... Apparemment personne d'autre ne devait venir se faire soigner, Galanodel posa donc ses mais au niveau de la blessure du nain pour faire une nouvelle fois appel aux pouvoirs divins.

Galanodel transforme ses sorts restants en Incantations Spontannées : 3 Soins superficiels sur Epissoc et un Soins légers sur Gardan.

écrit par: Zohri Jën'Shyl Mercredi 21 Décembre 2005 à 23h02
Le clerc se montrait chaleureux avec elle, ce qui lui faisait plaisir et l'énervait à la fois. En revanche elle trouva son attitude un peu trop conviviale envers le nain. ¤Certes nous venons d'être compagnons au sein d'une même bataille, mais cela n'en fait pas forcément un ami. Nous ignorons tout de lui.¤ Zohri, encore un peu tremblante, s'approcha lentement et jeta un regard empreint de curiosité vers le fond, se demandant si le garou était encore en mesure de remuer son affreuse carcasse. Puis elle s'adressa au nain...

- Je me nomme Zohri et j'aimerais savoir qui vous êtes, messire nain. Comment vous êtes vous retrouvé dans pareille situation? Et que faisiez-vous, à voyager seul ainsi, en pleine nuit, dans ces montagnes escarpées? Sa voix trahissait la peur qu'elle venait de subir; le soulagement de la victoire éclatait en une colère qui s'exprimait à travers ces questions inquisitrices, mais elle se détendit quelque peu en voyant que l'état de santé d'Epissoc s'était légèrement amélioré. Tout en attendant que l'inconnu soit disposé à s'expliquer, elle réfléchit aux paroles du prêtre calishite.

- Vous avez raison, faire une halte me paraît être le meilleur choix qui s'offre à nous pour le moment. Mais où pourrions-nous nous reposer, sans craindre une attaque? Et il nous faudrait du feu, car si ce ne sont pas des orcs ou autres infâmes bestioles qui nous font succomber, c'est le froid qui s'en chargera. Puis, elle aperçut la grotte dont l'entrée était couverte d'une peau de bête elle attendit la réponse du nain et tâcherait ensuite de voir si elle serait utile pour les accueillir tous et les protèger pour la nuit.

écrit par: Épissoc Gandépine Jeudi 22 Décembre 2005 à 05h37
Son visage toujours maculé de sang mélangé à l’eau de la neige et à sa propre sueur, le petit halfelin était encore assis sur le sol gelé. Il tentait de récupérer de cette attaque violente qui l’avait projetée au sol de manière aussi expéditive. La présence amicale du fervent d’Azouth et de son familier lui inspira confiance lorsqu’il ouvrit l’oeil et plongea son regard droit devant ou les deux amis attendaient son retour à l’esprit. Il avait un mal de chien, son crâne semblait vouloir exploser en mille miettes, tandis que sa nuque était toute endolorit et le picotait sans arrêt. Tandis que Galanodel avait usé de ses pouvoirs de guérisseur sur lui de manière à le rafistoler un peu mieux, les douleurs s’étaient estompés tranquillement et il put recouvrir ses esprits... Malgré les épaisses fourrures et la laine bouillit qui recouvraient son corps et sa tête, il avait froid à se mouiller sur ce sol humide de neige tapée. Après les fructueuses tentatives de guérison employés par son camarade calishite qu’il avait rencontrer à Yartar, le sagespectre avait pris l'habitude de sentir la chaleur des mains et de la magie de l’homme sur son visage.

Puis une fois sur ses bonnes jambes, il ne réagit pas tout de suite, prenant un instant pour regarder autour de lui, visualiser ce qui trainait au sol, où était un peu tout le monde... Comme l’homme tatoué au niveau du visage allait discuter au nain qui était toujours blessé, Épissoc ce demanda tout juste ce qu’il était arrivé à la bête. Il tituba vers son gourdin qui 'éclatait' encore d’un rouge écarlate presque lumineux dans la noirceur pour s’en servir afin de ne pas trop perdre l’équilibre qui lui manquait après ce bon coup servit à la tête, et ce, malgré toute la guérison qui lui avait été réservée. Il s’occupa de son familier en le camouflant à l’intérieur de son manteau quelque peu trempé et qui aurait bien besoin d’être séché... Ensuite l'halfelin mit la main sur le bâton-torche qui éclairait toujours d'un beau bleu dans ce décor sombre, bien que cette même tige soit partiellement glacée. Il agrippa par ailleurs son arbalète qu'il mit en bandouillère et qui lui écrasa l'épaule droite de son poids peu raisonnable. Puis il alla s’adresser à ses compagnons et un peu ceux qui voudraient répondre en fait, tout en bégayant quelque peu, comme à l’habitude bref. Il servit tout d'abord à Galanodel un hochement de tête qui, bien que muet voulait dire beaucoup de chose.¤Je te remercie l’ami, je t’en dois une. J'ai peut-être fait l'erreur de ne pas assez faire attention à la créature, mais certainement pas erreur à avoir confiance à des compagnons comme vous...¤ Ce qu’il pensait il le transmettait vers l’esprit de Galanodel grâce aux expressions de son visageet grâce à sa faculté télépathique, même à moitié navré et meurtri, il avait beaucoup plus de facilité à s’exprimer ainsi, que par la parole dont l’éloquence lui faisait défaut.

- Mais, la-la bête, el-elle est morte? Demanda-il à ses compagnons d’un ton plutôt faible, comme son état d’ailleurs... Il respirait mal dans cette cagoule toute gommée par le sang et la sueur, il l’enleva d’un trait et l’empoigna de sa main gauche contre le gourdin tout reluisant. Il demanda à nouveau d’un ton plus prononcé, qui ferait concurrence à sa question marmonnée par ses lèvres fendues et craquelées par le froid régional, qu’il avait posé auparavant. "La créatu, la créature est-t’elle morte, maintenant?" Il passa la mains dans ses cheveux et mouilla ses gants de sang par mégarde, pour ensuite s’en aller vers Zohri qui semblait avoir déniché un abri dissimulé sous une peau animal, les autres lui répondrait sûrement d’ici à ce qu’il se rapproche un peu en éclairant la scène de la puissante torche de métal...

écrit par: Bor Boucledacier Jeudi 22 Décembre 2005 à 10h14
MJ
Soins superficiels de Galanodel sur Epissoc : 3.
PV d'Epissoc:1+3=4pv.
Soins légers de Galanodel sur Gardan : 6(Dé)+1=7.
PV de Gardan :3+7=9pv.


Le nain et l'halfelin prêtre étaient complètement remis sur pieds et presque en pleine forme grâce au pouvoir du prêtre. Une nuit de sommeil n'était plus aussi obligatoire mais les compagnons étaient tout de même fatigués. Néanmoins, le nain, encore abruti par sa blessure maintenant guérie, n'aimait pas qu'on l'assaille de question. Il répondit alors brièvement : "Merci pour ce soins, je ne connais pas vos pouvoirs et ils m'inquiètent, mais pour l'instant je suis heureux de me sentir mieux. Je peux tout simplement vous dire que je ne suis ni de Castelmithral, ni d'Arragrath. Mon peuple est un peuple nomade, et je suis comme lui." Le nain détourna son regard du prêtre pour parler à la roublarde, et lui dire ce qu'il pensait de ses paroles agressives : "Sachez, humaine de petite taille, que l'on ne parle pas à un nain avec des reproches dans la voix. Sachez aussi simplement que je m'apelle Gardan. Si vous voulez en savoir plus, il vous faudra me demander ça plus cordialement."

Tandis qu'il disait ceci, le nain était retourné à la caverne et avait poussé une nouvelle fois la porte que formait la peau de bête. Moins tendu et agressif, le nain vit la caverne d'un autre oeil. Elle était, somme toute, plus spacieuse qu'il ne l'avait pensé. En tout cas, elle pouvait contenir six personnes. De plus, cette grotte offrait la possibilté de faire un feu fourni et durable. Le foyer déjà préparé amorcerait le lancement, des brindilles et les buches déjà coupées attendaient d'être brulées. Un très mince trou, laissait la fumée sortir, sans permettre aux différentes intempéries d'inonder la caverne. Elle était, certes, très basse de plafond, mais les compagnons pourraient, une fois allongés sur leurs paillasses et recouverts de bonnes couvertures, passer ici une nuit de sommeil tranquille.

hrp.gif Normalement ce n'est pas autorisé, mais ayant été lancés rapidement dans l'aventure, vous pouvez, si vous le désirez, acheter maintenant aux magasins une paillasse et une couverture voir deux. Elles vous seront utiles dans toutes sortes d'aventure et bien entendu celle-ci. Je pense que Palio pourra prêter son poney pour le transport encombrant de ses fournitures. hrp.gif

écrit par: Zohri Jën'Shyl Jeudi 22 Décembre 2005 à 16h04
Un peu calmée suite à la découverte de la grotte, la Téthyrienne se désintéressa complètement de Gardan, nullement vexée, en marmonnant un 'comme vous voudrez' nonchalant. Elle n'avait point voulu paraître désagréable, mais elle ne pouvait s'empêcher de garder quelque méfiance contre lui, et n'était pas prête à lui accorder la moindre once de confiance, pas plus qu'aux autres d'ailleurs. Par exemple, sous son sourire pourtant fort amical le prêtre pouvait cacher bien des mauvaises intentions... Ravalant sa suspicion habituelle, qui, elle en avait conscience, ne la mènerait à rien pour le moment, la jeune fille rousse fut soudainement prise de compassion pour Epissoc, qui se remettait peu à peu, mais avait l'air encore sous le choc. Elle lui parla sur un ton qu'elle voulait rassurant.

- Oui, la créature est certainement morte, et si ce n'est pas le cas, je suis sûre qu'elle n'est plus en état de nuire à l'heure qu'il est! Le brave Qwik l'a fait tombé dans le ravin, et, parbleu, ça a dû être une sacrée chute! Il n'y a plus rien à craindre de cette vilaine bête, croyez-moi. Sur ce, elle lui sourit plutôt gentiment, ce qui était peu courant sur son visage souvent fermé, et ajouta, à l'intention de tous : "Cette grotte a beau être petite, elle pourra néanmoins nous servir de refuge pour cette nuit. Nous serons à l'étroit, c'est vrai, mais regardez ce foyer! Il y a tout ce qu'il faut, et un peu de chaleur ne sera pas de refus, n'est-ce pas?"

Dès lors, elle entreprit d'allumer un feu; pour cela elle frotta énergiquement contre la paroi rocheuse le bâtonnet allume-feu qu'elle possédait et dont elle se félicita l'acquisition, et embrasa les brindilles. Les flammes gagnèrent rapidement les rondins de bois, et leur crépitement réjouit la roublarde, qui observait intensément leur danse rougeoyante, comme hypnotisée. Sa mauvaise humeur s'était envolée, ils allaient avoir chaud, et passeraient sans aucun doute une nuit sans encombres! Que demander de plus? Comme pour lui répondre, un gargouillement provint de son estomac...
¤Oui, bon, je mangerai demain, avant de reprendre la marche.¤ Elle sortit alors son épaisse couverture, et s'installa le plus confortablement possible. Mais avant de pouvoir fermer l'oeil, elle attendit patiemment que ses compagnons fissent de même...

écrit par: Palio Lamettedor Jeudi 22 Décembre 2005 à 21h30
Après la chute du loup, Palio resta quelques minutes le regard bien fixé sur l’endroit il était tombé. Un halfelin normal n’aurait pas survécu à une telle chute. Mais le combat avait révélé une présence magique chez cette créature. Palio ignorait pourquoi, mais de grands doutes avait naquis dans son esprit. À travers son heaume il se mordilla la lèvre légèrement, une angoisse qu’il ne voulait absolument ne pas faire paraître. Il sentait bien le poids du commandement s’abattre sur ses épaules maintenant. Avant aujourd’hui il n’avait pas porté attention au fait qu’il était le seul du groupe à connaître l’art de la guerre. Depuis qu’il voyageait en terre humaine, il avait pris la décision de ne pas s’imposer comme il le faisait chez lui. Palio était en terre étrangère maintenant et il devait respecter ceux qui y habitait. Le paladin ne connaissait, ni les coutumes, ni les religions de ces hommes à longue jambes... Tous étaient pratiquement déjà dans la grotte quand Palio se retira du ravin, le temps semblait s’être arrêté pour un instant pendant qu’il réfléchissait aux prochaines décisions à prendre. Il attacha Qwik près de l’entrée de la grotte, il lui déposa une couverture sur le dos pour le tenir au chaud.

Il entra ensuite avant Galanodel qui traînait un peu. Palio n’avait toujours pas retiré son équipement, sa rondache était toujours à son bras, son épée dans sa main et son heaume sur sa tête. Le paladin fixa son ami halfelin à travers les petites fentes de son heaume. Il resta ainsi quelque secondes sans bouger. Fixant tour à tour chacun de ses compagnons d’aventure autour du feu, il finit par se retourner lentement vers la sortie. Sans dire un mot il s’installa comme il put, accoté sur la parois rocheuse de l’entrée. Il gardait son regard fixé sur la sortie, au cas où la bête reviendrait à l’assaut. Sous son heaume protecteur, il cachait ses émotions. Il ne voulait pas déranger ses camarades avec ses inquiétudes. ¤Puissent t-ils dormir en paix, il n’est pas nécessaire de les inquiéter avec mes pressentiments, Arvoreen aide moi à les protéger.¤

- Messire nain, Gardan c’est cela? Demanda t-il d’un air inquisiteur. "Vous me voyez heureux de votre bonne santé, notre groupe vous offre sa protection et notre compagnie pour cette nuit, ainsi que celles à venir si vous le désirez." Il enchaîna ensuite avec un ton plus amical, mais tout aussi distant. Son regard fixait à présent l’extérieur, là ou ce trouvait quelque part cette créature maléfique. Palio savait qu’elle était toujours en vie. Il le sentait...

- Épissoc, j’espère que vous me pardonnerai ma bévue lors du combat. J’aurais du vous avertir de ne pas vous approcher... Je suis désolé. J’espère que vous avez toujours toute votre tête. Nous en aurons besoin. Galadonel, sera remercier de ses bon soins par Arvoren, grâce à lui notre ami est toujours en vie. Et je suis certain que Gardan lui est reconnaissant également. Quand à vous Zohri, merci de nous avoir accompagné et merci pour le feu. Il est bon de voir une bonne complicité à l’intérieur d’un groupe. Et vous êtes un bon élément. Merci.

écrit par: Galanodel Samedi 24 Décembre 2005 à 01h35
Galanodel se frotta les mains, elle se refroidissaient déjà malgré l'afflux de magie divine qui les traversait lorsque le prêtre avait lancé ses soins. Il avait l'habitude de soigner les gens, souvent il avait visité les hospices de Calimport avec son maître de renom pour prodiguer des soins, car les prêtres d'Illmater étaient peu nombreux du côté de chez lui et il ne fallait pas attendre grand chose de ceux de Kossuth. Mettant ses mains dans les poches de son long manteau, il s'empressa de passer la 'porte' en peau de bête pour rejoindre ceux qui étaient déjà entrés dans la petite grotte. Zohri avait allumé un feu, c'était surprenant pour quelqu'un qui n'était pas doué de pouvoir magique d'avoir réussi cela aussi vite... A l'odeur de souffre il comprit qu'un allume-feu avait été allumé, celle qu'il avait libéré était pleine de ressources et cela le rassurait. Peut-être avait-il discerné en elle en plus de sa malice, une astucieuse jeune fille qui pouvait le protéger mieux que lui ne pourrait certainement le faire pour elle? Inconsciemment le jour où il avait donné les dix pièces d'or pour la faire sortir de son trou, c'est peut-être ce qu'il avait espéré? Le rat de bibliothèque qu'il était c'était trouvé une compagne de voyage, mais plus que lui c'est elle qui montrait le chemin et l'emmenait toujours plus loin vers le nord à la recherche d'aventures et de trésors oubliés...

Machinalement le magistrati était en train de déballer ses affaires, sa couverture épaisse était enroulée dans sa paillasse, il décrocha donc cette dernière de dessous son havresac et déroula le tout avant de s'installer dans le fond de la grotte du côté opposé à celui de la jeune rousse pour que les autres qui discutaient et se réchauffaient autour du feu, aient suffisamment de place pour s'installer quand ils l'auraient décidé. Assis sur sa future couche Galanodel cogitait, il avait en même temps et comme à son habitude enlevé son manteau, il lui servirait de secondes couverture... Le mauvais temps qui s'annonçait valait bien cela. Il ôta ensuite ses ses bottes pour les placer sous sa paillasse au niveau de la tête même si cela n'était pas un oreiller de plume ça ferait office et au moins demain les bottes seraient chaudes et peut-être sèche. Pour finir il mit ses pieds dans son havresac et serra la lanière...


- Pensez vous que nous devrions continuer à poursuivre nos orques demain, les bougres vont avoir pas mal d'avance et il y aura peu de chance de leur mettre la main dessus avant qu'ils rejoignent l'Outreterre maintenant?

écrit par: Épissoc Gandépine Samedi 24 Décembre 2005 à 04h12
Palio lui adressait la parole dans ce qui ressemblait plus à une remarque, qu’une question... ¤En effet je crois avoir toute ma tête, d’ailleurs elle ne cesse de me faire mal depuis ce coup de patte¤. Il ne servit qu’un hochement de tête à Palio, il ne savait quoi répondre et espérait que le paladin se contenterait de peu. Ce dernier était habitué de toute façon au caractère peu loquace du sagespectre. Il ne savait non plus que répondre à Galanodel qui entama la discussion, il doutait être la personne à qui l’on demanderais son avis pour une telle question. Alors qu'il se réchauffait les mains au dessus du feu naissant, Epissoc regarda à l’intérieur chaque détail qui caractérisait la triste grotte. Le sagespectre avait laissé tomber le bâton métallique au sol, ce dernier qui n'éclairait plus aussi bien qu’à ses débuts n'en avait certe plus pour longtemps. Il se redressa et se tenant debout, la paume de la main appuyé contre le roc tout frais, il pensait... ¤Bon, où je m’installe... La créature est-elle vraiment morte? Je n’aimerais pas me réveiller, avec son effroyable museau qui traverserait l’entrée.¤

Le magicien n’était pas des plus hâtif à s’installer, préférant que chacun trouve son compte et qu’on lui laisse une place où personne ne rallerais pour l'avoir. Il demeurait silencieux, ayant peu à dire et surtout avec une certaine gêne qui ne le quittait rarement, il ne jacassait point. La grotte semblait lui suffire, et lorsqu’une place se libéra au fond de la grotte au côté de Galanodel, il y alla. C'était un coin qu’il affectionnait, car il n’appréciait pas le fait d’avoir une âme dans le dos qui risquerait de parler en mal de lui, il préférait resté au aguets dans le fond de la caverne. De toute façon il était le plus petit et cette place lui convenait mieux que n’importe qui du groupe. Il déballa son équipement et tout en un bon tas, ce n’était pas une créature qui rangeait tout en ordre, c’était plutôt le contraire, tout était là en désordre! Mais il avait tout de même le don de toujours retrouver ce qu’il cherchait dans un tel barda! Enlevant d’abord sont arbalète qui lui avait écrasée l’épaule de tout son poids, puis son havresac et sa couverture enroulée qu’il avait d’attaché comme le prêtre au dessous de ce dernier... Ensuite son manteau de fourrure, dégoulinant partout sur le sol de pierre, qu’il jeta au sol en guise de matelas ainsi que sa cape de laine et sa cagoule qu’il tenait jusqu’alors dans sa main bien velue. Le tout au sol il étala le restant de son équipement, que ce soit sa tablette de papyrus jaunâtre qu’il utilisait en guise de recueil pour ses sorts, sa gourde à moitié vide son gourdin, sa bourse peu pleine et ainsi de suite!

¤Ahhh, ce repos me fera donc le plus grand bien! Si toutefois j’arrive à fermer l’oeil avec ses coups de massue en plein crâne¤ Désignant le mal de tête qui l’accompagnait toujours malgré les soins de son bon ami. Il se laissa donc choir sur sol bien douillé de par les épaisseurs de laine et de fourrure de caribou, et ce, au grand plaisir de ses petites jambes aussi galbées que fatiguées...

La grotte lui inspirait peu confiance, si elle avait servi à abriter une bête comme celle qui l’avait matraqué d’un coup de patte si féroce, elle pouvait toujours abriter des vestiges de magie maléfique... Il murmura quelques mots étranges sous le regard de son familier qui ne le quittait pas des yeux
: "Ar-incantan id’tega dal gazi’ik." Après ses sourds murmure il souffla un cône d’air qui n’était que très peu perceptible, vers la sortie de la caverne. Il resta concentré un moment tandis que Galanodel attendait toujours une réponse à sa question...

Épissoc lance Détection de la magie dans la caverne et vers la sortie.

écrit par: Zohri Jën'Shyl Samedi 24 Décembre 2005 à 12h15
Les autres étaient entrés à leur tour, et avaient pu constaté que Zohri avait déjà jeté son dévolu sur un endroit pour s'installer, sans demander l'avis de quiconque. Après tout, une place était une place, et elle n'y voyait point de différence; si on lui avait demandé de changer, elle aurait trouver ça stupide mais n'aurait pas bronché. Ses compagnons semblaient apprécier la présence rassurante du feu. Elle était contente d'elle-même mais n'y voyait là aucun exploit; elle fut même franchement déroutée lorsque le paladin lui adressa des remerciements, si bien qu'elle eût à peine une réaction; juste un bref sourire passa sur ses lèvres. Cependant elle remarqua que tandis qu'il exprimait sa gratitude et ces aimables paroles à tout le monde, il avait l'esprit ailleurs...

¤A quoi songe-t-il? Aurait-il un mauvais pressentiment?¤ La petite roublarde frissonna et se mit à douter de ce qu'elle venait de dire à Epissoc, de sa conviction qui lui avait intimé que tout danger émanant de la bête était écarté. ¤Et si ce genre de créatures pouvait régénérer rapidement?¤ Elle réussit finalement à chasser ces inquiétantes pensées quand Galanodel, assis de l'autre côté, les interrogea à propos des orques. Tant mieux, cela lui changeait les idées, et reportait son attention sur quelque chose de concrètement plus utile. Elle n'osait pas vraiment prendre la parole, quand même un peu intimidée au milieu d'eux tous, et surtout par ce prêtre qui posait continuellement un regard bienveillant sur elle, qui la gênait, elle qui avait l'habitude d'agir seule et sans personne pour s'intéresser à elle. De plus elle gardait malgré elle une forte rancoeur envers les membres d'un clergé, quel qu'il soit... Elle attendit de voir si quelqu'un d'autre allait répondre, et puisque ce n'était pas le cas, elle se décida à le faire elle-même, non sans un faible manque d'assurance audible dans sa voix, qui contrastait avec l'énergie impétueuse avec laquelle elle avait questionné Gardan.

- Et bien, il est... en effet fort probable que... ces abominables bestioles soient déjà loin au petit jour. Mais... cela me chagrine de penser que nous avons fait tout ce chemin pour rien... Alors pourquoi ne pas essayer tout de même? Enfin, je ne suis pas apte à décider de quoi que ce soit, et je crois sincèrement que le mieux serait de connaître l'avis de Palio... Il a sans doute plus l'habitude que moi de pister diverses créatures.

Elle se tourna vers l'intéressé, en espérant toutefois qu'il ne leur suggère pas d'abandonner. Bien sûr elle n'aimait guère cette chaîne de montagnes inhospitalières et ce climat difficile, mais elle avait envie d'aventure, et elle était convaincue que cette contrée lui offrait plus de possibilités que les bourgs dans lesquels elle subsistait tant bien que mal en commettant de petits délits. Non, elle n'en pouvait plus de la ville, de ces nobles prétentieux, de ces gardes impitoyables qui la jetait comme une moins que rien en prison pour une broutille... Le visage de la jeune humaine s'assombrit de nouveau, à l'évocation de ces désagréables souvenirs. Elle serra un peu plus la couverture contre elle, réprimant les faibles tremblements qui menaçaient de l'agiter, malgré le feu dont elle était elle-même l'auteur. Puis elle pria intérieurement la Dame d'Argent que le paladin ne leur propose pas de rentrer...

écrit par: Bor Boucledacier Samedi 24 Décembre 2005 à 12h38
MJ
Sort de détection de la magie d'Epissoc : Rien


Le nain, qui avait rapidement compris, en voyant la tête de ses amis, que le loup-garou n'avait pas été tué, fut obsédé immédiatement par l'image de cette bête le frappant à nouveau. ¤Il m'a bien amoché, reviendra-t'il pour nous tuer, nous ne ferions pas le poids.¤ Mais il décida de mettre ces tracas de côté pour apprécier pleinement le logis plutot confortable qui lui était offert. Il se trouva un emplacement prêt d'Epissoc et Galanodel pour s'installer, y mit sa couverture et se posa pour se mettre à l'aise.

Chacun semblait déjà vaquer à ses occupations. Zohri avait fait un bon feu, Epissoc quand à lui, sans mot dire avait jeté un sort de détection qui ne révéla rien, le prêtre avait entamé la dicussion. Il n'y avait que l'halfelin Palio qui restait en retrait, comme rongé par le remord de ne pas avoir pu occire son adversaire après une si belle bataille. Le nain n'appréciait pas plus que ça les halfelins mais il leur devait gratitude puisqu'ils lui avaient sauver la vie. Il se retint d'aller remercier le paladin d'une grande claque dans le dos, se disant que celle-ci pourrait lui être fatale. Enfin posé et au calme, il prit la parole pour répondre aux questions qu'on lui avait posé tout à l'heure...


- Merci, tous, de m'être venu en aide. Je vous remercie aussi de m'offrir l'hospitalité cette nuit. Je resterais volontiers avec votre groupe sympathique, mais je ne suis pas sur que nous suivions le même chemin. Moi, je me dirige vers Arragrath. Viendriez vous avec moi? Je pense de toute manière, qu'il est indispensable de savoir ce soir vers quoi nous nous dirigerons demain. Le nain bourru, qui était resté assis paisiblement sur sa paillasse, attendait l'avis des étrangers, le temps dehors était très froid et les nuages recouvraient le ciel... Il faisait sombre et les tours de garde ne seraient guère faciles à assumer.

écrit par: Palio Lamettedor Samedi 24 Décembre 2005 à 18h14
Après quelques minutes de réflexion, Palio se permis de retirer son casque, révélant ainsi son visage inquiet mais souriant. Il voulait que ses camarades gardes leurs sourires en cette nuit froide. Il ne laissa pas paraître son inquiétude vis-à-vis la possibilité du retour de la bête. Tous semblaient maintenant se tourner vers lui avec un regard inquisiteur. Palio déposa alors le reste de son équipement au sol puis s'approcha du feu et du reste de ses compagnons. Il croisa les bras et pris une pose pensive, se tapant le menton de son petit index ganté.

- Vous vous dirigiez vers Arragrath Gardan? Nous venons nous-même de là, il semblerait que nos directions sont opposés. Il se tourna vers Zohri qui semblait envahie par de sombres pensées à la simple mention d'Arragrath. "Il n'est pas dans mon habitude de renoncer à une quête. Cette tâche, je dois l'accomplir peu importe les obstacles." Palio observait les réactions de ses compagnons, il ne voulait pas aller à l'encontre du désir de la majorité. ¤Puisse t-ils tous comprendront dans qu'elle situation je me trouve, cette tâche, quoi que ardue, je dois l'accomplir, pour remplir ma bourse. Le seul moyen pour pouvoir me procurer le remède pour sauver mon village.¤

- Je ne désire pas prendre une décision qui pourrait déplaire à qui que se soit. Dès lors, je demanderais à chacun de faire valoir son opinion, pour que nous puissions prendre une décisions réfléchie et qui plaira à tous. Il lança un regard vers Épissoc, semblant focaliser sa dernière phrase vers lui. Il voulait aider son compagnon halfelin à remonter son estime personnelle. Pas seulement en tant que compagnon d'aventure, mais plus spécialement en tant qu'ami. Un petit hochement de tête se rajouta à son regard, comme pour lui confirmer qu'il avait compris son silence. Mais le regard de Palio le suppliait maintenant de s'affirmer sur la situation. Il ne le forcerait pas à faire quoi que se soit, mais apprécierait sa participation.

- Pour ce qui est de monter la garde ce soir, je vais me chargé de cela. Épissoc et Gardan pourront se reposer complètement, après cette mésaventure fort douloureuse je crois qu'une nuit complète leur fera du bien. Pas que je doute de la robustesse naines! Oh! loin de moi l'idée de vous mettre en rogne Gardan. Palio sourit à Gardan, connaissant par habitude l'esprit plutôt successible des nains lorsqu'on faisait mention d'une possible faille vis-à-vis de leur endurance soit-disant légendaire.

- Zohri, je peux te faire confiance pour me relever durant la nuit? Galanodel, je sais que votre dieu vous demande des prières à un certain temps de la journée, faite nous part de vos besoins et nous nous organiserons pour que tous soit au maximum de leur efficacité." Palio se rendit compte qu'il avait tutoyé Zohri, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant, il eut un air un peu surpris mais rien de plus. Peu-être était-ce du au fait qu'il commençait à s'habituer à ces compagnons de voyage. Il espérait seulement qu'elle ne le prenne pas mal.

écrit par: Zohri Jën'Shyl Mardi 27 Décembre 2005 à 16h05
Au moment où le nain leur demanda s'ils allaient l'accompagner jusqu'à Arragrath, Zohri se retint d'émettre immédiatement son refus, et de s'écrier qu'elle ne voulait absolument pas. Non, elle n'avait pas envie de l'escorter; lui sauver la vie une fois lui avait amplement suffi... C'était peut-être égoïste, mais elle n'avait en aucun cas le désir de retourner là-bas, et préférait continuer à poursuivre sa première tâche plutôt que de revenir sur ses pas.

- Messieurs, commença-t-elle en regardant tour à tour Epissoc, Galanodel et enfin Palio, sachez que je ne tiens pas à imposer quoi que ce soit... Mais je trouve qu'il serait bien mieux de ne pas renoncer. Nous avons forcément une chance de retrouver ces orques, vous ne croyez pas? Oh, ce n'est pas que je ne veuille pas venir avec vous, Gardan. Bien sûr, elle n'était pas véritablement sincère en prononçant cette dernière phrase... ¤Quoique, après tout, je n'ai rien contre lui, mais...¤ Elle ne savait pas comment décrire cette étrange sensation qui la poussait catégoriquement à vouloir s'en 'débarasser' au plus vite. Peut-être était-ce parce qu'il connotait la frayeur qu'elle avait eue face au loup? La jeune humaine n'aimait pas qu'on lui rappelle, même indirectement, quelque chose qui lui avait déplu, et surtout qui lui avait montré une faiblesse dans son propre caractère; cela la mettait mal à l'aise, elle était énervée contre lui et contre elle-même, sans trop savoir pourquoi.

Aussi, elle faillit exploser lorsqu'elle s'aperçut que le cavalier venait de la tutoyer. Certes elle ne prit pas du tout cela comme un vulgaire manque de respect à son égard, mais le considérait comme une preuve d'amitié peut-être, ce qui au fond d'elle lui faisait plaisir sans qu'elle ne puisse se l'avouer; cependant elle ne se sentait pas assez proche de lui pour lui en laisser le droit. Elle lui jeta donc un regard noir qui en disait assez long sur la façon dont elle prenait cela, mais se contenta de lui répondre calmement, sans faire de remarque à ce sujet pour éviter toute querelle.

- Oui, je suis d'accord pour monter la garde tout à l'heure. Pas de problème, vous pouvez compter sur moi. La jeune fille aux cheveux roux insista légèrement sur le 'vous', espérant faire ainsi comprendre à Palio, et pourquoi pas aux autres par la même occasion, qu'elle gardait ses distances.

écrit par: Galanodel Mercredi 28 Décembre 2005 à 01h57
Galanodel sortit son sac de provisions qui se trouvait dans son havresac, là où se trouvait également ses pieds. Cette technique il l'avait acquise auprès des montagnards des Monts Mouvants cela permettait à la fois de laisser respirer ses pieds qui avaient souffert lors des ascensions mais de les protéger tout de même du froid dans ce sac... Le sac à provision était quasiment vide mais il n'était pas question de s'endormir après cette journée éprouvante avec si peu de choses dans le ventre... Il arracha un bout du pain noir et dur qu'il avait acheté dans la forteresse des nains et refila le reste à Epissoc pour qu'il fasse circuler le morceau vers les autres membres du groupe. Il rangea ensuite le sac de toile vide, tout en faisant cela il avait parlé dès que la roublarde ce fut tu.

- Il n'y a pas d'heures pour prier Azouth, Palio et chaque sort prononcé est une prière à ses yeux... Mais j'avoue que l'aube est un moment idéal pour que les magistratis récupèrent la grâce divine accordée par le dieu des sortilèges et il est désormais de rigueur dans le clergé calishite de prier dès le lever du soleil. Si cela ne pose de problème à personne, je prendrai donc le dernier tour de garde... Galanodel s'allongea et positionna son épaisse couverture, il ferma les yeux avant de poursuivre...

- Pour en revenir à cette histoire d'orques, c'était juste pour signaler qu'aucun de nous était rôdeur et je mets au défit n'importe lequel d'entre vous de suivre une piste qui n'est pas fraîche et qui plus est qui se trouve en haute montagne... Personnellement je ne m'y aventurerais pas et attendrais plutôt qu'ils reviennent à notre portée et refassent parler d'eux. Après tout les nains nous ont bien accueilli, une fois, il le referont peut-être bien si nous leur ramenons Gardan en un seul morceau. Galanodel rongea son pain, car on ne pouvait dire que cela en parlant de ce pain que seule une mâchoire du peuple vigoureux semblait pouvoir attaquer à pleine dents. Il se tourna ensuite face à la paroi sachant qu'il ne dormirait pas avant une heure tant qui lui faudrait pour cogiter sur la façon de venir à bout de ses maudits orques et de ce satané pain...

écrit par: Bor Boucledacier Mercredi 28 Décembre 2005 à 12h04
MJ
Le froid allait grandissant dehors, mais le bon feu à l'intérieur de la grotte alimenté maintenant par Palio, maintenait une chaleur confortable. Gardan s'était installé sous sa couverture, attendant les avis des uns et des autres. Zorhi la roublarde lui était de plus en plus antipathique et il se dit qu'il allait finir par lui écraser sa hache sur la tête. Le nain aurait apprécié que l'halfelin et le prêtre l'accompagne, mais la discussion ne tournait pas en ce sens. Déjà, pour cette nuit, il avait l'avantage de pouvoir dormir tranquillement, sans subir le poids d'un tour de garde, c'était déjà ça de gagné. Le silence régnait maintenant dans la caverne, on n'entendait que les crépitements du feu et le vent qui faisait bouger les feuillages, soulevant parfois la peau de bête pour laisser entrer un courant d'air glacé. Le nain profita de ce moment de silence pour redonner encore une fois clairement son avis...

- Comme je vous l'ai dit, moi, je vais à Arragrath, et je ne modifierais guère ma destination. Mais, si je peux vous donner mon opinion personnelle, courrir à la suite des orques ne vous mènera à rien car le temps n'est pas au beau fixe, il neigera sans doute cette et la trace seront recouverte mais faites comme vous voulez, ça ne m'importe pas. Maintenant, décidez-vous ce soir que nous puissions dormir l'âme tranquille. Quoiqu'il en soit votre présence à mes côtés ne me dérange pas, mais j'ai l'habitude de voyager seul, ce n'est pas parce que vous ne venez pas que je vais m'en attrister. Bon j'aimerais dormir, la journée a été plus qu'éprouvante, alors décidez vous et puis prenez votre tour de garde.

Ceci dit, il jeta un regard noir à la roublarde, puis se retourna, ne voyant plus que le mur devant lui, il n'était pas vexé mais voulait être tranquille. Il était tout proche de s'endormir, mais il se forçait tout de même pour pouvoir écouter la fin de la conversation.

écrit par: Épissoc Gandépine Jeudi 29 Décembre 2005 à 05h52
L’oeil rond comme une bille et rivé vers ses compagnons, le reflet des flammes ardentes dansant sur sa triste figure aussi râpeuse que massacrée par le temps, la petite créature demeurait attentive au reste du groupe en pesant ce qu’ils disaient. Tandis que le feu laissait percevoir ses crépitements et que des vents aussi sournois que frisquets s’aventuraient jusqu’à l’halfelin au plus profond de la grotte, ce dernier réfléchissait, analysant leurs situation entant que groupe... ¤Nos vivres sont en effets moins abondants, notre fatigue s’est aussi accumulée, et le temps risque de nous manquer. Ce temps nous en avons perdus beaucoup grâce à cette rixe, et mes envies de continuer, bien personnellement sont moins débordantes. Le fervent magistrati, a sûrement raison, je ne suis pas la personne idéale pour pister ses orques de malheur, je ferai de mon mieux si j’y suis convié, mais en fonction des circonstances...¤

En effet le magicien ne semblait pas des plus enjoué, faisant mine d’une moue dévastée en arborant des lèvres fendues et presque violette ou mauve de couleur, ainsi qu’une chevelure à demi peinturée de sang séché. S’aventurant de peine et de misère dans la conversation comme d’habitude, et ce sans qu’il y est ostracisme à son égard, du moins pas qu’il ne le sache, il bégaya quelques mots sur un ton faiblard, mais qu’il croyait suffisant.

- Je-je ferai avec la décision que vous prendrez, je n’ai pas-pas de préférence. Je ne-ne-ne cracherais pas-pas sur un retour à la citadelle, ni su-su-su-su-sur une continuité des recherches. Il savait bien se mentir à lui-même, mais il ne voulait en rien influencer la décision de ces présents compagnons. "Je suis las et-et exténué de cette jou-journée, laissez-moi me recueillir da-dans mes ouvrages..."

Comme il l’avait mentionné, il se recueilla alors vers ses notes et ses manuscrits tout refroidis par le manque de touché de leurs magicien, ces dernier temps. Étirant le bras vers le fond de sa sacoche, il en sortit une bougie dont la cire avait coulée souvent si l’on se fiait à son apparence, il alluma celle-ci en usant du feu qui les réchauffait tous, pour ensuite l’installer à ses côtés et s’en aider pour ses futures lectures de cette soirée...

écrit par: Palio Lamettedor Jeudi 29 Décembre 2005 à 21h29
Palio avait bien écouté les discours de ses camarades et celui de leur nouvel ami Gardan. Prenant en considération tout ce qui avait été dit et énumérant toute les possibilités de scénarios possible dans sa tête. "La majorité semble porter sur le retour vers Arragrath, Zohri semble la seul avec moi à vouloir continuer... Mais nos arguments semblent plus émotifs qu'objectifs... Le nain à raison en ce qui a attrait au piste et la neige qui tombera cette nuit. Je supposes que..."

Palio réfléchissait presque à haute voix ne semblant pas se rendre compte qu’il n’affichait plus son sourire calme et apaisant, mais bien tournait en rond près du feu, l’indécision semblait hanté son visage. Il lançait un regard inquisiteur à chaque nouvelle pensée, semblant chercher un avis qui lui dirait que cette idée était la bonne. Mais ses amis n’était pas télépathe, enfin excepté Épissoc le sagespectre.. Mais ce dernier ne semblait pas apte à utiliser adéquatement son pouvoir. ¤Pauvre Épissoc, tu sembles avoir eu une vie difficile mon ami.¤

Les secondes s’écoulaient maintenant dans le silence complet, tous semblaient attendre la décision du paladin vaillant. Palio s’arrêta finalement les bras croisés affichant un air autoritaire et assuré. "Je crois que la meilleure solution serait d’attendre demain matin pour décider. Je crois aussi comme vous Gardan que leur traces auront disparu demain au matin et qu’ils seront loins et hors de portée. Mais je me dis aussi que si nous, notre groupe avions eu un contre-temps, peut-être qu’eux aussi ont été ralentis d’une quelconque façon. Alors il serait bon d’attendre le levé du jour. Si leurs traces laissent un indice et une possibilité de les retrouver, nous les poursuivront et accomplirons notre mission comme il était convenue. Sinon nous vous raccompagnerons vers Arragrath." Il prit une petite pause, fixa le feu quelque instant, puis poursuivis d’un ton tout aussi autoritaire et franc. "Sachez qu’abandonner n’est pas la façon Vaillante et encore moins celle d’un serviteur de Arvoreen."

Il lança un regard rapide vers le haut, semblant s’adresser à Arvoreen lui même puis il chercha la réaction de ceux qui ne semblait pas vouloir continuer... Il ne voulait pas leur imposé sa position, mais le groupe avait besoin d’un chef et Palio avait ressentit l’interêt que tous lui portait pour remplir cette tâche. Être un chef de groupe comportait bien des inconvénients, donc celui de ne pas toujours plaire à tous. D’une assurance indéniable, et de sa droiture exemplaire, Palio poursuivit, tout en s’installant à son poste de garde : "Reposez vous tous maintenant, ne pensez plus à se que nous ferrons. Que Yondalla vous apportes de jolies rêves en cette nuit d’hiver..."

hrp.gif Corrigé par le grand manitou. hrp.gif

écrit par: Bor Boucledacier Lundi 02 Janvier 2006 à 11h51
MJ
La nuit passa sans inconvénient, les trois qui n'avaient pas trop subi de dégâts pendant ce dur combat prirent chacun leur tour de garde, la nuit était très fraîche et un vent plutôt soutenu, faisait virevolter la neige qui y était posée. Au milieu de la nuit, quand la lune fut haute dans le ciel nuageux, elle se voila d'abord légèrement puis complètement ensuite. L'obscurité devint quasi totale au dehors et seules les braises qui rougeoyaient encore éclairait la caverne. La neige commença à tomber, doucement d'abord puis après à gros flocons virevoltant. Heureusement, le vent ne poussait pas les flocons dans la grotte et les aventuriers passèrent une nuit tranquille.

Au matin, reposés pour la plupart, il purent constater que la neige était tombé une bonne partie de la nuit, et le sol était tout blanc, souillé d'encore aucune trace, la vue était féerique, mais le froid de ce matin là ne mit pas les aventuriers de bonne humeur...

écrit par: Gardan Lundi 02 Janvier 2006 à 14h02
La nuit avait été affreuse, mais il semblait pourtant à Gardan qu'elle était la meilleure de sa courte vie....juste parce qu'elle était là! Si son esprit embrumé par le sommeil n'était pas encore tout à fait prêt, son corps semblait avoir retrouvé des forces de manière assez convenable. Le feu et la chaleurs des autres avaient sans doute servi à réchauffer une atmosphère qui aurait été plus que frileuse... Sans un mot, Gardan se leva et étira ses muscles, grimaçant légèrement lorsqu'il sentit son abdomen lui rappeler vivement qu'il était en salle état quelques heures plus tôt à peine! Observant les aventuriers, le nain passa la 'porte' et regarda le paysage, si dur et pourtant si beau. La réflection était assez difficile. Il devait se rendre à la cité, mais son honneur lui rappelait sans cesse qu'il devait la vie à chacun des membres de cette petite troupe. Le garou n'était pas encore mort, il en était sur, et une peur panique l'envahit à nouveau lorsqu'il s'imagina la nuit suivante, rattrapé par la bête! ¤Par les pierres, que faire! Si je repars seul dans ces montagnes je risque fort d'y rester....il faudrait être stupide pour repartir seul dès maintenant...¤

Gardan réfléchit un bon moment, jusqu'à se qu'un coup de vent frigorifique le ramène à l'interieur, où il raviva légèrement le feu pour redonner un peu de chaleur à la caverne. Alors qu'il remuait les braises, il parla à voix basse, s'adressant à tous...


- Je viendrais avec vous!!! J'ai une dette envers vous car je vous dois la vie mais je sais aussi où sont passés les orques que vous suivez! J'ai croisé un groupe hier plus bas vers la vallée, et avec la neige qui est tombée il vous sera impossible de suivre une piste sans moi!!! Vous l'avez dit vous même vous n'avez pas de pisteur! Marquant une pause, il toussota un peu puis continua...

- Je peux déjà vous conduire à l'endroit ou je les ai évités pour ça pas besoin de traces! Ensuite, il n'y a qu'à espérer que la neige aura laissé quelques indices! En silence, juste accompagné du crépitement des petites flammes qui reprenaient vie, le nain attendait la réponse du 'chef' s'il y'en avait un.

écrit par: Galanodel Mardi 03 Janvier 2006 à 01h48
Galanodel était le seul qui soit assez réveillé à se moment pour répondre au nain qui effectivement avait bien meilleure mine que la veille contrairement à lui qui avait peu l'habitude de dormir dans une simple grotte, si on pouvait appeler le lieux où ils avaient dormi une grotte. Un trou à rat tout au plus... Le prêtre d'Azouth emmitouflé dans sa couverture sortit la partie inférieure de son visage de sous son calfeutrage, non pas qu'il ait eu froid mais il avait fait cela plus pour épargner son odorat sensible de la puanteur animale qui régnait en ce lieu. Malheureusement après une nuit de sommeil là dedans tout ses vêtements étaient imprégnés de cette salle odeur. Un brise-odeur n'aurait pas été négligeable avait ressassé le magistrati tout le temps qu'il était resté éveillé. Heureusement son tour de garde s'achevait avec le petit matin et il est vrai que cette dernière heure avait été plus dirigé en faveur de son dieu qu'en faveur du feu qui s'était presque éteint et par là même cela n'avait pas fait l'affaire de ses compagnons qui s'en trouvèrent peut-être réveillé un peu plus tôt que ce qu'ils espéraient. Après avoir réfléchi un instant, il parla...

- Qui dit neige, dit avalanche, je ne doute pas maître Gardan que vous soyez capable de nous mener aux orques, mais saurez vous nous permettre d'éviter les dangers de la haute montagne après des chutes de neige pareille, regardez là-bas, il y a presqu'un mètre de congère le long de ce rocher. Le temps joue en notre défaveur et je ne suis pas prêt à braver le courroux d'Aurile, ce serait un affront ineffable envers sa puissance et s'il lui prenait de nous punir, personne ne pourrait nous aider sur ce territoire qui est le sien, pas même l'expérience du meilleur rôdeur nain.

Galanodel remis en place les lacets de ses bottes, il serait bientôt temps de partir et ce n'est pas eux qui décideraient de la direction à prendre cette fois ci, cela il en était sûr. Il regagna sa paillasse et rangea ses affaires consciencieusement maudissant le fait de n'avoir pris qu'un repas, car marcher le ventre vide serait d'autant plus difficile avec tout ce qui les attendaient...

écrit par: Épissoc Gandépine Mercredi 04 Janvier 2006 à 05h58
Blottit dans le coin de la grotte sous des tonnes de couvertures et de fourrures marron de couleur, les yeux à moitiés ouverts, les oreilles à mi-bouchés, Épissoc bailla quelques peux comme il se réveilla tranquillement de sa dure nuit. Il écouta la conversation en voyant en Gardan un nain bien enthousiaste de reprendre la route, et avec le groupe sois dit en passant. La dernière fois il ne s’emblait pas si emballé à l’idée de joindre notre compagnie... Voyant Galanodel répondre au nain, l’halfelin préféra rester silencieux, ce n’était pas une excuse puisqu’il l’était souvent de toute manière, muet. Son compagnon d’arme, semblait déjà préparer son paquetage tout en discutant avec le nain, cela donna l’idée au petit homme qui fit de même en préparant ses paquets et ses vivres, en foutant tout dans son baluchon et son havresac, balançant sa couverture enroulée et sa paillasse dans son dos, par-dessus sa cape de laine bouillit et son manteau d’épaisses fourrures. ¤Je n’aurai pas à me justifier d’être lent comme je suis l'un des premiers préparé. Avec ce nain qui maintenant nous offre ses talents de pisteurs, je ne sais plus quoi penser, le magistrati dit vrai par contre, il semble avoir neigé beaucoup cette soirée...¤

Restant là à attendre que quelqu’un prenne l’initiative de proposer quelque chose de concret, comme rentrer au bercail ou continuer à traquer les orques, Épissoc cajolait son familier et prenait des notes de son périple comme il le faisait souvent chaque matin, soit ça, soit étudier ses bouquins qu’il apportait toujours avec lui pour les moments le plus calmes...

écrit par: Palio Lamettedor Mercredi 04 Janvier 2006 à 16h20
Nous irons quand même Galanodel. Dit Palio d'un air fatigué, il n'avait pas bien dormi la veille et son mécontentement s'affichait maintenant sur son petit visage froncillant. "Gardan nous montrera où il a vu les orques. Si la tâche est trop difficile, alors nous rebrousserons chemin. Si cet endroit n'est pas trop éloigné, Gardan et moi pourrions nous y aventurer et y revenir rapidement pour planifier notre voyage ou simplement rentrer au bercail."

Palio parlait avec assurance maintenant, il s'était avancé vers l'entrée de la grotte pour prendre un peu de neige et se la mettre dans le visage, histoire de se réveiller correctement. ¤Brrr, bon au moins j'ai l'esprit clair!¤ Le paladin sourit légèrement, ses affaires étaient déjà rangées, ça ne lui prendrait que quelques minutes pour être prêt à partir.

- Il est vrai que je ne voudrais pas m'attirer les furies d'un dieu que je ne connais pas. Les panthéons autre que halfelin me sont complètement étranger. C'est pourquoi, par respect pour les coutumes régionales, je vais me fier à votre bon jugement Galanodel. Puissiez vous éclaircir notre route par votre sagesse. Si vous dites que nous ne devrions pas aller à l'encontre de ce dieu Aurile. Alors nous rentrerons là ou Gardan se dirigeait. Palio aimait bien Galanodel, pour son dévouement envers ses dieux. Il avait la même ferveur avec Arvoreen. "Alors rassemblez vos effets compagnons! Nous partirons donc vers Arragrath si tels est le choix de la majorité. Je préfères des orques en liberté, plutot que de perdre l'un de vous par la furie d'un dieu."

écrit par: Zohri Jën'Shyl Mercredi 04 Janvier 2006 à 22h42
S'éveillant en un sursaut qui la fit se relever brusquement, Zohri put constater que la plupart de ses compagnons de voyage étaient déjà sur pieds. Elle avait passé une assez mauvaise nuit, le tour de garde l'avait éprouvée nerveusement; il lui avait semblé voir bouger des ombres, elle n'avait cessé de s'imaginer le loup en train de revenir, plus furieux que jamais, et elle avait gardé sa dague pointée vers l'obscurité pendant un moment, pourtant parfaitement consciente que ce ne serait pas beaucoup efficace si jamais une attaque avait vraiment eu lieu.

Le feu avait nettement faibli. La roublarde poussa un soupir en l'observant tristement mourir peu à peu, sachant bien qu'il était inutile de raviver les dernières braises maintenant. Elle sortit un morceau de pain et le dévora avec satisfaction, espérant ainsi calmer sa faim et son estomac pour un temps. Tout en mangeant, la jeune humaine écouta les uns et les autres, et finit par s'exprimer à son tour, d'un air désintéressé.


- Allons où bon vous semble. Cela m'importe peu maintenant. Ce qu'il faut, c'est déguerpir de cette grotte au plus vite, avant que le lycanthrope ne regagne ses pénates... Je n'aimerais pas être là pour accueillir son retour. Et s'il est impossible de retrouver la trace de ces saletés d'orques, tant pis. Cela ne me réjouis pas de me rendre à nouveau à Arragrath, je ne vous le cache pas, mais je n'ai pas envie non plus de défier en vain les pentes enneigées.

Zohri entreprit alors de ranger ses affaires à la hâte dans son sac, après avoir vivement replié sa couverture. Puis elle sortit de l'antre en soulevant d'un geste brusque la peau de bête immonde qui en bouchait l'entrée. Son regard se perdit un moment dans la blancheur éclatante et presque irréelle de la neige. Elle prit une grande bouffée d'air glacial; en emplissant ses poumons, l'air frais de la montagne lui donna un élan d'énergie. Elle se retourna vers les autres et, sur le même ton qu'une petite fille impatiente aurait pu prendre, elle lança "Alors, on y va?"

écrit par: Épissoc Gandépine Vendredi 06 Janvier 2006 à 23h33
Voyant la jeune roublarde sortir de la grotte avec un brin d’enthousiasme, sachant qu’ils se dirigeraient donc tous vers la forteresse naine qui eu été leurs point de ralliement au tout début de leurs escapade, Épissoc remballa avec hâte et célérité son manuels. Une fois cela fait il passa devant tout ceux qui semblaient moins pressés à allez braver la température aride et les bancs de neiges. L’halfelin n’était pas des plus enchantés non plus, mais il le fallait et il n’était pas des plus râleur, surtout que la caverne n’était pas tellement mieux que ce qui se cachait derrière la peau de bête. Ces petites pattes battant la neige, il alla se poster tout près de la roublarde et il prit un bref instant pour contempler l’horizon et respirer le bon air, le familier mustélidé qui se perchait alors sur son épaules faisait de même que son maître, tout deux recevant ce petit vent frivole qui venait leur caresser le visage. Galanodel avait dit vrai, ce n’est qu’une fois à l’extérieur qu’Épissoc voyait l’ampleurs de ses paroles, il avait beaucoup neigé... Le souffle de la petite créature se dissipait dans l’air en une fumée lorsqu’il s’en servit pour appeler ses compagnons à venir les rejoindre.

- Venez! La-la rou-oute c'est par là... Le nain pouvait bien être rôdeur d’expérience, le magicien lui avait déjà été à Arragrath, et avait un minimum de connaissance pour savoir retrouver son chemin, il savait donc qu’il devrait servir de guide une seconde fois, mais cette fois-ci, les bancs de neige était plus haut et ce serait autre choses. ¤Je n’aime pas ça de devoir rentrez sans avoir compléter la tâche, mais je ne prendrai pas le blâme seul… Ce qui m’inquiète, c’est les ressources qui me manques, qu’est-ce qu’un halfelin comme moi pourrait bien faire à cette cité naines, ces nains d’or auraient peut-être quelque chose pour moi par contres...¤

Replaçant constamment sa ganse d’arbalète qui lui faisait toujours aussi mal à l’épaule, il attendait que les autres daignent venir ce refroidir le museau dehors. Sa main passait dans ses cheveux une fois très singulière le temps de réalisé que ceux-ci étaient encore gommés par le sang, sa main n’était pas mieux si poussiéreuse qu’elle puisse être, taché par l’encre et la suie. Statique, il respirait la gueule grand ouverte avec difficulté, l’altitude n’avait jamais été son climat de prédilection malgré qu’il s’y avait habitué depuis peu... Il se questionnait toujours sur leurs choix de retourner sur leurs pas et de rentrer à la cité naine, il était un éternel songeur et cela était devenu bien plus qu’une manie de tout remettre en question, même s’il semblait plus souvent qu’autrement accepter ce qui se tramait. ¤Alors je n’attendrai pas cette fois qu’on me demande de faire le guide, mon crâne peut bien me démanger, je préfère diriger le chemin si ce nain ne sait pas où il s’en va!¤

Il lança avec force, enfin avec la force de voix qui le caractérisait, c'est-à-dire à peine plus perceptible avec ce vent que le ronflement d’un nain qui dort... "Si ce-cela ne vous dérange pa-pa-pas! Je part vers la for-forteresse, vous ven-venez?" ¤Zohri veux partir au plus tôt je le vois bien, et je ne tiens pas non plus à attendre de nous faire supprendre par un loup-garou revenant sonder la place, ou alors des orques égarés...¤

Il enfila à moitié sa cagoule de laine sur son crâne gommant et chevelu dont les favoris avaient poussés à vive allure depuis leurs départ, puis attendait ses compagnons en continuant toujours de replacer sa ganse à son épaule tout endoloris. ¤Aye elle va me rendre fou!¤

écrit par: Palio Lamettedor Lundi 09 Janvier 2006 à 01h22
Palio finit de ramasser son équipement, puis alla rejoindre Zorhi et Épissoc qui se trouvait déjà à l'extérieur. Il ne fut pas surpris de voir la quantité impressionnante de neige qui avait tombée la veille. Une fois dehors il salua d'un hochement de tête ses deux camarades. Il retrouva avec une grande joie son poney Qwik qui semblait avoir passé une nuit difficile. Il n'était pas nerveux, sa couverture était toujours là, bien en place, quelque peu enneigé mais rien qu'une petite secousse de l'arrière train pouvait déloger tout cela. Mais Palio ce chargea de lui retirer se petit fardeau laineux. Il lui mit la scèle, installa l'équipement de voyage puis si on lui demandait, utilisait les sacoches de côtés pour transporter les items que ses camarades trouvaient trop lourd et emcombrant.

- Comment ça va mon chère Qwik? Dit-il doucement à l'oreil de sa monture. Il lui gratta la crinière amoureusement, le poney reconnaissant, tapottait du sabot. "Oui nous y allons bientot, tien je vais te faire trotter quelque peu pour te rechauffer les muscles." Il chevaucha le poney durant quelques minutes sans trop s'éloigner du campement. ¤J'espère seulement que nos employeurs ne nous en voudront pas trop, sûrement comprendront-il les circonstances de notre échec.¤

Il était temps de partir maintenant, les autres étaient toujours dans la grotte, mais Palio savait qu'ils ne tarderaient sûrement pas à sortir. Il avait remis son heaume sur la tête, et son bouclier au bras. Il paraîssait valeureux malgré sa petite taille. Un guerrier de vertue miniature.

- Zorhi, Épissoc, je vois que vous êtes fin prêts, les autres arriveront sûrement bientot. Épissoc vous ouvrirez toujours la route je présume, mais n'oubliez pas les compétences dites de messire Gardan.

écrit par: Bor Boucledacier Lundi 09 Janvier 2006 à 12h22
MJ
Les aventuriers décidèrent donc de rebrousser chemin, ils redescendirent le chemin escarpé qu'ils avaient gravi la veille, il était quasi inexistant tellement il était recouvert par la neige. La vue était admirable, même si le ciel n'était pas encore tout à fait dégagé et malgré une sorte de chape cotonneuse où la lumière matinale peinait à traverser. Devant eux à une centaine de kilomètres les hauts contreforts bleutés de l'Epine dorsale du monde ne pouvaient que se détacher devant eux et faisaient paraître les monts de Givre sur lesquels ils se trouvaient minuscules face à l'immense chaîne dont ils n'étaient qu'un maigre appendice. On leur avait donné dans les Marches le nom de Collines de Givre pour que la comparaison ne soit pas ridicule face à l'échine du monde mais la neige et le froid n'était à négliger ni ici ni là-bas, beaucoup en avait fait les frais. Heureusement pour eux le plus haut des cols, celui où ils avaient dormi était maintenant derrière eux, les hautes collines qui les séparaient d'Arragrath ne dépassaient plus les deux mille mètres...

Une fois que tous furent sortis de la grotte, ils se mirent en route en file indienne. La descente qui s'avéra lente et difficile dans les premiers kilomètres à cause de la neige, se facilita par la suite, laissant place à un chemin presque plat dans une des nombreuses vallées entre deux monts de cette avancée de l'Epine dorsale du monde. Puis ils se remirent à monter et après quelques heures de marche s'attaquèrent aux rations achetées par le rôdeur nain à Castelmithral. Leur vitesse largement réduite ne les firent arriver que le soir venu. Les aventuriers qui y étaient déjà passés remarquèrent tout d'abord la montagne sculptée sur presque cinquante mètres de haut, héritage antique qui ne correspondait pas à ce que Gardan connaissait de l'architecture naine. Plus tard en longeant la paroi sur mille mètres, ils aperçurent au loin la barbacane sur un piton rocheux et le pont de pierre qu'on devinait mener à la grande porte. La forteresse naine était bien moins grande que ne le laissaient supposer les contreforts sculptés mais Arragrath n'était plus loin en tout cas, les pieds gelés pourraient se reposer...

écrit par: Gardan Lundi 09 Janvier 2006 à 16h13
Si leur but initial était de retrouver les orques que lui même avait croisé la veille, les discussions avaient amener le groupe à revenir vers la cité d'Arragrath ce qui au final était bon pour ses propres affaires! Finalement, un guide et une 'escorte' pour se rendre à la cité perchée dans les montagnes c'était bien plus qu'il n'aurait pu l'espérer. Il s'était donc mit de bon coeur en route, remerciant une nouvelle fois le prêtre qui l'avait soigné au passage, et lui promettant qu'il donnerait une obole à son divin maître quand l'occasion se présenterait!

Les pas recommencèrent à s'enchaîner, et bientôt apparurent au loin les murailles étonnantes de ce qui devait être la cité d'Arragrath... Les yeux du nain couraient de droite à gauche et de haut en bas, observant les moindres détails de l'édifice de pierre. S'il s'étonnait aussi du lieu où elle était bâtie - relativement visible des alentour, comme enfoncée dans une haute colline alors qu'ils y avait tant d'endroits dans la chaîne de montagnes hautes beaucoup plus discret - il n'en dit rien et continua sa route en silence, un sourire ravi sur les lèvres!

écrit par: Épissoc Gandépine Jeudi 12 Janvier 2006 à 04h55
C’est Arra! C’est Arra! Le petit homme lança-il, s’étouffant quelque peu en même temps qu’il soufflait les paroles tellement l’air était rude et froide sur sa gorge. Il croyait apercevoir la grande porte malgré l’obscurité, il s’avança impétueusement vers cette dernière à vive allure ce permettant même de trébucher dans la neige épaisse et durcie. Le visage tout blanchit par le givre, comme le reste de ses vêtements et de son équipement d’ailleurs, il fit mine de sourire d’une expression folâtre et enjouée lorsqu’il démystifia ce qui leur faisait face tout là-haut avec vigueur, toujours effondré au sol à quatre pattes. "C’est Arragrath, no-nous y som-mes!"

Il se releva comme de rien, comme si la vue de la forteresse naine lui avait inculqué la volonté et la force nécessaire pour réagir aussi vivement... Bien que le voyage n’ait pas été aussi rude qu’il l’avait prévu au début, lorsqu’il eu l’heureux plaisir de taper le sentier pour tout l’attroupement, ce dernier fût tout de même long.
¤Je vois que ce ne fût pas aussi difficile que je ne l’aurais cru, je doit faire un bien meilleur guide que je ne le croyais… En tout cas je suis soulagé d’être arrivé, maintenant que faire? Je ne possède pas cette réponse et je ne vois pas ce que les autres pourraient bien proposer dans ce trou perdu! Que Brandobaris me nargue toute la nuit si ce nain ne nous remercie pas de lui avoir montré la voie, en ce qui lui concerne ça va plutôt bien, je ne pense pouvoir en dire autant de notre côté à nous. Humf...¤

La belette aussi enjouée se hâta à escalader Épissoc jusqu’à son épaule pour jeter un coup d’oeil à ce que les aventuriers tentaient de contempler dans la noirceur de la nuit, la forteresse d’Arragrath... "Dal incantan parlijte fol-herr!" Cracha-il en effectuant quelques mouvements vifs des deux mains pour faire s’éclairer quelques quatre petits globes lumineux dansant au moindre mouvement du magiciens autour de lui et de son groupes, les suivants et leur éclaircissant la vue dans cette pénombre... Maintenant pouvaient-ils déguster l’architecture naine de la forteresse... Le lanceur de sort restait muet, l’instant de se retourner vers le reste du groupe pour leurs jeter un discret sourire en coin dessiné sur sa gueule affreuse toute balafrée, avec de petites bajoues aussi proéminente que rougeâtre et dont un des yeux manquait toujours à l’appel... Il caressa un peu son mustélidé toujours aussi discret, en tentant de lire l’admiration enfouit dans le regard du nain pour ces lieux. Après un court instant à faire cela, il grelotta un tout petit peu pour ensuite enchaîner avec quelques mots.

- Al-Alors nous y allons? Cela ressemblait plus à une remarque plutôt qu’à une question, il savait tout aussi bien que les autres, que cette forteresse n’irait pas ce cacher ou plutôt qu’elle ne bougerait pas, mais il avait plutôt envie d’aller avec hâte s’essuyer les pieds tout trempés et déguster un bon repas, même si ce dernier serait cuisiner par les nains Barbegrise! Il s’apprêtait à tourner le dos à ses compagnons pour se mettre en route vers la forteresse avec Belette tout énervé dû à un long repos au chaud dans le manteau d’Épissoc, les petites bougies volantes et dansantes qui éclairaient tout sur leurs passages virevoltaient toujours dans le vent et au gré des mouvements du magicien avec le groupe tout près...

Le magicien éclaire le groupe avec le sort Lumières Dansantes.

écrit par: Galanodel Vendredi 13 Janvier 2006 à 01h16
Galanodel était aussi content que son ami Epissoc, mais il n'aurait pas su tout comme le sagespectre être aussi enthousiaste tellement sa mâchoire inférieure lui semblait congelé pour pouvoir exprimer sa joie sans qu'elle ne se brise comme de la glace frappée par un pic. L'humain n'était pas aussi léger que les deux halfelins ou que la svelte Zohri et là où la neige était profonde, le pauvre bougre s'enfonçait allègrement parfois jusqu'au genou, ce qui avait eu pour cause de le ralentir considérablement, même Gardan le nain de la troupe avançait plus vite que lui car les autres le laissaient passer pour qu'il trouve les pistes les plus sûres... Quoiqu'il en soit tout ses membres étaient engourdis ce qui pouvait s'avérer inquiétant, car il avait entendu pas mal de récits ou des aventuriers s'étaient faits amputer de plusieurs orteils ou avaient perdu une oreille dans ce genre de condition extrême. Heureusement, on était tout de même loin de là... Le magistrati continuât de traînasser de son mieux en boitant un coup à gauche et un coup à droite tout en râlant et en maudissant son pauvre sort.

Soudain en voyant s'agiter Epissoc, le calishite se dit que le petit mage pouvait se réchauffer en courant de la sorte et que si le mage halfelin pouvait le faire pourquoi n'en ferait-il pas autant? Alors qu'une des lumières rougeoyante se mettait à danser sur son visage, Galanodel dépité par la neige et le froid se mit à son tour à courir en levant hauts les genoux, à renfort de grands cris, il dépassa Gardan, puis Zohri et Palio sur son poney de guerre et enfin Epissoc.
"Aaaaaahhhhhhhh!!!"

écrit par: Palio Lamettedor Vendredi 13 Janvier 2006 à 02h20
Lorsque le groupe d'aventurier arriva en vue de la fortresse d'Arragrath, Palio se rendit compte qu'il avait fait le bon choix...Pour eux. Mais pour lui cette 'fuite' était inacceptable. Lorque Galanodel le dépassa rapidement pour se réchauffer et rejoindre Épissoc au devant du groupe, Palio ralentit sa monture, puis s'arrêta. Le groupe pris conscience de son arrêt quelque secondes plus tard. Palio retira son heaume lentement et l'accota sur sa cuisse. Son visage n'avait aucun sourir, son regard était dure, il leva la tête d'un air autoritaire pour s'adresse au autre qui continait lentement à avancé...

- Gardan... Vous êtes maintenant à une distance sure de votre destination. Cela à été un honneur de vous accompagner jusqu'ici, de vous avoir aider contre la bête immonde et d'avoir conversé avec vous. Mais je dois prendre congé maintenant pour retourner à ma quête personnelle. Mon village est toujours en attente d'un remède et il m'incombe de leur porter secours. Ces orques sont peu-être loin, il me sera peu-être très difficile de les retrouver, mais je dois m'y risqué. Je n'ai pas le choix. Je n'ai qu'une parole et je dois la tenir. Tel est la façon des chevaliers de Arvoreen.

Il ordonna un quart de tour sur le côté à sa monture, puis regardant ses compagnons, remit son heaume, puis dit :"Je vous accompagnerai jusqu'a la forteresse, pour me procurrer quelque vivres et équipement essentielle. Mais je ne passerai pas la nuit avec vous. Le devoir m'appel et je lui répondrai."

Il se réajusta sur sa monture puis continue la route vers Arragrath en compagnie de ses compagnons. Il avait la tête basse, son heaume cachant la honte qu'il éprouvait au fait de ne pas avoir réussis sa mission.

écrit par: Gardan Vendredi 13 Janvier 2006 à 13h55
Les mots du paladin firent sourire le nain. Pas de ces sourires mesquins ou ironiques, mais plutot de ceux qui remercient et en disent long! S'approchant de l'homme, Gardan lui tendit la main

- Je vous dois la vie noble guerrier... Je vous dois la vie à tous! Je tiens à vous remercier humblement et suis votre débiteur! Alors le nain, sans un mot, recommenca la marche vers la forteresse, ruminant ses pensées.

¤Je devrais suivre ce p'tit gars! Il m'a sauvé la vie mais surtout il chasse des orques, et ca c'est mon boulot!!! Puis y'a cette saloperie de garou sur le chemin, on peut pas le laisser en vie un truc pareil! J'irais voir un responsable dès mon arrivée, et après avoir fait les présentations d'usage et effectué ce que mon rang et mon clan exigent, je reprendrais la route, avec lui!¤ Gardan s'arrêta après quelques pas et s'adressa à nouveau à Palio.

- Reste une nuit à la cité, le temps que je règles les affaires qui m'y menaient et que je les informe de la présence de la creature, et demain je prendrai la route à tes côtés si tu le veux bien! Je viens d'un clan de traqueurs, et je suis ici pour proposer les services des miens ! Mais traquer les orques... C'est mon job! C'est une raison supplementaire pour t'accompagner!

écrit par: Zohri Jën'Shyl Samedi 14 Janvier 2006 à 12h39
Après avoir marché sans trop mauvaise humeur pourtant malgré le rude climat, la petite humaine avait perdu son brin de gaieté en voyant se dessiner au loin le contour des hauts murs de la forteresse. Loin de partager l'enthousiasme évident de la plupart de ses compagnons de route, soulagés d'être arrivés, elle avait même inconsciemment ralenti le pas, et observait d'un air sombre ce bastion nain et le solennel pont de pierre qui y conduisait. Elle avait peur de retourner là-bas, sachant qu'elle n'en était pas partie en très bons termes... Toutefois elle ne put s'empêcher de penser qu'elle pourrait peut-être y dérober quelque chose d'intéressant, le savoir-faire des nains étant renommé pour la forge d'armes de bonne qualité. ¤Ce serait bête de ne pas en profiter... Mais si une opportunité se présente, il faudra que je sois plus prudente que la dernière fois, d'autant plus qu'ils vont sans doute se méfier de moi.¤ Par ailleurs Zohri trouva un autre point positif à leur séjour ici: une nuit au chaud et avec le ventre repu semblait s'annoncer, ce qui était quand même agréable! Mais rien ne lui ferait rester un peu plus longtemps; aussi, quand Palio et Gardan émirent le souhait de repartir si vite, elle sauta sur l'occasion.

- Si vous me le permettez, j'aimerais traquer ces orques et pourquoi pas cette... bête... avec vous. Dès demain matin si possible. Je n'ai pas l'intention de m'éterniser ici... Mais un bon repas et surtout une bonne nuit de sommeil dans une auberge nous feraient le plus grand bien avant d'affronter de nouveau ce froid insupportable. Consentez-vous à ce que je vous accompagne?

Puis, frottant ses mains habiles de jeune voleuse pour se les réchauffer, elle guetta leur réaction, n'ayant pas trop de crainte à propos d'un éventuel refus. ¤J'espère que les autres aussi désirent repartir assez tôt, et qu'ils voudront bien venir avec nous. Personne ne sera de trop dans cette aventure, et puis même si je n'aime pas ça, je commence à m'habituer à eux...¤

écrit par: Épissoc Gandépine Jeudi 19 Janvier 2006 à 05h59
Toujours sous l’éclatante lumière que son sort avait créée, le magicien écoutait chacun de ses compagnons de voyage répondre au petit paladin et bien que chacun lui donne son accord pour l’accompagner et continuer à traquer les orques, Épissoc ne savait plus que penser… Il était frustré un peu d’avoir fait tout ce chemin pour ce simple nain quelque peu égaré, qui d’ailleurs, allait maintenant les accompagner pour chasser de l’orque…

¤ Quel inutile détour! Ne pouvaient-ils pas prévenir ce genre de situation peu confortable, et cette perte de temps? Certes que je vais le suivre ce bougre d’halfelin vaillant, mais cela ne m’enchante guère d’avoir fait tout ce chemin pour rien, et puis voilà que j’ai faim et que cette cité commence à m’intéresser… Au moins, ce sera ce nain qui ouvrira la marche et mènera le balle cette fois, rien pour me réconforter mais assez pour ne pas avoir à faire tout le travail une troisième fois pour d’éternelles indécis dans le genre. Sûrement la fatigue qui me rend aussi… M’enfin mieux vaut aller me remplir l’estomac et dormir un peu, toutes ces péripéties m’on mis de mauvais poil, ce n’est pas dans mon habitude¤

Le borgne de mage fit un hochement de tête une fois avoir analysée la situation, et précisa son accord en quelques mots précis avec ses habituelles problèmes d’élocution : ''En-en espérant que dem-dem-demain sera aussi ensoleillé qu’aujou-aujourd’hui, je vous suivrai à la cha-chasse!'' Le vent soufflait toujours contre son épaisse chevelure marron qui volait dans tout les sens, tandis que le petit-homme attendait vivement de reprendre la route vers les grandes portes, les pieds qui tapotaient la neige écrasé et son unique œil qui valsait vers ses camarades, machinalement...¤ Alors, bientôt finit la causette qu'ont aient ce blottir contre un bon feu de foyer?¤

écrit par: Bor Boucledacier Jeudi 19 Janvier 2006 à 16h47
Le froid de l'extérieur, surtout en telle attitude, était grisant, et les aventuriers ne pouvaient préférer rester à discuter ici alors qu'un bon feu et une chaleur acceuillante les attendaient une centaine de mètres plus loin, au coeur de la cité naine. Ils parcoururent donc ces cents derniers maitres dans la neige qui n'avaient pas fondu au cours de la journée, éclairés par les lumières engendrées par le mage. Quand ils arrivèrent devant la porte, une énorme porte en chaine massif, qui avaient vécu nombres de batailles et d'assaut. Mais les hivers et les coup semblaient commencer à la ronger. Ses armatures métalliques étaient rouillées, mais la porte tenait toujours, représentant le savoir-faire des nains.

Les aventuriers frappèrent à la porte et un nain vint leur ouvrirent, il faisait partie du clan des Boucledacier et semblait s'oocuper, en même temps que du poste de portier, un poste de sentinelle. Il hésita à ne pas leur fermer la porte au nez mais il remarqua le nain parmi les halfelins et humains, et décida de les conduire dans le grand hall, refusant de laisser un nain dehors par un temps pareil. Il les conduisit dans une très large pièce, un grand feu brulait dans une très spacieuse cheminée. On aurait pu dire une taverne, mais la place y étair infiniment plus importante, une centaine de nains étaient assis autour de tables, proches de la cheminée. Il paraissait qu'en hiver, cette pièce était le lieu de rencontre de tous les nains. Un comptoir étaient étendu dans un coin de la salle, et le tavernier y semblait affairé. Le bruit des discussions étaient effrayant, et seule la vasteté de la salle permettait au ton des discussions de s'estomper un peu.

Les discussions emplissaient le grand hall d'Arragrath, mais il était difficile d'en saisir le sens sans s'adresser directement au narrateur de ces histoires.

écrit par: Épissoc Gandépine Dimanche 22 Janvier 2006 à 01h12
Les aventuriers contrastaient un maximum avec la centaine de nains du grand hall, et Épissoc ce sentait particulièrement visé, étant le plus petit de l’énorme salle sans doute, très probablement… Il était déjà passé par la cité, mais ne s’y été jamais trop habitué, sûrement que Zohri n’était pas mieux depuis sa petite mésaventure ici-même. Le nain lui, devait être dans son environnement et se sentir très confortable, croyait alors le magicien halfelin. Il comptait beaucoup sur le petit paladin pour le guider, ce dernier l’ayant fait la dernière fois…

La chaleur du bon feu dans le foyer là-bas, lui inspirait un peu confiance tout en le réchauffant, ce qui ne le déplaisait pas. Il pouvait apercevoir ce qui ressemblait à un tavernier de son pauvre œil toujours intacte, c’est alors qu’il tira sur la manche de Palio discrètement pour lui montrer la direction à suivre pour un bon repas, espérait-il. Restant tout près de ses compagnons, il attendait qu’ils prennent l’initiative d’aller s’informer au près d’un des nains, en l’occurrence le tenancier.


Ne voulant troubler aucune des mille et une discutions qui avait lieux en cette immense taverne, il s’adressa à ses compagnons par télépathie faisant résonner dans l’esprit des quatre bonnes gens qui l’avait suivit pour ce rendre jusqu’ici: ''Je ne me sent pas très à l’aise, dites-moi où est-ce qu’ont peut bien s’asseoir?'' Le message était très clair, ce qui faisait changement de l’habitude, quand Épissoc parlait à voix haute, par télépathie il était des plus claires…

écrit par: Palio Lamettedor Dimanche 22 Janvier 2006 à 07h56
La télépathie d'Épissoc surpris quelque peu Palio qui, non seulement n'était pas habitué à la télépathie elle même, mais bien à la claireté avec lequel le message avait passé. Il lui répondit a voix haute.
- Épissoc, puis-je te répondre par simple pensé? Ou dois-je utiliser la bonne veille façon ? Tes talents m'impressionne vraiment. Sa doit être pratique en temps opportunt. Et ton élocution est parfaite en plus. Il lui sourit amicalement, tout en scrutant la salle du regard, cherchant visiblement une place ou assoir ses compagnons. ¤Les priorités sont simple, manger, dormir, et repartir demain au petite heure¤

Palio dirigea le groupe vers des places libres et leur adressa ses recommandations pour la soirée. Un verre à la main il parru légèrement fatigué, mais toujours aussi noble et fièr. - Mes amis... je peux vous appeler mes amis maintenant je crois, il y a maintenant quelques temps que nous voyageons ensemble. Prennez du bon temps, ne buvez pas trop, reposez vous cette nuit, nous partirons à l'aube. Enfin ceux qui veulent toujours m'accompagner biensur, si vous avez d'autre projets, faite comme bon vous sembles. Votre présence ma été très précieuse et je vous en remercie. Mais ma tâche n'est toujours pas accompli et je quitterai demain à la recherche de ce groupe de ces damnés orques. Et ce, seul ou accompagné.

hrp.gif Edit Bor: attention Palio, c'est moi qui fait avancer le temps hrp.gif

écrit par: Bor Boucledacier Lundi 23 Janvier 2006 à 20h32
La grande taverne disproportionnée était noire de monde, les aventuriers s'étaient assis à une table à l'écart. Il bavardait tranquillement, visant à savoir ce qu'il ferait le lendemain, quand un nain s'écarta de la foule pour rejoindre les compagnons attablés. Il semblait avoir un peu bu mais son état n'en était pas très dérangé. On put voir immédiatement qu'il ne s'était approché qu'à cause de la présence de Gardan, car les autres ne semblaient pas lui attirer une grande sympathie. Il saisit une chaise à une table voisine, et s'attabla en face de l'autre nain, serrant un peu tout le monde les uns contre les autres du fait de sa corpulence. Le nain à la barbe rousse et fournie, posa son coude sur la table, et tout dans son attitude montrait qu'il voulait prendre la parole, alors les autres se turent, écoutant ce qu'il avait à dire...

-Vous savez, dès que je vous ait vu, vous m'avez rappelé moi même, le jour où je suis arrivé ici il y a quelques mois, j'étais sale et fatiqué, je venais d'affronter le froid des montagnes, et la boue des vallées. Et quand je suis arrivé ici, je me suis assis à l'écart, car je ne savais pas si je pouvais intégrer cette communauté aussi directement. C'est pour ça que je suis venu vous parler, car j'ai compris que vous étiez comme moi, et qu'on pourrait bien s'entendre, afin que je ne parte pas seul. Mais tout ce que je dis doit vous paraitre un peu obscur. Je vous explique. Je m'appelle Kaldrick, je viens d'Adbar, et je suis ici depuis quelques mois déjà. Récemment, on nous a informé que la grande porte avait besoin d'être reconstruite, et je voulais aller proposer mon aide, mais je ne voulais pas paraitre solitaire, alors je compte sur toi, il appuya son regard sur Gardan, pour m'accompagner. Nous devrions aller vois Manik Orétoile, qui nous confiera sans doute une mission, pour la consolidation de la porte. Le jour où il a fait un appel aux nains, il semblait déçu du petit nombre de volontaires, nous ne serons à mon avis pas de trop. Je suis las d'être ici, et ma vie n'a pas de sens à rester immobile, alors je préfère partir, et si possible en bonne compagnie.

La profondeur du regard de Kaldrick était si gande et ses paroles si sincères, qu'il aurait été difficile de lui dire non sans penser le décvoir ou lui faire de la peine. Et puis ça ne coutait presque rien d'y aller pour voir.

écrit par: Gardan Mardi 24 Janvier 2006 à 10h23
Les dernieres centaines de pas face à l'immence muraille avaientt juste arraché un sifflement d'admiration à Gardan, qui etant issu d'une tribu de "chasseurs" n'etait que peu versé dans l'art de la construction.
A vrai dire il n'avait toujours vécu que dans un village sommaire que le groupe déplacait au grès du climat et du travail.

Un petit sourire de fierté et de satisfaction - même s'il savait cela mesquin - s'etait affiché lorsqu'il avait réalisé que sa seule présence avait permis sans doute l'ouverture des battants. Si personne ne dormait dehors ce soir, c'etait juste parcequ'il etait du sang de la terre.

L'arrivée à la taverne lui fit comme un choc. Tout ce monde tout autour et l'ambiance qui regnait la dedans etaient beaucoup pour lui, et il savait que rares etaient les nains à préférer les grands espaces à l'exiguité des murs de pierres. Cela dit, il n'en dit mot et observa les comportements de chacun.

Finalement un nain à la barbe rousse vint s'immiser fièrement et sans embarraas à leur table, pour s'addresser à lui.
Si Gardan se sentait gèné vis à vis de ceux qui l'avaient sauvé et accompagné jusqu'ici, il n'en etait pas moins ravi de voir que sa présence etait appreciée ici.
Ecoutant avec attention le dénommé Kaldrick, il hochait la tête, comprenant ce qu'on lui proposait.

Mais alors que le nain terminait ses explications Gardan se souvint de ce qu'il avait proposé au paladin....le doute s'emparrant de lui, il etait en conflit entre une envie profonde et une proposition d'aide !
La mention de "Manik Oretoile" ne disait rien à Gardan, mais a la faco nde prononcer le nom, Kaldrick suggerait déjà qu'il s'agissait d'un ancien ou d'un chef...voire les deux !

Se raclant la gorge pour prendre la parole il répondit au nain roux


- Enchanté de te connaitre Kaldrick, je me nommes Gardan, fils de Marakdin, et je suis membre de la tribu des traqueurs, venu offrir les services des miens à la cité !
Si ce Manik Oretoile est le chef ici, je dois me présenter à lui de toute manière...Pour ce qui est de ta proposition, elle me fait chaud au coeur et me permettrait d'aller poursuivre ma mission à la citadelle d'Adbar, mais je ne te suivrais qu'à une condition... J'ai promis de faire en sorte que le garou qui sévit sur le chemin menant de CastelMithral à ici ne sévisse plus, et déjà proposé à ce jeune homme montrant le paladin de l'aider à chasser des orques.

Marquant un blanc, il regarda Palio puis reprit

- Je te suivrais avec fierté, mais uniquement si la cité fait en sorte de supprimer le garou, et si l'on me libère sincèrement et sans rancune de mon engagement...

Même si cela ne se voyait pas, l'esprit de Gardan etait soumis à rude épreuve. Allait-il devoir suivre le groupe contre son coeur ou pourrait-il aller poursuivre sa mission chez les siens ? En tout cas il ne faillirait pas à sa parole...esperait-il !

écrit par: Kaldrick Mercredi 25 Janvier 2006 à 02h23
Kaldrick écouta longuement la réponse du rodeur. Il espérait que cet homme pourrait l’aider dans ses projets pour aider la forteresse. Certes, le guerrier n’était pas un des nains les plus connus ou des plus anciens, mais il voulait vraiment prouver sa valeur. Plus son interlocuteur parlait, plus Kaldrick espérait une réponse positive. Lorsque le mot de garou sortit de la bouche d l’homme, le guerrier fronça les sourcils, signifiant en quelque sorte son questionnement sur le sujet. Il laissa son compagnon terminer ses propos, puis prit la parole.

-Bienvenue à vous dans ce bijou qu’est Arragrath Gardan. Mais…pour le garou…vous parlez vraiment de ceux à moitié humain et animal? Je n’ai pas de pouvoir ici, mais je crois qu’en informer les autres serait impérieux. Cet animal pourrait blesser quelques nains impétueux. Aussi, si votre ami Regardant pendant cet instant le petit homme a des problèmes avec les orques des environs et que vous vous êtes engagés à l’aider, je pourrais faire de même. Rien ne me ferait plus plaisir que d’aider un confrère en faisant de même avec ses amis.

Tout en prononçant ces dernières paroles, il lâcha un rire quelque peu exagéré. De plus, le nain se lassait de rester ici sans rien faire. Mais il croyait tout de même que cela pourrait être plus propice de proposer leur aide pour consolider la porte. Après quelques secondes de réflexion, il reprit la parole.

-Je crois tout de même que nous devrions rencontrer Manik Oretoile avant toutes actions. Nous pourrions proposer notre aide pour cette porte et les avertir de la créature à l’extérieur. Il saura sûrement les mesures à prendre. Bien sûr, c’est si vous le désirez, car je ne vous forcerez pas à m’aider.

Encore une fois, ses paroles se terminèrent par un rire forcé, bien que moins fort que l’autre. Il regarda le semi-homme non loin de là et continua la conversation.

-Bien sûr, je ne crois pas que vous partirez ce soir, non? Vous semblez un tant soi peu fatigué. Nous pourrions aller rencontrer Manik ce soir ou demain vers l’aube, si vous ne voyez pas d’objections. De plus, vous allez sûrement boire, non?

Son confrère nain ne semblait pas avoir acheté quoi que ce soit, tandis que le petit homme avait déjà un verre à la main. Il n’attendit pas la réponse de Gardan lorsqu’il brandit le bras tout en criant pour attirer l’attention du tavernier.

-Deux bières pour cette table!

Il attendit ainsi une réponse quelconque de la part du rodeur.

écrit par: Gardan Mercredi 25 Janvier 2006 à 11h16
Gardan observait l'attitude de son congénère. Ce dernier semblait assez exubérant et son comportement etait typique de celui du nain qui ose mais se sent malgré tout peu à l'aise là où il est !
Etais-ce du à la présence de tant de non nains ? sans doute !

En tout cas Gardan lui confirma qu'ils ne devaient pas partir le soir même de la cité, et accepta avec plaisir la bière commandée.
Affichant un sourire il lanca


- Rahhh ! Ca faisait au moins trois jours que j'en avais pas bu !! cette fichue flotte commencait presque à me faire rouiller, hé hé !

Le dénommé Kaldrik proposa aussi d'aller voir Manik Oretoile le soir même, et Gardan ne put qu'acquiesser à pareille requete

- Le plus tôt nous pourrons nous debarasser de cette chose, le mieux ce sera pour tous ! J'ai moi même bien faillit y passer s'il n'y avait pas eut ces braves montrant le reste du groupe Je préfererai que nous allions voir ton chef dès la première pinte achevée si ca ne te gène pas !

alors, Gardan interpella à son tour l'aubergiste et lui lanca

- Hé patron ! Les consomations de cette table seront pour moi d'accord ?

puis se retournant vers le groupe il ajouta

- A votre santé ! Et profitez bien d'un soirée au chaud !!!

écrit par: Bor Boucledacier Dimanche 29 Janvier 2006 à 09h46
Kaldrick et Gardan se levèrent de table, les autres restèrent assis à bavarder, de toute façon, ils n'auraient pas pu pénétrer plus loin dans cette forteresse, les nains leur en auraient interdit l'accès. Kaldrick connaissait maintenant bien la grande forteresse, sortis du grand hall, ils suivirent un petit corridor, gravirent un escalier, refranchirent un corridor plus long avant de s'arreter devant un petite porte un peu décoré, sur laquelle était écrit en lettre caligraphiées: "Manik Orétoile". Un peu tendus, ils frappèrent à la porte.

Elle s'ouvrit précipitamment et un nain bourru sortit en colère, il s'éloigna d'un pas rapide malgré sa corpulence, et disparut dans un virage du couloir. La pièce était assez petite, destableaux de nains étaient accrochés au mur, et un grand bureau taillé dans le chaine, traversait presque la pièce de long en large. Derrière ce bureau, assis sur une chaise pareillement taillée, se tenait un nain, il arborait un sourire accueillant, et il leur dit simplement
: "Entrez, de quoi voulez vous me parler?"

écrit par: Épissoc Gandépine Jeudi 02 Février 2006 à 02h07
Le nabot magicien était toujours frustré d’avoir fait tout ce chemin pour rien, les nains n’étaient pas des plus chaleureux, et il attendait toujours que quelqu’un s’occupe de la situation qui était des plus silencieuse. Personne ne laissait un maigre son s’échapper de sa bouche parmi toute cette atmosphère des plus ennuyante, Épissoc ne ce sentait pas des plus à l’aise, rien de bien nouveau en fait. Il était plutôt inquiet et surtout déçu, que ni Palio ni Galanodel ne disent quoi que ce soit ou ne prenne nullement les moyens du bord pour faire avancer les choses. Toujours affamé, avec le gosier bien sec, il ne faisait que fusiller discrètement les autres du regard jusqu’à ce qu’un nain rouquin s’interpose au milieu du groupe pour offrir une bière à Gardan et faire comme si les autres n’étaient que misérables figurants ! Il fulmina dans son coin, blottit dans ses fourrures et caressant machinalement le petit furet qui l’accompagnait lui parlant comme si à lui seul il pouvait parler avec confiance, au beau milieu de ces nains et d’un groupe muet et peu réconfortant. ¤ Voilà que ce foutu rouquin ce permet d’offrir une bière à notre gars et nous laisser là comme des moins que rien, assoiffés ! ¤

-Ça fe-fait au moins trois jours t’en-t’en av-avait pas bu, hein! Ne te gêne pas surtout, nous ont ne bo-boit jamais… Grommela t’il dans son col de laine bouillit, d’un ton très peu perceptible. ¤ Franchement, c’est la dernière fois que j’escorte un nain comme ça. La moindre des choses aurait été de nous offrir un p’tit souper bien chaud, mais non, il se permet de nous rire en pleine face, buvant sa foutu bière de foutu nain. Il s’adresse à Palio comme s’il avait tout fait, non mais, je lui ferai taper la neige et ouvrir le chemin la prochaine fois ce bougre, un peu de respect ce n’est pas trop demandé ! Peu importe, qu’il se casse, bon vent d’ailleurs !¤

Il enchaîna d’un regard exaspéré vers le paladin et le prêtre qui étaient aussi muets que des taupes. Il ne se permit pas de dire quoi que ce soit, il espérait ne pas avoir à dire quoi que ce soit d’ailleurs. Ce ne serait pas trop tôt pour bouger, Épissoc, tapait de ses doigts sur la table, ennuyé…

écrit par: Palio Lamettedor Jeudi 02 Février 2006 à 17h42
Palio était rester silencieux au court des dernières minutes, il avait manger dans le silence. Regardant ses compagnons, se demandant si il avait bien fait de dirigé le groupe vers cette forteresse naine. Il avait penser au autre avant lui même encore une fois. Ce qui rammena ses pensés sur son village halfelin dans le sud. Il s'en ennuiyait maintenant beaucoup et de savoir que peu être il n'avait pas réussit à venir à bout de la maladie qui rongeait plusieurs enfants et veillards. Au parole d'Épissoc, il finit par prendre la parole et dit :

Ami Épissoc, j'ai ceci a vous proposer, accepterais tu de m'accompagner chez moi? Nous serions a notre aise, puisque ce serait un village complètement halfelin. Peu être tes connaissance pourrais venir à bout de la maladie qui ronge petit à petit mon village. Alors qu'en dis-tu ?

Puis, se tournant vers Galanodel qui aussi était rester silencieux."Tant qu'a vous Galanodel, peu être que l'idée de passé quelque temps parmis les "semi-hommes" ne vous plait guère. Alors je ne vous obligerai pas a me suivre, vous êtes libre de nous accompagné si vous le voulez, je peux vous dire que notre hospitalité est casi légendaire, et bien meilleur, selon moi, à celle des nains. Sur ce, je vous laisse je vais dormir et préparer le voyage de demain. Bonne nuit compagnons et a vous aussi les nains."

écrit par: Kaldrick Samedi 04 Février 2006 à 05h59
Kaldrick regarda le nain bourru qui était parti et se demandait bien ce qui pouvait l'avoir mis tant en colère. Il examina ensuite longuement la petite pièce où il venait de mettre le pied. Tout autour, il pouvait voir des tableaux représentant la race dont il était si fier. Une longue table qui semblait être faite en chaine s'étendait devant lui et, assis sur une chaise de l'autre côté de celle-ci, il pu voir un nain qui semblait être très acceuillant. D'après ce qu'il y avait d'écrit sur la porte, cet homme devait être le grand Manik Orétoile, chef des nains d'Arragrath. Lorsque le seigneur nain leur adressa la parole, le jeune guerrier se raidit sur place, comme lors d'une marche militaire, puis pris la parole, tentant de prendre un ton solide représentant bien son infériorité envers son interlocuteur.

-Je suis Kaldrick, du clan des Hacheprofonde, et je suis arrivé ici depuis quelques mois.

Il montra son ami de la main, puis continu de parler. Il ne lâcha pas son ton fort, mais on pouvait voir qu'il était de plus en plus étonné d'avoir devant lui le chef de la forteresse.

-Ce nain s'appelle Gardan, il vient tout juste d'arriver en ces lieux apr`s le long voyage pour venir ici. Notre venu ne se résume pas qu'à une chose. La première, c'est que nous avons entendu parler de votre envie de reconstruire la porte, et que nous voudrions apporter notre aide. La deuxième, qui est d'après moi le plus important, est que mon ami a apperçu un de ces garous à l'extérieur de la forteresse. Nous croyons que cela serait important à vous dire pour ne pas laisser cette créture blesser les nains qui viendraient s'aventurerici, si ce n'est pas déjà fait. Je crois qu'il pourrait vous fournir de plus amples informations sur le sujet.

Il continua de fixer le nain qui était devant lui, espérant énormément avoir fait bonne impressions.

écrit par: Manik Orétoile Jeudi 16 Février 2006 à 14h41
Le visage du nain à la barbe blanche et fournit, se fendit d'un large sourire, il in vita les deux nains à s'asseoir avec grande courtoisie, se rassit lui même après leur avoir chaleureusement serré la main, il posa ses coudes sur son bureau de bois, posa son menton entre ses duex paumes, puis les dégagea pour pouvoir s'exprimer clairement...

- Si vous saviez comme vous tombez bien, l'homme que vous venez de voir partir à refuser la demande de partir en mission pour la fortersse, et vous vous venez vous proposer volontairement. Je n'ai bien évidemment aucune raison de refuser votre offre, néanmoins, ce n'esst pas à prendre à la légère, nous avons besoin de ce que vous devrez trouver, pour la survie de la forteresse, alors je ne pourrais vous laisser partir que tous les deux, il vous faudra vous trouver au moins deux compagnons. Et comme vous avez pu le constater, les nains craignent ce qui vous attend, alors ce sera difficile. Mais rien que pour votre courage, vous êtes remercié par la communauté naine entière. Je ne puis vous exposer votre mission ce soir, puisqu'elle doit rester confidentielle, maisrevenez me voir dès que vous aurez trouvé au moins deux compagnons, alors je vous confierai officiellement votre mission, et vous pourrez partir dans la gloire. Pour le loup-garou, nous sommes depuis trois jours sur ces traces, et nous devrions parvenir à l'abattre, ne vous soucier pas de lui.

Le nain se leva, et reconduisit les deux nains à la porte de son bureau, il leur serra vigoureusement la main, puis ferma la porte derrière eux après avoir formulé un timide "bonne nuit", puis il retourna s'asseoir à son bureau. A si seiulement cette entrevue pouvait ne pas être la dernière, et qu'enfin il aie trouvé des individus dignes de résider à Arragath.

Fin de l'aventure.